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29 novembre 2022

Faiblesses, frustrations et désir de puissance sont les trois mamelles de la guerre

Yann Bizien

Courte réflexion sur "les mamelles de la guerre" ce soir, fondée sur le ressenti de quelques auteurs.

Les guerres ne naissent pas toujours de la volonté de puissance des États, mais aussi de leurs faiblesses et de leurs frustrations.

Nous risquons une guerre civile en France à cause de la faiblesse des exécutifs qui se succèdent au pouvoir depuis 40 ans.

Il y a une guerre en Ukraine à cause de l’obsession de puissance des Américains qui ont repoussé l’OTAN vers les frontières russes pour satisfaire leurs ambitions hégémoniques. Il y a aussi cette guerre en Ukraine à cause de la frustration de la Russie endiguée et encerclée qui entend défendre ses intérêts stratégiques, civilisationnels et vitaux.

Il y aura peut-être une confrontation majeure entre les États-Unis et la Chine à cause de leurs ambitions de puissance. Cette confrontation a déjà débuté. Pour le moment, elle n'est pas armée et s'exprime dans d'autres champs que la confrontation militaire.

Faiblesses, frustrations et désir de puissance sont donc les trois mamelles de la guerre.

« La crainte de la guerre est encore pire que la guerre elle-même » disait Sénèque. « Les Allemands ne nous déclareront pas la guerre, ce ne sont pas des idiots. Ils ne sont pas fous. Je vous le dis, ils ne feront pas la guerre ! » disait Aristide Briand le 31 juillet 1914.

Vladimir Poutine nous a rappelé le 24 février dernier que la guerre n'était pas qu'une vieille relique de l'histoire, une distraction de lecture ou une simple théorie. Elle demeure le moyen le plus contraignant de la politique, à la disposition de celui qui a le pouvoir de la décider.

« Le premier, le plus important, le plus décisif acte d’un jugement d’un homme d’État ou d’un commandant en chef est l’appréciation du genre de guerre qu’il entreprend, afin de ne pas la prendre pour ce qu’elle n’est pas […| disait Carl Von Clausewitz. « Vous n’attaquerez pas un ennemi plus puissant et plus fort que vous » disait Sun Tsé dans « l’art de la guerre ».

Les hédonistes ont semblé redécouvrir la guerre le 24 février dernier après l'avoir trop longtemps ignorée, exclue de leur horizon et de leur schéma de pensée. La guerre interétatique et de haute intensité est revenue en force au centre des rapports entre les États, tandis que l’Union européenne désarmait naïvement et que le reste de la planète réarmait rigoureusement.

La guerre, ce n’est pas seulement notre passé, c’est peut-être aussi notre avenir disait François Mitterrand. « La guerre, y penser toujours, n’en parler jamais » disait Gambetta. « Connais ton ennemi et connais-toi toi-même et tu pourras livrer cent batailles sans essuyer un désastre » disait Mao Tsé Toung. Aujourd’hui, le général Vincent Desportes souligne que si « la guerre a un superbe passé, elle a aussi un bel avenir ».

Pour le Maréchal Foch, « la guerre ne s’apprend que par la guerre. La réalité du champ de bataille est que l’on n’y étudie pas ; simplement on fait ce que l’on peut pour appliquer ce que l’on sait ». Autrement dit, il faut toujours savoir retirer des leçons utiles de la guerre pour préparer celle d’après, sans jamais imaginer que la guerre d’après pourrait ressembler à celle d’avant.

« La guerre est un acte de violence dont l’objet est de contraindre l’adversaire à se plier à notre volonté ; elle justifie l’usage de la violence jusqu’à son extrémité » disait Clausewitz. Tout le succès d’une opération réside dans sa préparation. « La valeur d’une guerre se juge à la quantité de mal qu’elle fait » disait Victor Hugo.

Lorsque deux puissances se rencontrent, c’est toujours la plus courageuse qui gagne. Le courage est une vertu essentielle dans la conduite de la guerre : le courage de ne pas se soumettre, de ne pas renoncer, d’avancer et de prendre des risques calculés.

L’art de la guerre, c’est parfois savoir soumettre l’ennemi sans combattre, ce que savent parfaitement faire les Américains. La meilleure stratégie est celle qui permet en effet d’atteindre ses objectifs sans avoir à se battre (*). L’art de la guerre est également basé sur la duperie. C’est aujourd’hui la propagande et les opérations psychologiques.

« Il est d’une importance suprême dans la guerre d’attaquer la stratégie de son ennemi disait Sun Tzu. Autrement dit, on ne se bat pas uniquement contre un adversaire mais également contre sa stratégie.

« On fait la guerre avec l’armée qu’on a » disait Donald Rumsfeld. Autrement dit, on ne fait pas la guerre avec l'armée que nous n'avons pas. On ne fait pas non plus la guerre avec l'armée qu'on aimerait avoir. La guerre est toujours probable. Elle nécessite d’adapter en permanence notre défense et nos armées.

À la guerre, peu importe l’arrivée de l’hiver, ou de l’été. Le brouillard de l’incertitude et le risque de la montée aux extrêmes sont des données constantes de la guerre. « La fin sublime excuse les moyens horribles » disait Raymond Aron. Autrement dit, la violence des moyens annule la noblesse de la fin.

« Quand les riches se font la guerre, ce sont les pauvres qui meurent » disait Jean-Paul Sartre.

« Il est plus facile de faire la guerre que la paix » disait Georges Clemenceau. Mieux vaut une paix injuste qu’une guerre sans fin. La guerre est certes la continuation de la politique par d’autres moyens ; mais lorsque nous ne connaissons plus de succès avec la guerre, que l’effet recherché n’arrive pas, vient le temps d’essayer d’autres moyens.

Je vais conclure cette petite réflexion sur la guerre avec cette citation d’Antoine de Saint Exupéry : « Force-les à bâtir ensemble une tour et tu les changeras en frères ; mais si tu veux qu’ils se détestent, jette leur du grain. »

Critique libre, évidemment. À vous de faire librement des analogies ou des rapprochements avec notre temps si compliqué, et si désespérant.

(*) Le "leadership from behind" conceptualisé par la Maison Blanche.


Cabinets de conseil : leur pire danger n’est peut-être pas celui que l’on voit

Gilles Casanova


Ils vendent, à prix d’or à l’État, des prestations dont on imagine que des fonctionnaires sont tout à fait capables de les réaliser, puisqu’ils ont été formés, engagés, et qu’ils sont payés – beaucoup moins cher – pour cela.

Ensuite, gavés d’honoraires au titre d’études parfois inconsistantes, ils ne paient pas leurs impôts, font de la fraude fiscale et cachent leurs profits dans des paradis fiscaux.

Enfin, on les soupçonne d’avoir organisé ou participé à des circuits de financement occultes des campagnes présidentielles d’un politicien qui les a installés en majesté au cœur de l’appareil administratif.

Cela fait beaucoup pour des sociétés très riches, la plupart du temps à base américaine, et qui se présentent toujours aux côtés du Gotha de la finance mondiale et des organismes de pouvoir, du FMI à Davos. Mais peut-être le pire de leur action ne se situe-t-il pas là où le système médiatique veut bien nous le laisser entrevoir, mais dans un élément plus profond de leur présence au sommet de nos sociétés.

Un État toujours plus affaibli

Ces grandes sociétés de conseil ne donnent pas des conseils anodins, à la manière dont « Marmiton » vous dirait comment faire des œufs brouillés. Ces organismes transnationaux agissent selon une philosophie, selon une orientation politique, selon une méthode, qui toutes sont directement liées à ce qu’est aujourd’hui le néolibéralisme mondialiste autoritaire.

Se tourner vers eux, cela signifie avoir un conseil qui privilégiera toujours l’actionnaire sur l’intérêt de l’entreprise et l’investissement, qui privilégiera toujours la distribution de dividendes sur la juste rémunération du travail, qui choisira toujours le profit à court terme sur l’intérêt général et l’avenir.

Ces cabinets de conseil ont été conçus pour répondre aux besoins des grandes entreprises dans une économie globalisée et dérégulée, dans laquelle ni la moralité, ni l’intérêt collectif, ni le respect de l’esprit des lois ne sont un élément pris en compte, à aucun instant.

Mais l’État n’est pas une entreprise. Sa performance n’a rien de commun avec celle d’une grande industrie. Elle consiste à apporter aux citoyens une protection, un service, une présence, une capacité à décider collectivement de leur destin. Déjà en cela, se trouve la contradiction pour qui voudra faire appel à ces cabinets de conseil, qui n’ont pas été conçus en fonction de ce qu’est un État et de ce qu’il produit, c’est-à-dire un service pour ses citoyens et la collectivité, mais en fonction d’une entreprise dont le rôle est de générer du profit.

Lorsque les autorités canadiennes ont confié à de tels cabinets quelque chose qui ressemblait à ce que la France a fait après 2007 dans la « Révision générale des politiques publiques » (RGPP), ceux-ci ont tranché, coupé, élagué, ont fait que tout ce qui était produit et qui fonctionnait a fonctionné avec moins de personnel, et donc cela a ravi sur le moment les autorités canadiennes. Elles ont pensé qu’elles gagnaient beaucoup d’argent et qu’en amincissant l’État et les services qui le constituaient elles aidaient les citoyens en baissant l’impôt. Elles ont eu, d’ailleurs, les applaudissements du système médiatique puisqu’elles étaient tout à fait sur sa ligne politique.

Mais ce que ces sociétés de conseil n’avaient pas vu, c’est qu’elles avaient étudié l’activité de l’État en le découpant en process précis, cadrés de manière industrielle, sans comprendre à quels besoins de fond de la population cela répondait. Ce qui a abouti quelque temps plus tard à ce que les autorités canadiennes se rendent compte que leur État n’était plus capable de répondre à la demande et aux besoins des citoyens.

Il savait faire de façon parfaitement normée, et moins coûteuse, un certain nombre de choses qui étaient inscrites dans les process qu’avaient analysé ces cabinets de conseil, mais l’État dans son rapport aux citoyens, dans son rapport à la société, n’est pas une addition de process industriels, économiques, financiers ou commerciaux. C’est autre chose. C’est un ensemble, c’est une fonction sociale centrale dans une société.

Les autorités canadiennes ont donc été obligées de faire une campagne de recrutement massif de fonctionnaires qu’ils ont appelée « la Relève », en réalité, le remplacement des personnels qui avaient été éjectés par les consultants de ces sociétés de conseil et leurs méthodes d’approche de la réalité.

Un déni de démocratie ?

Cela n’empêchera pas la France en 2007 de se lancer dans la fameuse RGPP avec les mêmes cabinets de conseil, avec en France un résultat un peu différent : partout où des services fonctionnaient bien, ces cabinets de conseil ont réussi à imposer de diminuer le nombre des personnels qui y étaient affectés, en revanche dès qu’un service fonctionnait mal – fut-il pléthorique – ces cabinets de conseil n’avaient plus la capacité de l’analyser ou de préconiser une quelconque réforme, tout cela s’est donc enlisé dans les sables mouvants de la « réforme de simplification à la française », après avoir affaibli une fois de plus l’État.

Mais au-delà de ce problème de perspective lié à la nature de l’État, il y a l’orientation de fond sur l’avenir de la société, les choix fondamentaux que les citoyens ont le droit de faire à travers le dispositif démocratique que la Révolution française a instauré ici il y a plus de 200 ans et qui s’est étendu dans tout le monde démocratique.

Le vote, les élections, les diverses consultations, notamment les référendums, sont faits pour que la société, collectivement, puisse maîtriser son destin à travers des choix structurants, engageant son avenir. Mais pour ces cabinets, tout cela n’existe pas, c’est un hochet avec lequel on amuse le public, les choses sérieuses étant définies par « la seule politique possible », telle qu’elle est conçue dans des enceintes comme l’Organisation mondiale du commerce, Davos, Bilderberg, le FMI ou d’autres endroits du même type, où ne sont pris en compte que les intérêts et les perspectives des quelques centaines de milliardaires qui concentrent aujourd’hui la majorité de la fortune sur Terre.

Ce qui signifie que quels que soient les choix opérés par les citoyens dans le cadre de la démocratie, ces cabinets veillent – dans le détail – à ce que ne soit mise en œuvre que la politique définie par les grands organismes transnationaux que la globalisation financière néolibérale a mis en place, par-dessus la tête des peuples et des systèmes démocratiques. Le déni de la démocratie, c’est – bien sûr – de s’asseoir sur le référendum de 2005 qui refuse le Traité constitutionnel européen, pour signer un traité quasiment identique à Lisbonne, en le faisant voter rapidement par le Parlement réunis en congrès. Mais c’est tout autant de détruire, jour après jour, de détricoter tout ce qui a été le pacte social qui lie les composantes des sociétés européennes depuis la victoire sur le nazisme, et qui a été codifié en France par le programme du Conseil national de la Résistance. Comment faire reculer l’indemnisation du chômage et faire porter sur le chômeur la responsabilité du chômage, comment casser les retraites par répartition, comment casser la Sécurité sociale, comment privatiser progressivement le système d’éducation, comment conduire l’État à se retirer de plus en plus de la société pour que ses fonctions principales soient assurées à titre commercial par de grands organismes financiers, ce sont ces cabinets qui y travaillent chaque jour.

Ne vous y trompez pas, ce sont eux qui conçoivent et écrivent les projets de loi du gouvernement. Ils ne rendent jamais compte sur des plateaux de télévision ou dans des réunions électorales de leur programme, aucun candidat n’oserait proposer ce qu’ils conçoivent, car il saurait très bien qu’il serait rejeté par la société. Il est beaucoup plus simple d’avoir un candidat qui propose – comme Emmanuel Macron – de « penser printemps » ou de faire « la révolution », ou encore d’être le dernier rempart contre le fascisme d’Hitler en jupon dans une comédie médiatique, pour distraire le public à la manière des télévangélistes américains, comme façade. Puis derrière, construire le programme de destruction de ce qui est la spécificité française pour l’adapter à la volonté de tous ces organismes supranationaux que personne n’a jamais élus.

L’échec de la gestion du Covid-19

Les folies de la gestion de l’épidémie de Covid, faites en France, dont les décisions ont été prises dans de très secrets « Conseils de défense » dont le public n’a jamais pu savoir ce qui s’y débattait et s’y décidait vraiment, tout cela c’était décidé par McKinsey qui menait ces réunions secrètes et non par les élus et les dirigeants que le peuple français s’est choisis, quelles que soient leurs limites voire leur incompétence. Le pass sanitaire, le pass vaccinal, tout cela, ce sont des idées de McKinsey, qui a rodé ces techniques auprès des autorités chinoises, pour mettre en place le Crédit social, qui organise le totalitarisme le plus présent dans la vie quotidienne du peuple qu’une société sur Terre n’a jamais réussi à faire jusqu’à maintenant, car il utilise toutes les ressources du numérique, et il a choisi comme kapo tout-puissant votre smartphone, toujours sur vous.

Toutes ces folies que l’on a retrouvées de pays en pays, ne sont pas nées dans la tête des gouvernants élus, mais ont été conçues et propagées par un ou deux grands cabinets de conseil à l’échelle de la planète. Elles étaient inspirées d’un rapport de 2011 de la Fondation Rockfeller, un de ces organismes préférés des milliardaires pour concevoir comment défendre au mieux leurs intérêts, et qui faisait une préconisation globale d’action mondiale face à un virus tueur, à la manière de la grippe espagnole. Ce que n’était pas le Covid.

Alors, il reste que l’on pourra dire que ces gens sont compétents, leurs conseils pertinents, et que « heureusement ils sont là chaque jour pour faire tourner la machine », car les politiciens promettent mais ne sont pas capables de tenir, et puis n’ont pas les compétences par exemple en matière sanitaire quand intervient une crise. Pour répondre à cette objection, il suffit d’observer la statistique aujourd’hui disponible sur l’épidémie de Covid : le pays européen qui a les meilleurs résultats est la Suède. C’est le seul pays qui a refusé le confinement, les masques obligatoires partout, les couvre-feux, et les réglementations saugrenues qui interdisaient de boire debout et autres folies administratives.

Au-delà de l’enquête préliminaire, maintenant ouverte par le parquet national financier, qui évoque le blanchiment aggravé, la fraude fiscale aggravée, le favoritisme et recel de favoritisme, qui évoque l’intervention dans des campagnes électorales, toutes choses qui sont extrêmement graves, mais qui risquent dans la société dans laquelle nous sommes entrés – ce fameux « monde d’après » – de tourner court puisqu’il est interdit d’interroger le président de la République en exercice, et même de recueillir son témoignage, ce qui renvoie à de nombreuses années l’ouverture véritable du dossier, le problème posé à la démocratie par l’intervention massive de ces cabinets de conseil dans l’État est bien plus vaste bien plus profond et sera un enjeu de politique et de société pour les années qui viennent.

source : RT France

TARTUFFERIE EXOTIQUE

Gabriel Nerciat

Très drôle, de voir tous les éditorialistes tartuffes de la presse assermentée et les lèche-culs de la Macronie applaudir frénétiquement, des larmes dans les yeux, à la révolte des jeunes citadins chinois de Shangaï et de quelques autres grandes villes de l'Empire du Milieu contre la politique autoritaire de confinement et de privation des libertés du Parti communiste.
Alors qu'on imagine facilement ce que les mêmes auraient dit si quelques centaines de milliers de Français il y a deux ans s'étaient réunis au coeur de Paris, Lyon, Lille, Bordeaux, Rennes, Strasbourg ou Toulouse en criant : "Liberté, droit, justice ! Macron, dégage ! À mort l'euro-libéralisme autoritaire et le despotisme sanitaire ! Delfraissy, Véran, Deray à la lanterne, Raoult au pouvoir !"...
Le gros Yves Calvi aurait décrété la République en danger, Jean-Michel Aphatie aurait appelé à l'aide le préfet Lallement ou ses flics éborgneurs de la BAC, et Maurice Szafran, ou même ce vieux pingouin décoloré de Luc Ferry, auraient soudain trouvé des vertus revigorantes à la politique de Saint-Just.
Car, malgré tout, la seule et vraie question demeure : pourquoi sommes-nous devenus plus serviles, ou moins courageux, que ces Chinois ?
Et pourquoi les pires des Français sont-ils aujourd'hui si soulagés de vérifier que ce qui se déroule à Shangaï sous nos yeux pas encore endormis n'ait jamais pu avoir lieu à Paris ?


Le FMI tance les finances françaises

Gilles La Carbona & Pierre Duriot

La France est au bord de la faillite, en cette fin novembre 2022. Le FMI vient d’envoyer un avertissement à la France pour limiter son déficit et réduire ses dépenses. Pendant que Macron clamait la fin de l’abondance, le même Prince président se faisait voter une rallonge d’un peu plus de cinq millions d’euros pour son fonctionnement élyséen, tout en poursuivant son aide financière colossale à son ami Zelensky, en larguant aussi, au passage, un milliard pour la transition écologique de l’Afrique du Sud. Et pour bien d’autres pays exotiques, environ 10 milliards chaque année. Comme si cette générosité ne suffisait pas, il poursuit en favorisant, par une aide conséquente, l’achat de véhicules électriques, alors même qu’il s’apprête à couper le courant aux ménages, faute d’une production suffisante. Dans la même veine, il vient, dans l’un de ses délires dont il a le secret, d’affirmer qu’il voulait développer des RER dans plusieurs grandes villes françaises, sans expliquer avec quel argent il compte le faire, ni avec quel courant il alimentera ces équipements. Toujours dans l’excès et la fanfaronnade, appuyé par son brillantissime ministre de l’Économie, Le Maire, lui aussi Mozart de la finance. Ce premier de la classe qui promettait de mettre la Russie à genoux, nous conduit à la tutelle financière. La politique du « en même temps » trouve ses limites et conduit les instances internationales à l’agacement, au point de demander à Macron de se calmer. Nous prenons allègrement le chemin de la Grèce, dans l’indifférence des oppositions, qui regardent, sans réagir notre pays s’écrouler, se faire déclasser un peu plus chaque jour, être la risée du monde entier. Même l’Azerbaïdjan refuse de négocier si Macron est là, c’est dire la popularité de cet homme et l’image qu’il renvoie de notre pays. Mais visiblement ça passe au-dessus de la tête de nos députés.

Pendant ce temps, les Français doivent subir l’impéritie de ces incapables, faire les frais de la mauvaise gestion des gouvernants, se serrer la ceinture pour tenter de rattraper les fautes lourdes commises, sans avoir la possibilité de demander directement réparation, ou même destituer ces dirigeants ineptes. Refuser au peuple la possibilité de contrôler, ou même de révoquer ces élus détestés et mauvais est une constante chez nos politiques. Ils se gardent de devoir rendre des comptes, mais imposent des sacrifices en forme de nécessité nationale, sans la moindre gêne aux entournures. Il y a là un véritable déficit de démocratie, et au lieu de brasser du vent pour inscrire dans la constitution un droit à l’avortement, nullement en danger dans notre pays, il serait plus urgent de réintroduire des marques de démocratie trop cruellement absentes à ce jour et que nos oppositions ne comblent pas.

Le pouvoir décide de fermer les centrales nucléaires et ce sont les ménages qui doivent faire des économies. Les services de santé sont en souffrance et les soignants non vaccinés sont les boucs émissaires, les armées sont dépouillées de leur matériel et de leurs munitions, et Macron voudrait conduire notre pays à une guerre contre la Russie. La France est ruinée, et c’est au peuple de faire amende honorable. Encore une fois, les privations, les effets délétères doivent être supportés par les citoyens. Le pays est à bout et nos oppositions capitulent, prenant ainsi toute leur part de responsabilité dans ce fiasco.

Chez les Gaullistes, l’intérêt du peuple est souverain et l’aménagement du territoire passe par la planification. Sous de Gaulle et plus tard, jusque sous Giscard, la France a présenté des budgets équilibrés. Mitterrand a introduit le budget en déficit, l’art socialiste de dépenser des sous que l’on n’a pas. La gestion gaulliste est celle du père du famille, mais on sait que la notion de père est également battue en brèche. La perte de repère est totale et les gouvernants ont perdu également, en toute connaissance de cause, les notions de base de l’économie.


ET SI LE REFUS DE RÉINTÉGRER LES SOIGNANTS ÉTAIT PLUS UN PROBLÈME D’ORDRE SOCIOLOGIQUE QUE SANITAIRE OU POLITIQUE ?

Marc Amblard

Je m’explique. L’exclusion d’une partie de la corporation médicale était fondée sur le postulat que ceux qui n’ont pas été injectés sont des vecteurs de propagation et ceux qui l’ont été ne le sont pas.
C’est du moins ce que certains croyaient ou se plaisaient à croire. A présent, nous savons (de l’aveu même d’un haut cadre de Pfizer et corroboré par nombre d'études scientifiques) que la mixture n’empêche pas la transmission.
C’est d’ailleurs pourquoi le Cour suprême de l’État de New York a récemment ordonné la réintégration avec des arriérés de salaire de tous les employés de la ville de New York qui avaient été licenciés.
Dès lors, il n’y aucune justification à l’exclusion. La raison devrait inviter les responsables à reconnaitre qu’ils se sont trompés et à présenter leurs plus plates excuses aux victimes d’un bannissement aussi stupide qu’immoral.
Que nenni, les agents du gouvernement (et bien d’autres) y sont globalement opposés. Ils s’accrochent à leur position contre toutes formes de sagesse et d’intelligence. C’est effarant.
J’émets alors l’hypothèse qu’au fond, ce qui est reproché aux personnes non injectées ce n’est pas la possibilité de transmettre mais leur refus de se conformer à des normes sociales majoritairement acceptées.
La sociologie a depuis longtemps révélé que nos conduites sont bien moins déterminées par un calcul rationnel isolé que par la conformité à des conventions comportementales que nous adoptons souvent de façon inconsciente. Nous nous plions à une forme de rationalité mimétique : je me comporte non pas (uniquement) en fonction de ce que me dicte ma raison profonde mais selon ce que les autres attendent de moi. A défaut, je prends le risque d’être exclus de mes groupes d’appartenance (famille, amis, collègues…).
En effet, au sein d’une population, la déviance (entendons par là, la non acceptation de recommandations comportementales) est très mal perçue. Notamment parce qu’un agissement non conforme remet en cause un ordre établi. Pour la foule disciplinée, il instille un doute de nature à ébranler une pseudo vérité que nous tenons pour acquise. Dit plus simplement, l’originalité dérange, bouscule, irrite. Plus insidieusement, elle me place, moi le soumis, face à un miroir qui me renvoie à ma propre condition de docilité acceptée. Et, au fond, ça heurte mon ego.
Dès lors, il est peu surprenant que la déviance déclenche la réprobation de la foule et engendre des sanctions pouvant aller jusqu’au bannissement.
Autrement dit, je te condamne, non pas en raison de l’absence d’une substance dans ton corps (ce qui n’a, on le sait, aucune légitimité scientifique) mais parce que tu refuses de te soumettre à des normes sociales qui fondent l’identité et la cohésion d’un groupe. Finalement, tu t’en exclus par ta conduite déviante.
Aussi, il n’y a aucune raison de te réintégrer dans une communauté dont tu refuses les règles.
Heureusement, les conventions évoluent lorsque les déviances se multiplient au point de faire voler en éclats la résistance collective. La dynamique des normes sociales est toujours le fruit d’un rapport de force. Comme l’a écrit le philosophe Gilles Deleuze, « toute vérité est vérité d’un élément, d’une heure et d’un lieu... ».

28 novembre 2022

La fraternité en France n’est plus qu’une valeur en déclin

Yann Bizien

Nous n’en parlons quasiment jamais. Mais la fraternité en France n’est plus qu’une valeur en déclin, virtuelle et de façade, affichée aux frontons de nos édifices publics. Car, de nos trois valeurs de Liberté, d’Égalité et de Fraternité, elle est aujourd’hui et demain l’une des plus menacée.
Quand la haine, la détestation et la peur écrasent notre valeur de Fraternité, elles transforment notre pays en poudrière et nous rapprochent de plus en plus d’une guerre civile que le pouvoir tente de faire reculer à grands frais. Car dans toutes les sociétés et de tous temps, haine, détestation, peur, hystérie et violence ont toujours fait bon ménage.
L’appel tout récent du gouvernement à déposer les armes à feu détenues à domicile doit nous interpeller, car il s’agit d’un acte politique qui n’est pas dénué d’arrière-pensées. En effet, les armes à feu ne sont pas des biens comme les autres du fait de leur dangerosité et surtout de leur potentialité dans les guerres civiles intra étatiques.
La France est rentrée dans un cycle de chaos et de violence sans fin que le pouvoir dépassé, l’actualité saturée et les médias partisans semblent banaliser pour mieux nous l’imposer en tant que norme sociale durable faute de pouvoir l’enrayer.
Mais jusqu’à quand, et jusqu’où ?
Partout, sur tout le territoire national, en région parisienne, en province, outremer, à Mayotte en ce moment, brutalité politique, sociale, criminalité, délinquance, vols, viols, égorgements et incivilités alimentent le flot d’informations nocives que nous recevons en continu et de façon de plus en plus intense.
Les mêmes schémas d’émeutes violentes, de révoltes et d’attentats se reproduisent ailleurs, aux États-Unis, en Europe et hier en Belgique avec même des atteintes à la souveraineté des nations.
Les informations que nous recevons ne traduisent pas un simple sentiment ou un fantasme politique. Dans notre société du contrôle numérique et de la surveillance permanente, elles sont le reflet de ce qu’est devenue la France dans sa plus simple réalité quotidienne : violente, islamisée, communautarisée, ensauvagée, délitée et décadente.
Les auteurs de ces violences en font souvent un motif de fierté. Ils nous l’infligent. Ils la célèbrent sur les réseaux sociaux, parfois au nom d’un désir historique de vengeance, pendant que nous la subissons et que nous l’endurons à nos dépends.
Plus personne ne semble à l’abri de cette violence. Du chef de l’État, qui reçoit une gifle lors d’une visite dans la France rurale, jusqu’au simple citoyen innocent chez lui, dans la rue, dans les commerces ou les transports publics, en passant par les maires, les enseignants, le personnel soignant, les femmes seules, les sportifs, les chefs d’entreprises et nos forces de sécurité intérieure.
Combien de familles brisées depuis 7 ans dans notre pays ? Combien de victimes innocentes ? Combien de drames non jugés ?
Qui peut nier qu’une grande part de ce fond permanent de violence n’aurait pas de liens avec le caractère multiculturel des sociétés concernées ? En France, c’est le taux de remplissage de nos prisons par des étrangers ou des français non assimilés et issus de l’immigration qui traduit concrètement ce lien.
Jadis dans la rubrique « papier » des faits divers, cette violence nous apparaît désormais au grand jour avec de courtes vidéos qui inondent les groupes WhatsApp et Telegram. Elle est mise en scène, coproduite par les victimes et les coupables puis diffusée à grande échelle via des moyens modernes et électroniques de transmission de l’information.
Les Américains ont près de onze fois plus de morts par arme à feu pour 100 000 habitants qu’en Australie, cinq fois plus qu’au Canada et quatre fois plus qu’en France. Ils ont accepté la réalité de la violence interculturelle et interraciale et font du deuxième amendement de leur constitution, c’est-à-dire du droit à disposer d’armes à feu, un moyen consacré à leur défense personnelle.
Il n’est donc pas inintéressant de s’interroger sur la démarche actuelle du gouvernement. Jusqu’au 2 décembre, les détenteurs non déclarés d’armes trouvées ou acquises par héritage, peuvent se rendre dans des sites de collecte spécialement ouverts partout sur le territoire, des « armodromes », pour soit s’en dessaisir auprès de l’État, soit les enregistrer dans le système d’information sur les armes (SIA) sans aucune poursuite judiciaire ou administrative. Ils ont donc le choix entre l’enregistrement officiel ou l’abandon.
Ces tendances à l’œuvre consument notre société à petit feu et peuvent l’enflammer à tout moment. Elles sont la marque d’un fond de guerre civile politique, culturelle, identitaire et religieuse qui déchire notre pays, rend quasi impossible l’art de gouverner quand le courage fait défaut, réduit le rôle de l’opposition à la dénonciation permanente comme à l’obstruction.
Triste bilan sur l’équation déséquilibrée de nos trois valeurs sacrées.
Les atteintes à nos libertés individuelles nous crèvent les yeux avec des restrictions de plus en plus nombreuses et la censure permanente.
L’égalité n’est pas encore morte puisqu’elle demeure le dogme du progressisme dominant ouvert à la diversification totale de notre démographie, au multiculturalisme et à la solidarité coûteuse et sans frontières.
Mais la fraternité a pris un sacré coup de pelle sur la tête en particulier avec l’emprise, le joug et le préjugé islamiste rigoriste sur notre société. Cette valeur s’est tellement effondrée dans notre pays, en si peu de temps, qu’elle est potentiellement notre source principale de fissuration, d’atomisation et de guerre civile qui peut advenir à chaque instant.
La stasis, la guerre civile, différente de la polemos, la guerre avec l’ennemi extérieur, n’a cessé depuis l’Antiquité de hanter le pouvoir et les philosophes car, faute de parvenir à la domestiquer, elle peut déchirer la vie en commun jusqu’à mettre tout le corps politique en péril.
Karl Marx, a d’ailleurs salué la guerre civile comme une occasion de changer la société à un moment donné, quand plus rien ne va.
La guerre d’Espagne a été l’archétype de la guerre civile totale, à la fois affrontement idéologique et ébauche du second conflit mondial, apogée d’une guerre civile européenne et mondiale.
La violence reste au cœur de toutes les sociétés humaines, insupportable vérité refoulée mais immuable dans le temps. La guerre civile n’est jamais très loin de l'état d’hyper violence tel que nous le subissons aujourd'hui. Elle ne disparaît jamais définitivement. Elle peut toujours revenir ou surgir. Elle est la pire de toutes les guerres.
Ceci n’est qu’une invitation à la réflexion sur les causes possibles et les conséquences potentiellement très graves des guerres civiles.
Ce n'est bien sûr pas une recommandation, ni un encouragement.


L'Union européenne ne sera jamais une puissance et un espace de prospérité

Yann Bizien

Emmanuel Macron sera reçu cette semaine par le président Joe Biden au nom de l'amitié "franco américaine" pour sa seconde "visite d'État" alors que notre pays décroche dans de nombreux classements.
Comme affirmé à l'époque par le général de Gaulle, "les États n'ont pas d'amis, ils n'ont que des intérêts" à défendre et à préserver.
Or, la caricature ci-dessous illustre bien aujourd'hui l'état de dépendance de l'Union européenne vis-à-vis des États-Unis. Elle est également emblématique du démantèlement de notre souveraineté.
La France en faillite, surendettée, désarmée, menacée de l'intérieur, submergée par des vagues migratoires et ensauvagée, n'a plus de frontières défendues, plus d'indépendance industrielle et donc plus de crédibilité pour peser efficacement dans les relations internationales.
Le problème est que les Américains tirent des avantages compétitifs majeurs des sanctions économiques imposées à la Russie dans le cadre de la guerre en Ukraine. Mais ce n'est pas le cas de l'Union européenne, soumise aux intérêts de la Maison Blanche, à l'impact de l'inflation sur le pouvoir d'achat, à la pénurie d'énergie disponible et au coût de son soutien à l'effort de guerre ukrainien.
Les Américains ont délibérément rompu nos liens économiques avec la Russie pour nous vendre désormais leur gaz à prix d'or, pour mettre leur industrie d'armement à la disposition de l'Allemagne qui réarme massivement et pour stimuler leur marché de la voiture électrique.
Emmanuel Macron est obsédé par son idée de "souveraineté européenne" alors que les États membres de notre vieux continent manifestent de plus en plus de divergences stratégiques et idéologiques. En se mettant exclusivement, naïvement et aveuglément au service d'une entité politique hybride, coûteuse et inachevée, il abandonne l'idée d'une France souveraine et indépendante.
Les Américains sont passés maîtres dans l'art de la captation de marchés. Ils ont même provoqué pour cela une guerre par procuration sur notre continent. Et ils seront d'ailleurs en première ligne lorsqu'il faudra, tôt ou tard, reconstruire l'Ukraine.
Emmanuel Macron ne le montrera pas, évidemment. Mais notre chef d'un État en faillite reviendra des États-Unis les mains vides et encore plus "vassalisé" qu'hier.
Les États-Unis n'ont aucun intérêt à voir une Europe forte, riche et prospère. Ils ont intérêt à contrôler notre état de dépendance et de puissance. À cause des Américains, l'Union européenne ne sera jamais une puissance et un espace de prospérité.
Pire, notre continent risque fort de ne plus connaître la paix pour longtemps.


- 28/11/2022 -




Le sacrifice minable des soignants

Gilles La Carbona

La réintégration des personnels suspendus s’est enfin invitée dans le débat, à l’Assemblée nationale. Étonnamment nous avons pu voir les trois groupes d’opposition se battre pour la même cause. Depuis le mois de juin ils nous avaient habitués à la posture inverse. Sur le moment, on a pu se demander d’où venait ce retournement de situation. Une prise de conscience soudaine, notamment des LR, poussés par les échos négatifs sur leur comportement, remontant des circonscriptions ? À force de chérir ostensiblement le pouvoir, le retour de bâton se profilerait à leurs yeux et les obligerait à modifier leur attitude vis-à-vis de la macronie ? On s’est mis à rêver d’une opposition enfin unie, capable de faire tomber ce gouvernement. Mais l’élan a fait long feu, il a suffi que Borne dégaine sont 49.3 pour faire taire les simulacres d’offuscation. Ils sont décevants à se déballonner en permanence à la moindre chance de faire tomber le gouvernement. Ils se font confisquer le débat sans rien dire, dès que le maître élève la voix.

Ces oppositions nous fatiguent avec leur jeu de dupe, pendant que les soignants dont nous manquons crèvent dans un coin, dans l’indifférence des uns et la lâcheté des autres. Si les groupes d'opposition étaient prêts à les réintégrer, alors il fallait renverser ce gouvernement. Il leur faut quoi ? Quels comptes ont-ils l’intention de rendre aux électeurs ? Il y avait là une occasion de renverser ce régime infâme et ils ont choisi la défaite, quand il aurait fallu de l’orgueil et du cran. Qu’ils s’inspirent donc de l’étranger, de l’Italie par exemple, qui n’a pas hésité à renverser son gouvernement, sans pour autant sombrer dans le désordre, comme le prétendent les LR. Et pourtant, le gouvernement était incapable de présenter des contre-arguments sérieux, se contentant de traiter les opposants d’antivax ou de complotistes, comme si ces termes étaient à eux seuls des preuves irréfutables.

Le président lui-même a dit qu’il faisait confiance à la science et que si la science expliquait qu’il n’y avait aucune contre-indication à la réintégration des non-vaccinés, il le ferait. La science l’a dit, les autres pays l’ont fait, que lui faut-il, au président et à ses députés godillots ? La macronie est obligée d’insulter, faute de prouver scientifiquement ou par la logique, que sa position sur ce dossier est dépouillée de toute vue factuelle, mais marque bien la volonté d’être politiquement mesquine. Les occasions manquées se succèdent pour ces oppositions n’arrivant décidément pas à saisir le moindre ballon et à faire payer leur inaction à des familles laissées sur le carreau, sans la moindre justification sanitaire.


Qatar, de l'hypocrisie à la honte (vidéo)

Jacques COTTA

Cette coupe du monde a le mérite de mettre à jour l’hypocrisie générale, de nos gouvernants notamment, derrière des histoires de gros sous, d’exploitation, de pertes humaines, de destruction de l’environnement, de négation des droits, de vente de la nation à la découpe, d'islamisme rampant, de complicité totale de Macron aujourd'hui...