Translate

20 octobre 2022

Les nouvelles éducatrices du peuple

Marc Alpozzo

L'INVITÉ DE YANNICK URRIEN / KERNEWS

Marc Alpozzo : « Sandrine Rousseau, Alice Coffin ou Clémentine Autain sont devenues les nouvelles éducatrices du peuple en faisant à longueur de temps des leçons de morale à tout le monde. »


Marc Alpozzo est philosophe et écrivain. Il est professeur de philosophie et il a mené en parallèle une activité de critique littéraire dans Le Magazine des livres, La Presse littéraire et Livr’Arbitres. Il est aussi animateur d’émissions philosophiques à la radio.

L’invité de Yannick Urrien du 12 octobre 2022 : Marc Alpozzo

Kernews : Lorsque l’on écoute les interventions de certaines personnalités, comme Sandrine Rousseau ou Alice Coffin, il est parfois difficile de comprendre leurs allusions ou certains mots employés. Peut-on aussi parler d’une fracture sémantique ?

Marc Alpozzo : Si elles ne sont pas comprises par nos concitoyens, c’est parce qu’elles utilisent une novlangue qui détourne les mots de leur définition première, pour faire passer des idées, des doctrines et des théories. Maintenant, je ne vais pas dire que ces femmes sont des penseuses, elles n’ont pas de pensée en réalité, elles ont surtout des slogans. Mais elles utilisent des mots sous un slogan nouveau et cela, évidemment, nous détourne du sens profond des choses. Par exemple, quand Sandrine Rousseau s’attaque au barbecue, elle explique qu’il est scientifiquement prouvé que la viande est consommée par les hommes et que c’est donc une expression de la virilité. Quand on plane à ce point, quand on mange du soja ou du quinoa, on n’imagine pas que l’on puisse avoir besoin de manger de la viande pour retourner la terre ou pour faire un travail physique ! Les gens ne se comprennent plus, mais c’est une décision idéologique. Cette nouvelle génération de femmes veut démolir la rationalité des Lumières et démolir le langage commun pour construire un nouveau langage et une nouvelle rationalité. On entend des néo-féministes expliquer qu’il faut en finir avec les Lumières et revenir aux sorcières. Nous avons aussi l’écrivaine Mona Chollet qui met au pinacle les sorcières. C’est un grand succès de librairie, elle considère que la rationalité des Lumières relève du patriarcat. Je note la contradiction interne de ces femmes, puisque Sandrine Rousseau affirme que la viande rouge relève de la virilité en se basant sur des résultats scientifiques. Donc, ces femmes combattent la rationalité avec une dialectique marxiste et, de l’autre côté, elles recourent à la rationalité des Lumières.

Les gens normaux disent qu’il fait jour quand il fait jour et qu’il fait froid quand il fait froid. Cependant, avec cette nouvelle approche, on doit respecter l’autre lorsqu’il dit qu’il fait jour, alors qu’il fait nuit… Comment gérez-vous cela avec vos élèves ?

Je suis dans un lycée très ouvert aux nouvelles lunes de notre époque. J’ai un groupe d’élèves très différents, avec des élèves très à gauche mais aussi des élèves suspicieux par rapport à tout cela. Ce que vous dénoncez n’est pas nouveau : c’est-à-dire expliquer qu’il fait beau alors qu’il pleut et attaquer celui qui n’est pas d’accord en lui disant qu’il est d’extrême droite ou passéiste. Ce n’est pas nouveau. Si on lit «1984 » de George Orwell, on voit bien le discours de Big Brother et que c’est une technique utilisée par les révolutionnaires de gauche afin d’appauvrir la langue et détruire les mots pour amener une nouvelle vérité et une idée unique. Sandrine Rousseau, Alice Coffin ou Clémentine Autain sont devenues les nouvelles éducatrices du peuple en faisant à longueur de temps des leçons de morale à tout le monde. Elles sont éducatrices des masses. Elles utilisent la novlangue à travers l’écriture inclusive. C’est un nouveau paradigme qui consiste à faire passer l’homme blanc de plus de 50 ans pour un homme des temps passés. On doit arriver à un homme nouveau, qui ne serait plus viril, qui ne voudrait plus le pouvoir et qui ne voudrait plus exprimer sa puissance, pour laisser la place aux femmes. Un journal a récemment mis en couverture uniquement des hommes blancs et cela a été immédiatement dénoncé. Imaginez la même couverture avec des femmes, personne n’aurait rien dit… D’ailleurs, quand il y a plus de femmes, on se félicite en disant que c’est le progrès. C’est un progressisme qui ne voit plus le point aveugle de sa pensée. On retourne la parité, c’est-à-dire l’égalité entre les hommes et les femmes, en une haine du sexe mâle et une guerre des sexes. Au-dessus, il y a le ministère de la vérité qui nous dit que la vérité que l’on voit n’est pas la réalité.

On observe cela sur les questions de sexe, puisque chacun peut définir son genre. On le constate aussi sur des questions de race, avec des personnes qui ne se sentent pas blanches parce qu’elles ont honte : à ce rythme, on retrouvera la même chose sur des questions d’âge… Un homme de 60 ans couchera avec une jeune fille de 14 ans et il expliquera au juge qu’au fond de lui, il a 14 ans…

Si l’on pousse le raisonnement à l’absurde, on en est là. Mais cela fonctionne dans le sens de l’idéologie dominante, c’est-à-dire LGBT. Sur le fond, si l’on considère que ce que l’on ressent est une réalité et que cette réalité s’impose parce que c’est une vérité comme une autre, nous sommes plongés dans le paroxysme de notre époque où toute opinion est une vérité comme une autre. Le sentiment d’être blessé est une vérité comme une autre. Donc, si vous me dites que vous vous estimez être un philosophe du niveau de Kant et que vous êtes blessé parce que, en tant que professeur de philosophie, je ne vous ai pas dit que vous étiez un philosophe du niveau de Kant, alors on rentre dans le totalitarisme généralisé parce que chaque individu devient le totalitaire de l’autre. C’est une vraie question philosophique. On n’a pas le droit de juger ce que pense son interlocuteur. On est face à des enfants de cinq ans capricieux qui ne veulent pas que leurs parents les remettent en cause. Nous vivons cela à l’école, où l’on n’a plus le droit de remettre en cause les élèves. Si l’on reproche à un élève d’avoir copié son texte sur Internet, les parents téléphonent pour demander des comptes. C’est la même chose au sein de la communauté LGBT. Ce n’est pas nouveau dans l’histoire de l’humanité que des gens se sentent dans un mauvais corps, on peut expliquer cela sur le plan médical, ce n’est pas quelque chose que je maîtrise, je sais simplement que ce n’est pas nouveau. Mais je constate qu’aujourd’hui on a une inflation de jeunes de moins de 18 ans qui se sentent dans un mauvais corps. On devrait se questionner sur ce point. On a aussi une inflation de gens qui changent après avoir changé… On est en plein dans la doctrine communiste du début du XXe siècle quand Lénine disait : « Faites-leur avaler le mot, ils avaleront la chose… » Il est normal que les jeunes s’interrogent, mais aujourd’hui on essaye de faire avaler quelque chose à des jeunes qui sont fragiles et qui sont en construction en leur disant qu’ils ne sont peut-être pas des garçons, même si ce sont biologiquement des garçons, c’est ce que l’on appelle l’assignation à la naissance. Donc, il y a une assignation à la naissance et l’on explique à une personne que son genre n’est pas lié à son corps biologique. On trouble des esprits sur cette question. J’aborde souvent cette question avec des collègues. C’est une bonne chose de mettre un peu plus de tolérance et d’égalité entre les êtres humains, car il y a des personnes qui souffrent réellement, mais il faut quand même garder son sens critique. Or, on impose des choses aux gens par des techniques totalitaires.

L’effet de groupe est-il important ? Beaucoup de gens font semblant d’accepter des mesures qu’ils condamnent, tout simplement pour ne pas être exclus du groupe…

Cela s’appelle le suivisme, mais aussi le manque de courage. Effectivement, pour ne pas être écartés du groupe, pour ne pas être diabolisés, pour ne pas être assassinés socialement, beaucoup de gens préfèrent avaler le mot et respecter à l’unisson ce que dit le groupe, plutôt que d’affirmer leurs idées. C’est une attitude qui est totalement condamnable et irresponsable, mais il y a effectivement une obéissance au groupe. On voit aujourd’hui des gens qui veulent éviter toute polémique pour ne pas être tués socialement et l’on voit à quel point l’extrême gauche essaye d’assassiner socialement les gens. Lorsque J. K. Rowling, auteure d’Harry Potter, a osé dire sur les réseaux sociaux qu’un homme ne pouvait pas avoir ses règles, il y a eu une cabale contre elle et on l’a traitée de transphobe. Maintenant, les acteurs du film ne veulent même plus qu’elle soit inscrite au générique ! On est vraiment dans une folie collective. Je comprends très bien ce que veulent dire les LGBT quand ils disent qu’un homme peut avoir ses règles : si l’on considère qu’une personne peut se revendiquer d’un genre et non plus d’un sexe biologique, alors effectivement on pourrait être face à un homme qui a ses règles. Ce sont des idées dans l’air qui peuvent être intéressantes et que l’on peut traiter philosophiquement, donc je ne suis pas fermé à toutes ces idées, mais je reçois souvent des messages de mères, ou des médecins de gauche, qui sont inquiets à l’idée de voir de plus en plus d’enfants qui sont pris là-dedans. Face à ce phénomène de masse de la détransition, il y a vraiment de quoi s’inquiéter, car on va vers un nouveau cataclysme humain. Toutes ces personnes qui sont en détransition actuellement, doivent savoir que c’est irréversible, donc ce sont des personnes qui seront amputées toute leur vie. On voit des adultes qui font des procès à leurs parents qui les ont laissés changer de sexe à l’âge de sept ans… Le philosophe doit avoir l’honnêteté intellectuelle de dire qu’il y a plusieurs vérités. Je ne détiens pas la vérité, Sandrine Rousseau ne détient pas la vérité, donc il faut revenir à un peu plus de raison et, surtout, ne pas être aveuglé par son idéologie.

Tous ces discours sont caricaturés dans le reste du monde, notamment en Afrique, ou dans le monde arabe, et cela donne du grain à moudre aux extrémistes qui disent maintenant que les femmes doivent conserver leur condition parce que, si l’on suit l’Occident, on va transformer les petits garçons en petites filles…

Bien sûr. Même en Iran, on endoctrine les gens, comme chez nous, il y a une langue de bois des pays totalitaires, mais il y a aussi une langue de bois des pays démocratiques. On doit dire la même chose et, dès que l’on n’est plus dans le discours officiel, on est accusé de trahison. Si l’on continue d’aller dans cette guerre des tranchées, ce sera une guerre de tous contre tous, et le philosophe doit aussi essayer de calmer les esprits qui s’échauffent.


19 octobre 2022

Véronique Faucheux

J'adore sa philosophie et je la partage complètement sur la vie de couple et la dédramatisation de la séparation quand il n'y a plus d'amour. On peut se séparer et rester en bons termes et comme il dit : « La possessivité, ce n'est pas de l'amour car personne n'appartient à personne. » Par contre, je trouve qu'il manque de courage par rapport au reste et il ménage la chèvre et le choux. C'est quand même une constante dans cette société, surtout chez les bourgeois et dans le milieu du show-biz, de veiller tellement au "politiquement correct" qu'on en arrive à ne plus rien trancher. On reste dans un entre-deux de la pensée, une espèce de flottement intellectuel sans avoir le courage de prendre position. Bref, c'est ce qu'on appelle "avoir le cul entre 2 chaises". Comme si on voulait faire ami-ami avec tout le monde (ce qui est impossible).

https://www.facebook.com/166784776680731/videos/480748850779634


Patrick SEBASTIEN balance sur le COVID, Johnny et les faux culs de la télé

Transition énergétique : la technostructure pilote notre appauvrissement généralisé

H16

Contrairement à l’anxiété (un peu feinte) qui se lit sur les visages de certains hommes-troncs de plateau de télévision, la crise se déroule plutôt comme prévu, y compris les actuelles “pénuries” de carburant.

Ici, les guillemets sont de rigueur puisque, comme en témoignent les pays frontaliers à la France, il n’y a pas de pénurie de carburant dans l’Hexagone par un manque quelconque de matière première mais du seul fait d’un arrêt des livraisons et de la distribution, exclusivement provoqué par une grève.


On se surprend à noter que, pour un pays “en guerre” (selon le petit clown actuellement locataire de l’Élysée), l’approvisionnement du peuple en carburant ne semble pas vital et qu’un déblocage rapide des raffineries concernées n’est pas à l’ordre du jour : ni les négociations – qu’on comprend poussives – ni même la réquisition, vaguement évoquée, ne sont réellement dans les options retenues ; pour le moment, cela papote gentiment entre gouvernement, groupes pétroliers et syndicats pour voir si l’on peut, si l’on doit même envisager une sortie de crise rapide, ou seulement aussitôt que possible voire aussitôt que souhaitable.

Il apparaît en effet que ces petits mouvements irrités des syndicats ne tombent pas si mal pour le gouvernement.

D’une part, il faudrait être d’une naïveté confondante pour croire que les syndicats ne sont pas totalement à la merci des politiciens et de Macron en particulier. Leur absence totale de réaction pendant la crise du Covid, leur embarrassant mutisme concernant les soignants suspendus, leur gêne manifeste à seulement hausser le ton alors qu’on évoque une refonte des régimes de retraite et alors même que le gouvernement est en position de faiblesse à l’Assemblée, tout ceci concourt à conclure qu’ils ne sont plus que des petits tigres de papier qu’on laissera rugir puis ronronner doucement pour donner le change mais qui n’ont plus aucune raison d’être vis-à-vis des salariés qu’ils ne font même plus mine de représenter.

D’autre part et plus à propos pour la crise courante, force est de constater que ces mêmes syndicats sont bigrement pratiques puisqu’ils provoquent des queues interminables aux stations-service, des hystéries voire des rixes aux pompes, de l’évidente tension entre les Français et un stress considérable sur la population. Et pendant tout ce temps, plus personne ne regarde le prix des carburants qui recommence à monter avec un bel entrain. Dans une ou deux semaines, à situation inchangée, on peut raisonnablement imaginer qu’ils repasseront, comme en juin dernier, la barre des 2€ le litre. Or, cela correspond à peu près aux prix de ces carburants sans les aides exceptionnelles de l’État qui lui coûtent fort cher.

En somme, les syndicats permettent de focaliser l’attention de nos compatriotes sur l’importance du carburant et de les détourner de son prix.


Pratique alors même que le gouvernement, buté comme un ayatollah, continue dans sa démarche idéologique de transition énergétique vers un monde plus vert, décarboné (c’est-à-dire sans tous ces gueux couinant pour vivre décemment) et donc nettement moins peuplé.

Ceci n’est ni une exagération, ni l’esquisse d’un de ces complots que les médias de grand chemin n’ont de cesse de dénoncer avec la justesse et la pertinence qui leur sont coutumières : l’idée même que le prix des carburants reste durablement élevé, que l’énergie passe subitement d’abondante à rare voire rationnée n’est pas une idée neuve, mais bien à la fois le désir parfaitement exprimé de la caste au pouvoir et de la technostructure qui pilote l’agenda qu’ils se sont fixés contre le peuple, et à la fois la conséquence directe des actions mises en place depuis plusieurs années et qui n’ont donc, dans ce cadre, absolument rien de fortuit ou d’imbécile.

La fermeture arbitraire de centrales nucléaires, la distribution quasi-pornographique de subventions dodues aux énergies les moins pratiques, les moins pilotables et les plus polluantes, la guerre permanente aux produits et industries du pétrole, rien de tout ceci n’est fortuit, tout rentre dans un plan acté depuis un moment.

Et tout ceci est maintenant appliqué avec enthousiasme par tous ces ministres clairement en situation de sobriété cognitive, depuis Panier-Runacher qui expliquait récemment (sans comprendre les âneries qu’elle sort) vouloir atteindre la neutralité carbone en 2050, jusqu’à Babeth Borne qui nous annonce sans trembler des genoux que la misère énergétique est un but et non un phénomène de mode.

Il suffit d’ailleurs d’aller éplucher les épuisants rapports gouvernementaux consacrés au sujet pour comprendre dans quel abattoir les gentils bergers amènent le troupeau français : au moyen de “trois principaux leviers”, on va neutraliser tout le carbone français et ça fera un cheptel plus serein (mais si, vous allez voir, ça va bien se passer).


“Décarbonation des vecteurs énergétiques” (comprendre qu’on passe d’une production électrique nucléaire ou carbonée à une production intermittente et économiquement inabordable), “efficacité énergétique” visant à produire les mêmes services avec moins d’énergie (c’est-à-dire rouler en électrique – moins loin, moins vite, plus cher – ou forcer l’isolation les bâtiments quitte à interdire les passoires et provoquer une crise du logement) ou imposer la fumeuse “sobriété” c’est-à-dire la misère en langage courant, voilà autant de ces “leviers” qui permettront aux idéologues écologistes anti-carbone (i.e. anti-vous) d’aboutir à leurs buts dans lesquels les gueux n’entrent décidément pas.

Oui, décidément, ces pénuries ne sont ni une surprise, ni un obstacle pour le gouvernement mais bien une opportunité rêvée de mettre en place ses desseins les plus consternants et les plus graves pour la population. Ce n’est pas une crise passagère, c’est une situation que le gouvernement et ces khmers verts entendent faire perdurer aussi longtemps que possible.

Ce que vous allez vous prendre dans la figure cet hiver comme un train à pleine vitesse, les technocrates et autres “marcheurs fous” de la fine équipe de branleurs macroniens entendent vous en remettre une couche à chaque hiver, et ce tant que vous ne protesterez pas suffisamment.


Dans ce cadre, les rixes aux pompes présentées dans les médias sont particulièrement pratiques puisqu’elles permettront de justifier, tout comme certains sondages débiles (commandités par des vendeurs de thermostats connectés, sans rire !) la mise en place d’un moyen pratique et simple pour calmer le jeu et permettre de “réguler tout ça ma brave dame” : un joli petit “pass énergétique” ou “pass planète heureuse” ou tout type de moyen technologique de flicage avancé des citoyens dont le nom, acidulé et d’une niaiserie agressive, est probablement déjà décidé.

Non, ne vous bercez pas d’illusion : rien de tout ceci n’arrive par hasard.


18 octobre 2022

Dominique Handelsman

Macroniens !

Vous avez :
- fait dégringoler d'un cran l'école.
- fait dégringoler d'un cran l'hôpital.
- ajouté 600 milliards de dette en 5 ans.
- créé les conditions d'un ajout d'au moins 500 milliards dans les 5 ans à venir (en commençant par 130 milliards pour 2023).
- atteint 130 milliards de déficit commercial sur les 12 derniers mois.
- laissé les prisons dans un état déplorable, quasi stationnaire.
- menti en invoquant la science dans le traitement du coronavirus, comme l'ont avoué Delfraissy et Véran. Et interdit à 10 millions d'enfants de respirer normalement sans fondement scientifique.
- clivé les Gilets jaunes et les autres.
- clivé les non injectés et les autres.
- fait s'effondrer les partis modérés pour faire monter les partis les plus radicaux.
- menti, menti, menti.
- créé la peur, la culpabilité, la punition, la peur de la mort, bien au-delà de la réalité des risques.
- engagé la France dans la belligérance de fait, contre la Russie, sans vote de l'Assemblée.
- laissé pourrir le conflit de TotalEnergie.
- laissé von der Leyen décider pour chacun des pays d'Europe, pour la guerre en Ukraine, pour les contrats des vaccins, sans contrôle et avec des soupçons de fraude.
- désactivé la moitié des centrales de production d'électricité nucléaires au moment où elles auraient pu vendre cette électricité à prix avantageux à l'export.
- conservé en France de multiples délinquants qui n'ont rien à faire en France, qui DOIVENT être expulsés, ce que vous ne faites pas.

Macroniens, c'est l'accomplissement en 5 ans de votre projeeeet de 2017.
Pour les 5 années qui viennent 2022-2027, quel est votre projeeeet ?


CHANSON D'EPOQUE

Gabriel Nerciat

Quel est l’problème
Pauvres gens blêmes
Avec vos pleurs
Et vos malheurs
Européens
Marmoréens
Bien défraîchis
Ou avachis
Avec vos filles
Qui s’éparpillent
Offrant leur peau
Pour vot’repos
Le Gévaudan
Son loup ses dents
Rappelez-vous
Bande de gnous
Vous faisaient peur
Pauvres brailleurs
Car le danger
N’vient pas d’Alger
Viens, chante le
Pas d’amalgame pas d’amalgame pas d’amalgame pas d’amalgame
Viens, danse le
Pas d’amalgame pas d’amalgame pas d’amalgame pas d’amalgame
Les assassins les possédés les écorcheurs les meurtriers
Vous les gardez vous les voulez vous en riez
Qu’ils soient d’Oran ou de Tanger ou de Pergame
Vous subirez jusqu’à la lie toute la gamme
Pas d’amalgame pas d’amalgame pas d’amalgame pas d’amalgame
Qu’est-c’que tu veux
Petit morveux
T’as oublié
Tous les mariés
De la Vendée
Et de Carrier
Tu crois qu’à Nantes
On ne se plante
Des coups d’couteau
Moderato
Que depuis peu
La ville ouverte
Quell’découverte
Son origine
Est chez les djinns
Et ton cou tendre
Je vais attendre
Qu’il s’ouvre en deux
S’il plaît à Dieu
Viens, chante le
Pas d’amalgame pas d’amalgame pas d’amalgame pas d’amalgame
Viens, danse le
Pas d’amalgame pas d’amalgame pas d’amalgame pas d’amalgame
Les assassins les possédés les écorcheurs les meurtriers
Vous les gardez vous les voulez vous en riez
Qu’ils soient d’Oran ou de Tanger ou de Pergame
Vous subirez jusqu’à la lie toute la gamme
Pas d’amalgame pas d’amalgame pas d’amalgame pas d’amalgame


Jean Mizrahi

Le meurtre de la jeune Lola est une chose affreuse, et j'y suis d'autant plus sensible que ma seule fille est à peine plus âgée. Néanmoins, je suis effaré par le déluge de haine ou de bonne conscience que cet événement suscite, notamment sur Facebook. Chaque année, des dizaines d'enfants meurent en France sous les coups de leurs parents sans que cela émeuve qui que ce soit. Dans le monde un demi-million d'enfants meurent de faim chaque année sans que personne ne verse une larme ni ne s'avise de faire quoi que ce soit. Il est normal d'éprouver une émotion devant un tel crime, mais ce n'est pas une raison pour transformer les réseaux sociaux en une poubelle immonde alors que cela devrait être un lieu d'échange et de partage. Pour ma part, je ne jouerai pas ce jeu-là et je continuerai à seulement partager mes réflexions sur notre société, ou quelques événements sympathiques sous forme de photos. Et je vous indique que j'écarte de mes listes tous ceux qui utilisent cet événement pour manifester racisme ou xénophobie.

Les communes aux abois

Pierre Duriot

Il aurait fallu y penser avant, mais en 2010, une loi, à l’époque soutenue par la gauche et par la droite, a obligé les communes à se fournir sur le marché privé de l’électricité. Ainsi, elles ont des contrats en dehors de l’opérateur historique, avec des boutiques, qui rappelons-le, ne produisent rien, mais achètent à bas prix à EDF et revendent avec bénéfices, à des particuliers, des entreprises et donc des communes, selon un tour de passe-passe en forme de non-sens industriel, dont l’objectif est uniquement d’engraisser des actionnaires privés, avec un produit généré par la collectivité, puisque l’État, nous donc, est actionnaire majoritaire d’EDF.

Et ces communes en sont à renégocier leurs contrats avec leurs fournisseurs qui proposent désormais des augmentations situées entre 300 et 400 %. Il est bien entendu qu’il s’agit là du résultat de la pure spéculation générée par le temps de guerre et les décisions ineptes de nos dirigeants, français et européens, souhaitant « mettre à genou » l’économie russe. Non seulement elle n’est pas à genou, mais Poutine s’en va voir ses copains au sommet Asie-Orient, montrant ainsi au monde, qu’il n’est en aucune façon isolé.

Les maires rament, doivent arbitrer entre subventions aux associations et chauffage. Cantines, médiathèques, piscines, gymnases devront peut-être, au cas par cas, être fermés. L’association des maires de France, celle des maires ruraux et autres, demandent à pouvoir rejoindre les tarifs de l’opérateur historique, par abrogation de la loi de 2010 et comptent les sous. Les conseils généraux et régionaux sont dans les mêmes cas avec leurs installations, lycées et collèges et mettent sur pied des fonctionnement dignes d’un pays du tiers monde, pour ne pas passer purement et simplement dans la banqueroute. Ils proposent également, que l’école ne commence qu’à 9 heures, pour économiser une heure de chauffage. Heureusement, le mois d’octobre est clément et les choses ne se voient encore pas trop : nous sommes quelques semaines avant la tempête.

Il est urgent, puisque l’apprenti sorcier qui nous sert de président clame que nous ne sommes pas en guerre avec la Russie, de lui proposer de racheter du gaz. Lui aussi, sent venir le Maelström.


17 octobre 2022

Au moins Sandrine Rousseau échappera au sentiment d’insécurité

H16

Ce sont des tombereaux de menaces par internet qui s’abattent sur une élue de la République. « C’est hyper-violent, on ne sait pas comment elle tient » aurait déclaré l’entourage de l’inénarrable Sandrine Rousseau, dont le mandat de député EELV semble lui avoir donné une tribune permanente pour le militantisme écoféministe le plus débridé, ce qui aurait donc déclenché l’ire de certains citoyens prêts à en découdre parfois physiquement avec l’élue…

La République pourra-t-elle tolérer une telle violence à l’égard de ses représentants ? La question est déjà ouverte, débattue et le Ministère de l’Intérieur, ayant pris connaissance des messages destinés à Sandrine Rousseau, envisage actuellement très sérieusement de la faire placer sous une éventuelle protection policière, comme s’en est expliqué le ministre lui-même, Gérald Darmanin, dans un SMS qu’il a envoyé il y a quelques jours : une évaluation de l’UCLAT (Unité de coordination de la lutte antiterroriste) est lancée et c’est cette évaluation qui déterminera la nécessité de la mise en place d’une protection policière.

Tous les citoyens soucieux de la bonne marche de notre République, de ses institutions, du respect des lois et de la bonne sécurité de nos représentants à l’Assemblée Nationale pourront donc pousser un petit soupir de soulagement : même ultra-féministe et résolument anti-gaspillage de ressources, la brave Sandrine ne s’opposera certainement pas à une solide protection policière (pas masculine, évidemment !) payée par les deniers publics, dans le respect des gestes barrières et en toute sobriété énergétique cela va de soi.

On ne manquera pas cependant de noter la diligence avec laquelle Gérald Darmanin, l’actuel factotum en charge de l’Intérieur, aura ainsi pris en charge les déboires de Sandrine : au moins a-t-on ici la démonstration que les citoyens en potentiel danger sont immédiatement pris en compte, rassurés, cajolés même, par les services du Ministère.

Enfin, « les citoyens », disons plutôt certains citoyens et en particulier ceux qui sont à la fois élus et particulièrement médiatiques.

Les autres citoyens, ceux qui payent pour ces protections, ces enquêtes et cette agitation au sein du Ministère, eux, n’ont droit à rien de spécial. En fait, les années qui passent démontrent qu’ils ont même droit à moins que rien : au-delà du mépris le plus compact de leur situation, enrobé jusque-là dans les expressions journalistiques toutes faites comme « sentiment d’insécurité », il apparaît maintenant clair que les autorités s’ingénient actuellement à réduire encore autant que possible toute possibilité de sécurité et de justice dans le pays.

Rien que la semaine écoulée démontre, s’il en était encore besoin, l’incroyable dérive du régalien dans le pays, toujours au taquet pour sauver les petites miches fragiles de certaines élues hystériques et proprement ingérables d’un côté, et de l’autre systématiquement aux abonnés absents pour l’écrasante majorité des faits divers qui gangrènent maintenant la société française de façon aussi inquiétante qu’absolument impossible à cacher.

Alors qu’on commémore (à peine, discrètement, en passant rapidement) les deux ans de l’abominable assassinat de Samuel Paty, décapité par un islamiste sur le sol français pour avoir osé évoquer les caricatures de Mahomet, on n’est absolument pas surpris de constater que l’Education Nationale n’a en rien modifié sa façon d’agir vis-à-vis de l’incroyable pourriture des esprits qui se répand partout dans les classes d’écoles : le #PasDeVague continue d’y régner avec obstination. Mieux vaut une rapide décapitation qu’élever la voix et se retrouver au ban de la bonne société politiquement correcte, n’est-ce pas…

Que devront faire les habitants de Nanterre pour obtenir le retour du calme dans le lycée Joliot Curie qui fut le siège d’une véritable bataille rangée montrant que la situation échappe autant à l’Education Nationale qu’aux autorités de police du Ministère de l’Intérieur ?

Dans d’autres villes de France, tous les jours maintenant, des citoyens se font agresser, et pas verbalement ou par SMS comme l’écoloféministe mais bien à coups de couteaux qui se soldent parfois – et de plus en plus souvent – par la mort.

Et pendant que Sandrine Rousseau continue de générer un climat parfaitement détestable en alignant les saillies toutes plus stupides les unes que les autres sur les réseaux sociaux et en pleine séance parlementaire, à quelques kilomètres d’elle dans le 19ème arrondissement de Paris, une jeune fille de 12 ans se fait étouffer puis égorger entre le goûter et le souper dans l’un de ces quartiers parisiens devenus progressivement invivables à cause d’une insécurité persistante dont ni les autorités municipales, ni nationales ne semblent avoir quelque chose à carrer au point que Darmanin et Rousseau se sont empressés de tweeter ces niaiseries :



Plusieurs heures après les faits abominables, l’excitée féministe et son protecteur de ministre de l’Intérieur tentent donc la cascade médiatique hardie en occultant complètement cette affaire qui aurait dû révulser l’une (par ses prétendus combats officiels) et indigner l’autre (par sa fonction).

Devant cet abandon en rase campagne, il devient difficile de ne pas comprendre que c’est précisément à cause de ce décalage entre d’un côté les petites chouchouteries et les constants aménagements de la classe jacassante et dirigeante du pays pour elle-même et, de l’autre, l’insécurité croissante (voire le massacre) des citoyens que, lentement mais sûrement, monte une envie de plus en plus concrète d’en découdre de la part des seconds sur les premiers.

Il devient impossible de ne pas voir les minimisations des politiciens et des médias devant la multiplication des agressions de Français, et ce alors que ces mêmes médias et ces mêmes politiciens semblent tous les jours faire assaut au bon sens en réclamant un peu plus de ces mesures, de ces véritables trahisons qui ont généré les problèmes en premier lieu.

Forcément, cela va bien se terminer.



16 octobre 2022

La guerre nourrit la guerre

Yann Bizien
Ancien officier supérieur au Ministère des Armées

Quand Sébastien Lecornu, jeune ministre des armées de seulement 36 ans, cherche à nous imposer l'idée que nous aidons l'Ukraine, sans être co belligérant, il nous trompe :

La France, membre de l'OTAN, soutient la guerre des États-Unis contre la Russie en Ukraine.

La France soutient l'Ukraine sur le plan financier et militaire. Elle livre de l'armement à un régime néo nazi corrompu, équipe l'armée ukrainienne, forme, renseigne et conseille ses soldats.
 
L'OTAN a repoussé petit à petit le rideau de fer de la guerre froide jusqu'aux frontières russes.
États-Unis et OTAN ont pris l'Ukraine en otage pour en faire un rempart martyr contre la civilisation russe.
 
Les États-Unis viennent de couper le cordon économique entre la Russie et l'Union européenne pour nous affaiblir davantage.
 
En se soumettant à la volonté américaine, la classe politique européenne vient de commettre une nouvelle faute historique au détriment des peuples européens qui trinquent.
 
Les États-Unis accentuent leur emprise sur le continent européen au service de leurs intérêts.
Pendant que nous contribuons à cette guerre par procuration, les États-Unis se frottent les mains.
 
Le pouvoir macroniste poursuit son œuvre d'enfumage du peuple français anesthésié. Il nous entraîne dans cette guerre sur un fondement idéologique, bien loin de tout réalisme.
 
Il ne reste dans notre pays plus que quelques millions de résistants qui font encore preuve de discernement et de lucidité.
 
Chaque guerre appelle une nouvelle guerre. N'humilions pas la Russie. Car le risque, énorme, est de la transformer en Allemagne humiliée de 1919 et en Allemagne haineuse et revancharde de 1939. La grande différence est que la Russie dispose de l'arme nucléaire, dévastatrice.
 
Dans la guerre, il n'y a souvent ni vainqueur ni vaincu. Il y a toujours de la souffrance et du malheur. Et des profiteurs.

Transmission du virus : on nous aurait menti ?

Pierre Duriot

Depuis l’audition au Parlement européen, le 10 octobre, de Janine Small, chargée auprès de Pfizer, des marchés internationaux du laboratoire, on sait qu’il n’y avait pas eu de tests des futurs vaccins, concernant la transmission ou pas du virus, par les personnes vaccinées. Et pour la simple raison qu’il n’existait pas, à l’époque, de protocole permettant de vérifier la capacité des personnes vaccinées à transmettre, ou pas le virus. Soit, mais en l’absence de cette donnée primordiale, pourquoi avoir autorisé la commercialisation et l’inoculation de ce produit ?

Mais il y a pire, l’absence de cette donnée rend caduques bon nombre d’assertions martelées durant l’épisode le plus hystérisé de la pandémie. Ainsi « Tous vaccinés, tous protégés », n’était étayé par aucune validation scientifique. Cymès expliquant doctement que des irresponsables, les non-vaccinés, allaient compromettre, en étant des transmetteurs, la sécurité de la nation : c’était faux. Ces journalistes et politiciens qui ont expliqués que les non-vaccinés étaient des contaminateurs en puissance qui ne devaient plus être soignés, ni accueillis en hôpitaux, n’avaient aucun motif valable de tenir ce genre de discours.

Les passe-sanitaire et vaccinal, qui ont interdit aux personnes non-vaccinées de se rendre dans un restaurant ou un cinéma, pour « ne pas contaminer les autres », alors même que les gens vaccinés pouvaient également contaminer, n’avaient aucune justification non plus.

Ces différents intervenants, médecins ou simples commentateurs ont parlé alors qu’ils ne disposaient strictement d’aucune forme de preuve, pour la simple et bonne raison qu’elle n’existait pas. Ils pourraient, dans un premier temps, être poursuivis pour « propagation de fausses nouvelles ». Au moment où l’on parle de faire la chasse aux « fake-news », pas besoin d’aller les chercher bien loin, elles étaient sur les chaînes subventionnées.

Ces gens pourraient également être poursuivis pour appel à la haine, envers les non-vaccinés et certains, pour injures publiques. On se souvient des « pauvres connards », par Didier Bourdon, désignant les non-vaccinés. Sans parler de ceux qui voulaient leur faire payer leurs soins ou les faire piquer de force, entre deux flics.

Il y a fort à parier, qu’avec le temps et l’évidence, qui montre que les non-vaccinés ne meurent pas plus du Covid que les vaccinés, comme le montrent les statistiques des hôpitaux anglais, qui elles aussi, commencent à sortir, que ces gentilles personnes vont adopter des profils discrets. Et si ça se trouve, elles mourront de crises cardiaques avant d’être jugées.