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25 octobre 2022

TRAGEDIE ANGLAISE ET FARCE DEMOCRATIQUE (une de plus)

Gabriel Nerciat

Les Britanniques en 2019 avaient voté assez clairement en faveur du programme souverainiste, paléo-conservateur et national-populiste de Boris Johnson, afin qu'il mène à terme le Brexit, maîtrise enfin l'immigration, mate le nationalisme écossais et initie une politique économique de rupture, modérée certes mais assumée, à la fois avec l'ordo-libéralisme de Bruxelles et avec le néo-thatchérisme dogmatique prôné par les leaders les plus anachroniques de son parti.
Résultat des courses : après l'intermède Liz Truss et le décès de la reine, les Sujets de Charles III depuis hier se retrouvent avec à la tête de leur gouvernement un jeune milliardaire d'origine indienne et de confession hindoue, favorable au multiculturalisme, partisan d'une stricte politique d'austérité accompagnée d'une réduction drastique des pensions de retraites, et adepte, en pleine crise inflationniste, d'une soumission inconditionnelle aux diktats des marchés financiers.
Libé l'a déjà surnommé le "Macron anglais". Cela se passe de commentaires.
"Les Anglais se croient libres, écrivait Jean-Jacques Rousseau dans Le Contrat social, mais ils se trompent fort : ils ne le sont qu'au moment où ils votent pour leurs représentants."
C'est le cas de le dire (Jean-Jacques beaucoup plus réaliste que Voltaire et Montesquieu, contrairement à ce que prétendent depuis deux siècles les imbéciles du juste milieu).
Mais bon, la démocratie libérale parlementaire, le meilleur des régimes à l'exception de tous les autres, n'est-ce pas, comme l'affirme le célèbre poncif du dépressif vieux duc de Malborough, qu'aiment tant à citer en toutes saisons les lamentables crevards de la droite atlantiste.
Je parie deux shillings qu'on va nous le ressortir encore d'ici ce soir.


Covid : le déni de certains demeure hallucinant

- 24/10/2022 -

"Jusqu'au bout"...

⇒ https://twitter.com/verity_france/status/1584651795863064576?t=2oypkgm3XozAoqtjQsqkMA&s=07&fbclid=IwAR0R7Sj42gPDXrNQUfKlW5R1UuF6vfbJT14Op_g5o1zAUBg8gWgjpMOu0oY




Covid : tout était politique

Jonathan Sturel

50 000 nouveaux cas positifs de covid par jour en moyenne en France en ce moment.
Pour autant, l'exécutif ne parle plus ni de passe, ni de confinement, ni de couvre-feu, ni de masque, ni de vaccination industrielle. Il le faisait l'année dernière à des taux de contamination similaires et même inférieurs. Et le nombre de cas était bel et bien le chiffre sur lequel pouvoir et médias communiquaient pour promouvoir la tyrannie sanitaire.
Si ces décisions étaient sanitaires, le pouvoir devrait les reprendre en ce moment. Il n'y a que si elles sont politiques qu'il ne peut les prendre qu'en fonction du contexte politique.
En juillet 2021, Delfraissy réclamait le retour du masque en extérieur. À cette époque, nous enregistrions 20 000 nouveaux cas par jour en moyenne, soit deux fois moins qu'en ce moment.
Tout était politique.
Et nous autres, les lucides, les gaulois réfractaires, les indociles, nous avions raison. Les solutions que nous promouvions contre celles du gouvernement sont désormais appliquées ; le vaccin que nous ne voulions pas injecter à tout le monde aveuglément n'est plus injecté à tout le monde aveuglément ; le masque que nous ne voulions pas porter n'est plus porté ; les établissements que nous ne voulions pas voir fermés sont désormais ouverts ; les enfants que nous voulions arracher à la folie covidiste d'adultes fous sont maintenant débarrassés ; etc.
Pendant deux ans, nous avons été traînés dans la boue et couverts d'injures pour tout ça. Bravo à ceux qui sont restés debout, qu'ils soient exposés médiatiquement ou qu'ils aient lutté à leur échelle autour d'eux et sur les réseaux sociaux.
Nous n'étions pas fous.
Nous n'étions pas contre la science.
Nous avions raison.

« Nos chefs savent que certains n'ont jamais vu une goutte de vaccin »

Pierrick Thevenon

Pierrick Thevenon est sapeur-pompier professionnel à Lyon depuis dix ans et pompier volontaire dans les Monts du Lyonnais depuis dix-sept ans.




24 octobre 2022

"La Place", le nouveau site d'Anne-Sophie Chazaud

Anne-Sophie Chazaud

Intervenant régulièrement dans le débat public au travers de nombreuses collaborations médias, éditoriales mais aussi par le biais des réseaux sociaux, j'ai ressenti toutefois l'envie et la nécessité de créer ce site, dans un contexte de restriction progressive de nos libertés et notamment de mise en danger de la liberté d’expression.

A l’heure où les grandes plateformes d’internet sont mises en coupe réglée - y compris de l'intérieur par leur propre idéologie - sous l’action conjointe de textes législatifs liberticides mais aussi d’un activisme militant caractérisé par sa violente intolérance et les pressions qu’il exerce sur les uns et les autres, préserver nos propres espaces de débat, d’information du public et, tout simplement, de libre parole, me semble plus que jamais indispensable.

La Place depuis laquelle j’ai fait le choix de m’exprimer est ouverte au dialogue, contradictoire et respectueux, parfois polémique – considérant que la conflictualité est indispensable à l’intelligence collective bien davantage que le consensus. A ce titre, elle est la vôtre également bien que j'en sois l'architecte. Elle désigne donc tout autant mon propre lieu d’énonciation, de regard et, surtout, d'écriture, qu’une des multiples agoras dont nous avons besoin et qui, je l’espère, vous apportera quelques outils, quelques bénéfices et quelques plaisirs.

J’y rassemblerai mes interventions dans la presse (sous la rubrique Articles), mais aussi des textes inédits, sous forme approfondie ou simples billets d’humeur (rubrique Billets) écume des jours, éditos ou information brute. J'inviterai à cette place également certains à présenter leurs propres analyses et perceptions au gré des thèmes abordés.

La Place n’appartient à aucune chapelle idéologique. Elle porte en revanche un certain nombre de valeurs, puisqu’aucune information, aucun regard, ne sont jamais « neutres » quand bien même ils exigent éthiquement l’honnêteté : au premier plan de ces valeurs se trouve le respect de la souveraineté et de la dignité du peuple, si souvent mises à mal, mais aussi l’amour de notre pays, de son histoire et de son patrimoine, culturel, économique, social, environnemental, ainsi que la foi en son avenir au sein d'une humanité considérée avec bienveillance dès lors que les valeurs précédemment énoncées sont respectées. La Place est ouverte généreusement sur le monde qui la respecte.

On ne trouvera pas ici de langue de bois, pas davantage que de guimauve ou de robinets d’eau tiède, on se tiendra à bonne distance du politiquement correct et de la moraline (aussi bien sur le plan des idées que matière de style), on fuira comme la peste le militantisme victimaire tout comme, d'ailleurs les contrepostures stéréotypées de l'antiprogressisme auxquelles trop souvent les médias nous contraignent à adhérer de façon schématique. Bref, on sera donc libre, la Place se définissant comme un lieu à la fois structuré et ouvert.

Toute liberté, toute Place, comportent des Marges depuis lesquelles on observe, on respire, on crée, on vit, on vibre. Ces chemins de traverse sont indispensables à la respiration de la pensée - et de l'écriture - qui jamais ne peut totalement adhérer à elle-même sous peine d'être privée du mouvement externe, du souffle, dont elle a besoin pour demeurer vivante et dynamique. Ces Marges sont celles où toute ma vie je me suis placée pour rester libre dans mon positionnement, social, intellectuel, scriptural, linguistique, permettant un indispensable décalage d’avec les logiques de pensée dominante, les logiques institutionnelles, les logiques de groupes ou les automatismes personnels. La Place, publique, implique et requiert les Marges du promeneur solitaire, dans lesquelles l’écriture et le regard trouvent leur vital oxygène.

Je présenterai donc ici des visions photographiques, des curiosités esthétiques mais aussi des réalisations d'artistes croisés en chemin (auxquels j’offrirai ce lieu pour venir se présenter), des carnets de promenades, de voyages, d’expériences sportives, selon un rythme qui sera dissocié du flot bouillonnant et chaotique de l'actualité, puisque c'est l'ensemble de cette matière vive qui donne un sens à tout le reste.

Je vous y souhaite la bienvenue.



23 octobre 2022

Le Professeur PERRONNE remporte l’ensemble de ses procédures

- 22/10/2022 -




Le Professeur PERRONNE remporte l’ensemble de ses procédures devant la Chambre Disciplinaire de première instance d’Ile de France de l’ordre des médecins (décisions rendues le 21 octobre 2022).

La Chambre Disciplinaire considère que le Pr PERRONNE, au regard de sa qualité d’infectiologue internationalement reconnu avait « l’obligation de s’exprimer dans le domaine qui relève de sa compétence », durant la crise du COVID.

Son avocat, Me Thomas BENAGES, résume les décisions rendues par la Chambre Disciplinaire :

Le 13 septembre dernier le Pr Christian Perronne était entendu par la Chambre Disciplinaire de Première Instance d’Ile de France de L’Ordre des Médecins suite à deux plaintes déposées en 2020, par le Conseil National de L’ordre des Médecins (CNOM), et par le Dr Nathan Peiffer-Smadja.

Le Conseil National de l’Ordre des Médecins considérait que le Pr Perronne avait violé le code de la santé publique en s’étant exprimé dans la presse nationale, sur les réseaux sociaux, et dans un ouvrage en mettant « gravement en cause des confrères ayant pris en charge un membre de sa famille ou ayant participé à des décisions sanitaires des pouvoirs publics », et d’une manière générale, en n’ayant pas apporté son concours aux actions de santé publique mise en place par le gouvernement. Il lui était par ailleurs reproché d’avoir dénigré les « politiques de santé publique » mises en place durant la crise du Covid.

Le Dr Nathan Peiffer-Smadja estimait, pour sa part, avoir été attaqué personnellement par le Pr Perronne sur la valeur scientifique de ses publications, au regard des propos tenus par celui-ci dans les médias ainsi que dans le documentaire « Hold-Up ».

En retour, le Pr Perronne avait déposé une plainte ordinale à l’encontre du Dr Nathan Peiffer-Smadja, celui-ci ayant publié de mai à octobre 2020 14 tweets dans lesquels il exprimait, à l’encontre du Pr Perronne des propos désobligeants, diffamatoires et injurieux.

Dans le cadre de ces trois procédures, la Chambre Disciplinaire de première instance a donné raison au Pr Perronne, dans des décisions rendues le 21 octobre 2022.

Tout d’ abord, concernant la procédure intentée par le CNOM, la Chambre Disciplinaire a retenu l’ensemble des moyens de la défense, qui insistaient sur la qualité d’expert du Pr Perronne et le fait qu’il était le mieux à même de s’exprimer et d’apporter la contradiction au gouvernement durant la crise sanitaire.

La Chambre Disciplinaire en a même conclu que, au regard de sa qualité de spécialiste, le Pr Perronne avait une obligation de s’exprimer :

« Le Dr Perronne, spécialiste internationalement reconnu comme un expert dans le domaine de l’infectiologie, était le mieux à même de comprendre les enjeux de santé publique. S’il s’est exprimé dans la presse sur l’action du gouvernement et sur l’industrie pharmaceutique, ainsi qu’il était légitime à le faire et en avait même l’obligation dans ce domaine qui relevait de sa compétence, il s’est borné à porter publiquement mais sans invectives une voix discordante sur un sujet d’intérêt général ».

De plus, selon la Chambre Disciplinaire il ne ressort d’aucune des pièces du dossier qu’à un quelconque moment il aurait eu un discours « antivax ».

La Chambre Disciplinaire a également considéré que les critiques que le Pr Perronne a exprimées à l’encontre de Mme Agnès Buzyn et de M. Olivier Véran « concernaient ces personnes uniquement en tant qu’autorités sanitaires détenant un poste politique. Ainsi, alors même que ces autorités avaient également la qualité de médecins, le Dr Perronne ne saurait être regardé comme ayant méconnu, par les critiques dirigées à leur encontre, les dispositions précitées du code de la santé publique ».

Concernant les procédures visant le Dr Nathan Peiffer-Smadja, la Chambre Disciplinaire a considéré que celui-ci, avait tenu à l’encontre du Pr Perronne des propos « de nature gravement anti-confraternelle », et a prononcé à son encontre une sanction ordinale (Avertissement).

En toute logique, la plainte du Dr Nathan Peiffer-Smadja contre le Pr Perronne a été rejetée, la Chambre Disciplinaire considérant que « les propos du Pr Perronne concernant le Dr Nathan Peiffer-Smadja visaient uniquement, et de manière impersonnelle, sa qualité d’auteur d’une étude critiquée ».

Ainsi, par ces décisions fondamentales la Chambre Disciplinaire est venu réaffirmer la liberté d’expression dont bénéficient les médecins universitaires, lorsque ceux-ci s’expriment de manière impersonnelle, tout en soulignant le rôle prépondérant qu’a tenu le Pr Perronne durant la crise sanitaire en apportant la contradiction au gouvernement et en ayant « une voix discordante sur un sujet d’intérêt général ».

En soulignant que le Pr Perronne n’avait jamais eu de discours «antivax» la Chambre Disciplinaire fait taire ceux qui usent de qualificatifs péjoratifs afin de le censurer.

Par ces décisions la Chambre Disciplinaire a donc reconnu qu’un médecin peut avoir un avis différent de celui exprimé par le gouvernement, et en faire état publiquement.

Enfin, par ces décisions la Chambre Disciplinaire est tout simplement venue réaffirmer les valeurs de notre démocratie : il est possible de s’exprimer librement sur un sujet d’intérêt général dès lors que l’on ne tient pas de propos désobligeants, diffamatoires ou injurieux.

Me Thomas BENAGES, avocat

Réintégration des personnels non-vaccinés

Cléo

- 22/10/2022 - LFI qui dépose un amendement pour notre réintégration à la condition sine qua non de faire un test quotidien pendant que les multi injectés bossent en étant malades, c'est quoi au juste le fondement scientifique de cette nouvelle humiliation ?





Véronique Faucheux

Dans l'affaire Lola, au-delà du caractère atroce du crime, ce qui m'a profondément choquée et a choqué beaucoup de Français, ce sont les propos abjects de Dupond-Moretti qui n'a pas trouvé autre chose pour condamner ce qu'il appelle l'instrumentalisation politique par l'extrême-droite, que de faire un plaidoyer en faveur de la criminelle, rappelant qu'elle était connue des forces de police uniquement parce qu'elle avait été victime de violences conjugales et appelant à l'indulgence. Ça a mis le feu aux poudres tellement c'était honteux de parler en ces termes. Comme si des violences conjugales pouvaient expliquer ou pire, excuser, des actes aussi atroces. Dans l'imaginaire collectif, les gens se sont dit : "cette meurtrière va s'en tirer, d'où le hashtag Justice pour Lola." C'est une réaction tout à fait normale et cela montre un autre problème : la méfiance de plus en plus grande (et parfaitement légitime) de la population dans ce gouvernement abject.

22 octobre 2022

Grèves sauvages : faut-il supprimer les subventions publiques aux syndicats ?

Robert Lafont

- 17/10/2022 -

Pour participer au dialogue social, la CGT perçoit chaque année quelques 20 millions d’euros payés sur fonds publics. Le moins que l’on puisse dire est que le syndicat présidé par le souriant Philippe Martinez n’est pas, malgré cette manne publique, très serviable vis-à-vis des citoyens contribuables qui se voient, par ces actions irresponsables, interdits de circuler suite aux blocages des raffineries.

D’autant qu’il semblerait qu’à peine 160 personnes, une minorité de grévistes, suffisent à entraver le fonctionnement des 8 raffineries que comprend l’hexagone. Des grévistes politisés et qui occupent les postes névralgiques, c’est de bonne guerre.

Pays bloqué, atteinte au droit fondamental de circuler, liberté du travail menacée, économie entravée et le gouvernement d’Elizabeth Borne qui attend deux semaines avant de brandir la menace de réquisitions. « Pas de panique » clamait de son côté le Président de la République au début du conflit. Un président qui apparaît décidément de plus en plus coupé des réalités du pays. La vérité est que la liberté syndicale a des limites : celles qui touchent aux droits fondamentaux du citoyen.

Après tout, ne devrions nous pas, à l’instar de ce qui existe pour l’armée ou la gendarmerie, exiger de certaines professions l’impossibilité de pouvoir mener des grèves sauvages plusieurs jours d’affilé, quand elles mettent en cause les droits fondamentaux des citoyens (santé, transports, sécurité…).

La question est posée et certains députés LR ou RN étudieraient actuellement la possibilité de porter le débat prochainement au Palais Bourbon. À suivre. Ce ne serait pas superflu dans un pays qui vit depuis des décennies dans des menaces de blocage ou de chantage syndical.

Rappelons que, chaque année, l’Etat distribue 120 millions d’euros aux différents syndicats. Même le Medef, un comble, perçoit la bagatelle de 11 millions d’euros par an.

Quand allons- nous avoir des corps intermédiaires libres et souverains ? Cela passe par la restauration de la liberté syndicale et aussi par des ressources propres. La question d’un syndicalisme obligatoire pourrait être la solution. Il redonnerait plus d’assise et de légitimité.



Philippe Martinez (Photo Ait Adjedjou Karim/ABACA)

Quelle sera la spiritualité du futur ?

Yann Thibaud

S'agira t-il d'une religion, ayant pris le dessus sur toutes les autres, ou bien encore d'un patchwork de religions diverses, nous ramenant ainsi quelques siècles en arrière ?
S'agira t-il d'une forme de nouveau paganisme ou chamanisme, notre civilisation s'étant effondrée et l'humanité étant revenue au stade primitif, voire préhistorique ?
S'agira t-il d'une sorte de dictature New-Age, au service du fameux « Nouvel Ordre mondial », nous intimant d'être obligatoirement heureux et de nous forcer à sourire toute la journée, comme des clowns grotesques et ridicules, des clones bien-pensants et bien obéissants, adeptes serviles d'un nouveau culte, obscurantiste et aliénant, édicté par les autorités ?
Ou bien toute spiritualité aura-t-elle disparu, l'espèce humaine ayant été définitivement remplacée par une race de robots ou de cyborgs, mécaniques et dénués de sensibilité ?
À vrai dire, ces différentes hypothèses, abondamment explorées et décrites par les ouvrages de science-fiction, sont assez peu crédibles et même franchement improbables, pour peu qu'on les examine un tant soit peu sérieusement.
Car chacun de ces différents scénarios se fonde sur l'extension d'une tendance, aujourd'hui existante, dans le corps social, mais ne prend pas en compte la globalité de la situation actuelle de l'humanité.
Ainsi, on pourra trouver différentes célébrités ou penseurs, œuvrant activement à la réalisation et à l'avènement de l'une ou l'autre de ces quatre possibilités.
Mais la grande masse du peuple ne souhaite aucunement voir advenir ces si peu souhaitables et attractifs futurs !
De sorte que ceux-ci ne sont pas portés par une dynamique suffisamment puissante, pour se réaliser effectivement !
Dès lors, il ne s'agit que de possibilités virtuelles, d'éventualités théoriques, qui n'ont pas réellement l'énergie vitale requise, pour devenir réalité concrète.
Car, que se passe-t-il aujourd'hui ?
Plus la situation se tend, plus l'oppression devient palpable, plus l'opinion publique se détourne des « grands récits », car elle n'y croit plus, fatiguée et écœurée, attristée et dégoûtée, par le navrant spectacle de ces élites et autorités, fallacieuses et incapables, qui n'ont fait que nous décevoir et se discréditer, à nos yeux ébahis et consternés !
Ainsi, paradoxalement et en dépit des apparences, l'éveil de l'humanité se produit et se poursuit, maintenant et inexorablement, et se propage à très grande vitesse !
Car, plus les peuples se lassent et cessent de croire au message, illogique et absurde, risible et infantilisant, des autorités, et plus ils se réveillent de l'ensemble des illusions hypnotiques, qui les maintiennent, depuis des temps immémoriaux, dans les nasses de l'ignorance et la servitude.
Quand les peuples cessent de croire, béatement et servilement, ils commencent à penser et à réfléchir.
Et, dès lors, tout devient possible, car, alors, le mental humain, l'esprit souverain, dont nous sommes tous dotés, peut commencer à fonctionner ou refonctionner normalement, et à développer une pensée véritable, intuitive autant que logique, inspirée autant que créative !
Voilà pourquoi nous vivons, alors même que nous sommes tentés par la désespérance et la passivité, des temps en réalité fascinants et décisifs, qui nous mèneront inéluctablement vers l'accomplissement et la réalisation de l'ensemble de nos possibilités latentes, enfouies et oubliées à ce jour.
À quoi ressemblera donc la spiritualité du futur ?
À l'éveil et à l'expression, à la manifestation et à la mise en œuvre, de nos capacités et aptitudes, aujourd'hui si peu connues, reconnues et employées.
Or il se trouve que ce potentiel est à notre disposition, depuis toujours, et attend simplement que nous nous tournions vers l'intérieur et nous livrions à l'exploration de cet univers psychique, méconnu et caché.
Les processus d'éveil et d'accomplissement sont ainsi des processus spontanés, mais ne peuvent se déclencher et se mettre en mouvement, que si nous cessons d'être, précisément, artificiels, factices, conditionnés et non-spontanés, singeant des modèles obsolètes, nous conformant à des protocoles et rituels sans réelle nécessité ou justification, vivant ainsi dans le contrôle et le faire-semblant, dans les apparences et la représentation sociale.
C'est indéniablement une nouvelle culture, à inventer et élaborer tous ensemble, ferment d'une nouvelle civilisation, qui est notre futur et notre destinée collective, la raison d'être oubliée de notre présence sur terre, en ce moment prodigieux, décisif et inoubliable.
C'est à chacune et à chacun de décider, déterminer et choisir quel sera son rôle, dans ce tournant, individuel et collectif, sociétal et civilisationnel.
La spiritualité du futur n'aura donc aucun des visages, que nous connaissons ou supputons aujourd'hui, car elle résultera d'un effort ou d'un travail, immense et prometteur, qui reste à accomplir !