Translate

2 novembre 2022

Radu Portocala

À la place d’Albert Bourla, PDG de Pfizer, qui a refusé catégoriquement d’être entendu par le Parlement européen, avouant ainsi implicitement qu’il y a des questions auxquelles il ne veut pas répondre, les députés ont dû se contenter de Janine Small, envoyée pour représenter la société.
Pendant la discussion, un député néerlandais a demandé à Janine Small si le produit de Pfizer a été testé avant la mise sur le marché pour prouver son pouvoir contre la contamination. La réponse - sidérante ! - a été très claire : NON.
Empêcher la transmission de telle ou telle maladie est, justement, le rôle d’un vaccin. Or, Pfizer a mis son produit en vente sans savoir s’il avait cette capacité. Pfizer a vendu et continue à vendre une mixture dont on ne sait pas exactement ce qu’elle est. L’appeler « vaccin » est, par conséquent, non seulement impropre, c’est une tromperie, une escroquerie. Une démarche qui, si je ne m’abuse, est du domaine du droit pénal.
Le même raisonnement s’applique à la Commission européenne qui n’était pas loin de rendre obligatoire l’administration d’un produit sans efficacité vaccinale, mais qu’elle présentait comme un vaccin.
Et quoi dire de tous ces membres du personnel médical - médecins et infirmières - qui ont perdu leur poste parce qu’ils ont refusé de se faire « vacciner » avec un produit qui n’est pas un vaccin ? Ne faudrait-il pas qu’ils soient réintégrés sans tarder et dédommagés correctement ?
Quant à la continuation de la campagne de « vaccination », fortement recommandée par Ursula von der Leyen et ses acolytes bureaucrates bruxellois, ne mérite-t-elle une bonne et ferme réponse judiciaire ?

1 novembre 2022

À Sainte-Soline, des milliers de manifestants refusent les mégabassines

Marius Jouanny / Reporterre

- 31/10/2022 -




Interdictions préfectorales et répression féroce n’ont pas pu empêcher les opposants aux bassines de se mobiliser dans les Deux-Sèvres ce weekend. Ils refusent l’« accaparement de l’eau » incarné dans ces projets de retenues géantes.


Sainte-Soline (Deux-Sèvres), reportage

Samedi après-midi, des milliers d’agriculteurs et militants écologistes ont manifesté contre le chantier de la « mégabassine » de Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres. Largement médiatisé, l’événement marque un tournant dans la mobilisation débutée l’année dernière contre ces réserves d’eau construites afin d’irriguer les grandes exploitations agricoles.

1 700 gendarmes et 7 hélicoptères ont été mobilisés pour stopper une manifestation interdite par la préfecture en début de semaine dernière. D’une ampleur inédite, la répression policière n’a pas pu empêcher les manifestants de pénétrer sur le chantier.


Plusieurs milliers de personnes ont passé le weekend dans un camp organisé sur le champ d’un agriculteur opposé aux bassines. © Marius Jouanny / Reporterre


L’action a commencé mardi 25 octobre, lorsqu’une quarantaine de personnes se sont installées à quelques kilomètres du chantier, en vue de préparer la marche annoncée pour le 28 octobre. Au même moment, la préfète des Deux-Sèvres Emmanuelle Dubée annonçait une interdiction de manifester autour d’un périmètre englobant dix communes autour du site. Le jeudi soir, les pelleteuses abandonnaient le chantier en prévision de la manifestation.

Mêlant les militants des Soulèvements de la Terre, de Bassines non merci (qui regroupe 150 collectifs) et de la Confédération paysanne, l’organisation a pu installer le campement sans encombre. Et pour cause : il se situe sur les terres d’un paysan, ancien adhérent à la coopérative de l’eau à l’origine des mégabassines, Philippe Béguin. Ex-cultivateur de maïs, il s’est désormais reconverti par conviction dans la culture de blé à sec. Il a d’ailleurs réservé le terrain en question pour accueillir la présence d’une espèce protégée, l’outarde canepetière, de mai à septembre. Dès vendredi soir, près de 2 000 personnes étaient déjà arrivées pour la manifestation prévue le lendemain.


De nombreuses organisations de gauche, syndicats et collectifs ont fait le déplacement. © Marius Jouanny / Reporterre


Quelle est leur cible ? Un trou de 16 hectares qui a été creusé depuis un mois près de Sainte-Soline afin d’abriter la plus grande bassine d’eau du territoire français, financée à plus de 70 % par de l’argent public. Elle servira à douze exploitants agricoles, « dont aucun ne s’est engagé à réduire l’utilisation de pesticides », précise Lena, militante à Youth for Climate et aux Soulèvements de la Terre. Originaire de Nantes, elle rappelle que la lutte contre les mégabassines « n’est pas un combat des écolos contre les agriculteurs, puisqu’on se bat auprès des paysans ». D’autant plus que depuis le début de la mobilisation en 2021, ajoute-t-elle, plusieurs associations environnementales se sont retirées du protocole statuant la construction de ces réserves défendue par la coopérative de l’eau et la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles).

Il est prévu que seize mégabassines soient construites dans la région avec pour objectif la retenue de 14 millions de m³ d’eau, venant s’ajouter aux cinquantaines de réserves d’eau déjà construites principalement en Vendée et dans l’Est. Les activistes présents à Sainte-Soline ce week-end n’ont cessé de contester ces projets par différentes actions dont celle du 9 août dernier, durant laquelle deux mégabassines à Nalliers et Pouillé ont été vandalisées. Une décision judiciaire a quant à elle déclaré illégale en mai dernier l’exploitation de cinq mégabassines en Charente-Maritime.


Le porte-parole de la Confédération paysanne a dénoncé l’accaparement de l’eau réalisé par les bassines. © Marius Jouanny / Reporterre


Pendant tout le week-end, la vie a battu son plein sur le camp des opposants au projet. La foule se répartit à l’accueil, la buvette et la cantine autogérée. Entre des concerts punks et une balade ornithologique, une conférence de presse est organisée sous le grand chapiteau. Nicolas Girod, porte-parole de la confédération paysanne, y dénonce une pratique d’accaparement de l’eau par l’agro-industrie. Pour faire face aux sécheresses de plus en plus fréquentes, il faudrait selon lui changer de modèle agricole. Abandonner la logique productiviste des fermes-usines rendrait l’utilisation de réserves d’eau inutile, puisque les petites exploitations jouissent d’un pouvoir de captage de l’eau assez important pour s’en passer.

Des figures issues des partis de gauche sont présents, parmi lesquels Sandrine Rousseau, Philippe Poutou et Yannick Jadot. Ce dernier a été copieusement hué lors de sa prise de parole devant les activistes, tandis que sa voiture a été taguée d’un « crevure ».


Trois cortèges ont été constitués, pour tenter d’aller sur le chantier par trois chemins différents. © Marius Jouanny / Reporterre


Samedi à 14 h, la course est lancée, réunissant 7 000 manifestants selon les organisateurs (4 000 selon la préfecture). Trois équipes se constituent pour franchir la distance qui les séparent du chantier en empruntant des directions différentes, afin de déjouer le dispositif policier. Tandis que le cortège blanc notamment composé d’un char en forme d’oiseau et des députés soutenant la lutte emprunte le trajet le plus court, les rouges et les verts choisissent des voies de côté. Les photos de ce reportage ont été réalisées avec la troisième équipe, la dernière à être parvenue au chantier.

Les 2 000 manifestants du cortège vert ont du mal à contourner les routes tenues par les gendarmes, jouant au chat et à la souris à travers les champs jusqu’aux abords du village de Sainte-Soline. À plusieurs reprises, des manifestants masqués et équipés de parapluies et de cailloux se regroupent pour percer les défenses policières, échouant à chaque fois sous une pluie de grenades lacrymogènes et quelques tirs de lanceurs de balles de défense (LBD). Sous les yeux médusés, parfois complices mais souvent désapprobateurs des villageois, les militants effectuent un grand détour leur permettant d’atteindre le site de construction.

De son côté, l’équipe rouge est parvenue à échapper aux gendarmes, allant jusqu’à pénétrer brièvement à l’intérieur du chantier avant d’en être refoulée. Un cortège tente ensuite de créer une brèche à l’entrée du lieu, sans succès. Lassés par les gaz lacrymogènes, les manifestants finissent par battre en retraite vers le campement.


Les gendarmes ont arrosé les champs de grenades lacrymogènes pour tenter d’arrêter les cortèges. © Marius Jouanny / Reporterre


Le bilan humain de la journée est lourd : les organisateurs déplorent une cinquantaine de blessés dont cinq hospitalisations dues à des tirs de LBD au visage et à des éclats de grenades de désencerclement. Quatre manifestants ont été arrêtés et placés en garde à vue. Les députés Lisa Belluco, Manon Meunier et Loïc Prud’homme ainsi que le porte-parole de Bassines non merci Julien Le Guet ont été matraqués. Ce dernier a d’ailleurs affirmé détenir des preuves matérielles de l’usage de grenades GLI-F4 par les gendarmes, alors que cette arme à l’origine de nombreuses mutilations est interdite depuis 2020.

Durant le week-end, de nombreux militants ont rappelé la mort du militant écologiste Rémi Fraisse tué par les forces de gendarmerie il y a précisément huit ans, accusant l’État français de n’avoir tiré aucune leçon sur sa doctrine du maintien de l’ordre depuis. De son côté, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a dénoncé « l’écoterrorisme » des manifestants en annonçant soixante-et-un blessés parmi les gendarmes.


En courant à travers champs et faisant face à la police, les manifestants sont quand même parvenus à atteindre le chantier. © Marius Jouanny / Reporterre


Dès le lendemain dimanche, les activistes ont organisé une nouvelle action surprise : une vingtaine de mètres de tuyaux reliés au chantier de la bassine sont sectionnés. La réserve d’eau de Sainte-Soline nécessitera en tout 18 kilomètres de tuyauterie pour pomper les nappes phréatiques et renvoyer l’eau vers les exploitants. Tandis que certains militants repartent déjà en risquant une verbalisation systématique de 135 € par les forces de l’ordre, qui ont placé des barrages sur les routes dans le périmètre d’interdiction de manifester, l’heure est également à la discussion.

Une assemblée générale a décidé d’organiser un porte-à-porte auprès des habitants alentours afin de les convaincre de la légitimité de cette lutte, malgré les images de violence diffusée sur les chaînes d’information en continu. L’enjeu crucial de la semaine sera d’empêcher un éventuel retour des pelleteuses sur le site mercredi 2 novembre. Et pour la suite ? Les opposants aux « mégabassines » donnent deux semaines au gouvernement pour stopper le chantier et annoncer la tenue d’un moratoire. Sans quoi ils annonceront une nouvelle date de manifestation.

Sur le campement, une vigie a été construite afin de pérenniser le lieu comme base arrière de la mobilisation. Évoquée brièvement, l’organisation d’une zad à Sainte-Soline n’est pas à l’ordre du jour. Mais l’hôte du terrain, M. Béguin, a bien signifié que ses invités pouvaient rester autant qu’ils le voudraient, jusqu’au retour des outardes à la fin du mois de mai.


31 octobre 2022

mélimélo

⬦ [Halloween] J'ai mis une photo de Sandrine Rousseau sur ma porte. Aucun gosse déguisé en monstre n'ose s'approcher. Je crois même que certains s'enfuient en courant, complètement traumatisés. J'y suis peut-être allé un peu fort cette année. J.S.

⬦ Ne pas oublier qu’aujourd’hui avec la Rousseau, la Garrido ou la Autain, Coluche serait considéré comme un extrémiste d’extrême droite !

⬦ J'ai une idée : collecter les perles des macronistes enragés. On pourrait faire un bêtisier de centaines de pages avec ça !

⬦ Ukraine : terrible drame... BHL a été abattu par un chasseur ukrainien qui l'a confondu avec une galinette cendrée. BHL était couché dans l'herbe, tandis que, debout, le photographe de Paris-Match prenait des clichés de notre héros national. JCB

⬦ La philosophie à la sauce BHL... plus indigeste que la sauce béchamel.

⬦ Il faudrait arrêter de vendre tous les jours la peau de l’ours russe avant de l’avoir tué.

⬦ Sachez que si une bombe atomique détruit la France, ce sera à cause des gens qui ne sont pas vaccinés. G.E.

⬦ Il est plus facile de tromper les gens que de les convaincre qu’ils ont été trompés.
Mark Twain

⬦ OK, pour la gifle, je suis d’accord, c’est une faute. Mais la fessée, on peut ou pas ?

⬦ On ne sait pas conserver l’électricité. La nuit, les monuments illuminés ne risquent pas de faire sauter le réseau. C’est de l’obscurantisme que de vouloir les mettre dans l’obscurité.

⬦ L'amour ne veut pas la durée ; il veut l'instant et l'éternité. Friedrich Nietzsche

⬦ Le temps d'apprendre à vivre, il est déjà trop tard.
Louis Aragon

Covid : le délire sanitariste

Interview d'Anne-Sophie Chazaud par franc-tireurs, PUTSCH
5/10/2022 - Dernière mise à jour : 14/10/2022

Vous parlez de délire sanitariste. Quels sont les grands enseignements de société que vous tirez de cette crise du Covid ?

Anne-Sophie Chazaud : Les enseignements que l’on peut tirer de la crise Covid (et dont la totalité des effets n’a pas fini de se faire sentir durablement) sont innombrables.

Je parle en effet de « délire sanitariste » en renvoyant délibérément le traitement de la crise Covid à son évidente dimension de psychopathologie alors même que contester cette gestion n’a cessé d’être présenté (par un curieux renversement de la réalité) comme relevant de l’irrationalité (« complotisme », « charlatanisme », « anti-science » et autres procès en sorcellerie de toutes sortes.). L’autoproclamé « cercle de la Raison » n’a pourtant cessé de produire en abondance des situations toutes plus ubuesques et absurdes les unes que les autres (songeons par exemple à l’auto-attestation de sortie sur un périmètre et une durée aléatoires, déterminées au doigt mouillé, ou encore au phénomène cocasse de « plage dynamique » surveillée avec zèle par les apôtres de cette folie furieuse ; songeons plus tragiquement aux personnes âgées privées de tout contact avec le monde extérieur et mortes dans la solitude, songeons à cette vieille femme verbalisée parce qu’elle tentait de communiquer par mots écrits avec son mari résident en Ehpad à travers une vitre, ce qui lui fut interdit, songeons à tous ces jeunes désormais suicidaires et dont la santé mentale a été tout simplement sacrifiée sur l’autel du confort psychologique de boomers hypocondriaques et effarouchés, découvrant avec effroi après avoir abondamment joui sans entraves leur propre finitude comme d’autres découvrent la lune, et tant d’autres horreurs dont nos sociétés se revendiquant bruyamment de l’humanisme devraient concevoir une honte éternelle…). (...)


ZFE : des sanctions automatiques et un objectif crapuleux

H16

Comme le mentionnait un précédent billet d’il y a seulement quelques mois, tout se met en place pour (enfin !) ostraciser un peu plus les pauvres hors des villes.

Oui, vous avez bien lu : avec l’implantation de ces “Zones à Faibles Émissions”, les voitures “polluantes” seront interdites ♩ ce qui garantira ♪ enfin des villes propres ♫ à l’atmosphère respirable ♬ puisque c’est, du reste, le but affiché très officiellement.

Bien évidemment, par “faible émission”, on n’entend pas “faible émission d’âneries” ce qui garantirait la disparition d’un paquet d’écologistes boboïdes de ces mêmes centres-villes, mais bien “faible émission de dioxyde de carbone” qui, comme chacun le sait, est un abominable polluant sans lequel le climat serait hypothétiquement plus froid et la Terre certainement sans vie.

Et pour s’assurer que ces zones seront bien respectées, on apprend – par le truchement d’un de ces comités ministériels froufroutant – la mise en place d’un système de “contrôle sanction automatisé” contre les véhicules ne répondant pas aux normes ubuesques des agglomérations concernées par le dispositif, d’ici au second semestre 2024.

Autrement dit, si votre véhicule n’a pas sa petite vignette truc-bidule et son petit contrôle machin-chouette à jour, si son constructeur ne peut pas garantir que son moteur n’est pas finement syntonisé avec Gaïa pour une parfaite harmonie de déplacement éco-conscient, alors vous allez vous prendre prune sur prune ce qui, à 750 euros la prune, risque de vite calmer les ardeurs des artisans, professions libérales, livreurs et autres taxis un peu foufous qui se risqueraient encore à venir travailler dans ces Zones devenues de Faible Intérêt Économique.

Bien évidemment, pour “accompagner” cette pluie drue de coups de massue écolo-punitifs, le gouvernement fait mine d’aider les particuliers à “transitionner”, ce nouveau mot à la mode qui permet indistinctement de changer d’opinion politique, de sexe ou maintenant de moteur de voiture : des aides de plusieurs milliers d’euros d’argent gratuit en provenance directe de la poche des autres sont donc prévues pour aider à l’acquisition rapide de voitures électriques afin d’inciter même les gueux pauvres à se tourner vers ces engins.

Tout ceci se déroule gentiment alors que le pays, on le rappelle, est actuellement au milieu d’une crise énergétique notable dans laquelle tout semble avoir été fait pour que nos centrales nucléaires ne soient pas remises rapidement en fonctionnement. Nous comptons actuellement un nombre record de réacteurs à l’arrêt, c’est aussi ballot que fortuit – puisqu’on vous le dit – et quoi qu’il en soit, cela n’aide certainement pas à améliorer les perspectives du passage à un “tout électrique” de plus en plus grotesque et chimérique.

Grotesque parce que la voiture électrique n’est absolument pas adaptée à la plupart des usages qui sont actuellement fait de ce moyen de transport économique, pratique et efficace lorsqu’il est équipé d’un moteur thermique. Muni de batteries, c’est en réalité rapidement l’enfer comme en témoignent des douzaines d’expériences de terrain et des reportages réalistes.


Concrètement, ces voitures électriques sont une version vitaminée des voiturettes de golf, c’est-à-dire pratiques pour des petites distances, des terrains adaptés et des petites courses, et à peu près rien au-delà sans débourser à la fois des sommes folles et disposer d’un temps de rentier pour les recharges à rallonge à chaque déplacement un peu conséquent.

Chimérique aussi puisque les lois de la physique étant ce qu’elles sont, ni les densités des batteries actuelles, ni les réseaux électriques couramment déployés, ni les puissances de production dont on dispose ne permettent, en rien, la montée en charge à de millions de véhicules tétant goulûment à la grille à chaque occasion possible.

Ces ZFE sont en réalité l’illustration parfaite de l’aberration complète de cette transition à marche forcée vers le “tout-électrique”.

Ces véhicules sont en réalité deux à trois fois plus polluants à la production et au recyclage (quand il existe) de leur équivalent thermique tant l’extraction, la transformation et l’utilisation des terres rares nécessaires aux batteries impactent négativement l’environnement (pour rappel, il faut faire évaporer environ un million de litres d’eau pour récupérer une tonne de lithium). Et là, on parle d’une pollution des sols et de l’air autrement plus corrosive et gênante que ce CO2 sans lequel nous sommes tous très concrètement morts.


Pire, la vente forcenée, poussée artificiellement à grand frais de ces véhicules va provoquer une casse sociale sans précédent : non seulement, le nombre d’opérateurs à la construction sur une voiture électrique est bien plus faible que pour une voiture thermique ce qui signifie, à terme, d’énormes licenciements chez les constructeurs automobiles, mais en plus l’essentiel de la valeur ajoutée d’un véhicule électrique est maintenant situé en Chine, ce qui accroît encore notre dépendance à ce pays et ajoute à la désindustrialisation française.

Avec la mise en place de ces ZFE et des sanctions qui vont les entourer, on est dans l’application d’une décision dogmatique et dénuée de toute nuance, de tout rapport avec la réalité et qui ne va provoquer aucun des effets souhaitables attendus, et tous les effets indésirables prévisibles.

Or, quand on observe ce qui s’est passé depuis le premier mandat de Macron, aucun doute n’est permis : l’objectif réel n’est pas celui annoncé. [...]

Le fait que ce moyen de transport soit à ce point si peu pratique, si décalé face aux attentes réelles des consommateurs et des capacités fonctionnelles auxquelles nous pouvons prétendre avec les technologies modernes n’est pas un hasard : c’est précisément pour bien marquer socialement les gueux, ces foules puantes et vrombissantes qui roulent en diesel, de l’élite éclairée qui se déplace parcimonieusement dans des véhicules silencieux qui n’émettent aucune fumée.

Oui, le fait d’opposer riches aux pauvres n’est pas un effet pervers malencontreux de ces mesures, c’est un effet primaire recherché, c’est un “diviser pour mieux régner” basé sur le mépris le plus pur.

Le pouvoir actuel a perdu tout pied avec la réalité et avec le peuple qu’il prétend représenter tout en lui crachant à la figure. Et pour le moment, trop nombreux sont ceux qui prennent ceci pour de la pluie.

Ce pays est foutu.

Nous étions « en guerre »

Jean Mizrahi

Chaque Français devrait regarder ce reportage diffusé sur Arte, une chaîne de télévision publique qu’on pourra difficilement accuser de complotisme. Il y a beaucoup de leçons à tirer de cet épisode de la pandémie de COVID. J’en retiens en premier lieu les éléments suivants :
- L’Institut Pasteur est un organisme mythique en France parce que son fondateur l’est au moins autant. L’établissement de Lille a, quant à lui, été fondé par Calmette qui est l’un des inventeurs du BCG, vaccin contre la tuberculose tout aussi mythique en matière de vaccination. Pourtant l’État n’a apporté aucune ressource à cet institut lillois, alors que dans un délai record de deux mois, ses équipes avaient identifié une molécule, le Clofoctol, susceptible de bloquer la maladie. C’est auprès d’un industriel français (la famille Arnault) que l’institut a pu trouver ses premiers fonds un peu significatifs pour progresser dans ses recherches. L’État qui dépense 60% du PIB chaque année, et qui enchaîne les déficits, n’a pas cru bon d’apporter quelques millions à un moment où le pays, et même le monde, traversait une crise sanitaire exceptionnelle.
- Jean Castex, qui a été alerté très tôt par les responsables de l’institut lors d’une de ses visites, a visiblement refusé de prendre en compte les suggestions qui lui étaient faites et a ostensiblement ignoré la piste qui s’offrait à notre pays. Cet homme a donc potentiellement du sang sur les mains, même si à ce stade le Clofoctol n’a pas pu être testé systématiquement auprès de malades.
- Nous disposons à Lille d’une équipe scientifique qui a visiblement effectué un travail remarquable, car systématique et guidé par une solide méthode scientifique. Cette équipe s’est fait maltraiter par la bureaucratie parisienne qui lui a refusé tout label pour une recherche prioritaire - alors que les morts s’accumulaient - pendant de très longs mois, en multipliant les manœuvres dilatoires et les vexations. Nous assistons au phénomène classique d’entités locales dont le travail est paralysé par des administratifs guidés par des énarques qui savent tout sans avoir jamais rien appris.
- Le Clofoctol est, comme d’autres molécules qui ont été testées contre le covid (Ivermectine, Hydroxychloroquine…), une molécule qui est parfaitement connue, qui a été administrée à de très nombreux malades - dont des enfants - pour d’autres infections, et qui n’a pas d’effets secondaires significatifs. Le refus systématique des autorités parisiennes de santé, non seulement de tester sérieusement et de bonne foi (j’insiste sur le terme bonne foi qui est au cœur de la question) ces molécules sur des cohortes importantes, et de considérer toutes les études qui ont pu être faites un peu partout dans le monde pour certaines d’entre elles, mais aussi de les administrer dans l’espoir de réduire la mortalité, est exemplaire d’une science stalinienne : nous avons là des bureaucrates et des médecins de pacotille qui se réfugient derrière des « protocoles habituels » sans laisser leur cerveau fonctionner ne serait-ce qu’une minute pour bloquer toute accélération d’un processus de recherche pouvant mener le cas échéant à des résultats, et pouvant réduire la mortalité. Plus de deux ans après le début de la pandémie, nous avons actuellement en France 70 décès (certes très âgés) chaque jour, et sur la dernière année, il n’y a eu en moyenne pas moins de 30 décès par jours en dépit d’une politique vaccinale insensée avec des néo-vaccins qui n’ont jamais achevé leur phase 3 et dont il apparaît chaque jour un peu plus (j’en suis notamment la victime) qu’il engendre des effets secondaires très dommageables. Rien n’a été fait pour éprouver le Clofoctol à grande échelle, alors que cela serait extrêmement simple.
J’en tire pour ma part plusieurs leçons :
1. Nos politiciens préfèrent brûler 600 Milliards d’Euros en subventions aux particuliers et aux entreprises que de donner quelques millions à un organisme de recherche de notoriété internationale dans l’espoir d’identifier un traitement.
2. Notre superstructure politique se réfugie derrière des idées simplistes pour identifier des solutions, plutôt que d’adopter une démarche pragmatique basée sur la science. Dès lors que les États Unis ont avec Trump placé le « vaccin » en tête de leurs priorités, les politiciens français ont emboité le pas sans se poser la moindre question et sans écouter ceux qui savent le plus : les scientifiques. La façon dont Didier Raoult a été traité par le pouvoir, et par des médias proches du pouvoir, est exemplaire à cet égard. On est dans la croyance religieuse plus que dans la démarche pour le bien du pays. Nos intérêts publics sont sacrifiés. Je ne sais pas si le Clofoctol est la bonne solution, mais nous devons reconnaître que rien n'a été fait pour le savoir.
3. L’État est tellement défaillant que des intérêts privées doivent se substituer à l’effort public pour financer ce qui est important. Je n’y vois nullement la trace d’un « néolibéralisme », mais essentiellement la faillite des élites énarchiques : Macron et Castex sont deux énarques, on a payé le prix d’un pouvoir accaparé par un petit club très fermé et aveugle qui se coopte.
4. L’État n’est plus dirigé. Les bureaucrates et les administratifs ont pris le pouvoir aux dépens des unités de production locale, et ce que j’appelle unités de production couvre à la fois les instituts de recherche, les écoles ou lycées, les hôpitaux, etc. Nous devons retrouver un État qui fonctionne, et pour cela il faut évincer les dizaines de milliers d’administratifs qui bloquent le système.
La France va très mal, et les causes en sont connues. Il est plus que temps de s’attaquer aux solutions, et cela passe par un changement de système politique. Assez de politiciens professionnels qui n’ont jamais rien fait de leurs dix doigts comme les Macron, Mélenchon et autres le Pen. La société civile doit réinvestir le champ de la politique, c’est une urgence si nous ne voulons pas plonger encore plus profondément. Si un jour nous sommes réellement en guerre, la France aura besoin d'autres généraux que ceux que nous avons connus jusqu'à présent sur le COVID ou sur l'énergie.


30 octobre 2022

Liberté d'Expression

Gérard Boyadjian

"Le retour de bâton était tellement prévisible, qu'on se demande encore qu'ils ne l'aient pas prévu, ni même envisagé."
À l'instar des autres plateformes, lorsque le réseau social Twitter, par le biais de ses approbateurs et contrôleurs zélés, a commencé à censurer tous les propos qui ne rentraient pas "dans leurs standards de la communauté", qu'il a banni les utilisateurs tenant des propos contraires à l'idéologie qu'il prônait, qu'il en est arrivé jusqu'à fermer le compte de l'ancien président américain Donald Trump...
Beaucoup se sont retranchés derrière le fait que le réseau exerçait son droit légitime et ont justifié cette décision par le fait qu'il s'agit d'une entreprise privée.
Aujourd'hui, étant donné que le réseau vient de changer de propriétaire (et de direction), certains comprennent que le braquet a changé et que "ses standards aussi".
Inquiet et alerté, le commissaire européen Thierry Breton, réfute désormais ce qu'il justifiait hier : "Le fait qu'une entreprise privée puisse appliquer sa propre politique et standards".
Il menace Twitter et exige formellement que Twitter se soumette aux règles de l'Union européenne.
Trop tard guignols !
Vous n'avez JAMAIS défendu la Liberté d'Expression.
Vous n'avez défendu que votre son, votre voix, votre propre et manifeste inclinaison... À déraison.
Aujourd'hui que la vibration a changé d'horizon, vous assimilez, un peu couillons, que vous êtes les prochains sur la liste "de la chasse aux cons".
La Liberté d'Expression n'est pas un simple droit, c'est bien plus que ça !
C'est le son qui s'affranchit de tous vos standards en carton, votre pathétique droit en pleine putréfaction, toute votre structure juridique risible qui s'effondre à l'unisson.
La Liberté d'Expression, c'est une respiration.
"Le retour de baton" a quelque chose de profondément jubilatoire, de jouissif, d'orgasmique... Surtout lorsqu'il s'abat sur tous les petits procureurs de la pensée (de l'U.E), qui aujourd'hui se retrouvent réunis, démunis, tel parterre de bouffons, à qui on répond :
Désormais, vos lois bidons, votre droit en carton et toutes vos décisions remplies de larmoyantes incantations ne rentrent plus "dans les standards de notre communauté".
Les règles viennent de changer "bande de p'tits nazillons" !


Ciotti : expliquer l’inexplicable

Gilles La Carbona

Le grand show se poursuit chez les LR, avec Ciotti, au micro de RMC, qui tente à son tour d’expliquer pourquoi il était utile, voire nécessaire, de trahir l’opposition, en votant contre la motion de censure. L’homme, en presque pédagogue, nous explique doctement que voter la motion de censure, ce serait avoir Mélenchon comme premier ministre et Marine comme ministre de l’Intérieur. Au-delà du délire du propos, destiné à attiser les peurs, ce qui est la marque de la macronie, dont il reprend les préceptes, on comprend mieux pourquoi depuis le 25 octobre, l’argument est vide, l’allégation stupide et sans fondement, à l’image de son parti, vidé du bon sens, gorgé de trahisons et de renoncements. Le voilà, à se contorsionner dans l’espoir de s’attirer les bonnes grâces d’un électorat qui fuit désormais, cherchant dans la démagogie, un hypothétique rebond électoral. L’hémorragie ne va pas s’arrêter et il est probable qu’aucun de ces collaborateurs zélés du macronisme ne retrouvera son siège après une éventuelle dissolution.
« Faut-il en pleurer, faut-il en rire ? » chantait Ferrat. Ni l’un ni l’autre, le sort qui les attend n’est que celui qu’ils se construisent, à force de retournements de veste. Les LR n’ont toujours pas compris que derrière leur siège, il y avait des électeurs et qu’eux, loin de tremper dans de sordides compromissions, voulaient une opposition qui s’oppose et non des valets à la solde de Macron. On ne peut pas expliquer sans risque qu’il faut être gentil avec le pouvoir et raisonnable pour ne pas créer du chaos : c’est le chaos. Ils sont si peu à l’aise avec leur choix, qu’ils sont obligés de le justifier. Tout cela est bien peu convaincant, comme le montrent les commentaires des internautes, qui n’ont pas l’air de gober ces explications calamiteuses. Certes ils vont encore pérorer sur les bancs de l’Assemblée nationale, mais le retour dans les circonscriptions risque de s’avérer douloureux. Leur parole est discréditée, la confiance est brisée… et le pronostic vital est engagé.


Soignants : la France bête et méchante

Pierre Duriot

L’évidence s’impose à tous, sauf à la France et un par un, plusieurs pays industrialisés réintègrent les personnels soignants non-vaccinés. Aux États-Unis, en Italie, par exemple, cependant qu’en Allemagne et au niveau de l’Europe, les révélations se multiplient sur les dessous de ce qui pourrait bien devenir le scandale de ce siècle naissant. On n’ose même plus dire le scandale du siècle, tant ces affaires se multiplient. D’autres pays donc, ont bien compris l’intérêt de retrouver ces personnels soignants, puisqu’il faut maintenant faire face à une recrudescence de crises cardiaques, comme dernièrement à Séoul, où des dizaines de personnes ont été prises en charge en arrêt cardiaque, lors des célébrations d’Halloween. Il s’agissait certes d’une bousculade, mais ce n’était pas la première dans le cadre de ces manifestations, lesquelles ne produisent habituellement pas ces effets. Même chose en Allemagne, où le Ministre de la santé a fait ouvrir des services dédiés aux pathologies cardiaques en recrudescence.

En France, on ne bouge pas. Le président se lamente à la télévision, sur les services hospitaliers qui ne sont plus à la hauteur, décrète des mesures d’urgence pour sauver la pédiatrie, mais ne se décide pas à proposer le retour à plus de 15 000 soignants non-vaccinés, virés sans ménagement. Il va même jusqu’à expliquer qu’ils ont « quitté le métier », alors qu’il les a fait licencier par Elizabeth Borne, selon une formule « sans indemnités » totalement illégale, complètement inexistante en droit du travail français et qui pourtant n’a fait bouger personne. Il est vrai que l’heure en était quasiment à vouloir tuer les non-vaccinés qui faisaient l’objet de discours violents et haineux à longueur d’antenne, sans que là non plus, la justice ne trouve quoi que ce soit à redire.

Depuis, la roue a tourné et les constats sont bien là partout : la vaccination n’a empêché ni la transmission, ni la maladie et si on s’accroche encore au mythe de l’évitement de la « forme grave », il apparaît de plus plus en plus que les vaccins ont évité la forme grave à ceux qui, de toute façon, n’en auraient pas faites : les moins de 60 ans, sans comorbidité. Quant aux plus de 60 ans et aux personnes fragiles, ils sont tout de même morts, si bien qu’on a de la peine à mesurer la protection effective apportée par un produit, présenté comme fiable à 95 % voici 18 mois et sur lequel désormais, plus personne ne se hasarde à faire le moindre pronostic.

Macron s’accroche au mythe en forme de mensonge, braque de manière démente de braves gens dont on aurait besoin, juste pour ne pas avoir à se faire remarquer qu’il s’est trompé, alors que tout le monde reconnaît qu’on s’est trompé. Au RPF, nous avons toujours tenu la même ligne : le vaccin doit relever du choix libre et éclairé et n’est pas, en droit du travail, un motif de licenciement. Au jour d’aujourd’hui, il apparaît que l’on pourrait plus aisément se passer des inistres qui ont piloté cette folie sanitaire, que des soignants dont on a un cruel besoin.



29 octobre 2022

Le Nom de la Dose

Eric Vial

Le petit monde de l’inquisition sanitaire et de l’église scientiste de la vaccination vient de prendre quelques coups dans ses fondamentaux. Cela suffira-t-il à une remise en cause de la doxa et de la bonne parole communément admise ? Sans doute pas.
Il y a quelques jours, devant la commission Covid du Parlement Européen, la vice-présidente de Pfizer avait admis que le géant américain n’avait jamais testé son vaccin sur le facteur de la transmissibilité du Covid-19.
« Que le vaccin n’ait pas été testé sur la chaîne de transmission, ce n’est pas très étonnant », relèvent des immunologistes et chercheurs, car « ce sont des expériences compliquées à monter ».
Pour autant, cette explication n’a pas suffi à faire retomber la colère de certains députés : « On a expliqué aux Européens que le vaccin permettait de ne pas transmettre le Covid-19 et finalement on n’en sait rien. »
Pour ajouter un peu d’huile sur le feu du débat, Le Professeur Christian Perronne, considéré comme un des principaux « antivax » du monde, ancien chef de service des maladies infectieuses et tropicales à l'hôpital Raymond-Poincaré de Garches dans les Hauts-de-Seine, qui a dirigé les plus hautes instances de santé en France, était poursuivi par le Conseil National de l’Ordre des Médecins pour ses prises de position très critiques envers la politique vaccinale du gouvernement lors de l’épidémie de Covid.
Les attaques ad hominem à son encontre ont été particulièrement virulentes : insulté, renié par la profession, démis de ses responsabilités, il a subi au plus haut niveau de l’État et dans une bonne partie de la presse, une campagne de déstabilisation et de dénigrement sans précédent.
Manque de chance pour ses pourfendeurs, dans une décision en première instance rendue le 21 octobre dernier, le professeur Perronne est blanchi de toutes les accusations dont il faisait l’objet. Aucune accusation n’est retenue contre lui, même pas la plus petite.
La justice ordinale a estimé que les prises de position de Pr Perronne, notamment sur l'hydroxychloroquine, « n'ont pas mis en danger l’action entreprise par les pouvoirs publics, dont les orientations ont changé à plusieurs reprises au cours de la période en cause ». La chambre disciplinaire a également rejeté l'accusation selon laquelle les propos dont elle était saisie relevait du « discours antivax ».
Il y a quelques heures, un juge de la Cour suprême de l'État de New York a décidé de réintégrer tous les employés non vaccinés licenciés. La Cour ordonne également un rétro paiement, déclare que l'État a violé les droits et a agi de manière arbitraire et capricieuse. Elle considère qu’être vacciné n'empêche pas un individu de contracter ou de transmettre le Covid-19.
Un peu plus tôt, la Première Ministre de l’Alberta (Canada), Danielle Smith, devant les caméras du monde entier, a présenté « ses excuses » aux discriminés à cause du vaccin Covid. Elle va réintégrer immédiatement tous les suspendus avec excuses officielles, et amnistier les amendes pour non respect des « règles sanitaires ».
Tous ces faits qui s’accumulent n’auront peut-être aucune incidence en France où le programme politique vise « à em-mer-der les non-vaccinés » - comment oublier cette phrase ? -
Mais quand viendra l’heure du jugement dernier, que personne ne m’accuse alors d’avoir été comme au Moyen-Âge, un inquisiteur qui pense que la Terre est plate. Je suis un bon croyant, mon parcours vaccinal est complet.
Mon seul tort aura été de tenter de faire prendre conscience, de poursuivre le débat, de toujours nous remettre en cause ; exactement comme Guillaume de Baskerville, dans le Nom de la Rose. Je sais, comme lui j’avais promis qu’on ne m’y reprendrait pas… Mais que voulez-vous je n’arrive pas à me conformer au monde manichéen dans lequel nous vivons.
En tout cas, je pense que la question de la réintégration de tous les personnels de santé doit être mise à l’ordre du jour. Il me semble que nous avons besoin d’eux. Et puis j’avoue ne pas me sentir à l’aise lorsque je suis confronté à leur discrimination et à leurs difficultés sociales et financières quotidiennes.