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30 octobre 2022

Ciotti : expliquer l’inexplicable

Gilles La Carbona

Le grand show se poursuit chez les LR, avec Ciotti, au micro de RMC, qui tente à son tour d’expliquer pourquoi il était utile, voire nécessaire, de trahir l’opposition, en votant contre la motion de censure. L’homme, en presque pédagogue, nous explique doctement que voter la motion de censure, ce serait avoir Mélenchon comme premier ministre et Marine comme ministre de l’Intérieur. Au-delà du délire du propos, destiné à attiser les peurs, ce qui est la marque de la macronie, dont il reprend les préceptes, on comprend mieux pourquoi depuis le 25 octobre, l’argument est vide, l’allégation stupide et sans fondement, à l’image de son parti, vidé du bon sens, gorgé de trahisons et de renoncements. Le voilà, à se contorsionner dans l’espoir de s’attirer les bonnes grâces d’un électorat qui fuit désormais, cherchant dans la démagogie, un hypothétique rebond électoral. L’hémorragie ne va pas s’arrêter et il est probable qu’aucun de ces collaborateurs zélés du macronisme ne retrouvera son siège après une éventuelle dissolution.
« Faut-il en pleurer, faut-il en rire ? » chantait Ferrat. Ni l’un ni l’autre, le sort qui les attend n’est que celui qu’ils se construisent, à force de retournements de veste. Les LR n’ont toujours pas compris que derrière leur siège, il y avait des électeurs et qu’eux, loin de tremper dans de sordides compromissions, voulaient une opposition qui s’oppose et non des valets à la solde de Macron. On ne peut pas expliquer sans risque qu’il faut être gentil avec le pouvoir et raisonnable pour ne pas créer du chaos : c’est le chaos. Ils sont si peu à l’aise avec leur choix, qu’ils sont obligés de le justifier. Tout cela est bien peu convaincant, comme le montrent les commentaires des internautes, qui n’ont pas l’air de gober ces explications calamiteuses. Certes ils vont encore pérorer sur les bancs de l’Assemblée nationale, mais le retour dans les circonscriptions risque de s’avérer douloureux. Leur parole est discréditée, la confiance est brisée… et le pronostic vital est engagé.


Soignants : la France bête et méchante

Pierre Duriot

L’évidence s’impose à tous, sauf à la France et un par un, plusieurs pays industrialisés réintègrent les personnels soignants non-vaccinés. Aux États-Unis, en Italie, par exemple, cependant qu’en Allemagne et au niveau de l’Europe, les révélations se multiplient sur les dessous de ce qui pourrait bien devenir le scandale de ce siècle naissant. On n’ose même plus dire le scandale du siècle, tant ces affaires se multiplient. D’autres pays donc, ont bien compris l’intérêt de retrouver ces personnels soignants, puisqu’il faut maintenant faire face à une recrudescence de crises cardiaques, comme dernièrement à Séoul, où des dizaines de personnes ont été prises en charge en arrêt cardiaque, lors des célébrations d’Halloween. Il s’agissait certes d’une bousculade, mais ce n’était pas la première dans le cadre de ces manifestations, lesquelles ne produisent habituellement pas ces effets. Même chose en Allemagne, où le Ministre de la santé a fait ouvrir des services dédiés aux pathologies cardiaques en recrudescence.

En France, on ne bouge pas. Le président se lamente à la télévision, sur les services hospitaliers qui ne sont plus à la hauteur, décrète des mesures d’urgence pour sauver la pédiatrie, mais ne se décide pas à proposer le retour à plus de 15 000 soignants non-vaccinés, virés sans ménagement. Il va même jusqu’à expliquer qu’ils ont « quitté le métier », alors qu’il les a fait licencier par Elizabeth Borne, selon une formule « sans indemnités » totalement illégale, complètement inexistante en droit du travail français et qui pourtant n’a fait bouger personne. Il est vrai que l’heure en était quasiment à vouloir tuer les non-vaccinés qui faisaient l’objet de discours violents et haineux à longueur d’antenne, sans que là non plus, la justice ne trouve quoi que ce soit à redire.

Depuis, la roue a tourné et les constats sont bien là partout : la vaccination n’a empêché ni la transmission, ni la maladie et si on s’accroche encore au mythe de l’évitement de la « forme grave », il apparaît de plus plus en plus que les vaccins ont évité la forme grave à ceux qui, de toute façon, n’en auraient pas faites : les moins de 60 ans, sans comorbidité. Quant aux plus de 60 ans et aux personnes fragiles, ils sont tout de même morts, si bien qu’on a de la peine à mesurer la protection effective apportée par un produit, présenté comme fiable à 95 % voici 18 mois et sur lequel désormais, plus personne ne se hasarde à faire le moindre pronostic.

Macron s’accroche au mythe en forme de mensonge, braque de manière démente de braves gens dont on aurait besoin, juste pour ne pas avoir à se faire remarquer qu’il s’est trompé, alors que tout le monde reconnaît qu’on s’est trompé. Au RPF, nous avons toujours tenu la même ligne : le vaccin doit relever du choix libre et éclairé et n’est pas, en droit du travail, un motif de licenciement. Au jour d’aujourd’hui, il apparaît que l’on pourrait plus aisément se passer des inistres qui ont piloté cette folie sanitaire, que des soignants dont on a un cruel besoin.



29 octobre 2022

Le Nom de la Dose

Eric Vial

Le petit monde de l’inquisition sanitaire et de l’église scientiste de la vaccination vient de prendre quelques coups dans ses fondamentaux. Cela suffira-t-il à une remise en cause de la doxa et de la bonne parole communément admise ? Sans doute pas.
Il y a quelques jours, devant la commission Covid du Parlement Européen, la vice-présidente de Pfizer avait admis que le géant américain n’avait jamais testé son vaccin sur le facteur de la transmissibilité du Covid-19.
« Que le vaccin n’ait pas été testé sur la chaîne de transmission, ce n’est pas très étonnant », relèvent des immunologistes et chercheurs, car « ce sont des expériences compliquées à monter ».
Pour autant, cette explication n’a pas suffi à faire retomber la colère de certains députés : « On a expliqué aux Européens que le vaccin permettait de ne pas transmettre le Covid-19 et finalement on n’en sait rien. »
Pour ajouter un peu d’huile sur le feu du débat, Le Professeur Christian Perronne, considéré comme un des principaux « antivax » du monde, ancien chef de service des maladies infectieuses et tropicales à l'hôpital Raymond-Poincaré de Garches dans les Hauts-de-Seine, qui a dirigé les plus hautes instances de santé en France, était poursuivi par le Conseil National de l’Ordre des Médecins pour ses prises de position très critiques envers la politique vaccinale du gouvernement lors de l’épidémie de Covid.
Les attaques ad hominem à son encontre ont été particulièrement virulentes : insulté, renié par la profession, démis de ses responsabilités, il a subi au plus haut niveau de l’État et dans une bonne partie de la presse, une campagne de déstabilisation et de dénigrement sans précédent.
Manque de chance pour ses pourfendeurs, dans une décision en première instance rendue le 21 octobre dernier, le professeur Perronne est blanchi de toutes les accusations dont il faisait l’objet. Aucune accusation n’est retenue contre lui, même pas la plus petite.
La justice ordinale a estimé que les prises de position de Pr Perronne, notamment sur l'hydroxychloroquine, « n'ont pas mis en danger l’action entreprise par les pouvoirs publics, dont les orientations ont changé à plusieurs reprises au cours de la période en cause ». La chambre disciplinaire a également rejeté l'accusation selon laquelle les propos dont elle était saisie relevait du « discours antivax ».
Il y a quelques heures, un juge de la Cour suprême de l'État de New York a décidé de réintégrer tous les employés non vaccinés licenciés. La Cour ordonne également un rétro paiement, déclare que l'État a violé les droits et a agi de manière arbitraire et capricieuse. Elle considère qu’être vacciné n'empêche pas un individu de contracter ou de transmettre le Covid-19.
Un peu plus tôt, la Première Ministre de l’Alberta (Canada), Danielle Smith, devant les caméras du monde entier, a présenté « ses excuses » aux discriminés à cause du vaccin Covid. Elle va réintégrer immédiatement tous les suspendus avec excuses officielles, et amnistier les amendes pour non respect des « règles sanitaires ».
Tous ces faits qui s’accumulent n’auront peut-être aucune incidence en France où le programme politique vise « à em-mer-der les non-vaccinés » - comment oublier cette phrase ? -
Mais quand viendra l’heure du jugement dernier, que personne ne m’accuse alors d’avoir été comme au Moyen-Âge, un inquisiteur qui pense que la Terre est plate. Je suis un bon croyant, mon parcours vaccinal est complet.
Mon seul tort aura été de tenter de faire prendre conscience, de poursuivre le débat, de toujours nous remettre en cause ; exactement comme Guillaume de Baskerville, dans le Nom de la Rose. Je sais, comme lui j’avais promis qu’on ne m’y reprendrait pas… Mais que voulez-vous je n’arrive pas à me conformer au monde manichéen dans lequel nous vivons.
En tout cas, je pense que la question de la réintégration de tous les personnels de santé doit être mise à l’ordre du jour. Il me semble que nous avons besoin d’eux. Et puis j’avoue ne pas me sentir à l’aise lorsque je suis confronté à leur discrimination et à leurs difficultés sociales et financières quotidiennes.


La Corée du Nord selon Jadot

Gilles La Carbona

Dans le florilège des turpitudes de notre classe politique, il se trouve toujours une belle âme pour repousser les limites. Le déjà oscarisé Jadot, l’homme aux 4.63%, s’est fendu d’une nouvelle leçon de stalinisme. Il suggère que les futures motions de censure soient « invotables » (sic !) pour le RN et veut donc écarter tout risque de voir le gouvernement se faire renverser, en interdisant de vote les élus RN, sous prétexte qu’ils sont… RN, donc « d’extrême droite ». Pratique, il ne représente personne, mais détient la vérité et décide de qui peut voter ou non.

Lui qui s’est rallié à sa cause, au soir de sa déculottée du premier tour, cherche comment protéger son ami Macron et sa solution est imparable : écarter du vote les députés qui gênent. Dans sa démence dictatoriale, il est à craindre que d’ici quelques semaines, il n’étende sa demande à l’ensemble des textes débattus à l’Assemblée nationale. Derrière cette forme de terrorisme constitutionnel, se profile surtout le vrai visage du personnage, pur produit stalinien. Sa vision du débat et du respect des institutions est angoissante. Au-delà du délire, il y a bien une attaque violente de nos institutions et l’anti constitutionnalité du propos est évidente. Elle devrait susciter à elle seule, une sanction. [...]


28 octobre 2022

LGBT

Gérard Boyadjian

Encore combien de temps laisserons-nous les Russes imposer leurs volontés immondes sur nos valeurs universelles ?
Ces gens sont le plus haut degré de l'immoralité !
En Occident, nous avons la liberté d'avoir non pas "Papa et Maman", mais parent 1, parent 2, parent 3, parent 4 etc...
A l'école, on peut avoir un prof tatoué trans avec des implants mammaires qui apprend l'importance de changer de sexe à des enfants de 6 ans, afin de devenir une fille si on est né garçon, ou l'inverse. Ou même le contraire, j'sais plus !
On a tous accès à la culture : de Booba en musique, à Franck Dubosc au Cinéma. On peut déféquer sur la place publique et être considéré comme un génie de l'art contemporain. On peut dégrader des œuvres classiques pour sauver la planète...
Tellement de libertés que de l'autre coté, ces archaïques Popovs veulent nous ramener à l'âge de pierre, à la famille, à la tradition, à la transmission, etc...
Bref, tout ce qu'il y a de plus abject dans l'humanité.
Moi, j'ai une fille ! Et je n'ai qu'un souhait, qu'un seul désir pour elle !
Qu'elle puisse s'éclater à donf et devenir un trans non binaire, qu'elle épouse une chonce pour li fronce. Un "Mouloud" salafiste (mais échangiste) qui est chroniqueur contre l'extrême droite chez Hanouna, et qu'ensemble, après leur vasectomie respective pour sauver le climat, ils adoptent un éthiopien malgache écologiste venu taffer chez UBER EAT, place de Clichy.
Et dire qu'ils veulent enlever l'avenir de nos filles/fils/fiels/fieulels...
NON ! ils vont trop loin dans la haine.


Cette étrange sous-natalité occidentale

H16

Parfois, les nouvelles ne sont pas aussi roses qu’on pouvait le prévoir : alors que tout semblait aller au mieux entre guerre, pénuries et virus, voilà qu’on apprend dans un récent rapport que la natalité n’en finit pas de baisser en France.

Ainsi, depuis une décennie, les statistiques de différents organismes (sociaux, de santé, l’INSEE) montrent que si la France est encore un pays où les naissances sont nombreuses, elles le sont de moins en moins : un nombre plus faible d’enfants par femme, une augmentation du nombre de grossesses à risques, un décalage de l’âge du premier enfant de 25 vers 35 ans, de nombreux facteurs jouent sur cette baisse de la natalité.

Un autre facteur, moins publié, est l’augmentation quelque peu troublante, toujours depuis 10 ans, de la mortalité infantile : jusqu’à présent admise en dessous de 3 enfants morts en dessous de 1 an pour 1000 naissances, la hausse pointe à présent autour de 3.8 pour 1000 sans qu’on puisse déterminer avec précision pourquoi.

Mais plus inquiétant encore, ce sont les chiffres des deux dernières années en Europe qui plongent le plus dans la perplexité : la fin de l’année 2021 et l’année 2022 montrent l’une et l’autre un fort fléchissement du nombre de naissances, bien plus fort que la tendance globale décennale déjà assez peu réjouissante.

Pire : certains pays constatent une hausse alarmante des mortinaissances (enfants mort-nés) ainsi que l’accroissement des décès en très bas-âge (dans les premiers jours qui suivent la naissance) passant de 2 pour 1000 à 4.6 pour 1000, comme en atteste un récent article de la BBC concernant l’Écosse.

Diable, quelle pourrait être la raison de ce brusque infléchissement des naissances et de cette augmentation marquée du nombre de mort-nés ?

Eh bien c’est justement ce qu’ont tenté de savoir les autorités écossaises en demandant directement aux institutions de santé. Comme le détaille le Dr. Campbell dans la vidéo suivante, la réponse a fini par tomber : essentiellement, “on ne sait pas” mais il a été estimé qu’étudier un lien entre ces problèmes néonataux et l’éventuel statut vaccinal des mères n’était ni nécessaire ni souhaitable.


Les autorités de santé d’Écosse sont formelles : “Nous n’avons pas l’intention d’examiner le statut vaccinal des mères, car il n’y a aucune raison de santé publique de le faire”. La pause de plusieurs secondes du Dr Campbell (à partir de 7:27) est intéressante et la suite de la vidéo en profite de surcroît pour montrer comment les autorités (anglaises cette fois-ci) font habilement passer les bébés morts en très bas-âge dans la catégorie des mort-nés, ce qui évite commodément la paperasserie impliquée par une mort après naissance. On louera le sens de l’économie des fonctionnaires de santé anglais qui, à l’évidence, voient là une manière efficace de réduire les factures du contribuable.

De toute façon, à l’instar des autorités écossaises, il n’est vraiment pas nécessaire de s’interroger sur la sécurité de l’expérimentation vaccinale encore en cours. Et même si l’article initial du CDC montrant à quel point les femmes enceintes ne courraient aucun risque avec cette injection a été assez proprement remis en question (les auteurs du dernier papier trouvant une incidence des avortements spontanés 7 à 8 fois supérieure aux résultats originaux du CDC), tout le monde sait qu’il n’y a aucun risque à court, moyen et long terme pour la fertilité humaine.

À propos, vous souvenez-vous du journaliste Alex Berenson, qui travaillait il y a quelques temps pour le New-York Times ? Son bannissement de Twitter l’avait rendu fameux alors qu’il avait osé affirmer (le fou) que les vaccins ne protégeaient ni de l’infection ni de la transmission. Ayant trainé Twitter en justice, la firme californienne a finalement été obligée d’admettre son erreur et de lui rendre son compte tant à présent, il ne fait plus guère de doute (à l’exception de certains “experts” de plateaux télé) que ces injections n’empêchent effectivement ni transmission, ni contraction du virus…

Depuis, notre journaliste continue ses recherches sur les effets secondaires des injections et se demande actuellement si, au-delà des effets maintenant reconnus sur le muscle cardiaque qui provoque des crises de coïncidences, il ne pourrait pas aussi y avoir un effet sur la fertilité…

Le journaliste cite notamment le cas de Singapour dont les naissances semblent plonger neuf mois après le début des injections sur les femmes enceintes (une autre coïncidence).

Trouvera-t-il un lien ? Ce lien n’est-il qu’une chimère de plus dans la longue série de théories complotistes qui ont émaillé l’actualité des dernières années ? Allez savoir.

En tout cas, on se rappellera (à toutes fins utiles) que des éléments déjà présents dans les études de Pfizer au sujet des procédés mRNA et nanolipidiques sur les rats indiquaient clairement la présence des produits bien au-delà des sites d’injection… jusque dans les gonades.


Avouez tout de même que ce serait une drôle de coïncidence que ce qui fut alors observé chez les rats s’observe à nouveau chez les humains et permette d’expliquer, au passage, les nombreux troubles menstruels actuellement rapportés chez les femmes récemment vaccinées…

Quant aux hommes, les études qui montrent un effondrement de la production de spermatozoïdes au-delà de tout doute statistique, n’ont évidemment qu’une valeur purement indicative, de l’ordre de la coïncidence.


Enfin, les petits calculs statistiques menés sur les données officielles de natalité dans les pays d’Europe et dont on pourra éplucher les résultats n’ont, là encore, qu’un intérêt modeste d’illustration de ce à quoi une coïncidence peut ressembler : le fait que cette natalité baisse substantiellement dans les 9 mois après les injections miraculeuses n’est que ça, un hasard pittoresque.

Par exemple, la baisse constatée des naissances en Allemagne n’est probablement qu’un petit artefact de calcul, une boulette statistique, ou une concordance hasardeuse de la catégorie “chpouf ça arrive”.


Pour le lecteur peu versé dans la langue de Goethe, cela donne en substance ceci :

“Mon pronostic était que la baisse drastique des naissances du 1er trimestre 2022 se rétablirait pendant l’été, car peut-être beaucoup de jeunes mères voulaient attendre leur deuxième vaccination. Cela ne s’est PAS produit. En juillet également, le nombre de naissances est inférieur d’environ 8% à celui de l’année précédente. Au total, il manque 40.000 bébés.”

Mais foin de toutes ces isochronies fortuites, force est de constater qu’on peut pas tirer la moindre conclusion définitive. Il serait probablement judicieux de réclamer des études détaillées pour dissiper tout doute. Après tout, les vendeurs, les promoteurs et les avocats plus ou moins vocaux de ce vaccin présenté partout comme “sûr et efficace” ne devraient pas s’opposer à ce qu’on écarte enfin clairement toute controverse, qu’on éclaircisse enfin tout malentendu concernant les différences statistiques observées.

Certes, ce n’est pas exactement ce qu’on observe et les vendeurs, promoteurs et avocats font plutôt assaut d’inventivité pour que ces questions ne soient pas abordées.

Il s’agit sans doute d’une (autre) coïncidence.


Russie

Vincent Verschoore

L'allocution de Poutine ce jeudi, lors de la session plénière du club de Valdaï, résume sans doute sa "profession de foi" pour un nouveau monde multilatéral, "démocratique" au sens de la gestion de l'ordre mondial, et où l'Occident (et surtout les USA) voient leur puissance ramenée à plus juste valeur.

Évidemment, aucune grande puissance ne veut de "démocratie" géopolitique, pas plus, pour la majorité des pays du monde, de démocratie tout court.

Les pays n'ont que des intérêts, et agissent en fonction des rapports de force possibles. Il n'y a pas d'illusions à avoir là-dessus, et nous le vivons ici en Europe avec un suicide général au seul bénéfice du maître américain.

Reste que la transformation d'un monde bipolaire jusqu'en 1989, puis unipolaire jusqu'en 2015, en un monde multipolaire, est en fait assez improbable. C'est plutôt une nouvelle bipolarisation qui s'annonce, avec le bloc occidental et ses satellites d'un côté, le bloc des BRICS et ses satellites (en gros, l'OCS) de l'autre.

Outre la compétition militaire, si nous survivons à cette décennie, ce sont les aspects économiques et technologiques qui constitueront le "front" entre ces deux pôles : économique via deux systèmes monétaires très différents et la fin de la suprématie du dollar, et technologique du fait de la nécessité d'une course à la transition énergétique d'une part, et de l'avancée inéluctable du totalitarisme numérique de l'autre , garantissant aux "élites" les pleins pouvoirs et la meilleure efficacité sociale – au sens agricole du terme.

La tentative actuelle de l'Otan d'affaiblir la Russie en sacrifiant l'Europe, avant d'essayer de "mater" la Chine, est sans doute le chant du cygne d'un ordre basé sur la violence et la corruption permanente, au profit de quelques uns.

En cela, la résurgence d'un monde globalement bipolaire, après une naissance certes difficile, pourrait calmer le jeu. Il faudra ensuite voir s'il vaut la peine d'être vécu.

27 octobre 2022

Vers une disparition des LR ?

Gilles La Carbona

On ne peut que féliciter le RN pour sa réelle opposition, ils ont fait leur travail sans arrière-pensée, sans calcul foireux ou posture démagogique. La motion était justifiée, ils l’ont votée, tous les vrais opposants les remercient. À n’en pas douter, en suivant cette logique, le RN marque des points et les esprits. Quant aux autres…

La NUPES n’a pas voté celle du RN, que dire d’eux ? Rien, ils sont corsetés par une idéologie qui les fait dériver vers un absolutisme qui ne peut que les isoler tout en faisant le jeu de Macron. Se drapant dans une fausse indignation, comme si mêler ses voix à celles du RN devenait une honte impossible à laver. Ces mêmes députés, poussant des cris d’orfraie aujourd’hui, n’ont pas été aussi délicats, en juin dernier, pour récupérer les voix RN afin d’être élus. L’indignation est à géométrie variable, on crache sur les élus, mais on évite de s’en prendre aux électeurs, comme si les uns ne faisaient pas les autres. Ce n’est pas grave, ils pensent résolument que l’opposition c’est eux et qu’ils détiennent, tout comme Macron, la vérité absolue. En dehors d’eux, point de salut, c’est eux, avec eux et personne d’autre ! Avec un tel raisonnement, ils seront dans l’opposition pour longtemps.

Les LR auraient pu, eux qui se vantaient d’être dans l’opposition, être les arbitres de ce jeu et contribuer à faire tomber ce gouvernement. Ils auraient d’abord mis en accord leurs actes avec leurs propos et auraient redoré un blason bien terne depuis la Présidentielle. Ce n’est certes pas avec ce genre d’attitude qu’ils vont remonter dans l’estime des électeurs, bien au contraire, les opposants à Macron, même dans leur camp, vont ouvrir les yeux sur les réelles orientations de ce parti caméléon.

Nous avons d’abord eu la députée Annie Genevard, qui annonçait que son parti ne voterait aucune motion, sous-entendu, jamais. On a pensé à un cri isolé, désespéré, d’une députée en manque de reconnaissance, en recherche d’un maroquin. Mais non, 53 députés ont dans son sillage, déclaré dans le JDD qu’ « ils ne souhaitaient pas se joindre au théâtre de ceux qui spéculent sur l’effondrement du pays ». On en rirait si ce n’était aussi désolant. L’effondrement n’est pas à venir, il est là, explosion des faillites, ruine de notre économie, débâcle énergétique, insécurité grandissante, etc… Et pour ceux qui en sont encore à croire que la stabilité de ce gouvernement est un gage pour l’avenir, cela relève de la pathologie, ou de la mauvaise foi.

Les LR ne sont donc pas dans l’opposition mais bien la 5ème colonne de Macron. Le choix de trahir leurs électeurs ne pourra leur porter chance sur le long terme. Si les électeurs les ont choisi en lieu et place de candidats macronistes, c’est parce qu’ils ne voulaient pas de Macron, sinon ils auraient voté pour l’original. Les masques sont tombés et ils suivront la courbe du PS. Comme eux, ils deviendront insignifiants, et disparaîtront de l’échiquier politique, personne ne pouvant désormais plus leur faire confiance dans la moindre alliance.


26 octobre 2022

Avec Sarkozy, les LR passent dans la majorité

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF, chargé du suivi de la vie parlementaire

Ce n’est un secret pour personne, Sarkozy soutien Macron et c’est sans doute lui qui a poussé les LR à refuser de voter les motions de censure qui pourraient faire trébucher le président. Les LR restent donc sous l’influence d’un homme qui les a déjà conduits à la défaite. En insistant à ne pas s’affranchir de ses conseils, ils persistent et signent. Ce parti est celui de la défaite annoncée.

En s’immisçant dans la vie politique, l’homme au bracelet impose une feuille de route aux LR et dirige de fait ce mouvement, alors que la décence voudrait qu’il reste discret, voire même, que les élus l’écartent. Prendre conseil d’un homme qui a été condamné et qui a toujours des affaires en cours, n’est pas le signe que les Français entendent recevoir des élus, bien au contraire, quelle piteuse image. On prend les mêmes et on recommence, à croire qu’il n’y a de place que pour des personnes trempant dans les affaires, passant leur vie de procès en procès, faisant jouer leurs relations pour éviter la prison et l’indignité politique. En forçant les Républicains à suivre ses conseils, à savoir ne pas nuire à Macron, il impulse une vision déformée et délétère de la vie politique.

Les électeurs peuvent-il comprendre cette soumission à l’ancien président, le compromis avec Khadafi, le promoteur des Qataris en France, avec son cortège de mesures fiscales dérogatoires, qui leurs permettent d’absoudre leurs entreprises de toute fiscalité, sans compter les soupçons de pots-de-vin qui planent sur le dossier de l’attribution de la coupe du monde de football. C’est donc à cette engeance que les LR entendent donner les clés de leur avenir ? La défaite contre Hollande ne leur a sans doute pas servi de leçon, ils en redemandent, hypnotisés par on ne sait quelles vertus dont Sarkozy serait le dépositaire et le diffuseur. Mauvais calcul, on ne gagne rien en notoriété, à s’acoquiner avec un personnage aussi sulfureux. Le laisser mener de loin l’avenir du parti, c’est à coup sûr le condamner à une déchéance rapide, un anéantissement prévisible, un suicide accepté.

En les forçant à soutenir Macron, il ne sert que ses intérêts, nullement ceux des LR. Son principal souci est de voir Macron rester président le plus longtemps possible, pour espérer de lui une protection efficace. Quant aux LR… ils ne sont devenus que le moyen de protéger Macron contre la chute de son gouvernement et une éventuelle destitution. Les LR n’ont plus le cran de penser par eux-mêmes, et s’en remettent donc à Sarkozy pour choisir la route de leur destin. Les électeurs LR voulaient une opposition : ils ont des traîtres. La balle est dans le camp des LR, suivre Sarkozy et disparaître, ou le mettre de côté et construire un avenir.

Quant aux déclarations de Marleix, qui dit ne pas voter de motion de censure « par respect des institutions » de qui se moque-t-il ? La motion de censure fait partie des institutions et c’est en refusant de l’appliquer qu’il se place en dehors des institutions. Dire que c’est le désordre, est méconnaître gravement le principe même d’une motion. Elle conduit à des élections, depuis quand les élections sont-elles assimilées à un désordre ? Il confond avec un coup d’État, mais à ce rythme de trahison et de fausses excuses c’est sans doute ce vers quoi nous nous dirigeons. Relisez la constitution ou mieux, faites-vous l'expliquer par des juristes spécialisés, avant de faire de la politique et de sortir de pareilles énormités.


Macron et la France déclassés

Pierre Duriot

C’est encore une drôle de guerre, qui se termine. L’Allemagne qui s’est laissée entraînée par les USA sur cette guerre en Ukraine, en est à pratiquer le bouclier aérien « anti-Poutine », avec Israël et les États-Unis. Sans la France, qui veut pourtant croire à la collaboration avec l’Allemagne, puisqu’elle présente son prochain porte-avions avec le futur avion de combat européen SCAF. Dans l’histoire, le français Thales et le missilier européen MBDA, associés à l’Italie sur le projet antimissile de moyenne portée Mamba, semblent écartés par l’initiative d’un second projet de missile concurrent. Berlin s’est allié avec quatorze États membres, dans un système de défense intégrant les Patriot américains et l’Arrow 3 israélien. Sans la France, à la ramasse, ni l’Italie, qui vote mal. Sans trop de gêne aux entournures, du côté allemand, non plus. L’Allemagne qui commande aussi 35 exemplaires de chasseurs F-3, cinq avions américains de surveillance maritime chez Boeing et se détourne du projet de char commun avec la France.

La diplomatie française passe son temps à rediscuter avec Berlin de choses qu’elle croyait acquises et il reste cette impression appuyée que l’Allemagne est en train, non seulement de doubler la France, mais de le faire avec les autres européens et dans notre dos. Dans son rêve de posséder la première armée d’Europe, l’Allemagne préfère le tout-prêt américain aux projets de recherche avec la France.

Elle ne s’arrête pas là, en se positionnant déjà pour la reconstruction de l’Ukraine, ce qui voudrait dire que la guerre est finie. Et von der Leyen annonce que l’Europe versera 1,5 milliard par mois à l’Ukraine, dans cet objectif. Au nom de quoi, puisque l’Ukraine ne fait pas partie de l’Europe ? On voit clairement venir le coup : l’argent des contribuables européens va terminer dans les poches des grosses firmes allemandes, qui vont retaper, avec sans aucun doute, les entreprises américaines, les dégâts fait à l’Ukraine, par la Russie certes, mais aussi par l’armée ukrainienne. Et se retaper elles-mêmes des dégâts causés par les nouveaux prix de l’énergie. On espère que quelques députés européens n’avaleront pas cette énième couleuvre.

La France est certes plus éloignée de l’Ukraine, géographiquement, mais elle part déjà de plus loin. Macron déclassé sur le jeu politique, déclasse la France. Le pape non plus ne veut pas de lui, l’accusant de ne pas avoir accueilli assez de migrants. Alors que nous n’avons fait que ça. À l’Allemagne les juteux marchés et à la France les migrants analphabètes, quand ils ne sont pas délinquants. De quoi se mêle ce pape, plus préoccupé d’accueillir des musulmans, dont certains radicalisés, que de ramener les chrétiens européens dans les églises ?

L’Allemagne anticipe notre déclassement. Savoir-faire industriels sur le déclin, pertes de compétences, système éducatif incapable de relancer la machine, désordres sociaux et la voilà qui va s’assurer à elle seule le leadership européen. Pendant ce temps, en France, on se préoccupe des questions raciales, transgenres et on cache la délinquance galopante. Il devient très urgent de retrouver un véritable homme d’État, de réfléchir à notre vraie place dans cette Europe-là et de nouer d’autres alliances.