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8 novembre 2022

Jonathan Sturel

Une belle histoire en trois temps qui prouve que nous autres les patriotes avons plus d'influence que nous le pensons et qu'il faut continuer à occuper les réseaux sociaux :
 
1. Le compte Twitter du ministère des armées publie la photo du calendrier du ministère sur lequel apparaît, entre autres, une femme voilée. Plusieurs personnalités de notre camp s'en émeuvent et font remonter l'info.

2. Le ministère des armées, obligé de répondre, dit que c'est un photomontage malveillant et qu'il ne faut pas « relayer les fausses informations ».

3. Quelques heures plus tard, le même ministère admet que finalement si, le calendrier est authentique mais qu'il est le fruit d'une initiative locale et qu'il n'a pas été validé par la hiérarchie.

Le point le plus grave est le numéro 2 : sans vérification préalable, leur premier réflexe a été d'accuser les lanceurs d'alerte de diffuser mensonges et « fake news ». C'est devenu un réflexe conditionné, aveugle, automatique. Ils sortent la carte « fake news » sans réfléchir, sans vérifier, sans se remettre en question, jamais.

Ils mentent comme ils respirent.

L'art de penser

Yann Thibaud

Plutôt que le classique clivage droite-gauche qui, chacun s'en rend compte aujourd'hui, n'a désormais plus beaucoup de sens, ni de pertinence, je propose une autre clé de répartition et d'explication des fractures de notre société : ceux, naïfs et conventionnels, qui croient, dur comme fer, au message des médias, et ceux, esprits libres et lucides qui, décidément, n'y croient plus du tout !
Les premiers seront prêts à abdiquer de leur souveraineté et à se soumettre aux injonctions les plus absurdes et les plus suicidaires, sans rechigner ni regimber ; tandis que les seconds, désireux d'élaborer leur propre opinion et prenant la peine de s'informer sérieusement, élaboreront des stratégies de sauvegarde et de résistance, face aux délirantes croyances et décisions du pouvoir en place.
Le plus étonnant étant que les intellectuels et décideurs, dont le métier devrait être justement de penser et réfléchir sainement et profondément, se retrouveront, à une écrasante majorité, dans la première catégorie.
Ce qui devrait être le b.a.ba de tout intellectuel ou penseur authentique, à savoir observer le monde avec une distance critique, semble être désormais oublié par la classe dominante.
Que sont donc devenus les lointains enfants de Socrate ?
Car notre société actuelle manque non seulement de spiritualité mais, plus encore, de rationalité, les deux étant au final indissociables.
C'est donc de pensée véritable et de maîtrise et pratique de l'art de penser, que notre monde a urgemment besoin aujourd'hui !

POLLUTION DE LA BÊTISE MILITANTE ET VERTUS DU DÉLUGE

Gabriel Nerciat

Si d'aventure vous connaissez quelques-uns des jeunes imbéciles activistes du groupuscule écologiste et sectaire Dernière Rénovation, qui entreprennent au nom de la sauvegarde de la planète de bloquer des autoroutes, d'interrompre des opéras ou d'agresser des œuvres d'art dans les musées (eux ou, à défaut, leurs sympathisants car ils ne semblent pas être très nombreux), demandez-leur donc de ma part s'ils savent pourquoi ils sont si ardemment, et même si méchamment, défendus par les chroniqueurs branchés et mondains de la presse Drahi - la plus prompte à défendre la pérennité du Système libre-échangiste, hyper-capitaliste, liquide et multilatéral qu'ils prétendent combattre.
S'ils disent ne pas le savoir, alors répondez-leur que moi je le sais, mais que je ne leur livrerai la réponse qu'une fois qu'ils seront devenus aptes à l'entendre.
C'est-à-dire sans doute jamais.
À bien y réfléchir, la pollution des cerveaux humains, et pas seulement chez les jeunes ilotes de l'écolo-gauchisme mondain, me semble beaucoup plus dommageable que la dévastation climatique et industrielle de la Terre (qui est, depuis Denis Papin, sinon depuis la fin de la période glaciaire des temps paléanthropiens, à la fois inéluctable et dans l'ordre des choses).
Quand la bêtise se réchauffe plus vite que l'atmosphère par l'effet de la condensation du nihilisme puritain et millénariste, il convient peut-être de souhaiter d'être englouti par la montée des eaux un peu plus tôt que prévu.

7 novembre 2022

Véronique Faucheux

La secrétaire d’État en charge de la Citoyenneté, Sonia Backès, annonce que le gouvernement va organiser des "assises des dérives sectaires et du complotisme"

Le gouvernement se fiche complètement des sectes. Ses vraies cibles sont les "complotistes". La manœuvre consistant à associer les deux est une nouvelle malhonnêteté.
La secrétaire d'État s'interroge : "Qu'est-ce qu'on fait quand on voit son voisin, son collègue de travail touché par ça (secte ou complotisme) ? À qui on le signale ?..."
Elle ne s'en cache même pas, il faut faire taire les "complotistes", c'est-à-dire tous ceux qui s'inquiètent des mesures prises, sans leur consentement, aux niveaux national, européen et mondial.
Censure, délit d'opinion, chasse aux sorcières... Une dictature s'installe avec son cortège d'arrogance, de mépris, de violence. Pourquoi nos dirigeants cacheraient-ils leur projet liberticide puisque, lors du seul moment démocratique qu'il nous reste, nous les reconduisons à leur poste ?
Alors, les castors, heureux d'avoir échappé aux Heures Sombres ?

Vidéo : cliquer sur l'image

Malgré eux, les médias et les gauchistes font campagne pour le RN

H16

Émoi (encore un) dans l’hémicycle : un député Rassemblement National aurait dépassé les bornes des limites et se serait vautré avec emphase dans les heures les plus sombres de notre Histoire politique avec de vrais morceaux de racisme dedans. Pour ajouter l’insulte à l’injure, la presse s’est jointe à la mêlée pour y ajouter une dose de propagande.

La petite phrase défraye la chronique paresseuse des folliculaires médiocres : alors que Carlos Martens Bilongo, député France Insoumise d’origine congolaise, évoquait la question des migrants provenant d’Afrique arrivant par bateaux replets sur nos côtes, le député Rassemblement National Grégoire de Fournas a lancé un “Qu’ils retournent en Afrique”, immédiatement interprété par quelques collègues du groupe NUPES comme insulte raciste à l’égard du député de leur rang (en modifiant alors la phrase avec un singulier bien commode). En embuscade depuis des mois, ils tenaient enfin leur dérapage du RN !

Malgré les démentis du député RN, malgré la prise de note du greffe de l’Assemblée qui ne laisse aucun doute du pluriel, malgré l’enregistrement vidéo des débats qui n’en laisse pas non plus, l’ensemble des députés LFI s’est levée comme un seul homme-soja pour hurler au racisme. Peu importe ici que la race n’était nullement évoquée, les couinements stridents des clowns habituels sous-vitaminés ont rapidement empli l’hémicycle.


Cris qui n’ont pas manqué d’attirer les saprobiontes habituels de la presse subventionnée, et qui se sont relayés pour ne surtout pas expliquer les tenants et les aboutissants de cette consternante non-affaire afin d’en faire mousser les aspects les plus ridicules et qui l’ont immédiatement relatée au mieux par sous-entendus lourds d’implications comme dans Les Echos (“exclu 15 jours de l’Assemblée nationale après des propos jugés racistes”), ou au pire en racontant ouvertement des salades et sombrant dans l’infox la plus crasse comme chez les scribouillards du Monde (“suspendu de l’Assemblée nationale pour un propos xénophobe”).

Signalons la présence, de plus en plus rare, de quelques journalistes qui tentent de faire leur travail et rappellent qu’en réalité, l’Assemblée n’a noté aucun propos raciste ou xénophobe, et n’a pas sanctionné le député RN pour ceux-ci mais pour “manifestation troublant l’ordre” de l’Institution, ce qui permet d’apprécier à sa juste valeur nulle les productions pénibles des coprophiles médiatiques précédemment cités.


Le tableau, déjà navrant, n’aurait pas été complet sans l’intervention supplémentaire des insignifiants appendices parlementaires de la majorité.

Bondissant comme des hyènes sur un repas facile, les députés macronistes de “Renuisance!” n’ont pas tardé à récupérer rapidement le courroux artificiel des gauchistes en pleine apoplexie dans une manœuvre suintante de politicaillerie minable : remonter durablement le bourrichon des idiots utiles d’extrême-gauche et abonder dans leur sens garantit qu’une prochaine et inévitable motion de censure ne saura être votée conjointement par NUPES et RN, assurant les coudées franches au gouvernement Borne pour lequel les serpillères des Républicains ne sont déjà plus une menace. [...]

Bref : tous les éléments ont été rassemblés pour aboutir, sans la moindre surprise, à une condamnation et poser une sanction rapidement actée : voilà le député Fournas suspendu pour 15 jours.

Cependant, toute cette agitation, si elle a peut-être quelques maigres effets positifs pour les magouilles macronesques, n’en entraîne pas moins des conséquences franchement négatives pour toute la classe politique elle-même : non seulement, beaucoup de Français sont conscients de l’écart qui existe entre le réel et les agitations théâtrales de la France Insoumise et comprennent que cette affaire est montée de toutes pièces, mais surtout, tous se rendent compte de l’énorme décalage entre leurs préoccupations quotidiennes et le spectacle parfaitement ridicule offert encore une fois et à cette occasion par l’Assemblée nationale.

Cela se traduit d’ailleurs très concrètement dans les baromètres politiques qui indiquent assez clairement que l’actuel exécutif et l’extrême-gauche ne parviennent pas franchement à déclencher de l’enthousiasme : à côté d’un Macron systématiquement autour d’un gros tiers – ce qui dénote au mieux d’une constance assez peu crédible de l’opinion publique ou au pire d’une manipulation statistique qui parvient à ce résultat quoi qu’il puisse se passer – on ne peut s’empêcher de noter la montée de la droite et de l’extrême-droite, que ces dernières clowneries parlementaires ne risquent pas d’amoindrir.

Au contraire : dans ce paysage politique pathétique et d’après ce qu’en disent ces sondages d’opinion, le Rassemblement national est le seul parti apparaissant comme une force d’opposition à peu près en prise avec l’opinion publique majoritaire.

Le chahut grotesque provoqué par la NUPES (sur ces sujets et les autres), suivi d’un “rassemblement de soutien” tout aussi ridicule au député Martens Bilongo devant l’Assemblée le lendemain, la victimisation outrée sur les plateaux télé, la sanction excessive et contradictoire du député Fournas, tout cela fait directement monter la popularité de ce dernier et de son parti, le soutien des députés macronistes à la NUPES achevant de polariser encore un peu plus l’opinion contre eux.

Il n’y a ici pas de surprise : pendant que le pays est en train de s’effondrer économiquement, que la crise énergétique commence à prendre de l’ampleur et se traduit déjà par des faillites d’entreprises, les élus montent en épingle des propos sans intérêt ensuite relayés goulûment par ce qui se fait de pire en matière de production journalistique.

Ces médias et ces politiciens attisent à grands moulinets de bras les feux d’un populisme qui va les emporter.



Ordre des médecins contre constitution

Gilles La Carbona

Le sénateur Houpert, la députée Wonner, se retrouvent mis en accusation par l’Ordre des médecins, pour des propos pourtant tenus dans le cadre de leur mandat électif, qui rappelons-le, sont couverts par l’immunité parlementaire. Comment un ordre interne peut-il s’affranchir d’un droit constitutionnel et par quel miracle, ou tour de passe-passe, l’Ordre des médecins peut-il faire ce qu’un juge, dont c’est le métier, ne peut réaliser sans au préalable un vote des parlementaires, pour autoriser cette levée ? Et pas un journaliste, ou un constitutionnaliste, de faire remarquer que l’Ordre des médecins n’est pas dans son rôle.

Cette immunité ne serait-elle active que quand elle s’adresse au camp auto-proclamé du bien ? Le fait même qu’un groupuscule privé puisse au grand jour, défier l’un des principes majeurs de notre droit est un crime. Cet état de fait devrait susciter une vive réaction des autorités judiciaires et même du Conseil constitutionnel, si ce dernier effectuait honnêtement son travail. Il est vrai qu’il nous a habitués, ces derniers mois, à un éloignement de toute forme d’impartialité et de logique.

Un élu de la chambre des députés, dans le cadre de ses fonctions, ne peut être condamné pour ses propos, sauf à ce que ces pairs lui ôtent cette protection, pour le cas précis incriminé. Tout autre organisme qui voudrait établir une justice parallèle, est donc hors-la-loi. Nos gouvernants ne cessent de se braquer dès qu’on emploie le mot dictature, ou despotisme, mais ils ne se pressent pas pour dénoncer cette incongruité, quand l’Ordre des médecins se place au-dessus de la Constitution et installe de fait, un nouvel ordre judiciaire.

Quand bien même les propos de ces deux parlementaires seraient de nature à être poursuivis, c’est à la justice républicaine de s’en charger. Le procès qui leur est fait ressemble à celui de Galilée, condamné pour avoir eu l’outrecuidance d’affirmer que la terre tournait autour du soleil et non l’inverse. Dans le cas de ces deux parlementaires et depuis les révélations de Pfizer, plus personne ne conteste à présent l’inutilité du vaccin dans la transmission du virus. Quant aux effets secondaires dénoncés, l’actualité donne tous les jours la preuve qu’ils existent et dans des proportions dantesques. Certes ils restent tabous dans ce pays, et pourtant en France comme dans tous les pays fortement vaccinés, on note une augmentation à trois chiffres de plusieurs types de pathologies. Le corps scientifique pour le moment, en reste à une observation muette et naïvement incrédule, ne comprenant pas les causes de cette brutale augmentation de cancers, myocardites, AVC, comme de celui du nombre de décès. Ceci pour ceux qui suivent le narratif officiel bien entendu.

On ne sait plus vraiment, comment s’applique la loi aujourd’hui dans le ce pays et le « Un seul pays et une seule loi », cher au général de Gaulle, a fait place au fait du prince et à la dictature de la doxa progressiste, associée à celle des laboratoires. La France seule, persiste à ne pas reprendre ses soignants non vaccinés, à ne pas reconnaître la masse des effets secondaires, quand bien même de jeunes sportifs médicalement bien suivis, s’écroulent sur les pelouses. Il serait temps de dissoudre cette assemblée, de faire tomber ce gouvernement, de sortir de cette chape de plomb de nature totalitaire qui s’est installée, en lieu et place de nos principes constitutionnels.


6 novembre 2022

« Qu’il rentre en Afrique »

François-Xavier Bellamy

- 4/11/2022 - Depuis hier, la totalité de notre débat public se concentre sur une réplique lancée à l’Assemblée nationale. Je ne comptais pas participer au déluge des commentaires, mais cette situation est un symptôme tellement marquant de la crise que traverse notre vie politique, qu’il est difficile de rester silencieux. Trois remarques simplement.

Sur le contenu d’abord : la lecture de la question posée par le député Carlos Martens Bilongo ne laisse aucun doute quant à la signification de l’interpellation de son collègue Grégoire de Fournas. Il est question du bateau Ocean Viking armé par l’ONG SOS Méditerranée, et des migrants qui sont actuellement à son bord. Lorsque Carlos Bilongo exprime ses inquiétudes sur le fait que les pays européens n’accueillent pas ce bateau, alors que la situation de ces personnes est critique et que les prévisions météo se dégradent, Grégoire de Fournas l’interrompt en disant : « Qu’il rentre en Afrique ». Quelle que soit la conjugaison retenue, il est évident qu’il parle bien de ce bateau et des migrants.

Beaucoup ont réagi à chaud en ayant entendu de bonne foi l’injonction « Rentre en Afrique ». Mais en revoyant toute la scène, il n’y a pas de doute possible. Personnellement, je n’ai pas l’habitude d’interrompre des collègues en hémicycle, et je n’aurais pas employé cette expression ; je crois à l’importance de la civilité, et à la nécessité du raisonnement, surtout sur des sujets aussi difficiles. Mais il est absurde de faire semblant de croire que Carlos Bilongo a été visé par une insulte raciste. La France Insoumise peut s’opposer à l’idée que l’Ocean Viking soit renvoyé vers un port africain ; mais elle ne peut pas raisonnablement essayer de faire croire que Grégoire de Fournas voulait envoyer en Afrique un député de la nation.

Comment notre vie politique a-t-elle pu devenir à ce point artificielle, pour que nous mettions tant d’énergie dans des polémiques absurdes ? La démocratie implique bien sûr des oppositions, des clivages parfois forts, des moments de confrontation ; mais rien de tout cela n’impose de renoncer à l’honnêteté intellectuelle, à la loyauté élémentaire qui sont la condition pour que la parole publique ait un sens. J’ai un jour eu l’occasion de prendre la défense de Sibeth Ndiaye, alors porte-parole du gouvernement, à qui tout le monde s’en prenait sur le fondement d’un propos tronqué et sorti de son contexte ; et le plus inquiétant pour moi avait été la surprise que cette défense avait suscitée. Il devrait être naturel de chercher à comprendre avant de condamner. « Nul ne ment autant qu’un homme indigné », écrivait Nietzsche ; notre débat public lui donne si souvent raison.

Dernier point, le plus important : pendant que le bureau de l’Assemblée, la salle des Quatre colonnes, les tribunes de presse et les réseaux sociaux commentent fiévreusement des points de conjugaison et s’étudient à la subtilité des règles de liaison (doit-on prononcer le “t” muet après un éventuel « qu’ils rentrent en Afrique » ?), les Français, eux, se préoccupent des conséquences de l’impuissance de leur gouvernement à lutter contre l’immigration illégale. Au milieu des crises majeures que nous traversons, ce décalage est effarant. Comme l’a si bien dit Julien Aubert hier soir, cet épisode montre surtout combien le théâtre politique semble terriblement coupé du quotidien des Français, et préoccupé de son propre spectacle au lieu de s’inquiéter de la réalité des défis existentiels auxquels nous sommes confrontés.
 
La NUPES manifeste, la majorité refuse de siéger ; pendant ce temps, l’Ocean Viking, lui, est toujours en mer. Ce dont il faudrait parler, c’est de l’irresponsabilité des pays européens, qui acceptent depuis longtemps que des ONG recueillent près des côtes africaines des embarcations de fortune, pour emmener ensuite leurs passagers vers l’Europe. Le gouvernement a d’ailleurs indiqué ce matin qu’il était prêt à accueillir ce navire. Mais agir ainsi, c’est rendre possible la promesse de l’immigration illégale dans nos pays, cette promesse qui a conduit tant de personnes à risquer et à perdre la vie dans l’enfer libyen et en Méditerranée. Rappelons que des enquêtes ont documenté les contacts que plusieurs de ces ONG entretiennent, pour récupérer ces migrants en mer, avec des passeurs, et montré ainsi qu’elles concourent au sinistre business de ces réseaux qui constitue aujourd’hui la mafia la plus meurtrière du monde.

Si nous voulons empêcher que cette situation ne dure indéfiniment, si nous voulons éviter aux Français de subir plus longtemps une immigration incontrôlée dont l’actualité des dernières semaines n’a cessé de rappeler les conséquences terribles, si nous voulons que demain plus une seule personne ne se noie en mer Méditerranée, alors il faut établir ce principe simple, que nul ne pourra s’établir en France s’il n’a pas été préalablement autorisé à y entrer. Nous travaillons sans relâche au Parlement européen pour garantir ce principe. Bien sûr, cela suppose de convaincre plutôt que de provoquer, de comprendre plutôt que de s’indigner. Au-delà de la complexité et de l’importance de la question migratoire, c’est d’abord le sens même de la politique qui est en jeu. Espérons que notre débat public reviendra vite à la raison.

5 novembre 2022

Marc Alpozzo

À l’heure où la France risque de disparaître, où l’Assemblée nationale est chahutée, replongeons-nous quarante ans en arrière, avec ce « Précis de Foutriquet », dont la qualité première, et non la moindre, est l’écriture, une écriture pamphlétaire et qui touche juste, rédigé lors de la campagne présidentielle de 1981, devant voir la réélection de Giscard d’Estaing, et qui pourtant consacra François Mitterrand, une campagne dans laquelle, Pierre Boutang, pourtant monarchiste, nationalise et catholique, prit parti pour le candidat socialiste, moins par conviction socialiste qu’en opposition à un giscardisme incanrnant la dissolution de la France dans une Europe des banques, la technocratie, les lendemains qui déchantent. Foutriquet de l’Elysée, Foutriquet de salon, Foutriquet des médias, Foutriquet de tous pays, ce contre-Giscard frappe le mondialisme destructeur, l’Europe aux super-pouvoirs qui bientôt dévorera ses enfants, l’usurpation de notre souveraineté et de notre liberté, ce texte est une réponse vive, et une charge cohérente contre les forfaitures d’un chef de l’État qui affaiblit la France plus qu’il ne la grandit. Contre l’aigreur, la grandeur, contre l’imposture du fossoyeur et le sabotage bourgeois et capitaliste, la grande nation et le sens de l’honneur. Recension à venir dans Boojum et Livr'Arbitres.


4 novembre 2022

Comment continuer à voir Rumble en France ?

H16

Encore une fois, l’État français sombre dans le ridicule et la tentative de censure la plus vile.

On apprend que le site de vidéo en lignes Rumble n’affiche plus qu’un petit panneau laconique pour les visiteurs provenant de la France.


C’était une étape sinon prévisible du moins logique après les derniers articles de la presse de grand chemin qui nous expliquaient, il y a quelques jours, à quels points certains sites se vautraient dans le complotisme le plus sale et allaient jusqu’à oser, sans honte, relayer des chaînes d’information russes (quelle horreur), au lieu de les bannir proprement comme il se doit.

On ne pourra s’empêcher de noter au passage que c’est exactement ce qu’une dictature impose : des ordres explicites du pouvoir en place sont exécutés afin de faire taire des voix dissonantes, l’argument de la désinformation n’étant ici qu’un cache-misère d’un pouvoir qui refuse toute contradiction.

Quoi qu’on pense des informations distribuées sur ces plateformes, quand il n’y a ni appel à la haine, ni de discours contrevenant directement aux lois en vigueur (et même les plus discutables comme les lois mémorielles pour n’évoquer que celles-là), il ne peut y avoir de censure organisée par le gouvernement, ce que tentent pourtant de faire actuellement les factotums de la République française En Marche vers le fascisme. Tout ceci est évidemment parfaitement contraire à la fois à la liberté d’expression et aux principes fondateurs des démocraties et des droits de l’Homme, mais on peut raisonnablement en déduire que Macron et son gouvernement s’en contrefoutent de façon détendue.

Cependant, sommée de censurer les médias russes, la plateforme Rumble refuse simplement de sucrer ces contenus comme le gouvernement français lui en intime l’ordre. Elle a pour le moment choisi une solution un peu plus simple et nettement plus visible : elle a désactivé son accès pour les internautes français en attendant probablement d’avoir un avis juridique solide sur l’intimidation gouvernementale actuellement en cours.


Au passage on s’amusera de constater que Rumble est toujours aussi accessible… depuis l’Ukraine et la Russie, ce qui ne manque pas de sel.

En attendant un retour à la normale, il semble indispensable de fournir quelques trucs et astuces pour contourner cette mise au ban parfaitement illégitime.

D’une part, il semble que l’utilisation de l’application Rumble (disponible depuis votre téléphone) vous permette de continuer à profiter de ce site.

D’autre part, Rumble bloquant l’accès aux internautes français en se basant sur leur adresse internet (adresse IP), il sera donc nécessaire d’utiliser un mécanisme simple pour accéder à Rumble à partir d’une IP étrangère (belge, suisse ou … ukrainienne par exemple). Plusieurs possibilités s’offrent à vous.

Utiliser un proxy

Vous pouvez par exemple utiliser un “proxy”, c’est-à-dire un site tiers qui servira d’intermédiaire entre vous et Rumble (ou n’importe quel site qui serait censuré par le pouvoir du moment) : si cela fonctionne en principe, beaucoup de ces outils ne sont pas toujours adaptés à la vidéo en flux comme le propose Rumble et offrent une expérience … hésitante de lectures des vidéos présentes sur le site. Cependant, citons Croxy et HideMe qui s’en sortent plutôt pas mal.

Utiliser un VPN dédié

Vous pouvez aussi utiliser un VPN payant : plusieurs offres existent sur le marché (expressVPN, NordVPN, PrivateInternetAccess, …) à des prix variables. Considérez qu’une quarantaine d’euros par an est un prix moyen, mais on doit pouvoir trouver moins cher et tout à fait décent.

Moyennant cet abonnement mensuel ou un paiement unique pour un usage temporaire, on doit généralement installer un petit logiciel qui va router l’ensemble de votre trafic internet vers des serveurs disponibles dans différents points de la planète, à des adresses étrangères. Pour le site auquel vous accédez (Rumble en l’occurrence), ce sera l’adresse de ce serveur VPN qui sera vue, et non la vôtre. Si ce serveur est choisi hors de France, vous retrouverez Rumble qui fonctionnera à l’identique de ce que vous connaissiez jusqu’à présent. En général, le flux vidéo est lu et transféré sans souci.

Notons que ces VPN offrent souvent des options d’anonymisation de votre trafic, avec parfois une garantie de ne pas conserver de traces (journaux d’activités) de vos connexions et de votre trafic. Cela peut devenir intéressant de disposer d’une telle possibilité par les temps qui courent.

VPN gratuits et intégrés au navigateur

Enfin, vous pouvez utiliser un VPN gratuit comme il s’en trouve intégré directement au sein de certains navigateurs.

C’est le cas sur Brave et c’est au travers de son option “Nouvelle fenêtre de navigation privée avec Tor” que vous pourrez atteindre en cliquant sur le menu général comme ci-dessous :


Alternativement, vous pouvez obtenir le même résultat en appuyant sur les touches Alt, Majuscule et N simultanément. Une nouvelle fenêtre s’ouvre alors dans laquelle vous pouvez saisir directement l’adresse du site que vous désirez ouvrir, comme Rumble par exemple.

Il en va globalement de même sur Opéra, en utilisant leur VPN intégré. En quelques clics, vous pouvez alors retrouver Rumble. Pour cela, il vous suffit d’ouvrir le menu en haut à droite et de choisir “VPN – activer dans les paramètres” :


Une fois un petit avertissement affiché (sur le ralentissement potentiel de votre connexion), vous pouvez activer le VPN en cliquant sur le bouton à droite :


Dès celui-ci enclenché, votre adresse IP n’est plus une adresse en France et vous pouvez recommencer à accéder à Rumble normalement.

Quel que soit le moyen qu’on peut employer, gardons tout de même à l’esprit qu’il n’est absolument pas normal que l’État s’arroge le droit de déterminer ce qui constitue ou non une information et une désinformation. D’une part, cela infantilise le citoyen en le présumant incapable de faire le tri, et d’autre part, cela introduit un tiers de confiance (l’État lui-même) entre chaque individu et les informations dont il peut et veut disposer.

Si l’Histoire enseigne quelque chose, c’est que jamais ceux qui ont brûlé les livres, interdit l’imprimerie ou interdit certaines informations n’ont été du bon côté de l’Humanité.


Vincent Verschoore

COVID - Alors que la Macronie et ses hordes ségrégationnistes tentent de renforcer leurs défenses contre la réalité avec leurs "assises des dérives sectaires et du complotisme" et autres censures en roue libre (Telegram est désormais dans le collimateur), une perle venue des USA sous la plume d'une prof d'économie universitaire, Emily Oster, dans The Atlantic :


Oster fait partie de cette grande classe bourgeoise de gens éduqués et formatés au bénéfice d'un système valorisant (par la sécurité financière et le statut social) la soumission à l'ordre hiérarchique et administratif, fusse-t-il privé ou public.

Elle fait partie, comme elle le décrit dans cet article, de ces gens qui se promenaient masqués en pleine nature et poussaient des hurlements s'ils croisaient en chemin un "non masqué". Ces gens dont certains reconnaissent, après coup, que de nombreuses mesures "Covid" furent en fait contre-productives, pour ne pas dire complètement débiles.

Elle évite soigneusement le sujet de la vaccination et des mesures de rétorsion envers les non-vaccinés. J'imagine qu'elle est quadruple-vax et que son mea-culpa ne peut pas aller jusqu'à la mise en cause de la vax expérimentale de masse. Pas encore.

Ces gens éduqués tentent de justifier, après coup, les mesures terribles (elle insiste notamment sur les effets délétères sur la scolarité et la santé en général) par l'incertitude du moment, là où des "responsables" majoritairement bien intentionnés, cherchaient à traiter une problématique (la pandémie) avec un savoir initialement très limité. Tout en reconnaissant, un peu quand même, que certains ont exagéré avec leurs discours anxiogènes, mais juste une petite minorité.

Elle en appelle donc à une "amnistie générale" envers ceux et celles ayant imposé "de bonne foi" ces mesures idiotes et dangereuses, et propose de passer à la nécessaire reconstruction d'une société fortement endommagée par ces mêmes mesures.

Sauf que non. Etant scientifique, elle sait reconnaître ce qui relève de la science de ce qui relève de la pseudo-science servant des intérêts autres que le général. L'abdication des gens comme elle, éduqués et capables, comme nous les "complotistes", de lire des études, de s'informer et de réfléchir avec un minimum de bon sens, ne peut pas s'accepter aussi facilement.

En effet, si les gens comme Emily Oster, c'est-à-dire ceux et celles ayant eu la chance d'une éducation de haut niveau pour devenir profs, médecins, cadres, avocats, scientifiques, fonctionnaires etc. ont à ce point failli, et entrainés avec eux l'ensemble de la population sous le joug des psychopathes et des crapules corrompues que l'on sait, c'est qu'il y a un grave problème dans la méthode éducative ainsi que dans le rapport hiérarchique de l'ensemble de ces institutions.

Et de fait. Partout où l'on regarde, la peur domine : la peur du chef, de se faire mal voir, de perdre un boulot ou une promotion, de se faire attaquer par telle ou telle juridiction (voir l'exemple de Christian Perronne), de se fâcher avec ses amis ou sa famille.

Partout, l'ignorance est érigée en vertu : "Je ne savais pas, donc je ne suis pas responsable". Sauf qu'il suffisait de regarder pour savoir.

On peut sans doute le comprendre dans le cas de gens sans ressources, n'ayant pas le choix:, mais pas dans le cadre de gens comme Emily Oster, qui l'ont. Pour eux, la soumission à l'absurde est en réalité un choix, et un choix non excusable.

Le but, ensuite, n'est pas de punir ni de se venger, mais de pointer le système qui mène à cela (et dont le mécanisme est identique à celui des systèmes totalitaires), puis de le détruire pour le remplacer par un retour à la vraie liberté d'expression et, donc, de la pensée. Sinon, toute cette éducation ne sert strictement à rien, à part enrichir le haut de la pyramide.