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22 novembre 2022

On ne pourra pas dire qu'on ne savait pas

Michel Rosenzweig

Je fais ce que je peux pour vous informer du massacre en cours en Iran où le régime nazislamiste a déclaré la guerre à son propre peuple. C'est d'une ampleur inédite. Pendant que les médias ne s'occupent que des Ukrainiens dans le silence du concert des nations, le régime abject de la république des mollahs se déchaîne, tuant, massacrant des centaines de personnes, arrêtant emprisonnant, exécutant, torturant.
L'Occident est coupable et responsable d'avoir activement contribué et collaboré à installer ce régime et en particulier la France. Pendant 44 ans, l'Occident à commercé avec ce régime en fermant les yeux sur sa nature.
Il est par conséquent comptable des crimes en cours.
Cette insurrection populaire est une vraie révolution, elle finira dans un énorme bain de sang de règlements de comptes, sans que personne ne sache qui remplacera ce régime.
Il ne faut pas que cette révolution finisse comme celle de 1979, confisquée par les mollahs.
On ne pourra pas dire qu'on ne savait pas.



Macron persiste dans le sens d’une gouvernance mondiale

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF

Au sommet de l’APEC, Macron a réitéré son souhait d’une unique gouvernance mondiale, déplorant l’opposition entre les BRICS et l’OTAN, comme source de futurs conflits, alors qu’avec une seule tête, le monde se porterait tellement mieux, selon lui, surtout si le monde suit aveuglément la bande à laquelle appartient Macron. Cette nouvelle charge, après le quasi échec du G20, ne serait-il pas aussi un cri de désespoir, conscient que l’OTAN se trouve malmenée dans le conflit ukrainien, révélateur des faiblesses et des turpitudes occidentales ? Macron commencerait-il à en prendre conscience, sans doute inquiet de voir le plan se heurter à la volonté irréfragable des nations souveraines, de ne plus se laisser mener par le bout du nez. Il poursuit néanmoins, dans sa volonté de mettre l’ensemble de la planète sous la tutelle d’une organisation supra nationale, qui n’aurait de compte à rendre à personne, mais à laquelle chaque humain devrait obéir aveuglément. Oui mais voilà, la Russie, la Chine et l’Inde, avec des méthodes certes différentes, ne veulent pas d’un monde unipolaire, mais bien d’une redistribution des influences, dans le respect des diversités, avec en point d’orgue, la maîtrise totale des destins nationaux et non la délégation des souverainetés à des organismes mafieux, comme le rêve le précieux envoyé de Davos.

Macron en pion

Qu’on ne s’y trompe pas, Macron n’est qu’un pion, le plus acharné, le plus nocif sans doute, mais il reste un fusible qui sautera si ses maîtres n’en veulent plus, ou si des événements internationaux le rattrapent au point de l’exclure d’une quelconque immunité, ou de la rendre caduque. Pour s’échiner à faire la promotion de cette super-structure, il faut en avoir reçu l’ordre et ne pas aimer la démocratie. Rien de surprenant avec cet homme qui n’aime déjà pas la France. Cet appel orwellien ressemble à un S.O.S de sa part, comprenant que la partie lui échappe à cause du conflit en Ukraine, et qu’il ne pourra, malgré toutes les sordides combines imaginées, mener à bien ce projet d’obédience nazie jusqu’à son terme. La chute serait donc une perspective, non plus lointaine, mais bel et bien à l’ordre du jour et forcerait l’organisation interlope à accélérer le mouvement, car la vérité sur le COVID, les vaccins, le climat et bien d’autres enfumages, est en route.

La bipolarité géopolitique lui fait peur, car il sait qu’il est désormais dans le camp potentiellement le plus faible, hors puissance nucléaire, qui finalement ne sert pas à grand-chose, puisqu’elle n’est pas utilisable. L’affaire ukrainienne révèle bien cet état de fait, puisque l’ensemble des autres pays refusent de suivre les délires économiques des sanctions qui ont déjà détruit l’économie européenne. Le réel finit toujours par remettre de l’ordre. Macron et sa clique se sont toujours pensés capables d’imposer leur hégémonie idéologique au monde et d’imposer leurs vues, certains que leurs sanctions et menaces feraient plier n’importe quel récalcitrant. Il n’en est rien.

Mais la Russie a révélé leurs faiblesses. On ne peut pas lutter contre un peuple conscient de sa force historique, basée sur des valeurs qu’aucune théorie et certainement pas celle du genre, ne vient ébranler. L’occident, corrompu, toujours à la pointe de la dégénérescence, n’a toujours pas compris que la force d’une société n’est pas dans son démantèlement au profit d’une quelconque intégration de minorités, mais bien dans la reconnaissance de ce qui lui a permis de résister aux invasions, dans la promotion de ce qui lui permet d’avoir une assise forte, dans une structure classique, au détriment du farfelu qui se veut « progressiste ».

Rétablir la « haute trahison »

Le conflit ukrainien est aussi celui de deux conceptions de la civilisation et force est de constater que celle défendue par les Biden, Macron et consorts, n’arrive pas à s’imposer. Il est donc urgent de revenir aux fondamentaux. Une diplomatie exercée par des professionnels conscients du respect des règles de discrétion, l’exacte contraire de la piètre démonstration de Macron et plus récemment de Trudeau, vertement rappelé à l’ordre par Xi. De retrouver le sens de la nation, de ses intérêts, en se désengageant immédiatement du forum économique mondial, pour considérer son pays comme l’acteur principal et non comme, au mieux, un moyen à ses ambitions personnelles, au pire comme un boulet dans l’accomplissement d’un plan dicté par des puissances extérieures. Rétablir le concept de « haute trahison » est de fait, une nécessité pour éviter que n’importe qui ne vendent sans sourciller la France aux puissances étrangères, comme l’a fait Macron, sans être inquiété le moins du monde. Il est évident que nous sommes loin de pouvoir rétablir cette autorité internationale avec Macron, il en est l’antithèse. Il reste néanmoins à savoir si nous avons les réserves humaines pour relever ce défi.

Rien d’évident, quand on constate la pauvreté d’une opposition qui ne se manifeste pas sur des sujets aussi brûlants, et surtout sans réelle proposition de rupture avec ce qui nous est vendu comme une fatalité incontournable. Il y a des choses à remettre en place mais pour cela il faut avoir le courage d’affronter la horde de pseudo-progressistes prêts à fondre sur ces rétablissements impérieux, aux cris de : « fachos, extrémistes ». Servir et non se servir, voilà la nuance qui fera la différence.


Un bond en arrière de 20 ans pour les filles

Pierre Duriot

La France veut se réindustrialiser, retrouver son savoir-faire nucléaire, trouver de nouveau carburants et s’informatiser. Mais il manque des milliers d’ingénieurs, dans tous les compartiments industriels. La France en forme chaque année 38 000 nouveaux, alors qu’il en faudrait 60 000. Pire, les filles qui étaient parvenues à représenter 47% des élèves au bac scientifique, grâce à un intéressant travail de promotion, sont passées à 24% du nombre de ces bacheliers. Et la part des filles a encore baissé chez les élèves recevant plus de 6 heures de cours de maths en terminale, soit une baisse de 61% depuis la réforme du bac de 2019, sous le quinquennat Macron. Le président peut toujours se payer de discours fantoches et faire exactement le contraire de ce qu’il raconte. Non seulement, il y a un recul significatif des jeunes filles dans les filières scientifiques, mais en terminale, seulement 1,6 % des élèves choisissent les filières d’ingénieurs et 2,5 % celles du numérique et des sciences de l’information.

Pourtant, les écoles, les fédérations professionnelles et les entreprises, ont multiplié les politiques d’incitation adressées aux jeunes femmes, mais les vocations sont en panne, chez les filles évidemment, mais également chez les garçons. Il va être difficile de répondre aux nouveaux défis industriels et d’engager les projets de réindustrialisation de la France. Cette pénurie de talents touche tout particulièrement les entreprises du numérique.

Des professionnels du secteur et le RPF, avancent quelques solutions, comme la modification des programmes et surtout le développement des maths et des sciences dès la primaire et la maternelle. Une meilleure formation des professeurs, qui sont justement en majorité des femmes et une sensibilisation aux métiers de l’ingénierie. Et la mise en place de partenariats d’apprentissages avec des entreprises thématiques, représentatives de leurs secteurs d’activité.

Depuis cinq ans, on a assisté à un détricotage en règle du système éducatif et effectué un bond en arrière de 20 ans sur la thématique des filles dans les filières scientifiques, ceci avec un gouvernement qui explique qu’il a fait de l’égalité hommes/femmes un enjeu de sa gouvernance.

Pretty female student doing practical work at factory

21 novembre 2022

Une possible révolte ?

Radu Portocala

J’entends ici et là, de plus en plus souvent, ces mots qui se veulent rassurants : « Ils ne peuvent pas aller trop loin. On ne les laissera pas. »
« Ils », c’est le pouvoir dans un sens très large, puisqu’il implique aussi bien Paris que toutes les structures auxquelles Paris s’est subordonné au fil des décennies.
« On », c’est beaucoup plus vague. Cela veut, certes, signifier le peuple, mais le peuple est divers dans ses opinions et ses réactions. Le peuple est compliqué.
« On ne les laissera pas » sous-tend l’annonce d’une révolte. Un mouvement uni, puissant, capable de balayer le pouvoir multiforme, pour le remplacer par un autre, plus sage et plus juste.
Malgré ces prophéties menaçantes, la révolte ne s’est pas produite dans les urnes, et ne risque pas de se produire dans la rue.
L’homme accablé par la misère, les obligations, les restrictions pense à sa survie et la met bien au-dessus de toute velléité de révolte. Les dictateurs de toujours ont su cela et en ont profité. Les temps durs fatiguent ; ils n’exaltent pas l’appétit de révolte. Avoir faim et froid achève de vous enfermer dans votre coquille de soumission.
Quant au reste, les absurdités idéologiques qui nous tracassent de plus en plus, ces interdictions qui se multiplient, qui va se révolter contre elles ? La masse avachie devant les émissions de variétés ? Les admirateurs des gestionnaires télévisuels de la pensée ?
Bien entendu, tout le monde rouspète ; certains écrivent même des textes remarquablement critiques, voire violents. Que change tout cela ? Rien. Parce que l’homme opprimé finit par acquérir une tiède quiétude et, s’il lui arrive de blâmer le pouvoir, il est gêné quand d’autres le blâment aussi. Il craint le pire, et l’expérience lui montre que la masse en mouvement peut représenter ce pire. La peur du désordre le ferait même voter contre ses propres opinions – et, ce faisant, il ruinerait consciemment ses intérêts.
Il faut de très grands malheurs pour que l’homme se révolte. Le pouvoir, aussi inepte soit-il, le sait, et cherchera toujours que ces très grands malheurs n’arrivent pas. Par cette espèce d’équilibre déséquilibré, la révolte est matée avant même de naître. Mais l’espoir, le rêve d’une possible révolte ne l’embarrasse pas, car les énergies qui lui sont contraires s’y perdent, très utilement pour lui.

Le parfait technocrate européiste, mondialiste et multiculturaliste

Yann Bizien

Thierry Breton, commissaire européen au marché intérieur, s'est exprimé ce matin sur la guerre en Ukraine avec une partialité qui interroge beaucoup sur son aptitude à poser un regard objectif sur notre environnement géopolitique.
Il a redit son attachement au droit d'asile dévoyé par ceux qui le réclament et ceux qui le défendent pour des raisons idéologiques.
Le tout récent fiasco sur l'accueil à Toulon de l'Ocean Viking nous a confirmé que ce ne sont pas des femmes et des enfants qui fuient la guerre pour se rendre en Europe mais des jeunes hommes en âge de défendre leurs pays et de travailler. Ils l'abandonnent honteusement et lâchement pour s'imposer chez nous et profiter de la générosité d'État, coûteuse, naïve et aveugle.
Thierry Breton est un esclavagiste des temps modernes. Il fait partie de cette élite sansfrontiériste et immigrationniste qui prétend promouvoir la solidarité internationale au nom d'un humanisme d'apparence bien accueilli dans les médias.
La réalité est que cette élite a besoin d'un peuple divisé, diversifié, soumis, inculte et misérable. Elle en a besoin pour conserver ses privilèges de classe, le pouvoir et sa richesse. Elle a besoin d'immigration pour imposer des petits salaires sur le marché de l'emploi.
La France est en déliquescence. Nos hôpitaux s'effondrent. Nos armées sont démunies. La justice dysfonctionne. Nos prisons sont saturées. Les Français ne sont plus du tout en sécurité. L'État est en faillite. Il y a 10 millions de pauvres chez nous.
Cette élite est la principale responsable de l'effondrement et de l'ensauvagement organisé de notre pays. Elle porte sur ses épaules le plus gros drame de notre histoire contemporaine.
Un cancer, sur lequel on nous demande de positiver.


La France s’enfonce dans la misère : « On n’a jamais connu ça ! », dit le patron des Restos du cœur

Marie Delarue
Boulevard Voltaire

- 21/11/2022 -




Ce mardi 22 novembre, les Restos du cœur lancent leur 38ème campagne de distribution alimentaire. Dans l’angoisse, car les chiffres sont alarmants.

Les inscrits sont en hausse de 12% par rapport à l’année passée, soit 1.344.000 personnes. Parmi elles, 110.000 bébés de moins de 3 ans, (chiffre de l'année dernière qui devrait être porté à 137 000 en 2022 car en augmentation de 25%). Ce sont « principalement des bébés appartenant à des familles monoparentales, très généralement des mamans seules ».

Macron l‘avait promis lors de son accession au trône en 2017 : à la fin de son mandat, il n’y aurait plus personne dans la rue. À l’en croire, la misère aurait reculé et tout le monde dormirait au chaud... Interrogé par Le Figaro, le président des Restos, Patrice Douret, brosse un autre tableau et dénonce l’explosion de la pauvreté : « On n’a jamais connu ça ! », dit-il.

La situation, gravissime, met aussi l’association en péril. En effet, les Restos achetant 35% de ce qu’ils distribuent, l’inflation a fait exploser les factures de 15 à 20%. Quant aux factures de gaz et d’électricité, le surcoût sur trois ans est estimé à 5,5 millions d'euros. Bref, l’association se retrouve peu ou prou dans la même situation que ses bénéficiaires.

On découvre au fil de l’entretien que les Restos – tout comme les autres institutions caritatives – font bien plus qu’offrir des repas. Ils ont ainsi relancé « les multiples services annexes à la distribution alimentaire », à savoir « le soutien à la recherche d'emploi, l'insertion, l'accompagnement budgétaire ou scolaire, la coiffure, les sorties cinéma, l'aide à l'accès aux droits, les cours de cuisine ou de français... ». Toutes choses mises en veilleuse durant la pandémie.

Pour ce faire, l’association emploie 70.000 bénévoles (en majorité des retraités) qui, eux aussi, sont évidemment touchés par la crise. Alors Patrice Douret demande à l’État une mesure fiscale, à savoir « transformer la réduction d'impôt existante (66% des frais engagés dans la limite de 20% du revenu imposable) en crédit d'impôt pour les bénévoles non imposables ». Soit une dépense estimée à 100 millions d’euros par an. Un amendement en ce sens avait été voté dans le projet de budget 2023, mais le 49-3 en a eu raison.

Bien qu’elle soit informulable dans le contexte actuel (qui renvoie toute interrogation à l’extrême droite), une question vient néanmoins s’imposer à l’esprit : qui sont les bénéficiaires ? « Aujourd'hui, 60% des bénéficiaires des Restos vivent sous le seuil de pauvreté en France, contre 50% l'an dernier », nous dit-on. « Le public est plutôt jeune (40% ont moins de 18 ans et 51% moins de 25 ans), souvent primo-parental ou vivant seul, en recherche d'emploi mais très éloigné du marché du travail. » Sachant que les immigrés sont surreprésentés parmi les chômeurs (12,9% pour l’ensemble des immigrés, dont 18% d’immigrés hors Union européenne), on s’interroge forcément.

Dispose-t-on, aux Restos, de statistiques sur la part des étrangers, des migrants, des clandestins réduits à la misère la plus totale ? Si elles existent, elles ne sont pas communiquées. « Je rappelle que l'accueil aux Restos est inconditionnel et qu'on ne sélectionne pas les bénéficiaires », dit Patrice Douret. Toutefois, sachant que « les activités de rue » (maraudes, etc.) ont littéralement explosé et que les équipes disent rencontrer « de plus en plus de femmes et d'enfants dans le besoin, mais aussi de plus en plus de personnes qui ont un problème d'accès aux droits », on ne peut que penser aux dizaines de milliers de clandestins qui errent de tente en squat.

On sait aujourd’hui – un exemple – que ceux de l’Ocean Viking se sont égayés dans la nature, les mineurs en premier. Avec quels moyens ? Leur a-t-on offert un petit pécule en même temps que les baskets neuves, l’AME et les sauf-conduits provisoires ? Ont-ils pris le Ouigo de 7h47 en gare de Toulon, direction les campements parisiens ? Peut-être les retrouvera-t-on aux... Restos du cœur.

Sortir de l’engeance mondialiste

Gilles La Carbona

L’horreur s’invite en Occident par l’intermédiaire de la Nouvelle Zélande, qui institutionnalise la délation sous couvert de protection terroriste. Depuis quand ce pays est-il dans le viseur des terroristes ? Il faut bien décortiquer ce que cache ce terme dans l’esprit des initiateurs de cette démarche, pour comprendre qu’il ne s’agit nullement de sauver des vies, comme l’indique la responsable des services secrets, mais bien de protéger le pouvoir en place contre toutes formes de contestation. C’est d’ailleurs ce qu’elle finit par avouer en parlant de comportements complotistes, du genre « eux contre nous », et en donnant l’exemple des mesures COVID. Il ne s’agit en réalité que d’éviter qu’un autre son de cloche ne vienne semer le doute dans les esprits, et permettre au citoyen de douter du bien fondé des mesures prises. L’interrogation est donc devenue interdite. Qu’importe les preuves accablantes, qui seraient irréfutables, il faut les taire. La vérité ne se décline pas selon des bases factuelles, mais sont choisies soigneusement par les dirigeants, en fonction de leurs orientations. Ce n’est ni plus ni moins que l’essence même d’une dictature. Il n’y a que ce type de régime pour vouloir contrôler les pensées et la parole. Un vrai régime démocratique ne craint pas la confrontation, car il sait que la vérité triomphe toujours.

Un régime autoritaire ne peut supporter ces échanges. Nous avons connu les camps de concentration, les camps de rééducation, tous étaient destinés à écarter les voix dissidentes pour protéger un pouvoir délétère. Mesure extrémiste par excellence, elle s’inspire de la vision nazie ou stalinienne du pouvoir, et elle s’attaque à présent, avec le concours souhaité de la population, à l’épuration de toute opposition. Être contre les mesures gouvernementales devient un délit, un crime, car c’est s’opposer à LA vérité, qu’ils ont décrétée comme inattaquable. Ils posent un principe dogmatique et quiconque le réfute devient un hérétique. L’histoire se répète dans ce qu’elle a de plus immonde. Comme à l’époque de l’Inquisition, pendant le III Reich, ou sous Staline, les opinions contraires à la doxa deviennent répréhensibles, donc condamnables. Bien entendu la justification première est celle du sauvetage de vies ! Imparable. Moins ambitieux que l’Église qui voulait sauver les âmes, mais tout aussi infect que les précitées dictatures. La main sur le cœur ils vous diront qu’ils acceptent la contradiction, pour autant qu’elle ne remette pas en cause leurs décisions. En réalité, pour eux, croire aux vertus de l’échange est un sacrilège, traité par l’excommunication sociale, ou l’emprisonnement. Ce pays installe le IV Reich sans honte. Ainsi « le pays du long nuage blanc », teinte sa liberté de pensée d’un voile noir.

Les caciques de Davos

Cette façon de faire, très actuelle en Europe et aux États-Unis, révèle la vraie mentalité de ces caciques de Davos. C’est là l’essence même de leur philosophie, et c’est ce qui doit être détruit. L’Alberta a déjà fait entendre cette volonté, c’est au tour du gouvernement flamand de déclarer son intention de se détacher du Forum économique mondial. Sage et vertueuse décision, où l’on se prêterait à penser que la raison l’emporte enfin, poussée par l’intégrité retrouvée des consciences, ainsi que par la farouche volonté de ne plus être le toutou de ces autoproclamés « élites ».

Ce club impose, commande, dicte au monde entier les bons comportements à avoir, s’arrogeant le droit universel de dire comment on doit vivre, respirer, penser. C’est avec l’air professoral qu’ils viennent déverser leur abjecte ambition. Les mêmes ont tenté de soudoyer le Pérou, pour imposer leur agenda. À quel titre Klaus Schwab est-il intervenu au G20 ? Quel mandat lui confère une autorité pour donner ses ordres aux dirigeants démocratiquement élus ? S’il se permet de le faire c’est que l’ensemble des gouvernements est corrompu et qu’il gouverne seul avec ses amis. À moins que ce ne soit pour redorer un blason en perte d’éclat ?

L’Europe de Maastricht, fief de ce gang, doit disparaître au profit d’une nouvelle organisation plus respectueuse du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, de penser en fonction de leurs affinités, sans être obligés d’obéir à une doxa extra-nationale. L’Occident est devenu un cancer pour le reste de l’humanité.

Des représentants peu représentatifs

Il est temps que les nouvelles puissances reprennent la main et se débarrassent de ces dictateurs, que d’autres appellent « l’État profond », qui nous conduisent à l’asservissement le plus total, ou à la prison, pour pensées jugées subversives. La disparition d’instances telles que le G20, l’ONU, l’OMS, ne pourra qu’être une bouffée d’oxygène pour la sécurité des peuples. Ces millionnaires bientôt grabataires, ne représentent même pas 10% de la population mondiale et viennent dicter leurs volontés au reste de la planète. L’idée de la Russie de quitter l’ONU est excellente et celle sans doute, d’en finir avec le G20 qu’entretiennent à présent les Chinois, sera la bienvenue. Que les puissances indépendantes donnent une bonne leçon à ce quarteron de corrompus, qu’ils les isolent, ils sont déjà réduits économiquement, militairement, il suffit à présent de les anéantir intellectuellement en n’accordant plus aucun crédit à leurs discours aux relents d’empire nazi. Dans une sémantique choisie, faisant de l’eugénisme moderne la nouvelle arme de stabilité mondiale, ils dénoncent l’épuisement provoqué des sociétés séculaires et s’en servent comme motif d’une régénération par l’autoritarisme accepté, la contrainte volontaire et le lavage des cerveaux, par les médias subventionnés.

L’avenir de la planète n’est pas de construire des voitures électriques, mais de se débarrasser de ces institutions internationales dirigées en réalité par des structures supranationales. Ce n’est pas l’augmentation de quelques degrés qui sèmera le trouble, mais la poursuite du plan imaginé par cette pègre. Il y a urgence à les écarter des décisions et les temps semblent propices pour trancher le nœud gordien. Les opposants, qui pensaient subsister dans cette huileuse compromission, se sont trompés. L’agenda mortifère préparé est l’acceptation par les peuples des famines, épidémies, guerres, planifiées et utilisée pour imposer les bases d’un « monde nouveau », non démocratique. Il nous faut des opposants courageux qui oseront les affronter, sans autre calcul que celui de servir la justice et la liberté. Qui aura cette ardeur ? Les places sont à prendre, les peuples attendent et historiquement, les situations de crises font émerger des hommes forts, en remplacement de toute la caste actuelle, plus ou moins compromise. Au RPF nous ne soutiendrons jamais un parti qui fait allégeance avec ces thèses et se fait le complice de Davos. Nous attendons avec empressement que les oppositions se positionnent sur leur éventuelle non-participation à ce Forum de la honte et prennent conscience de la possibilité de nous voir imposer une société unique, orwellienne. La prise de conscience des peuples, leur refus massif de cet avenir digne d’un roman de science-fiction, qui nous est promis, est en cours. Nous souhaiterions maintenant voir les dirigeants refuser d’assister aux messes de Schwab, Attali et consorts. La sortie de cet engrenage se fera en premier lieu par le refus massif d’écouter et de se conformer à des consignes, qui, comme celles vécues pendant la crise sanitaire, se révèlent non seulement inutiles, mais contre-productives.


Le coup de massue de Poutine

Mike Whitney

- 21/11/2022 -



« Les Ukrainiens sont en mauvaise posture… Il ne faudra pas longtemps avant que les Ukrainiens ne manquent de nourriture. Il ne faudra pas longtemps avant qu’ils ne se gèlent… Ils ont fait tout ce que nous pouvons raisonnablement attendre d’eux. Il est temps de négocier… avant que l’offensive ne commence, car une fois qu’elle aura commencé, il n’y aura plus de discussion entre Moscou et Kiev jusqu’à ce qu’elle soit terminée à la satisfaction des Russes. » (Colonel Douglas MacGregor)

« À proprement parler, nous n’avons encore rien commencé. » (Vladimir Poutine)

Les attaques incessantes contre le réseau électrique, les unités de stockage de carburant, les nœuds ferroviaires et les centres de commandement et de contrôle de l’Ukraine marquent le début d’une deuxième phase, plus meurtrière, de la guerre. Le rythme accru des attaques de missiles de haute précision et de longue portée suggère que Moscou prépare le terrain pour une offensive hivernale majeure qui sera lancée dès que les 300 000 réservistes russes auront rejoint leurs formations dans l’est de l’Ukraine. Le refus de Kiev de négocier un règlement qui réponde aux principales préoccupations de la Russie en matière de sécurité n’a laissé au président russe Vladimir Poutine d’autre choix que de vaincre les forces ukrainiennes sur le champ de bataille et d’imposer un règlement par la force des armes. L’offensive hivernale imminente est conçue pour donner le coup de grâce dont la Russie a besoin pour atteindre ses objectifs stratégiques et mettre fin rapidement à la guerre. Ceci est tiré de Reuters :

« Les frappes de missiles russes ont paralysé près de la moitié du système énergétique ukrainien, a déclaré le gouvernement vendredi, et les autorités de la capitale Kiev ont prévenu que la ville pourrait être confrontée à un « arrêt complet » du réseau électrique à l’approche de l’hiver.

Alors que les températures baissent et que Kiev connaît ses premières chutes de neige, les autorités s’efforcent de rétablir l’électricité dans tout le pays, après l’un des plus violents bombardements des infrastructures civiles ukrainiennes en neuf mois de guerre.

Selon les Nations unies, les pénuries d’électricité et d’eau en Ukraine menacent de provoquer une catastrophe humanitaire cet hiver.

« Malheureusement, la Russie continue de mener des frappes de missiles sur les infrastructures civiles et critiques de l’Ukraine. Près de la moitié de notre système énergétique est désactivé », a déclaré le Premier ministre Denys Shmyhal.

« Nous nous préparons à différents scénarios, y compris un arrêt complet », a déclaré Mykola Povoroznyk, chef adjoint de l’administration de la ville de Kiev, dans des commentaires télévisés.

Jusqu’à récemment, la Russie avait évité les cibles susceptibles d’avoir un impact dramatique sur les activités civiles, mais les dirigeants militaires sont désormais revenus à une approche plus conventionnelle. Actuellement, les militaires détruisent toutes les installations, transformateurs, unités de stockage, sous-stations, gares de triage et dépôts d’énergie qui permettent à l’Ukraine de continuer à faire la guerre. Il est clair qu’en tant qu’État plus grand et plus puissant, la Russie a toujours été capable de frapper l’Ukraine à coups de marteau et de la briser en mille morceaux, mais Poutine a choisi de se retenir en espérant que Kiev reviendrait à la raison et verrait le caractère désespéré de sa cause. Et – malgré le déluge de propagande occidentale qui tente de prouver le contraire – l’issue de cette guerre n’a jamais fait de doute. La Russie va imposer un règlement à Kiev et ce règlement exigera du gouvernement qu’il coupe tous ses liens avec l’OTAN et qu’il signe un traité déclarant sa neutralité à perpétuité. La Russie ne va pas permettre à une alliance militaire hostile de placer ses sites de missiles et ses troupes de combat sur son flanc ouest. Cela ne se produira pas.

Malheureusement, l’opération militaire de la Russie va considérablement accroître les souffrances du peuple ukrainien qui se trouve enfermé dans un match en cage entre Washington et Moscou. Ceci est tiré du World Socialist Web Site :

« Selon les dernières données de la Banque mondiale, la pauvreté en Ukraine a plus que décuplé depuis le début de la guerre entre les États-Unis, l’OTAN et la Russie. Officiellement, 25% de la population du pays est aujourd’hui pauvre, alors qu’elle était censée n’être que de 2% avant février 2022… Les responsables prévoient que le taux de pauvreté pourrait atteindre 60% ou plus l’année prochaine, et l’Ukraine connaît des niveaux de privation qui n’ont pas été observés sur le continent européen depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Le taux de chômage s’élève actuellement à 35% et les salaires ont chuté de 50% au cours du printemps et de l’été pour certaines catégories de travailleurs. … selon le Fonds monétaire international, la dette publique de l’Ukraine a grimpé en flèche pour atteindre 85% du PIB… Une étude conjointe récemment publiée par l’Organisation mondiale de la Santé et le ministère ukrainien de la Santé a révélé que 22% des Ukrainiens n’ont pas accès aux médicaments essentiels. Pour les 6,9 millions de personnes déplacées à l’intérieur du pays, ce chiffre s’élève à 33%.

Alors que les responsables américains et de l’OTAN sont en mesure de déployer une puissance de feu massive sur les lignes de front de l’Ukraine en l’espace de quelques semaines, la livraison de biens humanitaires vitaux semble être un défi logistique impossible à relever ».

La guerre par procuration menée par Washington contre Moscou a infligé des souffrances incalculables au peuple ukrainien, qui doit maintenant faire face à des températures en chute libre, à des réserves alimentaires en baisse, à une économie en chute libre et à une pénurie croissante de médicaments essentiels. Et malgré les fanfaronnades de la reconquête de Kherson, le peuple ukrainien sera désormais contraint de fuir sa patrie meurtrie par millions pour trouver refuge en Europe, qui a déjà sombré dans un marasme post-industriel provoqué par les provocations inconsidérées de l’Oncle Sam. Combien de ces Ukrainiens de la classe ouvrière auraient préféré que leurs dirigeants trouvent un arrangement avec Poutine (concernant ses préoccupations légitimes en matière de sécurité) plutôt que d’engager l’armée russe dans une guerre inutile qui leur a coûté leur maison, leur emploi, leur ville et (pour beaucoup) leur vie ? Et les personnes à l’extérieur du pays qui prétendent « soutenir l’Ukraine » se rendent-elles compte qu’elles soutiennent en fait l’appauvrissement de millions de civils qui sont pris dans un feu croisé géopolitique entre Washington et la Russie ? Toute personne qui se soucie véritablement de l’Ukraine devrait soutenir la neutralité ukrainienne et la fin de l’expansion de l’OTAN. C’est la seule façon de mettre fin à cette guerre. La sécurité de la Russie sera obtenue par le biais d’un traité ou d’une main de fer. C’est à l’Ukraine de choisir. Ce texte est extrait d’un article intitulé « La Russie a raison : Les États-Unis mènent une guerre par procuration en Ukraine » :

« La guerre en Ukraine n’est pas seulement un conflit entre Moscou et Kiev », a récemment déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. C’est une « guerre par procuration » dans laquelle l’alliance militaire la plus puissante du monde utilise l’Ukraine comme un bélier contre l’État russe... Lavrov n’a pas tort. « La Russie est la cible de l’une des guerres par procuration les plus impitoyablement efficaces de l’histoire moderne. »

L’establishment de la politique étrangère américaine ne se soucie pas de l’Ukraine ou du peuple ukrainien. Le pays n’est qu’une rampe de lancement pour la guerre de Washington contre la Russie. C’est pourquoi la CIA a renversé le gouvernement démocratiquement élu de Kiev en 2014 et c’est pourquoi la CIA a armé et entraîné des paramilitaires ukrainiens pour combattre l’armée russe en 2015 (7 ans avant l’invasion !) Voici quelques éléments de contexte tirés d’un article de 2015 chez Yahoo News :

« La CIA supervise un programme secret de formation intensive aux États-Unis pour les forces d’opérations spéciales ukrainiennes d’élite et d’autres membres du personnel de renseignement, selon cinq anciens responsables du renseignement et de la sécurité nationale familiers avec cette initiative. Le programme, qui a débuté en 2015, est basé dans une installation non divulguée dans le sud des États-Unis, selon certains de ces responsables...

« Les États-Unis forment une insurrection », a déclaré un ancien responsable de la CIA, ajoutant que le programme a appris aux Ukrainiens comment « tuer des Russes ».

La CIA et d’autres agences américaines pourraient soutenir une insurrection ukrainienne, si la Russie lançait une incursion à grande échelle.

« Cela fait maintenant huit ans que nous formons ces gars. Ce sont de très bons combattants. » Les représentants des deux pays pensent également que la Russie ne pourra pas s’accrocher indéfiniment à de nouveaux territoires en raison de la forte résistance des insurgés ukrainiens, selon d’anciens responsables.

Si les Russes lancent une nouvelle invasion, « il y aura des gens qui leur rendront la vie impossible », a déclaré l’ancien haut responsable du renseignement...

« Tout ce qui nous est arrivé en Afghanistan », a déclaré l’ancien haut responsable du renseignement, « ils peuvent s’attendre à le voir à la pelle avec ces gars-là ».

C’est écrit noir sur blanc. Le plan visant à utiliser l’Ukraine comme terrain de stage pour mener une guerre par procuration contre la Russie a précédé l’invasion d’au moins 7 ans. L’administration Obama et ses alliés néoconservateurs ont tendu un piège à la Russie afin de l’entraîner dans un bourbier de type afghan qui épuiserait ses ressources et tuerait autant de militaires russes que possible. Comme l’a récemment admis le secrétaire à la Défense Lloyd Austin, les États-Unis veulent « affaiblir » la Russie afin qu’elle soit incapable de projeter sa puissance au-delà de ses frontières. Washington cherche un accès sans entrave à l’Asie centrale afin de pouvoir encercler la Chine avec des bases militaires et des missiles nucléaires. Les États-Unis ont l’intention de contrôler la croissance de la Chine tout en dominant la région la plus peuplée et la plus prospère du monde au siècle prochain, l’Asie. Mais d’abord, Washington doit écraser la Russie, faire s’effondrer son économie, l’isoler de la communauté mondiale, la diaboliser dans ses médias et renverser ses dirigeants. L’Ukraine est considérée comme la première phase d’une stratégie beaucoup plus large visant à un changement de régime (à Moscou) suivi d’une fragmentation forcée de l’État russe. L’objectif ultime est la préservation du rôle prépondérant de Washington dans l’ordre mondial.

L’offensive hivernale de Poutine menace de faire dérailler le plan de Washington visant à faire durer le conflit le plus longtemps possible. Dans les semaines et les mois à venir, la Russie va intensifier son assaut contre les infrastructures critiques de l’Ukraine. La majeure partie du pays sera plongée dans l’obscurité, les réserves de carburant se tariront, la nourriture et l’eau se raréfieront, les communications seront coupées et tout le trafic ferroviaire cessera. Des millions de civils fuiront vers l’Europe tandis que le pays sera lentement paralysé. Au moment où les bataillons russes envahiront les villes et villages à l’est du Dniepr, l’armée russe bloquera les lignes de ravitaillement vitales en provenance de Pologne, interrompant le flux d’armes mortelles et de troupes de combat vers le front. Cela conduira à une capitulation généralisée des unités de combat ukrainiennes opérant sur le terrain, ce qui obligera Zelensky à s’asseoir à la table des négociations. Finalement, la Russie l’emportera et ses demandes légitimes en matière de sécurité seront satisfaites. Voici comment le colonel Douglas MacGregor a résumé la situation dans une récente interview :

« Ce qui s’annonce, c’est une offensive très massive… le genre d’offensive que moi et beaucoup d’autres analystes militaires attendions au début ; des opérations très décisives, des axes opérationnels multiples conçus pour annihiler efficacement l’ennemi sur le terrain. Et c’est ce qui arrive maintenant, c’est ce qui se profile dans le futur ».

Lorsque le sol sera gelé, l’offensive de la Russie commencera.

source : The Unz Review

• « L’Ukraine dit que la moitié de son système énergétique est paralysée par les attaques russes, Kiev pourrait être « fermée » », Reuters
• « La pauvreté monte en flèche en Ukraine », World Socialist Web Site
• « Les paramilitaires ukrainiens formés par la CIA pourraient jouer un rôle central en cas d’invasion russe », Yahoo News

Yann Thibaud

Dans l'actuelle opposition entre le bloc occidental et les BRICS, je ne suis pas certain d'avoir envie de soutenir l'Occident.
Autrement dit, sans avoir aucunement le sentiment de trahir mon pays, je suis en radical désaccord avec la politique de l'actuel gouvernement français et son soutien inconditionnel envers le régime ukrainien, violent, autoritaire et corrompu.
Au lieu de s'en prendre systématiquement et stupidement à la Russie et d'en faire un adversaire, je pense qu'il serait plus sage de se fixer comme objectif l'amitié et la coopération avec l'ensemble des pays du monde.
Cette attitude de stigmatisation d'un peuple et d'un pays me semble indigne et en contradiction avec le rôle traditionnel de la France, tel que défini par de Gaulle en particulier.
En tant que puissance moyenne, nous pouvons et nous pourrions jouer un rôle de négociateur et pacificateur, indépendant et non-aligné, retrouvant ainsi l'art diplomatique, qui fait que la France a été et est toujours aimée et estimée, un peu partout dans le monde.
La grandeur implique la justice et l'impartialité, et non l'hypocrisie et la soumission envers une puissance étrangère, en l'occurrence le bloc anglo-saxon.
Il y a en France une tradition de l'attente de l'homme providentiel, à qui l'on confie presque tous les pouvoirs, dans la mesure où il est considéré comme une sorte de sauveur, venu rétablir, de façon quasiment magique et mystique, une situation désespérée.
Mais lorsque tous ces pouvoirs incombent à une personnalité fragile et immature, c'est alors la ruine, l'iniquité et le désastre.
Qu'en conclure ?
Qu'il serait temps que les Français cessent de déléguer leur pouvoir à un seul homme, attitude infantile et risquée, pouvant aboutir au pire, comme on le voit aujourd'hui.
Et qu'une constitution moins bonapartiste et davantage parlementaire, serait plus adaptée.
Le culte de l'homme providentiel trouve et prouve aujourd'hui ses limites.
Puissions-nous devenir un peuple providentiel !
C'est-à-dire retrouver et manifester ce qui fit autrefois la grandeur de la France : son idéalisme, son universalisme, son mysticisme, son esthétisme et son hédonisme aimable et enviable.
Ainsi qu'une attitude de modération, de subtilité, parfois même de frivolité, en tout cas de légèreté, d'humour et de fantaisie.
Cet esprit de finesse, qui nous manque tant aujourd'hui.
Les autres peuples imaginent et fantasment bien souvent le paradis en France.
Puissions-nous cesser de les démentir et de les décevoir !

La fabrication du consentement : le Pass Carbone arrive

H16

Les politiciens sont rarement les crayons les plus affûtés de la trousse mais tous comprennent toujours très vite qu’il ne faut jamais gâcher une bonne crise : si celle-ci permet d’accroître son pouvoir, tout sera donc fait pour ! Il en va dès lors de la faillite de FTX comme du reste, et déjà les opportunistes se bousculent pour proposer de nouvelles bordées de régulations à la suite de cette débâcle.

Difficile de ne pas noter non plus l’engouement subitement renouvelé de certains États pour les cryptomonnaies de banques centrales : la faillite de FTX entraînant d’autres dominos dans sa chute, il semble devenir impérieux d’envisager, tant qu’on peut le faire, un changement paradigmatique rapide du système financier actuel.

Et dans ce cadre, il n’est donc pas étonnant de voir se multiplier les actions législatives ou gouvernementales pour pousser ces CBDC.

Ces cryptomonnaies seraient en effet fort pratique (et pas seulement pour camoufler l’inévitable effondrement du système monétaire international) : en imposant à chaque individu une numérisation et une centralisation de la monnaie, les États peuvent de facto interdire ou limiter toute transaction qui ne serait pas à leur goût ou au goût des politiciens à leur tête…


Mais l’avènement des CBDC, même s’il est ardemment désiré par les dirigeants actuels, n’en reste pas moins incertain : certains pays ont tenté l’instauration de ces cryptomonnaies fort pratiques pour un contrôle social étanche et totalitaire (c’est le cas du Japon, du Danemark ou de l’Équateur par exemple), et ont renoncé au procédé. Pour le moment tout au moins.

Cependant, rassurez-vous : si ces cryptomonnaies de Banque centrales ne peuvent être mises en place aisément, alors l’élite a déjà autre chose sous le coude. C’est probablement pour cela qu’on entend beaucoup parler (notamment en France) d’un “permis carbone” ou d’un “pass carbone” qui trouve très – trop – souvent sa place dans les petits papiers des médias de grand chemin tout acquis à cette cause. Difficile, ces derniers jours, d’échapper aux antiennes lancinantes de BFM-TV sur le sujet tant l’assaut est visible.

Ici, la petite musique joue constamment et de moins en moins discrètement un message anxiogène permanent rappelant sans arrêt que 1. le réchauffement climatique est (forcément) une calamité et 2. qu’il est évidemment de notre faute, sans aucune échappatoire.

Peu importe en réalité que ce réchauffement, même dans le pires scénarios, ne soit que très modeste (on parle d’un degré, pas de 10 ou de 50). Peu importe que ce réchauffement améliorerait la vie de milliards d’humains ne serait-ce que parce que les rendements agricoles augmenteraient ou qu’il n’y aurait plus besoin de se réchauffer en hiver (merci la baisse en besoins énergétiques !) – et au fait, non, la terre ne s’assèche pas, elle reverdit.

Peu importe que les prédictions catastrophistes ne se sont jamais réalisées en 50 ans, que les eaux refusent de monter, que les catastrophes climatiques sont moins nombreuses et qu’elles font de moins en moins de morts, non, vraiment, peu importe tout cela.


Ce qui importe n’est pas la réalité mais le fait le message doit être anxiogène et qu’il doit faire porter la responsabilité sur chacun d’entre nous pour qu’ensuite, les promoteurs de ce message, les politiciens avides de pouvoir, puissent pousser leur solution, celle qui (comme par hasard) augmente leur pouvoir et leurs capacités d’influencer nos existences, tout en éliminant consciencieusement toute autre solution qui, elle, nous libérerait de leur emprise.

Et cette “solution”, c’est bien évidemment le contrôle total, ultime, minutieux et micrométrique d’absolument toutes vos activités : quoi de mieux qu’un “pass carbone”, voie royale pour ce contrôle ? Quoi de mieux que vous couper l’énergie si vous ne vous comportez pas “comme il faut”, ce “comme il faut” étant défini de façon arbitraire précisément par ceux qui ont toujours menti sur tout et qui continuent à le faire et toujours à votre détriment ?

Le mieux serait sans nul doute un “pass carbone” directement intégré avec les paiements – le mélange de l’enfer parfait, à mi-chemin entre le “permis carbone” et les CBDC – comme le proposent du reste certaines banques.

Bien sûr, la plupart des citoyens comprennent comment la nasse est en train de se resserrer autour d’eux et qu’elle n’aboutit qu’à un asservissement sans limite. Logiquement, la majorité ne veut pas se retrouver prisonnière de ces élucubrations d’une ultra-minorité écoloboboïde paranoïaque, hypocondriaque et hystérique au sujet du climat.

Alors les médias, en bons petits soldats de politiciens et de lobbies, vont fabriquer une majorité de toute pièce : avec des questions habilement construites, des sondages montreront qu’une “majorité” entend se plier aux nécessaires mesures pour lutter contre la menace inventée.

Navigant plus ou moins subtilement entre les tautologies (auxquelles les Français répondent par oui, ce qui est rassurant puisque ce sont des tautologies) et les questions lourdement chargées (“prêt à réduire votre consommation ?”, sachant que consommer plus coûte plus cher), les résultats de sondages habilement conçus pour obtenir cet assentiment global obtiennent… un assentiment global de la population. Pratique et malin !


De la même façon, on peut clairement lire que les interdictions et les obligations ne plaisent pas du tout (les Français y sont clairement défavorables) mais, malgré tout, on ne s’empêchera pas de pousser l’idée que le 110 km/h sur autoroute serait accepté par la majorité des Français.

Là encore, la façon dont la question est posée permet de voir l’entourloupe (“Accepteriez-vous de vous limiter à 110 km/h sur autoroute pour réaliser des économies d’énergies / pour lutter contre le changement climatique ?”) et de comprendre comment on a ainsi transformé une contrainte personnelle en obligation générale (avec prunes à la clef) par la magie d’une propagande bien menée, et d’une petite musique répétée sans arrêt sur le mode “ça y est, c’est décidé, vous n’y échapperez pas”…

Ceux qui ont deux sous de bon sens comprennent, même si c’est parfois encore un peu confus, que ces CBDC, ce “permis énergétique” ou ce “pass carbone” ne sont que les jalons avant l’asservissement total de la population.

En réalité, leur mise en place dépend essentiellement d’une immense opération de psychologie sociale, construite de toute pièce sur la peur et la répétition d’un discours anxiogène afin de faire croire à la majorité qu’elle est minoritaire et que chacun d’entre nous est bien seul, isolé à penser ce qu’il pense. Tenez-vous le pour dit, c’est certain, les médias le répètent : la majorité veut cet asservissement.

C’est vrai, forcément, puisque les médias ne mentent jamais.