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31 octobre 2022

Covid : le délire sanitariste

Interview d'Anne-Sophie Chazaud par franc-tireurs, PUTSCH
5/10/2022 - Dernière mise à jour : 14/10/2022

Vous parlez de délire sanitariste. Quels sont les grands enseignements de société que vous tirez de cette crise du Covid ?

Anne-Sophie Chazaud : Les enseignements que l’on peut tirer de la crise Covid (et dont la totalité des effets n’a pas fini de se faire sentir durablement) sont innombrables.

Je parle en effet de « délire sanitariste » en renvoyant délibérément le traitement de la crise Covid à son évidente dimension de psychopathologie alors même que contester cette gestion n’a cessé d’être présenté (par un curieux renversement de la réalité) comme relevant de l’irrationalité (« complotisme », « charlatanisme », « anti-science » et autres procès en sorcellerie de toutes sortes.). L’autoproclamé « cercle de la Raison » n’a pourtant cessé de produire en abondance des situations toutes plus ubuesques et absurdes les unes que les autres (songeons par exemple à l’auto-attestation de sortie sur un périmètre et une durée aléatoires, déterminées au doigt mouillé, ou encore au phénomène cocasse de « plage dynamique » surveillée avec zèle par les apôtres de cette folie furieuse ; songeons plus tragiquement aux personnes âgées privées de tout contact avec le monde extérieur et mortes dans la solitude, songeons à cette vieille femme verbalisée parce qu’elle tentait de communiquer par mots écrits avec son mari résident en Ehpad à travers une vitre, ce qui lui fut interdit, songeons à tous ces jeunes désormais suicidaires et dont la santé mentale a été tout simplement sacrifiée sur l’autel du confort psychologique de boomers hypocondriaques et effarouchés, découvrant avec effroi après avoir abondamment joui sans entraves leur propre finitude comme d’autres découvrent la lune, et tant d’autres horreurs dont nos sociétés se revendiquant bruyamment de l’humanisme devraient concevoir une honte éternelle…). (...)


ZFE : des sanctions automatiques et un objectif crapuleux

H16

Comme le mentionnait un précédent billet d’il y a seulement quelques mois, tout se met en place pour (enfin !) ostraciser un peu plus les pauvres hors des villes.

Oui, vous avez bien lu : avec l’implantation de ces “Zones à Faibles Émissions”, les voitures “polluantes” seront interdites ♩ ce qui garantira ♪ enfin des villes propres ♫ à l’atmosphère respirable ♬ puisque c’est, du reste, le but affiché très officiellement.

Bien évidemment, par “faible émission”, on n’entend pas “faible émission d’âneries” ce qui garantirait la disparition d’un paquet d’écologistes boboïdes de ces mêmes centres-villes, mais bien “faible émission de dioxyde de carbone” qui, comme chacun le sait, est un abominable polluant sans lequel le climat serait hypothétiquement plus froid et la Terre certainement sans vie.

Et pour s’assurer que ces zones seront bien respectées, on apprend – par le truchement d’un de ces comités ministériels froufroutant – la mise en place d’un système de “contrôle sanction automatisé” contre les véhicules ne répondant pas aux normes ubuesques des agglomérations concernées par le dispositif, d’ici au second semestre 2024.

Autrement dit, si votre véhicule n’a pas sa petite vignette truc-bidule et son petit contrôle machin-chouette à jour, si son constructeur ne peut pas garantir que son moteur n’est pas finement syntonisé avec Gaïa pour une parfaite harmonie de déplacement éco-conscient, alors vous allez vous prendre prune sur prune ce qui, à 750 euros la prune, risque de vite calmer les ardeurs des artisans, professions libérales, livreurs et autres taxis un peu foufous qui se risqueraient encore à venir travailler dans ces Zones devenues de Faible Intérêt Économique.

Bien évidemment, pour “accompagner” cette pluie drue de coups de massue écolo-punitifs, le gouvernement fait mine d’aider les particuliers à “transitionner”, ce nouveau mot à la mode qui permet indistinctement de changer d’opinion politique, de sexe ou maintenant de moteur de voiture : des aides de plusieurs milliers d’euros d’argent gratuit en provenance directe de la poche des autres sont donc prévues pour aider à l’acquisition rapide de voitures électriques afin d’inciter même les gueux pauvres à se tourner vers ces engins.

Tout ceci se déroule gentiment alors que le pays, on le rappelle, est actuellement au milieu d’une crise énergétique notable dans laquelle tout semble avoir été fait pour que nos centrales nucléaires ne soient pas remises rapidement en fonctionnement. Nous comptons actuellement un nombre record de réacteurs à l’arrêt, c’est aussi ballot que fortuit – puisqu’on vous le dit – et quoi qu’il en soit, cela n’aide certainement pas à améliorer les perspectives du passage à un “tout électrique” de plus en plus grotesque et chimérique.

Grotesque parce que la voiture électrique n’est absolument pas adaptée à la plupart des usages qui sont actuellement fait de ce moyen de transport économique, pratique et efficace lorsqu’il est équipé d’un moteur thermique. Muni de batteries, c’est en réalité rapidement l’enfer comme en témoignent des douzaines d’expériences de terrain et des reportages réalistes.


Concrètement, ces voitures électriques sont une version vitaminée des voiturettes de golf, c’est-à-dire pratiques pour des petites distances, des terrains adaptés et des petites courses, et à peu près rien au-delà sans débourser à la fois des sommes folles et disposer d’un temps de rentier pour les recharges à rallonge à chaque déplacement un peu conséquent.

Chimérique aussi puisque les lois de la physique étant ce qu’elles sont, ni les densités des batteries actuelles, ni les réseaux électriques couramment déployés, ni les puissances de production dont on dispose ne permettent, en rien, la montée en charge à de millions de véhicules tétant goulûment à la grille à chaque occasion possible.

Ces ZFE sont en réalité l’illustration parfaite de l’aberration complète de cette transition à marche forcée vers le “tout-électrique”.

Ces véhicules sont en réalité deux à trois fois plus polluants à la production et au recyclage (quand il existe) de leur équivalent thermique tant l’extraction, la transformation et l’utilisation des terres rares nécessaires aux batteries impactent négativement l’environnement (pour rappel, il faut faire évaporer environ un million de litres d’eau pour récupérer une tonne de lithium). Et là, on parle d’une pollution des sols et de l’air autrement plus corrosive et gênante que ce CO2 sans lequel nous sommes tous très concrètement morts.


Pire, la vente forcenée, poussée artificiellement à grand frais de ces véhicules va provoquer une casse sociale sans précédent : non seulement, le nombre d’opérateurs à la construction sur une voiture électrique est bien plus faible que pour une voiture thermique ce qui signifie, à terme, d’énormes licenciements chez les constructeurs automobiles, mais en plus l’essentiel de la valeur ajoutée d’un véhicule électrique est maintenant situé en Chine, ce qui accroît encore notre dépendance à ce pays et ajoute à la désindustrialisation française.

Avec la mise en place de ces ZFE et des sanctions qui vont les entourer, on est dans l’application d’une décision dogmatique et dénuée de toute nuance, de tout rapport avec la réalité et qui ne va provoquer aucun des effets souhaitables attendus, et tous les effets indésirables prévisibles.

Or, quand on observe ce qui s’est passé depuis le premier mandat de Macron, aucun doute n’est permis : l’objectif réel n’est pas celui annoncé. [...]

Le fait que ce moyen de transport soit à ce point si peu pratique, si décalé face aux attentes réelles des consommateurs et des capacités fonctionnelles auxquelles nous pouvons prétendre avec les technologies modernes n’est pas un hasard : c’est précisément pour bien marquer socialement les gueux, ces foules puantes et vrombissantes qui roulent en diesel, de l’élite éclairée qui se déplace parcimonieusement dans des véhicules silencieux qui n’émettent aucune fumée.

Oui, le fait d’opposer riches aux pauvres n’est pas un effet pervers malencontreux de ces mesures, c’est un effet primaire recherché, c’est un “diviser pour mieux régner” basé sur le mépris le plus pur.

Le pouvoir actuel a perdu tout pied avec la réalité et avec le peuple qu’il prétend représenter tout en lui crachant à la figure. Et pour le moment, trop nombreux sont ceux qui prennent ceci pour de la pluie.

Ce pays est foutu.

Nous étions « en guerre »

Jean Mizrahi

Chaque Français devrait regarder ce reportage diffusé sur Arte, une chaîne de télévision publique qu’on pourra difficilement accuser de complotisme. Il y a beaucoup de leçons à tirer de cet épisode de la pandémie de COVID. J’en retiens en premier lieu les éléments suivants :
- L’Institut Pasteur est un organisme mythique en France parce que son fondateur l’est au moins autant. L’établissement de Lille a, quant à lui, été fondé par Calmette qui est l’un des inventeurs du BCG, vaccin contre la tuberculose tout aussi mythique en matière de vaccination. Pourtant l’État n’a apporté aucune ressource à cet institut lillois, alors que dans un délai record de deux mois, ses équipes avaient identifié une molécule, le Clofoctol, susceptible de bloquer la maladie. C’est auprès d’un industriel français (la famille Arnault) que l’institut a pu trouver ses premiers fonds un peu significatifs pour progresser dans ses recherches. L’État qui dépense 60% du PIB chaque année, et qui enchaîne les déficits, n’a pas cru bon d’apporter quelques millions à un moment où le pays, et même le monde, traversait une crise sanitaire exceptionnelle.
- Jean Castex, qui a été alerté très tôt par les responsables de l’institut lors d’une de ses visites, a visiblement refusé de prendre en compte les suggestions qui lui étaient faites et a ostensiblement ignoré la piste qui s’offrait à notre pays. Cet homme a donc potentiellement du sang sur les mains, même si à ce stade le Clofoctol n’a pas pu être testé systématiquement auprès de malades.
- Nous disposons à Lille d’une équipe scientifique qui a visiblement effectué un travail remarquable, car systématique et guidé par une solide méthode scientifique. Cette équipe s’est fait maltraiter par la bureaucratie parisienne qui lui a refusé tout label pour une recherche prioritaire - alors que les morts s’accumulaient - pendant de très longs mois, en multipliant les manœuvres dilatoires et les vexations. Nous assistons au phénomène classique d’entités locales dont le travail est paralysé par des administratifs guidés par des énarques qui savent tout sans avoir jamais rien appris.
- Le Clofoctol est, comme d’autres molécules qui ont été testées contre le covid (Ivermectine, Hydroxychloroquine…), une molécule qui est parfaitement connue, qui a été administrée à de très nombreux malades - dont des enfants - pour d’autres infections, et qui n’a pas d’effets secondaires significatifs. Le refus systématique des autorités parisiennes de santé, non seulement de tester sérieusement et de bonne foi (j’insiste sur le terme bonne foi qui est au cœur de la question) ces molécules sur des cohortes importantes, et de considérer toutes les études qui ont pu être faites un peu partout dans le monde pour certaines d’entre elles, mais aussi de les administrer dans l’espoir de réduire la mortalité, est exemplaire d’une science stalinienne : nous avons là des bureaucrates et des médecins de pacotille qui se réfugient derrière des « protocoles habituels » sans laisser leur cerveau fonctionner ne serait-ce qu’une minute pour bloquer toute accélération d’un processus de recherche pouvant mener le cas échéant à des résultats, et pouvant réduire la mortalité. Plus de deux ans après le début de la pandémie, nous avons actuellement en France 70 décès (certes très âgés) chaque jour, et sur la dernière année, il n’y a eu en moyenne pas moins de 30 décès par jours en dépit d’une politique vaccinale insensée avec des néo-vaccins qui n’ont jamais achevé leur phase 3 et dont il apparaît chaque jour un peu plus (j’en suis notamment la victime) qu’il engendre des effets secondaires très dommageables. Rien n’a été fait pour éprouver le Clofoctol à grande échelle, alors que cela serait extrêmement simple.
J’en tire pour ma part plusieurs leçons :
1. Nos politiciens préfèrent brûler 600 Milliards d’Euros en subventions aux particuliers et aux entreprises que de donner quelques millions à un organisme de recherche de notoriété internationale dans l’espoir d’identifier un traitement.
2. Notre superstructure politique se réfugie derrière des idées simplistes pour identifier des solutions, plutôt que d’adopter une démarche pragmatique basée sur la science. Dès lors que les États Unis ont avec Trump placé le « vaccin » en tête de leurs priorités, les politiciens français ont emboité le pas sans se poser la moindre question et sans écouter ceux qui savent le plus : les scientifiques. La façon dont Didier Raoult a été traité par le pouvoir, et par des médias proches du pouvoir, est exemplaire à cet égard. On est dans la croyance religieuse plus que dans la démarche pour le bien du pays. Nos intérêts publics sont sacrifiés. Je ne sais pas si le Clofoctol est la bonne solution, mais nous devons reconnaître que rien n'a été fait pour le savoir.
3. L’État est tellement défaillant que des intérêts privées doivent se substituer à l’effort public pour financer ce qui est important. Je n’y vois nullement la trace d’un « néolibéralisme », mais essentiellement la faillite des élites énarchiques : Macron et Castex sont deux énarques, on a payé le prix d’un pouvoir accaparé par un petit club très fermé et aveugle qui se coopte.
4. L’État n’est plus dirigé. Les bureaucrates et les administratifs ont pris le pouvoir aux dépens des unités de production locale, et ce que j’appelle unités de production couvre à la fois les instituts de recherche, les écoles ou lycées, les hôpitaux, etc. Nous devons retrouver un État qui fonctionne, et pour cela il faut évincer les dizaines de milliers d’administratifs qui bloquent le système.
La France va très mal, et les causes en sont connues. Il est plus que temps de s’attaquer aux solutions, et cela passe par un changement de système politique. Assez de politiciens professionnels qui n’ont jamais rien fait de leurs dix doigts comme les Macron, Mélenchon et autres le Pen. La société civile doit réinvestir le champ de la politique, c’est une urgence si nous ne voulons pas plonger encore plus profondément. Si un jour nous sommes réellement en guerre, la France aura besoin d'autres généraux que ceux que nous avons connus jusqu'à présent sur le COVID ou sur l'énergie.


30 octobre 2022

Liberté d'Expression

Gérard Boyadjian

"Le retour de bâton était tellement prévisible, qu'on se demande encore qu'ils ne l'aient pas prévu, ni même envisagé."
À l'instar des autres plateformes, lorsque le réseau social Twitter, par le biais de ses approbateurs et contrôleurs zélés, a commencé à censurer tous les propos qui ne rentraient pas "dans leurs standards de la communauté", qu'il a banni les utilisateurs tenant des propos contraires à l'idéologie qu'il prônait, qu'il en est arrivé jusqu'à fermer le compte de l'ancien président américain Donald Trump...
Beaucoup se sont retranchés derrière le fait que le réseau exerçait son droit légitime et ont justifié cette décision par le fait qu'il s'agit d'une entreprise privée.
Aujourd'hui, étant donné que le réseau vient de changer de propriétaire (et de direction), certains comprennent que le braquet a changé et que "ses standards aussi".
Inquiet et alerté, le commissaire européen Thierry Breton, réfute désormais ce qu'il justifiait hier : "Le fait qu'une entreprise privée puisse appliquer sa propre politique et standards".
Il menace Twitter et exige formellement que Twitter se soumette aux règles de l'Union européenne.
Trop tard guignols !
Vous n'avez JAMAIS défendu la Liberté d'Expression.
Vous n'avez défendu que votre son, votre voix, votre propre et manifeste inclinaison... À déraison.
Aujourd'hui que la vibration a changé d'horizon, vous assimilez, un peu couillons, que vous êtes les prochains sur la liste "de la chasse aux cons".
La Liberté d'Expression n'est pas un simple droit, c'est bien plus que ça !
C'est le son qui s'affranchit de tous vos standards en carton, votre pathétique droit en pleine putréfaction, toute votre structure juridique risible qui s'effondre à l'unisson.
La Liberté d'Expression, c'est une respiration.
"Le retour de baton" a quelque chose de profondément jubilatoire, de jouissif, d'orgasmique... Surtout lorsqu'il s'abat sur tous les petits procureurs de la pensée (de l'U.E), qui aujourd'hui se retrouvent réunis, démunis, tel parterre de bouffons, à qui on répond :
Désormais, vos lois bidons, votre droit en carton et toutes vos décisions remplies de larmoyantes incantations ne rentrent plus "dans les standards de notre communauté".
Les règles viennent de changer "bande de p'tits nazillons" !


Ciotti : expliquer l’inexplicable

Gilles La Carbona

Le grand show se poursuit chez les LR, avec Ciotti, au micro de RMC, qui tente à son tour d’expliquer pourquoi il était utile, voire nécessaire, de trahir l’opposition, en votant contre la motion de censure. L’homme, en presque pédagogue, nous explique doctement que voter la motion de censure, ce serait avoir Mélenchon comme premier ministre et Marine comme ministre de l’Intérieur. Au-delà du délire du propos, destiné à attiser les peurs, ce qui est la marque de la macronie, dont il reprend les préceptes, on comprend mieux pourquoi depuis le 25 octobre, l’argument est vide, l’allégation stupide et sans fondement, à l’image de son parti, vidé du bon sens, gorgé de trahisons et de renoncements. Le voilà, à se contorsionner dans l’espoir de s’attirer les bonnes grâces d’un électorat qui fuit désormais, cherchant dans la démagogie, un hypothétique rebond électoral. L’hémorragie ne va pas s’arrêter et il est probable qu’aucun de ces collaborateurs zélés du macronisme ne retrouvera son siège après une éventuelle dissolution.
« Faut-il en pleurer, faut-il en rire ? » chantait Ferrat. Ni l’un ni l’autre, le sort qui les attend n’est que celui qu’ils se construisent, à force de retournements de veste. Les LR n’ont toujours pas compris que derrière leur siège, il y avait des électeurs et qu’eux, loin de tremper dans de sordides compromissions, voulaient une opposition qui s’oppose et non des valets à la solde de Macron. On ne peut pas expliquer sans risque qu’il faut être gentil avec le pouvoir et raisonnable pour ne pas créer du chaos : c’est le chaos. Ils sont si peu à l’aise avec leur choix, qu’ils sont obligés de le justifier. Tout cela est bien peu convaincant, comme le montrent les commentaires des internautes, qui n’ont pas l’air de gober ces explications calamiteuses. Certes ils vont encore pérorer sur les bancs de l’Assemblée nationale, mais le retour dans les circonscriptions risque de s’avérer douloureux. Leur parole est discréditée, la confiance est brisée… et le pronostic vital est engagé.


Soignants : la France bête et méchante

Pierre Duriot

L’évidence s’impose à tous, sauf à la France et un par un, plusieurs pays industrialisés réintègrent les personnels soignants non-vaccinés. Aux États-Unis, en Italie, par exemple, cependant qu’en Allemagne et au niveau de l’Europe, les révélations se multiplient sur les dessous de ce qui pourrait bien devenir le scandale de ce siècle naissant. On n’ose même plus dire le scandale du siècle, tant ces affaires se multiplient. D’autres pays donc, ont bien compris l’intérêt de retrouver ces personnels soignants, puisqu’il faut maintenant faire face à une recrudescence de crises cardiaques, comme dernièrement à Séoul, où des dizaines de personnes ont été prises en charge en arrêt cardiaque, lors des célébrations d’Halloween. Il s’agissait certes d’une bousculade, mais ce n’était pas la première dans le cadre de ces manifestations, lesquelles ne produisent habituellement pas ces effets. Même chose en Allemagne, où le Ministre de la santé a fait ouvrir des services dédiés aux pathologies cardiaques en recrudescence.

En France, on ne bouge pas. Le président se lamente à la télévision, sur les services hospitaliers qui ne sont plus à la hauteur, décrète des mesures d’urgence pour sauver la pédiatrie, mais ne se décide pas à proposer le retour à plus de 15 000 soignants non-vaccinés, virés sans ménagement. Il va même jusqu’à expliquer qu’ils ont « quitté le métier », alors qu’il les a fait licencier par Elizabeth Borne, selon une formule « sans indemnités » totalement illégale, complètement inexistante en droit du travail français et qui pourtant n’a fait bouger personne. Il est vrai que l’heure en était quasiment à vouloir tuer les non-vaccinés qui faisaient l’objet de discours violents et haineux à longueur d’antenne, sans que là non plus, la justice ne trouve quoi que ce soit à redire.

Depuis, la roue a tourné et les constats sont bien là partout : la vaccination n’a empêché ni la transmission, ni la maladie et si on s’accroche encore au mythe de l’évitement de la « forme grave », il apparaît de plus plus en plus que les vaccins ont évité la forme grave à ceux qui, de toute façon, n’en auraient pas faites : les moins de 60 ans, sans comorbidité. Quant aux plus de 60 ans et aux personnes fragiles, ils sont tout de même morts, si bien qu’on a de la peine à mesurer la protection effective apportée par un produit, présenté comme fiable à 95 % voici 18 mois et sur lequel désormais, plus personne ne se hasarde à faire le moindre pronostic.

Macron s’accroche au mythe en forme de mensonge, braque de manière démente de braves gens dont on aurait besoin, juste pour ne pas avoir à se faire remarquer qu’il s’est trompé, alors que tout le monde reconnaît qu’on s’est trompé. Au RPF, nous avons toujours tenu la même ligne : le vaccin doit relever du choix libre et éclairé et n’est pas, en droit du travail, un motif de licenciement. Au jour d’aujourd’hui, il apparaît que l’on pourrait plus aisément se passer des inistres qui ont piloté cette folie sanitaire, que des soignants dont on a un cruel besoin.



29 octobre 2022

Le Nom de la Dose

Eric Vial

Le petit monde de l’inquisition sanitaire et de l’église scientiste de la vaccination vient de prendre quelques coups dans ses fondamentaux. Cela suffira-t-il à une remise en cause de la doxa et de la bonne parole communément admise ? Sans doute pas.
Il y a quelques jours, devant la commission Covid du Parlement Européen, la vice-présidente de Pfizer avait admis que le géant américain n’avait jamais testé son vaccin sur le facteur de la transmissibilité du Covid-19.
« Que le vaccin n’ait pas été testé sur la chaîne de transmission, ce n’est pas très étonnant », relèvent des immunologistes et chercheurs, car « ce sont des expériences compliquées à monter ».
Pour autant, cette explication n’a pas suffi à faire retomber la colère de certains députés : « On a expliqué aux Européens que le vaccin permettait de ne pas transmettre le Covid-19 et finalement on n’en sait rien. »
Pour ajouter un peu d’huile sur le feu du débat, Le Professeur Christian Perronne, considéré comme un des principaux « antivax » du monde, ancien chef de service des maladies infectieuses et tropicales à l'hôpital Raymond-Poincaré de Garches dans les Hauts-de-Seine, qui a dirigé les plus hautes instances de santé en France, était poursuivi par le Conseil National de l’Ordre des Médecins pour ses prises de position très critiques envers la politique vaccinale du gouvernement lors de l’épidémie de Covid.
Les attaques ad hominem à son encontre ont été particulièrement virulentes : insulté, renié par la profession, démis de ses responsabilités, il a subi au plus haut niveau de l’État et dans une bonne partie de la presse, une campagne de déstabilisation et de dénigrement sans précédent.
Manque de chance pour ses pourfendeurs, dans une décision en première instance rendue le 21 octobre dernier, le professeur Perronne est blanchi de toutes les accusations dont il faisait l’objet. Aucune accusation n’est retenue contre lui, même pas la plus petite.
La justice ordinale a estimé que les prises de position de Pr Perronne, notamment sur l'hydroxychloroquine, « n'ont pas mis en danger l’action entreprise par les pouvoirs publics, dont les orientations ont changé à plusieurs reprises au cours de la période en cause ». La chambre disciplinaire a également rejeté l'accusation selon laquelle les propos dont elle était saisie relevait du « discours antivax ».
Il y a quelques heures, un juge de la Cour suprême de l'État de New York a décidé de réintégrer tous les employés non vaccinés licenciés. La Cour ordonne également un rétro paiement, déclare que l'État a violé les droits et a agi de manière arbitraire et capricieuse. Elle considère qu’être vacciné n'empêche pas un individu de contracter ou de transmettre le Covid-19.
Un peu plus tôt, la Première Ministre de l’Alberta (Canada), Danielle Smith, devant les caméras du monde entier, a présenté « ses excuses » aux discriminés à cause du vaccin Covid. Elle va réintégrer immédiatement tous les suspendus avec excuses officielles, et amnistier les amendes pour non respect des « règles sanitaires ».
Tous ces faits qui s’accumulent n’auront peut-être aucune incidence en France où le programme politique vise « à em-mer-der les non-vaccinés » - comment oublier cette phrase ? -
Mais quand viendra l’heure du jugement dernier, que personne ne m’accuse alors d’avoir été comme au Moyen-Âge, un inquisiteur qui pense que la Terre est plate. Je suis un bon croyant, mon parcours vaccinal est complet.
Mon seul tort aura été de tenter de faire prendre conscience, de poursuivre le débat, de toujours nous remettre en cause ; exactement comme Guillaume de Baskerville, dans le Nom de la Rose. Je sais, comme lui j’avais promis qu’on ne m’y reprendrait pas… Mais que voulez-vous je n’arrive pas à me conformer au monde manichéen dans lequel nous vivons.
En tout cas, je pense que la question de la réintégration de tous les personnels de santé doit être mise à l’ordre du jour. Il me semble que nous avons besoin d’eux. Et puis j’avoue ne pas me sentir à l’aise lorsque je suis confronté à leur discrimination et à leurs difficultés sociales et financières quotidiennes.


La Corée du Nord selon Jadot

Gilles La Carbona

Dans le florilège des turpitudes de notre classe politique, il se trouve toujours une belle âme pour repousser les limites. Le déjà oscarisé Jadot, l’homme aux 4.63%, s’est fendu d’une nouvelle leçon de stalinisme. Il suggère que les futures motions de censure soient « invotables » (sic !) pour le RN et veut donc écarter tout risque de voir le gouvernement se faire renverser, en interdisant de vote les élus RN, sous prétexte qu’ils sont… RN, donc « d’extrême droite ». Pratique, il ne représente personne, mais détient la vérité et décide de qui peut voter ou non.

Lui qui s’est rallié à sa cause, au soir de sa déculottée du premier tour, cherche comment protéger son ami Macron et sa solution est imparable : écarter du vote les députés qui gênent. Dans sa démence dictatoriale, il est à craindre que d’ici quelques semaines, il n’étende sa demande à l’ensemble des textes débattus à l’Assemblée nationale. Derrière cette forme de terrorisme constitutionnel, se profile surtout le vrai visage du personnage, pur produit stalinien. Sa vision du débat et du respect des institutions est angoissante. Au-delà du délire, il y a bien une attaque violente de nos institutions et l’anti constitutionnalité du propos est évidente. Elle devrait susciter à elle seule, une sanction. [...]


28 octobre 2022

LGBT

Gérard Boyadjian

Encore combien de temps laisserons-nous les Russes imposer leurs volontés immondes sur nos valeurs universelles ?
Ces gens sont le plus haut degré de l'immoralité !
En Occident, nous avons la liberté d'avoir non pas "Papa et Maman", mais parent 1, parent 2, parent 3, parent 4 etc...
A l'école, on peut avoir un prof tatoué trans avec des implants mammaires qui apprend l'importance de changer de sexe à des enfants de 6 ans, afin de devenir une fille si on est né garçon, ou l'inverse. Ou même le contraire, j'sais plus !
On a tous accès à la culture : de Booba en musique, à Franck Dubosc au Cinéma. On peut déféquer sur la place publique et être considéré comme un génie de l'art contemporain. On peut dégrader des œuvres classiques pour sauver la planète...
Tellement de libertés que de l'autre coté, ces archaïques Popovs veulent nous ramener à l'âge de pierre, à la famille, à la tradition, à la transmission, etc...
Bref, tout ce qu'il y a de plus abject dans l'humanité.
Moi, j'ai une fille ! Et je n'ai qu'un souhait, qu'un seul désir pour elle !
Qu'elle puisse s'éclater à donf et devenir un trans non binaire, qu'elle épouse une chonce pour li fronce. Un "Mouloud" salafiste (mais échangiste) qui est chroniqueur contre l'extrême droite chez Hanouna, et qu'ensemble, après leur vasectomie respective pour sauver le climat, ils adoptent un éthiopien malgache écologiste venu taffer chez UBER EAT, place de Clichy.
Et dire qu'ils veulent enlever l'avenir de nos filles/fils/fiels/fieulels...
NON ! ils vont trop loin dans la haine.


Cette étrange sous-natalité occidentale

H16

Parfois, les nouvelles ne sont pas aussi roses qu’on pouvait le prévoir : alors que tout semblait aller au mieux entre guerre, pénuries et virus, voilà qu’on apprend dans un récent rapport que la natalité n’en finit pas de baisser en France.

Ainsi, depuis une décennie, les statistiques de différents organismes (sociaux, de santé, l’INSEE) montrent que si la France est encore un pays où les naissances sont nombreuses, elles le sont de moins en moins : un nombre plus faible d’enfants par femme, une augmentation du nombre de grossesses à risques, un décalage de l’âge du premier enfant de 25 vers 35 ans, de nombreux facteurs jouent sur cette baisse de la natalité.

Un autre facteur, moins publié, est l’augmentation quelque peu troublante, toujours depuis 10 ans, de la mortalité infantile : jusqu’à présent admise en dessous de 3 enfants morts en dessous de 1 an pour 1000 naissances, la hausse pointe à présent autour de 3.8 pour 1000 sans qu’on puisse déterminer avec précision pourquoi.

Mais plus inquiétant encore, ce sont les chiffres des deux dernières années en Europe qui plongent le plus dans la perplexité : la fin de l’année 2021 et l’année 2022 montrent l’une et l’autre un fort fléchissement du nombre de naissances, bien plus fort que la tendance globale décennale déjà assez peu réjouissante.

Pire : certains pays constatent une hausse alarmante des mortinaissances (enfants mort-nés) ainsi que l’accroissement des décès en très bas-âge (dans les premiers jours qui suivent la naissance) passant de 2 pour 1000 à 4.6 pour 1000, comme en atteste un récent article de la BBC concernant l’Écosse.

Diable, quelle pourrait être la raison de ce brusque infléchissement des naissances et de cette augmentation marquée du nombre de mort-nés ?

Eh bien c’est justement ce qu’ont tenté de savoir les autorités écossaises en demandant directement aux institutions de santé. Comme le détaille le Dr. Campbell dans la vidéo suivante, la réponse a fini par tomber : essentiellement, “on ne sait pas” mais il a été estimé qu’étudier un lien entre ces problèmes néonataux et l’éventuel statut vaccinal des mères n’était ni nécessaire ni souhaitable.


Les autorités de santé d’Écosse sont formelles : “Nous n’avons pas l’intention d’examiner le statut vaccinal des mères, car il n’y a aucune raison de santé publique de le faire”. La pause de plusieurs secondes du Dr Campbell (à partir de 7:27) est intéressante et la suite de la vidéo en profite de surcroît pour montrer comment les autorités (anglaises cette fois-ci) font habilement passer les bébés morts en très bas-âge dans la catégorie des mort-nés, ce qui évite commodément la paperasserie impliquée par une mort après naissance. On louera le sens de l’économie des fonctionnaires de santé anglais qui, à l’évidence, voient là une manière efficace de réduire les factures du contribuable.

De toute façon, à l’instar des autorités écossaises, il n’est vraiment pas nécessaire de s’interroger sur la sécurité de l’expérimentation vaccinale encore en cours. Et même si l’article initial du CDC montrant à quel point les femmes enceintes ne courraient aucun risque avec cette injection a été assez proprement remis en question (les auteurs du dernier papier trouvant une incidence des avortements spontanés 7 à 8 fois supérieure aux résultats originaux du CDC), tout le monde sait qu’il n’y a aucun risque à court, moyen et long terme pour la fertilité humaine.

À propos, vous souvenez-vous du journaliste Alex Berenson, qui travaillait il y a quelques temps pour le New-York Times ? Son bannissement de Twitter l’avait rendu fameux alors qu’il avait osé affirmer (le fou) que les vaccins ne protégeaient ni de l’infection ni de la transmission. Ayant trainé Twitter en justice, la firme californienne a finalement été obligée d’admettre son erreur et de lui rendre son compte tant à présent, il ne fait plus guère de doute (à l’exception de certains “experts” de plateaux télé) que ces injections n’empêchent effectivement ni transmission, ni contraction du virus…

Depuis, notre journaliste continue ses recherches sur les effets secondaires des injections et se demande actuellement si, au-delà des effets maintenant reconnus sur le muscle cardiaque qui provoque des crises de coïncidences, il ne pourrait pas aussi y avoir un effet sur la fertilité…

Le journaliste cite notamment le cas de Singapour dont les naissances semblent plonger neuf mois après le début des injections sur les femmes enceintes (une autre coïncidence).

Trouvera-t-il un lien ? Ce lien n’est-il qu’une chimère de plus dans la longue série de théories complotistes qui ont émaillé l’actualité des dernières années ? Allez savoir.

En tout cas, on se rappellera (à toutes fins utiles) que des éléments déjà présents dans les études de Pfizer au sujet des procédés mRNA et nanolipidiques sur les rats indiquaient clairement la présence des produits bien au-delà des sites d’injection… jusque dans les gonades.


Avouez tout de même que ce serait une drôle de coïncidence que ce qui fut alors observé chez les rats s’observe à nouveau chez les humains et permette d’expliquer, au passage, les nombreux troubles menstruels actuellement rapportés chez les femmes récemment vaccinées…

Quant aux hommes, les études qui montrent un effondrement de la production de spermatozoïdes au-delà de tout doute statistique, n’ont évidemment qu’une valeur purement indicative, de l’ordre de la coïncidence.


Enfin, les petits calculs statistiques menés sur les données officielles de natalité dans les pays d’Europe et dont on pourra éplucher les résultats n’ont, là encore, qu’un intérêt modeste d’illustration de ce à quoi une coïncidence peut ressembler : le fait que cette natalité baisse substantiellement dans les 9 mois après les injections miraculeuses n’est que ça, un hasard pittoresque.

Par exemple, la baisse constatée des naissances en Allemagne n’est probablement qu’un petit artefact de calcul, une boulette statistique, ou une concordance hasardeuse de la catégorie “chpouf ça arrive”.


Pour le lecteur peu versé dans la langue de Goethe, cela donne en substance ceci :

“Mon pronostic était que la baisse drastique des naissances du 1er trimestre 2022 se rétablirait pendant l’été, car peut-être beaucoup de jeunes mères voulaient attendre leur deuxième vaccination. Cela ne s’est PAS produit. En juillet également, le nombre de naissances est inférieur d’environ 8% à celui de l’année précédente. Au total, il manque 40.000 bébés.”

Mais foin de toutes ces isochronies fortuites, force est de constater qu’on peut pas tirer la moindre conclusion définitive. Il serait probablement judicieux de réclamer des études détaillées pour dissiper tout doute. Après tout, les vendeurs, les promoteurs et les avocats plus ou moins vocaux de ce vaccin présenté partout comme “sûr et efficace” ne devraient pas s’opposer à ce qu’on écarte enfin clairement toute controverse, qu’on éclaircisse enfin tout malentendu concernant les différences statistiques observées.

Certes, ce n’est pas exactement ce qu’on observe et les vendeurs, promoteurs et avocats font plutôt assaut d’inventivité pour que ces questions ne soient pas abordées.

Il s’agit sans doute d’une (autre) coïncidence.