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14 novembre 2022

Le suicide par écologisme

H16

Il faut que les choses soient claires : l’empreinte carbone qu’il s’agit de réduire, c’est vous ! Et c’est tellement vrai, tellement évident qu’une récente tribune du Monde revient sur ce qui est maintenant un but affiché de l’écologie de combat, à savoir la réduction active de l’Humanité.

Peu importe que les dernières projections raisonnables montrent une réduction naturelle drastique (plus de 50%) de la population d’ici 2100 ; pour les activistes malthusiens du climat, pas de doute : éliminer rapidement une partie de la population constituerait une vraie solution pour lutter contre un réchauffement climatique qu’ils continuent de voir dans des phénomènes disparates et à l’aune de prophéties plus ou moins catastrophistes pourtant régulièrement repoussées (nous devions tous mourir brûlés ou noyés en 2000, puis 2010, puis 2020 puis … bientôt, promis juré craché).


Et il est indubitablement exact que si on élimine les humains, il n’y aura plus de dioxyde de carbone anthropique, par définition. Vu ainsi, on comprend que les doses d’humanisme des écologistes sont rapidement passées dans le domaine homéopathique : en quelques décennies, l’écologie s’est transformée d’une collection de principes – dont certains de bon sens comme une lutte contre les atteintes dangereuses pour l’Homme à son environnement – en une idéologie de plus en plus invasive puis une véritable religion avec sa doctrine (dont la hausse du niveau des océans ou le réchauffement climatique en sont des piliers), ses prêtres (politiciens et figures médiatiques d’ONG officiellement syntonisées avec Gaïa) et ses rites depuis le tri des déchets jusqu’à la lutte contre le nucléaire ou la pédalomanie cyclopathe fièrement affichée par certains.

Comme il s’agit maintenant de religion, comme cette dernière n’est pas ouverte à débat et comme manifestement la majorité du peuple ne suit pas (en témoignent les scores systématiquement faibles des écolos pur sucre aux élections), l’usage de la force devient de plus en plus nécessaire. C’est donc sans surprise que ces mêmes écolos, se cachant derrière un paravent de non-violence, multiplient les actes délictueux dont la violence n’est justement plus exclue : blocages d’autoroutes et vandalismes plus ou moins démonstratifs se multiplient pendant qu’en parallèle se propage le parasitage systématique des activités humaines par des actions destructrices.

On répètera que c’est non-violent (même lorsqu’on observe le contraire) et le journal de 20H est garanti.

Dans ce contexte, les politiciens auraient tort de ne pas pousser leur Agenda 2030 qui offre un boulevard à la mise en coupe réglée de toute l’économie et au contrôle total (et totalitaire) de chaque individu par une petite caste de décideurs, ce qui leur permet d’aller pavaner en toute hypocrisie à Charm El Cheikh sous les bravos serviles des médias subjugués.

Pourtant, le suicide collectif auquel ces mesures débiles aboutissent inévitablement commence à en inquiéter plus d’un, à mesure que les effets palpables commencent à se faire sentir : c’est bien joli de multiplier les règles environnementales toutes plus handicapantes les unes que les autres, c’est très mignon de réclamer la sauvegarde de la galinette cendrée à tout prix, c’est fort écolo de se ferrer aux pieds tous les nouveaux boulets à la mode avant de tenter de courir, mais ces signalements vertuels gluants se traduisent maintenant par une baisse de compétitivité, puis des pertes d’emploi, puis des fermetures d’usines, puis de la misère pour tous.

La ZAD, son cortège de cahutes minables et son côté bidonville boueux, était jusqu’à présent l’horizon indépassable des seuls hypocondriaques de l’environnement. Au vu du déluge incessant de législations mortifères, elle va devenir la norme pour les citoyens français, forcés de retourner bien vite dans un moyen-âge éco-conscient, c’est-à-dire sans énergie et avec le ventre vide.


Ce n’est pas une exagération : le suicide de la société occidentale, et notamment française, est en cours, résolument choisi par une part maintenant croissante d’hurluberlus incapables de planifier au-delà de quelques jours mais persuadés d’avoir tout compris du climat sur 100 ans.

Ainsi, le cas de Bridor est symptomatique : harcelée par les bobos écolos du cru, l’entreprise se voit contrainte d’abandonner complètement un projet d’usine de viennoiseries en Ille-Et-Vilaine. Les 500 emplois et la richesse créés le seront donc ailleurs, hors de France.

Ceci n’est pas un exemple isolé, loin s’en faut : comment croire que la guerre ouverte menée actuellement contre les voitures thermiques, dont la disparition a été arbitrairement décidée pour 2035, va se passer comme sur des roulettes électriques ?

Les coquefredouilles gouvernementaux découvrent seulement maintenant que cette législation est en train de condamner directement à la ruine tout un pan de l’économie européenne, entraînant dans sa disparition celle de millions d’emplois et la délocalisation (en Asie essentiellement) de douzaines d’entreprises et de savoir-faire pourtant uniques. On s’amusera (modérément) de voir ces imbéciles diplômés aux maroquins trop importants tenter à présent de rétropédaler devant l’énorme bourde qu’ils ont commise en essayant d’introduire des clauses de revoyure d’ici quelques années.

Comme le disait Philip K. Dick, La réalité, c’est ce qui persiste à exister même lorsqu’on cesse d’y croire, et le crépi rugueux de cette dernière commence tout juste à râper les fesses tendres et trop dodues de certains politiciens qui comprennent – malheureusement trop tard et encore trop confusément – que les prochaines semaines, les prochains mois tout au plus, verront l’aboutissement catastrophique d’années de décisions imbéciles.

Devant ces perspectives, il n’est dès lors pas du tout étonnant que tout soit fait en coulisse pour mater le peuple lorsqu’il aura assez de ces vexations idiotes. Les prochains mois seront musclés.


ALEXIS HAUPT PHILOSOPHIE

Société pharmaco-punitive et hygiéno-phobie


Le rôle de la Police en régime autoritaire

Tu sais, lecteur, dans une vraie démocratie, les citoyens apprécient la police et les médias. Ils ont de l’estime envers eux. Quand ils s’en méfient, voire les détestent, c’est que ce pays n’est pas en démocratie. Aujourd’hui, la police de ton pays est, entre autres, la milice des élites financières. Comble de l’inversion des valeurs, elle est ce qui protège ces élites du peuple au cas où il aurait des pensées trop souveraines, des désirs d’émancipation. Bref, au cas où il voudrait reprendre le contrôle de sa vie, le pouvoir : au cas où il voudrait se révolter et donner naissance à la démocratie. Elle tue dans l’œuf, réprime et matraque tous les mouvements d’émancipation populaire. Pour prendre la mesure du degré de démocratie et de souveraineté populaire dans un pays, il suffit de voir comment les gens voient leur police. S’ils en ont peur, la redoutent ou la guettent, c’est que les missions premières de cette dernière ne sont pas l’assistance aux victimes et la protection du peuple. Dans une authentique démocratie, seuls les délinquants fuient la police, les citoyens qui n’ont rien à se reprocher la recherchent instinctivement et/ou consciemment. Si tu t’en méfies, c’est que tu n’es pas en démocratie et si tu la fuis par peur des amendes ou d’autres sanctions alors que tu es un honnête citoyen, c’est que tu vis sous un régime autoritaire. Ceux qui t’expliquent le contraire sont soit malhonnêtes soit idiots.


D'une non démocratie à une tyrannie

Tu sais lecteur, lors du deuxième confinement de la « crise sanitaire » de 2020, je rendais visite à mon père qui venait de sortir d’une opération d’un cancer du poumon. Il était alors considéré par la loi comme une « personne vulnérable » et ce pour plusieurs raisons : âge, cancer, chirurgie, sortie d’hôpital, hyper-tension, seul au domicile. J’étais donc en droit de lui rendre visite pour m’assurer de sa bonne organisation au quotidien et l’aider dans ses courses. Cela ne fut pas l’avis du policier qui me contrôla à un barrage d’autoroute et qui de toute évidence avait comme mission de verbaliser tout ce qui circulait, ou ce qui est pareil, de racketter les citoyens. Ceux-là mêmes qu’il est censé défendre dans une démocratie ! Mais quoi, mon propos est « complotiste » penses-tu ? Si tel est le cas, je réitère la thèse que je soutiens dans Je suis votre voix, à savoir que les complots sont naturels et ont toujours existé. Ce genre de mésaventures personnelles que j’ai vécues avec les « gardiens de la paix » qui sont avant toute chose les gardiens de l’État profond, des millions de personnes les vivent à travers le monde dans les pays dits démocratiques. Devenues monnaie courante, les peuples ne sont même plus alertés par ces mésaventures liberticides, ils n’y voient pas la preuve qu’ils ne sont pas en démocratie. Non seulement cette loi interdisant momentanément de se déplacer librement obstruait la démocratie car elle n’avait ni été votée ni cautionnée par le peuple mais en plus, même quand ce peuple respectait ces mesures liberticides, la « police » pouvait traquer un citoyen de bonne foi et le sanctionner quasi arbitrairement. Elle pouvait verbaliser, pire, voler des citoyens honnêtes, ceux-là mêmes qu’elle est censée défendre contre les voleurs. Eh oui, dans une parodie de démocratie, il est possible de voir des forces de l’ordre s’adonner à des missions parfaitement contraires à leur mission de protection du peuple et accomplir des actes qu’ils sont normalement censés empêcher. Dans une parodie de démocratie, il est possible de voir ceux-là mêmes qui ont normalement pour mission de protéger les citoyens du racket, racketter le peuple ! La crise dite sanitaire a été utile pour ouvrir les yeux à nombre de naïfs : élire ses maîtres, ce n’est pas réaliser un acte démocratique, c’est contribuer à un démocracide. Je répète, il n’y a pas pire démocracide que de déléguer le pouvoir en pensant que cela est démocratique. Pire encore, ne pas voter ses lois et devoir subir celles élaborées par une poignée de dirigeants sans aucun moyen de recours en cas d’abus ou de désaccord profond avec la gouvernance, ce n’est pas seulement un démocracide, c’est la porte ouverte à la tyrannie ! Eh oui, dans un tel régime, rien ne garantit aux citoyens que des lois liberticides ne surviendront pas, avec comme seul moyen pour s’y opposer : la manifestation du samedi. Eh oui, peuple, quand ton seul contre-pouvoir immédiat contre des abus de tes représentants, c’est la « manifestation chantante », alors il est temps de chanter un peu moins contre ces abus et de méditer un peu plus sur leur cause profonde : ton régime politique qui leur permet d’exister. La non-démocratie — élire un représentant — peut conduire à la tyrannie. La crise sanitaire de 2020 nous l’a démontré. En quelques semaines, nous sommes passés d’un état non démocratique à une véritable tyrannie : d’un régime où nous devions élire des maîtres, certes, mais où nous étions libres en ce qui concerne nos droits les plus fondamentaux, à un régime interdisant et sanctionnant le citoyen qui se rendait auprès de son père malade ! En quelques semaines de confinement, je dus me comporter comme un hors-la-loi, c’est-à-dire esquiver, contourner, éviter de tomber nez à nez avec la police quand je rejoignais mon père vulnérable, qui se trouvait à une cinquantaine de kilomètres de mon domicile. En plus de trouver abusif, abjecte et malsain le fait d’empêcher un enfant d’aller voir son parent isolé, fraîchement sorti d’une lourde opération, le philosophe en moi vit en mes actes d’esquives et de contournement de la police la meilleure preuve qu’elle était avant tout une milice au service d’une caste dirigeante et non du citoyen. Bref, qu’elle était en guerre contre la souveraineté populaire. Dans une parodie de démocratie, il n’est pas impossible de voir les forces de l’ordre, souvent à leur insu, en guerre contre le peuple.


Société pharmaco-punitive et hygièno-phobie

En vrai, lecteur, si cette situation m’a révolté, elle ne m’a pas tant surpris ou choqué que cela, car j’ai conscience depuis bien longtemps de ne pas évoluer en démocratie. À l’inverse de beaucoup de mes concitoyens, je n’ai pas attendu la gestion de la « crise sanitaire » pour m’en rendre compte. Cette crise a mis en lumière ce qui était évident pour moi depuis longtemps, c’est tout. Dès le début de cette trouble période, j’avais envie de dire aux gens effrayés de devoir traverser une pseudo crise sanitaire, qu’ils devaient plutôt redouter de traverser une crise politique, palpable celle-là, qui risquait de les conduire tout droit vers une tyrannie ploutocratique mondiale. « Utilisez votre peur de la maladie pour combattre un fléau bien plus dangereux ! » avais-je envie de leur crier. Avec ces lignes, j’informe mes concitoyens et plus largement mes frères humains, que tout autoritarisme s’installe au nom d’un narratif contraire à la réalité, d’un récit contraire au réel. Un récit prônant de beaux concepts, de belles doctrines : « bienveillance », « justice », « égalitarisme », « humanisme ». La crise sanitaire a été exploitée en ce sens : sous couvert de la santé et de la protection contre la contamination, elle a imposé un confinement physique et un enfermement mental de la population, soit un régime autoritaire : je nomme ce type de société, la société pharmaco-punitive et je dénonce aussi le fait qu’elle engendre une nouvelle forme de discrimination : la discrimination, l’hostilité, fondées sur le refus de suivre un traitement médicamenteux quelconque. Bref, la peur de celui qui n’a pas pris un quelconque traitement médical, un vaccin, ou qui ne consent pas au suivi de prescriptions médicales parce que les effets secondaires sont alors inconnus. Peur entraînant l’exclusion, voire le harcèlement de cette personne qui est alors vue comme un bouc-émissaire par la société pharmaco-punitive. Je nomme cette discrimination l’hygiéno-phobie. La société pharmaco-punitive crée donc de l’hygiéno-phobie, elle sépare les citoyens en deux groupes : ceux qui acceptent les traitements médicamenteux qu’on leur impose pour conserver des droits naturels comme : travailler, accéder aux restaurants, prendre les transports en commun, se rendre à l’hôpital pour rendre visite ou recevoir des soins etc., et ceux qui par refus desdits traitements, se voient confisquer leurs droits. Eh oui, si la pseudo-démocratie représentative a privé les peuples de leur droit de disposer d’eux-mêmes, la société pharmaco-punitive a fait pire, elle a privé le citoyen du droit de disposer de son corps !


Une SAS d'entrée vers une société numérico-répressive : un crédit social autoritaire

Cependant, je t’avertis, lecteur, une gouvernance pharmaco-punitive n’est pas une fin en soi mais un moyen : un sas d’entrée. La société pharmaco-punitive peut avoir pour but d’opérer un changement radical de société. Changement orienté vers davantage d’oppression ou de restriction. Elle peut tout à fait servir de phase transitoire à une société autoritaire de contrôle des humains par le numérique : une société numérico-répressive qui est une forme de crédit social « à la chinoise ». La société pharmaco-punitive peut utiliser un prétexte ou une idéologie sanitaire pour préparer le citoyen à accepter ce que je nomme la répression tacite : rendre la vie difficile au « mauvais citoyen » sans le punir de lourdes peines de sorte qu’il ne puisse pas parler d’autoritarisme mais en le forçant à obéir par le chantage : tu es libre de refuser l’injection mais pour travailler, il faut l’injection, tu es libre de voyager mais pour voyager, il faut l’injection etc. Typiquement, c’est le système du crédit social chinois qui peut punir les « mauvais citoyens » par des retraits de libertés. Mais la société pharmaco-punitive peut aussi servir à camper les bases d’un totalitarisme franc dans une société terrorisée qui n’a pas d’autre choix que d’accepter les mesures liberticides infligées pour la « santé » des citoyens. La société pharmaco-punitive est une société de transition : sans jeu de mot, elle a pour but de changer l’ADN même de la société. Elle vise la société de tacite répression. Tout comme la société de transition écologique ou énergétique qui nous pend au nez et qui est en réalité une société écolo-punitive. Rappelle-toi qu’une pseudo crise sanitaire peut cacher une vraie société pharmaco-punitive et qu’une pseudo-transition énergétique peut cacher une réelle transition numerico-répressive : le crédit social « à la chinoise ». En fait, la question de savoir si la transition énergétique ne serait pas une transition vers une nouvelle forme de totalitarisme, se pose.


Nommer les choses

En nommant ce type de société, je m’engage dans la guerre de l’information. Dans une telle guerre, il faut contrer le récit mensonger et propagandiste par le verbe. Il faut en effet des mots pour interroger le récit et mettre ainsi en lumière le réel. Des mots, de la nuance, des concepts, de la finesse et par conséquent, j'invente, je conceptualise. Je fais ce qui effraie le plus les puissants. Ce qu’ils redoutent et répriment : j'entre dans l'arène de la guerre de l'information en y amenant la pensée, le verbe, le doute cartésien, la conscience, la précision. Les puissants emploient les mots comme s’ils étaient des mottes de terre : pour enterrer le réel. J’en utilise d’autres pour le faire germer ! Mes mots sont de l’engrais que je jette sur le réel enterré par les maîtres du récit afin qu’il en ressorte plus fleuri et plus apparent encore. Mieux, afin qu’il jaillisse comme un geyser qui éclabousse le récit ! Les puissants enterrent la vérité mais ignorent que celle-ci ne meurt jamais, même enterrée, elle fait des racines. Enterrez la vérité et elle donnera naissance à des racines qui feront tôt ou tard trembler la terre du récit ! Des racines qui n’attendront plus que le moindre engrais, la moindre goutte d’eau, le moindre concept pour sortir de terre et se montrer à la lumière du jour et aux yeux de tous. À réalité nouvelle, mots nouveaux : répression tacite, société-pharmaco-punitive, hygiéno-phobie ! Peut-être ignores-tu ce que cela fait de vivre dans une société qui peut te punir arbitrairement de ne pas être un « bon citoyen », alors souviens-toi de ces concepts quand tu seras enchaîné dans une telle société, tu en auras besoin pour dénoncer et combattre le mal qui te ligote.

Et à ceux qui me disent que c’est à cause de propos tels que les miens que les virus se propageront toujours, encore et encore, et que l’on sera confiné, puis reconfiné, je réponds que c’est à cause de leur manque de sens critique et de leur crédulité infantile que les gouvernements peuvent instaurer des décrets absurdes, injustes ou liberticides. Que c’est à cause d’eux que l’on s’enfonce toujours plus dans un chaos manipulatoire et délateur, que nos libertés rétrécissent, que les tyrans ont triomphé hier et qu’ils triompheront demain.


Extrait de mon livre à paraître : Ploutocratie, la cause des causes de tous nos maux ?

Résister au rideau de fer numérique qui s’abat sur l’Europe

Cédric d’Ajaccio
FranceSoir


"Quand on a fait un pas dans le crime, on se persuade qu’il est impossible de reculer et l’on s’abandonne à la fatalité du mal." Chateaubriand

TRIBUNE - Le rideau de fer numérique qui tombe sur les peuples européens présente de multiples facettes. Et, c'est toujours « pour leur plus grand bien », et sous prétexte de sécurité, dont « l’esclavage est le comble » (selon une remarquable formule qui a échappé à Jacques Attali, commentant dans l’émission Apostrophes la sortie de son ouvrage "L’ordre cannibale"), que la privation de liberté s’opère. Il a récemment pris la forme du passe sanitaire, potentiellement remis en vigueur jusqu’en juin 2023 dans l’espace de l’Union européenne, sans discussion au sein du Parlement européen.

Nous nous concentrerons ici exclusivement sur la facette de la légalisation en cours de la police de l’information et de la censure numérique de toute voix dissonante, qui sont factuellement tombées comme jamais sur les peuples de l’Union européenne et français en particulier, à l’occasion de la gestion abracadabrantesque de la « crise sanitaire du Covid-19 », sous la férule du docteur Jekyll soudainement transformé en plein jour en Mister Hyde – une « pandémie » selon une définition mise au goût du jour par l’OMS, dont toutes les métriques pertinentes font apparaître a posteriori la gravité toute relative (on peut recommander à ce sujet le livre de l’épidémiologiste Laurent Toubiana « COVID-19 : Une autre vision de l’épidémie », qui se permet de discuter des chiffres et les remet en perspective par rapport aux conventions standard de mesure des épidémies jusqu’à ce que le ciel de la démesure nous tombe sur la tête).

On retiendra de cette mise au point factuelle ce chiffre officiel déterminant d’un pic de taux d’incidence de 140 malades du Covid atteint en mars 2020 à comparer aux pics des grippes saisonnières de 2014 à 2019 qui ont atteint des niveaux de 600 à 800, avec une gravité de pathologie comparable). On aurait pu espérer que les gouvernements et la Commission européenne, prenant enfin conscience de la démesure de leurs agissements ponctuels, notamment en matière d’information où les atteintes à l’objectivité et à la pluralité des opinions, académiques tout particulièrement, sont parvenues à des niveaux inégalés, fassent profil bas après un accès de fièvre aigüe, et ambitionnent de se faire pardonner leurs abus en revenant au statu quo ante, où le concept de vérité officielle restait en principe l’apanage des régimes autoritaires de tout poil. Que nenni !


Cette prise en main de l’opinion publique par la peur et la désinformation officielle des grands médias, ne serait-ce que par la sélection et la pondération des informations systématiquement orientées dans le sens de la dramatisation (et pourquoi donc puisque, usuellement, les nuages radioactifs s’arrêtent à l’aplomb des Vosges ?) ainsi que la chasse aux sorcières de toute dissonance sur les réseaux sociaux et les grands moteurs de recherche et la réactivation des réflexes obscurantistes du bouc émissaire, ont donné des résultats globaux si satisfaisants pour les pouvoirs installés qu’ils les invitent à enfoncer le clou.

Ainsi la stupéfiante priorité numéro un de l’après crise est de consolider cet abus de pouvoir manifeste en légalisant le contrôle de l’information dans l’espace numérique et en institutionnalisant, en cas de « crise » (mais y a-t-il un seul moment où nous ne serions pas en crise ?) un pouvoir de censure ad libitum de ce qui pourra s’y exprimer. C’est pour résister à cette mainmise insolente et décomplexée des pouvoirs publics sur l’espace numérique et à cette tombée d’un rideau de fer d’un nouveau type qu’est la cybercensure, sous couvert en novlangue 2022 de « lutte contre la désinformation », que nous avons lancé en septembre dernier sur AVAAZ une pétition internationale non partisane.

Nous développons ici les raisons de cet appel in extremis aux peuples, aux forces vives et aux « clercs » des nations européennes, en les informant de ce qui se passe sous nos yeux sans que les assujettis semblent le voir et en prendre une conscience à la mesure de la gravité de l’atteinte à nos libertés, puisque la « liberté d’expression les résume toutes », selon la belle formule de Chateaubriand. Il est vrai que cette atteinte se fait sous le prétexte de protéger les citoyens – ces incorrigibles enfants – contre la désinformation, car « le mensonge est l’hommage du vice à la vertu ». Sous le lénifiant couvert de « législation européenne sur les services numériques », c’est bien le pilier fondamental du régime démocratique sans lequel la liberté de choix éclairé du citoyen est tout bonnement vidée de son sens, qui est mis en cause par les Raminagrobis qui cherchent à nous prendre au collet pour nous mener droit dans l’ère post-démocratique à laquelle aspirent si funestement ces émules occidentaux des tyrans orientaux.

Le ver de l’atteinte à la liberté d’expression s’introduit dans le fruit de la législation européenne sur les services numériques (Digital Services Act ou DSA) au nom de « la lutte contre la désinformation », dont les pouvoirs publics et les organismes internationaux seraient, par postulat, les seuls exempts.

Le 4 octobre 2022, le Conseil de l’Union européenne a formellement adopté le règlement européen sur les services numériques (Digital Services Act ou DSA) déjà approuvé définitivement par le Parlement européen le 5 juillet 2022 (Loi parallèle à celle du Digital Markets Act qui vise à règlementer et soumettre au droit de la concurrence européen les grandes plates-formes en ligne et à promouvoir un level playing field entre les grands acteurs du numérique et avec les acteurs historiques du commerce). Cette « loi européenne », directement applicable sans la souplesse de transposition propre aux directives, vise « à rendre illégal en ligne ce qui l’est hors ligne », en adaptant aux grandes plates-formes et grands moteurs de recherche principalement états-uniens le droit européen de la concurrence dans l’espace numérique, jusqu’alors constitué par la directive européenne sur l'e-commerce du 8 juin 2000, aujourd’hui dépassée par les réalités invasives du numérique.

La visée originaire, et la plus grande partie de cette règlementation européenne, sont donc parfaitement légitimes et louables à l’heure où l’Europe veut affirmer une souveraineté économique et technologique dont elle vient de mesurer la fragilité. Tout aussi louable et légitime est le souci d’empêcher les contenus illicites d’ordre public comme la diffamation, les appels à la haine, l’incitation au crime et à la violence, la pédopornographie, la fraude ou la contrefaçon. Il n’est bien entendu pas question de contester cela. Il s’agit seulement de distinguer l’ivraie du bon grain qui transite sous ce pavillon officiel présentable de défense de la souveraineté économique de l’Europe contre les GAFAM. Car, c’est dans l’appendice récemment surajouté à cette législation que l’attentat contre la liberté d’information et d’opinion se commet sous des dehors très convenables. Regardons de plus près comment le législateur européen s’y prend pour atteindre le dernier objectif chronologiquement, mais premier en termes de priorité politique du DSA, à savoir « atténuer des risques systémiques, tels que la manipulation de l'information ou la désinformation », selon le site officiel de la République française « vie publique ».

À cette fin est mis en place un arsenal institutionnel à deux étages, national et européen, de lutte contre « les contenus illicites ». Au premier niveau, cette lutte est en pratique déléguée aux grandes plates-formes numériques et aux grands moteurs de recherche, comme ce fut le cas lors de la « crise sanitaire ». Au-delà de cette délégation de police générale de l’information sur la toile selon des directives qui ne sont pas clairement énoncées et autorisent toute dérive arbitraire, le législateur européen prévoit « un mécanisme spécial de réactions aux crises touchant à la santé et à la sécurité » en vertu duquel la Commission pourra « imposer à ces grands acteurs, pendant un temps limité (un « certain temps ! ») des mesures d’urgence…

La crise ukrainienne » étant retenue explicitement comme exemple… Pour piloter cet arsenal à deux niveaux, un « coordinateur des services numériques, autorité indépendante désignée par chaque État-membre, sera mis en place ». En France, c’est l’ARCOM, ex CSA, qui en tiendra lieu. « Les 27 coordinateurs coopéreront au sein d’un Comité européen des Services Numériques. En cas de non-respect du DSA, les coordinateurs des services numériques et la Commission pourront prononcer des astreintes et des sanctions. Pour les très grandes plateformes et les très grands moteurs de recherche, la Commission pourra infliger des amendes pouvant aller jusqu'à 6% de leur chiffre d'affaires mondial. En cas de violations graves et répétées au règlement, les plateformes pourront se voir interdire leurs activités sur le marché européen. » À vrai dire, les plateformes n’ont rien à craindre des États ou des organismes internationaux comme l’OMS avec qui elles collaborent spontanément pour accéder aux marchés nationaux et avec qui coïncident largement leur propre agenda d’autocensure d’inspiration oligopolistique.

En bref, après que les citoyens des États-Nations « libres » de l’Europe viennent de vivre une manipulation systématique et inégalée, à une telle échelle en temps de paix, de l’information par les pouvoirs publics et des médias dominants au garde-à-vous, l’espace numérique qui a servi vaille que vaille de refuge à la liberté d’expression bafouée dans l’espace médiatique, doit aussi légalement être placé sous contrôle politique. Seule l’information « correcte » a désormais plein droit de cité, c’est explicitement avoué si l’on se réfère, pour apprécier cette légalisation européenne, à la censure factuelle mise en place lors de la « crise sanitaire » sur la plate-forme privée YouTube, filiale de Google, docilement instituée à la demande du gouvernement français et malheureusement sans contestation devant les tribunaux par ses utilisateurs.

Elle a osé prendre la forme d’un « règlement concernant les informations médicales incorrectes sur la maladie de la COVID-19 ». En vertu de ce « règlement » : ont été réputées « informations incorrectes » (sic !) concernant le traitement de cette maladie (qu’il est donc interdit de publier sous peine de radiation après rappel à l’ordre de la plate-forme à la chaîne concernée) les « contenus qui affirment qu’il existe des remèdes à l’efficacité garantie contre la COVID-19 ; contenus qui recommandent l’utilisation de l’ivermectine ou de l’hydroxychloroquine pour le traitement de la COVID-19 ; contenus qui affirment que l’hydroxychloroquine constitue un traitement efficace contre la COVID-19 : contenus qui affirment catégoriquement que l’ivermectine constitue un traitement efficace contre la COVID-19… ».

On voit au passage la logique liberticide à l’œuvre : la remise en cause, à peine croyable, de la liberté de prescription médicale (y compris de la « médecine libérale ») par les autorités sanitaires françaises appelait derrière elle comme une suite logique la censure de l’information sur la richesse de la pharmacopée ! Ainsi, la doctrine de l’infaillibilité renaît de ses cendres au 21e siècle à l’initiative des États laïques sans coup férir. Les questions de fait ne sont plus à vérifier par les citoyens au vu de la totalité des points de vue et des données disponibles : l’ancien régime de l’imprimatur est tout bonnement remis en place.

Adjectifs et adverbes vont donc pouvoir désormais faire la loi comme on vient de le voir… Ainsi ne devrait plus régner sur internet également que la vérité moliéresque sur la panacée vaccinale et l’absence d’immunité naturelle… ou l’angélisme ukrainien ! Car la loi sous-entend comme une évidence qu’aucun « contenu officiel » ne pourrait être « illicite », parce que manipulatoire ou désinformateur. Dans le monde où toute contestation est ostracisée sous le libellé infamant de complotisme, les puissances publiques européennes sont supposées a contrario vierges de tout conflit d’intérêt et de toute tentation manipulatoire, comme en « témoigne » le refus d’informer les parlementaires et citoyens européens sur le contenu des contrats passés avec les fabricants de vaccins du troisième type, dont la mise sur le marché a fait fi de l’étape obligatoire de l’expérimentation sur l’animal.

Toute méfiance vis-à-vis d’un « pouvoir qui rend fou, et d’un pouvoir absolu qui rend absolument fou » (selon Lord Acton) est désormais « inappropriée et incongrue » dans l’ère post-démocratique qui s’élabore avec persévérance dans l’État profond, où sommeille de longue date la défiance à l’égard des peuples. Machiavel, Marx, Orwell, Huxley sont officiellement disqualifiés. Dénoncer le machiavélisme des Princes qui nous gouvernent est en soi conspirationniste. CQFD.

Énoncer est ici dénoncer. C’est pourquoi nous en appelons depuis septembre, en écho à la Révolution de juillet née de la réinstauration de la censure de la presse par Charles X, à la Résistance contre ce « coup d'État » légal contre la liberté d’expression au nom de « la lutte contre la désinformation » !

Cet appel vise à redonner le pouvoir aux peuples et à tous les sachants dans les divers domaines de la vie sociale et les disciplines académiques en maintenant des espaces de libre expression sur cette législation liberticide et en appelant au soutien citoyen dans le cadre des États-Nations, seul cadre démocratique existant en l’absence de toute véritable agora et de toute citoyenneté européennes.

En résistant par la voie judiciaire le cas échéant à partir des principes généraux du droit aux atteintes aux libertés fondamentales dues à tout être humain en régime démocratique. Les bêtises et les inepties qui ont circulé de tout temps et sévissent sur la toile sont homéopathiquement auto-curatives : seules les limites de l’ordre public dont les débordements peuvent être sanctionnés par la justice doivent prévaloir.

Mais, cet appel vise également, pour lui donner toute la portée politique et médiatique que mérite le sujet fondamental de la liberté d’expression, consubstantielle à l’idéal et à la pratique démocratique, à soumettre partout où cela est possible à référendum d’initiative populaire ou mixte, c’est-à-dire aux peuples souverains, cet inacceptable et illégitime asservissement par la légalisation d’une police systématique de l’information « incorrecte » et de cybercensure.

Les Français ont pu toucher du doigt l’arbitraire d’une créativité juridique déréglée qui a permis à un grand pays démocratique de vivre en perpétuel état d’urgence et d’exception pendant plus de deux ans, malgré les oppositions populaires manifestes et persévérantes, médiatiquement vilipendées, à l’aide d’un Parlement aux ordres et sous la menace d’une science biaisée par des conflits d’intérêt, malgré le démenti systématique des assertions officielles aussi péremptoires que changeantes par les faits, seul fondement objectif de toute véritable science expérimentale, de toute scientificité. Ils ont touché du doigt le contrepoint liberticide de cette caporalisation de la société en matière d’expression d’opinions divergentes des positions officielles par la police de l’information sur les réseaux sociaux et la censure numérique.

La pérennisation d’une gestion de crise sous de nouveau avatars opportuns, comme celui de l’économie de guerre pour justifier des pénuries endémiques issues de mauvaises politiques ou d’un péril écologique opportunément instrumentale, est à l’ordre du jour pour justifier les restrictions de toute nature et le maintien parallèle de la mise entre parenthèses de tous les garde-fous démocratiques et de la liberté de parole qui y décèlerait une nouvelle faillite du commandement et, en fait, le renoncement de plus en plus avéré des Gouvernants à procurer une vie décente à l’ensemble des citoyens, notamment les moins bien lotis, à l’aide de politiques avouables.

En relayant cet appel à la résistance et en signant cette pétition, chacun signale aux apprentis dictateurs de l’ouest qu’il prend toute la mesure de l’asservissement irréversible qui s’institue. Emportés par un grand vent paradoxal venu de l’est, trente ans après la chute du Mur de Berlin, ils ne savent sans doute pas tous bien ce qu’ils sont en train de faire. Il est bon que les peuples les rappellent à l’ordre de la démocratie et d’une république authentique où l’intérêt général est le guide et la liberté d’expression le fondement de toute vie démocratique consistante et digne.

Les millenials qui se détournent par lassitude et sentiment d’impuissance de la vie démocratique, tout en se passionnant pour la liberté et la justice dans la saga Star Wars, devraient dans l’urgence tourner leurs yeux vers le dernier et crucial épisode de soumission actuellement en cours sur la planète Terre, tragique épilogue dans lequel la « République européenne » bascule, avec d’autres, dans « l’Empire » sous la baguette d’apprentis Palpatine avides de transformer les peuples souverains en droïdes lobotomisés par la cybercensure et l’information calibrée. Puisse cet appel à la résistance parvenir à dessiller leurs yeux et susciter parmi eux, ici et maintenant, une nouvelle génération de Jedi !

13 novembre 2022

Gérard Boyadjian

Chacun se rappelle où il se trouvait à ce moment là.
Au lendemain des attentats du 13 Novembre 2015, je déambule hagard et vacille hébété, dans les rues de Paris complètement désertes, inanimées.
Soudain, une pensée salvatrice foudroie mon esprit anéanti :
"Ça y est ! Les Français ont finalement compris. Il aura donc fallu qu'ils attendent que l'enfer les frappe de plein fouet. Ça y est !! La reconquista va enfin commencer. La désislamisation de la France va enfin s'organiser. Les pouvoirs publics seront enfin contraints et forcés de changer de braquet funeste. L'esprit français va enfin renaître de ses cendres et se réaffirmer avec force. Ça y est !!! Les Français viennent d'être touchés au corps et à l'âme. Les Français vont enfin se lever."
7 ans plus tard, tout indique, démontre et corrobore factuellement le contraire. Tout, absolument tout.
Aujourd'hui une pensée dévastatrice abîme mon esprit épuisé :
"Entre la mort et le confort, l'inertie mortifère a enseveli une immense partie de mon pays. Oui certes, les Français ont compris, mais ne se lèveront plus. Macron a été réélu. Les Français savent qu'ils vont disparaître. La France n'existe plus que dans l'illusion d'un passé révolu, d'un présent chimérique et d'un futur sans horizon. Et c'est depuis mes exils que je pleure mon pays qui chaque nuit s'éloigne de celui que je suis."
À Patrick Jardin et à Nathalie.


Les migrants

Claire Fourier

- 13/11/2022 - Je note que FB, si réactif et disert en général, l'est fort peu à propos des migrants débarqués à Toulon. Je me dis qu’on a peur d’offenser la « tradition de terre d’accueil » que la France porte en bannière, et peur surtout d’avoir l’air d’être d’EXD. – Je réagis avec la conviction que jamais personne d’honnête ne pourra m’enfermer dans une case.

On nous parle et parle et parle d’humanisme. Or, la collusion des ONG et des passeurs relève d’un anti-humanisme.
Il y va d’un commerce d’êtres humains organisé par deux mafias.

Car enfin. Qui, au nom de l’humanisme, peut être d’accord avec un trafic organisé par des négriers, tellement apparenté à celui pour lequel nous ne cessons de faire repentance ? – En guise de razzias, promesses d'Eldorado par des négriers noirs dans les villages pour y arracher les jeunes villageois. Enfermement, sur la côte africaine, dans des maisons d’esclaves tenues par ces négriers noirs (comme le fut celle de Gorée). Livraison aux négriers blancs non plus via des plates mais des canots pneumatiques). Même embarquement sur des navires restés prudemment au large. Misère des débarqués, etc.

On se souvient de la rafle d’enfants africains dans les villages, organisée par des membres d’une ONG au profit de couples européens désireux d’enfants qui devaient de la sorte être plus heureux et mieux élevés. Heureusement des voix s’étaient élevées et avaient osé critiquer l’ONG. Les enfants arrachés à leurs mères leur avaient été rendus, et les membres de l’organisation, condamnés.
On avait vu des larmes dans les yeux des mères africaines qui récupéraient leur enfant.

L’Histoire met du temps à faire la part des choses. Il est possible que le trafic d’êtres humains organisé par les ONG soit un jour perçu comme égal ou même pire que celui des esclavagistes d’autrefois.
Car les noirs qui débarquaient aux Amériques avaient un travail et une case, pouvaient y fonder une famille. (Le livre « La Case de l’oncle Tom », qui fut longtemps le livre le plus lu dans le monde, a un peu faussé la perception de la situation, les historiens l'ont bien dit.)
Tandis que ces jeunes noirs qui débarquent à Lampedusa, Toulon ou ailleurs, vont devenir des clandestins mal ou pas logés et sans travail sauf à devenir des « employés » d’entreprises soucieuses, pour certaines, de tirer les salaires des Français vers le bas.

Et SURTOUT. Sujet rarement abordé. Les migrants sont des jeunes gens dans la force de l’âge. Ils ont besoin de femmes. Où vont-ils les trouver ? Comment cela va-t-il se passer ? Beaucoup vont errer ici et là, gavés d'affiches qui attisent le désir. Comment ces jeunes plantes vigoureuses vont-elle assouvir leur désir ?

Je suggère que l’on rouvre des maisons closes. On ne le fera pas. C'est la raison pour laquelle Giscard avait fini par autoriser le regroupement familial lors de la première génération d’immigrés, car souvenez-vous, on découvrait à la télé, avec horreur et une fausse pitié, les "nord-af" qui faisaient la queue (pardon du mot !) devant les maisons closes.

Les migrants, une chance pour la France, osent dire les "humanistes" face au malheur des migrants.
C’est exactement le discours que tenaient les "humanistes" d’un autre siècle : les migrants, une chance pour les plantations de coton.

Prof : ce n’est pas si facile que ça…

Pierre Duriot

Deux mois après la rentrée, voilà les professeurs recrutés au lance-pierre devant les réalités de terrain. Beaucoup ont déjà jeté l’éponge, remplacés par d’autres recrutés du même type, dont la même proportion jettera l’éponge à son tour. Selon une histoire sans fin.

Pour ceux qui restent et s’accrochent, le quotidien est dur, mais ils ont le mérite de tenir bon. L’un d’eux explique avec réalisme à la radio qui le sollicite, qu’il lui faudra cinq à six ans pour intégrer son nouveau métier et il est parfaitement dans le vrai. Il faut aussi cinq à six ans, formation comprise, pour devenir infirmière ou pilote de ligne. Mais ces enseignants, il leur faudra 5 à 6 ans, après leurs études de déjà 4 à 5 ans, c’est à dire qu’il faut dix ans, au bas mot, pour qu’un jeune soit opérationnel correctement devant une classe.

La solution pour réduire ce temps serait de remplacer ces six ans de galère en solitaire sur le terrain, par une formation solide de deux années. Quand on dit une formation solide, il s’agit d’une formation technique et pas du bourrage de crâne actuel, idéologique, sur les concepts à fourguer aux enfants en matière de lutte contre l’homophobie, d’écologie, ou d’accueil des migrants et on en passe.

Pour le Ministre aussi, le moment de réalisme est là. On ne peut pas recruter n’importe qui, pour faire n’importe quoi et le métier de prof ne s’improvise pas, comme on voudrait nous le faire croire et accessoirement, cela dispense d’augmenter les profs, qui n’ont pas la moindre compétence, vous voyez bien, puisque n’importe quel quidam peut les remplacer au pied levé. Eh bien non, justement.

Pour s’en sortir, il faut que les jeunes aient envie de faire ce métier et qu’ils n’y soient pas contraints, faute de trouver autre chose. Pour cela, il faut encore, entre autres, que les conditions de travail et les rémunérations soient plus attrayantes, que l’autorité de l’école soit restaurée et que le cadre éducatif tienne un peu mieux la route face aux attaques répétées des élèves, de leurs parents et que l’administration soutienne ses agents, sans la moindre faille, même dans l’adversité. Au RPF, la thématique de l’école et de l’enseignement est une question centrale. C’est sur l’instruction que l’on bâtit un pays moderne.


mélimélo

⬦ Douter, c’est donner à l’avenir une espérance que les certitudes lui retirent.
Félix Estoc

⬦ Ce monde où tout est posture est monde de l’imposture.

⬦ Le nouveau fascisme italien réintègre les soignants rétifs.
Par chance, la France n'est pas fasciste, elle...
Ana Sailland

⬦ Quand allons-nous nous libérer enfin de l'emprise et de la tutelle des États-Unis et de leurs diverses doctrines folles (wokisme, transhumanisme, néolibéralisme, pseudo-spiritualité), pour penser, parler et agir réellement par nous-mêmes et, par là, retrouver et exercer le génie et la grandeur de l' "esprit français" ?
Yann Thibaud

⬦ Le rebelle invente et crée, réfléchit et agit, quand le soumis répète et copie, se conforme et obéit.
Choisissons donc d'être rebelle, car c'est la seule manière digne et heureuse de vivre !

⬦ Quand et comment la France, pays de liberté va-t-elle enfin secouer son joug et redevenir elle-même ?

⬦ Ceux qui ont le pouvoir, de nuisance ou le pouvoir tout court, ont eu des augmentations bien plus élevées que ce que demandent les grévistes.

⬦ Les Iraniennes ne se battent pas pour la liberté de se vêtir comme elles veulent, mais pour la liberté tout court. Est-ce si difficile à comprendre ?
Denis Collin

⬦ Refus de mentir sur ce que l'on sait et résistance à l'oppression.
Albert Camus

⬦ Cet individualisme en arrive à cautionner l’intolérable. Quand on ne pense plus qu’à soi, quand on croit qu’on a toujours raison, on a tendance à vouloir empêcher autrui de penser et de dire tout ce qui ne nous plaît pas. On arrive à ce paradoxe amer que cet ultra-individualisme chatouilleux conduit, au nom de la liberté, à la censure des opinions divergentes.
Pierre Nora

⬦ Loi de Brandolini : « La quantité d'énergie nécessaire pour réfuter des idioties est supérieure à celle nécessaire pour les produire. »
Et puis c’est mauvais pour la tension.

⬦ Comment nos dirigeants osent-ils prétendre défendre nos valeurs démocratiques, qu'ils ont systématiquement violées et piétinées, au cours des deux ans et demi que nous venons de vivre ?

⬦ On n'a plus d'artistes libres. Reste que des porte-paroles du gouvernement et autres serviteurs d'intérêts privés.
Boyadjian

⬦ [Russie] Qui agresse qui dans cette affaire ? Si vous attaquez un type qui vient de vous menacer et d'attaquer vos enfants, est-ce vous qui êtes l'agresseur ?

⬦ 53% des médecins osent ne plus prôner la vaccination Covid selon un sondage du quotidien des médecins.

⬦ Nos chers médias dénoncent quotidiennement la propagande russe, mais bien sûr ne parlent jamais de la propagande occidentale, puisqu'ils en sont les auteurs ou les relais !

⬦ Ils ferment des hôpitaux puis nous reprochent de tomber malade. Ils ferment des centrales puis nous reprochent d'utiliser de l'électricité. Ils ferment des gares puis nous reprochent d'utiliser nos voitures.
Ils ferment tout, sauf leurs grandes gueules.
Ils méritent notre haine.
Jonathan Sturel

12 novembre 2022

Andre Therasse

RELIGIONS ET POST MORTEM

Jusqu'à preuve du contraire tout ça est du registre du légendaire.
Les rigolos ayant conçu le Nouveau Testament, outre l'existence de ce grand fantôme de l'histoire né d'une vierge fécondée par le Saint Esprit, ont relaté des miracles, une résurrection, une réapparition à Saint Thomas et tutti quanti. Il aurait même ressuscité un mort dis donc ! Probablement un entraînement pour plus tard.
Je ne crois pas à tout ça car je tiens à préserver MON "esprit saint".
Quand j'étais môme j'ai longtemps cru au marsupilami mais aux environs de 7 ans j'ai commencé à montrer à mes parents que la religion était une gigantesque arnaque cousue de câbles blancs.
Le marsupilami, peut-être ! La faune est si variée ; mais les inepties du curé, si ridicule dans sa soutane (c'étaient les années 50), radicalement non.
Quant à la suite, le post mortem, je parie pour le néant, c'est en tous cas mon hypothèse la plus rassurante et néanmoins logique. Un système nerveux pourri ne peut plus produire la moindre sensation.
En tous cas nous verrons bien ; rien de tel que l'observation objective si on en est encore capable.
Je ne devrais plus avoir longtemps à attendre pour satisfaire ma curiosité.

La gauche française et les révoltés iraniens

Yves BAUMGARTEN

Le peuple iranien, et notamment la jeunesse, a entamé depuis septembre une sourde, patiente, héroïque insurrection contre le pouvoir terrifiant des gérontes religieux au pouvoir depuis 79... Les jeunes femmes sont à la pointe de ce mouvement magnifique, elles et leurs camarades masculins font preuve d'un courage impressionnant. Il y a quarante ou trente ans nous aurions été des dizaines, peut-être des centaines de milliers à manifester en France notre solidarité avec le peuple iranien. Je me souviens qu'en 67 c'est contre la venue du Shah, le sinistre tyran perse installé par les US, que le mouvement étudiant radical allemand avait fait ses premières manifestations spectaculaires qui se traduisirent d'ailleurs par la mort d'un manifestant. En novembre 2022, rien, ou presque rien, quelques dizaines de manifestants par-ci, quelques centaines par-là. Que se passe-t-il dans les cerveaux de la "gauche" dite "radicale" ? Y aurait-il une "gêne" à soutenir des jeunes femmes qui n'en peuvent plus de la non-mixité imposée, de la "pudeur" contrainte, de la tentative d'invisibiliser les femmes dans l'espace public, de perpétuer partout la domination patriarcale, religieuse et politique ? Cette gêne aurait-elle un lien avec le soutien apporté par cette gauche soi-disant radicale aux diktats des islamistes français sur les corps des jeunes françaises "musulmanes" ou considérées comme telles ? Il est vrai qu'il est difficile de soutenir en même temps les jeunes iraniens et les salopards (hommes et femmes confondus) qui tentent d'imposer à une fraction de notre jeunesse les préceptes de l'islam le plus rétrograde. L'extrême gauche française (enfin, ce qu'il en reste, c'est-à-dire pas grand-chose) entame son agonie et le spectacle n'est pas beau à voir. Vive l'héroïque combat du peuple iranien contre les "bureaucrates de Dieu" !

Que sera la spiritualité de demain ?

Yann Thibaud

En quoi consistera-t-elle concrètement ?
Question essentielle, décisive et déterminante, car il est clair, pour tout esprit lucide, que la crise gravissime que nous connaissons aujourd'hui, ne peut se réduire aux seuls domaines énergétique, économique ou politique ; car il s'agit fondamentalement d'une crise des valeurs, d'une crise du sens, d'une crise philosophique et, disons le mot, d'une crise spirituelle.
Comment, en effet, notre société, notre culture et notre civilisation pourraient-elles nous rendre réellement heureux, alors qu'elles ne proposent et fournissent aucun sens et aucun but crédibles et motivants à notre existence ?
Pouvons-nous ainsi nous contenter de nous considérer comme des agents économiques, ayant pour seule utilité et finalité, de produire et de consommer sans limite, jusqu'à épuiser les ressources de la planète, qui nous accueille si généreusement ?
Pour être et devenir pleinement et véritablement heureux, l'être humain a besoin, urgemment et impérativement, de transcendance, de beauté, de sagesse, de connaissance et de compréhension profondes du sens et de la finalité de sa présence sur terre, en un mot, de spiritualité.
Mais qu'entend-t-on, au final, par spiritualité ?
Quelle sera donc la spiritualité de demain, celle qui permettra à l'être humain de sortir de l'impasse, dans laquelle il s'embourbe, et de l'abîme, vers lequel il se précipite actuellement ?
Allons-nous revenir aux religions d'antan, avec leur cortège de rituels, de superstitions, de soumission à une hiérarchie cléricale, d'obéissance aveugle à des dogmes, des commandements et des interdits arbitraires et aliénants, et donc finalement de fuite et d'oubli de soi ?
Allons-nous devoir nous déguiser en chaman ou en sorcière, dans un rêve illusoire de néo-primitivisme, nostalgique et régressif ?
Allons-nous inventer un nouveau culte new-age, visant à faire de nous de parfaits robots, bien dressés et bien obéissants, adaptés aux besoins de l'hyper-capitalisme ?
Ou bien allons-nous emprunter le chemin, fascinant et méritoire, parfois vertigineux et difficultueux, de l'exploration et de la connaissance de nous-même ?
Allons-nous entreprendre ainsi de découvrir qui nous sommes vraiment, éveiller nos potentiels cachés, dépasser et guérir nos souffrances enfouies, comprendre et accomplir ce pourquoi nous sommes là, et ainsi devenir notre propre autorité, libre, souveraine et éclairée ?
La spiritualité de demain, si elle peut conduire au réveil et à l'accomplissement de l'humanité, ne sera donc pas une redite des erreurs et impasses des civilisations passées, ne sera pas davantage la concrétisation des rêves fous de quelques prophètes transhumanistes, mais sera, bien plutôt, une réconciliation des aspirations les plus remarquables et les plus brillantes, des diverses mouvances et courants de pensée, qui ont jalonné et parcouru notre si longue histoire.
Ce dont nous avons ainsi vraiment et profondément besoin, c'est d'une réconciliation entre science et mystique, entre art et connaissance, entre hédonisme et transcendance, entre intellect et sentiment, entre rationalité et intuition, entre logique et inspiration, entre humanité et divinité !
Ce que sera la spiritualité de demain, nul ne peut, en réalité, le savoir ou le pressentir avec certitude.
Mais nous pouvons, chacun et chacune, à notre place et à notre mesure, y contribuer et faire avancer ce chantier exaltant, cette édification nécessaire et glorieuse, cette œuvre commune, indispensable et salvatrice. [...]