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23 novembre 2022

Gérard Boyadjian

Le racisme et la haine ont encore frappé !

En France, les dérives de l'extrême droite ne cessent d'amplifier.
Les moqueries à l'encontre de la nouvelle marraine de la Francophonie sont d'une ignominie qui révèle ô combien le racisme prolifère et la tolérance disparaît comme peau de chagrin.
Les racistes sont :
- Incapable de tolérer qu'on puisse être voilée et féministe.
- Incapable d'accepter qu'on puisse être chinois et chez toi.
- Incapable d'approuver qu'un homme peut être une femme.
- Incapable d'admettre qu'on puisse être salafiste et échangiste.
Etc...
Bravo à cette immense artiste Yseult, qui vient de démontrer et prouver à toute la France, qu'on peut tout à fait être un jambon, fourré au nutella.


Dérives sectaires : n’oubliez pas la plus grande des sectes

H16

La stupéfaction est totale : on apprenait il y a quelques jours que la France, pourtant pays du miel et du lait, serait le terreau fertile à l’apparition de certaines sectes et autres groupuscules louches à “caractère sectaire”. C’est en tout cas ce que s’est époumoné à dire la mission interministérielle dédiée, la Miviludes, dans un récent rapport dont il a rapidement été question dans tous les médias grand public.


Pire encore : ces dérives sectaires seraient même en pleine augmentation dans le pays, à tel point que le gouvernement, entre deux restrictions supplémentaires de liberté pour le peuple et l’une ou l’autre gabegie financière grotesque, entend fermement lutter contre ce nouveau fléau en instaurant un numéro vert pardon un Grenelle des Sectes des “assises des dérives sectaires et du complotisme”.

Eh oui, pouf, comme ça et avec une décontraction assez caractéristique d’un pouvoir sans plus aucune retenue, vous aurez noté l’apparition du mot “complotisme” en même temps que “dérives sectaires”, la Miviludes ayant vu ses missions subitement gonfler de ce nouveau domaine : la France, cornaquée par le Mozart de la Finance, va donc se lancer dans une lutte âpre (mais nécessaire, il va de soi !) contre les sectes et les complotistes qui gangrènent la société française.

Coïncidence pratique : c’est aussi ce que vont faire d’autres pays occidentaux comme la Nouvelle-Zélande ou le Canada ou tous ceux qui expliquent à quel point “la démocratie est en danger” par ces dérives sectaires et ces théoriciens de conspirations toutes plus farfelues les unes que les autres. Dans ce tableau, on s’étonnera de la brévité du Ministère de la Vérité du “Conseil de gouvernance de la désinformation” américain qui n’a pas survécu plus de 6 mois. On se rassurera en se disant que ce n’est que partie remise, à l’évidence et devant l’insistance des autres pays à mettre en place ce genre d’institutions.

Bien évidemment, il n’y a pas de doute à avoir : en ouvrant ainsi, clairement et ouvertement, la chasse contre les sectes, les gouvernements occidentaux entendent en réalité assez évidemment lutter contre les complotistes, c’est-à-dire les non-conformistes et toutes ces mouvances gluantes qui ont le mauvais goût de ne pas prendre les informations officielles pour argent comptant.

Il n’y a en fait aucune coïncidence lorsque cette lutte renouvelée contre les sectes correspond aussi au moment où les médias grand public remettent deux sous dans le bastringue éculé de la “lutte contre la désinformation” et où les politiciens commencent à réfléchir à muscler leurs contre-offensives contre les vilains mal-pensants.

Tout ceci participe, n’en doutez pas, d’une véritable mobilisation des troupes gouvernementales et médiatiques contre l’effritement des opinions publiques par des déviants qui refusent de rentrer dans le moule. Et le mélange du sectarisme et du complotisme ne tient pas du hasard : si on y réfléchit deux minutes, on constate que ceux qui interprètent les faits communément disponibles d’une façon différente des réseaux officiels (sanctionnés par le gouvernement et les médias de grand chemin) peuvent parfois être jugés suffisamment intéressant pour s’attirer des suiveurs, des disciples qui se chargent ensuite de relayer leurs analyses et leurs conclusions, rarement syntonisées avec les messages (et les buts) de la propag l’information officielle.

Alors rebaptisés “gourous”, ces vilains complotistes ou désinformateurs tombent – de façon fort pratique – dans la cible de ces actions anti-sectes. Habile.


Évidemment, pour bien border juridiquement l’affaire, les gouvernements n’ont pas tardé à définir ce qu’est une secte. Une lecture attentionnée de l’article Wikipedia consacré à la question permet de dégager les grands points saillants de cette définition : une secte est juridiquement définie comme un groupe disposant d’une organisation pyramidale du pouvoir, centralisé aux mains d’une personne (un gourou) ou d’un collège restreint de dirigeants, qui pratique la manipulation mentale de ses adeptes, l’extorsion de fonds, cherche à exclure toute doctrine différente, s’inscrit en rupture de l’environnement d’origine des membres, peut atteindre à leur santé physique et psychique, recherche à embrigader les enfants, provoque assez souvent des troubles à l’ordre public et collectionne les démêlés judiciaires.

Or, à la lecture de cette définition, quelque chose apparaît assez clairement : la plus grosse secte qui sévit actuellement en France n’est certainement pas celle qui est la plus combattue, au contraire. Pourtant, aucun doute possible : quasiment par définition, l’État français remplit tous les critères et les dérives des deux dernières années accroissent encore le sentiment que l’augmentation des dérives sectaires constatées proviennent bien de lui en premier lieu.

En effet, est-il utile de revenir sur l’actuelle centralisation du pouvoir dans les mains d’un énarque de plus en plus difficilement contrôlable ? Doit-on évoquer la multiplication (artificielle) des collèges d’apparat pour les décisions les plus iniques et loufoques qui se sont succédés ces dernières années ?

Est-il vraiment nécessaire de revenir sur les manipulations mentales qui ont eu lieu pendant cette période, la multiplication des injonctions paradoxales, l’alternance visible des périodes de relâchement et celles de privation, les messages contradictoires et les interdictions ou obligations complètement loufoques dont on peut, pour l’essentiel, retracer la naissance dans les petits papiers de cabinets de conseils payés (par le contribuable) pour manipuler l’opinion publique dans le sens désiré ?

Est-il utile de rappeler que le chef de l’État entend depuis plus de deux ans faire entrer le peuple français (de gré ou de force) dans un “monde d’après” en véritable rupture avec le “monde d’avant” ? Comment ne pas voir là ce projet de rupture que toute secte mettrait en place pour durablement sectionner les liens des membres avec la réalité du monde extérieur ?

L’extorsion de fonds n’a jamais été aussi visible qu’actuellement où les finances de l’État français sont catastrophiques. Depuis les taxes (rappelez-vous qu’elles représentent plus de la moitié des prix de l’essence à la pompe, par exemple) et impôts jusqu’aux milliards distribués pour différentes causes qui, toutes, violent le bon sens ou les besoins fondamentaux du peuple français, est-il question d’autre chose que d’un véritable racket actuellement mis en place par la Macronie ?

L’exclusion de toute doctrine différente est précisément l’action actuellement engagée pour réduire les “complotistes” au silence : la Vérité ne peut être partagée, elle ne peut provenir que des porteurs officiels de la lumière gouvernementale.

Pour ce qui est des atteintes à la santé physique ou psychique du peuple français, nul besoin de détailler. Chacun a payé, paye et payera lourdement dans sa chair et dans son âme cette période qui s’est ouverte avec l’arrivée de Macron au pouvoir – les Gilets Jaunes s’en souviennent encore –, s’est poursuivie avec la distribution d’injections miracle et continue actuellement avec les mantras permanents de crise énergétique ou de catastrophe climatique inéluctables.

Cette secte étatique, pieuvre malfaisante qui infuse maintenant toute la société française, s’est aussi attelée, comme toute secte, à embrigader les enfants qu’elle prétend éduquer. On en voit chaque jour le résultat calamiteux.

Sans surprise, cette secte, par les décisions qui ont été prises et qui continuent de s’enchaîner avec un rythme inquiétant, provoque bien des troubles à l’ordre public (repensez-y lorsque le courant tombera, en plein hiver) et collectionne les démêlés judiciaires qu’elle n’a aucun mal à écraser puisque la Justice, c’est elle.

En somme, lorsque l’État explique lutter contre les sectes, il ne cherche qu’une chose : en luttant contre des concurrents, il ne cherche qu’une chose, à savoir un monopole sur son marché, par la force s’il le faut.

Cependant, rassurez-vous : ce constat posé, il est évident qu’absolument personne n’en tirera la moindre conclusion. Aucune action ne sera posée, aucune remise en question ne sera envisagée. Et tout comme dans d’autres sectes, les membres actuels de l’Église de l’État Macronien Millénariste et Catastrophile iront jusqu’au bout. Il ne pourra y avoir d’autre voie, celle choisie par le Gourou étant la seule juste et bonne.


Une assemblée en forme d’alibi démocratique

Gilles La Carbona

Le RN ne vote plus les motions de censure de la NUPES, la NUPES ne vote pas celleS du RN et les LR eux, ne votent jamais rien. En conclusion? il est urgent de ne plus déposer de motion de censure du tout, ça ne sert à rien si ce n’est agacer les citoyens et les rendre encore plus furieux qu’ils ne le sont déjà, contre cette opposition qui oscille entre stupidité et soutiens officiels à Macron.

Pour quelle raison le RN s’est-il dégonflé de la sorte ? La lassitude, sans doute, de s’associer dans une démarche vouée à l’échec faute d’avoir avec eux les LR, véritable cinquième colonne de la macronie ? Peut-être. Le constat est amer et terrible à la fois : vu les mentalités, cette action est vaine. L’attitude irresponsable des oppositions, arc-boutées sur une ligne idéologique absurde et mortifère, sonne la fin de l’opposition en France. Macron n’a plus à se demander s’il doit dissoudre, ni quand il vaut mieux le faire. La réponse est : jamais. Il a de fait la majorité qui va lui permettre de faire ce qu’il veut comme il le souhaite. On est très loin des envolées lyriques de juin, où ces partis, soi-disant contre Macron, lui signifiaient la fin de son hégémonie.

Les masques sont tombés, ces opposants d’opérettes ne savent que brasser du vent, leur réelle volonté est de ne rien changer. Les places sont trop bonnes pour être sacrifiées. Ils amusent la galerie, se plaisent en passes d’armes et joutes stériles, pendant que le peuple subit un régime autoritaire et liberticide qui les met sur la paille. Ce même peuple, une fois de plus déçu, voire écœuré de constater que ces bonimenteurs ne travaillent pas de concert pour abattre Macron, mais au contraire pour le préserver et le maintenir au pouvoir, ne pourra que lui rendre la monnaie de leur pièce. Est-ce ainsi qu’ils entendent faire retrouver le chemin des urnes aux abstentionnistes ?

La posture affichée, celle de refuser tout accord autour d’une motion de censure, devient un outrage au bon sens, une infamie contre tous ces électeurs qui ont cru qu’être opposant c’était d’abord combattre un ennemi commun déjà au pouvoir, non lui servir de support pour conserver le pouvoir en se déchirant avec les autres partis. Macron pourrait décider n’importe quoi, cette opposition infidèle et malhonnête ne broncherait pas, si ce n’est pour clabauder en exercices de rhétoriques décevants. Comme si mêler leurs voix à celles des autres oppositions, était là un pacte de sang ? C’est juste une trahison du peuple. Nupes et LR et dans une moindre mesure RN, auront à répondre de cette crapulerie.

En réalité, l’opposition n’a plus d’existence réelle en France et Macron pourrait bien sonner la disparition institutionnelle et passer à un régime autocratique pur, qu’il ne risquerait pas grand-chose puisqu'aucun élu n’a l’air de vouloir s’opposer de manière tangible. En réalité, cette opposition fantoche ne sert plus que d’alibi au pouvoir pour expliquer qu’il n’est pas réellement une dictature. Le peuple devra sans doute s’en remettre à ses propres forces pour tenter une forme d’alternative aux institutions démocratiques nationale et européenne, devenues des outils d’oppression.

22 novembre 2022

On ne pourra pas dire qu'on ne savait pas

Michel Rosenzweig

Je fais ce que je peux pour vous informer du massacre en cours en Iran où le régime nazislamiste a déclaré la guerre à son propre peuple. C'est d'une ampleur inédite. Pendant que les médias ne s'occupent que des Ukrainiens dans le silence du concert des nations, le régime abject de la république des mollahs se déchaîne, tuant, massacrant des centaines de personnes, arrêtant emprisonnant, exécutant, torturant.
L'Occident est coupable et responsable d'avoir activement contribué et collaboré à installer ce régime et en particulier la France. Pendant 44 ans, l'Occident à commercé avec ce régime en fermant les yeux sur sa nature.
Il est par conséquent comptable des crimes en cours.
Cette insurrection populaire est une vraie révolution, elle finira dans un énorme bain de sang de règlements de comptes, sans que personne ne sache qui remplacera ce régime.
Il ne faut pas que cette révolution finisse comme celle de 1979, confisquée par les mollahs.
On ne pourra pas dire qu'on ne savait pas.



Macron persiste dans le sens d’une gouvernance mondiale

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF

Au sommet de l’APEC, Macron a réitéré son souhait d’une unique gouvernance mondiale, déplorant l’opposition entre les BRICS et l’OTAN, comme source de futurs conflits, alors qu’avec une seule tête, le monde se porterait tellement mieux, selon lui, surtout si le monde suit aveuglément la bande à laquelle appartient Macron. Cette nouvelle charge, après le quasi échec du G20, ne serait-il pas aussi un cri de désespoir, conscient que l’OTAN se trouve malmenée dans le conflit ukrainien, révélateur des faiblesses et des turpitudes occidentales ? Macron commencerait-il à en prendre conscience, sans doute inquiet de voir le plan se heurter à la volonté irréfragable des nations souveraines, de ne plus se laisser mener par le bout du nez. Il poursuit néanmoins, dans sa volonté de mettre l’ensemble de la planète sous la tutelle d’une organisation supra nationale, qui n’aurait de compte à rendre à personne, mais à laquelle chaque humain devrait obéir aveuglément. Oui mais voilà, la Russie, la Chine et l’Inde, avec des méthodes certes différentes, ne veulent pas d’un monde unipolaire, mais bien d’une redistribution des influences, dans le respect des diversités, avec en point d’orgue, la maîtrise totale des destins nationaux et non la délégation des souverainetés à des organismes mafieux, comme le rêve le précieux envoyé de Davos.

Macron en pion

Qu’on ne s’y trompe pas, Macron n’est qu’un pion, le plus acharné, le plus nocif sans doute, mais il reste un fusible qui sautera si ses maîtres n’en veulent plus, ou si des événements internationaux le rattrapent au point de l’exclure d’une quelconque immunité, ou de la rendre caduque. Pour s’échiner à faire la promotion de cette super-structure, il faut en avoir reçu l’ordre et ne pas aimer la démocratie. Rien de surprenant avec cet homme qui n’aime déjà pas la France. Cet appel orwellien ressemble à un S.O.S de sa part, comprenant que la partie lui échappe à cause du conflit en Ukraine, et qu’il ne pourra, malgré toutes les sordides combines imaginées, mener à bien ce projet d’obédience nazie jusqu’à son terme. La chute serait donc une perspective, non plus lointaine, mais bel et bien à l’ordre du jour et forcerait l’organisation interlope à accélérer le mouvement, car la vérité sur le COVID, les vaccins, le climat et bien d’autres enfumages, est en route.

La bipolarité géopolitique lui fait peur, car il sait qu’il est désormais dans le camp potentiellement le plus faible, hors puissance nucléaire, qui finalement ne sert pas à grand-chose, puisqu’elle n’est pas utilisable. L’affaire ukrainienne révèle bien cet état de fait, puisque l’ensemble des autres pays refusent de suivre les délires économiques des sanctions qui ont déjà détruit l’économie européenne. Le réel finit toujours par remettre de l’ordre. Macron et sa clique se sont toujours pensés capables d’imposer leur hégémonie idéologique au monde et d’imposer leurs vues, certains que leurs sanctions et menaces feraient plier n’importe quel récalcitrant. Il n’en est rien.

Mais la Russie a révélé leurs faiblesses. On ne peut pas lutter contre un peuple conscient de sa force historique, basée sur des valeurs qu’aucune théorie et certainement pas celle du genre, ne vient ébranler. L’occident, corrompu, toujours à la pointe de la dégénérescence, n’a toujours pas compris que la force d’une société n’est pas dans son démantèlement au profit d’une quelconque intégration de minorités, mais bien dans la reconnaissance de ce qui lui a permis de résister aux invasions, dans la promotion de ce qui lui permet d’avoir une assise forte, dans une structure classique, au détriment du farfelu qui se veut « progressiste ».

Rétablir la « haute trahison »

Le conflit ukrainien est aussi celui de deux conceptions de la civilisation et force est de constater que celle défendue par les Biden, Macron et consorts, n’arrive pas à s’imposer. Il est donc urgent de revenir aux fondamentaux. Une diplomatie exercée par des professionnels conscients du respect des règles de discrétion, l’exacte contraire de la piètre démonstration de Macron et plus récemment de Trudeau, vertement rappelé à l’ordre par Xi. De retrouver le sens de la nation, de ses intérêts, en se désengageant immédiatement du forum économique mondial, pour considérer son pays comme l’acteur principal et non comme, au mieux, un moyen à ses ambitions personnelles, au pire comme un boulet dans l’accomplissement d’un plan dicté par des puissances extérieures. Rétablir le concept de « haute trahison » est de fait, une nécessité pour éviter que n’importe qui ne vendent sans sourciller la France aux puissances étrangères, comme l’a fait Macron, sans être inquiété le moins du monde. Il est évident que nous sommes loin de pouvoir rétablir cette autorité internationale avec Macron, il en est l’antithèse. Il reste néanmoins à savoir si nous avons les réserves humaines pour relever ce défi.

Rien d’évident, quand on constate la pauvreté d’une opposition qui ne se manifeste pas sur des sujets aussi brûlants, et surtout sans réelle proposition de rupture avec ce qui nous est vendu comme une fatalité incontournable. Il y a des choses à remettre en place mais pour cela il faut avoir le courage d’affronter la horde de pseudo-progressistes prêts à fondre sur ces rétablissements impérieux, aux cris de : « fachos, extrémistes ». Servir et non se servir, voilà la nuance qui fera la différence.


Un bond en arrière de 20 ans pour les filles

Pierre Duriot

La France veut se réindustrialiser, retrouver son savoir-faire nucléaire, trouver de nouveau carburants et s’informatiser. Mais il manque des milliers d’ingénieurs, dans tous les compartiments industriels. La France en forme chaque année 38 000 nouveaux, alors qu’il en faudrait 60 000. Pire, les filles qui étaient parvenues à représenter 47% des élèves au bac scientifique, grâce à un intéressant travail de promotion, sont passées à 24% du nombre de ces bacheliers. Et la part des filles a encore baissé chez les élèves recevant plus de 6 heures de cours de maths en terminale, soit une baisse de 61% depuis la réforme du bac de 2019, sous le quinquennat Macron. Le président peut toujours se payer de discours fantoches et faire exactement le contraire de ce qu’il raconte. Non seulement, il y a un recul significatif des jeunes filles dans les filières scientifiques, mais en terminale, seulement 1,6 % des élèves choisissent les filières d’ingénieurs et 2,5 % celles du numérique et des sciences de l’information.

Pourtant, les écoles, les fédérations professionnelles et les entreprises, ont multiplié les politiques d’incitation adressées aux jeunes femmes, mais les vocations sont en panne, chez les filles évidemment, mais également chez les garçons. Il va être difficile de répondre aux nouveaux défis industriels et d’engager les projets de réindustrialisation de la France. Cette pénurie de talents touche tout particulièrement les entreprises du numérique.

Des professionnels du secteur et le RPF, avancent quelques solutions, comme la modification des programmes et surtout le développement des maths et des sciences dès la primaire et la maternelle. Une meilleure formation des professeurs, qui sont justement en majorité des femmes et une sensibilisation aux métiers de l’ingénierie. Et la mise en place de partenariats d’apprentissages avec des entreprises thématiques, représentatives de leurs secteurs d’activité.

Depuis cinq ans, on a assisté à un détricotage en règle du système éducatif et effectué un bond en arrière de 20 ans sur la thématique des filles dans les filières scientifiques, ceci avec un gouvernement qui explique qu’il a fait de l’égalité hommes/femmes un enjeu de sa gouvernance.

Pretty female student doing practical work at factory

21 novembre 2022

Une possible révolte ?

Radu Portocala

J’entends ici et là, de plus en plus souvent, ces mots qui se veulent rassurants : « Ils ne peuvent pas aller trop loin. On ne les laissera pas. »
« Ils », c’est le pouvoir dans un sens très large, puisqu’il implique aussi bien Paris que toutes les structures auxquelles Paris s’est subordonné au fil des décennies.
« On », c’est beaucoup plus vague. Cela veut, certes, signifier le peuple, mais le peuple est divers dans ses opinions et ses réactions. Le peuple est compliqué.
« On ne les laissera pas » sous-tend l’annonce d’une révolte. Un mouvement uni, puissant, capable de balayer le pouvoir multiforme, pour le remplacer par un autre, plus sage et plus juste.
Malgré ces prophéties menaçantes, la révolte ne s’est pas produite dans les urnes, et ne risque pas de se produire dans la rue.
L’homme accablé par la misère, les obligations, les restrictions pense à sa survie et la met bien au-dessus de toute velléité de révolte. Les dictateurs de toujours ont su cela et en ont profité. Les temps durs fatiguent ; ils n’exaltent pas l’appétit de révolte. Avoir faim et froid achève de vous enfermer dans votre coquille de soumission.
Quant au reste, les absurdités idéologiques qui nous tracassent de plus en plus, ces interdictions qui se multiplient, qui va se révolter contre elles ? La masse avachie devant les émissions de variétés ? Les admirateurs des gestionnaires télévisuels de la pensée ?
Bien entendu, tout le monde rouspète ; certains écrivent même des textes remarquablement critiques, voire violents. Que change tout cela ? Rien. Parce que l’homme opprimé finit par acquérir une tiède quiétude et, s’il lui arrive de blâmer le pouvoir, il est gêné quand d’autres le blâment aussi. Il craint le pire, et l’expérience lui montre que la masse en mouvement peut représenter ce pire. La peur du désordre le ferait même voter contre ses propres opinions – et, ce faisant, il ruinerait consciemment ses intérêts.
Il faut de très grands malheurs pour que l’homme se révolte. Le pouvoir, aussi inepte soit-il, le sait, et cherchera toujours que ces très grands malheurs n’arrivent pas. Par cette espèce d’équilibre déséquilibré, la révolte est matée avant même de naître. Mais l’espoir, le rêve d’une possible révolte ne l’embarrasse pas, car les énergies qui lui sont contraires s’y perdent, très utilement pour lui.

Le parfait technocrate européiste, mondialiste et multiculturaliste

Yann Bizien

Thierry Breton, commissaire européen au marché intérieur, s'est exprimé ce matin sur la guerre en Ukraine avec une partialité qui interroge beaucoup sur son aptitude à poser un regard objectif sur notre environnement géopolitique.
Il a redit son attachement au droit d'asile dévoyé par ceux qui le réclament et ceux qui le défendent pour des raisons idéologiques.
Le tout récent fiasco sur l'accueil à Toulon de l'Ocean Viking nous a confirmé que ce ne sont pas des femmes et des enfants qui fuient la guerre pour se rendre en Europe mais des jeunes hommes en âge de défendre leurs pays et de travailler. Ils l'abandonnent honteusement et lâchement pour s'imposer chez nous et profiter de la générosité d'État, coûteuse, naïve et aveugle.
Thierry Breton est un esclavagiste des temps modernes. Il fait partie de cette élite sansfrontiériste et immigrationniste qui prétend promouvoir la solidarité internationale au nom d'un humanisme d'apparence bien accueilli dans les médias.
La réalité est que cette élite a besoin d'un peuple divisé, diversifié, soumis, inculte et misérable. Elle en a besoin pour conserver ses privilèges de classe, le pouvoir et sa richesse. Elle a besoin d'immigration pour imposer des petits salaires sur le marché de l'emploi.
La France est en déliquescence. Nos hôpitaux s'effondrent. Nos armées sont démunies. La justice dysfonctionne. Nos prisons sont saturées. Les Français ne sont plus du tout en sécurité. L'État est en faillite. Il y a 10 millions de pauvres chez nous.
Cette élite est la principale responsable de l'effondrement et de l'ensauvagement organisé de notre pays. Elle porte sur ses épaules le plus gros drame de notre histoire contemporaine.
Un cancer, sur lequel on nous demande de positiver.


La France s’enfonce dans la misère : « On n’a jamais connu ça ! », dit le patron des Restos du cœur

Marie Delarue
Boulevard Voltaire

- 21/11/2022 -




Ce mardi 22 novembre, les Restos du cœur lancent leur 38ème campagne de distribution alimentaire. Dans l’angoisse, car les chiffres sont alarmants.

Les inscrits sont en hausse de 12% par rapport à l’année passée, soit 1.344.000 personnes. Parmi elles, 110.000 bébés de moins de 3 ans, (chiffre de l'année dernière qui devrait être porté à 137 000 en 2022 car en augmentation de 25%). Ce sont « principalement des bébés appartenant à des familles monoparentales, très généralement des mamans seules ».

Macron l‘avait promis lors de son accession au trône en 2017 : à la fin de son mandat, il n’y aurait plus personne dans la rue. À l’en croire, la misère aurait reculé et tout le monde dormirait au chaud... Interrogé par Le Figaro, le président des Restos, Patrice Douret, brosse un autre tableau et dénonce l’explosion de la pauvreté : « On n’a jamais connu ça ! », dit-il.

La situation, gravissime, met aussi l’association en péril. En effet, les Restos achetant 35% de ce qu’ils distribuent, l’inflation a fait exploser les factures de 15 à 20%. Quant aux factures de gaz et d’électricité, le surcoût sur trois ans est estimé à 5,5 millions d'euros. Bref, l’association se retrouve peu ou prou dans la même situation que ses bénéficiaires.

On découvre au fil de l’entretien que les Restos – tout comme les autres institutions caritatives – font bien plus qu’offrir des repas. Ils ont ainsi relancé « les multiples services annexes à la distribution alimentaire », à savoir « le soutien à la recherche d'emploi, l'insertion, l'accompagnement budgétaire ou scolaire, la coiffure, les sorties cinéma, l'aide à l'accès aux droits, les cours de cuisine ou de français... ». Toutes choses mises en veilleuse durant la pandémie.

Pour ce faire, l’association emploie 70.000 bénévoles (en majorité des retraités) qui, eux aussi, sont évidemment touchés par la crise. Alors Patrice Douret demande à l’État une mesure fiscale, à savoir « transformer la réduction d'impôt existante (66% des frais engagés dans la limite de 20% du revenu imposable) en crédit d'impôt pour les bénévoles non imposables ». Soit une dépense estimée à 100 millions d’euros par an. Un amendement en ce sens avait été voté dans le projet de budget 2023, mais le 49-3 en a eu raison.

Bien qu’elle soit informulable dans le contexte actuel (qui renvoie toute interrogation à l’extrême droite), une question vient néanmoins s’imposer à l’esprit : qui sont les bénéficiaires ? « Aujourd'hui, 60% des bénéficiaires des Restos vivent sous le seuil de pauvreté en France, contre 50% l'an dernier », nous dit-on. « Le public est plutôt jeune (40% ont moins de 18 ans et 51% moins de 25 ans), souvent primo-parental ou vivant seul, en recherche d'emploi mais très éloigné du marché du travail. » Sachant que les immigrés sont surreprésentés parmi les chômeurs (12,9% pour l’ensemble des immigrés, dont 18% d’immigrés hors Union européenne), on s’interroge forcément.

Dispose-t-on, aux Restos, de statistiques sur la part des étrangers, des migrants, des clandestins réduits à la misère la plus totale ? Si elles existent, elles ne sont pas communiquées. « Je rappelle que l'accueil aux Restos est inconditionnel et qu'on ne sélectionne pas les bénéficiaires », dit Patrice Douret. Toutefois, sachant que « les activités de rue » (maraudes, etc.) ont littéralement explosé et que les équipes disent rencontrer « de plus en plus de femmes et d'enfants dans le besoin, mais aussi de plus en plus de personnes qui ont un problème d'accès aux droits », on ne peut que penser aux dizaines de milliers de clandestins qui errent de tente en squat.

On sait aujourd’hui – un exemple – que ceux de l’Ocean Viking se sont égayés dans la nature, les mineurs en premier. Avec quels moyens ? Leur a-t-on offert un petit pécule en même temps que les baskets neuves, l’AME et les sauf-conduits provisoires ? Ont-ils pris le Ouigo de 7h47 en gare de Toulon, direction les campements parisiens ? Peut-être les retrouvera-t-on aux... Restos du cœur.

Sortir de l’engeance mondialiste

Gilles La Carbona

L’horreur s’invite en Occident par l’intermédiaire de la Nouvelle Zélande, qui institutionnalise la délation sous couvert de protection terroriste. Depuis quand ce pays est-il dans le viseur des terroristes ? Il faut bien décortiquer ce que cache ce terme dans l’esprit des initiateurs de cette démarche, pour comprendre qu’il ne s’agit nullement de sauver des vies, comme l’indique la responsable des services secrets, mais bien de protéger le pouvoir en place contre toutes formes de contestation. C’est d’ailleurs ce qu’elle finit par avouer en parlant de comportements complotistes, du genre « eux contre nous », et en donnant l’exemple des mesures COVID. Il ne s’agit en réalité que d’éviter qu’un autre son de cloche ne vienne semer le doute dans les esprits, et permettre au citoyen de douter du bien fondé des mesures prises. L’interrogation est donc devenue interdite. Qu’importe les preuves accablantes, qui seraient irréfutables, il faut les taire. La vérité ne se décline pas selon des bases factuelles, mais sont choisies soigneusement par les dirigeants, en fonction de leurs orientations. Ce n’est ni plus ni moins que l’essence même d’une dictature. Il n’y a que ce type de régime pour vouloir contrôler les pensées et la parole. Un vrai régime démocratique ne craint pas la confrontation, car il sait que la vérité triomphe toujours.

Un régime autoritaire ne peut supporter ces échanges. Nous avons connu les camps de concentration, les camps de rééducation, tous étaient destinés à écarter les voix dissidentes pour protéger un pouvoir délétère. Mesure extrémiste par excellence, elle s’inspire de la vision nazie ou stalinienne du pouvoir, et elle s’attaque à présent, avec le concours souhaité de la population, à l’épuration de toute opposition. Être contre les mesures gouvernementales devient un délit, un crime, car c’est s’opposer à LA vérité, qu’ils ont décrétée comme inattaquable. Ils posent un principe dogmatique et quiconque le réfute devient un hérétique. L’histoire se répète dans ce qu’elle a de plus immonde. Comme à l’époque de l’Inquisition, pendant le III Reich, ou sous Staline, les opinions contraires à la doxa deviennent répréhensibles, donc condamnables. Bien entendu la justification première est celle du sauvetage de vies ! Imparable. Moins ambitieux que l’Église qui voulait sauver les âmes, mais tout aussi infect que les précitées dictatures. La main sur le cœur ils vous diront qu’ils acceptent la contradiction, pour autant qu’elle ne remette pas en cause leurs décisions. En réalité, pour eux, croire aux vertus de l’échange est un sacrilège, traité par l’excommunication sociale, ou l’emprisonnement. Ce pays installe le IV Reich sans honte. Ainsi « le pays du long nuage blanc », teinte sa liberté de pensée d’un voile noir.

Les caciques de Davos

Cette façon de faire, très actuelle en Europe et aux États-Unis, révèle la vraie mentalité de ces caciques de Davos. C’est là l’essence même de leur philosophie, et c’est ce qui doit être détruit. L’Alberta a déjà fait entendre cette volonté, c’est au tour du gouvernement flamand de déclarer son intention de se détacher du Forum économique mondial. Sage et vertueuse décision, où l’on se prêterait à penser que la raison l’emporte enfin, poussée par l’intégrité retrouvée des consciences, ainsi que par la farouche volonté de ne plus être le toutou de ces autoproclamés « élites ».

Ce club impose, commande, dicte au monde entier les bons comportements à avoir, s’arrogeant le droit universel de dire comment on doit vivre, respirer, penser. C’est avec l’air professoral qu’ils viennent déverser leur abjecte ambition. Les mêmes ont tenté de soudoyer le Pérou, pour imposer leur agenda. À quel titre Klaus Schwab est-il intervenu au G20 ? Quel mandat lui confère une autorité pour donner ses ordres aux dirigeants démocratiquement élus ? S’il se permet de le faire c’est que l’ensemble des gouvernements est corrompu et qu’il gouverne seul avec ses amis. À moins que ce ne soit pour redorer un blason en perte d’éclat ?

L’Europe de Maastricht, fief de ce gang, doit disparaître au profit d’une nouvelle organisation plus respectueuse du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, de penser en fonction de leurs affinités, sans être obligés d’obéir à une doxa extra-nationale. L’Occident est devenu un cancer pour le reste de l’humanité.

Des représentants peu représentatifs

Il est temps que les nouvelles puissances reprennent la main et se débarrassent de ces dictateurs, que d’autres appellent « l’État profond », qui nous conduisent à l’asservissement le plus total, ou à la prison, pour pensées jugées subversives. La disparition d’instances telles que le G20, l’ONU, l’OMS, ne pourra qu’être une bouffée d’oxygène pour la sécurité des peuples. Ces millionnaires bientôt grabataires, ne représentent même pas 10% de la population mondiale et viennent dicter leurs volontés au reste de la planète. L’idée de la Russie de quitter l’ONU est excellente et celle sans doute, d’en finir avec le G20 qu’entretiennent à présent les Chinois, sera la bienvenue. Que les puissances indépendantes donnent une bonne leçon à ce quarteron de corrompus, qu’ils les isolent, ils sont déjà réduits économiquement, militairement, il suffit à présent de les anéantir intellectuellement en n’accordant plus aucun crédit à leurs discours aux relents d’empire nazi. Dans une sémantique choisie, faisant de l’eugénisme moderne la nouvelle arme de stabilité mondiale, ils dénoncent l’épuisement provoqué des sociétés séculaires et s’en servent comme motif d’une régénération par l’autoritarisme accepté, la contrainte volontaire et le lavage des cerveaux, par les médias subventionnés.

L’avenir de la planète n’est pas de construire des voitures électriques, mais de se débarrasser de ces institutions internationales dirigées en réalité par des structures supranationales. Ce n’est pas l’augmentation de quelques degrés qui sèmera le trouble, mais la poursuite du plan imaginé par cette pègre. Il y a urgence à les écarter des décisions et les temps semblent propices pour trancher le nœud gordien. Les opposants, qui pensaient subsister dans cette huileuse compromission, se sont trompés. L’agenda mortifère préparé est l’acceptation par les peuples des famines, épidémies, guerres, planifiées et utilisée pour imposer les bases d’un « monde nouveau », non démocratique. Il nous faut des opposants courageux qui oseront les affronter, sans autre calcul que celui de servir la justice et la liberté. Qui aura cette ardeur ? Les places sont à prendre, les peuples attendent et historiquement, les situations de crises font émerger des hommes forts, en remplacement de toute la caste actuelle, plus ou moins compromise. Au RPF nous ne soutiendrons jamais un parti qui fait allégeance avec ces thèses et se fait le complice de Davos. Nous attendons avec empressement que les oppositions se positionnent sur leur éventuelle non-participation à ce Forum de la honte et prennent conscience de la possibilité de nous voir imposer une société unique, orwellienne. La prise de conscience des peuples, leur refus massif de cet avenir digne d’un roman de science-fiction, qui nous est promis, est en cours. Nous souhaiterions maintenant voir les dirigeants refuser d’assister aux messes de Schwab, Attali et consorts. La sortie de cet engrenage se fera en premier lieu par le refus massif d’écouter et de se conformer à des consignes, qui, comme celles vécues pendant la crise sanitaire, se révèlent non seulement inutiles, mais contre-productives.