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7 novembre 2022

Ordre des médecins contre constitution

Gilles La Carbona

Le sénateur Houpert, la députée Wonner, se retrouvent mis en accusation par l’Ordre des médecins, pour des propos pourtant tenus dans le cadre de leur mandat électif, qui rappelons-le, sont couverts par l’immunité parlementaire. Comment un ordre interne peut-il s’affranchir d’un droit constitutionnel et par quel miracle, ou tour de passe-passe, l’Ordre des médecins peut-il faire ce qu’un juge, dont c’est le métier, ne peut réaliser sans au préalable un vote des parlementaires, pour autoriser cette levée ? Et pas un journaliste, ou un constitutionnaliste, de faire remarquer que l’Ordre des médecins n’est pas dans son rôle.

Cette immunité ne serait-elle active que quand elle s’adresse au camp auto-proclamé du bien ? Le fait même qu’un groupuscule privé puisse au grand jour, défier l’un des principes majeurs de notre droit est un crime. Cet état de fait devrait susciter une vive réaction des autorités judiciaires et même du Conseil constitutionnel, si ce dernier effectuait honnêtement son travail. Il est vrai qu’il nous a habitués, ces derniers mois, à un éloignement de toute forme d’impartialité et de logique.

Un élu de la chambre des députés, dans le cadre de ses fonctions, ne peut être condamné pour ses propos, sauf à ce que ces pairs lui ôtent cette protection, pour le cas précis incriminé. Tout autre organisme qui voudrait établir une justice parallèle, est donc hors-la-loi. Nos gouvernants ne cessent de se braquer dès qu’on emploie le mot dictature, ou despotisme, mais ils ne se pressent pas pour dénoncer cette incongruité, quand l’Ordre des médecins se place au-dessus de la Constitution et installe de fait, un nouvel ordre judiciaire.

Quand bien même les propos de ces deux parlementaires seraient de nature à être poursuivis, c’est à la justice républicaine de s’en charger. Le procès qui leur est fait ressemble à celui de Galilée, condamné pour avoir eu l’outrecuidance d’affirmer que la terre tournait autour du soleil et non l’inverse. Dans le cas de ces deux parlementaires et depuis les révélations de Pfizer, plus personne ne conteste à présent l’inutilité du vaccin dans la transmission du virus. Quant aux effets secondaires dénoncés, l’actualité donne tous les jours la preuve qu’ils existent et dans des proportions dantesques. Certes ils restent tabous dans ce pays, et pourtant en France comme dans tous les pays fortement vaccinés, on note une augmentation à trois chiffres de plusieurs types de pathologies. Le corps scientifique pour le moment, en reste à une observation muette et naïvement incrédule, ne comprenant pas les causes de cette brutale augmentation de cancers, myocardites, AVC, comme de celui du nombre de décès. Ceci pour ceux qui suivent le narratif officiel bien entendu.

On ne sait plus vraiment, comment s’applique la loi aujourd’hui dans le ce pays et le « Un seul pays et une seule loi », cher au général de Gaulle, a fait place au fait du prince et à la dictature de la doxa progressiste, associée à celle des laboratoires. La France seule, persiste à ne pas reprendre ses soignants non vaccinés, à ne pas reconnaître la masse des effets secondaires, quand bien même de jeunes sportifs médicalement bien suivis, s’écroulent sur les pelouses. Il serait temps de dissoudre cette assemblée, de faire tomber ce gouvernement, de sortir de cette chape de plomb de nature totalitaire qui s’est installée, en lieu et place de nos principes constitutionnels.


6 novembre 2022

« Qu’il rentre en Afrique »

François-Xavier Bellamy

- 4/11/2022 - Depuis hier, la totalité de notre débat public se concentre sur une réplique lancée à l’Assemblée nationale. Je ne comptais pas participer au déluge des commentaires, mais cette situation est un symptôme tellement marquant de la crise que traverse notre vie politique, qu’il est difficile de rester silencieux. Trois remarques simplement.

Sur le contenu d’abord : la lecture de la question posée par le député Carlos Martens Bilongo ne laisse aucun doute quant à la signification de l’interpellation de son collègue Grégoire de Fournas. Il est question du bateau Ocean Viking armé par l’ONG SOS Méditerranée, et des migrants qui sont actuellement à son bord. Lorsque Carlos Bilongo exprime ses inquiétudes sur le fait que les pays européens n’accueillent pas ce bateau, alors que la situation de ces personnes est critique et que les prévisions météo se dégradent, Grégoire de Fournas l’interrompt en disant : « Qu’il rentre en Afrique ». Quelle que soit la conjugaison retenue, il est évident qu’il parle bien de ce bateau et des migrants.

Beaucoup ont réagi à chaud en ayant entendu de bonne foi l’injonction « Rentre en Afrique ». Mais en revoyant toute la scène, il n’y a pas de doute possible. Personnellement, je n’ai pas l’habitude d’interrompre des collègues en hémicycle, et je n’aurais pas employé cette expression ; je crois à l’importance de la civilité, et à la nécessité du raisonnement, surtout sur des sujets aussi difficiles. Mais il est absurde de faire semblant de croire que Carlos Bilongo a été visé par une insulte raciste. La France Insoumise peut s’opposer à l’idée que l’Ocean Viking soit renvoyé vers un port africain ; mais elle ne peut pas raisonnablement essayer de faire croire que Grégoire de Fournas voulait envoyer en Afrique un député de la nation.

Comment notre vie politique a-t-elle pu devenir à ce point artificielle, pour que nous mettions tant d’énergie dans des polémiques absurdes ? La démocratie implique bien sûr des oppositions, des clivages parfois forts, des moments de confrontation ; mais rien de tout cela n’impose de renoncer à l’honnêteté intellectuelle, à la loyauté élémentaire qui sont la condition pour que la parole publique ait un sens. J’ai un jour eu l’occasion de prendre la défense de Sibeth Ndiaye, alors porte-parole du gouvernement, à qui tout le monde s’en prenait sur le fondement d’un propos tronqué et sorti de son contexte ; et le plus inquiétant pour moi avait été la surprise que cette défense avait suscitée. Il devrait être naturel de chercher à comprendre avant de condamner. « Nul ne ment autant qu’un homme indigné », écrivait Nietzsche ; notre débat public lui donne si souvent raison.

Dernier point, le plus important : pendant que le bureau de l’Assemblée, la salle des Quatre colonnes, les tribunes de presse et les réseaux sociaux commentent fiévreusement des points de conjugaison et s’étudient à la subtilité des règles de liaison (doit-on prononcer le “t” muet après un éventuel « qu’ils rentrent en Afrique » ?), les Français, eux, se préoccupent des conséquences de l’impuissance de leur gouvernement à lutter contre l’immigration illégale. Au milieu des crises majeures que nous traversons, ce décalage est effarant. Comme l’a si bien dit Julien Aubert hier soir, cet épisode montre surtout combien le théâtre politique semble terriblement coupé du quotidien des Français, et préoccupé de son propre spectacle au lieu de s’inquiéter de la réalité des défis existentiels auxquels nous sommes confrontés.
 
La NUPES manifeste, la majorité refuse de siéger ; pendant ce temps, l’Ocean Viking, lui, est toujours en mer. Ce dont il faudrait parler, c’est de l’irresponsabilité des pays européens, qui acceptent depuis longtemps que des ONG recueillent près des côtes africaines des embarcations de fortune, pour emmener ensuite leurs passagers vers l’Europe. Le gouvernement a d’ailleurs indiqué ce matin qu’il était prêt à accueillir ce navire. Mais agir ainsi, c’est rendre possible la promesse de l’immigration illégale dans nos pays, cette promesse qui a conduit tant de personnes à risquer et à perdre la vie dans l’enfer libyen et en Méditerranée. Rappelons que des enquêtes ont documenté les contacts que plusieurs de ces ONG entretiennent, pour récupérer ces migrants en mer, avec des passeurs, et montré ainsi qu’elles concourent au sinistre business de ces réseaux qui constitue aujourd’hui la mafia la plus meurtrière du monde.

Si nous voulons empêcher que cette situation ne dure indéfiniment, si nous voulons éviter aux Français de subir plus longtemps une immigration incontrôlée dont l’actualité des dernières semaines n’a cessé de rappeler les conséquences terribles, si nous voulons que demain plus une seule personne ne se noie en mer Méditerranée, alors il faut établir ce principe simple, que nul ne pourra s’établir en France s’il n’a pas été préalablement autorisé à y entrer. Nous travaillons sans relâche au Parlement européen pour garantir ce principe. Bien sûr, cela suppose de convaincre plutôt que de provoquer, de comprendre plutôt que de s’indigner. Au-delà de la complexité et de l’importance de la question migratoire, c’est d’abord le sens même de la politique qui est en jeu. Espérons que notre débat public reviendra vite à la raison.

5 novembre 2022

Marc Alpozzo

À l’heure où la France risque de disparaître, où l’Assemblée nationale est chahutée, replongeons-nous quarante ans en arrière, avec ce « Précis de Foutriquet », dont la qualité première, et non la moindre, est l’écriture, une écriture pamphlétaire et qui touche juste, rédigé lors de la campagne présidentielle de 1981, devant voir la réélection de Giscard d’Estaing, et qui pourtant consacra François Mitterrand, une campagne dans laquelle, Pierre Boutang, pourtant monarchiste, nationalise et catholique, prit parti pour le candidat socialiste, moins par conviction socialiste qu’en opposition à un giscardisme incanrnant la dissolution de la France dans une Europe des banques, la technocratie, les lendemains qui déchantent. Foutriquet de l’Elysée, Foutriquet de salon, Foutriquet des médias, Foutriquet de tous pays, ce contre-Giscard frappe le mondialisme destructeur, l’Europe aux super-pouvoirs qui bientôt dévorera ses enfants, l’usurpation de notre souveraineté et de notre liberté, ce texte est une réponse vive, et une charge cohérente contre les forfaitures d’un chef de l’État qui affaiblit la France plus qu’il ne la grandit. Contre l’aigreur, la grandeur, contre l’imposture du fossoyeur et le sabotage bourgeois et capitaliste, la grande nation et le sens de l’honneur. Recension à venir dans Boojum et Livr'Arbitres.


4 novembre 2022

Comment continuer à voir Rumble en France ?

H16

Encore une fois, l’État français sombre dans le ridicule et la tentative de censure la plus vile.

On apprend que le site de vidéo en lignes Rumble n’affiche plus qu’un petit panneau laconique pour les visiteurs provenant de la France.


C’était une étape sinon prévisible du moins logique après les derniers articles de la presse de grand chemin qui nous expliquaient, il y a quelques jours, à quels points certains sites se vautraient dans le complotisme le plus sale et allaient jusqu’à oser, sans honte, relayer des chaînes d’information russes (quelle horreur), au lieu de les bannir proprement comme il se doit.

On ne pourra s’empêcher de noter au passage que c’est exactement ce qu’une dictature impose : des ordres explicites du pouvoir en place sont exécutés afin de faire taire des voix dissonantes, l’argument de la désinformation n’étant ici qu’un cache-misère d’un pouvoir qui refuse toute contradiction.

Quoi qu’on pense des informations distribuées sur ces plateformes, quand il n’y a ni appel à la haine, ni de discours contrevenant directement aux lois en vigueur (et même les plus discutables comme les lois mémorielles pour n’évoquer que celles-là), il ne peut y avoir de censure organisée par le gouvernement, ce que tentent pourtant de faire actuellement les factotums de la République française En Marche vers le fascisme. Tout ceci est évidemment parfaitement contraire à la fois à la liberté d’expression et aux principes fondateurs des démocraties et des droits de l’Homme, mais on peut raisonnablement en déduire que Macron et son gouvernement s’en contrefoutent de façon détendue.

Cependant, sommée de censurer les médias russes, la plateforme Rumble refuse simplement de sucrer ces contenus comme le gouvernement français lui en intime l’ordre. Elle a pour le moment choisi une solution un peu plus simple et nettement plus visible : elle a désactivé son accès pour les internautes français en attendant probablement d’avoir un avis juridique solide sur l’intimidation gouvernementale actuellement en cours.


Au passage on s’amusera de constater que Rumble est toujours aussi accessible… depuis l’Ukraine et la Russie, ce qui ne manque pas de sel.

En attendant un retour à la normale, il semble indispensable de fournir quelques trucs et astuces pour contourner cette mise au ban parfaitement illégitime.

D’une part, il semble que l’utilisation de l’application Rumble (disponible depuis votre téléphone) vous permette de continuer à profiter de ce site.

D’autre part, Rumble bloquant l’accès aux internautes français en se basant sur leur adresse internet (adresse IP), il sera donc nécessaire d’utiliser un mécanisme simple pour accéder à Rumble à partir d’une IP étrangère (belge, suisse ou … ukrainienne par exemple). Plusieurs possibilités s’offrent à vous.

Utiliser un proxy

Vous pouvez par exemple utiliser un “proxy”, c’est-à-dire un site tiers qui servira d’intermédiaire entre vous et Rumble (ou n’importe quel site qui serait censuré par le pouvoir du moment) : si cela fonctionne en principe, beaucoup de ces outils ne sont pas toujours adaptés à la vidéo en flux comme le propose Rumble et offrent une expérience … hésitante de lectures des vidéos présentes sur le site. Cependant, citons Croxy et HideMe qui s’en sortent plutôt pas mal.

Utiliser un VPN dédié

Vous pouvez aussi utiliser un VPN payant : plusieurs offres existent sur le marché (expressVPN, NordVPN, PrivateInternetAccess, …) à des prix variables. Considérez qu’une quarantaine d’euros par an est un prix moyen, mais on doit pouvoir trouver moins cher et tout à fait décent.

Moyennant cet abonnement mensuel ou un paiement unique pour un usage temporaire, on doit généralement installer un petit logiciel qui va router l’ensemble de votre trafic internet vers des serveurs disponibles dans différents points de la planète, à des adresses étrangères. Pour le site auquel vous accédez (Rumble en l’occurrence), ce sera l’adresse de ce serveur VPN qui sera vue, et non la vôtre. Si ce serveur est choisi hors de France, vous retrouverez Rumble qui fonctionnera à l’identique de ce que vous connaissiez jusqu’à présent. En général, le flux vidéo est lu et transféré sans souci.

Notons que ces VPN offrent souvent des options d’anonymisation de votre trafic, avec parfois une garantie de ne pas conserver de traces (journaux d’activités) de vos connexions et de votre trafic. Cela peut devenir intéressant de disposer d’une telle possibilité par les temps qui courent.

VPN gratuits et intégrés au navigateur

Enfin, vous pouvez utiliser un VPN gratuit comme il s’en trouve intégré directement au sein de certains navigateurs.

C’est le cas sur Brave et c’est au travers de son option “Nouvelle fenêtre de navigation privée avec Tor” que vous pourrez atteindre en cliquant sur le menu général comme ci-dessous :


Alternativement, vous pouvez obtenir le même résultat en appuyant sur les touches Alt, Majuscule et N simultanément. Une nouvelle fenêtre s’ouvre alors dans laquelle vous pouvez saisir directement l’adresse du site que vous désirez ouvrir, comme Rumble par exemple.

Il en va globalement de même sur Opéra, en utilisant leur VPN intégré. En quelques clics, vous pouvez alors retrouver Rumble. Pour cela, il vous suffit d’ouvrir le menu en haut à droite et de choisir “VPN – activer dans les paramètres” :


Une fois un petit avertissement affiché (sur le ralentissement potentiel de votre connexion), vous pouvez activer le VPN en cliquant sur le bouton à droite :


Dès celui-ci enclenché, votre adresse IP n’est plus une adresse en France et vous pouvez recommencer à accéder à Rumble normalement.

Quel que soit le moyen qu’on peut employer, gardons tout de même à l’esprit qu’il n’est absolument pas normal que l’État s’arroge le droit de déterminer ce qui constitue ou non une information et une désinformation. D’une part, cela infantilise le citoyen en le présumant incapable de faire le tri, et d’autre part, cela introduit un tiers de confiance (l’État lui-même) entre chaque individu et les informations dont il peut et veut disposer.

Si l’Histoire enseigne quelque chose, c’est que jamais ceux qui ont brûlé les livres, interdit l’imprimerie ou interdit certaines informations n’ont été du bon côté de l’Humanité.


Vincent Verschoore

COVID - Alors que la Macronie et ses hordes ségrégationnistes tentent de renforcer leurs défenses contre la réalité avec leurs "assises des dérives sectaires et du complotisme" et autres censures en roue libre (Telegram est désormais dans le collimateur), une perle venue des USA sous la plume d'une prof d'économie universitaire, Emily Oster, dans The Atlantic :


Oster fait partie de cette grande classe bourgeoise de gens éduqués et formatés au bénéfice d'un système valorisant (par la sécurité financière et le statut social) la soumission à l'ordre hiérarchique et administratif, fusse-t-il privé ou public.

Elle fait partie, comme elle le décrit dans cet article, de ces gens qui se promenaient masqués en pleine nature et poussaient des hurlements s'ils croisaient en chemin un "non masqué". Ces gens dont certains reconnaissent, après coup, que de nombreuses mesures "Covid" furent en fait contre-productives, pour ne pas dire complètement débiles.

Elle évite soigneusement le sujet de la vaccination et des mesures de rétorsion envers les non-vaccinés. J'imagine qu'elle est quadruple-vax et que son mea-culpa ne peut pas aller jusqu'à la mise en cause de la vax expérimentale de masse. Pas encore.

Ces gens éduqués tentent de justifier, après coup, les mesures terribles (elle insiste notamment sur les effets délétères sur la scolarité et la santé en général) par l'incertitude du moment, là où des "responsables" majoritairement bien intentionnés, cherchaient à traiter une problématique (la pandémie) avec un savoir initialement très limité. Tout en reconnaissant, un peu quand même, que certains ont exagéré avec leurs discours anxiogènes, mais juste une petite minorité.

Elle en appelle donc à une "amnistie générale" envers ceux et celles ayant imposé "de bonne foi" ces mesures idiotes et dangereuses, et propose de passer à la nécessaire reconstruction d'une société fortement endommagée par ces mêmes mesures.

Sauf que non. Etant scientifique, elle sait reconnaître ce qui relève de la science de ce qui relève de la pseudo-science servant des intérêts autres que le général. L'abdication des gens comme elle, éduqués et capables, comme nous les "complotistes", de lire des études, de s'informer et de réfléchir avec un minimum de bon sens, ne peut pas s'accepter aussi facilement.

En effet, si les gens comme Emily Oster, c'est-à-dire ceux et celles ayant eu la chance d'une éducation de haut niveau pour devenir profs, médecins, cadres, avocats, scientifiques, fonctionnaires etc. ont à ce point failli, et entrainés avec eux l'ensemble de la population sous le joug des psychopathes et des crapules corrompues que l'on sait, c'est qu'il y a un grave problème dans la méthode éducative ainsi que dans le rapport hiérarchique de l'ensemble de ces institutions.

Et de fait. Partout où l'on regarde, la peur domine : la peur du chef, de se faire mal voir, de perdre un boulot ou une promotion, de se faire attaquer par telle ou telle juridiction (voir l'exemple de Christian Perronne), de se fâcher avec ses amis ou sa famille.

Partout, l'ignorance est érigée en vertu : "Je ne savais pas, donc je ne suis pas responsable". Sauf qu'il suffisait de regarder pour savoir.

On peut sans doute le comprendre dans le cas de gens sans ressources, n'ayant pas le choix:, mais pas dans le cadre de gens comme Emily Oster, qui l'ont. Pour eux, la soumission à l'absurde est en réalité un choix, et un choix non excusable.

Le but, ensuite, n'est pas de punir ni de se venger, mais de pointer le système qui mène à cela (et dont le mécanisme est identique à celui des systèmes totalitaires), puis de le détruire pour le remplacer par un retour à la vraie liberté d'expression et, donc, de la pensée. Sinon, toute cette éducation ne sert strictement à rien, à part enrichir le haut de la pyramide.

Vers une France « chinifiée »…

Gilles La Carbona

La censure gagne du terrain et le gouvernement décide de s’attaquer aux réseaux sociaux. Le parlement n’est pas consulté, pire, il ne demande rien, il subit. La liberté d’expression ne peut plus s’exercer que sous la tolérance du pouvoir, sous couvert de préserver la vérité des informations diffusées.

Prenant sans doute exemple sur la dirigeante néo-zélandaise, les adeptes de Davos ne supportent non seulement pas la critique et la contestation de leurs choix, mais veulent faire considérer comme hors la loi, tous ceux qui douteraient ou combattraient leur programme. Le mot dictature ne leur convient pas, mais il est pourtant le seul adapté à la forme de gouvernance dans laquelle nous avons glissé, sous couvert de sécurité. Mais parle-t-on de leur sécurité, ou de la nôtre ? Nous nous rapprochons désormais plus de la philosophie de Pol Pot, ou de Pinochet, que de celle de Voltaire. Bachelot, Ministre de la Culture, avait envisagé, en pleine crise covid, de retirer le droit d’informer à France Soir, au seul motif qu’il ne colportait pas le message officiel et qu’il osait reprendre des idées qualifiées de complotistes alors que les journaux concurrents, se pliaient aux volontés du pouvoir. Finalement les théories avancées par les fameux complotistes se sont souvent avérées exactes, comme par exemple, l’avènement du passe-vaccinal. L’État macroniste s’en prend donc aux réseaux, derniers lieux où la contestation est encore possible. Il a commencé par la plateforme Rumble. Or il ne peut y avoir de louables intentions dans le contrôle de la parole et de la pensée.

Twitter fait à nouveau peur, la commission européenne et Breton se sont empressés d’expliquer que l’oiseau bleu devrait suivre les règles imposées par l’UE. Elon Musk, le nouveau propriétaire, n’a pas réellement daigné répondre, se contentant de lui faire savoir que l’oiseau n’avait ni frontières ni règles. La gravité de la situation devrait alerter syndicats et partis politiques honnêtes. Mais il n’en est rien, les uns restent à l’écart, les autres étrangement muets. Il n’y a que les tyrans qui ont peur de la controverse et du débat, peur des idées et des réflexions. Les macronistes au pouvoir ne sont plus en mesure d’étayer leur politique, totalement décalée des réalités et utilisent dorénavant, à l’image du président, l’insulte, le dénigrement et l’anathème. Tandis que l’école ne forme plus, et depuis longtemps, l’esprit critique et d’analyse.

Ils se retranchent derrière le seul rempart, fissuré à présent, qui consiste à traiter d’extrême, souvent de droite, tous ceux qui osent émettre des idées de simple bon sens, notamment en matière d’immigration, mais aussi d’écologie ou d’économie et n’entendent rencontrer aucune opposition. Cela ressemble fort à une gouvernance mondialiste standardisée, à savoir, puisque le mot est désormais employé, une « chinification » de la société, consistant en l’instauration d’une société non démocratique, assortie d’une surveillance de masse.

Pour les esprits éclairés, capables de jugement, l’heure est grave et il serait souhaitable que l’opposition mette un sérieux coup de frein à cette dérive qui atteint son paroxysme et lutte dans le sens de la liberté. Pour le moment, l’opposition confond les valeurs et les priorités, reste bloquée dans cette idéologie mortifère tandis que le monde libre s’efface lentement. Ce n’est certainement pas en regardant passer les motions de censure que les choses changeront.

Le trafic migratoire

Yann Bizien

J'ai survolé à plusieurs reprises la limite des eaux territoriales libyennes en Falcon 50 avec des journalistes parisiens experts des questions de défense et maritimes.
Il s'agissait à l'époque, en 2015, de leur montrer "sur zone" le mécanisme industrialisé du trafic migratoire.
Le dispositif est bien rodé :
1. Les passeurs mettent à la disposition des migrants qui ont réglé leurs frais de passage un pneumatique et un téléphone satellite.
2. On retrouve systématiquement à bord plus de 90% de jeunes en âge de travailler ainsi que quelques femmes, si possible avec quelques enfants, pour susciter l'indignation des ONG.
3. Dès la sortie des eaux territoriales libyennes, un migrant appelle un numéro préenregistré qui est en fait celui du centre opérationnel et de sauvetage de l'État côtier européen le plus proche.
4. L'opérateur qui réceptionne cet appel transmet l'alerte au navire d'État le plus proche de l'embarcation ou au navire de secours subventionné et affrété par une ONG.
5. Le droit maritime international impose à tous les commandants de navires en mer d'intervenir sur toutes les détresses humaines signalées et de débarquer les personnes sauvées dans le port le plus proche.
6. Les migrants sont ensuite débarqués, la plupart du temps en Grèce ou en Italie. Ils sont alors vus par des soignants avant de passer dans un dispositif de contrôle administratif.
Voilà alors les migrants sur le continent européen. Cette mécanique d'invasion est parfaitement bien rodée. Elle s'intensifie quand les conditions météorologiques sont favorables.
Marre d'entendre les pseudo humanistes affirmer que tous ces jeunes fuient la guerre. Non, ils viennent se servir de notre générosité qui est devenue un facteur d'attractivité. [...]


La cause centrale de tous nos problèmes est là :
1. Emmanuel Macron ne prend toujours pas les bonnes décisions pour protéger la France d'une invasion migratoire saturante.
2. La première responsabilité de ces migrants en âge de servir et de travailler est de rester dans leur pays, de le défendre si besoin et de contribuer à son développement. En fuyant leur pays, ils abandonnent lâchement leurs devoirs pour profiter de notre générosité qui a forcément des limites.
3. L'immigration clandestine doit redevenir illégale. Elle viole nos frontières, porte atteinte à notre souveraineté, nous coûte "un pognon de dingue" et pose de nombreux problèmes de sécurité sur notre sol.
Il est juste, évident, nécessaire et vital de le dénoncer par-delà tous les procès idéologiques de la gauche et du centre.
Notre pays est surendetté. Notre société verse dans l'ensauvagement. Il y a toujours près de 10 millions de pauvres sur notre territoire. L'État néglige la politique familiale et ne soutient plus la natalité. Nos entreprises s'épuisent sous la pression fiscale. Les Français sont mal payés et leur pouvoir d'achat s'effondre.
Les limites de notre générosité ont été franchies depuis longtemps. La classe politique, aveugle, irresponsable, a sacrifié l'avenir de nos enfants et le destin français.
"Que ces migrants retournent effectivement chez eux". Leur avenir est dans leur pays. L'humanisme d'État doit d'abord se préoccuper des Français.

3 novembre 2022

Jonathan Sturel

Nous sommes dans un pays qui compte plusieurs millions de chômeurs, plusieurs millions d'immigrés dont une bonne partie est au chômage, un pays qui injecte depuis des décennies des milliards d'euros dans Pôle Emploi et autres organismes destinés justement, entre autres, à diriger les concernés vers des formations afin de pourvoir les postes à pourvoir, et malgré tout ça le gouvernement se pointe avec l'idée de génie de... recourir à l'immigration pour trouver des serveurs dans les restaurants...
En plus d'être une insulte à l'intelligence, cette mesure est en réalité une épée de Damoclès que l'on suspend au-dessus de la nuque des Français pour qu'ils comprennent que chaque fois qu'ils ne se soumettront pas – ici aux lois du marché – ils seront REMPLACÉS ! Remplacés par plus obéissants qu'eux, par moins regardants, par plus dociles, par plus malléables.
Par l'armée de réserve, par les grands-remplaçants, par l'équipe bis qui acceptera toujours d'en faire plus pour des salaires plus petits qui seront quand même plus importants que ceux que l'on touche au bled.
La mondialisation c'est aussi ça : inscrire dans la tête des Français que désormais ils ne sont plus en compétition entre eux seulement, mais avec également tout le tiers-monde qui est prêt à déferler pour quelques euros. C'est ni plus ni moins du chantage et une prise d'otage.

Yann Thibaud

La fausse écologie discrédite l'écologie.
Le faux humanisme discrédite l'humanisme.
La fausse démocratie discrédite la démocratie.
La fausse spiritualité discrédite la spiritualité.
Nous vivons ainsi, en ces temps incertains, complexes et délétères, le règne de l'imposture et du mensonge généralisés.
Et le point commun de tous ces mensonges et de toutes ces impostures, est de toujours et systématiquement faire appel aux bonnes pensées et aux bons sentiments.
Toute manipulation et tout conditionnement endossent ainsi les habits valorisants du bien et les apparences irréprochables de la légitimité et des bonnes intentions.
C'est pourquoi la guerre actuelle est, d'abord et avant tout, une guerre de l'information, de la propagande, de l'intelligence et de l'éducation.
Et c'est pourquoi nous ne sortirons de l'impasse et des multiples pièges qui nous sont aujourd'hui tendus, que par le développement et l'exercice de l'esprit critique, de la lucidité et du discernement.
Contrairement à ce que croient naïvement les apôtres et adeptes de la bien-pensance, de multiples obédiences, ce n'est donc pas par l'appel répété, incantatoire, mièvre et languissant à l'amour et à la bienveillance, que nous nous réveillerons de l'hypnose et deviendrons enfin adultes, aptes à édifier un nouveau monde, authentiquement alternatif mais, tout au contraire, par la maîtrise et la pratique du subtil, méritoire, fascinant et indispensable art de penser, clé méconnue, sous-estimée, glorieuse et incontournable de l'avenir de l'humanité.
Apprenons ainsi à jouir de notre propre esprit, outil divin et merveilleux, à notre disposition depuis toujours, attendant patiemment que nous nous décidions à faire usage de toutes ses prodigieuses facultés et potentialités.

JE HAIS LES RESTAURATEURS

Gabriel Nerciat

Vous vous souvenez du film des années 1980, Je hais les acteurs ?
Eh bien, moi, c'est les restaurateurs. Je ne les supporte plus (je parle évidemment surtout des restaurateurs parisiens, ceux que je vois le plus souvent dans ma vie quotidienne).
Oh je sais, ils sont bien à plaindre, les pauvres chéris : la covid, les confinements, les Gilets jaunes, les charges sociales, les activistes végans, l'augmentation du prix du blé, les Français qui sont fainéants et assistés, les jeunes filles de la moyenne bourgeoisie qui deviennent anorexiques, et patati et patata.
Basta. Qu'ils crèvent une fois pour toutes, les Maître Jacques.
Non seulement ils nous font payer un verre de vin rouge comme si c'était de la Veuve Clicquot et quatre gouttes de café comme si c'était de l'ambroisie, mais en plus ils ne trouvent personne qui ait envie de bosser pour eux. On se demande bien pourquoi.
Des salaires trop faibles pour des métiers trop pénibles ? Mais non, vous n'y êtes pas, bandes d'ignares. C'est que si l'on augmente les salaires des travailleurs non qualifiés, alors après tout augmente, et puis c'est la spirale inflationniste qui repart, comme la pluie qui vient grossir les inondations. Tous les partisans de l'euro et de l'austérité salariale connaissent ça aussi bien que le Banquier Président en personne...
Pire, même : les garçons de café et les cuistots pourraient vouloir négocier leur salaire ! Tu te rends compte, Albert : négocier leur salaire, comme s'ils étaient employés cégétistes de Total ou cadre supérieur macronien chez LVMH ! Il n'y a plus de morale, moi je vous le dis.
Alors, du coup, il n'y a qu'un seul remède, celui que le patronat, le gauchisme mélenchoniste post-marxiste et l'humanisme chrétien plébiscitent de concert tous les trois : relancer l'immigration !
Il faut dire qu'il y a déjà tellement peu d'étrangers en France. Ne soyons pas sottement frileux ni xénophobes ; le salut de la gastronomie, patrimoine national, en dépend.
Et Darmanin, bien sûr, de s'exécuter : les gentils migrants régularisés avec les gentils restaurateurs désintéressés (qui ne se gênent pourtant pas pour les employer sans papiers d'ordinaire) d'un côté, et les méchants populistes avec les méchants islamistes qu'on ne peut plus expulser (tout ça, c'est la même mauvaise graine) de l'autre.
"Nous avons besoin des migrants", nous dit, éperdu, Alain Fontaine, l'un des représentants les plus en vue de la corporation.
Eh bien, nous, nous n'avons plus besoin des restaurateurs. Désormais nous ferons la cuisine chez nous, et au lieu d'inviter les femmes au restaurant afin de savourer leur compagnie ou obtenir leurs faveurs, nous les emmènerons à la campagne chasser le sanglier ou bien tuer le cochon dans la remise près de la ferme.
Les filles d'aujourd'hui n'ont plus froid aux yeux, c'est ça qui est bien.
Pour tout dessert, on leur proposera un poème de Verlaine et quelques cuillères de miel du Vexin, qui rend les baisers plus parfumés. Sûr qu'elles aimeront ça.