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26 novembre 2022

L’Allemagne coule, l’Europe avec et Bruno Le Maire ne s’en rend absolument pas compte

H16

Tiens, voilà qu’une Große Katastrophe se profile sur l’horizon teuton : on apprend qu’Uniper, la principale société allemande de vente de gaz et premier distributeur de l’entreprise russe Gazprom, doit faire appel à l’État allemand à hauteur de 55 milliards d’euros suite à une perte nette kolossale établie à 40 milliards d’euros depuis le début de l’année.

Un milliard d’euros par-ci, un milliard d’euros par-là et, rapidement, on commence à parler gros sous. En tout cas, à 55 milliards d’euros, voilà une somme rondelette qui va peut-être faire réfléchir Olaf Scholz sur les choix énergétiques opérés ces dernières années par l’Allemagne : manifestement, multiplier les efforts sur les énergies renouvelables revient un peu trop à multiplier aussi les approvisionnements en gaz et à se retrouver en fâcheuse posture lorsque la conjoncture internationale change un tantinet.

Et s’il y a bien transition énergétique, ce n’est pas exactement vers de nouvelles formes d’énergies, mais plutôt vers pas d’énergie du tout : en somme, tout ne se passe vraiment pas comme prévu en Europe : en quelques mois, des choix très politiques se sont traduits par des conséquences quasi-immédiates aussi économiques que palpables, avec des grosses faillites à la clé.

Pour une fois, l’Allemagne ne s’en sort pas mieux que les autres, et peut-être même au contraire : ses faillites se multiplient à un rythme réellement inquiétant. Ainsi, le fabricant de meubles allemand Hülsta est insolvable, 80 ans après sa fondation. La chaîne de boulangeries Thilmann atteint le même point 85 ans après ses débuts. Pour Wolff Hoch und Ingenieurbau, entreprise de construction, il aura fallu 125 ans, alors que Bodeta, le fabricant de confiseries, aura tenu 130 ans. Borgers, l’équipementier automobile, ferme ses portes après 156 ans et Kappus, le fabricant de savon, après 170.

Ces quelques exemples, étalés en quelques jours seulement, donnent à réfléchir : ces entreprises ont survécu à deux guerres mondiales, des changements politiques et sociaux majeurs, pour finalement toutes mourir en 2022 parce qu’essentiellement, les Allemands ont cru dur comme fer que les moulins à vents et les miroirs magiques, tous doublés de turbines à gaz russe, allaient leur éviter de taper dans le charbon, le pétrole et le nucléaire.

Au bilan, les Allemands ont maintenant plus de faillites que de gaz, des miroirs et des moulins sous-productifs à ne plus savoir qu’en faire et doivent malgré tout exploiter le charbon, le pétrole et le nucléaire. C’est un échec épique (et on n’en est qu’au début).


Peut-être est-ce à cause de ce vent glacial venu de l’Est que notre Bruneau de Bercy national a récemment déployé quelques signes clairs de changement de tactique dans sa fine gestion du budget de l’État français : alors qu’il était entendu, en février dernier, que toute sa puissance intellectuelle serait dédiée à faire plier la Russie, le locataire de Bercy commence à revoir ses objectifs. Avec la souplesse légendaire de ce grand fauve de la République bondissant sans merci sur l’aphorisme et la petite phrase facile, le voilà qui déclare “Fini le royaume du Koikilenkouth”, ou quasiment :

“Nous avons arrêté le quoi qu’il en coûte, et nous ciblons à présent les entreprises qui en ont le plus besoin.”


Charge maintenant aux entreprises de se faire aussi discrètes que possible sur leurs difficultés économiques pour ne surtout pas recevoir l’aide du ministre qui équivaut sans mal au baiser de la mort.

Indépendamment de cet aspect, on appréciera à sa juste valeur, dans les déclarations du minustre, les fantasmagories sur les performances de la France dont l’économie se redresserait alors que tous les autres pays, en Europe, s’enfoncent assez vite dans un marasme sans équivalent historique. Eh oui : comme de précédents billets le mentionnait déjà en mars et en avril, les sanctions contre la Russie ont été absolument dévastatrices… pour l’Europe.

Et alors même que ces Européens sont justement en train de contourner discrètement ces sanctions dès qu’ils le peuvent, le même Bruno, jamais en panne d’une contradiction, admet multiplier les boucliers tarifaires et autres guichets spéciaux pour aider les particuliers et les entreprises (celles qui résistent si bien en France, disait-il) à surmonter la crise (qui est quasiment invisible dans le pays selon les chiffres officiels), crise qu’on mettra de surcroît sur le dos (de plus en plus large) de la guerre en Ukraine.

Bref : fini le Koikilenkouth, mais tout va bien car les chiffres sont bons, mais les entreprises ont besoin d’aides et la guerre est un drame économique pour nous mais la France s’en sort bien mais mettez un pull tout de même.

On oscille entre la consternation et l’interrogation de plus en plus lancinante sur le déni de réalité des élites qui semblent s’être auto-intoxiquées à cette réalité alternative qu’ils continuent de brosser pour les masses.

Parce que malgré les saillies inquiétantes d’incohérence globale du ministre de l’Économie, les évidences semblent difficiles à évacuer : ce qui met l’Allemagne dans une telle panade ne peut pas se traduire par une simple gêne économique en France, au contraire. Parce qu’on sait déjà que l’année 2023 affichera un nombre record de faillites dans le pays. Et parce que l’hiver qui vient sera rude, quoi qu’on en dise et même s’il n’y a aucune coupure (ce qui semble de moins en moins évitable).

Les indicateurs économiques ne trompent que ceux qui ont intérêt à l’être : on peut pérorer comme le font certains habitués de plateaux médiatiques sur un taux de chômage faible, voire sur ce qui est présenté maintenant comme un quasi “plein emploi” – ce qui dénote d’une vision de la réalité réellement alternative – il n’en reste pas moins qu’un nombre croissant de Français a faim : jamais les Restos du Cœur n’ont autant aidé de personnes dans le besoin – avec des taux d’augmentations à deux chiffres par rapport aux années précédentes.

Rassurez-vous : selon Bruno et les services de Bercy, ces gens n’auront pas de problème à trouver de l’emploi (pensez donc, la France est presque en surchauffe, qu’ils nous disent !) ce qui tend à montrer que dans ce pays, l’emploi ne permet plus de manger à sa faim et qu’on doit travailler le ventre vide.

Déni, pipeautage, incohérence et fariboles… Tout ceci va forcément très bien se terminer.


Le conflit ukrainien

Caroline Galacteros
Présidente de Geopragma

On aimerait penser à autre chose. À la Coupe du monde de football qui débute au Qatar, aux fêtes de Noël qui approchent, à la crise qui s’installe, et même aux échauffourées politiques dérisoires qui animent parfois pathétiquement notre Assemblée nationale et paraissent bien insignifiantes au regard des enjeux de fond et de l’avenir de notre pays.
Mais la guerre, une fois lancée, ne connaît pas de répit et elle prend en Ukraine, des tours inquiétants avec la reprise des bombardements sur la centrale nucléaire de Zaporojie qui en vient à alarmer même le très tempérant directeur de l’AIEA, et dont il demeure difficile d’imaginer que c’est la Russie qui les initie contre ses propres forces…
Que faire pour conduire le président ukrainien à rompre avec son jusqu’auboutisme suicidaire ? Les courants ultranationalistes qui l’environnent, le terrifient sans doute et le contrôlent ainsi que ses forces armées, le placent face à un tragique dilemme de style « loose-loose » : négocier un compromis territorial avec Moscou, donc consentir peu ou prou à une partition du territoire ukrainien, comme l’enjoignent désormais à mi-mot de le faire Américains et Britanniques ?
Impossible, sauf à se mettre lui-même en danger vital face à la fureur des ultras. Maintenir ses positions de plus en plus intenables au regard de la réalité militaire sur le terrain, et prétendre reprendre tous les territoires conquis par Moscou, jusqu’à la Crimée, en espérant provoquer enfin l’engagement de l’OTAN, comme le montre son insistance à vouloir accréditer la responsabilité russe dans la pénétration d’un missile sur le territoire polonais contre toute évidence et malgré les démentis circonstanciés de Washington ?
Cette attitude pourrait bien précipiter son lâchage par ses plus grands pourvoyeurs d’armements et de subsides. A-t-il compris que sa survie politique dépendra de sa capacité à retomber sur terre, à admettre que l’armée russe est en train de préparer son offensive d’hiver, que le rapport des forces est sans équivoque en sa défaveur, bref qu’il ne peut gagner militairement mais va devoir négocier un compromis s’il veut préserver le peu qui reste de son pays plongé dans le noir, le froid, le délabrement économique et dont même le système de télécommunications est de plus en plus aléatoire ?
Bref, V. Zelinsky est entre le marteau et l’enclume. Il sait bien, comme d’ailleurs les Polonais, que seule une zone d’exclusion aérienne au-dessus du ciel ukrainien aurait une chance peut-être de préserver ce qu’il lui reste de forces. Mais c’est hors de question pour Washington. Ses alliés occidentaux semblent d’ailleurs connaître une phase de lassitude et d’inquiétude devant le jusqu’au-boutisme de plus en plus désespéré de leur proxy. Les stocks européens et même américains d’armements sont en train de fondre, et nos armées vont bientôt refuser de s’affaiblir davantage pour le renforcer.
Les armes qui sont données à Kiev de toute façon ne renverseront pas la donne militaire. « On » ne le peut ni surtout ne le veut pas, et le jeu des postures commence à montrer ses limites. Le premier ministre britannique Richie Sunak est venu le dire à Kiev il y a quelques jours. Rien n’a filtré de l’entretien qui a dû être désagréable aux oreilles de Zelenski…
Certes il y a, aux États-Unis, les faucons démocrates néoconservateurs forcenés autour du secrétaire d’État Blinken et de son Département… Mais ils sont eux aussi de plus en plus en butte aux réserves, pour dire le moins, du Pentagone. Le Secrétaire d’État à la défense, Lloyd Austin, a très récemment rappelé lors d’une conférence à Halifax (où Zelenski est apparu pour dire qu’un cessez-le-feu n’avait aucune chance de durer, ce qui est probablement vrai à ce stade du conflit), que « la Russie disposait d’une armée puissante et d’armes impressionnantes ». Il a aussi dit l’indicible : « l’issue de la guerre en Ukraine définira les contours du monde du 21ème siècle » !
Rien de moins.
Le CEMA américain, le Gal Milley a lui clairement affirmé que la seule issue à ce conflit est la négociation. Quant au secrétaire général de l’OTAN, il a abondé en rappelant qu’une défaite de l’Ukraine serait aussi celle de l’Alliance. Barak Obama lui-même, en 2016 déjà, avait reconnu que la Russie disposait d’une incontestable « dominance dans la capacité d’escalade ». Il parlait d’or. Mais cette soudaine lucidité arrive bien tard.
Si l’enjeu est celui d’un retour à la réalité à Kiev comme à Washington, Londres ou Paris, le conflit des perceptions et surtout des « informations » brouille cette prise de conscience urgentissime. Les médias occidentaux persistent à voir dans les quelques avancées des forces ukrainiennes (par retrait des troupes russes) comme à Kharkov ou Kherson, les prémices d’une grande victoire militaire ukrainienne. On en est pourtant loin. Kherson, cadeau empoisonné, devient très difficile à approvisionner et les forces ukrainiennes toujours sous le feu russe depuis la rive est du Dniepr, commencent à appeler les habitants à la quitter. Les pertes sont lourdes, et les forces armées de Kiev sont de plus en plus suppléées par des troupes polonaises voir américaines présentes au nom d’une discrète « coalition des bonnes volontés », sans pour autant vouloir le moins du monde provoquer de trop une Russie en train de se préparer à une offensive d’hiver et d’injecter méthodiquement ses 300 000 réservistes récemment mobilisés.
La Russie se prépare à durer et poursuivre sa guerre d’attrition avec des objectifs de moins en moins limités. L’échec de la politique de sanctions et la description récente par le vice premier ministre russe de son pays comme d’une « île de stabilité » dans un monde chaotique, même si elle doit être évidemment pondérée, traduit une réalité douloureuse. Le fantasme des néoconservateurs américains de détruire l’économie, l’armée et le pouvoir russes a explosé en vol. Les USA et plus encore l’Europe se sont laissé entraîner par l’ubris belliqueux de certaines de leurs composantes gouvernementales et politiques dans un piège dont l’issue pourrait bien être la démonstration éclatante du déclin de l’Occident et la fin de l’hégémon américain.
En fait, nous faisons face à la nécessité douloureuse de sortir de notre rêve – abattre la Russie – avant que la déroute ne soit trop humiliante. Deux méthodes s’offrent pour cela aux Américains : la méthode « douce », consistant à laisser Zelenski s’enfoncer en le lâchant progressivement et en lui disant que c’est à lui de décider quand il faudra négocier avec Moscou ; la méthode « radicale », en fait plus bénéfique dans ses effets pour le pays et le peuple ukrainien : négocier directement avec Moscou un compromis territorial et surtout stratégique (c’est-à-dire la neutralisation définitive de l’Ukraine), assécher brutalement le flux d’armes et d’argent pour imposer les termes d’un accord réaliste à Zelenski qui devra faire de nécessité vertu et y trouverait une « excuse » auprès des ultras qui l’entourent.
Dans un monde en noir et blanc tel que nous aimons le voir, supporter que « le méchant » gagne n’est pas facile. Mais c’est ce qui nous préserverait de pire encore. On pourrait inscrire une telle négociation dans une vaste refondation intelligente des équilibres de sécurité en Europe et reconstruire à grands frais l’Ukraine pour se faire pardonner de l’avoir instrumentalisée… Mais pour avoir le courage d’une telle approche, qui douchera les opinions publiques occidentales, il faudrait des hommes d’État capables de prendre ces décisions douloureuses et salutaires. Or, c’est une espèce en voie de disparition en Occident, où les politiques à courte vue appuyés sur des médias peu critiques, bercent complaisamment les peuples d’illusions et de « narratifs » engageants mais faux, pour obtenir leur consentement à l’affrontement tout en leur promettant qu’il ne leur en coûtera pas grand-chose.
Cette fois-ci pourtant, ce mensonge devient trop gros : les sanctions sont un échec, les Européens ont froid, voient leur richesse fondre à vue d’œil et commencent à se demander s’ils ne seraient pas les dindons ultimes de cette farce.
Les États-Unis devraient aussi se demander pourquoi ils se sont engagés si loin et finalement ont accéléré la bascule du monde et notamment des pays du sud à leur détriment ? Sans doute auraient-ils eu plus à gagner en poussant les Ukrainiens à appliquer les Accords de Minsk 2 au lieu de les en dissuader, et plus encore à négocier un traité honnête et équilibré sur la sécurité en Europe avec la Russie quand celle-ci le demandait à toutes forces, encore en décembre dernier, au lieu de franchir la ligne rouge ukrainienne la fleur au fusil… des Ukrainiens.
Nous sommes désormais engagés dans une longue guerre d’attrition et l’Occident risque d’en sortir avec un discrédit politique, stratégique et militaire massif. Ne parlons pas de l’OTAN… Quant à l’Europe, ainsi que l’a rappelé le Général de Villiers, cette guerre n’est pas de son intérêt, encore moins de celui de la France, qui doivent entretenir des relations normales et apaisées avec la Russie. Est-il trop tard pour casser cette spirale dangereuse et sortir de ce piège ? Il faudrait que Washington choisisse vite la méthode dure évoquée plus haut.
Comme l’a récemment rappelé Dimitri Medvedev, les puissances occidentales sont piégées dans un soutien à un gouvernement irresponsable qui ne peut lui-même, sans précipiter sa propre perte, négocier le compromis indispensable ; car celui-ci va devoir se discuter « sur la base de la réalité existante » ainsi que récemment rappelé par Serguei Lavrov, c’est-à-dire sur la base du contrôle de plus en plus avancé des 4 oblasts intégrés formellement à la Fédération de Russie.
Évidemment, en Europe et dans certains cercles de pouvoir à Washington, « la réalité existante » est un déni de la réalité militaire, c’est-à-dire un recul des forces russes dont on veut croire qu’elles sont exsangues… Il faut souhaiter que dans ces querelles des chapelles washingtoniennes, les réalistes et les militaires l’emportent et entament une négociation directe avec Moscou. La récente rencontre entre les chefs du renseignement américain et russe est peut-être un heureux présage. Il faut le souhaiter pour le malheureux peuple ukrainien mais aussi pour notre sécurité à tous.


25 novembre 2022

Ensauvagement et pauvreté font bon ménage dans notre société

Yann Bizien

Ces deux phénomènes ne cessent d'ailleurs de s'accroître, faisant partout des ravages.
Notre sécurité et notre prospérité devraient pourtant être les deux préoccupations principales et permanentes de l'exécutif.
En 2021, avant la réalité de l'inflation, près de 4 millions de Français se trouvaient dans la précarité alimentaire et avaient recours à des aides.
Ils sont près de 7 millions en 2022, soit un français sur 10. Les trois quart des besoins alimentaires sont exprimés par des femmes, 40% d'entre-elles élevant seule un ou plusieurs enfants.
L'INSEE fait toutefois ressortir un chiffre important pour la compréhension du phénomène : 44% des bénéficiaires de l'aide alimentaire sont des immigrés, nés hors du territoire français. Selon le Secours Catholique, la moitié des bénéficiaires ne dispose d'aucun titre de séjour valable.
Les humanistes et les progressistes ont donc ici matière à réfléchir sur les conséquences irresponsables de l'idéologie immigrationniste. Il y a bien longtemps en effet que nous ne sommes plus en mesure "d'accueillir toute la misère du monde".
L'État impuissant s'effondre et la classe moyenne se paupérise. Mais la gauche continue d'imposer son idéologie pour accentuer la gravité de ce désastre historique avec les mêmes principes qui en sont pourtant la cause.
Avec 1500 milliards d'€uros de dépenses publiques, et des taux records de prélèvements sociaux en France, une partie de plus en plus importante du peuple se serre la ceinture, souffre, endure et gère difficilement le seconde moitié de chaque mois dans notre pays désormais le plus ensauvagé et le plus dangereux d'Europe.
Pour 20% des ménages les plus modestes, l'alimentation représente désormais 35% du budget. Les politiques publiques de ce pouvoir centriste et socialiste restent donc toujours coûteuses, inadaptées et particulièrement inefficaces.
L'exécutif défaillant entretient la pauvreté, laisse filer l'immigration, l'ensauvagement et l'endettement de notre pays. Il cherche à contenir la précarité en multipliant les petits chèques, comme s'il ne voulait pas vraiment l'éradiquer. En réalité, il place les pauvres sous sa dépendance électorale.
Pire, le taux de pauvreté échappe désormais à tout contrôle et ne cesse d'augmenter, comme l'accroissement du nombre de clandestins, l'extension de l'ensauvagement de notre société et la fiscalité.
Tout augmente, donc, mais les salaires plafonnent, le chômage ne diminue pas franchement et nous ne sommes toujours pas davantage en sécurité chez nous.
Le millefeuilles de l'assistanat, l'immigration sans limite et l'empilement des aides ne sont pas les solutions et ne règlent pas notre problème.
Mais toujours pas de révolte ni de révolution en perspective dans notre État totalement socialisé. Toujours aucun changement, ni dans les urnes, pour renverser le régime responsable de cette situation.
Partout, en Europe, l'aide alimentaire est sous tension pendant que le CAC 40 augmente ses dividendes. Nous filons ensemble tout droit vers l'abîme, ou vers le point de rupture politique. De ces deux options, je préfère de loin le changement radical de politique.

Yann Bizien

Je croyais jusqu'ici que Reporter sans frontières défendait la cause de tous les journalistes quels qu'ils soient. Je pensais que le travail des journalistes consistait à remuer la plume dans toutes les plaies. J'imaginais naïvement qu'ils entendaient résister à la censure pour être capables d'écouter tout le monde sans distinction de race, d'origine et de religion.
Durant le grand festival annuel des reporters de guerre à Bayeux, dans le Calvados, j'avais personnellement vu le patron de Reporter sans frontières, Robert Ménard, à l'époque, défendre un reportage de Paris Match sur les talibans après le massacre de nos 10 soldats français dans l'embuscade de la vallée d'Uzbin le 18 août 2008 en Afghanistan.
Je me trompé.
Reporter sans frontières vient de saisir le Conseil d'État pour attaquer l'ARCOM et dénoncer la diffusion de médias russes par l'opérateur satellitaire français Eutelsat, feignant d'ignorer que la propagande de guerre ne concerne pas que la Russie et l'Ukraine mais également tous les pays membres de l'OTAN.
Le journalisme est par nature partisan. Il n'est jamais totalement objectif. Sa prétendue indépendance ne fait qu'illusion. Personne ne peut honnêtement croire que la presse ne penche jamais d'un côté.
Pour comprendre la guerre, et pour l'expliquer, il est important de savoir entendre toutes les parties et de protéger ses sources. Et il est nécessaire d'avoir des qualités de discernement.
Les journalistes nous donnent des leçons moralisatrices qu'ils ne s'appliquent, hélas, jamais à eux mêmes.

mélimélo

⬦ La journée se termine et je n'y pense que maintenant : j'ai complètement oublié de boycotter le Black Friday ! Bon je n'ai rien acheté mais mon non-achat n'avait pas le caractère militant que j'espérais, il était au contraire insouciant et désengagé. Un peu comme quand je ne regarde pas le foot au Qatar mais que j'oublie de donner à ce non-acte la couleur citoyenne qu'il conviendrait. Exercer son libre choix n'est pas un exercice de tout repos.
David L'Epée

⬦ La liberté est donc naturelle ; c'est pourquoi, à mon avis, nous ne sommes pas seulement nés avec elle, mais aussi avec la passion de la défendre.
Étienne de la Boétie, Discours de la servitude volontaire

⬦ En italien, "à gauche" se dit "a sinistra". En effet, la gauche est sinistre sous couvert de "bonnes intentions".
Véronique Faucheux

⬦ La civilisation est-elle une domestication ou un raffinement de l'être humain ?
Yann Thibaud

⬦ Ne jamais confondre le métier de journaliste avec celui du publicitaire ou du propagandiste ; n’accepter aucune consigne, directe ou indirecte, des annonceurs.
Charte de Munich

⬦ Jamais l'on n'a autant parlé de bienveillance, et jamais la malveillance n'a été aussi généralisée et systématique !
Yann Thibaud

⬦ Par nature, tout progrès engendre le désordre.

⬦ « Il ne faut pas politiser le sport », selon le président français qui s’oppose au boycott de la coupe du monde de football au Qatar. Ce principe s'applique-t-il également à la Russie ?

MERCI à tous les complotistes qui portent un regard lucide sur le monde.
MERCI à tous les journalistes indépendants qui font le travail que les médias mainstream grassement subventionnés ne font pas.
MERCI à tous les résistants qui se battent inlassablement pour construire un monde meilleur.
Véronique Faucheux

⬦ Les êtres humains se divisent en deux catégories : ceux qui pensent (une infime minorité) et ceux qui répètent et appliquent la pensée des premiers (l'immense et écrasante majorité).
Yann Thibaud

⬦ Comme Descartes, je suis complotiste : je doute.
Gabriel Nerciat

DEUX EXPÉRIENCES PROUSTIENNES

Il y a deux types de découvertes, ou de révélations, concernant le mystère des êtres qui m'ont toujours particulièrement décontenancé.
L'une, quand on découvre qu'une femme qu'on pensait austère et puritaine se livre en secret à la débauche ou à la dissipation érotique la plus extrême.
L'autre, quand un homme qu'on croyait intelligent et raisonnablement anticonformiste se révèle un pur imbécile ligoté par les conventions mondaines et l'emprise morale de la bienpensance.
Tout d'un coup, l'envers des apparences vous donne l'impression plus ou moins vertigineuse que le réel de la vie dramatiquement vous échappe.
C'est peut-être parce que certaines personnes n'ont jamais connu le type d'acuité psychologique qu'approfondissent de telles expériences qu'elles n'ont jamais aimé l'oeuvre de Marcel Proust, aussi bien il y a cent ans qu'aujourd'hui.
Qu'elles l'avouent ou non.
Ceci dit, je me dois d'être honnête : la première révélation est quand même beaucoup plus agréable à vivre que la seconde.


Michel Onfray : « Les passeurs et Mélenchon sont les nouveaux négriers ! »

Pour le premier grand entretien de Régis Le Sommier, OMERTA a le plaisir de recevoir le philosophe Michel Onfray, également directeur de la rédaction de Front Populaire.
« Je n’avais encore jamais dialogué avec Michel Onfray. Écouté beaucoup, sans toujours être d’accord avec lui, critique même parfois. Mais j’ai toujours apprécié par-dessus tout chez lui, cet esprit de liberté qui entoure ses propos, aidé souvent par un solide bon sens. Voici donc ce que nous nous sommes dit. »

https://www.youtube.com/watch?v=jm7hp-bNKdQ


La justice travaillerait-elle enfin ?

Pierre Duriot

On se demande bien ce qui a pu décider, comme ça, d’un coup, les juges du Parquet National Financier, que l’on pensait acquis à la cause de Macron, à se pencher sur les affaires financières du président, pendant ses campagnes électorales. À vrai dire, on se demande bien comment et pourquoi cela aura mis autant de temps avant de sortir. Il n’est pas un secret que des membres du cabinet McKinsey soient venus donner un coup de main, certes bénévolement, pendant la campagne électorale de 2017. Mais ce n’est évidemment pas répréhensible. Ce qui pourrait l’être, par contre, serait un genre de renvoi d’ascenseur à cette société privée, en lui confiant la gestion des affaires de l’État, en lieu et place des fonctionnaires de la République et de leurs supérieurs hiérarchiques, les hauts fonctionnaires.

Dans la gestion de la crise du Covid, par exemple, il faut se souvenir que les membres de McKinsey étaient installés carrément dans les structures de l’État et donnaient directement leurs ordres aux fonctionnaires, se substituant ainsi à l’institution. Non seulement la configuration est impensable mais pour quel résultat ? En mars 2022, la France était le pays le plus contaminé au monde, malgré une vaccination massive et des méthodes de persuasion dignes de celles d’une dictature, avec entre autres, la suspension totalement contraire au droit du travail, de soignants et pompiers, sans compter l’ostracisation de nombreuses catégories socio-professionnelles en fonction de leur acceptation ou pas, de la mixture dans leurs veines. On serait bien curieux de savoir de qui ont émané ces idées staliniennes ? Au passage, les fameux cabinets et pas seulement McKinsey, ont eu accès à de très nombreuses données concernant l’intimité des Français : que sont devenus ces fichiers ?

Les juges se sont-ils décidés à régler quelques mauvais comptes, sans craindre pour leur avancement, allez savoir. Tout cela sent carrément la manœuvre, car dans le même temps, la justice se penche aussi sur le travail de l’ex-compagne de Ciotti, comme par hasard, au moment même où il pourrait accéder à la présidence des LR et transformer ce parti de collabos mi-chèvre mi-chou du pouvoir en véritable parti d’opposition. Cette compagne n’a pas fini de travailler hier matin et on se demande la cause de cette coïncidence qui tombe finalement à pic.

Au RPF, nous trouvons que toutes ces investigations sont parfaitement légitimes, même si certaines ont l’air téléguidées, mais mieux vaut tard que jamais, s’il y a vraiment du grain à moudre, évidemment. Mais nous réfutons totalement l’idée d’un appel à des cabinets privés pour la gestion des affaires de l’État. Ce n’était pas une pratique gaulliste et le Général faisait constamment appel, en pareil cas, aux ressources de l’État, qui ne sont pas moins compétentes que les cabinets privés. Pour preuve, les hommes du haut fonctionnariat et ceux des cabinets privés sont la plupart du temps des anciens élèves des mêmes écoles, voire même, des camarades de promotion. Si on considère ce dernier aspect, la piste du renvoi d’ascenseur prend tout son sens.


Il n'y aura pas de réintégration des soignants

Françoise Gasc

- 25/11/2022 -

« Pour la première fois depuis le début de la 5ème République, le gouvernement a déposé directement des centaines d'amendements car minoritaire par obstruction.
Ce qu'il s'est passé hier soir est une honte absolue antidémocratique. » (Philippe Duval)
La France est le dernier pays, avec la Grèce, à ne pas avoir réintégré les soignants et les personnels non-vaccinés suspendus. Voilà comment la France traite les soignants qui sont allés au travail avec des sacs poubelles comme seule protection lors de la 1ère vague... Honte au Gouvernement et à LREM/Renaissance qui ont fait de l’obstruction.
Précision : tous les partis d’opposition étaient d’accord pour la réintégration des soignants.

24 novembre 2022

Momotchi

Certains pensent que c'est anodin que Musk parle de restaurer les comptes suspendus. Pour moi c'est capital.
Cela fait plus de 2 ans que j'écris sur le Covid, qu'on a montré les incohérences, les études foireuses et les chiffres pipeautés des médias. Plus de 2 ans que je parle aussi de la monnaie numérique, de son lien avec l'identité numérique, et de leur cheval de Troie des passeports Covid – (d'ailleurs c'est marrant parce que certains viennent m'expliquer en mode « mais tu ne sais pas que »).
Honnêtement, au niveau de l'info, on n'a plus vraiment à apprendre grand-chose de « nouveau ». On sait maintenant le principal, que les vaccins ont des effets secondaires, chaque jour des études montrent leurs problèmes, on sait que les fact-checkers sont des vendus, que les vaccins n'empêchent pas la transmission, que l'HCQ/azi ou ivermectine marchent, etc. On sait qu'il y aura une suite, mais on a compris comment les médias fonctionnent. Leur jouet est cassé.
On est dans une phase où il faut simplement répéter le message jusqu'à ce que ça se sache, tout comme les médias répètent pour endormir.
Beaucoup qui faisaient le même boulot que moi sont tombés. Soit par fatigue, soit dénoncés en masse par des fermes à bots/trolls/censeurs. On a perdu beaucoup de forces.
Mais c'est précisément le moment où il faut appuyer, insister sur tous les mensonges et crimes du Covid.
Si on a un retour en masse des comptes suspendus, petits et gros comptes, alors que les fact-checkers reculent, je ne sais pas pour vous, mais ça me redonnerait une énergie phénoménale.
Et c'est exactement ce que les fact-checkers, covidistes, globalistes et autres potes du WorldEconomicForum craignent.
Ceci est une guerre d'information avant tout.