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25 novembre 2022

Michel Onfray : « Les passeurs et Mélenchon sont les nouveaux négriers ! »

Pour le premier grand entretien de Régis Le Sommier, OMERTA a le plaisir de recevoir le philosophe Michel Onfray, également directeur de la rédaction de Front Populaire.
« Je n’avais encore jamais dialogué avec Michel Onfray. Écouté beaucoup, sans toujours être d’accord avec lui, critique même parfois. Mais j’ai toujours apprécié par-dessus tout chez lui, cet esprit de liberté qui entoure ses propos, aidé souvent par un solide bon sens. Voici donc ce que nous nous sommes dit. »

https://www.youtube.com/watch?v=jm7hp-bNKdQ


La justice travaillerait-elle enfin ?

Pierre Duriot

On se demande bien ce qui a pu décider, comme ça, d’un coup, les juges du Parquet National Financier, que l’on pensait acquis à la cause de Macron, à se pencher sur les affaires financières du président, pendant ses campagnes électorales. À vrai dire, on se demande bien comment et pourquoi cela aura mis autant de temps avant de sortir. Il n’est pas un secret que des membres du cabinet McKinsey soient venus donner un coup de main, certes bénévolement, pendant la campagne électorale de 2017. Mais ce n’est évidemment pas répréhensible. Ce qui pourrait l’être, par contre, serait un genre de renvoi d’ascenseur à cette société privée, en lui confiant la gestion des affaires de l’État, en lieu et place des fonctionnaires de la République et de leurs supérieurs hiérarchiques, les hauts fonctionnaires.

Dans la gestion de la crise du Covid, par exemple, il faut se souvenir que les membres de McKinsey étaient installés carrément dans les structures de l’État et donnaient directement leurs ordres aux fonctionnaires, se substituant ainsi à l’institution. Non seulement la configuration est impensable mais pour quel résultat ? En mars 2022, la France était le pays le plus contaminé au monde, malgré une vaccination massive et des méthodes de persuasion dignes de celles d’une dictature, avec entre autres, la suspension totalement contraire au droit du travail, de soignants et pompiers, sans compter l’ostracisation de nombreuses catégories socio-professionnelles en fonction de leur acceptation ou pas, de la mixture dans leurs veines. On serait bien curieux de savoir de qui ont émané ces idées staliniennes ? Au passage, les fameux cabinets et pas seulement McKinsey, ont eu accès à de très nombreuses données concernant l’intimité des Français : que sont devenus ces fichiers ?

Les juges se sont-ils décidés à régler quelques mauvais comptes, sans craindre pour leur avancement, allez savoir. Tout cela sent carrément la manœuvre, car dans le même temps, la justice se penche aussi sur le travail de l’ex-compagne de Ciotti, comme par hasard, au moment même où il pourrait accéder à la présidence des LR et transformer ce parti de collabos mi-chèvre mi-chou du pouvoir en véritable parti d’opposition. Cette compagne n’a pas fini de travailler hier matin et on se demande la cause de cette coïncidence qui tombe finalement à pic.

Au RPF, nous trouvons que toutes ces investigations sont parfaitement légitimes, même si certaines ont l’air téléguidées, mais mieux vaut tard que jamais, s’il y a vraiment du grain à moudre, évidemment. Mais nous réfutons totalement l’idée d’un appel à des cabinets privés pour la gestion des affaires de l’État. Ce n’était pas une pratique gaulliste et le Général faisait constamment appel, en pareil cas, aux ressources de l’État, qui ne sont pas moins compétentes que les cabinets privés. Pour preuve, les hommes du haut fonctionnariat et ceux des cabinets privés sont la plupart du temps des anciens élèves des mêmes écoles, voire même, des camarades de promotion. Si on considère ce dernier aspect, la piste du renvoi d’ascenseur prend tout son sens.


Il n'y aura pas de réintégration des soignants

Françoise Gasc

- 25/11/2022 -

« Pour la première fois depuis le début de la 5ème République, le gouvernement a déposé directement des centaines d'amendements car minoritaire par obstruction.
Ce qu'il s'est passé hier soir est une honte absolue antidémocratique. » (Philippe Duval)
La France est le dernier pays, avec la Grèce, à ne pas avoir réintégré les soignants et les personnels non-vaccinés suspendus. Voilà comment la France traite les soignants qui sont allés au travail avec des sacs poubelles comme seule protection lors de la 1ère vague... Honte au Gouvernement et à LREM/Renaissance qui ont fait de l’obstruction.
Précision : tous les partis d’opposition étaient d’accord pour la réintégration des soignants.

24 novembre 2022

Momotchi

Certains pensent que c'est anodin que Musk parle de restaurer les comptes suspendus. Pour moi c'est capital.
Cela fait plus de 2 ans que j'écris sur le Covid, qu'on a montré les incohérences, les études foireuses et les chiffres pipeautés des médias. Plus de 2 ans que je parle aussi de la monnaie numérique, de son lien avec l'identité numérique, et de leur cheval de Troie des passeports Covid – (d'ailleurs c'est marrant parce que certains viennent m'expliquer en mode « mais tu ne sais pas que »).
Honnêtement, au niveau de l'info, on n'a plus vraiment à apprendre grand-chose de « nouveau ». On sait maintenant le principal, que les vaccins ont des effets secondaires, chaque jour des études montrent leurs problèmes, on sait que les fact-checkers sont des vendus, que les vaccins n'empêchent pas la transmission, que l'HCQ/azi ou ivermectine marchent, etc. On sait qu'il y aura une suite, mais on a compris comment les médias fonctionnent. Leur jouet est cassé.
On est dans une phase où il faut simplement répéter le message jusqu'à ce que ça se sache, tout comme les médias répètent pour endormir.
Beaucoup qui faisaient le même boulot que moi sont tombés. Soit par fatigue, soit dénoncés en masse par des fermes à bots/trolls/censeurs. On a perdu beaucoup de forces.
Mais c'est précisément le moment où il faut appuyer, insister sur tous les mensonges et crimes du Covid.
Si on a un retour en masse des comptes suspendus, petits et gros comptes, alors que les fact-checkers reculent, je ne sais pas pour vous, mais ça me redonnerait une énergie phénoménale.
Et c'est exactement ce que les fact-checkers, covidistes, globalistes et autres potes du WorldEconomicForum craignent.
Ceci est une guerre d'information avant tout.
Yann Thibaud

Je ne me sens pas de gauche, car je n'éprouve aucune sympathie envers la dictature de l'État ; mais je ne me sens pas non plus de droite, car je ne suis aucunement désireux du retour et de la défense de l'ordre et des traditions.
Je ne suis pas progressiste, car je ne crois vraiment pas que l'innovation permanente amènera le bonheur humain ; mais je ne suis pas non plus conservateur, car je ne suis pas du tout nostalgique d'un passé idéalisé et mythifié.
Je ne suis pas mondialiste, car je n'ai aucune envie de l'instauration d'un gouvernement mondial totalitaire ; mais je ne suis pas non plus nationaliste, car je me sens proche de nombreuses cultures de ce monde, au moins autant, si ce n'est plus, que de celle de mon pays natal.
Je ne suis pas matérialiste, car je perçois le matérialisme comme un négationnisme, qui nie et discrédite a priori, de manière déraisonnable, la réalité et la validité des phénomènes et processus de nature subtile, parapsychologique ou spirituelle ; mais je ne suis pas davantage religieux, car je considère les religions comme des systèmes perfides et problématiques d'aliénation.
De sorte que je ne me reconnais dans aucun des courants idéologiques existants aujourd'hui, et que je n'éprouve aucune envie de les soutenir ou de militer en leur faveur.
Mais l'ensemble de ces inadéquations m'apparaît, non comme une tare ou une faille mais, bien au contraire, comme l'expression d'une acuité de perception, remarquable et précieuse.
De sorte que je me considère, non comme un être asocial et solitaire, mais comme un pionnier ou un précurseur d'une nouvelle civilisation, émergente et fascinante, à élaborer, inventer et mettre en œuvre collectivement.

Yann Bizien

Pour Aymeric Caron, Il y a des combats urgents et importants à mener dans notre pays : restaurer l'autorité, traiter les menaces intérieures, reconquérir nos territoires perdus, défendre nos frontières, expulser les migrants illégaux et dangereux, rendre leur sécurité aux Français, renforcer nos armées, la Police, la Gendarmerie, la Justice et nos Hôpitaux, réhabiliter nos soignants ostracisés, repenser l'instruction de nos enfants, lutter contre le chômage, rendre notre solidarité nationale, mettre fin à l'assistanat, soutenir nos agriculteurs, construire des prisons, réduire la pauvreté, réindustrialiser nos territoires, restaurer nos Églises, défendre notre histoire, notre culture, nos traditions, le travail, l'effort, l'excellence et les mérites.
La France en faillite et ensauvagée s'effondre sous la surveillance du FMI. Les Députés de la NUPES dont ceux de la France insoumise regardent ailleurs.
Aymeric Caron aurait mieux fait de lire l'horoscope des Taureaux ce matin. Il ne lui était pas favorable.


Gastel Etzwane

On se souvient que l’État français a récemment acheté 90 véhicules blindés destinés à la gendarmerie : le Centaure (un moteur diesel développant un peu plus de 200 chevaux. Il pèse 13 tonnes en ordre de bataille et possède un blindage intégral. Il coûte 500 000€ l'unité et dispose d'armes automatiques : un lance-grenades et/ou même une mitrailleuse type Mag58 selon les configurations choisies).
Le 10 novembre dernier, le ministère de l’Intérieur a passé le plus gros appel d’offres jamais vu pour du matériel de répression : de 4 à 13 millions de grenades de tous types pour un budget de 38 millions. « L’appel d’offres comprend des grenades lacrymogènes de deux types : celles, connues de tous les manifestants, de 56 millimètres et 40 millimètres, qui jonchent le sol après les manifestations, et qui peuvent être tirées jusqu’à 200 mètres. Quantité maximum prévue ? 9,44 millions d’unités. L’autre lot est celui des grenades explosives. Les GM2L – Grenade Modulaire à Double effet Lacrymogène –, qui contiennent du C4, un explosif militaire. On a vu ces grenades provoquer des cratères dans les champs de Sainte-Soline et blesser de nombreuses personnes, lors de la manifestation contre les mégabassines du 29 octobre dernier. Ces grenades ont déjà arraché deux mains en deux ans : lors d’une manifestation à Paris en décembre 2020, et lors d’une Free Party à Redon en juin 2021. Elles sont officiellement considérées comme des armes de guerre. »
Les services publics, de la santé notamment, crèvent dans l’indifférence générale. La priorité des pouvoirs publics est clairement de préparer les affrontements contre la population française.


23 novembre 2022

Gérard Boyadjian

Le racisme et la haine ont encore frappé !

En France, les dérives de l'extrême droite ne cessent d'amplifier.
Les moqueries à l'encontre de la nouvelle marraine de la Francophonie sont d'une ignominie qui révèle ô combien le racisme prolifère et la tolérance disparaît comme peau de chagrin.
Les racistes sont :
- Incapable de tolérer qu'on puisse être voilée et féministe.
- Incapable d'accepter qu'on puisse être chinois et chez toi.
- Incapable d'approuver qu'un homme peut être une femme.
- Incapable d'admettre qu'on puisse être salafiste et échangiste.
Etc...
Bravo à cette immense artiste Yseult, qui vient de démontrer et prouver à toute la France, qu'on peut tout à fait être un jambon, fourré au nutella.


Dérives sectaires : n’oubliez pas la plus grande des sectes

H16

La stupéfaction est totale : on apprenait il y a quelques jours que la France, pourtant pays du miel et du lait, serait le terreau fertile à l’apparition de certaines sectes et autres groupuscules louches à “caractère sectaire”. C’est en tout cas ce que s’est époumoné à dire la mission interministérielle dédiée, la Miviludes, dans un récent rapport dont il a rapidement été question dans tous les médias grand public.


Pire encore : ces dérives sectaires seraient même en pleine augmentation dans le pays, à tel point que le gouvernement, entre deux restrictions supplémentaires de liberté pour le peuple et l’une ou l’autre gabegie financière grotesque, entend fermement lutter contre ce nouveau fléau en instaurant un numéro vert pardon un Grenelle des Sectes des “assises des dérives sectaires et du complotisme”.

Eh oui, pouf, comme ça et avec une décontraction assez caractéristique d’un pouvoir sans plus aucune retenue, vous aurez noté l’apparition du mot “complotisme” en même temps que “dérives sectaires”, la Miviludes ayant vu ses missions subitement gonfler de ce nouveau domaine : la France, cornaquée par le Mozart de la Finance, va donc se lancer dans une lutte âpre (mais nécessaire, il va de soi !) contre les sectes et les complotistes qui gangrènent la société française.

Coïncidence pratique : c’est aussi ce que vont faire d’autres pays occidentaux comme la Nouvelle-Zélande ou le Canada ou tous ceux qui expliquent à quel point “la démocratie est en danger” par ces dérives sectaires et ces théoriciens de conspirations toutes plus farfelues les unes que les autres. Dans ce tableau, on s’étonnera de la brévité du Ministère de la Vérité du “Conseil de gouvernance de la désinformation” américain qui n’a pas survécu plus de 6 mois. On se rassurera en se disant que ce n’est que partie remise, à l’évidence et devant l’insistance des autres pays à mettre en place ce genre d’institutions.

Bien évidemment, il n’y a pas de doute à avoir : en ouvrant ainsi, clairement et ouvertement, la chasse contre les sectes, les gouvernements occidentaux entendent en réalité assez évidemment lutter contre les complotistes, c’est-à-dire les non-conformistes et toutes ces mouvances gluantes qui ont le mauvais goût de ne pas prendre les informations officielles pour argent comptant.

Il n’y a en fait aucune coïncidence lorsque cette lutte renouvelée contre les sectes correspond aussi au moment où les médias grand public remettent deux sous dans le bastringue éculé de la “lutte contre la désinformation” et où les politiciens commencent à réfléchir à muscler leurs contre-offensives contre les vilains mal-pensants.

Tout ceci participe, n’en doutez pas, d’une véritable mobilisation des troupes gouvernementales et médiatiques contre l’effritement des opinions publiques par des déviants qui refusent de rentrer dans le moule. Et le mélange du sectarisme et du complotisme ne tient pas du hasard : si on y réfléchit deux minutes, on constate que ceux qui interprètent les faits communément disponibles d’une façon différente des réseaux officiels (sanctionnés par le gouvernement et les médias de grand chemin) peuvent parfois être jugés suffisamment intéressant pour s’attirer des suiveurs, des disciples qui se chargent ensuite de relayer leurs analyses et leurs conclusions, rarement syntonisées avec les messages (et les buts) de la propag l’information officielle.

Alors rebaptisés “gourous”, ces vilains complotistes ou désinformateurs tombent – de façon fort pratique – dans la cible de ces actions anti-sectes. Habile.


Évidemment, pour bien border juridiquement l’affaire, les gouvernements n’ont pas tardé à définir ce qu’est une secte. Une lecture attentionnée de l’article Wikipedia consacré à la question permet de dégager les grands points saillants de cette définition : une secte est juridiquement définie comme un groupe disposant d’une organisation pyramidale du pouvoir, centralisé aux mains d’une personne (un gourou) ou d’un collège restreint de dirigeants, qui pratique la manipulation mentale de ses adeptes, l’extorsion de fonds, cherche à exclure toute doctrine différente, s’inscrit en rupture de l’environnement d’origine des membres, peut atteindre à leur santé physique et psychique, recherche à embrigader les enfants, provoque assez souvent des troubles à l’ordre public et collectionne les démêlés judiciaires.

Or, à la lecture de cette définition, quelque chose apparaît assez clairement : la plus grosse secte qui sévit actuellement en France n’est certainement pas celle qui est la plus combattue, au contraire. Pourtant, aucun doute possible : quasiment par définition, l’État français remplit tous les critères et les dérives des deux dernières années accroissent encore le sentiment que l’augmentation des dérives sectaires constatées proviennent bien de lui en premier lieu.

En effet, est-il utile de revenir sur l’actuelle centralisation du pouvoir dans les mains d’un énarque de plus en plus difficilement contrôlable ? Doit-on évoquer la multiplication (artificielle) des collèges d’apparat pour les décisions les plus iniques et loufoques qui se sont succédés ces dernières années ?

Est-il vraiment nécessaire de revenir sur les manipulations mentales qui ont eu lieu pendant cette période, la multiplication des injonctions paradoxales, l’alternance visible des périodes de relâchement et celles de privation, les messages contradictoires et les interdictions ou obligations complètement loufoques dont on peut, pour l’essentiel, retracer la naissance dans les petits papiers de cabinets de conseils payés (par le contribuable) pour manipuler l’opinion publique dans le sens désiré ?

Est-il utile de rappeler que le chef de l’État entend depuis plus de deux ans faire entrer le peuple français (de gré ou de force) dans un “monde d’après” en véritable rupture avec le “monde d’avant” ? Comment ne pas voir là ce projet de rupture que toute secte mettrait en place pour durablement sectionner les liens des membres avec la réalité du monde extérieur ?

L’extorsion de fonds n’a jamais été aussi visible qu’actuellement où les finances de l’État français sont catastrophiques. Depuis les taxes (rappelez-vous qu’elles représentent plus de la moitié des prix de l’essence à la pompe, par exemple) et impôts jusqu’aux milliards distribués pour différentes causes qui, toutes, violent le bon sens ou les besoins fondamentaux du peuple français, est-il question d’autre chose que d’un véritable racket actuellement mis en place par la Macronie ?

L’exclusion de toute doctrine différente est précisément l’action actuellement engagée pour réduire les “complotistes” au silence : la Vérité ne peut être partagée, elle ne peut provenir que des porteurs officiels de la lumière gouvernementale.

Pour ce qui est des atteintes à la santé physique ou psychique du peuple français, nul besoin de détailler. Chacun a payé, paye et payera lourdement dans sa chair et dans son âme cette période qui s’est ouverte avec l’arrivée de Macron au pouvoir – les Gilets Jaunes s’en souviennent encore –, s’est poursuivie avec la distribution d’injections miracle et continue actuellement avec les mantras permanents de crise énergétique ou de catastrophe climatique inéluctables.

Cette secte étatique, pieuvre malfaisante qui infuse maintenant toute la société française, s’est aussi attelée, comme toute secte, à embrigader les enfants qu’elle prétend éduquer. On en voit chaque jour le résultat calamiteux.

Sans surprise, cette secte, par les décisions qui ont été prises et qui continuent de s’enchaîner avec un rythme inquiétant, provoque bien des troubles à l’ordre public (repensez-y lorsque le courant tombera, en plein hiver) et collectionne les démêlés judiciaires qu’elle n’a aucun mal à écraser puisque la Justice, c’est elle.

En somme, lorsque l’État explique lutter contre les sectes, il ne cherche qu’une chose : en luttant contre des concurrents, il ne cherche qu’une chose, à savoir un monopole sur son marché, par la force s’il le faut.

Cependant, rassurez-vous : ce constat posé, il est évident qu’absolument personne n’en tirera la moindre conclusion. Aucune action ne sera posée, aucune remise en question ne sera envisagée. Et tout comme dans d’autres sectes, les membres actuels de l’Église de l’État Macronien Millénariste et Catastrophile iront jusqu’au bout. Il ne pourra y avoir d’autre voie, celle choisie par le Gourou étant la seule juste et bonne.


Une assemblée en forme d’alibi démocratique

Gilles La Carbona

Le RN ne vote plus les motions de censure de la NUPES, la NUPES ne vote pas celleS du RN et les LR eux, ne votent jamais rien. En conclusion? il est urgent de ne plus déposer de motion de censure du tout, ça ne sert à rien si ce n’est agacer les citoyens et les rendre encore plus furieux qu’ils ne le sont déjà, contre cette opposition qui oscille entre stupidité et soutiens officiels à Macron.

Pour quelle raison le RN s’est-il dégonflé de la sorte ? La lassitude, sans doute, de s’associer dans une démarche vouée à l’échec faute d’avoir avec eux les LR, véritable cinquième colonne de la macronie ? Peut-être. Le constat est amer et terrible à la fois : vu les mentalités, cette action est vaine. L’attitude irresponsable des oppositions, arc-boutées sur une ligne idéologique absurde et mortifère, sonne la fin de l’opposition en France. Macron n’a plus à se demander s’il doit dissoudre, ni quand il vaut mieux le faire. La réponse est : jamais. Il a de fait la majorité qui va lui permettre de faire ce qu’il veut comme il le souhaite. On est très loin des envolées lyriques de juin, où ces partis, soi-disant contre Macron, lui signifiaient la fin de son hégémonie.

Les masques sont tombés, ces opposants d’opérettes ne savent que brasser du vent, leur réelle volonté est de ne rien changer. Les places sont trop bonnes pour être sacrifiées. Ils amusent la galerie, se plaisent en passes d’armes et joutes stériles, pendant que le peuple subit un régime autoritaire et liberticide qui les met sur la paille. Ce même peuple, une fois de plus déçu, voire écœuré de constater que ces bonimenteurs ne travaillent pas de concert pour abattre Macron, mais au contraire pour le préserver et le maintenir au pouvoir, ne pourra que lui rendre la monnaie de leur pièce. Est-ce ainsi qu’ils entendent faire retrouver le chemin des urnes aux abstentionnistes ?

La posture affichée, celle de refuser tout accord autour d’une motion de censure, devient un outrage au bon sens, une infamie contre tous ces électeurs qui ont cru qu’être opposant c’était d’abord combattre un ennemi commun déjà au pouvoir, non lui servir de support pour conserver le pouvoir en se déchirant avec les autres partis. Macron pourrait décider n’importe quoi, cette opposition infidèle et malhonnête ne broncherait pas, si ce n’est pour clabauder en exercices de rhétoriques décevants. Comme si mêler leurs voix à celles des autres oppositions, était là un pacte de sang ? C’est juste une trahison du peuple. Nupes et LR et dans une moindre mesure RN, auront à répondre de cette crapulerie.

En réalité, l’opposition n’a plus d’existence réelle en France et Macron pourrait bien sonner la disparition institutionnelle et passer à un régime autocratique pur, qu’il ne risquerait pas grand-chose puisqu'aucun élu n’a l’air de vouloir s’opposer de manière tangible. En réalité, cette opposition fantoche ne sert plus que d’alibi au pouvoir pour expliquer qu’il n’est pas réellement une dictature. Le peuple devra sans doute s’en remettre à ses propres forces pour tenter une forme d’alternative aux institutions démocratiques nationale et européenne, devenues des outils d’oppression.