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1 décembre 2022

Les enjeux du pouvoir : tirer notre médecine vers une médecine sans médecins et sans patients (Dr Louis Fouché)

Dr Louis Fouché / FranceSoir

- 30/11/2022 -


Critique de la politique sanitaire durant l’épidémie de Covid-19, le Dr Louis Fouché fonde dès l'automne 2020 le collectif ReinfoCovid, un site de ré-information qui interroge les décisions des autorités de santé : masques, confinements, vaccination. Très vite, suivent d’autres initiatives dont CoviSoins, un réseau de soins pluridisciplinaires et ambulatoires destiné à permettre une prise en charge à tous les stades de la maladie afin d’assurer une meilleure réhabilitation des patients. Aujourd’hui, Louis Fouché publie un nouveau livre intitulé « Agonie et renouveau du système de santé : mirage d’une médecine algorithmique transhumaniste et frémissement d’un retour au soin » paru aux éditions Exuvie et préfacé par le professeur Didier Raoult. Le médecin revient sur notre plateau pour nous le présenter dans ce nouvel "Entretien essentiel".

Procédant par des allers-retours entre la pensée et les projets concrets, nourri de toutes ses expériences, Louis Fouché tire une réflexion sur notre système de santé tel qu'il existe, voué, selon lui, à s’effondrer tant il est gangréné par la corruption et la collusion entre les autorités politico-médiatiques et les grandes firmes pharmaceutiques.

« Les enjeux actuellement du pouvoir, c'est de tirer notre médecine vers une médecine sans médecin et sans patient, vers la e-santé », déclare Louis Fouché qui ne cesse de pointer les dangers d'une médecine sans clinique. Cependant, s'il dénonce certaines évolutions techniques dont il comprend les limites et les dangers, il ne rejette pas pour autant toutes les avancées de la médecine "institutionnelle", dont il salue certaines réussites, notamment dans les domaines de la chirurgie et de l'oncologie.

En revanche, il invite ceux qui l'écoutent ou qui le lisent à découvrir d'autres médecines, comme la médecine traditionnelle chinoise, et d'autres pratiques de bien-être (yoga, méditation). Il souhaite également que l'on retrouve le chemin de la connaissance des savoirs traditionnels perdus, notamment l'usage des plantes dans le soin ou dans la prévention pour essayer « de rester en santé et non plus pour être dans une industrie de la maladie qui vend des médicaments ».

Pour le médecin, la crise que nous traversons est pour lui le moyen de saisir l'opportunité de rebâtir un système de soins guéris des dérives dont il est actuellement malade.

Louis Fouché ne restreint pas non plus sa réflexion au seul domaine de la santé. Avec un regard critique et constructif, cet adepte de la "pensée complexe" chère à Edgar Morin, appelle à tout repenser pour tout reconstruire : la santé, mais également l’éducation, les systèmes politiques et médiatiques.

Sa pensée, inscrite dans une représentation globale de l'homme et de la nature, est un appel à lutter contre la vision fragmentaire des savoirs afin de s'approprier toute réalité accessible par l'expérience et par la connaissance. Mieux qu'un constat, ce livre est la promesse d'un nouveau départ.


Dr Louis Fouché, publie son ouvrage "Agonie et renouveau du système de santé : mirage d’une médecine algorithmique transhumaniste et frémissement d’un retour au soin".
F. Froger / Z9, pour FranceSoir



Michel Rosenzweig

Avez-vous bien récité vos mantras de saison ce matin ?

Slava Ukraïna.
J'ai toutes mes doses.
19° et col roulé.

Bonne journée.


30 novembre 2022

Revenu des ménages français

Gastel Etzwane

Données OCDE : c’est en France que le revenu des ménages par tête, en prenant bien sûr en compte l’inflation, baisse le plus !

On a donc d'un côté les discours bidons de Macron et Le Maire, de l'autre la réalité.


Macron a déclaré la guerre aux pauvres

Nico Naf

Vous pensiez avoir tout vu avec Emmanuel Macron : réformes de l’assurance chômage pour abaisser les indemnités des demandeurs d’emploi et conditionnement du RSA à des activités professionnelles. Non, y a encore pire. Le gouvernement envisage de mettre en place une loi anti-squat en vue d’accélérer les expulsions des locataires en difficultés.
Bien entendu, il s’agit de briser les malentendus, il faut différencier les squatteurs qui débarquent dans une maison ou un appartement inoccupés et les locataires qui se retrouvent en difficulté et n’arrivent plus à payer leurs loyers et charges. Pour les squatteurs, il suffirait de renforcer les pouvoirs du préfet en la matière pour accélérer les expulsions. Il faut aussi rappeler que les squats sont des cas très rares (170 en 2021) mais largement (trop ?) médiatisés.
Mais ici, il ne s’agit pas tant de s’attaquer aux squatteurs mais de s’en prendre aux locataires en difficulté, de plus en plus nombreux, qui n’arrivent plus à payer, en accélérant les expulsions locatives. La loi s’attaque aux occupants sans droit, ni titre donc également à ceux qui ont mis fin à leur bail et n’arrivent pas à trouver un logement, aux propriétaires qui ne pourraient plus payer leurs crédits immobiliers et même à ceux qui ont été victimes de marchands de sommeil.
Avec l’inflation qui semble partie pour durer, le gouvernement va durcir les sanctions contre les impayés de loyer et faciliter les expulsions. Si on estime à 6 millions le nombre de ménages en difficultés pour payer leurs loyers, plus de 500 000 ménages ont déjà cessé de payer leur loyer. Cette loi pourrait donc mettre à la rue environ 1 million de personnes supplémentaires. Le 115 étant déjà débordé ne pourra jamais faire face à tant de situations. Cette loi risque même de créer de nouveaux squats car les personnes prendront le risque d’occuper des propriétés privées ou des bâtiments publics plutôt que de dormir à la rue.
4 millions de personnes mal-logées, 2 millions demandeurs de logement, 300 000 SDF, 42 000 enfants sont sans domicile. Et le gouvernement, au lieu de trouver des solutions à ce problème, veut désormais criminaliser les sans-abris.
Nombre de personnes sont en attente d’un DALO (droit au logement opposable) ou d’un contingent préfectoral en vue d’obtenir un logement social ; les temps d’attente sont très longs, parfois des mois à patienter dans des centres d’hébergement quand ce n’est pas entassés dans des hôtels Formule 1 minables.
Emmanuel Macron avait déjà donné un premier signal en baissant les APL de 5 euros mais il a décidé d’aller au bout de sa logique. Comme avec le chômage ou les minima sociaux, le problème ne vient pas du mal-logement, il vient des locataires eux-mêmes qui n’ont qu’à se démerder pour payer leur loyer. Pas un mot sur les 3 millions de logements vides dont un million le sont depuis plus d’un an. Pas un mot sur les taudis loués par des marchands de sommeil, indignes pour un être humain. Pas un mot sur les associations et les travailleurs sociaux qui essaient tant bien que mal de trouver des solutions pour éviter ces expulsions et de mettre en place des plans d’apurement. Pire, le gouvernement avait même envisagé de supprimer des places d’hébergement cet hiver avant de se raviser.
Nous sommes revenus à une situation proche de l’hiver 54 lorsque l’Abbé Pierre avait prononcé son fameux discours : « Mes amis, au secours... Une femme vient de mourir gelée, cette nuit à trois heures, sur le trottoir du boulevard Sébastopol, serrant sur elle le papier par lequel, avant-hier, on l'avait expulsée... ».
Les besoins sont gigantesques. Nous pourrions créer au moins 200 000 logements sociaux supplémentaires par an et mettre en œuvre une garantie universelle des loyers afin d’empêcher et de prévenir les expulsions locatives. Mais ce gouvernement a décidé d’en faire autrement. Macron se place du côté des marchés financiers, des patrons de multinationales, des propriétaires immobiliers, du côté des puissants. Après les chômeurs, désormais les locataires et plus tard les allocataires du RSA, Macron a déclaré la guerre aux pauvres au lieu de s’attaquer à la pauvreté. Jamais un président n’aura mené une politique aussi anti-sociale et anti-pauvres.
Honte à ce gouvernement, honte à Macron et à ses sbires. Vous êtes le summum de l’inhumanité.

Gérard Boyadjian

C'est l'histoire d'un soldat qu'on annonce mort
 
Le père sombre dans un indicible désespoir ; dévasté, il commet l'irréparable en se suicidant. Quelques jours plus tard, les autorités annoncent publiquement la nouvelle : « On a retrouvé le soldat vivant, et il va bien ».
Une histoire cruelle, tragique mais authentique, qui mérite d'être narrée et sanctifiée.
Puis j'arrive à Paris, en France, dans mon pays, et je tombe nez à nez avec ce que le Cinéma Français est devenu. Je n'ai jamais voulu quitter la France et son Cinéma, mais chaque jour est un enlisement douloureux... Je n'y retrouve plus aucune grandeur d'âme, plus aucun raffinement artistique, plus aucune élévation créatrice...
J'ai quitté un pays en guerre mais qui vit dignement, pour retrouver un pays en paix mais qui se noie tragiquement...
PS : Il y a ce petit quelque chose qui me taraude depuis toujours. Pourquoi, lorsque le Titanic a su qu'il allait sombrer à jamais, l'orchestre s'est mis à jouer de plus en plus fort ?
Aujourd'hui, j'crois que je sais.


LES GÈNES DU MACRONISME... ET LA NÉCESSITÉ D'EN FINIR

Jacques Cotta

Cayeux, ex-ministre des collectivités territoriales, épinglée pour fraude fiscale et fausse déclaration de patrimoine.
Kohler, secrétaire général de l'Élysée et ami proche de son maître mis en examen pour prise illégale d'intérêt...
Et comme on n'est jamais mieux servi que par soi-même,
Macron en personne officiellement mis en question dans l'affaire de McKinsey pour financement de ses campagnes électorales.
Le tout avec l'affirmation d'un soutien public au Qatar, en plein débat sur la mort de plus de 6500 ouvriers qui y ont perdu la vie pour l'organisation de la Coupe du monde de la honte (à voir sur ma chaîne Youtube à l'adresse suivante :

Trop c'est trop. Plus que jamais, il faut nettoyer les écuries d'Augias. Dehors les macron et compagnie ! Au fait, pourquoi toutes les oppositions, quelles que soient leurs désaccords, n'engagent-elles pas une procédure de destitution de Macron ? Parce que la place de député est trop précieuse ? Mais que signifie demeurer à l'Assemblée pour regarder défiler les 49-3 à tire-larigot ?


La population chinoise en a assez

Jean Mizrahi

Le PC chinois a commis une erreur colossale en laissant Xi Jing Ping enfreindre les règles que le pays s'était fixées de limiter à deux le nombre de mandats d'un même président. C'est la même chose dans tous les pays : une présence trop longue au pouvoir conduit à des dérives autocratiques, et surtout à un sentiment de toute-puissance qui engendre un aveuglement sur soi-même et sur les actions qu'on mène. Les mesures "anti-covid" chinoises sont totalement aberrantes compte tenu de ce qu'on sait aujourd'hui de l'inanité des méthodes utilisées avec le covid, à commencer par les confinements. C'est clairement le résultat d'une obstination coupable des autorités chinoises auxquelles Xi a imposé ses vues. La population chinoise en a assez, commence à le faire savoir, et l'économie encaisse le choc. Il se passe alors ce qui se passe dans tout pays où l'économie n'apporte plus le même sentiment de progression dans la richesse : la population n'est plus prête à accepter les contraintes sans les contreparties sonnantes et trébuchantes qui existaient jusqu'à présent. On verra quelle leçon le PC chinois va tirer de cette situation, mais il n'y a que quatre possibilités :
1: soit Xi accepte un assouplissement radical des mesures prises en laissant filer l'épidémie qui, de toute façon, s'imposera, compte tenu de la haute contagiosité des nouveaux variants ;
2: soit Xi se fait virer avec doigté ;
3: soit le régime se durcit et se referme, ce qui ira à l'encontre de la volonté d'hégémonie économique de la Chine ;
4: soit la crise s'étend au domaine politique, et dans ce cas c'est le saut dans l'inconnu.
Les semaines qui viennent vont être importantes à suivre, car désormais, la Chine est une économie dominante, et son rôle directeur est important sur plus de la moitié de la terre, notamment dans les pays en développement.

Youpi, un Noël austère !

H16

On l’a vu dans un précédent billet : en France, l’inflation n’est pas vraiment un sujet et avec Bruno Le Maire aux commandes, on sait que tout se passera au mieux dans les prochains mois. Néanmoins, lorsqu’on prend la peine de demander leur avis aux politiciens dont l’intelligence n’est pas un obstacle et notamment des maires, la belle assurance fait place à une prudence teintée d’inquiétude.

En effet, selon une récente enquête, la plupart (77% des 3.700 maires interrogés) se disent au moins préoccupés par cette hausse des coûts qui les contraignent dans leur gestion communale : entre l’explosion du coût des dépenses énergétiques, le reste des prix qui n’ont cessé de grimper et l’augmentation récente du point d’indice par le gouvernement (ce qui revient à augmenter les salaires des agents communaux), même les communes les mieux gérées doivent en effet faire face à des ajustements parfois brutaux de leurs budgets.

En vertu de quoi, les élus se retrouvent à couper dans certaines dépenses. À l’approche des fêtes, cela se traduit essentiellement par une réduction de tout ce qui peut ressembler à du luxe ou du superflu ce qui, compte-tenu de l’état général de l’économie, devient une définition de plus en plus large et prend des tournures inquiétantes : rapidement, tout devient du luxe dans lequel il faut couper. Le chauffage, bien sûr, est la première dépense à laquelle les élus s’attaquent et si cela n’est pas trop compliqué pour les mairies situées dans les localités aux températures les plus douces en hiver, il en va quelque peu différemment pour les municipalités d’altitude, en montagne ou dans les zones plus froides en hiver.


L’éclairage vient ensuite : on diminue les éclairages publics, on réduit l’usage des salles communales, on coupe la nuit tous les affichages qui peuvent l’être et petit-à-petit, la France rurale puis banlieusarde puis citadine perd ses lumières pour se transformer en une Corée du Nord de l’Europe s’appauvrissant. Bien évidemment, cela ne suffit pas. Les coupes continuent donc, depuis les rénovations de bâtiments en passant par les réfections indispensables d’infrastructure, en passant par les dotations diverses et variées (aux écoles, typiquement) qui devront attendre de meilleures années pour s’adapter.

Alors que les fêtes approchent, la situation devient de plus en plus tendue. Les Français, tabassés de taxes sur les carburants, restent chez eux et évitent des déplacements qui finissent par leur imposer des prêts bancaires coûteux. La France de Noël 2020, sous confinements, voyait ses rues tristes et vidée de véhicules et de passants. Celle de 2022 y ressemblera beaucoup en y retirant aussi l’éclairage public ainsi que les lumières et les lampions de fêtes.

La transition énergétique vers le Pas d’Énergie Du Tout continue donc obstinément.

Or, si elle ne rencontrait jusqu’à présent qu’une résistance minime des citoyens à la faveur d’une fin de saison aux températures clémentes, on doit s’interroger sur leur réaction à mesure que cette crise va les atteindre plus profondément. Les maires, notamment les plus verdolâtres d’entre eux, vont pouvoir mesurer l’assentiment réel et concret de leurs électeurs au fur et à mesure que les activités communales notamment en période de fêtes seront annulées, et que la nuit va s’étendre dans les communes privées d’éclairage public favorisant cette insécurité qui n’est, pour rappel, qu’un sentiment diffus selon les politiques publiques officielles.


Les communes les plus en avance dans la lutte contre le méchant consumérisme de Noël vont pouvoir expérimenter l’adhésion réelle des votants à leurs thèses marxistes : la crise, l’inflation galopante et les trous budgétaires vont largement aider à se passer des Sapins du Diable, des Guirlandes Kapitalistes et des Cadeaux Néolibéraux composés pour grande partie de ces gadgets inutiles que la société de consommation veut nous imposer (mais si, mais si). On va enfin pouvoir retrouver la joie simple du dénuement et du retour à la nature (où l’hiver est froid, glacial même), le bonheur discret des petits échanges cordiaux entre voisins de queue à la soupe populaire, et les remarques amicales autour d’un vin chaud tiède lors de la distribution des tickets de rationnement.

Et cela va forcément très bien se passer parce que, voyez-vous, tout ceci a été clairement voulu, décidé et mis en place dans l’assentiment général.

Oui, cela a été voulu par les politiciens qui ont fait ces choix énergétiques de court, moyen et long terme : à long terme, en refusant d’admettre que l’électricité nucléaire était propre et fiable et qu’il fallait l’encourager, mettre les moyens nécessaires à la maintenir et la développer. À moyen terme en subventionnant à grand frais des énergies polluantes et sans fiabilité. À court terme en choisissant d’imposer des sanctions à l’un des principaux fournisseurs d’énergie d’Europe.

Oui, cela a été voulu par les maires qui ont abondé, d’élection en élection, dans les sens de l’opinion publique pourtant façonnée de toute pièce par des médias et des politiciens dont il a été prouvé, maintes et maintes fois, qu’ils mentaient sans sourciller, systématiquement. L’abandon complet de la raison, des réalités physiques et économiques, aux gémonies des écolo-suicidaires par ces mêmes édiles, le refus de contrecarrer leurs discours nihilistes, malthusiens et stupides auront alimenté la pire des idéologies, celle qui revient à souhaiter la disparition pure et simple de l’Humanité et de toutes ses traces pour éviter de polluer une Nature aussi complètement fantasmée qu’irréaliste. Ce faisant, les communes ont voulu ce qui leur arrive à présent.

Oui et surtout, cela a été voulu par les citoyens eux-mêmes, baratinés maintenant depuis leur plus tendre enfance sur l’inéluctable disparition des ours blancs (dont la population s’est effondrée de 5000 individus dans les années 50 à seulement 27.000 à présent), l’inévitable tarissement du pétrole (dont on nous répète depuis 50 ans qu’il n’y en aura plus dans 10 ans), la déforestation planétaire (alors que la Terre reverdit), l’augmentation inouïe des températures (1000 millièmes de degrés en plus de 100 ans, ces gros chiffres sont forcément catastrophiques !) et celle du CO2 (et là, corrélation veut forcément dire causalité, n’est-ce pas). Ces citoyens ont voté, voté et encore voté pour ces mesures qui viennent maintenant leur tarauder l’arrière-train avec un trépan pétrolier. Ce serait un peu facile de l’oublier, alors que la victoire est là, qu’ils obtiennent enfin ce qu’ils croyaient vouloir !

Cet hiver, nous allons tous avoir un Noël placé sous le signe d’une véritable austérité (et ce n’est probablement rien à côté de l’hiver suivant). Enfin, les fêtes de fin d’années seront placées sous le signe du dénuement, de la misère et de l’anticapitalisme rabique !

Les Français l’ont majoritairement voulu. Ils vont se régaler !




29 novembre 2022

François Amsallem

Il ne faut surtout pas aujourd'hui et il ne faudra jamais à l'avenir pardonner quoi que ce soit sans condition, sans jugement, sans condamnation, sans avoir à tout le moins exiger d'eux de faire amende honorable, aux vaccinolâtres et dans une moindre mesure aux covidistes, aux enfermistes, aux ségrégationnistes, aux masqueurs en particulier d'enfants et aux testeurs emmerdeurs d'asymptomatiques.

Pas question de conserver un faisceau caduque de faux-semblants de respect comme avant, aux médecins à deux balles de corruption, aux philosophes des plateaux télé, aux journalistes de la voix de leurs maîtres, aux experts des chèques encaissés aux Bahamas, aux Fact Checkers falsificateurs aux ordres, bref à tous ces cons pétant et pédants, professionnels incompétents.

Mais il faut pas non plus êtres trop clément avec les amateurs, sans pour autant les confondre dans le degré de responsabilité, qu'il s'agisse de l'immense foule des quidam, des faibles, des suiveurs, des faux mecs, des con-formés, bref de ceux qui victimes de leur bêtises, de leur inculture, de leur degré de soumission à leur patron, leur conjoint, leur vieille mère, qui n'ont été, sans enthousiasme exagéré les complices de cette escroquerie à la santé, que par défaut de personnalité, d'autonomie, de caractère et de quant-à-soi.

Ceux-là vous les connaissez bien, ce sont ceux qui n'insistaient pas trop pour vous inviter à vous faire vacciner, mais qui étaient beaucoup plus sceptiques sur les raisons valides que vous leur donniez et sur vos sources ou vos qualifications, qu'ils ne l'étaient par rapport aux contradictions voire aux absurdités du rouleau compresseur de la propagande officielle omniprésente.

Ceux qui faisaient un peu mollement c'est vrai confiance au système, ceux qui préféraient espérer que tout se passerait bien et que finalement les gens comme vous étaient un peu des empêcheurs de tourner en rond, des directeurs de conscience encombrants, des contestataires invétérés..., ceux-là qui trouvaient des excuses, pour justifier ceci et accepter cela, ne montraient pas tellement de compassion lorsque la ségrégation et la discrimination iniques battaient leur plein, ils préféraient condamner l'emploi de symboles comme l'étoile jaune dans les protestations..., en fait ce sont ceux qui avaient à l'époque l'impression d'avoir fait le moins mauvais pari, tout en ayant une conscience intime et intuitive du risque pris à partir d'un rapport risque bénéfice mal compris.

Évidemment, je ne parle pas ici des crétins finis, car sur ceux-ci, il n'y a évidemment plus rien à dire.

Qu'il s'agisse enfin de ceux à peine moins bêtes qui n'ont fait que laisser libre cours à leur manie du contrôle et à leurs autres troubles mentaux ou qu'il s'agisse bien sûr de ceux qui ont piloté ce qui désormais doit être désigné comme un complot international, leur sort doit être décidé par la justice ou éventuellement la psychiatrie, contrairement aux premiers, ceux que nous avons côtoyés, qui ne seront évidemment pas poursuivis, étant donné qu'on parle des deux tiers à peu près de la population.

Ceux-là les petits dictateurs du quotidien, les petits chefs, les incarnations individuelles de la banalité du mal, c'est à nous de leur faire comprendre avec patience, le cas échéant avec amour..., mais surtout avec fermeté, que nous n'appartenons pas ou plutôt que nous n'appartenons (temporairement) plus, du moins tant qu'ils n'auront pas fait l'effort moral sur eux-mêmes de se (re-)mettre à niveau, à la même catégorie d'hommes, je dis bien hommes et je ne dis pas femmes, car j'ai pour toutes les femmes qui ont cédé au injonctions des injections une compassion générale, que je n'ai pas pour ce que j'appelle un homme. Cela dit je me réserve le droit de les juger au cas par cas et au pire à les condamner, condamner à la dose de mépris et à ses boosters, comme il convient de le faire avec ceux qui n'ont pas honte et évidemment je tends une main fraternelle à tous ceux qui ont honte, fût-ce Erick Lebahr, Benjamin Lisant, Gad Weil (ceux-ci m'ont copieusement couvert de gloire en m'insultant) et qui sais-je encore.