Pierrick Thevenon est sapeur-pompier professionnel à Lyon depuis dix ans et pompier volontaire dans les Monts du Lyonnais depuis dix-sept ans.
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25 octobre 2022
« Nos chefs savent que certains n'ont jamais vu une goutte de vaccin »
Pierrick Thevenon
Pierrick Thevenon est sapeur-pompier professionnel à Lyon depuis dix ans et pompier volontaire dans les Monts du Lyonnais depuis dix-sept ans.
Pierrick Thevenon est sapeur-pompier professionnel à Lyon depuis dix ans et pompier volontaire dans les Monts du Lyonnais depuis dix-sept ans.
24 octobre 2022
"La Place", le nouveau site d'Anne-Sophie Chazaud
Anne-Sophie Chazaud
Je vous y souhaite la bienvenue.
Intervenant régulièrement dans le débat public au travers de nombreuses collaborations médias, éditoriales mais aussi par le biais des réseaux sociaux, j'ai ressenti toutefois l'envie et la nécessité de créer ce site, dans un contexte de restriction progressive de nos libertés et notamment de mise en danger de la liberté d’expression.
A l’heure où les grandes plateformes d’internet sont mises en coupe réglée - y compris de l'intérieur par leur propre idéologie - sous l’action conjointe de textes législatifs liberticides mais aussi d’un activisme militant caractérisé par sa violente intolérance et les pressions qu’il exerce sur les uns et les autres, préserver nos propres espaces de débat, d’information du public et, tout simplement, de libre parole, me semble plus que jamais indispensable.
La Place depuis laquelle j’ai fait le choix de m’exprimer est ouverte au dialogue, contradictoire et respectueux, parfois polémique – considérant que la conflictualité est indispensable à l’intelligence collective bien davantage que le consensus. A ce titre, elle est la vôtre également bien que j'en sois l'architecte. Elle désigne donc tout autant mon propre lieu d’énonciation, de regard et, surtout, d'écriture, qu’une des multiples agoras dont nous avons besoin et qui, je l’espère, vous apportera quelques outils, quelques bénéfices et quelques plaisirs.
J’y rassemblerai mes interventions dans la presse (sous la rubrique Articles), mais aussi des textes inédits, sous forme approfondie ou simples billets d’humeur (rubrique Billets) écume des jours, éditos ou information brute. J'inviterai à cette place également certains à présenter leurs propres analyses et perceptions au gré des thèmes abordés.
La Place n’appartient à aucune chapelle idéologique. Elle porte en revanche un certain nombre de valeurs, puisqu’aucune information, aucun regard, ne sont jamais « neutres » quand bien même ils exigent éthiquement l’honnêteté : au premier plan de ces valeurs se trouve le respect de la souveraineté et de la dignité du peuple, si souvent mises à mal, mais aussi l’amour de notre pays, de son histoire et de son patrimoine, culturel, économique, social, environnemental, ainsi que la foi en son avenir au sein d'une humanité considérée avec bienveillance dès lors que les valeurs précédemment énoncées sont respectées. La Place est ouverte généreusement sur le monde qui la respecte.
On ne trouvera pas ici de langue de bois, pas davantage que de guimauve ou de robinets d’eau tiède, on se tiendra à bonne distance du politiquement correct et de la moraline (aussi bien sur le plan des idées que matière de style), on fuira comme la peste le militantisme victimaire tout comme, d'ailleurs les contrepostures stéréotypées de l'antiprogressisme auxquelles trop souvent les médias nous contraignent à adhérer de façon schématique. Bref, on sera donc libre, la Place se définissant comme un lieu à la fois structuré et ouvert.
Toute liberté, toute Place, comportent des Marges depuis lesquelles on observe, on respire, on crée, on vit, on vibre. Ces chemins de traverse sont indispensables à la respiration de la pensée - et de l'écriture - qui jamais ne peut totalement adhérer à elle-même sous peine d'être privée du mouvement externe, du souffle, dont elle a besoin pour demeurer vivante et dynamique. Ces Marges sont celles où toute ma vie je me suis placée pour rester libre dans mon positionnement, social, intellectuel, scriptural, linguistique, permettant un indispensable décalage d’avec les logiques de pensée dominante, les logiques institutionnelles, les logiques de groupes ou les automatismes personnels. La Place, publique, implique et requiert les Marges du promeneur solitaire, dans lesquelles l’écriture et le regard trouvent leur vital oxygène.
Je présenterai donc ici des visions photographiques, des curiosités esthétiques mais aussi des réalisations d'artistes croisés en chemin (auxquels j’offrirai ce lieu pour venir se présenter), des carnets de promenades, de voyages, d’expériences sportives, selon un rythme qui sera dissocié du flot bouillonnant et chaotique de l'actualité, puisque c'est l'ensemble de cette matière vive qui donne un sens à tout le reste.
Je vous y souhaite la bienvenue.
23 octobre 2022
Le Professeur PERRONNE remporte l’ensemble de ses procédures
- 22/10/2022 -
La Chambre Disciplinaire considère que le Pr PERRONNE, au regard de sa qualité d’infectiologue internationalement reconnu avait « l’obligation de s’exprimer dans le domaine qui relève de sa compétence », durant la crise du COVID.
Son avocat, Me Thomas BENAGES, résume les décisions rendues par la Chambre Disciplinaire :
Le 13 septembre dernier le Pr Christian Perronne était entendu par la Chambre Disciplinaire de Première Instance d’Ile de France de L’Ordre des Médecins suite à deux plaintes déposées en 2020, par le Conseil National de L’ordre des Médecins (CNOM), et par le Dr Nathan Peiffer-Smadja.
Le Conseil National de l’Ordre des Médecins considérait que le Pr Perronne avait violé le code de la santé publique en s’étant exprimé dans la presse nationale, sur les réseaux sociaux, et dans un ouvrage en mettant « gravement en cause des confrères ayant pris en charge un membre de sa famille ou ayant participé à des décisions sanitaires des pouvoirs publics », et d’une manière générale, en n’ayant pas apporté son concours aux actions de santé publique mise en place par le gouvernement. Il lui était par ailleurs reproché d’avoir dénigré les « politiques de santé publique » mises en place durant la crise du Covid.
Le Dr Nathan Peiffer-Smadja estimait, pour sa part, avoir été attaqué personnellement par le Pr Perronne sur la valeur scientifique de ses publications, au regard des propos tenus par celui-ci dans les médias ainsi que dans le documentaire « Hold-Up ».
En retour, le Pr Perronne avait déposé une plainte ordinale à l’encontre du Dr Nathan Peiffer-Smadja, celui-ci ayant publié de mai à octobre 2020 14 tweets dans lesquels il exprimait, à l’encontre du Pr Perronne des propos désobligeants, diffamatoires et injurieux.
Dans le cadre de ces trois procédures, la Chambre Disciplinaire de première instance a donné raison au Pr Perronne, dans des décisions rendues le 21 octobre 2022.
Tout d’ abord, concernant la procédure intentée par le CNOM, la Chambre Disciplinaire a retenu l’ensemble des moyens de la défense, qui insistaient sur la qualité d’expert du Pr Perronne et le fait qu’il était le mieux à même de s’exprimer et d’apporter la contradiction au gouvernement durant la crise sanitaire.
La Chambre Disciplinaire en a même conclu que, au regard de sa qualité de spécialiste, le Pr Perronne avait une obligation de s’exprimer :
« Le Dr Perronne, spécialiste internationalement reconnu comme un expert dans le domaine de l’infectiologie, était le mieux à même de comprendre les enjeux de santé publique. S’il s’est exprimé dans la presse sur l’action du gouvernement et sur l’industrie pharmaceutique, ainsi qu’il était légitime à le faire et en avait même l’obligation dans ce domaine qui relevait de sa compétence, il s’est borné à porter publiquement mais sans invectives une voix discordante sur un sujet d’intérêt général ».
De plus, selon la Chambre Disciplinaire il ne ressort d’aucune des pièces du dossier qu’à un quelconque moment il aurait eu un discours « antivax ».
La Chambre Disciplinaire a également considéré que les critiques que le Pr Perronne a exprimées à l’encontre de Mme Agnès Buzyn et de M. Olivier Véran « concernaient ces personnes uniquement en tant qu’autorités sanitaires détenant un poste politique. Ainsi, alors même que ces autorités avaient également la qualité de médecins, le Dr Perronne ne saurait être regardé comme ayant méconnu, par les critiques dirigées à leur encontre, les dispositions précitées du code de la santé publique ».
Concernant les procédures visant le Dr Nathan Peiffer-Smadja, la Chambre Disciplinaire a considéré que celui-ci, avait tenu à l’encontre du Pr Perronne des propos « de nature gravement anti-confraternelle », et a prononcé à son encontre une sanction ordinale (Avertissement).
En toute logique, la plainte du Dr Nathan Peiffer-Smadja contre le Pr Perronne a été rejetée, la Chambre Disciplinaire considérant que « les propos du Pr Perronne concernant le Dr Nathan Peiffer-Smadja visaient uniquement, et de manière impersonnelle, sa qualité d’auteur d’une étude critiquée ».
Ainsi, par ces décisions fondamentales la Chambre Disciplinaire est venu réaffirmer la liberté d’expression dont bénéficient les médecins universitaires, lorsque ceux-ci s’expriment de manière impersonnelle, tout en soulignant le rôle prépondérant qu’a tenu le Pr Perronne durant la crise sanitaire en apportant la contradiction au gouvernement et en ayant « une voix discordante sur un sujet d’intérêt général ».
En soulignant que le Pr Perronne n’avait jamais eu de discours «antivax» la Chambre Disciplinaire fait taire ceux qui usent de qualificatifs péjoratifs afin de le censurer.
Par ces décisions la Chambre Disciplinaire a donc reconnu qu’un médecin peut avoir un avis différent de celui exprimé par le gouvernement, et en faire état publiquement.
Enfin, par ces décisions la Chambre Disciplinaire est tout simplement venue réaffirmer les valeurs de notre démocratie : il est possible de s’exprimer librement sur un sujet d’intérêt général dès lors que l’on ne tient pas de propos désobligeants, diffamatoires ou injurieux.
Me Thomas BENAGES, avocat
Réintégration des personnels non-vaccinés
Cléo
Véronique Faucheux
Dans l'affaire Lola, au-delà du caractère atroce du crime, ce qui m'a profondément choquée et a choqué beaucoup de Français, ce sont les propos abjects de Dupond-Moretti qui n'a pas trouvé autre chose pour condamner ce qu'il appelle l'instrumentalisation politique par l'extrême-droite, que de faire un plaidoyer en faveur de la criminelle, rappelant qu'elle était connue des forces de police uniquement parce qu'elle avait été victime de violences conjugales et appelant à l'indulgence. Ça a mis le feu aux poudres tellement c'était honteux de parler en ces termes. Comme si des violences conjugales pouvaient expliquer ou pire, excuser, des actes aussi atroces. Dans l'imaginaire collectif, les gens se sont dit : "cette meurtrière va s'en tirer, d'où le hashtag Justice pour Lola." C'est une réaction tout à fait normale et cela montre un autre problème : la méfiance de plus en plus grande (et parfaitement légitime) de la population dans ce gouvernement abject.
22 octobre 2022
Grèves sauvages : faut-il supprimer les subventions publiques aux syndicats ?
Robert Lafont
- 17/10/2022 -
Pour participer au dialogue social, la CGT perçoit chaque année quelques 20 millions d’euros payés sur fonds publics. Le moins que l’on puisse dire est que le syndicat présidé par le souriant Philippe Martinez n’est pas, malgré cette manne publique, très serviable vis-à-vis des citoyens contribuables qui se voient, par ces actions irresponsables, interdits de circuler suite aux blocages des raffineries.
D’autant qu’il semblerait qu’à peine 160 personnes, une minorité de grévistes, suffisent à entraver le fonctionnement des 8 raffineries que comprend l’hexagone. Des grévistes politisés et qui occupent les postes névralgiques, c’est de bonne guerre.
Pays bloqué, atteinte au droit fondamental de circuler, liberté du travail menacée, économie entravée et le gouvernement d’Elizabeth Borne qui attend deux semaines avant de brandir la menace de réquisitions. « Pas de panique » clamait de son côté le Président de la République au début du conflit. Un président qui apparaît décidément de plus en plus coupé des réalités du pays. La vérité est que la liberté syndicale a des limites : celles qui touchent aux droits fondamentaux du citoyen.
- 17/10/2022 -
Pour participer au dialogue social, la CGT perçoit chaque année quelques 20 millions d’euros payés sur fonds publics. Le moins que l’on puisse dire est que le syndicat présidé par le souriant Philippe Martinez n’est pas, malgré cette manne publique, très serviable vis-à-vis des citoyens contribuables qui se voient, par ces actions irresponsables, interdits de circuler suite aux blocages des raffineries.
D’autant qu’il semblerait qu’à peine 160 personnes, une minorité de grévistes, suffisent à entraver le fonctionnement des 8 raffineries que comprend l’hexagone. Des grévistes politisés et qui occupent les postes névralgiques, c’est de bonne guerre.
Pays bloqué, atteinte au droit fondamental de circuler, liberté du travail menacée, économie entravée et le gouvernement d’Elizabeth Borne qui attend deux semaines avant de brandir la menace de réquisitions. « Pas de panique » clamait de son côté le Président de la République au début du conflit. Un président qui apparaît décidément de plus en plus coupé des réalités du pays. La vérité est que la liberté syndicale a des limites : celles qui touchent aux droits fondamentaux du citoyen.
Après tout, ne devrions nous pas, à l’instar de ce qui existe pour l’armée ou la gendarmerie, exiger de certaines professions l’impossibilité de pouvoir mener des grèves sauvages plusieurs jours d’affilé, quand elles mettent en cause les droits fondamentaux des citoyens (santé, transports, sécurité…).
La question est posée et certains députés LR ou RN étudieraient actuellement la possibilité de porter le débat prochainement au Palais Bourbon. À suivre. Ce ne serait pas superflu dans un pays qui vit depuis des décennies dans des menaces de blocage ou de chantage syndical.
Rappelons que, chaque année, l’Etat distribue 120 millions d’euros aux différents syndicats. Même le Medef, un comble, perçoit la bagatelle de 11 millions d’euros par an.
Quand allons- nous avoir des corps intermédiaires libres et souverains ? Cela passe par la restauration de la liberté syndicale et aussi par des ressources propres. La question d’un syndicalisme obligatoire pourrait être la solution. Il redonnerait plus d’assise et de légitimité.
La question est posée et certains députés LR ou RN étudieraient actuellement la possibilité de porter le débat prochainement au Palais Bourbon. À suivre. Ce ne serait pas superflu dans un pays qui vit depuis des décennies dans des menaces de blocage ou de chantage syndical.
Rappelons que, chaque année, l’Etat distribue 120 millions d’euros aux différents syndicats. Même le Medef, un comble, perçoit la bagatelle de 11 millions d’euros par an.
Quand allons- nous avoir des corps intermédiaires libres et souverains ? Cela passe par la restauration de la liberté syndicale et aussi par des ressources propres. La question d’un syndicalisme obligatoire pourrait être la solution. Il redonnerait plus d’assise et de légitimité.
Philippe Martinez (Photo Ait Adjedjou Karim/ABACA) |
Quelle sera la spiritualité du futur ?
Yann Thibaud
S'agira t-il d'une religion, ayant pris le dessus sur toutes les autres, ou bien encore d'un patchwork de religions diverses, nous ramenant ainsi quelques siècles en arrière ?
S'agira t-il d'une forme de nouveau paganisme ou chamanisme, notre civilisation s'étant effondrée et l'humanité étant revenue au stade primitif, voire préhistorique ?
S'agira t-il d'une sorte de dictature New-Age, au service du fameux « Nouvel Ordre mondial », nous intimant d'être obligatoirement heureux et de nous forcer à sourire toute la journée, comme des clowns grotesques et ridicules, des clones bien-pensants et bien obéissants, adeptes serviles d'un nouveau culte, obscurantiste et aliénant, édicté par les autorités ?
Ou bien toute spiritualité aura-t-elle disparu, l'espèce humaine ayant été définitivement remplacée par une race de robots ou de cyborgs, mécaniques et dénués de sensibilité ?
À vrai dire, ces différentes hypothèses, abondamment explorées et décrites par les ouvrages de science-fiction, sont assez peu crédibles et même franchement improbables, pour peu qu'on les examine un tant soit peu sérieusement.
Car chacun de ces différents scénarios se fonde sur l'extension d'une tendance, aujourd'hui existante, dans le corps social, mais ne prend pas en compte la globalité de la situation actuelle de l'humanité.
Ainsi, on pourra trouver différentes célébrités ou penseurs, œuvrant activement à la réalisation et à l'avènement de l'une ou l'autre de ces quatre possibilités.
Mais la grande masse du peuple ne souhaite aucunement voir advenir ces si peu souhaitables et attractifs futurs !
De sorte que ceux-ci ne sont pas portés par une dynamique suffisamment puissante, pour se réaliser effectivement !
Dès lors, il ne s'agit que de possibilités virtuelles, d'éventualités théoriques, qui n'ont pas réellement l'énergie vitale requise, pour devenir réalité concrète.
Car, que se passe-t-il aujourd'hui ?
Plus la situation se tend, plus l'oppression devient palpable, plus l'opinion publique se détourne des « grands récits », car elle n'y croit plus, fatiguée et écœurée, attristée et dégoûtée, par le navrant spectacle de ces élites et autorités, fallacieuses et incapables, qui n'ont fait que nous décevoir et se discréditer, à nos yeux ébahis et consternés !
Ainsi, paradoxalement et en dépit des apparences, l'éveil de l'humanité se produit et se poursuit, maintenant et inexorablement, et se propage à très grande vitesse !
Car, plus les peuples se lassent et cessent de croire au message, illogique et absurde, risible et infantilisant, des autorités, et plus ils se réveillent de l'ensemble des illusions hypnotiques, qui les maintiennent, depuis des temps immémoriaux, dans les nasses de l'ignorance et la servitude.
Quand les peuples cessent de croire, béatement et servilement, ils commencent à penser et à réfléchir.
Et, dès lors, tout devient possible, car, alors, le mental humain, l'esprit souverain, dont nous sommes tous dotés, peut commencer à fonctionner ou refonctionner normalement, et à développer une pensée véritable, intuitive autant que logique, inspirée autant que créative !
Voilà pourquoi nous vivons, alors même que nous sommes tentés par la désespérance et la passivité, des temps en réalité fascinants et décisifs, qui nous mèneront inéluctablement vers l'accomplissement et la réalisation de l'ensemble de nos possibilités latentes, enfouies et oubliées à ce jour.
À quoi ressemblera donc la spiritualité du futur ?
À l'éveil et à l'expression, à la manifestation et à la mise en œuvre, de nos capacités et aptitudes, aujourd'hui si peu connues, reconnues et employées.
Or il se trouve que ce potentiel est à notre disposition, depuis toujours, et attend simplement que nous nous tournions vers l'intérieur et nous livrions à l'exploration de cet univers psychique, méconnu et caché.
Les processus d'éveil et d'accomplissement sont ainsi des processus spontanés, mais ne peuvent se déclencher et se mettre en mouvement, que si nous cessons d'être, précisément, artificiels, factices, conditionnés et non-spontanés, singeant des modèles obsolètes, nous conformant à des protocoles et rituels sans réelle nécessité ou justification, vivant ainsi dans le contrôle et le faire-semblant, dans les apparences et la représentation sociale.
C'est indéniablement une nouvelle culture, à inventer et élaborer tous ensemble, ferment d'une nouvelle civilisation, qui est notre futur et notre destinée collective, la raison d'être oubliée de notre présence sur terre, en ce moment prodigieux, décisif et inoubliable.
C'est à chacune et à chacun de décider, déterminer et choisir quel sera son rôle, dans ce tournant, individuel et collectif, sociétal et civilisationnel.
La spiritualité du futur n'aura donc aucun des visages, que nous connaissons ou supputons aujourd'hui, car elle résultera d'un effort ou d'un travail, immense et prometteur, qui reste à accomplir !
IMMIGRATION, NATION, ELECTION
Gabriel Nerciat
Caramba, encore raté.
Mais Darmanin s'en moque, bien sûr : dans la Macronie, aucun échec, même et surtout s'il contribue à rendre l'Etat ridicule, n'amènera ou ne justifiera la moindre sanction politique.
Vous verrez même - je suis prêt à le parier - que des députés de Renaissance ou des ministres d'Elisabeth Borne n'hésiteront pas à rétorquer qu'il ne faut pas confondre le droit belge et ses imperfections avec l'indispensable, nécessaire, indépassable solidarité européenne.
Sur le fond, l'affaire de l'imam de Denain et le fiasco retentissant de la place Beauvau, dignes du Roman de Renart (mais où, malheureusement, c'est le ministre français qui joue le rôle du loup germanique Ysengrin et l'imam frériste marocain celui du goupil hainuyer), illustre la même réalité que celle énoncée l'autre jour par Caroline Fourest à propos du meurtre de Lola (cf. statut précédent).
À savoir que l'immigration de masse et l'incapacité volontaire des gouvernements nationaux européens de l'entraver ou d'y remédier sont devenues des composantes structurelles du Système politique, idéologique, économique et moral que par commodité on a résolu d'appeler mondialisation. On ne saurait dès lors empêcher l'état de droit – français, belge ou supranational – de veiller à leur pérennité.
La colonisation des nations européennes par des populations extérieures au continent, majoritairement musulmanes, en soi n'est pas un problème ou un malheur ; c'est la contrepartie d'une chance insigne, dont il convient d'accepter sans trop maugréer les aspects tragiques, anarchiques ou déplaisants.
Si des Algériens, des Marocains, des Afghans, des Turcs, des Maliens, des Ivoiriens, des Sénégalais, des Erythréens, des Soudanais ou d'autres viennent par centaine de milliers chaque année tenter de s'installer en France, c'est parce que nous sommes l'une des plus belles nations du monde, les plus avancées, les plus attractives, les plus enviées.
Regardez donc par contraste la Russie, la Chine, la Hongrie, le Japon, même l'Espagne ou la Corée : ce n'est pas du tout la même chanson.
Le progressisme libéral, qui a prétendu éradiquer toute pulsion sacrificielle de l'organisation des sociétés modernes, dissimule de moins en moins hypocritement la nature du sacrifice ultime qu'il attend des peuples occidentaux au sein desquels il est né et est parvenu à s'implanter.
Aucun assassinat, aucun viol, aucun désordre, aucune violence ou aucun affront à l'égard des autorités étatiques ne doit remettre en cause l'élection particulière dont la force de l'immigration est l'indice.
Et ce n'est pas parce que cette loi est bien de nature sacrificielle qu'il faut remettre en cause sa pertinence ou sa légitimité.
Qu'on se le dise (traduction : Inch'Allah). 22/10/2022
Yann Bizien
Ce que craint Emmanuel Macron, ce n'est pas les syndicats. Ce qu'il craint plus que tout, c'est une révolution ou une guerre civile.
Il craint la révolution populaire rêvée par Jean Luc Mélenchon. Il craint des bouleversements sociaux et politiques de grande envergure. Il sait qu'une révolution est toujours marquée par des périodes de grande violence. Il sait qu'au fond de notre société, il y a une division puissante entre partisans de l'ordre ancien et de ses valeurs conservatrices et disciples d'idées révolutionnaires et progressistes.
Il sait que toutes les causes d'une révolution existent dans notre société fracturée et à bout de souffle. Il a certainement conscience du poids des impôts sur la classe moyenne productive, du surendettement de la France, de l'état grandissant de la pauvreté et de la précarisation de millions de Français ainsi que de l'enrichissement des plus riches. Il n'ignore pas aussi les risques de la baisse du pouvoir d'achat. Et il est conscient enfin de l'impuissance et de la fragilité de son pouvoir dans une période de grande instabilité institutionnelle.
Le président français craint également les risques de la guerre civile et l'embrasement qui pourraient surgir brutalement de l'intérieur, au détour d'un fait "générateur". Il ne peut pas douter un seul instant que l'immigration et l'islam politique posent problème dans tout notre pays et que les Français se sentent menacés dans leur quotidien et sur leur avenir. Le pouvoir se rappelle évidemment la France en feu durant l'année 2005. Il n'ignore rien en réalité de la peur et de l'exaspération des Français qui vivent désormais dans le pays le plus dangereux d'Europe.
Emmanuel Macron reçoit tous les jours de nombreuses fiches intelligentes sur l'état du pays et les menaces de l'intérieur. Il dispose pour cela de toutes les administrations centrales et déconcentrées. Il n'y a plus un jour sans drame directement associé à l'immigration dans notre pays. Ce vieux "fantasme" est démontré par la réalité de faits quotidiens, forcément objectifs.
Le président mal réélu n'a pas su relancer la France au lendemain de son élection en trompe l'oeil. Il n'a pas su redonner de l'espoir aux Français.
On le voit, la politique intérieure d'Emmanuel Macron consiste à prévenir et à éviter une révolution ou une guerre civile sur notre sol ensauvagé.
Seule l'histoire nous dira ce qui se sera effectivement passé.
Jean Mizrahi
Les tensions sur l'Europe ne font qu'émerger, c'est le tout début d'un processus de délitement essentiellement lié à la crise énergétique à laquelle l'Allemagne est confrontée dans un contexte inflationniste sous-jacent. Le "couple franco-allemand" était un doux rêve des politiciens français que les Allemands ont savamment entretenu pour les endormir. C'est à cause de ce genre de doux rêve qu'Emmanuel Macron a fermé Fessenheim, privant la France d'une ressource essentielle à l'occasion de la crise énergétique qui est devant nous. Nous allons assister à des divergences majeures eu Europe : les taux courts et longs vont continuer à grimper et les Allemands ne voudront plus que l'Euro contribue à alourdir la facture financière de l'Allemagne par des transfert de taux et de change, à un moment où la facture énergétique sera mortelle pour l'industrie allemande. L'Allemagne est désormais face à un problème vital, devant supporter une population vieillissante qui va se retrouver avec des ressources amoindries. Les Allemands ne veulent plus payer pour les pays laxistes, dont la France. Les problèmes sont devant nous. Macron pourra roucouler autant qu'il veut, la partie ne peut être sauvée pour la France que si notre pays se ressaisit. Et Macron n'est clairement pas l'homme de la situation.
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