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15 novembre 2022

En pédiatrie, le tri affolant des petits malades

Gastel Etzwane

Ce gouvernement de criminels refuse toujours de réintégrer les soignants suspendus et pendant ce temps à l’hôpital, les médecins sont obligés de trier les enfants dans un état grave. Le pire dans cette histoire c’est que quand les médecins font remonter l’information à la presse , ils se font menacer par le nouveau ministre de la santé François Braun qui essaye de surpasser son prédécesseur Olivier Véran dans l’horreur.




Vincent Verschoore

En 2005 le parc nucléaire français produisait 430 TWh. En 2020, seulement 330, et le déclin continue du fait de l'accroissement des problèmes techniques (défauts de soudures notamment), de manque de main-d'œuvre qualifiée (EDF vient de louer les services de 100 soudeurs spécialisés de chez Westinghouse) et d'un désinvestissement général dans le secteur.

La moitié du parc est actuellement HS. Avec 30% de logements chauffés à l'électrique, des ruptures de courant sont tout à fait possibles cet hiver.

À ceci s'ajoute le risque de rupture d'approvisionnement alimentaire lié au prix de l'énergie, effet boomerang des sanctions anti-russes dont l'Europe est, de loin, la première victime.

En effet, de nombreuses PME du secteur alimentaire risquent de fermer : Dominique Schelcher, PDG de Système U, alerte de son côté les autorités depuis plusieurs semaines sur ces problèmes d’approvisionnement et l’impact grave de l’augmentation du prix de l’énergie ainsi que des faillites qui pourraient en découler.

Dans un entretien donné au JDD le dimanche 23 octobre, Dominique Schelcher avertit que « la hausse des prix de l’énergie met les PME du secteur au pied d’un mur infranchissable. (...) Tout peut basculer très vite », surtout lorsqu’on connait la fragilité et la dépendance du système de production et d’approvisionnement, très fragilisés par les politiques sanitaires pratiquées pendant le Covid, ajoutez à cela les conséquences dramatiques pour la France des sanctions contre la Russie."

La Macronie, inepte et soumise à l'idéologie euro-atlantiste servant les intérêts américains, compense via des subsides qui augmentent la dette, dont le service coûte désormais cher du fait de la hausse des taux (elle-même fruit d'une inflation liée au quoi qu'il en coûte et à l'usage immodéré de la planche à billets), dans une marche forcée vers un mur, qu'elle-même voit venir. (...)

DU COMPLOT

Gabriel Nerciat

Dites, est-ce que quelqu'un parmi vous était au courant que les chefs d'État et de gouvernement européens avaient convenu au mois de juin dernier, sous la houlette du gnome belge à tête d'hydrocéphale et de cette garce d'Ursula 36-15-00 - soit juste après l'élection présidentielle française - de mettre en place un système supranational de "répartition des migrants" (les migrants, désormais, c'est comme les capitaux et les marchandises : ils doivent pouvoir circuler et être répartis sur tous les marchés) ?
Personnellement, je l'ignorais complètement, et c'est quand même ennuyeux que de telles décisions soient prises quasiment en secret, comme dans un récit de Qanon ou d'Alexandre Dumas, sans que les peuples qui subiront les conséquences de ces décisions en soient informés le moins du monde.
Dès lors, pourquoi Macron engueule-t-il ainsi Giorgia Meloni ?
Elle ne fait rien d'autre que son devoir (tenter de protéger, en vertu du mandat qu'elle a reçu du peuple italien, le territoire national dont elle a la charge de visiteurs étrangers non désirés), et surtout que ce que Macron lui-même a fait en 2018, en refusant à L'Aquarius d'accoster à Sète.
Si l'on voulait démontrer la nature perverse et dictatoriale des institutions européennes ainsi que la futilité arrogante du Banquier Président et de ses ministres, on ne s'y prendrait pas autrement.


Sommes-nous encore en démocratie ?

Elie Sasson

- 11/11/2022 - Il est de bon ton de nous comparer fièrement à certains autres États et de nous féliciter d’être plus démocrates. Je veux prendre l’exemple de la Hongrie qu’on nous présente généralement comme un pays où la démocratie serait largement malmenée.
En Hongrie, même les plus irréductibles des opposants au gouvernement d’Orban reconnaissent avec honnêteté que les élections n’y sont pas truquées. En revanche, ils déplorent que toutes les chaînes publiques (non payantes) soient dirigées par des proches du gouvernement. Il en va de même pour ce qui concerne la presse écrite gratuite. Ainsi la population des petites villes ou des campagnes a rarement l’occasion d’entendre un autre son de cloche que celui du régime.
Est-ce si différent de la situation que nous connaissons dans l’hexagone ?
Certes, en France, nous avons des grandes chaînes de télévision privées. Mais on ne peut pas dire que le groupe TF1 soit en pôle position quand il s’agit de critiquer l’action du gouvernement Macron. Quant au groupe France TV, il est noyauté par la bien-pensance gauchiste et wokiste. Restent les chaînes info. En dehors de Cnews, là encore, la pluralité des opinions laisse à désirer. Pour résumer, nous sommes aussi mal lotis que les Hongrois, si ce n’est qu’en France la manipulation des esprits est orchestrée de façon moins grossière.
Autre point de comparaison qu’il est intéressant d’étudier : l’entre-soi. En Hongrie, vous n’avez aucune chance de réussir dans les affaires si vous n’êtes pas proches du gouvernement Orban ou du moins de ses idées. En France, à moins d’être l’heureux héritier d’une famille richissime, il vous sera impossible de vous affranchir du politiquement correct si vous voulez espérer ne pas être cloué au pilori. Il faut être woke et immigrationiste pour qu’on vous fiche la paix et qu’on laisse vos affaires prospérer. Quant à espérer réussir dans le milieu littéraire, ou plus largement dans le milieu artistique, ce serait peine perdue si vous vous réclamiez de la droite décomplexée.
Troisième point de comparaison : l’enseignement. En Hongrie aussi, les enseignants sont très largement à gauche. L’opposition au gouvernement d’Orban est pour l’essentiel constituée d’enseignants. L’explication est assez simple. Dans l’esprit de beaucoup d’enseignants, le libéralisme économique ne présente aucun intérêt. La perspective de devenir riche est nulle. Pourquoi faciliter la vie des entreprises lorsqu’on sait qu’on n’entreprendra probablement jamais rien ? En France, la situation est sensiblement identique. J’en veux pour preuve le noyautage par la gauche des écoles de journalisme, de l’ENA ou de Science Po, tandis que les grandes écoles de commerces sont plutôt marquées à droite et au centre droit.
La Hongrie a été décriée au sein de l’Union Européenne pour sa politique homophobe. Chacun se fera sa propre opinion, mais il est nécessaire d’être précis. En Hongrie, le mariage homosexuel est interdit. Il y existe l’équivalent du PACS qui accorde les mêmes droits aux homosexuels que s’ils étaient mariés. L’adoption d’enfants est impossible pour un couple homosexuel. Enfin, point le plus décrié en France, la promotion de l’homosexualité est interdite en Hongrie. Il y est dont interdit de réaliser des publicités télévisées présentant des couples homosexuels ou encore de promouvoir l’homosexualité dans les écoles. Autrement dit, en Hongrie, le rapport de la population à l’homosexualité est celui qui existait en France il y a une petite vingtaine d’années, mais il y a plutôt moins d’agressions homophobes en Hongrie qu’en France. Et puis, honnêtement, deux hommes en couple se sentiraient-il plus à l’aise s’ils se promenaient main dans la main dans les rues de nombreuses villes françaises, que dans les rues de Budapest ?
Enfin, en France, cela ne fait plus mystère, nous avons un problème d’intégration avec certains de nos compatriotes d’origine arabo-musulmane. En Hongrie, les mêmes difficultés sont rencontrées avec les Roms. Ces derniers y sont pourtant présents (comme en Roumanie et en Bulgarie) depuis l’invasion ottomane du 16ème siècle. Parmi les Turcs envahisseurs, se trouvaient de nombreux Roms (venus d’Inde) qui se sont finalement installés durablement. Les Roms sont responsables de près de 80% des crimes et délits commis en Hongrie. Ces statistiques ethniques, bien qu’interdites par la loi hongroise (comme en France), ont été dévoilées par un député hongrois lors d’une discussion à l’assemblée nationale du pays. La situation est telle dans ce pays qu’on peut parler de réelle sécession. Il y a des villages entièrement Roms. Lorsqu’une famille rom emménage dans un immeuble, tous les appartements de l’immeuble perdent immédiatement une partie de leur valeur. En va-t-il autrement en France ? Je me demande si les copropriétaires d’un petit immeuble de Paris ne s’inquiéteraient pas de la perte de valeur de leur bien immobilier au cas où une famille africaine ancrée dans sa culture d’origine viendrait à occuper un des appartements de leur immeuble.
À bien y réfléchir, je trouve bien des points communs entre notre chère démocratie et celle de nos voisins hongrois que nous critiquons à loisir.

Jean Mizrahi

Madame Dati veut que l'État reprenne la main sur la Ville de Paris en raison de la gestion calamiteuse de cette dernière. Mais alors, qui va reprendre la main sur l'État, en raison de sa propre gestion calamiteuse ? Madame Dati et ses amis sarkozystes qui ont endetté la France comme jamais durant le quinquennat Sarkozy ? Ou bien l'équipe Macron qui a surpassé l'équipe Sarkozy en la matière ? Ou bien des partis qui promettent de raser gratis et de monter le SMIC à 2000€ ?


14 novembre 2022

Le suicide par écologisme

H16

Il faut que les choses soient claires : l’empreinte carbone qu’il s’agit de réduire, c’est vous ! Et c’est tellement vrai, tellement évident qu’une récente tribune du Monde revient sur ce qui est maintenant un but affiché de l’écologie de combat, à savoir la réduction active de l’Humanité.

Peu importe que les dernières projections raisonnables montrent une réduction naturelle drastique (plus de 50%) de la population d’ici 2100 ; pour les activistes malthusiens du climat, pas de doute : éliminer rapidement une partie de la population constituerait une vraie solution pour lutter contre un réchauffement climatique qu’ils continuent de voir dans des phénomènes disparates et à l’aune de prophéties plus ou moins catastrophistes pourtant régulièrement repoussées (nous devions tous mourir brûlés ou noyés en 2000, puis 2010, puis 2020 puis … bientôt, promis juré craché).


Et il est indubitablement exact que si on élimine les humains, il n’y aura plus de dioxyde de carbone anthropique, par définition. Vu ainsi, on comprend que les doses d’humanisme des écologistes sont rapidement passées dans le domaine homéopathique : en quelques décennies, l’écologie s’est transformée d’une collection de principes – dont certains de bon sens comme une lutte contre les atteintes dangereuses pour l’Homme à son environnement – en une idéologie de plus en plus invasive puis une véritable religion avec sa doctrine (dont la hausse du niveau des océans ou le réchauffement climatique en sont des piliers), ses prêtres (politiciens et figures médiatiques d’ONG officiellement syntonisées avec Gaïa) et ses rites depuis le tri des déchets jusqu’à la lutte contre le nucléaire ou la pédalomanie cyclopathe fièrement affichée par certains.

Comme il s’agit maintenant de religion, comme cette dernière n’est pas ouverte à débat et comme manifestement la majorité du peuple ne suit pas (en témoignent les scores systématiquement faibles des écolos pur sucre aux élections), l’usage de la force devient de plus en plus nécessaire. C’est donc sans surprise que ces mêmes écolos, se cachant derrière un paravent de non-violence, multiplient les actes délictueux dont la violence n’est justement plus exclue : blocages d’autoroutes et vandalismes plus ou moins démonstratifs se multiplient pendant qu’en parallèle se propage le parasitage systématique des activités humaines par des actions destructrices.

On répètera que c’est non-violent (même lorsqu’on observe le contraire) et le journal de 20H est garanti.

Dans ce contexte, les politiciens auraient tort de ne pas pousser leur Agenda 2030 qui offre un boulevard à la mise en coupe réglée de toute l’économie et au contrôle total (et totalitaire) de chaque individu par une petite caste de décideurs, ce qui leur permet d’aller pavaner en toute hypocrisie à Charm El Cheikh sous les bravos serviles des médias subjugués.

Pourtant, le suicide collectif auquel ces mesures débiles aboutissent inévitablement commence à en inquiéter plus d’un, à mesure que les effets palpables commencent à se faire sentir : c’est bien joli de multiplier les règles environnementales toutes plus handicapantes les unes que les autres, c’est très mignon de réclamer la sauvegarde de la galinette cendrée à tout prix, c’est fort écolo de se ferrer aux pieds tous les nouveaux boulets à la mode avant de tenter de courir, mais ces signalements vertuels gluants se traduisent maintenant par une baisse de compétitivité, puis des pertes d’emploi, puis des fermetures d’usines, puis de la misère pour tous.

La ZAD, son cortège de cahutes minables et son côté bidonville boueux, était jusqu’à présent l’horizon indépassable des seuls hypocondriaques de l’environnement. Au vu du déluge incessant de législations mortifères, elle va devenir la norme pour les citoyens français, forcés de retourner bien vite dans un moyen-âge éco-conscient, c’est-à-dire sans énergie et avec le ventre vide.


Ce n’est pas une exagération : le suicide de la société occidentale, et notamment française, est en cours, résolument choisi par une part maintenant croissante d’hurluberlus incapables de planifier au-delà de quelques jours mais persuadés d’avoir tout compris du climat sur 100 ans.

Ainsi, le cas de Bridor est symptomatique : harcelée par les bobos écolos du cru, l’entreprise se voit contrainte d’abandonner complètement un projet d’usine de viennoiseries en Ille-Et-Vilaine. Les 500 emplois et la richesse créés le seront donc ailleurs, hors de France.

Ceci n’est pas un exemple isolé, loin s’en faut : comment croire que la guerre ouverte menée actuellement contre les voitures thermiques, dont la disparition a été arbitrairement décidée pour 2035, va se passer comme sur des roulettes électriques ?

Les coquefredouilles gouvernementaux découvrent seulement maintenant que cette législation est en train de condamner directement à la ruine tout un pan de l’économie européenne, entraînant dans sa disparition celle de millions d’emplois et la délocalisation (en Asie essentiellement) de douzaines d’entreprises et de savoir-faire pourtant uniques. On s’amusera (modérément) de voir ces imbéciles diplômés aux maroquins trop importants tenter à présent de rétropédaler devant l’énorme bourde qu’ils ont commise en essayant d’introduire des clauses de revoyure d’ici quelques années.

Comme le disait Philip K. Dick, La réalité, c’est ce qui persiste à exister même lorsqu’on cesse d’y croire, et le crépi rugueux de cette dernière commence tout juste à râper les fesses tendres et trop dodues de certains politiciens qui comprennent – malheureusement trop tard et encore trop confusément – que les prochaines semaines, les prochains mois tout au plus, verront l’aboutissement catastrophique d’années de décisions imbéciles.

Devant ces perspectives, il n’est dès lors pas du tout étonnant que tout soit fait en coulisse pour mater le peuple lorsqu’il aura assez de ces vexations idiotes. Les prochains mois seront musclés.


ALEXIS HAUPT PHILOSOPHIE

Société pharmaco-punitive et hygiéno-phobie


Le rôle de la Police en régime autoritaire

Tu sais, lecteur, dans une vraie démocratie, les citoyens apprécient la police et les médias. Ils ont de l’estime envers eux. Quand ils s’en méfient, voire les détestent, c’est que ce pays n’est pas en démocratie. Aujourd’hui, la police de ton pays est, entre autres, la milice des élites financières. Comble de l’inversion des valeurs, elle est ce qui protège ces élites du peuple au cas où il aurait des pensées trop souveraines, des désirs d’émancipation. Bref, au cas où il voudrait reprendre le contrôle de sa vie, le pouvoir : au cas où il voudrait se révolter et donner naissance à la démocratie. Elle tue dans l’œuf, réprime et matraque tous les mouvements d’émancipation populaire. Pour prendre la mesure du degré de démocratie et de souveraineté populaire dans un pays, il suffit de voir comment les gens voient leur police. S’ils en ont peur, la redoutent ou la guettent, c’est que les missions premières de cette dernière ne sont pas l’assistance aux victimes et la protection du peuple. Dans une authentique démocratie, seuls les délinquants fuient la police, les citoyens qui n’ont rien à se reprocher la recherchent instinctivement et/ou consciemment. Si tu t’en méfies, c’est que tu n’es pas en démocratie et si tu la fuis par peur des amendes ou d’autres sanctions alors que tu es un honnête citoyen, c’est que tu vis sous un régime autoritaire. Ceux qui t’expliquent le contraire sont soit malhonnêtes soit idiots.


D'une non démocratie à une tyrannie

Tu sais lecteur, lors du deuxième confinement de la « crise sanitaire » de 2020, je rendais visite à mon père qui venait de sortir d’une opération d’un cancer du poumon. Il était alors considéré par la loi comme une « personne vulnérable » et ce pour plusieurs raisons : âge, cancer, chirurgie, sortie d’hôpital, hyper-tension, seul au domicile. J’étais donc en droit de lui rendre visite pour m’assurer de sa bonne organisation au quotidien et l’aider dans ses courses. Cela ne fut pas l’avis du policier qui me contrôla à un barrage d’autoroute et qui de toute évidence avait comme mission de verbaliser tout ce qui circulait, ou ce qui est pareil, de racketter les citoyens. Ceux-là mêmes qu’il est censé défendre dans une démocratie ! Mais quoi, mon propos est « complotiste » penses-tu ? Si tel est le cas, je réitère la thèse que je soutiens dans Je suis votre voix, à savoir que les complots sont naturels et ont toujours existé. Ce genre de mésaventures personnelles que j’ai vécues avec les « gardiens de la paix » qui sont avant toute chose les gardiens de l’État profond, des millions de personnes les vivent à travers le monde dans les pays dits démocratiques. Devenues monnaie courante, les peuples ne sont même plus alertés par ces mésaventures liberticides, ils n’y voient pas la preuve qu’ils ne sont pas en démocratie. Non seulement cette loi interdisant momentanément de se déplacer librement obstruait la démocratie car elle n’avait ni été votée ni cautionnée par le peuple mais en plus, même quand ce peuple respectait ces mesures liberticides, la « police » pouvait traquer un citoyen de bonne foi et le sanctionner quasi arbitrairement. Elle pouvait verbaliser, pire, voler des citoyens honnêtes, ceux-là mêmes qu’elle est censée défendre contre les voleurs. Eh oui, dans une parodie de démocratie, il est possible de voir des forces de l’ordre s’adonner à des missions parfaitement contraires à leur mission de protection du peuple et accomplir des actes qu’ils sont normalement censés empêcher. Dans une parodie de démocratie, il est possible de voir ceux-là mêmes qui ont normalement pour mission de protéger les citoyens du racket, racketter le peuple ! La crise dite sanitaire a été utile pour ouvrir les yeux à nombre de naïfs : élire ses maîtres, ce n’est pas réaliser un acte démocratique, c’est contribuer à un démocracide. Je répète, il n’y a pas pire démocracide que de déléguer le pouvoir en pensant que cela est démocratique. Pire encore, ne pas voter ses lois et devoir subir celles élaborées par une poignée de dirigeants sans aucun moyen de recours en cas d’abus ou de désaccord profond avec la gouvernance, ce n’est pas seulement un démocracide, c’est la porte ouverte à la tyrannie ! Eh oui, dans un tel régime, rien ne garantit aux citoyens que des lois liberticides ne surviendront pas, avec comme seul moyen pour s’y opposer : la manifestation du samedi. Eh oui, peuple, quand ton seul contre-pouvoir immédiat contre des abus de tes représentants, c’est la « manifestation chantante », alors il est temps de chanter un peu moins contre ces abus et de méditer un peu plus sur leur cause profonde : ton régime politique qui leur permet d’exister. La non-démocratie — élire un représentant — peut conduire à la tyrannie. La crise sanitaire de 2020 nous l’a démontré. En quelques semaines, nous sommes passés d’un état non démocratique à une véritable tyrannie : d’un régime où nous devions élire des maîtres, certes, mais où nous étions libres en ce qui concerne nos droits les plus fondamentaux, à un régime interdisant et sanctionnant le citoyen qui se rendait auprès de son père malade ! En quelques semaines de confinement, je dus me comporter comme un hors-la-loi, c’est-à-dire esquiver, contourner, éviter de tomber nez à nez avec la police quand je rejoignais mon père vulnérable, qui se trouvait à une cinquantaine de kilomètres de mon domicile. En plus de trouver abusif, abjecte et malsain le fait d’empêcher un enfant d’aller voir son parent isolé, fraîchement sorti d’une lourde opération, le philosophe en moi vit en mes actes d’esquives et de contournement de la police la meilleure preuve qu’elle était avant tout une milice au service d’une caste dirigeante et non du citoyen. Bref, qu’elle était en guerre contre la souveraineté populaire. Dans une parodie de démocratie, il n’est pas impossible de voir les forces de l’ordre, souvent à leur insu, en guerre contre le peuple.


Société pharmaco-punitive et hygièno-phobie

En vrai, lecteur, si cette situation m’a révolté, elle ne m’a pas tant surpris ou choqué que cela, car j’ai conscience depuis bien longtemps de ne pas évoluer en démocratie. À l’inverse de beaucoup de mes concitoyens, je n’ai pas attendu la gestion de la « crise sanitaire » pour m’en rendre compte. Cette crise a mis en lumière ce qui était évident pour moi depuis longtemps, c’est tout. Dès le début de cette trouble période, j’avais envie de dire aux gens effrayés de devoir traverser une pseudo crise sanitaire, qu’ils devaient plutôt redouter de traverser une crise politique, palpable celle-là, qui risquait de les conduire tout droit vers une tyrannie ploutocratique mondiale. « Utilisez votre peur de la maladie pour combattre un fléau bien plus dangereux ! » avais-je envie de leur crier. Avec ces lignes, j’informe mes concitoyens et plus largement mes frères humains, que tout autoritarisme s’installe au nom d’un narratif contraire à la réalité, d’un récit contraire au réel. Un récit prônant de beaux concepts, de belles doctrines : « bienveillance », « justice », « égalitarisme », « humanisme ». La crise sanitaire a été exploitée en ce sens : sous couvert de la santé et de la protection contre la contamination, elle a imposé un confinement physique et un enfermement mental de la population, soit un régime autoritaire : je nomme ce type de société, la société pharmaco-punitive et je dénonce aussi le fait qu’elle engendre une nouvelle forme de discrimination : la discrimination, l’hostilité, fondées sur le refus de suivre un traitement médicamenteux quelconque. Bref, la peur de celui qui n’a pas pris un quelconque traitement médical, un vaccin, ou qui ne consent pas au suivi de prescriptions médicales parce que les effets secondaires sont alors inconnus. Peur entraînant l’exclusion, voire le harcèlement de cette personne qui est alors vue comme un bouc-émissaire par la société pharmaco-punitive. Je nomme cette discrimination l’hygiéno-phobie. La société pharmaco-punitive crée donc de l’hygiéno-phobie, elle sépare les citoyens en deux groupes : ceux qui acceptent les traitements médicamenteux qu’on leur impose pour conserver des droits naturels comme : travailler, accéder aux restaurants, prendre les transports en commun, se rendre à l’hôpital pour rendre visite ou recevoir des soins etc., et ceux qui par refus desdits traitements, se voient confisquer leurs droits. Eh oui, si la pseudo-démocratie représentative a privé les peuples de leur droit de disposer d’eux-mêmes, la société pharmaco-punitive a fait pire, elle a privé le citoyen du droit de disposer de son corps !


Une SAS d'entrée vers une société numérico-répressive : un crédit social autoritaire

Cependant, je t’avertis, lecteur, une gouvernance pharmaco-punitive n’est pas une fin en soi mais un moyen : un sas d’entrée. La société pharmaco-punitive peut avoir pour but d’opérer un changement radical de société. Changement orienté vers davantage d’oppression ou de restriction. Elle peut tout à fait servir de phase transitoire à une société autoritaire de contrôle des humains par le numérique : une société numérico-répressive qui est une forme de crédit social « à la chinoise ». La société pharmaco-punitive peut utiliser un prétexte ou une idéologie sanitaire pour préparer le citoyen à accepter ce que je nomme la répression tacite : rendre la vie difficile au « mauvais citoyen » sans le punir de lourdes peines de sorte qu’il ne puisse pas parler d’autoritarisme mais en le forçant à obéir par le chantage : tu es libre de refuser l’injection mais pour travailler, il faut l’injection, tu es libre de voyager mais pour voyager, il faut l’injection etc. Typiquement, c’est le système du crédit social chinois qui peut punir les « mauvais citoyens » par des retraits de libertés. Mais la société pharmaco-punitive peut aussi servir à camper les bases d’un totalitarisme franc dans une société terrorisée qui n’a pas d’autre choix que d’accepter les mesures liberticides infligées pour la « santé » des citoyens. La société pharmaco-punitive est une société de transition : sans jeu de mot, elle a pour but de changer l’ADN même de la société. Elle vise la société de tacite répression. Tout comme la société de transition écologique ou énergétique qui nous pend au nez et qui est en réalité une société écolo-punitive. Rappelle-toi qu’une pseudo crise sanitaire peut cacher une vraie société pharmaco-punitive et qu’une pseudo-transition énergétique peut cacher une réelle transition numerico-répressive : le crédit social « à la chinoise ». En fait, la question de savoir si la transition énergétique ne serait pas une transition vers une nouvelle forme de totalitarisme, se pose.


Nommer les choses

En nommant ce type de société, je m’engage dans la guerre de l’information. Dans une telle guerre, il faut contrer le récit mensonger et propagandiste par le verbe. Il faut en effet des mots pour interroger le récit et mettre ainsi en lumière le réel. Des mots, de la nuance, des concepts, de la finesse et par conséquent, j'invente, je conceptualise. Je fais ce qui effraie le plus les puissants. Ce qu’ils redoutent et répriment : j'entre dans l'arène de la guerre de l'information en y amenant la pensée, le verbe, le doute cartésien, la conscience, la précision. Les puissants emploient les mots comme s’ils étaient des mottes de terre : pour enterrer le réel. J’en utilise d’autres pour le faire germer ! Mes mots sont de l’engrais que je jette sur le réel enterré par les maîtres du récit afin qu’il en ressorte plus fleuri et plus apparent encore. Mieux, afin qu’il jaillisse comme un geyser qui éclabousse le récit ! Les puissants enterrent la vérité mais ignorent que celle-ci ne meurt jamais, même enterrée, elle fait des racines. Enterrez la vérité et elle donnera naissance à des racines qui feront tôt ou tard trembler la terre du récit ! Des racines qui n’attendront plus que le moindre engrais, la moindre goutte d’eau, le moindre concept pour sortir de terre et se montrer à la lumière du jour et aux yeux de tous. À réalité nouvelle, mots nouveaux : répression tacite, société-pharmaco-punitive, hygiéno-phobie ! Peut-être ignores-tu ce que cela fait de vivre dans une société qui peut te punir arbitrairement de ne pas être un « bon citoyen », alors souviens-toi de ces concepts quand tu seras enchaîné dans une telle société, tu en auras besoin pour dénoncer et combattre le mal qui te ligote.

Et à ceux qui me disent que c’est à cause de propos tels que les miens que les virus se propageront toujours, encore et encore, et que l’on sera confiné, puis reconfiné, je réponds que c’est à cause de leur manque de sens critique et de leur crédulité infantile que les gouvernements peuvent instaurer des décrets absurdes, injustes ou liberticides. Que c’est à cause d’eux que l’on s’enfonce toujours plus dans un chaos manipulatoire et délateur, que nos libertés rétrécissent, que les tyrans ont triomphé hier et qu’ils triompheront demain.


Extrait de mon livre à paraître : Ploutocratie, la cause des causes de tous nos maux ?

Résister au rideau de fer numérique qui s’abat sur l’Europe

Cédric d’Ajaccio
FranceSoir


"Quand on a fait un pas dans le crime, on se persuade qu’il est impossible de reculer et l’on s’abandonne à la fatalité du mal." Chateaubriand

TRIBUNE - Le rideau de fer numérique qui tombe sur les peuples européens présente de multiples facettes. Et, c'est toujours « pour leur plus grand bien », et sous prétexte de sécurité, dont « l’esclavage est le comble » (selon une remarquable formule qui a échappé à Jacques Attali, commentant dans l’émission Apostrophes la sortie de son ouvrage "L’ordre cannibale"), que la privation de liberté s’opère. Il a récemment pris la forme du passe sanitaire, potentiellement remis en vigueur jusqu’en juin 2023 dans l’espace de l’Union européenne, sans discussion au sein du Parlement européen.

Nous nous concentrerons ici exclusivement sur la facette de la légalisation en cours de la police de l’information et de la censure numérique de toute voix dissonante, qui sont factuellement tombées comme jamais sur les peuples de l’Union européenne et français en particulier, à l’occasion de la gestion abracadabrantesque de la « crise sanitaire du Covid-19 », sous la férule du docteur Jekyll soudainement transformé en plein jour en Mister Hyde – une « pandémie » selon une définition mise au goût du jour par l’OMS, dont toutes les métriques pertinentes font apparaître a posteriori la gravité toute relative (on peut recommander à ce sujet le livre de l’épidémiologiste Laurent Toubiana « COVID-19 : Une autre vision de l’épidémie », qui se permet de discuter des chiffres et les remet en perspective par rapport aux conventions standard de mesure des épidémies jusqu’à ce que le ciel de la démesure nous tombe sur la tête).

On retiendra de cette mise au point factuelle ce chiffre officiel déterminant d’un pic de taux d’incidence de 140 malades du Covid atteint en mars 2020 à comparer aux pics des grippes saisonnières de 2014 à 2019 qui ont atteint des niveaux de 600 à 800, avec une gravité de pathologie comparable). On aurait pu espérer que les gouvernements et la Commission européenne, prenant enfin conscience de la démesure de leurs agissements ponctuels, notamment en matière d’information où les atteintes à l’objectivité et à la pluralité des opinions, académiques tout particulièrement, sont parvenues à des niveaux inégalés, fassent profil bas après un accès de fièvre aigüe, et ambitionnent de se faire pardonner leurs abus en revenant au statu quo ante, où le concept de vérité officielle restait en principe l’apanage des régimes autoritaires de tout poil. Que nenni !


Cette prise en main de l’opinion publique par la peur et la désinformation officielle des grands médias, ne serait-ce que par la sélection et la pondération des informations systématiquement orientées dans le sens de la dramatisation (et pourquoi donc puisque, usuellement, les nuages radioactifs s’arrêtent à l’aplomb des Vosges ?) ainsi que la chasse aux sorcières de toute dissonance sur les réseaux sociaux et les grands moteurs de recherche et la réactivation des réflexes obscurantistes du bouc émissaire, ont donné des résultats globaux si satisfaisants pour les pouvoirs installés qu’ils les invitent à enfoncer le clou.

Ainsi la stupéfiante priorité numéro un de l’après crise est de consolider cet abus de pouvoir manifeste en légalisant le contrôle de l’information dans l’espace numérique et en institutionnalisant, en cas de « crise » (mais y a-t-il un seul moment où nous ne serions pas en crise ?) un pouvoir de censure ad libitum de ce qui pourra s’y exprimer. C’est pour résister à cette mainmise insolente et décomplexée des pouvoirs publics sur l’espace numérique et à cette tombée d’un rideau de fer d’un nouveau type qu’est la cybercensure, sous couvert en novlangue 2022 de « lutte contre la désinformation », que nous avons lancé en septembre dernier sur AVAAZ une pétition internationale non partisane.

Nous développons ici les raisons de cet appel in extremis aux peuples, aux forces vives et aux « clercs » des nations européennes, en les informant de ce qui se passe sous nos yeux sans que les assujettis semblent le voir et en prendre une conscience à la mesure de la gravité de l’atteinte à nos libertés, puisque la « liberté d’expression les résume toutes », selon la belle formule de Chateaubriand. Il est vrai que cette atteinte se fait sous le prétexte de protéger les citoyens – ces incorrigibles enfants – contre la désinformation, car « le mensonge est l’hommage du vice à la vertu ». Sous le lénifiant couvert de « législation européenne sur les services numériques », c’est bien le pilier fondamental du régime démocratique sans lequel la liberté de choix éclairé du citoyen est tout bonnement vidée de son sens, qui est mis en cause par les Raminagrobis qui cherchent à nous prendre au collet pour nous mener droit dans l’ère post-démocratique à laquelle aspirent si funestement ces émules occidentaux des tyrans orientaux.

Le ver de l’atteinte à la liberté d’expression s’introduit dans le fruit de la législation européenne sur les services numériques (Digital Services Act ou DSA) au nom de « la lutte contre la désinformation », dont les pouvoirs publics et les organismes internationaux seraient, par postulat, les seuls exempts.

Le 4 octobre 2022, le Conseil de l’Union européenne a formellement adopté le règlement européen sur les services numériques (Digital Services Act ou DSA) déjà approuvé définitivement par le Parlement européen le 5 juillet 2022 (Loi parallèle à celle du Digital Markets Act qui vise à règlementer et soumettre au droit de la concurrence européen les grandes plates-formes en ligne et à promouvoir un level playing field entre les grands acteurs du numérique et avec les acteurs historiques du commerce). Cette « loi européenne », directement applicable sans la souplesse de transposition propre aux directives, vise « à rendre illégal en ligne ce qui l’est hors ligne », en adaptant aux grandes plates-formes et grands moteurs de recherche principalement états-uniens le droit européen de la concurrence dans l’espace numérique, jusqu’alors constitué par la directive européenne sur l'e-commerce du 8 juin 2000, aujourd’hui dépassée par les réalités invasives du numérique.

La visée originaire, et la plus grande partie de cette règlementation européenne, sont donc parfaitement légitimes et louables à l’heure où l’Europe veut affirmer une souveraineté économique et technologique dont elle vient de mesurer la fragilité. Tout aussi louable et légitime est le souci d’empêcher les contenus illicites d’ordre public comme la diffamation, les appels à la haine, l’incitation au crime et à la violence, la pédopornographie, la fraude ou la contrefaçon. Il n’est bien entendu pas question de contester cela. Il s’agit seulement de distinguer l’ivraie du bon grain qui transite sous ce pavillon officiel présentable de défense de la souveraineté économique de l’Europe contre les GAFAM. Car, c’est dans l’appendice récemment surajouté à cette législation que l’attentat contre la liberté d’information et d’opinion se commet sous des dehors très convenables. Regardons de plus près comment le législateur européen s’y prend pour atteindre le dernier objectif chronologiquement, mais premier en termes de priorité politique du DSA, à savoir « atténuer des risques systémiques, tels que la manipulation de l'information ou la désinformation », selon le site officiel de la République française « vie publique ».

À cette fin est mis en place un arsenal institutionnel à deux étages, national et européen, de lutte contre « les contenus illicites ». Au premier niveau, cette lutte est en pratique déléguée aux grandes plates-formes numériques et aux grands moteurs de recherche, comme ce fut le cas lors de la « crise sanitaire ». Au-delà de cette délégation de police générale de l’information sur la toile selon des directives qui ne sont pas clairement énoncées et autorisent toute dérive arbitraire, le législateur européen prévoit « un mécanisme spécial de réactions aux crises touchant à la santé et à la sécurité » en vertu duquel la Commission pourra « imposer à ces grands acteurs, pendant un temps limité (un « certain temps ! ») des mesures d’urgence…

La crise ukrainienne » étant retenue explicitement comme exemple… Pour piloter cet arsenal à deux niveaux, un « coordinateur des services numériques, autorité indépendante désignée par chaque État-membre, sera mis en place ». En France, c’est l’ARCOM, ex CSA, qui en tiendra lieu. « Les 27 coordinateurs coopéreront au sein d’un Comité européen des Services Numériques. En cas de non-respect du DSA, les coordinateurs des services numériques et la Commission pourront prononcer des astreintes et des sanctions. Pour les très grandes plateformes et les très grands moteurs de recherche, la Commission pourra infliger des amendes pouvant aller jusqu'à 6% de leur chiffre d'affaires mondial. En cas de violations graves et répétées au règlement, les plateformes pourront se voir interdire leurs activités sur le marché européen. » À vrai dire, les plateformes n’ont rien à craindre des États ou des organismes internationaux comme l’OMS avec qui elles collaborent spontanément pour accéder aux marchés nationaux et avec qui coïncident largement leur propre agenda d’autocensure d’inspiration oligopolistique.

En bref, après que les citoyens des États-Nations « libres » de l’Europe viennent de vivre une manipulation systématique et inégalée, à une telle échelle en temps de paix, de l’information par les pouvoirs publics et des médias dominants au garde-à-vous, l’espace numérique qui a servi vaille que vaille de refuge à la liberté d’expression bafouée dans l’espace médiatique, doit aussi légalement être placé sous contrôle politique. Seule l’information « correcte » a désormais plein droit de cité, c’est explicitement avoué si l’on se réfère, pour apprécier cette légalisation européenne, à la censure factuelle mise en place lors de la « crise sanitaire » sur la plate-forme privée YouTube, filiale de Google, docilement instituée à la demande du gouvernement français et malheureusement sans contestation devant les tribunaux par ses utilisateurs.

Elle a osé prendre la forme d’un « règlement concernant les informations médicales incorrectes sur la maladie de la COVID-19 ». En vertu de ce « règlement » : ont été réputées « informations incorrectes » (sic !) concernant le traitement de cette maladie (qu’il est donc interdit de publier sous peine de radiation après rappel à l’ordre de la plate-forme à la chaîne concernée) les « contenus qui affirment qu’il existe des remèdes à l’efficacité garantie contre la COVID-19 ; contenus qui recommandent l’utilisation de l’ivermectine ou de l’hydroxychloroquine pour le traitement de la COVID-19 ; contenus qui affirment que l’hydroxychloroquine constitue un traitement efficace contre la COVID-19 : contenus qui affirment catégoriquement que l’ivermectine constitue un traitement efficace contre la COVID-19… ».

On voit au passage la logique liberticide à l’œuvre : la remise en cause, à peine croyable, de la liberté de prescription médicale (y compris de la « médecine libérale ») par les autorités sanitaires françaises appelait derrière elle comme une suite logique la censure de l’information sur la richesse de la pharmacopée ! Ainsi, la doctrine de l’infaillibilité renaît de ses cendres au 21e siècle à l’initiative des États laïques sans coup férir. Les questions de fait ne sont plus à vérifier par les citoyens au vu de la totalité des points de vue et des données disponibles : l’ancien régime de l’imprimatur est tout bonnement remis en place.

Adjectifs et adverbes vont donc pouvoir désormais faire la loi comme on vient de le voir… Ainsi ne devrait plus régner sur internet également que la vérité moliéresque sur la panacée vaccinale et l’absence d’immunité naturelle… ou l’angélisme ukrainien ! Car la loi sous-entend comme une évidence qu’aucun « contenu officiel » ne pourrait être « illicite », parce que manipulatoire ou désinformateur. Dans le monde où toute contestation est ostracisée sous le libellé infamant de complotisme, les puissances publiques européennes sont supposées a contrario vierges de tout conflit d’intérêt et de toute tentation manipulatoire, comme en « témoigne » le refus d’informer les parlementaires et citoyens européens sur le contenu des contrats passés avec les fabricants de vaccins du troisième type, dont la mise sur le marché a fait fi de l’étape obligatoire de l’expérimentation sur l’animal.

Toute méfiance vis-à-vis d’un « pouvoir qui rend fou, et d’un pouvoir absolu qui rend absolument fou » (selon Lord Acton) est désormais « inappropriée et incongrue » dans l’ère post-démocratique qui s’élabore avec persévérance dans l’État profond, où sommeille de longue date la défiance à l’égard des peuples. Machiavel, Marx, Orwell, Huxley sont officiellement disqualifiés. Dénoncer le machiavélisme des Princes qui nous gouvernent est en soi conspirationniste. CQFD.

Énoncer est ici dénoncer. C’est pourquoi nous en appelons depuis septembre, en écho à la Révolution de juillet née de la réinstauration de la censure de la presse par Charles X, à la Résistance contre ce « coup d'État » légal contre la liberté d’expression au nom de « la lutte contre la désinformation » !

Cet appel vise à redonner le pouvoir aux peuples et à tous les sachants dans les divers domaines de la vie sociale et les disciplines académiques en maintenant des espaces de libre expression sur cette législation liberticide et en appelant au soutien citoyen dans le cadre des États-Nations, seul cadre démocratique existant en l’absence de toute véritable agora et de toute citoyenneté européennes.

En résistant par la voie judiciaire le cas échéant à partir des principes généraux du droit aux atteintes aux libertés fondamentales dues à tout être humain en régime démocratique. Les bêtises et les inepties qui ont circulé de tout temps et sévissent sur la toile sont homéopathiquement auto-curatives : seules les limites de l’ordre public dont les débordements peuvent être sanctionnés par la justice doivent prévaloir.

Mais, cet appel vise également, pour lui donner toute la portée politique et médiatique que mérite le sujet fondamental de la liberté d’expression, consubstantielle à l’idéal et à la pratique démocratique, à soumettre partout où cela est possible à référendum d’initiative populaire ou mixte, c’est-à-dire aux peuples souverains, cet inacceptable et illégitime asservissement par la légalisation d’une police systématique de l’information « incorrecte » et de cybercensure.

Les Français ont pu toucher du doigt l’arbitraire d’une créativité juridique déréglée qui a permis à un grand pays démocratique de vivre en perpétuel état d’urgence et d’exception pendant plus de deux ans, malgré les oppositions populaires manifestes et persévérantes, médiatiquement vilipendées, à l’aide d’un Parlement aux ordres et sous la menace d’une science biaisée par des conflits d’intérêt, malgré le démenti systématique des assertions officielles aussi péremptoires que changeantes par les faits, seul fondement objectif de toute véritable science expérimentale, de toute scientificité. Ils ont touché du doigt le contrepoint liberticide de cette caporalisation de la société en matière d’expression d’opinions divergentes des positions officielles par la police de l’information sur les réseaux sociaux et la censure numérique.

La pérennisation d’une gestion de crise sous de nouveau avatars opportuns, comme celui de l’économie de guerre pour justifier des pénuries endémiques issues de mauvaises politiques ou d’un péril écologique opportunément instrumentale, est à l’ordre du jour pour justifier les restrictions de toute nature et le maintien parallèle de la mise entre parenthèses de tous les garde-fous démocratiques et de la liberté de parole qui y décèlerait une nouvelle faillite du commandement et, en fait, le renoncement de plus en plus avéré des Gouvernants à procurer une vie décente à l’ensemble des citoyens, notamment les moins bien lotis, à l’aide de politiques avouables.

En relayant cet appel à la résistance et en signant cette pétition, chacun signale aux apprentis dictateurs de l’ouest qu’il prend toute la mesure de l’asservissement irréversible qui s’institue. Emportés par un grand vent paradoxal venu de l’est, trente ans après la chute du Mur de Berlin, ils ne savent sans doute pas tous bien ce qu’ils sont en train de faire. Il est bon que les peuples les rappellent à l’ordre de la démocratie et d’une république authentique où l’intérêt général est le guide et la liberté d’expression le fondement de toute vie démocratique consistante et digne.

Les millenials qui se détournent par lassitude et sentiment d’impuissance de la vie démocratique, tout en se passionnant pour la liberté et la justice dans la saga Star Wars, devraient dans l’urgence tourner leurs yeux vers le dernier et crucial épisode de soumission actuellement en cours sur la planète Terre, tragique épilogue dans lequel la « République européenne » bascule, avec d’autres, dans « l’Empire » sous la baguette d’apprentis Palpatine avides de transformer les peuples souverains en droïdes lobotomisés par la cybercensure et l’information calibrée. Puisse cet appel à la résistance parvenir à dessiller leurs yeux et susciter parmi eux, ici et maintenant, une nouvelle génération de Jedi !

13 novembre 2022

Gérard Boyadjian

Chacun se rappelle où il se trouvait à ce moment là.
Au lendemain des attentats du 13 Novembre 2015, je déambule hagard et vacille hébété, dans les rues de Paris complètement désertes, inanimées.
Soudain, une pensée salvatrice foudroie mon esprit anéanti :
"Ça y est ! Les Français ont finalement compris. Il aura donc fallu qu'ils attendent que l'enfer les frappe de plein fouet. Ça y est !! La reconquista va enfin commencer. La désislamisation de la France va enfin s'organiser. Les pouvoirs publics seront enfin contraints et forcés de changer de braquet funeste. L'esprit français va enfin renaître de ses cendres et se réaffirmer avec force. Ça y est !!! Les Français viennent d'être touchés au corps et à l'âme. Les Français vont enfin se lever."
7 ans plus tard, tout indique, démontre et corrobore factuellement le contraire. Tout, absolument tout.
Aujourd'hui une pensée dévastatrice abîme mon esprit épuisé :
"Entre la mort et le confort, l'inertie mortifère a enseveli une immense partie de mon pays. Oui certes, les Français ont compris, mais ne se lèveront plus. Macron a été réélu. Les Français savent qu'ils vont disparaître. La France n'existe plus que dans l'illusion d'un passé révolu, d'un présent chimérique et d'un futur sans horizon. Et c'est depuis mes exils que je pleure mon pays qui chaque nuit s'éloigne de celui que je suis."
À Patrick Jardin et à Nathalie.


Les migrants

Claire Fourier

- 13/11/2022 - Je note que FB, si réactif et disert en général, l'est fort peu à propos des migrants débarqués à Toulon. Je me dis qu’on a peur d’offenser la « tradition de terre d’accueil » que la France porte en bannière, et peur surtout d’avoir l’air d’être d’EXD. – Je réagis avec la conviction que jamais personne d’honnête ne pourra m’enfermer dans une case.

On nous parle et parle et parle d’humanisme. Or, la collusion des ONG et des passeurs relève d’un anti-humanisme.
Il y va d’un commerce d’êtres humains organisé par deux mafias.

Car enfin. Qui, au nom de l’humanisme, peut être d’accord avec un trafic organisé par des négriers, tellement apparenté à celui pour lequel nous ne cessons de faire repentance ? – En guise de razzias, promesses d'Eldorado par des négriers noirs dans les villages pour y arracher les jeunes villageois. Enfermement, sur la côte africaine, dans des maisons d’esclaves tenues par ces négriers noirs (comme le fut celle de Gorée). Livraison aux négriers blancs non plus via des plates mais des canots pneumatiques). Même embarquement sur des navires restés prudemment au large. Misère des débarqués, etc.

On se souvient de la rafle d’enfants africains dans les villages, organisée par des membres d’une ONG au profit de couples européens désireux d’enfants qui devaient de la sorte être plus heureux et mieux élevés. Heureusement des voix s’étaient élevées et avaient osé critiquer l’ONG. Les enfants arrachés à leurs mères leur avaient été rendus, et les membres de l’organisation, condamnés.
On avait vu des larmes dans les yeux des mères africaines qui récupéraient leur enfant.

L’Histoire met du temps à faire la part des choses. Il est possible que le trafic d’êtres humains organisé par les ONG soit un jour perçu comme égal ou même pire que celui des esclavagistes d’autrefois.
Car les noirs qui débarquaient aux Amériques avaient un travail et une case, pouvaient y fonder une famille. (Le livre « La Case de l’oncle Tom », qui fut longtemps le livre le plus lu dans le monde, a un peu faussé la perception de la situation, les historiens l'ont bien dit.)
Tandis que ces jeunes noirs qui débarquent à Lampedusa, Toulon ou ailleurs, vont devenir des clandestins mal ou pas logés et sans travail sauf à devenir des « employés » d’entreprises soucieuses, pour certaines, de tirer les salaires des Français vers le bas.

Et SURTOUT. Sujet rarement abordé. Les migrants sont des jeunes gens dans la force de l’âge. Ils ont besoin de femmes. Où vont-ils les trouver ? Comment cela va-t-il se passer ? Beaucoup vont errer ici et là, gavés d'affiches qui attisent le désir. Comment ces jeunes plantes vigoureuses vont-elle assouvir leur désir ?

Je suggère que l’on rouvre des maisons closes. On ne le fera pas. C'est la raison pour laquelle Giscard avait fini par autoriser le regroupement familial lors de la première génération d’immigrés, car souvenez-vous, on découvrait à la télé, avec horreur et une fausse pitié, les "nord-af" qui faisaient la queue (pardon du mot !) devant les maisons closes.

Les migrants, une chance pour la France, osent dire les "humanistes" face au malheur des migrants.
C’est exactement le discours que tenaient les "humanistes" d’un autre siècle : les migrants, une chance pour les plantations de coton.