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16 novembre 2022

Ukraine

Jean Mizrahi

À l'évidence, les Américains commencent à prendre peur de la possible évolution du conflit ukrainien. Rien ne leur permettait en effet d'affirmer comme ils le font désormais que le missile qui a atteint la Pologne était ukrainien. Une réaction tellement rapide (alors qu'on ne sait toujours pas qui a fait sauter NorthStream, curieux non ?) pour désamorcer le problème en dit long sur la nervosité qui commence à se faire jour. Les États-Unis n'ont absolument aucune envie que soit déclenché l'article 5 de la charte de l'OTAN.
Intéressant d'ailleurs d'observer la volte-face des médias occidentaux : le 15 novembre c'est un crime grave des Russes, le 16 novembre c'est devenu un simple "incident". Les médias ne sont désormais plus que des relais de propagande maladroits qui sont obligés de se corriger eux-même après avoir fait trop de zèle. À quand de vrais médias qui font leur travail ?
Les Américains donnaient déjà le sentiment depuis plusieurs jours de mettre l'épée dans les reins de Zelensky pour qu'il négocie avec la Russie. Aucun doute qu'il risquent d'aller un cran plus loin dans cette direction, ce qui va poser un problème de conscience majeure au dirigeant ukrainien : comment négocier sans accepter des pertes de territoire alors que l'armée russe est solidement installée de l'autre côté de fleuves qui sont des barrières difficiles à franchir ? L'extrême droite ukrainienne, qui reste puissante même si elle a perdu des forces dans les combats, ne laissera pas Zelensky négocier autre chose qu'un retour des territoires occupés par la Russie, avec la Crimée également en question. Un choix cornélien pour le joueur de piano.
On va souhaiter beaucoup de patience aux négociateurs s'ils se mettent à la même table, et un gilet pare-balles très efficace à Monsieur Zelensky s'il se met d'accord avec les Russes.

La religion du GIEC…

Gilles La Carbona

Le changement climatique s’invite dans les décisions politiques, comme si l’homme, doté d’une puissance déifiée, pouvait à lui seul changer le cours de l’histoire de notre planète. Avec cette prétention de maîtriser l’histoire du climat, nos dirigeants se sont hissés sur l’Olympe du mensonge et ont créé l’organisme clé, pour faire avaler cette nouvelle religion. Celle qui consiste à ne voir dans le contrôle et la pénurie que le sacerdoce indispensable à une rédemption de l’humanité. Ce GIEC, ou Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat impose sa sainte parole depuis 1988, depuis son siège de Zurich. Mais historiquement, depuis le début, cet organisme mondial n’a pas eu pour but d’être une académie d’experts. On y retrouve toute une foule de personnages aussi éloignés de l’expertise climatique, que des saints sacrements, comme ce président d’origine indienne, ingénieur des chemins de fer, qui s’était reconverti dans la publication de revues pornographiques.

En 2002, Chirac y plaça le nébuleux Jean Jouzel, promu très vite vice-président. Ce chercheur aux études contestées publia une étude qui selon lui établissait le lien entre concentration de CO2 et réchauffement climatique, très appréciée des écolos bobos de la planète qui l’ont immédiatement érigée en dogme. Cette théorie est cependant toujours autant décriée par une grande partie de la communauté scientifique internationale. Cependant s’attaquer, ou simplement s’interroger sur les fondements de Jouzel conduit à la mise au ban de la société, à une relégation au rang de négationniste. Le terme exact de GIEC est lui né sous la houlette de Jouzel, lorsque ce dernier accéda à son second mandat en 2007. La crédibilité de cet organisme est entachée par de troubles associations avec des sulfureuses ONG telle que Greenpeace, entre autres, ainsi que par le financement de ses travaux, révélé par des journalistes britanniques et norvégiens, par des sociétés telles que Rio Tinto, Coca Cola, Montsanto, Apple, Microsoft. Des soupçons de pot-de-vin pour avoir commis de faux rapport dans le seul but de paniquer l’humanité, leurs sont notamment reprochés.

Pas de débat démocratique qui tienne...

On doit se souvenir de cet historique pour tenter de comprendre le poids et l’importance que les gens de Davos lui accordent, se servant de ces arguments pour poursuivre leurs folies et imposer toujours plus de contraintes aux peuples. Pourquoi les autres études, comme ce fut le cas pour le COVID, ne sont-elles pas débattues ? Pourquoi l’ensemble de la communauté scientifique n’est-elle pas interrogée ? Pourquoi les seules conclusions alarmistes sont-elles retenues ? D’autant que la Nasa constate, également officiellement, depuis des années l’augmentation de la masse de la calotte glacière de l’antarctique, avec une baisse régulière de ses températures. Étrange que dans une planète censée se réchauffer nous puissions observer un tel phénomène, sans que le bon sens refuse de s’interroger sur le pourquoi de la chose. Des chercheurs du CNRS et de la NASA ont, par ailleurs, noté un réchauffement général des planètes du système solaire et contredit les conclusions du GIEC, qui prétendait que dans 10 ans les mollusques se retrouveraient avec des carapaces ramollies. L’acidification des océans a été contredite avec une simple équation chimique du niveau de la classe de seconde. Pourtant nos dirigeants n’ont pas dévié d’un pouce, et poursuivent dans le sens qui les arrange, comme pour le défunt catastrophique trou dans l’ozone qui devait nous faire cuire sur place avant l’an 2000 et dont plus personne ne parle.

La dissimulation de ces informations, du moins la non prise en compte d’éléments autres, se font avec quels desseins ? La question du débat contradictoire mérite assurément d’être posée, puisqu’il en va de nos vies et de leurs organisations, des futures privations de liberté. Cela alors que la plus petite contradiction vaut l’excommunication sociale. Cela rappelle ce pauvre Galilée obligé de se parjurer, pour ne pas finir sur un fagot de bois. La science n’avait plus son mot à dire dans ce procès d’intention, ou seule l’idéologie primait. Il en est exactement de même aujourd’hui, les nouveaux maîtres du monde ont décidé que le changement climatique était la priorité et qu’à défaut de tenter de s’acclimater, comme les hommes l’ont toujours fait depuis 4 millions d’années, nous devions corriger la trajectoire de l’histoire de la Terre, en nous prétendant plus forts que le créateur lui-même, tout en jugeant l’homme comme l’unique responsable de ce changement. Ainsi toutes les mesures seront bonnes et surtout déclarées incontestables, dans un système où, pour ce sujet là, comme pour d’autres, on se passe de débats démocratiques pour pouvoir ériger des dogmes.


Vers la fin des institutions internationales ?

Gilles La Carbona

Quand les mots ne sont plus reconnus dans leur définition première et mènent à une incompréhension frauduleuse de la pensée, le dialogue devient impossible. C’est ce qui est en train de se produire sur la scène internationale, où nous assistons à un débat de sourds entre des partenaires qui, poussés par des intérêts divergents, refusent de s’en remettre à la simple lecture du droit international, tel qu’il est décrit dans les traités ou conventions.

Il serait pourtant simple, au lieu d’interpréter les textes en fonction des buts ou délires recherchés, de les appliquer avec l’impartialité d’un juge indépendant. C’est trop demander au bloc occidental, dominé par les Américains, qui ne conçoit l’échange qu’à l’aune de ce qu’il a préalablement décidé et donc jugé comme vrai. Dans ce climat de corruption intellectuelle, corollaire de la corruption tout court, la solution est donc l’éclatement des institutions internationales, lesquelles, il faut bien finir par le reconnaître, sont dirigées par des organisations mafieuses supranationales, telles que les gens du forum de Davos. À titre d’exemple, on assiste à un G20 des chefs d’État, où l’on retrouve Klaus Schwab et Bill Gates : que font-ils là et à quel titre ?

Dans ce contexte insoluble, la Russie envisage de se retirer de l’ONU et de créer une autre organisation, plus respectueuse des textes et de leurs applications, sans détournement de leurs natures intrinsèques. Qu’adviendra-t-il dans un tel cas ? Si la Russie est seule, elle se retrouvera isolée et forcément mise à l’index, condamnée à lutter contre le reste du monde. En revanche, si, comme on peut l’imaginer, cette initiative trouve un écho favorable chez d’autres partenaires comme la Chine, l’Inde, ou des pays qui frappent à la porte des BRICS, la situation devient plus complexe et plus périlleuse aussi. Deux blocs seront créés, mais avec les mêmes textes, car il ne s’agit pas pour la Russie de réécrire le droit international, mais de l’appliquer autrement. Ils produiront, pour un même cas, deux décisions différentes, et au milieu plus personne pour arbitrer. L’hégémonie des USA, via l’ONU et du bloc occidental, sera alors fortement entamée et les gendarmes du monde autoproclamés, réduits à devoir composer avec un contre-pouvoir qu’ils ne maîtriseront pas. La sécurité de la planète en sera-t-elle menacée ? Pas plus qu’elle ne l’est aujourd’hui, quand les USA, traînant dans leurs sillages les pays européens, ne conçoivent leur existence qu’à travers les conflits qu’ils déclenchent, en fonction de leurs intérêts, depuis des décennies. Le dollar ne sera bientôt plus la monnaie internationale, la puissance militaire US ne fait plus suffisamment peur. Si demain la diplomatie internationale leur échappe, il ne restera plus rien de l’empire de l’oncle Sam, et de son arrogance, incarnés par un vieillard que l’on dit sénile.

Un camp du « bien » autoproclamé

Dans leurs turpitudes guerrières Schwab, Biden, von der Leyen, Macron et consorts, illusionnés par une importance passée, ont tenté d’imposer sanctions et chaos à l’ensemble de la planète. Leur discours, en réalité haineux, est censé représenter le camp du bien. Mais cela semble bien moins marcher dorénavant et surtout, cela ne reçoit plus l’assentiment des peuples européens, rincés par les privations, l’inflation et une certaine incompréhension devant le narratif déroulé, Covid, vaccin, plus Ukraine, de plus en plus mensonger. L’organe de substitution au FMI est déjà en place et l’ancien monde se fracture sous nos yeux. L’Occident s’enfonce, l’Europe se désindustrialise, se ruine en mesures inutiles contre la Russie. Dans ce contexte d’hystérie idéologique, l’Allemagne envisagerait de rejoindre les BRICS, ayant compris, bien avant notre « Mozart de la finance », l’absurde destin qu’ils construisaient en s’associant aveuglément aux USA et à la France. Le basculement géopolitique en cours signifie également, à court ou moyen termes, un bouleversement des instances comme l’OTAN ou la CEE qui apparaissent désormais comme des moyens de coercition plus que de développement. Nous devons en revenir à l’esprit gaulliste de souveraineté des peuples et de collaborations entre nations.


Réintégration des soignants suspendus

Le message d'Anny Duperey au gouvernement

- 16/11/2022 -

« Qu’est-ce qu’on attend pour les réintégrer ? Ce sont 15.000 soignants prêts à travailler. »

⇒ VIDÉO



Ukraine

Baumgarten Yves

Je ne sais pas s'il y a encore beaucoup de gens capables de lire un article assez long. Mais j'engage tous ceux qui s'intéressent à la guerre en Ukraine et qui sont assez lucides pour ne pas gober comme des ravis de la crèche la propagande pro-US assénée par la quasi-totalité des médias aux ordres, à lire ce papier de Jean-Jacques Marie (certes il a le défaut d'être un ancien lambertiste, mais c'est un très grand connaisseur de l'histoire de la Russie et, en l'occurrence de l'Ukraine). Vous y apprendrez quelle est la visée stratégique de l'hyper-puissance-US dans cette région du monde depuis l'effondrement de l'URSS. Il ne s'agit évidemment pas de soutenir l'infâme régime policier quasi-totalitaire de Poutine : juste de prendre de la distance par rapport à la propagande. Pour cela rien de mieux qu'un regard savant sur l'histoire (longue et récente) de cette région.


15 novembre 2022

En pédiatrie, le tri affolant des petits malades

Gastel Etzwane

Ce gouvernement de criminels refuse toujours de réintégrer les soignants suspendus et pendant ce temps à l’hôpital, les médecins sont obligés de trier les enfants dans un état grave. Le pire dans cette histoire c’est que quand les médecins font remonter l’information à la presse , ils se font menacer par le nouveau ministre de la santé François Braun qui essaye de surpasser son prédécesseur Olivier Véran dans l’horreur.




Vincent Verschoore

En 2005 le parc nucléaire français produisait 430 TWh. En 2020, seulement 330, et le déclin continue du fait de l'accroissement des problèmes techniques (défauts de soudures notamment), de manque de main-d'œuvre qualifiée (EDF vient de louer les services de 100 soudeurs spécialisés de chez Westinghouse) et d'un désinvestissement général dans le secteur.

La moitié du parc est actuellement HS. Avec 30% de logements chauffés à l'électrique, des ruptures de courant sont tout à fait possibles cet hiver.

À ceci s'ajoute le risque de rupture d'approvisionnement alimentaire lié au prix de l'énergie, effet boomerang des sanctions anti-russes dont l'Europe est, de loin, la première victime.

En effet, de nombreuses PME du secteur alimentaire risquent de fermer : Dominique Schelcher, PDG de Système U, alerte de son côté les autorités depuis plusieurs semaines sur ces problèmes d’approvisionnement et l’impact grave de l’augmentation du prix de l’énergie ainsi que des faillites qui pourraient en découler.

Dans un entretien donné au JDD le dimanche 23 octobre, Dominique Schelcher avertit que « la hausse des prix de l’énergie met les PME du secteur au pied d’un mur infranchissable. (...) Tout peut basculer très vite », surtout lorsqu’on connait la fragilité et la dépendance du système de production et d’approvisionnement, très fragilisés par les politiques sanitaires pratiquées pendant le Covid, ajoutez à cela les conséquences dramatiques pour la France des sanctions contre la Russie."

La Macronie, inepte et soumise à l'idéologie euro-atlantiste servant les intérêts américains, compense via des subsides qui augmentent la dette, dont le service coûte désormais cher du fait de la hausse des taux (elle-même fruit d'une inflation liée au quoi qu'il en coûte et à l'usage immodéré de la planche à billets), dans une marche forcée vers un mur, qu'elle-même voit venir. (...)

DU COMPLOT

Gabriel Nerciat

Dites, est-ce que quelqu'un parmi vous était au courant que les chefs d'État et de gouvernement européens avaient convenu au mois de juin dernier, sous la houlette du gnome belge à tête d'hydrocéphale et de cette garce d'Ursula 36-15-00 - soit juste après l'élection présidentielle française - de mettre en place un système supranational de "répartition des migrants" (les migrants, désormais, c'est comme les capitaux et les marchandises : ils doivent pouvoir circuler et être répartis sur tous les marchés) ?
Personnellement, je l'ignorais complètement, et c'est quand même ennuyeux que de telles décisions soient prises quasiment en secret, comme dans un récit de Qanon ou d'Alexandre Dumas, sans que les peuples qui subiront les conséquences de ces décisions en soient informés le moins du monde.
Dès lors, pourquoi Macron engueule-t-il ainsi Giorgia Meloni ?
Elle ne fait rien d'autre que son devoir (tenter de protéger, en vertu du mandat qu'elle a reçu du peuple italien, le territoire national dont elle a la charge de visiteurs étrangers non désirés), et surtout que ce que Macron lui-même a fait en 2018, en refusant à L'Aquarius d'accoster à Sète.
Si l'on voulait démontrer la nature perverse et dictatoriale des institutions européennes ainsi que la futilité arrogante du Banquier Président et de ses ministres, on ne s'y prendrait pas autrement.


Sommes-nous encore en démocratie ?

Elie Sasson

- 11/11/2022 - Il est de bon ton de nous comparer fièrement à certains autres États et de nous féliciter d’être plus démocrates. Je veux prendre l’exemple de la Hongrie qu’on nous présente généralement comme un pays où la démocratie serait largement malmenée.
En Hongrie, même les plus irréductibles des opposants au gouvernement d’Orban reconnaissent avec honnêteté que les élections n’y sont pas truquées. En revanche, ils déplorent que toutes les chaînes publiques (non payantes) soient dirigées par des proches du gouvernement. Il en va de même pour ce qui concerne la presse écrite gratuite. Ainsi la population des petites villes ou des campagnes a rarement l’occasion d’entendre un autre son de cloche que celui du régime.
Est-ce si différent de la situation que nous connaissons dans l’hexagone ?
Certes, en France, nous avons des grandes chaînes de télévision privées. Mais on ne peut pas dire que le groupe TF1 soit en pôle position quand il s’agit de critiquer l’action du gouvernement Macron. Quant au groupe France TV, il est noyauté par la bien-pensance gauchiste et wokiste. Restent les chaînes info. En dehors de Cnews, là encore, la pluralité des opinions laisse à désirer. Pour résumer, nous sommes aussi mal lotis que les Hongrois, si ce n’est qu’en France la manipulation des esprits est orchestrée de façon moins grossière.
Autre point de comparaison qu’il est intéressant d’étudier : l’entre-soi. En Hongrie, vous n’avez aucune chance de réussir dans les affaires si vous n’êtes pas proches du gouvernement Orban ou du moins de ses idées. En France, à moins d’être l’heureux héritier d’une famille richissime, il vous sera impossible de vous affranchir du politiquement correct si vous voulez espérer ne pas être cloué au pilori. Il faut être woke et immigrationiste pour qu’on vous fiche la paix et qu’on laisse vos affaires prospérer. Quant à espérer réussir dans le milieu littéraire, ou plus largement dans le milieu artistique, ce serait peine perdue si vous vous réclamiez de la droite décomplexée.
Troisième point de comparaison : l’enseignement. En Hongrie aussi, les enseignants sont très largement à gauche. L’opposition au gouvernement d’Orban est pour l’essentiel constituée d’enseignants. L’explication est assez simple. Dans l’esprit de beaucoup d’enseignants, le libéralisme économique ne présente aucun intérêt. La perspective de devenir riche est nulle. Pourquoi faciliter la vie des entreprises lorsqu’on sait qu’on n’entreprendra probablement jamais rien ? En France, la situation est sensiblement identique. J’en veux pour preuve le noyautage par la gauche des écoles de journalisme, de l’ENA ou de Science Po, tandis que les grandes écoles de commerces sont plutôt marquées à droite et au centre droit.
La Hongrie a été décriée au sein de l’Union Européenne pour sa politique homophobe. Chacun se fera sa propre opinion, mais il est nécessaire d’être précis. En Hongrie, le mariage homosexuel est interdit. Il y existe l’équivalent du PACS qui accorde les mêmes droits aux homosexuels que s’ils étaient mariés. L’adoption d’enfants est impossible pour un couple homosexuel. Enfin, point le plus décrié en France, la promotion de l’homosexualité est interdite en Hongrie. Il y est dont interdit de réaliser des publicités télévisées présentant des couples homosexuels ou encore de promouvoir l’homosexualité dans les écoles. Autrement dit, en Hongrie, le rapport de la population à l’homosexualité est celui qui existait en France il y a une petite vingtaine d’années, mais il y a plutôt moins d’agressions homophobes en Hongrie qu’en France. Et puis, honnêtement, deux hommes en couple se sentiraient-il plus à l’aise s’ils se promenaient main dans la main dans les rues de nombreuses villes françaises, que dans les rues de Budapest ?
Enfin, en France, cela ne fait plus mystère, nous avons un problème d’intégration avec certains de nos compatriotes d’origine arabo-musulmane. En Hongrie, les mêmes difficultés sont rencontrées avec les Roms. Ces derniers y sont pourtant présents (comme en Roumanie et en Bulgarie) depuis l’invasion ottomane du 16ème siècle. Parmi les Turcs envahisseurs, se trouvaient de nombreux Roms (venus d’Inde) qui se sont finalement installés durablement. Les Roms sont responsables de près de 80% des crimes et délits commis en Hongrie. Ces statistiques ethniques, bien qu’interdites par la loi hongroise (comme en France), ont été dévoilées par un député hongrois lors d’une discussion à l’assemblée nationale du pays. La situation est telle dans ce pays qu’on peut parler de réelle sécession. Il y a des villages entièrement Roms. Lorsqu’une famille rom emménage dans un immeuble, tous les appartements de l’immeuble perdent immédiatement une partie de leur valeur. En va-t-il autrement en France ? Je me demande si les copropriétaires d’un petit immeuble de Paris ne s’inquiéteraient pas de la perte de valeur de leur bien immobilier au cas où une famille africaine ancrée dans sa culture d’origine viendrait à occuper un des appartements de leur immeuble.
À bien y réfléchir, je trouve bien des points communs entre notre chère démocratie et celle de nos voisins hongrois que nous critiquons à loisir.

Jean Mizrahi

Madame Dati veut que l'État reprenne la main sur la Ville de Paris en raison de la gestion calamiteuse de cette dernière. Mais alors, qui va reprendre la main sur l'État, en raison de sa propre gestion calamiteuse ? Madame Dati et ses amis sarkozystes qui ont endetté la France comme jamais durant le quinquennat Sarkozy ? Ou bien l'équipe Macron qui a surpassé l'équipe Sarkozy en la matière ? Ou bien des partis qui promettent de raser gratis et de monter le SMIC à 2000€ ?