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19 octobre 2022

Transition énergétique : la technostructure pilote notre appauvrissement généralisé

H16

Contrairement à l’anxiété (un peu feinte) qui se lit sur les visages de certains hommes-troncs de plateau de télévision, la crise se déroule plutôt comme prévu, y compris les actuelles “pénuries” de carburant.

Ici, les guillemets sont de rigueur puisque, comme en témoignent les pays frontaliers à la France, il n’y a pas de pénurie de carburant dans l’Hexagone par un manque quelconque de matière première mais du seul fait d’un arrêt des livraisons et de la distribution, exclusivement provoqué par une grève.


On se surprend à noter que, pour un pays “en guerre” (selon le petit clown actuellement locataire de l’Élysée), l’approvisionnement du peuple en carburant ne semble pas vital et qu’un déblocage rapide des raffineries concernées n’est pas à l’ordre du jour : ni les négociations – qu’on comprend poussives – ni même la réquisition, vaguement évoquée, ne sont réellement dans les options retenues ; pour le moment, cela papote gentiment entre gouvernement, groupes pétroliers et syndicats pour voir si l’on peut, si l’on doit même envisager une sortie de crise rapide, ou seulement aussitôt que possible voire aussitôt que souhaitable.

Il apparaît en effet que ces petits mouvements irrités des syndicats ne tombent pas si mal pour le gouvernement.

D’une part, il faudrait être d’une naïveté confondante pour croire que les syndicats ne sont pas totalement à la merci des politiciens et de Macron en particulier. Leur absence totale de réaction pendant la crise du Covid, leur embarrassant mutisme concernant les soignants suspendus, leur gêne manifeste à seulement hausser le ton alors qu’on évoque une refonte des régimes de retraite et alors même que le gouvernement est en position de faiblesse à l’Assemblée, tout ceci concourt à conclure qu’ils ne sont plus que des petits tigres de papier qu’on laissera rugir puis ronronner doucement pour donner le change mais qui n’ont plus aucune raison d’être vis-à-vis des salariés qu’ils ne font même plus mine de représenter.

D’autre part et plus à propos pour la crise courante, force est de constater que ces mêmes syndicats sont bigrement pratiques puisqu’ils provoquent des queues interminables aux stations-service, des hystéries voire des rixes aux pompes, de l’évidente tension entre les Français et un stress considérable sur la population. Et pendant tout ce temps, plus personne ne regarde le prix des carburants qui recommence à monter avec un bel entrain. Dans une ou deux semaines, à situation inchangée, on peut raisonnablement imaginer qu’ils repasseront, comme en juin dernier, la barre des 2€ le litre. Or, cela correspond à peu près aux prix de ces carburants sans les aides exceptionnelles de l’État qui lui coûtent fort cher.

En somme, les syndicats permettent de focaliser l’attention de nos compatriotes sur l’importance du carburant et de les détourner de son prix.


Pratique alors même que le gouvernement, buté comme un ayatollah, continue dans sa démarche idéologique de transition énergétique vers un monde plus vert, décarboné (c’est-à-dire sans tous ces gueux couinant pour vivre décemment) et donc nettement moins peuplé.

Ceci n’est ni une exagération, ni l’esquisse d’un de ces complots que les médias de grand chemin n’ont de cesse de dénoncer avec la justesse et la pertinence qui leur sont coutumières : l’idée même que le prix des carburants reste durablement élevé, que l’énergie passe subitement d’abondante à rare voire rationnée n’est pas une idée neuve, mais bien à la fois le désir parfaitement exprimé de la caste au pouvoir et de la technostructure qui pilote l’agenda qu’ils se sont fixés contre le peuple, et à la fois la conséquence directe des actions mises en place depuis plusieurs années et qui n’ont donc, dans ce cadre, absolument rien de fortuit ou d’imbécile.

La fermeture arbitraire de centrales nucléaires, la distribution quasi-pornographique de subventions dodues aux énergies les moins pratiques, les moins pilotables et les plus polluantes, la guerre permanente aux produits et industries du pétrole, rien de tout ceci n’est fortuit, tout rentre dans un plan acté depuis un moment.

Et tout ceci est maintenant appliqué avec enthousiasme par tous ces ministres clairement en situation de sobriété cognitive, depuis Panier-Runacher qui expliquait récemment (sans comprendre les âneries qu’elle sort) vouloir atteindre la neutralité carbone en 2050, jusqu’à Babeth Borne qui nous annonce sans trembler des genoux que la misère énergétique est un but et non un phénomène de mode.

Il suffit d’ailleurs d’aller éplucher les épuisants rapports gouvernementaux consacrés au sujet pour comprendre dans quel abattoir les gentils bergers amènent le troupeau français : au moyen de “trois principaux leviers”, on va neutraliser tout le carbone français et ça fera un cheptel plus serein (mais si, vous allez voir, ça va bien se passer).


“Décarbonation des vecteurs énergétiques” (comprendre qu’on passe d’une production électrique nucléaire ou carbonée à une production intermittente et économiquement inabordable), “efficacité énergétique” visant à produire les mêmes services avec moins d’énergie (c’est-à-dire rouler en électrique – moins loin, moins vite, plus cher – ou forcer l’isolation les bâtiments quitte à interdire les passoires et provoquer une crise du logement) ou imposer la fumeuse “sobriété” c’est-à-dire la misère en langage courant, voilà autant de ces “leviers” qui permettront aux idéologues écologistes anti-carbone (i.e. anti-vous) d’aboutir à leurs buts dans lesquels les gueux n’entrent décidément pas.

Oui, décidément, ces pénuries ne sont ni une surprise, ni un obstacle pour le gouvernement mais bien une opportunité rêvée de mettre en place ses desseins les plus consternants et les plus graves pour la population. Ce n’est pas une crise passagère, c’est une situation que le gouvernement et ces khmers verts entendent faire perdurer aussi longtemps que possible.

Ce que vous allez vous prendre dans la figure cet hiver comme un train à pleine vitesse, les technocrates et autres “marcheurs fous” de la fine équipe de branleurs macroniens entendent vous en remettre une couche à chaque hiver, et ce tant que vous ne protesterez pas suffisamment.


Dans ce cadre, les rixes aux pompes présentées dans les médias sont particulièrement pratiques puisqu’elles permettront de justifier, tout comme certains sondages débiles (commandités par des vendeurs de thermostats connectés, sans rire !) la mise en place d’un moyen pratique et simple pour calmer le jeu et permettre de “réguler tout ça ma brave dame” : un joli petit “pass énergétique” ou “pass planète heureuse” ou tout type de moyen technologique de flicage avancé des citoyens dont le nom, acidulé et d’une niaiserie agressive, est probablement déjà décidé.

Non, ne vous bercez pas d’illusion : rien de tout ceci n’arrive par hasard.


18 octobre 2022

Dominique Handelsman

Macroniens !

Vous avez :
- fait dégringoler d'un cran l'école.
- fait dégringoler d'un cran l'hôpital.
- ajouté 600 milliards de dette en 5 ans.
- créé les conditions d'un ajout d'au moins 500 milliards dans les 5 ans à venir (en commençant par 130 milliards pour 2023).
- atteint 130 milliards de déficit commercial sur les 12 derniers mois.
- laissé les prisons dans un état déplorable, quasi stationnaire.
- menti en invoquant la science dans le traitement du coronavirus, comme l'ont avoué Delfraissy et Véran. Et interdit à 10 millions d'enfants de respirer normalement sans fondement scientifique.
- clivé les Gilets jaunes et les autres.
- clivé les non injectés et les autres.
- fait s'effondrer les partis modérés pour faire monter les partis les plus radicaux.
- menti, menti, menti.
- créé la peur, la culpabilité, la punition, la peur de la mort, bien au-delà de la réalité des risques.
- engagé la France dans la belligérance de fait, contre la Russie, sans vote de l'Assemblée.
- laissé pourrir le conflit de TotalEnergie.
- laissé von der Leyen décider pour chacun des pays d'Europe, pour la guerre en Ukraine, pour les contrats des vaccins, sans contrôle et avec des soupçons de fraude.
- désactivé la moitié des centrales de production d'électricité nucléaires au moment où elles auraient pu vendre cette électricité à prix avantageux à l'export.
- conservé en France de multiples délinquants qui n'ont rien à faire en France, qui DOIVENT être expulsés, ce que vous ne faites pas.

Macroniens, c'est l'accomplissement en 5 ans de votre projeeeet de 2017.
Pour les 5 années qui viennent 2022-2027, quel est votre projeeeet ?


CHANSON D'EPOQUE

Gabriel Nerciat

Quel est l’problème
Pauvres gens blêmes
Avec vos pleurs
Et vos malheurs
Européens
Marmoréens
Bien défraîchis
Ou avachis
Avec vos filles
Qui s’éparpillent
Offrant leur peau
Pour vot’repos
Le Gévaudan
Son loup ses dents
Rappelez-vous
Bande de gnous
Vous faisaient peur
Pauvres brailleurs
Car le danger
N’vient pas d’Alger
Viens, chante le
Pas d’amalgame pas d’amalgame pas d’amalgame pas d’amalgame
Viens, danse le
Pas d’amalgame pas d’amalgame pas d’amalgame pas d’amalgame
Les assassins les possédés les écorcheurs les meurtriers
Vous les gardez vous les voulez vous en riez
Qu’ils soient d’Oran ou de Tanger ou de Pergame
Vous subirez jusqu’à la lie toute la gamme
Pas d’amalgame pas d’amalgame pas d’amalgame pas d’amalgame
Qu’est-c’que tu veux
Petit morveux
T’as oublié
Tous les mariés
De la Vendée
Et de Carrier
Tu crois qu’à Nantes
On ne se plante
Des coups d’couteau
Moderato
Que depuis peu
La ville ouverte
Quell’découverte
Son origine
Est chez les djinns
Et ton cou tendre
Je vais attendre
Qu’il s’ouvre en deux
S’il plaît à Dieu
Viens, chante le
Pas d’amalgame pas d’amalgame pas d’amalgame pas d’amalgame
Viens, danse le
Pas d’amalgame pas d’amalgame pas d’amalgame pas d’amalgame
Les assassins les possédés les écorcheurs les meurtriers
Vous les gardez vous les voulez vous en riez
Qu’ils soient d’Oran ou de Tanger ou de Pergame
Vous subirez jusqu’à la lie toute la gamme
Pas d’amalgame pas d’amalgame pas d’amalgame pas d’amalgame


Jean Mizrahi

Le meurtre de la jeune Lola est une chose affreuse, et j'y suis d'autant plus sensible que ma seule fille est à peine plus âgée. Néanmoins, je suis effaré par le déluge de haine ou de bonne conscience que cet événement suscite, notamment sur Facebook. Chaque année, des dizaines d'enfants meurent en France sous les coups de leurs parents sans que cela émeuve qui que ce soit. Dans le monde un demi-million d'enfants meurent de faim chaque année sans que personne ne verse une larme ni ne s'avise de faire quoi que ce soit. Il est normal d'éprouver une émotion devant un tel crime, mais ce n'est pas une raison pour transformer les réseaux sociaux en une poubelle immonde alors que cela devrait être un lieu d'échange et de partage. Pour ma part, je ne jouerai pas ce jeu-là et je continuerai à seulement partager mes réflexions sur notre société, ou quelques événements sympathiques sous forme de photos. Et je vous indique que j'écarte de mes listes tous ceux qui utilisent cet événement pour manifester racisme ou xénophobie.

Les communes aux abois

Pierre Duriot

Il aurait fallu y penser avant, mais en 2010, une loi, à l’époque soutenue par la gauche et par la droite, a obligé les communes à se fournir sur le marché privé de l’électricité. Ainsi, elles ont des contrats en dehors de l’opérateur historique, avec des boutiques, qui rappelons-le, ne produisent rien, mais achètent à bas prix à EDF et revendent avec bénéfices, à des particuliers, des entreprises et donc des communes, selon un tour de passe-passe en forme de non-sens industriel, dont l’objectif est uniquement d’engraisser des actionnaires privés, avec un produit généré par la collectivité, puisque l’État, nous donc, est actionnaire majoritaire d’EDF.

Et ces communes en sont à renégocier leurs contrats avec leurs fournisseurs qui proposent désormais des augmentations situées entre 300 et 400 %. Il est bien entendu qu’il s’agit là du résultat de la pure spéculation générée par le temps de guerre et les décisions ineptes de nos dirigeants, français et européens, souhaitant « mettre à genou » l’économie russe. Non seulement elle n’est pas à genou, mais Poutine s’en va voir ses copains au sommet Asie-Orient, montrant ainsi au monde, qu’il n’est en aucune façon isolé.

Les maires rament, doivent arbitrer entre subventions aux associations et chauffage. Cantines, médiathèques, piscines, gymnases devront peut-être, au cas par cas, être fermés. L’association des maires de France, celle des maires ruraux et autres, demandent à pouvoir rejoindre les tarifs de l’opérateur historique, par abrogation de la loi de 2010 et comptent les sous. Les conseils généraux et régionaux sont dans les mêmes cas avec leurs installations, lycées et collèges et mettent sur pied des fonctionnement dignes d’un pays du tiers monde, pour ne pas passer purement et simplement dans la banqueroute. Ils proposent également, que l’école ne commence qu’à 9 heures, pour économiser une heure de chauffage. Heureusement, le mois d’octobre est clément et les choses ne se voient encore pas trop : nous sommes quelques semaines avant la tempête.

Il est urgent, puisque l’apprenti sorcier qui nous sert de président clame que nous ne sommes pas en guerre avec la Russie, de lui proposer de racheter du gaz. Lui aussi, sent venir le Maelström.


17 octobre 2022

Au moins Sandrine Rousseau échappera au sentiment d’insécurité

H16

Ce sont des tombereaux de menaces par internet qui s’abattent sur une élue de la République. « C’est hyper-violent, on ne sait pas comment elle tient » aurait déclaré l’entourage de l’inénarrable Sandrine Rousseau, dont le mandat de député EELV semble lui avoir donné une tribune permanente pour le militantisme écoféministe le plus débridé, ce qui aurait donc déclenché l’ire de certains citoyens prêts à en découdre parfois physiquement avec l’élue…

La République pourra-t-elle tolérer une telle violence à l’égard de ses représentants ? La question est déjà ouverte, débattue et le Ministère de l’Intérieur, ayant pris connaissance des messages destinés à Sandrine Rousseau, envisage actuellement très sérieusement de la faire placer sous une éventuelle protection policière, comme s’en est expliqué le ministre lui-même, Gérald Darmanin, dans un SMS qu’il a envoyé il y a quelques jours : une évaluation de l’UCLAT (Unité de coordination de la lutte antiterroriste) est lancée et c’est cette évaluation qui déterminera la nécessité de la mise en place d’une protection policière.

Tous les citoyens soucieux de la bonne marche de notre République, de ses institutions, du respect des lois et de la bonne sécurité de nos représentants à l’Assemblée Nationale pourront donc pousser un petit soupir de soulagement : même ultra-féministe et résolument anti-gaspillage de ressources, la brave Sandrine ne s’opposera certainement pas à une solide protection policière (pas masculine, évidemment !) payée par les deniers publics, dans le respect des gestes barrières et en toute sobriété énergétique cela va de soi.

On ne manquera pas cependant de noter la diligence avec laquelle Gérald Darmanin, l’actuel factotum en charge de l’Intérieur, aura ainsi pris en charge les déboires de Sandrine : au moins a-t-on ici la démonstration que les citoyens en potentiel danger sont immédiatement pris en compte, rassurés, cajolés même, par les services du Ministère.

Enfin, « les citoyens », disons plutôt certains citoyens et en particulier ceux qui sont à la fois élus et particulièrement médiatiques.

Les autres citoyens, ceux qui payent pour ces protections, ces enquêtes et cette agitation au sein du Ministère, eux, n’ont droit à rien de spécial. En fait, les années qui passent démontrent qu’ils ont même droit à moins que rien : au-delà du mépris le plus compact de leur situation, enrobé jusque-là dans les expressions journalistiques toutes faites comme « sentiment d’insécurité », il apparaît maintenant clair que les autorités s’ingénient actuellement à réduire encore autant que possible toute possibilité de sécurité et de justice dans le pays.

Rien que la semaine écoulée démontre, s’il en était encore besoin, l’incroyable dérive du régalien dans le pays, toujours au taquet pour sauver les petites miches fragiles de certaines élues hystériques et proprement ingérables d’un côté, et de l’autre systématiquement aux abonnés absents pour l’écrasante majorité des faits divers qui gangrènent maintenant la société française de façon aussi inquiétante qu’absolument impossible à cacher.

Alors qu’on commémore (à peine, discrètement, en passant rapidement) les deux ans de l’abominable assassinat de Samuel Paty, décapité par un islamiste sur le sol français pour avoir osé évoquer les caricatures de Mahomet, on n’est absolument pas surpris de constater que l’Education Nationale n’a en rien modifié sa façon d’agir vis-à-vis de l’incroyable pourriture des esprits qui se répand partout dans les classes d’écoles : le #PasDeVague continue d’y régner avec obstination. Mieux vaut une rapide décapitation qu’élever la voix et se retrouver au ban de la bonne société politiquement correcte, n’est-ce pas…

Que devront faire les habitants de Nanterre pour obtenir le retour du calme dans le lycée Joliot Curie qui fut le siège d’une véritable bataille rangée montrant que la situation échappe autant à l’Education Nationale qu’aux autorités de police du Ministère de l’Intérieur ?

Dans d’autres villes de France, tous les jours maintenant, des citoyens se font agresser, et pas verbalement ou par SMS comme l’écoloféministe mais bien à coups de couteaux qui se soldent parfois – et de plus en plus souvent – par la mort.

Et pendant que Sandrine Rousseau continue de générer un climat parfaitement détestable en alignant les saillies toutes plus stupides les unes que les autres sur les réseaux sociaux et en pleine séance parlementaire, à quelques kilomètres d’elle dans le 19ème arrondissement de Paris, une jeune fille de 12 ans se fait étouffer puis égorger entre le goûter et le souper dans l’un de ces quartiers parisiens devenus progressivement invivables à cause d’une insécurité persistante dont ni les autorités municipales, ni nationales ne semblent avoir quelque chose à carrer au point que Darmanin et Rousseau se sont empressés de tweeter ces niaiseries :



Plusieurs heures après les faits abominables, l’excitée féministe et son protecteur de ministre de l’Intérieur tentent donc la cascade médiatique hardie en occultant complètement cette affaire qui aurait dû révulser l’une (par ses prétendus combats officiels) et indigner l’autre (par sa fonction).

Devant cet abandon en rase campagne, il devient difficile de ne pas comprendre que c’est précisément à cause de ce décalage entre d’un côté les petites chouchouteries et les constants aménagements de la classe jacassante et dirigeante du pays pour elle-même et, de l’autre, l’insécurité croissante (voire le massacre) des citoyens que, lentement mais sûrement, monte une envie de plus en plus concrète d’en découdre de la part des seconds sur les premiers.

Il devient impossible de ne pas voir les minimisations des politiciens et des médias devant la multiplication des agressions de Français, et ce alors que ces mêmes médias et ces mêmes politiciens semblent tous les jours faire assaut au bon sens en réclamant un peu plus de ces mesures, de ces véritables trahisons qui ont généré les problèmes en premier lieu.

Forcément, cela va bien se terminer.



16 octobre 2022

La guerre nourrit la guerre

Yann Bizien
Ancien officier supérieur au Ministère des Armées

Quand Sébastien Lecornu, jeune ministre des armées de seulement 36 ans, cherche à nous imposer l'idée que nous aidons l'Ukraine, sans être co belligérant, il nous trompe :

La France, membre de l'OTAN, soutient la guerre des États-Unis contre la Russie en Ukraine.

La France soutient l'Ukraine sur le plan financier et militaire. Elle livre de l'armement à un régime néo nazi corrompu, équipe l'armée ukrainienne, forme, renseigne et conseille ses soldats.
 
L'OTAN a repoussé petit à petit le rideau de fer de la guerre froide jusqu'aux frontières russes.
États-Unis et OTAN ont pris l'Ukraine en otage pour en faire un rempart martyr contre la civilisation russe.
 
Les États-Unis viennent de couper le cordon économique entre la Russie et l'Union européenne pour nous affaiblir davantage.
 
En se soumettant à la volonté américaine, la classe politique européenne vient de commettre une nouvelle faute historique au détriment des peuples européens qui trinquent.
 
Les États-Unis accentuent leur emprise sur le continent européen au service de leurs intérêts.
Pendant que nous contribuons à cette guerre par procuration, les États-Unis se frottent les mains.
 
Le pouvoir macroniste poursuit son œuvre d'enfumage du peuple français anesthésié. Il nous entraîne dans cette guerre sur un fondement idéologique, bien loin de tout réalisme.
 
Il ne reste dans notre pays plus que quelques millions de résistants qui font encore preuve de discernement et de lucidité.
 
Chaque guerre appelle une nouvelle guerre. N'humilions pas la Russie. Car le risque, énorme, est de la transformer en Allemagne humiliée de 1919 et en Allemagne haineuse et revancharde de 1939. La grande différence est que la Russie dispose de l'arme nucléaire, dévastatrice.
 
Dans la guerre, il n'y a souvent ni vainqueur ni vaincu. Il y a toujours de la souffrance et du malheur. Et des profiteurs.

Transmission du virus : on nous aurait menti ?

Pierre Duriot

Depuis l’audition au Parlement européen, le 10 octobre, de Janine Small, chargée auprès de Pfizer, des marchés internationaux du laboratoire, on sait qu’il n’y avait pas eu de tests des futurs vaccins, concernant la transmission ou pas du virus, par les personnes vaccinées. Et pour la simple raison qu’il n’existait pas, à l’époque, de protocole permettant de vérifier la capacité des personnes vaccinées à transmettre, ou pas le virus. Soit, mais en l’absence de cette donnée primordiale, pourquoi avoir autorisé la commercialisation et l’inoculation de ce produit ?

Mais il y a pire, l’absence de cette donnée rend caduques bon nombre d’assertions martelées durant l’épisode le plus hystérisé de la pandémie. Ainsi « Tous vaccinés, tous protégés », n’était étayé par aucune validation scientifique. Cymès expliquant doctement que des irresponsables, les non-vaccinés, allaient compromettre, en étant des transmetteurs, la sécurité de la nation : c’était faux. Ces journalistes et politiciens qui ont expliqués que les non-vaccinés étaient des contaminateurs en puissance qui ne devaient plus être soignés, ni accueillis en hôpitaux, n’avaient aucun motif valable de tenir ce genre de discours.

Les passe-sanitaire et vaccinal, qui ont interdit aux personnes non-vaccinées de se rendre dans un restaurant ou un cinéma, pour « ne pas contaminer les autres », alors même que les gens vaccinés pouvaient également contaminer, n’avaient aucune justification non plus.

Ces différents intervenants, médecins ou simples commentateurs ont parlé alors qu’ils ne disposaient strictement d’aucune forme de preuve, pour la simple et bonne raison qu’elle n’existait pas. Ils pourraient, dans un premier temps, être poursuivis pour « propagation de fausses nouvelles ». Au moment où l’on parle de faire la chasse aux « fake-news », pas besoin d’aller les chercher bien loin, elles étaient sur les chaînes subventionnées.

Ces gens pourraient également être poursuivis pour appel à la haine, envers les non-vaccinés et certains, pour injures publiques. On se souvient des « pauvres connards », par Didier Bourdon, désignant les non-vaccinés. Sans parler de ceux qui voulaient leur faire payer leurs soins ou les faire piquer de force, entre deux flics.

Il y a fort à parier, qu’avec le temps et l’évidence, qui montre que les non-vaccinés ne meurent pas plus du Covid que les vaccinés, comme le montrent les statistiques des hôpitaux anglais, qui elles aussi, commencent à sortir, que ces gentilles personnes vont adopter des profils discrets. Et si ça se trouve, elles mourront de crises cardiaques avant d’être jugées.



15 octobre 2022

Véronique Faucheux

J'aimerais vous soumettre une idée et j'ai besoin de vos conseils.

Il y a peu, j'ai créé 2 affiches.
Je pensais d'abord en coller à Amiens mais c'est trop limité pour un coût d'impression élevé.
Puis j'ai eu une autre idée : pourquoi ne pas créer un blog participatif comportant des articles rédigés par des rédacteurs volontaires sur l'actualité politique, économique et sociale et dénonçant les atteintes à la liberté d'expression et la manipulation de l'opinion ?
Objectif du blog : souligner la désinformation et les moyens de manipulation utilisés par les médias officiels et le pouvoir.
J'aimerais également faire de ce blog un lieu de partage d'informations avec des liens d'articles, ressources audio, vidéos à consulter et des recommandations de livres avec des fiches de synthèse... Bref, une médiathèque en ligne.
Sur ce site, il y aurait ces 2 affiches à télécharger. Elles pourraient être utilisées par des associations et des collectifs résistants. Par la suite, d'autres affiches pourraient s'ajouter et tout le monde serait invité à participer à leur conception.
Qu'en pensez-vous ?


Le cinéma français a un pied dans la tombe et le gouvernement lui coupe l’autre

H16

Ainsi donc, la déconfiture du cinéma français continue de plus belle. Il y a quelques années, le producteur Vincent Maraval déclenchait une crise au sein du petit monde cinématographique français en avouant tout haut ce que tout le monde savait sans vouloir l’admettre, à savoir que la production française recouvre une quantité invraisemblable de merdes soporifiques et distribue pourtant des cachets stratosphériques à des acteurs en récompense d’une prestation rarement à la hauteur.

Quelques mois plus tard et en réponse, le CNC faisait mine d’encadrer les rémunérations des stars, ce qui ne changea en réalité à peu près rien. Depuis, les navets et les crises du cinéma mondial en général et français en particulier se sont multipliés, à commencer par celle de la fréquentation : depuis les fastes années 50 où le Français moyen pouvait voir plus de 8 films par an au cinéma, la fréquentation n’a cessé de baisser pour atteindre trois films annuels en 2015 et sur les dernières années, c’est un véritable effondrement avec une disparition de plus de 34% des places prises.

Alors oui, bien sûr, l’arrivée des plateformes de film en ligne a changé la donne : il n’est plus nécessaire d’aller dans des salles souvent loin de chez soi pour voir une nouveauté et le confort douillet de son foyer représente bien des avantages en ces temps de misère planifiée sobriété choisie : pas besoin de prendre sa voiture (c’est plus éco-conscient, ma brave dame) ou les transports en commun (pas toujours propres, disponibles et sûrs), aucune tentation de dépenser 30€ dans un paquet de chips et deux canettes de soda, et pas de surprises enrichissantes en cours de séance.

Cependant, si le streaming explique ce qui remplace de plus en plus le déplacement des Français dans les salles obscures, le premier argument évoqué pour l’abandon des cinémas est surtout celui du prix : pour la plupart des Français, les places sont trop chères.

C’est, du reste, la conclusion qu’a récemment tirée Kad Merad lors d’un entretien sur RMC : pour lui, le prix de la place, trop élevé pour les familles moyennes, justifie la désertion que les salles constatent actuellement.

De la même façon, on notera la tirade d’Agnès Jaoui lors d’une réunion extraordinaire des professionnels du cinéma (réalisateurs, producteurs, acteurs, techniciens, exploitants) qui voit la nécessité d' « états généraux du cinéma », un peu à la manière de ces conseils nationaux aux noms ronflants dont nous gargarise Macron et ses troupes à chaque crise qu’il nous distribue comme autant de saucisses industrielles.

Pour l’actrice-réalisatrice qui évoque sans surprise l’inévitable « exception culturelle française que le monde entier nous envie » (ben tiens) et qui dresse elle aussi le constat de l’abandon des cinémas par les Français, il faudrait que les artistes racontent de belles histoires (la période serait propice, semble-t-il) et – pour ne surtout pas oublier les revendications syndicalo-marxistes habituelles en France – il semble nécessaire d’envisager une redistribution plus intéressante des profits des plateformes de streaming pour le petit peuple du cinéma. Le seul marché ne peut y faire, que voulez-vous.

Pour cela, quoi de mieux que de faire appel aux pouvoirs publics, apparemment seuls capables de résoudre le douloureux problème qui se présente à toute la profession ?

Tout ceci est fort touchant.

Et hypocrite à deux titres : d’une part, lorsqu’on se rappelle les réactions épidermiques contre Netflix et les plateformes de streaming il n’y a pas dix ans (à présent qu’elles participent directement à une part croissante des financements de films, il n’est plus temps de cracher dessus) et d’autre part en réclamant une intervention (une autre) des pouvoirs publics pour les protéger de la concurrence, celle-là même qui est pourtant louangée dans tant de productions françaises sous le nom de « diversité » et de « différence enrichissante ».

Du reste, comme Kad Merad, Agnès Jaoui et tant d’autres avec elle ne semblent absolument pas prêts à revoir leurs émoluments qui forment pourtant une bonne partie de la structure des coûts des productions françaises et, par là même, des coûts des places de cinéma que les Français rechignent à payer maintenant que l’inflation et la récession s’installent.

Pire encore : il ne leur vient même pas à l’esprit qu’à force de cracher sur leur clientèle – que ce soit les Gilets jaunes dont ils se moquent parfois sans subtilité ou les non-vaccinés qu’ils insultent parfois copieusement sans comprendre que la plupart des vaccinés l’ont été contraints et forcés, qu’à force de sombrer dans le wokisme le plus débridé ou de se vautrer dans un entre-soi écœurant lors de festivals de plus en plus déconnectés des réalités de leur public, bref à force de s’en éloigner, le public ne veut plus payer pour les voir.

Et tout ceci intervient alors même que les ressources des chaînes de télé, celles-là même qui abondent et pas qu’un peu à la production cinématographique française, vont devoir s’habituer à la disparition de la redevance, ce qui, contrairement à ce que veulent faire croire les nigauds à la sauce Télérama, signifie essentiellement que Bercy financera directement France Télévision.

Autrement dit, il ne fait nul doute que les budgets – notamment des émissions et films qui distribuent la bonne propag information – vont exploser à la hausse et que les films réellement innovants et indépendants de la doxa officielle ne trouveront pas de financement. En somme, alors même que les Français reprochaient au monde du cinéma de ne plus se parler qu’à lui-même au lieu de se tourner vers son public, tout indique qu’on va accélérer ce mouvement en poussant la consanguinité, l’autocensure et l’entre-soi à des niveaux jamais atteints.

Ce n’est même pas un pari hasardeux tant la réalité dépasse déjà l’affliction : non content de baigner dans un politiquement correct nécrosant, le cinéma français va devoir faire aussi son amende carbone honorable en fournissant le « bilan-carbone » des tournages afin de pouvoir prétendre aux aides publiques sans lesquelles ils ne pourront rien…

Forcément, ça va super-bien marcher.