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17 novembre 2022

SNCF, plus rien ne va ?

Eric Vial

Je suis un amoureux du train. Et sans exagérer, je dois me trouver dans la liste des plus grands voyageurs de France. Que ce soit pour des raisons professionnelles ou pour mes voyages personnels, j’emprunte le train : cela me berce.
Quand j’étais petit, ma grand-mère espagnole qui n’avait pas un sou, me payait un ticket de quai, et nous allions regarder ensemble les trains passer à la gare de Vienne. Ils sortaient d’un long tunnel et c’était magique.
Mais il faut bien le dire, depuis quelques temps, pour ne pas dire quelques années, plus rien ne va à la SNCF. Nous assistons à un sabordage de l’une des plus belles entreprises de France ?
Prendre le TGV est devenu un luxe, les tarifs sont devenus excessifs. Les abonnements proposés ne donnent pas satisfaction et ne répondent souvent pas aux préoccupations des usagers. Pire, les trains sont désormais régulièrement en retard mettant chaque jour des milliers de travailleurs ou d’écoliers en difficulté. Pour certains patrons « prendre le train pour venir travailler est un frein à l’embauche ».
Il vaut mieux ne pas aborder ici les problèmes des correspondances qui ne sont pas assurées ou les remboursements des G30 qui sont devenus un casse-tête pour saint-cyriens. Plus personne ne réclame des excuses ou des explications : elles ne viendront pas, ou très rarement.
Dans le même temps, la politique de certains contrôleurs s’est rigidifiée. Plutôt que de faire de la prévention, ils collent bien souvent des contraventions avec un ton vindicatif sans entendre la bonne foi des utilisateurs. Le plus cocasse c’est qu’ils n’hésitent pas à verbaliser dans des trains qui ont parfois une heure de retard. Quel manque de tact.
Quant au système de réservation des TGV c’est un pur scandale. Je viens de faire 6 heures debout dans un train entre Montpellier et Strasbourg. On m’a proposé un billet sans place affectée – billet qui nécessite de payer tout de même une réservation pour une place – en m’expliquant qu’il y a « toujours un endroit où s’asseoir ». Sauf que là, non. Le bar, les banquettes, toutes les places étaient prises. Bien sûr le billet est « plein tarif ».
Je ne parle même pas de la dégradation de l’ambiance dans les trains, entre les actes d’incivilité et l’insécurité grandissante ; les rames qui sont bondées, celles qui sont détériorées ou en panne, celles où les prises (que vous payez en option dans certains trains) ne fonctionnent pas, celles où il est impossible de mettre son vélo malgré l’affichage, celles où les voyageurs ne peuvent pas déposer leurs bagages ou leurs poussettes, celles qui s’arrêtent pendant 4 heures au milieu de nulle part, celles où les toilettes sont inutilisables... Je pourrais continuer longtemps les exemples, nous avons chacun nos mauvaises expériences.
Parfois, des dirigeants de la SNCF nous expliquent que toute cette chienlit est due « à l’ouverture des chemins de fer à la concurrence souhaitée par l’Europe », « qu’il faut comprendre que désormais TER, SNCF, Ouigo, sont des marques différentes ». Je rétorque que les usagers se moquent complètement de ces considérations. Ils veulent simplement que le service public soit rendu dans de bonnes conditions : il ne l’est souvent plus !
Des responsables politiques qui subventionnent les liaisons ferroviaires et qui aident à leur développement pour des raisons aussi bien écologiques que pratiques ont compris le malaise. Certaines régions ont stoppé leur financement pour contraindre la SNCF à agir. Pour l’instant les résultats de cette pression économique sont assez faibles.
Je n’ai pas, d’habitude, l’âme du contestataire contre le train. Je suis même plutôt un défenseur des mouvements sociaux à la SNCF qui visent à améliorer la situation. Mais là, la coupe est pleine.
Pour avoir marché dans les coins les plus reculés de France, je sais que la mobilité et son accessibilité sont des enjeux majeurs pour les citoyens. Ces questions sont fondamentales pour l’avenir de notre pays. Il y a véritablement un intérêt à s’en saisir avant que le chemin de fer français ne disparaisse dans les oubliettes de notre histoire.
Je souhaite un vif et prompt rétablissement à la SNCF, nous avons besoin d’elle.


Libé passe aux aveux

Dominique Handelsman

Le journal "Libération", porte parole du marketing de Pfizer et des racontars macroniens semble avoir retrouvé sa calculette pour vérifier un des très nombreux mensonges du Pouvoir en place. Ils ont (au moins une fois en 2 ans et demi) su faire une division et constaté (comme nous le faisons dans le groupe Facts & Figures about Covid depuis plus de 2 ans) que le ministre de la santé fait son boulot : il ment sur les chiffes. Pour entretenir la peur et la soumission.
Encore plus remarquable, Libé passe aux aveux (sans le moindre mea culpa) sur un point majeur. Voici la dernière phrase de l'article dont le ton reste complaisant :
"Précisons par ailleurs que ces statistiques ne permettent pas de distinguer les patients effectivement décédés du Covid-19 de ceux qui présentaient seulement un test positif au moment de leur mort, et qui sont décédés d’autres causes."
Ce qui, à mon avis, signifie que tout ce qu'ils nous ont raconté (médecins de la télé, conseil scientifique, politiciens au pouvoir, journalistes, fact-checkers, modélisateurs, et autres menteurs) était des chiffres faux, gonflés pour faire peur.
Et comment appelle-t-on une falsification délibérée, portée par un groupe de personnes qui tirent un avantage (le pouvoir par la peur) de ladite falsification ? Un complot.


Crédit social à la chinoise

Sébastien Le Belzic

Ma femme a du crédit | Documentaire LCP

Une société entièrement placée sous surveillance. Des caméras dans les rues, une pour deux habitants. Des applications sur le téléphone portable qui vous tracent à chacun de vos déplacements et enregistrent tout de vos habitudes de consommation. Voilà le quotidien de Lulu et de ses compatriotes, confrontés à cette technologie qui juge leur vie chaque jour, chaque heure, chaque seconde. Lulu est la femme de Sébastien Le Belzic. Journaliste installé à Pékin depuis 2007, il a décidé de filmer son quotidien pour comprendre en quoi cette révolution technologique et sociale impacte la vie de son épouse. 4/2/2022

https://www.youtube.com/watch?v=Jt2HA7jfzj8


Vive LA COUPE DU MONDE au QATAR !

Gérard Boyadjian

J'en ai rien à foutre du foot !

J'm'en tape complètement de l'équipe de France (ou plutôt d'Afrique) !
J'm'en fous d'apprendre que "les droits de l'homme" seront (ou pas) respectés chez les Moulouds du désert !
J'm'en contrefous d'assimiler que "c'est bon" ou "pas bon" pour la planète (ou la raclette) ainsi que le dégrèvement climatique !
En fait, j'm'en recontrecarre royalement le ciboulot de savoir si Zelensky va enfin changer son t-shirt kaki pour un maillot de l'Ukraine, pendant que Joe Biden met les crampons avant d'enfiler son dentier...
Par contre, même les non aficionados du ballon rond (comme moi) sommes forcés de constater que cette COUPE DU MONDE inédite (chez les chameaux en plein hiver), inaugure la confrontation la plus sensationnelle. Celle qui n'a encore jamais eu lieu, celle qui convoque les 2 équipes, les 2 camps, les 2 pôles les plus antagoniques que l'Histoire du sport n'a jamais connu :
- L'équipe des Trans-LGBTQXW non binaires VERSUS le Royaume des coupeurs de têtes (qui joue à domicile) ;
- et dans mes rêves les plus fous pour cette grandiose finale prévue, si le feu d'artifice pouvait être exécuté par les Russes...
Alors là, ça serait vraiment l'apothéose !
Vive le sport !


16 novembre 2022

Contre un hiver trop “tendu”, l’État récupère les armes à feu

H16

Le précédent billet fut l’occasion de montrer que l’écologisme extrême que les politiciens s’obstinent à mettre en place en France va conduire à son suicide. Cependant, il serait naïf de croire que les effets très indésirables de ce suicide n’ont pas été pris en compte par la caste dirigeante.

Normalement, pour obtenir le pouvoir, il vaut mieux promettre une goutte de miel plutôt qu’une pinte de fiel. Une fois ce pouvoir obtenu, il est toujours possible de distribuer la pinte de fiel en tentant de la faire passer pour du miel, mais l’illusion ne dure généralement pas trop longtemps. Selon toute vraisemblance, nous sommes actuellement au point où la pinte de fiel distribuée au peuple commence à agacer ses papilles, et ce ne sont pas les polichinelles colorés du gouvernement se relayant sur les plateaux télés qui parviennent à masquer le goût amer de la débâcle et de la misère qui s’installent partout.

L’Agenda 2030 était pourtant simple : pour un avenir plus sympathique à base d’air pur et de mobilité douce, on allait devoir se passer de tout ce qui ressemble à des énergies fossiles. Les sanctions contre la Russie furent donc vues comme une opportunité géniale pour accélérer un mouvement qui déclenchait pourtant des protestations de plus en plus fermes d’une part croissante des industriels.


Peu importait en réalité : avec des génies du pilotage financier comme Le Bruno de Bercy, avec les excédents budgétaires colossaux de l’État français accumulés depuis des décennies ainsi que sa dette parfaitement rikiki et totalement maîtrisée, avec une société souple et adaptable, avec un vivier de main-d’œuvre bien formée par une Éducation nationale au taquet et une importation massive d’ingénieurs et de scientifiques nobélisables, tout était réuni pour qu’une transition rapide vers les énergies renouvelables se passe dans la joie, la bonne humeur et un impact minimal sur le niveau de vie des Français.

Pas de bol, zut alors et manque de pot : tout ne se déroule pas exactement comme prévu.

L’augmentation brutale des prix de l’énergie, loin de favoriser une translation harmonieuse des citoyens vers des solutions de remplacement, provoque des effets de bords massifs dans toute l’économie et toute la société : augmenter ainsi brutalement le coût de l’énergie, c’est augmenter directement et indirectement les coûts de logistique, de déplacement, de fabrication. C’est rendre prohibitif les livraisons, les emballages, les engrais. C’est forcer à la délocalisation les industries et les emplois.


Or, s’il est politiquement possible, par une solide dictature et la distribution de petits privilèges temporaires, de tenir une population dans une relative misère lorsque celle-ci s’y trouve déjà, il est généralement plus rude de partir d’une population aisée et de la jeter directement dans la misère sans que celle-ci ne renâcle quelque peu.

Eh oui, que voulez-vous : les gens – ces idiots – aiment bien les bières fraîches, les douches tièdes et les repas chauds. Supprimez-leur ça d’un coup et, rapidement, votre base électorale n’est plus garantie. Des grognements pourraient se faire entendre, des mouvements s’organiser et des protestations monter de la base vers les dirigeants… Cela s’est vu.

Or, s’il est maintenant évident que la brochettes de clowns à roulettes qui nous gouvernent n’ont aucune espèce de capacité à prévoir les catastrophes que leurs décisions débiles provoquent immanquablement sur le peuple, on ne peut leur retirer une compétence certaine pour tenter de conserver le pouvoir à tout prix.

Il ne sera donc surprenant pour personne de rappeler que le gouvernement a très correctement renouvelé en 2021 les stocks d’armes et de munitions non létales pour la garde prétorienne les CRS : on ne sait jamais, cela pourrait servir.

Il ne sera pas plus surprenant d’apprendre que la gendarmerie commence à présent à recevoir ses premiers blindés légers Centaure dont 90 exemplaires ont déjà été commandés, soit 30 de plus que les anciens blindés utilisés jusqu’à présent dans le maintien de l’ordre. Lorsqu’on voit le charmant engin, on comprend que le maintien de l’ordre vient de perdre quelques points en subtilité…

Il ne sera enfin pas du tout surprenant de découvrir que l’État français entend maintenant “récupérer” les quelques millions d’armes à feu illicites et non déclarées qui dorment chez les particuliers : ainsi, du 25 novembre prochain au 2 décembre, les particuliers qui auraient malencontreusement oublié de déclarer telle ou telle arme pourront les enregistrer dans le système de l’État ou, surtout, s’en défaire dans l’un des 300 sites de collectes qui seront ouverts même les week-ends, sans risquer de poursuites judiciaires.

Selon le ministère de l’Intérieur, il s’agit ici de donner une chance à ces particuliers un peu tête en l’air qui, de bonne foi, auraient “oublié” de déclarer l’une ou l’autre pétoire, de faire le nécessaire ou de s’en débarrasser : il serait en effet dommage que les armes pullulent un peu trop dans ce pays et qu’on découvre subitement une France transformée en une sorte d’Amérique indisciplinée où les fusillades s’enchaîneraient un peu trop ici ou , au nez et à la barbe des autorités. Ce serait scandaleux.

Et ce serait surtout un risque pour l’avenir : du point de vue de l’Occupant intérieur français, peu importe la multiplication de ces fusillades tant qu’elles ont lieu dans ces quartiers émotifs connus, puisque les balles qui sifflent ne sont pas dirigés contre eux. Que des habitants, des passants innocents se fassent trouer le ventre dans les métropoles françaises importe finalement assez peu et non, bien évidemment, ce ne sont pas de ces armes dont il est question lorsqu’on évoque cette campagne de déclaration et de récupération d’armes illicites : il est certain qu’absolument rien ne sera fait contre ces armes-là

Ce qui gêne nos clowns à roulettes, ce qui donne des mains moites à l’Occupant intérieur, ce sont les armes “illicites” que le peuple détient, ces honnêtes gens bien sous tous rapports qui, jetés dans la misère par les décisions imbéciles des dirigeants, pourraient alors faire siffler ces balles vers ces derniers, les coquins.

Les mois qui viennent s’annoncent tendus. Il ne manquerait plus que le peuple soit armé pour qu’ils deviennent un peu trop animés. Heureusement, la caste au pouvoir l’a bien compris…

Ukraine

Jean Mizrahi

À l'évidence, les Américains commencent à prendre peur de la possible évolution du conflit ukrainien. Rien ne leur permettait en effet d'affirmer comme ils le font désormais que le missile qui a atteint la Pologne était ukrainien. Une réaction tellement rapide (alors qu'on ne sait toujours pas qui a fait sauter NorthStream, curieux non ?) pour désamorcer le problème en dit long sur la nervosité qui commence à se faire jour. Les États-Unis n'ont absolument aucune envie que soit déclenché l'article 5 de la charte de l'OTAN.
Intéressant d'ailleurs d'observer la volte-face des médias occidentaux : le 15 novembre c'est un crime grave des Russes, le 16 novembre c'est devenu un simple "incident". Les médias ne sont désormais plus que des relais de propagande maladroits qui sont obligés de se corriger eux-même après avoir fait trop de zèle. À quand de vrais médias qui font leur travail ?
Les Américains donnaient déjà le sentiment depuis plusieurs jours de mettre l'épée dans les reins de Zelensky pour qu'il négocie avec la Russie. Aucun doute qu'il risquent d'aller un cran plus loin dans cette direction, ce qui va poser un problème de conscience majeure au dirigeant ukrainien : comment négocier sans accepter des pertes de territoire alors que l'armée russe est solidement installée de l'autre côté de fleuves qui sont des barrières difficiles à franchir ? L'extrême droite ukrainienne, qui reste puissante même si elle a perdu des forces dans les combats, ne laissera pas Zelensky négocier autre chose qu'un retour des territoires occupés par la Russie, avec la Crimée également en question. Un choix cornélien pour le joueur de piano.
On va souhaiter beaucoup de patience aux négociateurs s'ils se mettent à la même table, et un gilet pare-balles très efficace à Monsieur Zelensky s'il se met d'accord avec les Russes.

La religion du GIEC…

Gilles La Carbona

Le changement climatique s’invite dans les décisions politiques, comme si l’homme, doté d’une puissance déifiée, pouvait à lui seul changer le cours de l’histoire de notre planète. Avec cette prétention de maîtriser l’histoire du climat, nos dirigeants se sont hissés sur l’Olympe du mensonge et ont créé l’organisme clé, pour faire avaler cette nouvelle religion. Celle qui consiste à ne voir dans le contrôle et la pénurie que le sacerdoce indispensable à une rédemption de l’humanité. Ce GIEC, ou Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat impose sa sainte parole depuis 1988, depuis son siège de Zurich. Mais historiquement, depuis le début, cet organisme mondial n’a pas eu pour but d’être une académie d’experts. On y retrouve toute une foule de personnages aussi éloignés de l’expertise climatique, que des saints sacrements, comme ce président d’origine indienne, ingénieur des chemins de fer, qui s’était reconverti dans la publication de revues pornographiques.

En 2002, Chirac y plaça le nébuleux Jean Jouzel, promu très vite vice-président. Ce chercheur aux études contestées publia une étude qui selon lui établissait le lien entre concentration de CO2 et réchauffement climatique, très appréciée des écolos bobos de la planète qui l’ont immédiatement érigée en dogme. Cette théorie est cependant toujours autant décriée par une grande partie de la communauté scientifique internationale. Cependant s’attaquer, ou simplement s’interroger sur les fondements de Jouzel conduit à la mise au ban de la société, à une relégation au rang de négationniste. Le terme exact de GIEC est lui né sous la houlette de Jouzel, lorsque ce dernier accéda à son second mandat en 2007. La crédibilité de cet organisme est entachée par de troubles associations avec des sulfureuses ONG telle que Greenpeace, entre autres, ainsi que par le financement de ses travaux, révélé par des journalistes britanniques et norvégiens, par des sociétés telles que Rio Tinto, Coca Cola, Montsanto, Apple, Microsoft. Des soupçons de pot-de-vin pour avoir commis de faux rapport dans le seul but de paniquer l’humanité, leurs sont notamment reprochés.

Pas de débat démocratique qui tienne...

On doit se souvenir de cet historique pour tenter de comprendre le poids et l’importance que les gens de Davos lui accordent, se servant de ces arguments pour poursuivre leurs folies et imposer toujours plus de contraintes aux peuples. Pourquoi les autres études, comme ce fut le cas pour le COVID, ne sont-elles pas débattues ? Pourquoi l’ensemble de la communauté scientifique n’est-elle pas interrogée ? Pourquoi les seules conclusions alarmistes sont-elles retenues ? D’autant que la Nasa constate, également officiellement, depuis des années l’augmentation de la masse de la calotte glacière de l’antarctique, avec une baisse régulière de ses températures. Étrange que dans une planète censée se réchauffer nous puissions observer un tel phénomène, sans que le bon sens refuse de s’interroger sur le pourquoi de la chose. Des chercheurs du CNRS et de la NASA ont, par ailleurs, noté un réchauffement général des planètes du système solaire et contredit les conclusions du GIEC, qui prétendait que dans 10 ans les mollusques se retrouveraient avec des carapaces ramollies. L’acidification des océans a été contredite avec une simple équation chimique du niveau de la classe de seconde. Pourtant nos dirigeants n’ont pas dévié d’un pouce, et poursuivent dans le sens qui les arrange, comme pour le défunt catastrophique trou dans l’ozone qui devait nous faire cuire sur place avant l’an 2000 et dont plus personne ne parle.

La dissimulation de ces informations, du moins la non prise en compte d’éléments autres, se font avec quels desseins ? La question du débat contradictoire mérite assurément d’être posée, puisqu’il en va de nos vies et de leurs organisations, des futures privations de liberté. Cela alors que la plus petite contradiction vaut l’excommunication sociale. Cela rappelle ce pauvre Galilée obligé de se parjurer, pour ne pas finir sur un fagot de bois. La science n’avait plus son mot à dire dans ce procès d’intention, ou seule l’idéologie primait. Il en est exactement de même aujourd’hui, les nouveaux maîtres du monde ont décidé que le changement climatique était la priorité et qu’à défaut de tenter de s’acclimater, comme les hommes l’ont toujours fait depuis 4 millions d’années, nous devions corriger la trajectoire de l’histoire de la Terre, en nous prétendant plus forts que le créateur lui-même, tout en jugeant l’homme comme l’unique responsable de ce changement. Ainsi toutes les mesures seront bonnes et surtout déclarées incontestables, dans un système où, pour ce sujet là, comme pour d’autres, on se passe de débats démocratiques pour pouvoir ériger des dogmes.


Vers la fin des institutions internationales ?

Gilles La Carbona

Quand les mots ne sont plus reconnus dans leur définition première et mènent à une incompréhension frauduleuse de la pensée, le dialogue devient impossible. C’est ce qui est en train de se produire sur la scène internationale, où nous assistons à un débat de sourds entre des partenaires qui, poussés par des intérêts divergents, refusent de s’en remettre à la simple lecture du droit international, tel qu’il est décrit dans les traités ou conventions.

Il serait pourtant simple, au lieu d’interpréter les textes en fonction des buts ou délires recherchés, de les appliquer avec l’impartialité d’un juge indépendant. C’est trop demander au bloc occidental, dominé par les Américains, qui ne conçoit l’échange qu’à l’aune de ce qu’il a préalablement décidé et donc jugé comme vrai. Dans ce climat de corruption intellectuelle, corollaire de la corruption tout court, la solution est donc l’éclatement des institutions internationales, lesquelles, il faut bien finir par le reconnaître, sont dirigées par des organisations mafieuses supranationales, telles que les gens du forum de Davos. À titre d’exemple, on assiste à un G20 des chefs d’État, où l’on retrouve Klaus Schwab et Bill Gates : que font-ils là et à quel titre ?

Dans ce contexte insoluble, la Russie envisage de se retirer de l’ONU et de créer une autre organisation, plus respectueuse des textes et de leurs applications, sans détournement de leurs natures intrinsèques. Qu’adviendra-t-il dans un tel cas ? Si la Russie est seule, elle se retrouvera isolée et forcément mise à l’index, condamnée à lutter contre le reste du monde. En revanche, si, comme on peut l’imaginer, cette initiative trouve un écho favorable chez d’autres partenaires comme la Chine, l’Inde, ou des pays qui frappent à la porte des BRICS, la situation devient plus complexe et plus périlleuse aussi. Deux blocs seront créés, mais avec les mêmes textes, car il ne s’agit pas pour la Russie de réécrire le droit international, mais de l’appliquer autrement. Ils produiront, pour un même cas, deux décisions différentes, et au milieu plus personne pour arbitrer. L’hégémonie des USA, via l’ONU et du bloc occidental, sera alors fortement entamée et les gendarmes du monde autoproclamés, réduits à devoir composer avec un contre-pouvoir qu’ils ne maîtriseront pas. La sécurité de la planète en sera-t-elle menacée ? Pas plus qu’elle ne l’est aujourd’hui, quand les USA, traînant dans leurs sillages les pays européens, ne conçoivent leur existence qu’à travers les conflits qu’ils déclenchent, en fonction de leurs intérêts, depuis des décennies. Le dollar ne sera bientôt plus la monnaie internationale, la puissance militaire US ne fait plus suffisamment peur. Si demain la diplomatie internationale leur échappe, il ne restera plus rien de l’empire de l’oncle Sam, et de son arrogance, incarnés par un vieillard que l’on dit sénile.

Un camp du « bien » autoproclamé

Dans leurs turpitudes guerrières Schwab, Biden, von der Leyen, Macron et consorts, illusionnés par une importance passée, ont tenté d’imposer sanctions et chaos à l’ensemble de la planète. Leur discours, en réalité haineux, est censé représenter le camp du bien. Mais cela semble bien moins marcher dorénavant et surtout, cela ne reçoit plus l’assentiment des peuples européens, rincés par les privations, l’inflation et une certaine incompréhension devant le narratif déroulé, Covid, vaccin, plus Ukraine, de plus en plus mensonger. L’organe de substitution au FMI est déjà en place et l’ancien monde se fracture sous nos yeux. L’Occident s’enfonce, l’Europe se désindustrialise, se ruine en mesures inutiles contre la Russie. Dans ce contexte d’hystérie idéologique, l’Allemagne envisagerait de rejoindre les BRICS, ayant compris, bien avant notre « Mozart de la finance », l’absurde destin qu’ils construisaient en s’associant aveuglément aux USA et à la France. Le basculement géopolitique en cours signifie également, à court ou moyen termes, un bouleversement des instances comme l’OTAN ou la CEE qui apparaissent désormais comme des moyens de coercition plus que de développement. Nous devons en revenir à l’esprit gaulliste de souveraineté des peuples et de collaborations entre nations.


Réintégration des soignants suspendus

Le message d'Anny Duperey au gouvernement

- 16/11/2022 -

« Qu’est-ce qu’on attend pour les réintégrer ? Ce sont 15.000 soignants prêts à travailler. »

⇒ VIDÉO



Ukraine

Baumgarten Yves

Je ne sais pas s'il y a encore beaucoup de gens capables de lire un article assez long. Mais j'engage tous ceux qui s'intéressent à la guerre en Ukraine et qui sont assez lucides pour ne pas gober comme des ravis de la crèche la propagande pro-US assénée par la quasi-totalité des médias aux ordres, à lire ce papier de Jean-Jacques Marie (certes il a le défaut d'être un ancien lambertiste, mais c'est un très grand connaisseur de l'histoire de la Russie et, en l'occurrence de l'Ukraine). Vous y apprendrez quelle est la visée stratégique de l'hyper-puissance-US dans cette région du monde depuis l'effondrement de l'URSS. Il ne s'agit évidemment pas de soutenir l'infâme régime policier quasi-totalitaire de Poutine : juste de prendre de la distance par rapport à la propagande. Pour cela rien de mieux qu'un regard savant sur l'histoire (longue et récente) de cette région.