Jean Mizrahi
Monsieur François Sauvadet, politicien bourguignon, veut faire payer cher ces soignants et autres pompiers qui n'ont pas accepté de se faire vacciner avec un produit en phase d'expérimentation. Qu'ils boivent la tasse et qu'ils paient pour leur refus d'accepter la Vérité unique et immuable. Nous sommes là dans l'archétype de la stupidité contemporaine : tout le monde voit bien que ces "vaccins" anti-covid n'empêchent nullement la propagation des phases épidémiques qui se succèdent avec une régularité de métronome. Alors que la majeure partie de la population est "vaccinée" (dont moi), il y a toujours autant de décès dans les hôpitaux, et en premier lieu de personnes vaccinées. Les laboratoires pharmaceutiques ont fini par reconnaître que ces "vaccins" n'avaient pas été testés pour vérifier s'ils bloquaient la contamination, et nous gardons une classe politique qui, globalement, reste dans l'idée que si vous n'êtes pas vacciné, vous êtes un fou dangereux qui est prêt à empoisonner la terre entière. La science a démontré le contraire, mais la science, ils ne la connaissent pas, tant ils sont incultes.
Ce qui est marquant dans le comportement de cet individu, comme dans celui de nombreux autres politiciens, souvent membres de la majorité présidentielle d'ailleurs, c'est la hargne vindicative à l'égard de tous ces gens qui n'ont pas voulu se faire vacciner. On peut admettre que, sur le coup, il ait été prudent d'écarter temporairement des personnels de soin non vaccinés tant qu'on ne connaissait pas bien les résultats réels de ces produits, mais depuis, beaucoup de temps a passé, et on sait désormais sans le moindre doute ce qu'il en est : ces vaccins sont peu efficaces, et surtout n'empêchent aucunement les contaminations. On est ainsi depuis plus d'un an dans la situation d'interdire à des soignants sains d'exercer leur métier mais de laisser des soignants malades - mais vaccinés - de venir travailler et contaminer leurs patients. Sanctionner des personnels de santé non vaccinés ne relèvent désormais plus d'une démarche de précaution médicale, mais d'un simple désir de vengeance, de punition pour ne pas être suffisamment obéissant. Il en va désormais de tous ceux qui mettent en doute les affirmations du ministère de la Vérité : qu'on les pourchasse. Il en sera de même pour tous les sujets où l'on s'écarte de la doxa officielle et "communément admise". Ce phénomène signe une évolution de notre société, qui a viré dans le conformisme le plus stupide. Les médias les plus puissants, qui sont entre les mains de quelques oligarques proches du pouvoir, ont rendu les Français aveugles et dociles, ils sont désormais prêts à suivre n'importe quelle idée idiote pourvu qu'elle soit édictée par une autorité officielle et soutenue activement par les médias ayant pignon sur rue.
On notera avec intérêt le pedigree de Monsieur Sauvadet, en lisant notamment sur sa fiche Wikipedia : "En 1994, il achète une maison en vieille pierre avec piscine pour en faire sa permanence parlementaire. Déboursant l'équivalent de 124 000 euros, il rembourse ensuite les mensualités de son prêt avec ses frais de mandat, une pratique alors légale mais interdite à partir de 2015. À l'issue de son mandat, il ne rend pas cette maison, achetée avec les fonds publics." et aussi : "Conduisant finalement la liste Les Républicains-UDI-MoDem à l'élection régionale de 2015 en Bourgogne-Franche-Comté, il est battu par la socialiste Marie-Guite Dufay. Il s'est engagé, pendant cette campagne, à quitter son mandat de député, ce qu'il confirme le 13 décembre 2015 à la télévision. Le 18 mars 2016, en session plénière du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté il est chahuté sur sa promesse de démissionner de son mandat de député. En mai 2016, il n'a toujours pas démissionné (...)"
Voilà nos bon élus politiciens professionnels : se servir sur le dos de la République, et punir ceux qui ne pensent pas comme eux. Verser le RSA à des personnes démunies est pour cet individu plus choquant que d'utiliser ses indemnités de mandat pour financer sa maison déguisée en permanence parlementaire. Voilà, parmi d'autres choses, ce qui doit changer pour que notre pays redevienne, ou devienne, une véritable démocratie. Il faut dégager les Sauvadet et autres professionnels de la profession politique. Il faut ouvrir les mandats politiques à tous et aller vers le mandat unique.