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10 décembre 2022
L’ONU, arme d’extinction massive de l’Humanité
H16
Mercredi dernier avait lieu l’ouverture de la “COP15 sur la biodiversité”. Oui, vous avez bien lu : il s’agit encore (!) d’un gros pince-fesse international médiatisé où le petit-four écoconscient produit en biodynamie se déguste après un voyage en jet privé pour discuter d’un problème créé de toute pièce et y apporter des solutions forcément géniales. Les élites s’ennuient, il faut bien les occuper que voulez-vous.
Rassurez-vous : s’il y a un problème (forcément gros, forcément mondial) qui pèse sur la biodiversité, au moins les choses sont claires dès le début et tout le monde sait d’emblée que le plus gros des dangers, le monstre le plus baveux, le plus dentu, le plus crochu et le plus vorace, c’est sans nul doute l’Humanité toute entière.
D’ailleurs, pour Antonio Guterres, l’actuel dodu en charge de l’ONU, pas de doute : l’Humanité est devenue une “arme d’extinction massive”.
Pensez donc : comme l’indique très bien l’AFP dans son petit notule poussivement écrit avec les sourcils froncés et un petit bout de langue sortie au coin des lèvres, il est sûr et certain que “Les produits chimiques, les plastiques et la pollution atmosphérique étouffent la terre, l’eau et l’air”, tandis que “le réchauffement de la planète dû à la combustion des énergies fossiles” (et pas du tout ni au soleil ni à des cycles multi-centenaires sur lesquels l’humanité n’a aucun levier) “provoque un chaos climatique – des vagues de chaleur et feux de forêt aux sécheresses et aux inondations” comme en atteste d’ailleurs le graphique suivant de Our World In Data :
On voit nettement que la tendance est à l’augmentahem bon bref enfin vous comprenez : non seulement nous allons tous mourir, mais ce sera de notre faute (et seulement de notre faute), notamment parce que nous sommes coupables à la fois d’exister (ce qui est un crime abominable en soi) mais aussi et surtout parce que nous avons commis moult écocides, notion apparue commodément il y a près de 10 ans et qui revient avec régularité pour ne pas laisser retomber la pression moralisante.
Ah, l’écocide ! C’est une notion d’autant plus pratique qu’elle est fort mal définie et que n’importe quelle dérive ou exploitation de n’importe quoi peut rentrer dans son champ d’application, rendant coupable potentiellement n’importe qui.
Et à force d’écocide méchant, à force pollution très méchante et à force de surpopulation très très méchante, il devient maintenant inévitable que tout l’écosystème s’effondre (pouf, d’un coup). Si ce n’est pas demain, ce sera après-demain, dans l’horreur totale (forcément). C’est certain. Promis juré craché : il faut agir maintenant, c’est notre dernière chance pour sauver la biodiversité qui a surmonté l’âge glaciaire, les météorites, les méga-explosions volcaniques mais ne surmontera jamais le plastique produit par les Humains. C’est tellement vrai que cela fait même 50 ans qu’on nous répète que les prochains mois sont notre dernière chance.
Et moyennant une surdose de gloubiboulga environnemental bienpensant dont le résultat – terroriser les jeunes générations et les citoyens impressionnables, allécher les politiciens peu scrupuleux – est déjà garanti, on va proposer des solutions de plus en plus drastiques qui toutes, très concrètement et à la fin, reviennent à grignoter, sans pause et sans merci, chacune de nos libertés fondamentales pour ne plus nous laisser que celle de vivre et de travailler pour une élite qui – coïncidence heureuse ! – sera commodément à l’abri des restrictions mises en place.
Pour le moment, outre une mise en place quasi-religieuse de 10 commandements flous et niaiseux, on commence avec des petites choses “simples” (sur le papier), des restrictions, des interdictions pas trop contraignantes qui passeront sans encombre, comme par exemple la sanctuarisation d’une portion toujours plus grande de terres et de mers du globe et de certaines zones, devenant ainsi inaccessibles au commun des mortels :
Parmi la vingtaine d’objectifs en discussions, l’ambition phare, surnommée 30×30, vise à placer au moins 30% des terres et des mers du globe sous une protection juridique minimale d’ici 2030. Contre respectivement 17% et 10% dans l’accord précédent de 2010.
Zones inaccessibles qui le seront aussi de facto lorsqu’on aura largement réduit la capacité de la piétaille humaine à se déplacer tout court, puisqu’on trouve aussi dans les cartons des projets de limiter largement les libertés de mouvements d’un maximum de gueux (rappelez-vous le “4 vols par vie”, c’est tout dont il a déjà été fait mention et qui ne manquera pas de trouver un relai frémissant dans la bouche de politiciens militants), jusqu’à l’assignation à résidence pure et simple : la tentative qu’on voit actuellement en cours de mise en place à Canterbury n’est pas une erreur mais bien un galop d’essai de ces restrictions tous azimuts destinés à incarcérer la turbulente population occidentale.
Cette multiplication de COP et autres sauteries médiatiques ne doit rien au hasard : l’agenda des globalistes repose en effet sur une adhésion aussi large que possible d’un maximum d’individus à ces thèmes qui, tous, visent très concrètement à ne laisser aucune marge de manœuvre à l’individu, et à laisser absolument tout le pouvoir dans les institutions puis, par voie de conséquence, à ceux qui sont et seront à leur tête. Le jeu est vieux comme l’Humanité elle-même puisqu’il s’agit de devenir roi à la place du roi, bien sûr.
Cependant, cette fois-ci, ce jeu dispose d’un petit twist supplémentaire puisqu’il s’agira aussi, par idéologie pure, de réduire autant que possible la base des assujettis (oui, c’est de vous qu’il s’agit).
Pour le moment, ces gens sont ridicules : avec leur religion en carton, leurs commandements aussi flous que niais et leurs termes attrape-tout et culpabilisateurs, ils ne convainquent que les convaincus et ceux dont la vision de la nature et de l’environnement est totalement décalée avec la réalité.
Cependant, l’étape d’après sera l’application des interdictions, des vexations et des obligations diverses qui toucheront tous les gueux, transformant rapidement l’Humanité en prison à ciel ouvert peuplée de miséreux obéissants.
Match Maroc-Espagne : des centaines de Marocains ont fait la fête sur les Champs-Élysées
Elie Sasson
- 7/12/2022 - J’entends quelques-uns dire très calmement que des centaines de Marocains faisant la fête sur les Champs-Élysées, ce n’est pas condamnable. Ah bon ? Certains observent aussi avec satisfaction qu’il n’y a pas eu d’incident à Paris (juste quelques insultes, un drapeau israélien brûlé et autres doigts d’honneur).
De plus en plus fréquemment, je me demande si je ne vais pas me réveiller et réaliser que tout cela n’était qu’un mauvais rêve.
Que des Marocains soient heureux que leur équipe ait battu l’Espagne, c’est bien légitime ; encore qu’il ne s’agisse que d’un jeu de ballon mais ce n’est pas le sujet.
Que des Marocains se réunissent en famille devant l’écran géant de leur salon pour suivre le match Maroc-Espagne, quoi de plus normal et compréhensible ?
Que mes éventuels voisins marocains hurlent de joie au moment de chaque but, je peux l’accepter, le comprendre, voire crier avec eux tant l’équipe a été méritante.
Que d’autres Marocains choisissent de passer la soirée dans un bar tabac du quartier et hurlent à chaque but, passe encore.
Mais… Que des Marocains décident de hurler leur joie dans les rues de France, non non et non. Le simple fait qu’une foule d’individus puisse se sentir autorisée à brandir un drapeau étranger dans les rues de France à l’occasion d’une victoire sportive, c’est inacceptable.
Lorsque la rue en question n’est autre que l’avenue la plus connue au monde, c’est révoltant. Cette avenue est celle que les Français investissent spontanément depuis des décennies pour manifester leur joie collective en tant que nation. Les Français et rien que les Français. Les Français de toutes origines, de toutes couleurs de peau et de toutes religions. Imagine-t-on des centaines de Français vivant au Maroc investir l’avenue Mohamed V à Rabat et brandir le drapeau tricolore à l’occasion d’une victoire des Bleus ? Non.
Il va vraiment falloir que nous nous réveillions. S’il y a une chose qu’il est urgent de comprendre au cas où nous voudrions changer les choses, c’est qu’il n’est plus temps de se défendre d’être racistes. Se défendre c’est déjà reconnaître que l’accusation est plausible. Se défendre c’est oublier qu’être traité de raciste est une insulte. Face à une insulte, on doit sortir de ses gonds et clouer le bec de son interlocuteur.
Il faut attaquer, accuser, condamner et ne pas pardonner à ceux qui ont laissé les choses se dégrader à ce point. Il faut leur montrer notre colère, notre indignation, notre mépris. À force, les accusation de racisme à notre encontre deviendront enfin risibles. Et chacun comprendra la responsabilité de ceux, de droite comme de gauche, qui ont livré le pays à une immigration qui ne comprend pas le sens des mots “respect, discrétion et gratitude”.
VIRUS, CLIMAT ET DÉRIVES SECTAIRES
Marc Amblard
Masques, confinements, injections, réchauffement climatique… jamais la science n’a été aussi piétinée et manipulée à des fins financières et politiques.
Nous vivons de plus en plus dans le culte et l’instrumentalisation de la peur.
Les études, les chiffres, les faits importent peu. Seul compte le récit tricoté par des élites avides de contrôle, véhiculé par leurs médias inféodés et gobé par des milliards d’idiots utiles sous hypnose.
Le retour à la sagesse et au bon sens s’impose plus que jamais. Ne plions pas. Ne cédons pas à l’appel de la masse.
Et si on nous le reproche, répondons que nous préférons suivre la science plutôt que de nous laisser entraîner dans une dérive sectaire.
Le bon sens, par exemple, c’est de considérer à sa juste mesure un virus qui ne tue pas plus que la grippe (voir les études sur la surmortalité) et auquel 99,7% des personnes atteintes guérissent sans dommage.
La folie covidienne, c’est de croire que chacun est un danger pour l’autre, qu’il faut absolument se museler et inoculer une substance non naturelle à la terre entière, y compris aux enfants qui ne sont pourtant pas concernés.
Restons sains de corps et d’esprit. Résistons aux idéologies fanatiques et sournoises.
- 10/12/2022 -
Mesdames et Messieurs les députés,
Dans quelques jours, le gouvernement va présenter à l’Assemblée Nationale, son texte portant sur la réforme des retraites. Comme à son habitude, Borne a déjà annoncé qu’elle n’entendait pas qu’on le discute et utilisera une nouvelle fois le 49.3. Le mépris pour la représentation nationale est total et le cadre est planté, pas de débat, pas d’écoute, un passage en force une fois de plus.
Soit vous acceptez une nouvelle fois que ce gouvernement vous traite comme de simples figurants, soit vous le faites tomber. Dans le premier cas, il vous faudra expliquer aux électeurs, qui sont globalement contre cette réforme, dont l’utilité a été remise en cause par de nombreuses études et rapports, pourquoi vous avez laissé faire, sachant que derrière cette loi, il y aura des millions de Français qui en pâtiront. Il ne s’agit pas, cette fois, d’un simple budget annuel, mais d’un changement de paradigme social, qui va toucher les générations futures et l’ensemble des catégories actives, avec lesquelles on change les règles en cours de jeu.
Dans cette parodie actuelle de démocratie, nous vous invitons enfin, à vous éloigner des postures idéologiques, qui ont prévalu sur le travail parlementaire et à vous unir pour enfin faire tomber ce gouvernement qui nous mène à la ruine, vous, vos familles, vos amis, vos électeurs. Cette réforme, personne n’en veut, à part quelques dirigeants non-élus, corrompus, localisés dans les instances européennes. Il est temps de mettre fin, en vous unissant, par delà les idéologies, à l’action de l’ennemi commun, qui relaie la dictature européenne, en appliquant avec systématisme un 49.3 devenu une arme de guerre contre le peuple. Nous vous rappelons que l’actuel système de retraite est largement financé, pour encore des années, que cette réforme ne sert à rien, qu’elle entraînera la paupérisation de millions de personnes et que l’ensemble des vos électeurs, de droite comme de gauche, y sont très majoritairement opposés.
Avec nos salutations respectueuses,
Le bureau du Rassemblement du Peuple Français
Électricité : - 8 % de notre industrie
Pierre Duriot
Le gouvernement a tort de se réjouir de la baisse de 8 % de la consommation d’électricité en ce début d’hiver. Ce ne sont certes pas les ménages qui sont à l’origine de cette baisse. Nombre d’entre-eux peinent à se chauffer correctement et ceux qui le font, ne gaspillaient déjà pas l’énergie pour le plaisir de payer des factures qui n’ont jamais été vraiment bon marché, même avant la crise.
Il s’agit purement et simplement de la baisse de l’activité des entreprises, parce qu’elles mettent la clé sous la porte avant la perspective d’avoir à payer des charges en énergie multipliées par trois, quatre ou cinq, qui vont plomber de manière définitive, toute forme de rentabilité. Et pas mal d’entre-elles, dont de simples boulangeries, vont peu à peu fermer leurs portes. C’est certain puisque le phénomène a déjà commencé.
Dans un vent de panique, Bruno Le Maire nous annonce que les tranches de production nucléaire redémarrent les unes après les autres, après nous avoir annoncé voici quelques semaines, qu’on ne remettait pas en route une centrale comme une brouette, qu’on manquait de personnel qualifié et que cela allait être long. Le même nous annonçait aussi l’apocalypse des coupures, tandis que le président assure maintenant que l’on va « tenir ». Une fois de plus, ils se sont donc fichus de nous, ces centrales étaient parfaitement opérationnelles et maintenues à l’arrêt par décision politique.
Et Bruno Le Maire d’en remettre une couche sur sa posture « aux côtés des entreprises », alors qu’il les a sciemment mises dans la mouise, en vendant notre électricité à des spéculateurs, en nous privant du gaz russe, en ne renégociant pas, comme l’ont fait le Portugal et l’Espagne, la désindexation du prix de l’électricité auprès de l’Europe. Résultat des courses, la France a l’électricité la plus chère et la plus rare à la prise, alors qu’elle a l’organe de production le moins coûteux. Gageons qu’au passage, quelques poches ont dû bien se remplir. Et voilà le ministre qui propose une application Eco-watt, pour moins griller d’électricité et un numéro vert pour les entreprises qui veulent des informations sur les aides de l’État, c’est à dire, nos impôts. Que croit-il, qu’on sauve une entreprise et qu’on relance l’industrie avec un bidule sur un téléphone ?
Et dans la foulée, il annonce l’abandon du plan Hercule, qui consistait à démanteler EDF au profit du privé et qui était censé ne pas exister. Dans le même temps, son collègue Braun, à la santé, annonce qu’il faudra se faire piquer tous les six mois, ce que les « complotistes » expliquaient voici un an déjà et qu’on a taxé de « complotisme », justement. À eux deux, ces énergumènes confirment que les « complotistes » avaient raison sur toute la ligne et que les « comploteurs » sont au gouvernement, à planifier des méthodes de destruction du tissu économique national.
Au RPF, nous demandons sans relâche aux oppositions de faire tomber ce gouvernement. À deux ou trois 49.3, c’est le gouvernement qui passe en force, à près d’une dizaine, ce sont les oppositions qui n’en sont pas. Il faudrait vous décider, messieurs-dames de la NUPES, du RN et des LR, à arrêter cette bande de pieds nickelés.
9 décembre 2022
Oppositions : le moment du sursaut national
Gilles La Carbona & Pierre Duriot
Secrétaires généraux du RPF
Comment comprendre nos oppositions, qui nous déroutent un peu plus tous les jours ? Les LR nous ont habitués à des raisonnements, ampoulés, pleins d’arguties pour justifier leur renoncement à renverser Macron. Ils se veulent les gardiens de l’ordre, persuadés qu’une dissolution conduirait à la débandade. En somme, de nouvelles élections, donc le processus démocratique ordinaire, seraient synonyme de trouble ? Sont-ils devenus monarchistes, antiparlementaires, au point de redouter le suffrage universel ? Est-ce de cette façon qu’ils comptent faire revenir les électeurs vers eux ?
Le RN a voté des motions de censure, jusqu’au moment où ils ont compris que sans l’appui des deux autres formations de l’opposition, leurs efforts étaient vains. Ils gardent un discours cohérent dans l’impuissance de leur force esseulée. Ils sont impuissants à convaincre les autres formations que l’ennemi commun et unique, c’est la macronie et non eux et deviennent spectateurs désabusés d’une opposition en perdition. Par définition, tout ce qu’ils disent est faux, tout ce qu’ils font est mal. Ils sont victimes d’un ostracisme indigne d’une démocratie, qui repose sur le procès d’intention permanent, au-delà de la validité des arguments.
Les NUPES sont plus complexes et surtout les plus obscurs. L’écolo Jadot qui, ne supportant pas que le RN vote leurs motions de censure, avait suggéré que le RN soit exclu du vote. Étrange fascination pour le stalinisme, inquiétante conception de la démocratie. Comme si ces extravagances n’étaient pas suffisantes, les NUPES viennent de nous gratifier d’une nouvelle absurdité. Ils étaient pour réintégrer les personnels soignants suspendus, il a suffi que le RN décide de déposer un projet de loi sur ce sujet, pour qu’immédiatement ils deviennent contre. Cela dépasse l’entendement. La politique vire au mystique. Quelle motivation rationnelle permet de refuser de voter une loi qu’eux-mêmes se proposaient de déposer et de défendre ?
Ils attendent en permanence de savoir ce que va faire le RN, pour avoir comme unique ligne de conduite, de ne pas faire comme eux. Et se rangent, en conséquence, du côté de la majorité, alors qu’ils ont été élus pour la combattre. Dogmatiques et sectaires, il font primer l’idéologie sur le bon sens et partagent avec la majorité cette conviction obsessionnelle d’être détenteurs de la vérité, du côté du « bien ». La confusion est totale et le travail parlementaire impossible, dans la mesure où la seule considération admissible, est de pas faire ou dire la même chose que le RN, quand bien même ils seraient d’accord sur les combats à mener.
Au RPF, nous appelons au rassemblement, en premier lieu pour faire cesser l’action délétère de ce gouvernement qui, pour le moment, propose de « sauver », avec des applications informatiques et des numéros verts, les entreprises qu’il a lui-même mises en faillite. L’industrie agro-alimentaire, à l’image de William-Saurin est en train de mettre la clé sous la porte, présage d’émeutes de la faim et le président paye des préservatifs, fait semblant de discuter de la fin de vie, pendant que les oppositions se préoccupent de ne pas « faire comme le RN ». Nous demandons, au RPF, un sursaut national, juste pour amortir l’effondrement en cours.
« Un avenir commun impossible » ?
Yann Bizien
Grand renoncement, grand endettement, grand déclin, grand effondrement, grand déclassement, grand ensauvagement, grand remplacement, grand effacement...
Voilà le résultat de la politique des « bons sentiments », de la soumission, de la préférence étrangère, du peuplement, de la générosité internationale idéalisée, de la lutte contre le « grand rabougrissement » et de l’engagement contre le « grand repli » d’Emmanuel Macron.
L’immigration massive que nous subissons est le plus grand fléau de toute l’histoire de France.
François Hollande et Emmanuel Macron ont cédé sur nos frontières, cédé sur les régularisations de clandestins, cédé sur le dévoiement du droit d’asile et cédé sur le besoin de fermeté migratoire. Ils ont envoyé partout des signaux de faiblesse politique en maintenant l’illusion d’une France généreuse, attractive, solidaire et qui accueille dans de bonnes conditions.
La réalité est tout autre. Les étrangers sont pour la plupart mal accueillis en France malgré de multiples dispositifs d’aides particulièrement coûteux pour les contribuables. Nous les voyons dormir sous les ponts, participer à des opérations médiatiques spectaculaires organisées par des ONG immigrationnistes et engendrer une violence de plus en plus intenable pour les Français.
L’immigration sur notre sol n’est plus, de loin, une chance pour les Français et même pour les migrants. Nous ne pouvons plus les intégrer et les assimiler. Le poids de la dette et de nos déficits ainsi que notre état de saturation ne nous permettent plus de supporter le « fardeau migratoire », surtout quand la démographie du continent africain explose.
Dans des conditions fortement dégradées, de tous les pays membres de l’UE, la France reste celui qui offre encore le plus d’avantages en matière d’aide médicale aux clandestins, de regroupement familial, d’aides sociales et d’acquisition rapide de la nationalité sans aucune contrepartie en termes d’adhésion à la Nation, à la Patrie, à nos valeurs républicaines, à notre culture et à notre histoire.
Convention européenne des droits de l’homme, Conseil Constitutionnel, Conseil d’État et Tribunaux administratifs appliquent un droit humaniste et naïf qui favorise toujours l’immigration massive et qui dessert tous nos intérêts nationaux et même nos intérêts vitaux.
Le pouvoir, désormais, le redoute plus que tout : dans ces conditions, la France est en grand danger de liquidation, de révolution et de guerre civile. Voilà pourquoi il a organisé une vaste opération de désarmement des Français, pendant que la racaille conserve soigneusement ses armes pour accomplir sa mission.
Je vois tous les jours des mamans qui viennent chercher leurs enfants à l’école en parlant leur langue natale devant nos établissements scolaires puis devant leur progéniture dès qu’elles la récupèrent. Je vois tous les jours des centaines de jeunes étrangers de la "cinquième colonne". Ils sont désœuvrés et prêts à se livrer à tous les trafics, alors qu'ils sont pourtant en âge de travailler. Et je reçois tous les jours des images de violence ayant pour origine des étrangers. Un lien ? Quel lien ? Ne faisons pas d'amalgame !
Du fait de l’immigration massive et subie, qui transforme en profondeur et à une vitesse inédite notre démographie, le vivier de la belle jeunesse de France, celle qui était prête à défendre notre pays, à résister à un éventuel ennemi, n’a cessé de se contracter ces dernières années.
Autrement dit, les Institutions régaliennes ont de plus en plus de mal à exercer un « droit de tirage professionnel » sur une classe d’âge à 800 000 jeunes par an car la proportion de jeunes prêts à défendre la Patrie par les armes, si nécessaire, ne cesse de se réduire en France.
Dans notre pays, plus rien n’est fait pour faire face à une guerre de haute intensité, pour servir un contrat social commun à tous, pour cimenter les esprits, pour souder le peuple, pour unir les communautés, pour nourrir le sentiment d’attachement à notre Patrie et pour forger un esprit de défense français propice à une grande mobilisation nationale, si nécessaire.
Bien au contraire, tout a été fait pour rejeter ces valeurs et pour diviser les Français. Le SNU, service national universel, voulu par Emmanuel Macron, pour constituer un nouveau maillon d’assimilation, est un vrai fiasco. L’Éducation nationale, qui porte la responsabilité de son développement, de sa mise en œuvre et de sa gouvernance, peine à déployer le modèle retenu dans nos territoires. Et ce SNU ne concerne toujours, à ce stade, qu’une infime partie d’une classe d’âge chaque année.
Nous voyons se dérouler sous nos yeux le processus violent de la grande débâcle, du grand chaos et du grand délabrement entre des gens issus d’horizons multiples et variés qui ne s’entendent pas, ne s'accordent pas et qui n’ont plus de repères communs tant leurs cultures sont différentes et éloignées l’une de l’autre.
« L’avenir impossible », ce sera le bilan dramatique et historique d’Emmanuel Macron.
« On est mal patron » peut-on entendre. Je suis encore plus pessimiste : nous sommes foutus.
8 décembre 2022
Il y a des douleurs qui deviennent des bonheurs indicibles
Gérard Boyadjian
Des choses qu'on se doit soit de cacher, soit de partager collectivement. Des joies inénarrables qui s'accompagnent d'un sentiment de plénitude coupable et inavouable.
Toutes "cellezéceux" qui ont courageusement fait barrage à l'extrême gauche et l'extrême droite, en votant pour le centre Républicain, sont aujourd'hui dignement et amplement récompensés.
J'en vois certains qui rouspètent à cause de l'inflation, d'autres qui râlent à cause de la crise sociale, d'autres qui chialent sur l'envolée des prix, quelques-uns qui tirent la langue pour les augmentations d'impôts, beaucoup qui se plaignent de l'immigration massive, des viols, du chaos, de cette guerre civile latente... Et même des individus qui protestent contre la guerre en cours en Europe.
Mais le véritable délice, la cerise sur le caviar, le feu d'artifice sur la tête de veau marinée... c'est de se retrouver face à la miaulerie de celui qui te disait il y a moins d'un an :
« Je vais revoter pour lui parce qu'on a pas le choix. » [...]
Oui, il y a une partie de moi qui aime secrètement et cyniquement ce qui est train de se dérouler au royaume de France. Une infime partie de mon être qui jubile face à la chute vertigineuse de ceux qui s'accrochaient à leurs certitudes confortables « et ce monde d'avant ».
Ceux qui sont capables de se faire piquer par un vaccin (qui ne marche pas), juste pour aller prendre un café en terrasse.
Ceux à qui on demande d'applaudir les soignants au balcon, comme des couillons. Ceux qui mettent un genou à terre, un brassard sur le bras, une icône sur la photo de profil en soutien à je ne sais qui, je ne sais quoi...
J'aime contempler l'agonie lente et cruelle de mes contemporains. De leur crédulité hagarde qui s'appuie sur l'arrogance de leur niaiserie, jusqu'à leur servilité maladive qui repose sur leurs étouffantes impuissances.
On est passé de Philippe Seguin à Marlène Schiappa.
De Bernard Pivot à Cyril Hanouna.
D'Alain Delon à Kad Merad.
Il n'y a aucune raison qu'on ne puisse passer de :
« Liberté Égalité Fraternité » à « Je baisse, j'éteins, je décale ».
J'aime notre mise à mort, car elle semble posséder tous les ingrédients de la tragédie classique et moderne. Sincèrement, j'crois même que s'il fallait y contribuer, j'me porterais volontaire pour infliger un coup de poignard à terre.
Aujourd'hui, contre toute attente, j'ai appris patiemment à aimer mon bourreau et calmement haïr mes semblables.
Mes semblables n'ont fait que démontrer leur incapacité pendant que mon maître a imposé sa force et sa volonté.
Parfois, je fantasme même que mon Président accélère et cogne davantage. Qu'il ordonne les coupures d'électricité en plein hiver.
Qu'il exige les réquisitions arbitraires de biens privés. Qu'il élimine les opposants et réduise à néant leurs critiques.
Car je sais déjà et pleinement « qu'il n'aura jamais leur haine ». Ainsi, aussi invraisemblable que cela puisse paraître, il commence sérieusement à bénéficier de mon inavouable admiration.
Après le nain à talon qui gesticule et le gros boutonneux qui ergote, je n'aurais imaginé une seule seconde que ce simple banquier de chez Rothschild puisse arriver à prendre le destin de la France en main/otage... Puis les années se sont écoulées et j'en suis arrivé à désirer qu'il vous fasse davantage souffrir, sadiquement, et jusqu'à faire chavirer complètement votre navire.
Dans « Voyage au bout de la nuit », Louis-Ferdinand Céline écrivait : « C'est des hommes et d'eux seulement qu'il faut avoir peur, toujours. »
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