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14 décembre 2022

Vincent Verschoore

L’ex-vice-chancelier autrichien Heinz-Christian Strache a déclaré à l’agence RIA Novosti qu’en Europe, les gens voulaient des « initiatives de paix sérieuses et honnêtes » pour mettre fin au conflit en Ukraine.
« Les citoyens de l'UE ne veulent pas d'une nouvelle escalade du conflit et de livraisons d'armes », a-t-il insisté.

Je pense comme Strache, et sans doute la majorité des gens qui suivent cette page, mais une majorité d'Européens ? J'en doute.

En effet, la malléabilité de la population européenne à la manipulation et à la propagande, évidente pendant l'acte covid, ne plaide pas en faveur d'un esprit critique sur la question ukrainienne.

Tant que ce sont les soldats ukrainiens qui meurent en masse, ce n'est pas très grave. Que nous devions "souffrir", au sens des confinements, pass ou restrictions de chauffage et ruine industrielle aujourd'hui, au bénéfice des grands acteurs (Big Pharma, marchands d'armes et de gaz) ne semble pas perturber grand monde car, comme on le dit si bien à la télé, c'est pour une bonne cause.

Et puis ceux qui ne sont pas d'accord sont d'ignobles abrutis complotistes poutinophiles d'extrême-droite mangeurs d'enfants, c'est bien connu.
 
Et puis, être en guerre, mais pas vraiment, mais quand même, et surtout du bon côté, ça fait du bien à la bonne conscience.
 
On ne vas donc pas moufter, pas risquer de se faire mal voir, et passer nos nerfs sur le foot.

Ukraine et Iran : deux poids, deux mesures

Michel Rosenzweig

Neuf mois que ça dure.

Neuf mois de propagande intoxicante pour ce pays dont la majorité d'entre nous n'y connaissait que dalle. Il a juste suffi que l'administration Biden et Cie décide de se servir de ce pays et de ses habitants pour mener une guerre à la Russie avec zéro mort états-unien.
Et ce sera tout bénéfice pour eux. Un rêve de stratège et de politicien : éliminer son ennemi ancestral sans combattre sur le terrain, la guerre par proxy qui rapporte gros. Allez-y les gars, jusqu'au dernier. Mais pas trop hein, le chef est assis sur 6000 têtes nucléaires. Une guerre sacrificielle à laquelle le petit chef local a consenti dès le début. Soit, c'est son pays. Les bons d'un côté les méchants de l'autre. Et tout le monde embraye. Arf.

Et quoi ? On nous vend une guerre "juste" à coup de moraline, d'émotion à la louche, de désinformation, de propagande, de mensonges et de réécriture de l'histoire et ça passe crème mon bon Monsieur.

Et pendant ce temps en Iran, la barbarie nazislamiste se déchaîne comme jamais depuis 1979. Des centaines d'Iraniens abattus à vue comme des lapins, des innocents pendus à des crochets de grue, des femmes violées en prison, des enfants assassinés, un pays, une nation, un peuple pris en otage par une bande de fous furieux depuis 44 ans, des psycho-sociopathes sanguinaires, libidineux, pervers, des truands en turban, bref le pire de cette espèce humaine dont nous faisons partie mais que le monde entier fréquente encore aujourd'hui.

Abnousse Shalmani a fait un très beau billet hier sur LCI, elle a laissé sa colère s'exprimer et je la rejoins totalement : assez, ça suffit, combien de temps, combien de morts faudra-t-il pour que les nations qui se réclament de la civilisation des droits de l'homme et de la démocratie se lèvent en disant STOP, plus de relations diplomatiques, plus de contrats, plus rien, ambassadeurs renvoyés, ambassades fermées, avoirs gelés, paquets de sanctions, interdiction de voyager pour ces salopards.

Tiens, mais n'est-ce pas ce qu'on a fait pour la Russie ? Pas pareil.
Ces pleurnicheries et ces mesures de rétorsion à géométrie politique variable m'écœurent.

Ce que l'Occident a fait, ce que l'UE a fait envers la Russie, elle peut et DOIT le faire hic et nunc envers ce régime, NOW, pas demain, pas avec des votes symboliques qui prendront des plombes à l'ONU ou ailleurs et qui ne serviront à rien, NOW. À défaut de les aider militairement, la moindre des choses décentes à faire c'est de rompre TOUS les liens et TOUS les canaux avec ces nazislamistes. Et ce cesser de leur serrer leurs mains sales pleines de sang et de les recevoir !

Mais on me souffle dans l'oreillette que les Ukrainiens sont des Européens, eux c'est nous, nous c'est eux, vous comprenez, pas pareil. Nous, nous défendons nos valeurs et notre civilisation.
Ah bon ?

Et les Iraniens ?

Plus de 1000 ans de civilisation bien avant la naissance de la religion d'amour et de paix au 7ème siècle, une langue dont les racines indo-européennes ont donné naissance à toutes les langues que nous parlons en Europe.

Les Iraniens sont nos ancêtres civilisationnels au même titre que les Romains et les Grecs.

Et ils sont massacrés sous les yeux clos et le regard mutilé de l'Occident aphone et complice de ce régime depuis 44 ans.

La honte.

© Michel Rosenzweig

Ruines de Persépolis

Le symptôme du foot…

Jean-Pierre Clément-Jabouina
Secrétaire général du RPF

- 13/12/2022 -

Le dispositif policier laisse rêveur, 10 000 hommes et des interdictions d’accès en pagaille pour canaliser des supporters marocains, dont on nous dit, à la télévision que ce ne sont que des jeunes gens heureux qui fêtent le parcours exceptionnel de l’équipe de leur pays d’origine. On n’a jamais vu un tel dispositif pour gérer les fils de l’immigration espagnole, très nombreux en France et qui ont une équipe qui a un autre palmarès que celle du Maroc. Non, ces « jeunes »-là ont habitué le pays à leur volonté d’en découdre avec l’État français, leur pays, puisqu’ils sont censés être Français. En plus, les fils de l’immigration espagnole, nés en France, pour la plupart, quand la France joue contre l’Espagne, soutiennent la France, donc leur pays. Personne ne s’étonne du fait que ces jeunes issus de l’immigration marocaine, tous nés en France, la plupart même, de la seconde, voire troisième génération, soutiennent un pays d’origine que, pour beaucoup, ils ne connaissent pas.

En réalité, la posture et les paroles des joueurs, de certains joueurs, ne trompent personne. C’est pour eux la victoire des musulmans contre l’occident. Sofiane Boufal a remercié les supporters de son équipe, estimant que « cette victoire appartient à tout le peuple marocain, à tous les peuples arabes, et à tous les peuples musulmans du monde ». Le décor est planté et on a peine à croire que cela se cantonne au simple jeu de foot. Le foot sert de symbole, par delà le sport, à une forme de revanche, sinon de guerre, contre l’Europe et la France, colonisatrices, et, si cela ne va pas jusqu’à cette extrémité pour tout le monde, l’affaire se transforme en affrontement politique, idéologique et culturel, pour une fraction si importante, qu’elle nécessite un dispositif policier hors norme. Surtout, Darmanin a encore bien présent à l’esprit, un fiasco retentissant au stade de France, avec un débordement massif des dispositifs de sécurité ayant débouché sur le détroussage violent et en règle, de nombreux supporters étrangers. Darmanin, jamais à court de mauvaise foi, avait accusé les supporters anglais, qui l’a cru ?

Plus étonnant, le roi du Maroc n’a pas bougé, là où son père, Hassan II, savait calmer le jeu depuis Rabat. On en est réduit à fourbir les armes, sans doute des deux côtés et à faire des prières car on n’est pas avec les Gilets Jaunes, qui pouvaient être matraqués à loisir et quasiment sans conséquence. Là, le moindre bobo sur l’un de ces joyeux drilles, va se transformer en racisme systémique et violences policières récurrentes, le tout soigneusement monté en épingle par les amis de celui qui vient d’être condamné pour violences conjugales. Voilà comment un simple match de foot se présente comme un exercice à haut risque, dans un pays qui se ment à lui-même depuis 40 ans et se voit confronté à une réalité qu’il ne veut pas voir.

Il va falloir se résoudre, un jour, à faire comme l’immense majorité des pays de cette planète : supprimer la double nationalité, le droit du sol, le regroupement familial et l’aide sociale aux étrangers et gérer les problèmes déjà présents, avant de continuer à se piquer de discours devenus hors de la réalité.



13 décembre 2022

Gérard Boyadjian

Aujourd'hui, le cœur rempli d'espoir, j'ai été à la basilique de Guadalupe au Mexique pour prier.
Je me suis incliné devant l'autel et, en espagnol, j'ai pieusement demandé à la Vierge de Guadalupe :
« Oh douce et sainte Vierge María, fais tout pour que demain, la France, puisse écraser l'équipe des chameaux. » Je me suis signé devant mon cierge et m'en suis allé...
Au moment où je m'apprête à passer la magistrale porte de la basilique, la miséricordieuse voix de la Vierge a retenti de toute sa splendeur : « Écoute Gégé ! J'ai déjà enlevé le trouduc de Benzema et viens de mettre un arbitre mexicain... Qu'est-ce que tu veux de plus ?! »
Honteusement je me suis tu... Mais secrètement j'ai pensé : « Que Giroud mette au moins 10 buts, qu'il se signe de la croix devant toutes les caméras, que l'hymne français retentisse jusqu'au tombeau de Clovis, qu'on entame la Reconquista depuis Doha jusqu'à Poitiers, que la France redevienne la France... Et que Notre-Dame de Paris soit érigée en capitale de l'univers !
Faut savoir rester modeste.

Mort imminente de l’école. On ne peut plus attendre pour agir

Denis COLLIN

Les unes après les autres, les enquê­tes sta­tis­ti­ques sur le niveau des élèves fran­çais confir­ment l’effroya­ble dégra­da­tion de l’ins­truc­tion dans notre pays. Que l’on com­pare les élèves fran­çais d’aujourd’hui à ceux d’hier (comme la der­nière enquête sur l’ortho­gra­phe en CM2) ou qu’on les com­pare aux élèves d’autres pays, comme dans les sta­tis­ti­ques PISA, par exem­ple, tous les chif­fres vont dans le même sens. Les consé­quen­ces en sont connues : la majo­rité des étudiants dans l’ensei­gne­ment supé­rieur sont inca­pa­bles d’écrire dans un fran­çais cor­rect. Même dans le sanc­tuaire de l’ensei­gne­ment qu’est l’École nor­male supé­rieure, on voit se mul­ti­plier les fautes de gram­maire, de syn­taxe et sim­ple­ment de voca­bu­laire. Le niveau en mathé­ma­ti­ques ne vaut pas mieux. Les pro­fes­seurs des clas­ses pré­pa­ra­toi­res qui le savent ont dû sérieu­se­ment revoir à la baisse leurs ambi­tions, ce qui se réper­cute sur les écoles d’ingé­nieurs.

Cette situa­tion cala­mi­teuse résulte de la conjonc­tion de très nom­breu­ses causes qui toutes vont dans le même sens. La pre­mière de ces causes est une orien­ta­tion poli­ti­que déjà ancienne, mais rare­ment avouée, camou­flée sous les expres­sions trom­peu­ses d’école de la réus­site et d’économie de la connais­sance et autres calem­bre­dai­nes de la même farine. On a décidé de par­quer les jeunes dans des études lon­gues dont on sait par ailleurs qu’elles sont par­fai­te­ment inu­ti­les. Les rap­ports de l’OCDE de la fin des années 1990 le disaient déjà. Dans le Manifeste de la Sociale, publié en 2016, nous écrivions :

Les réfor­mes suc­ces­si­ves qui ont été impo­sées à l’école, au col­lège pour arri­ver au lycée, les réfor­mes de l’ensei­gne­ment supé­rieur vont à l’opposé des objec­tifs que nous déga­geons ici. Un grand net­toyage s’impose qui remette en cause tous les effets nocifs de ces réfor­mes suc­ces­si­ves. Toutes s’ins­cri­vent en effet dans la tra­jec­toire indi­quée par l’OCDE à la fin des années 90 et au début des années 2000, ou encore par l’Union euro­péenne ou la Commission : modi­fier l’école et l’ensei­gne­ment pour le plus grand nombre des­tiné à des « petits bou­lots » (que les experts de l’OCDE sur la base d’un rap­port issu des USA lis­tent sans ver­go­gne, « ven­deurs », « gar­dien­nage », « agents d’entre­tien », « assis­tants sani­tai­res », « conduc­teurs de camions », « rem­plis­seurs de dis­tri­bu­teurs de bois­sons ou d’ali­ments »), prôner « l’adap­ta­tion au marché de l’emploi et à sa pré­ca­rité », pro­mou­voir « la for­ma­tion sur le tas » ou encore « l’adap­ta­bi­lité de la main-d’œuvre », faire ainsi des économies sub­stan­tiel­les et déve­lop­per les com­pé­ten­ces du petit nombre (notam­ment dans des for­ma­tions pri­vées) qui sera chargé d’enca­drer et de faire mar­cher au pas les plus nom­breux ! Cela est aussi écrit clai­re­ment dans Centre de déve­lop­pe­ment de l’OCDE – cahier de poli­ti­que économique n° 13-1996 :

« Si l’on dimi­nue les dépen­ses de fonc­tion­ne­ment, il faut veiller à ne pas dimi­nuer la quan­tité de ser­vice, quitte à ce que la qua­lité baisse. On peut réduire, par exem­ple, les cré­dits de fonc­tion­ne­ment aux écoles ou aux uni­ver­si­tés, mais il serait dan­ge­reux de res­trein­dre le nombre d’élèves ou d’étudiants. Les famil­les réa­gi­ront vio­lem­ment à un refus d’ins­crip­tion de leurs enfants, mais non à une baisse gra­duelle de la qua­lité de l’ensei­gne­ment. »

Ce pro­gramme se réa­lise gra­duel­le­ment à tra­vers toutes les réfor­mes de l’éducation. »

Rien ne s’est arrangé au cours des six der­niè­res années. Bien au contraire. De Blanquer en N’Diaye, des dis­cours idéo­lo­gi­que­ment dif­fé­rents condui­sent aux mêmes résul­tats. Toujours pire ! Ce qui s’est ajouté au cons­tat que l’on pou­vait faire voici quel­ques années, c’est la péné­tra­tion de l’idéo­lo­gie « woke » et l’inva­sion dès l’école pri­maire du dis­cours pro-trans.

Il y a là une affaire d’une extrême impor­tance puisqu’il s’agit de rien moins que l’avenir de la nation. On devrait voir les prin­ci­paux partis poli­ti­que s’en saisir. Mais il n’en est rien. De LFI aux LR, tous ont par­ti­cipé, lors que leur pas­sage « aux affai­res » à cette entre­prise de démo­li­tion de l’école et tous par­ti­ci­pent peu ou prou de l’idéo­lo­gie délé­tère qui ins­pire les « réfor­mes » qui se suc­cè­dent à un rythme infer­nal. Voici donc quel­ques pro­po­si­tions pour res­tau­rer l’école.

1. Avoir le cou­rage de regar­der la réa­lité en face. Pas un jour qui n’apporte de nou­vel­les preu­ves de cette dégra­da­tion. Donc le dire, le redire, sonner le tocsin sans relâ­che !

2. Quand on s’est trompé de voie, il est sou­vent bon de faire marche arrière pour en emprun­ter une autre. Toutes les réfor­mes depuis 1968 (pour fixer les idées) ont été de mau­vai­ses réfor­mes. Y com­pris le fameux col­lège unique de M. Haby et la loi Jospin de 1989.

3. Il faut bâtir une école de l’exi­gence pour tous ! Définir les prio­ri­tés : lire et écrire. L’ensei­gne­ment de l’his­toire par exem­ple est une bonne occa­sion de lire (pas seu­le­ment regar­der des images !) et d’écrire (la leçon que le maître dicte, par exem­ple). Les mathé­ma­ti­ques sont aussi une occa­sion de faire du fran­çais (voir les livres déjà anciens de Stella Baruk). Etc. Revaloriser aussi la mémo­ri­sa­tion : réci­ta­tion, règles de gram­maire, etc. L’école n’a qu’une tâche : ins­truire, en trans­met­tant des savoirs objec­tifs, en trans­met­tant les règles de la gram­maire ou des mathé­ma­ti­ques.

4. Cesser de faire des maî­tres des pro­fes­seurs de morale « bien­veillante », de phobie des pho­bies ; de théo­rie du genre et d’accueil des trans, des petits ani­maux et des robots. La morale à l’école est rudi­men­taire : hon­nê­teté, rigueur, tra­vail, res­pect. Le reste, ça regarde les parents. Nettoyer les pro­gram­mes de toutes les pré­ten­dues heures d’éveil à ceci ou cela pour en reve­nir aux fon­da­men­taux : la langue mater­nelle, celle de la répu­bli­que, et des lan­gues étrangères à partir du col­lège, les mathé­ma­ti­ques, l’his­toire, la géo­gra­phie (for­cé­ment rudi­men­taire à l’école élémentaire) et les « scien­ces natu­rel­les (avant de saou­ler les élèves avec la défense de l’envi­ron­ne­ment, appren­dre à reconnaî­tre les choses de la nature).

5. Pour que tout cela marche, il faut chan­ger un cer­tain nombre de mau­vai­ses habi­tu­des : virer les gad­gets (tablet­tes, cal­cu­let­tes, etc.) de l’école. Tant pis pour les mar­chands de quin­caille­rie. Rétablir la dis­tance élèves/maî­tres. La maî­tresse s’appelle « madame » ou « maî­tresse » mais pas « Carole » ou « Léa » comme la copine. On vou­voie les maî­tres. Il fau­drait aussi, sinon un uni­forme, du moins un code ves­ti­men­taire, même si c’est sur­tout à partir du col­lège que les pro­blè­mes se posent : pas de ventre à l’air, pas de jeans dépe­naillés et fort coû­teux cepen­dant, pas de tennis (sauf pour sport), pas de sur­vê­te­ment (sauf pour le sport, l’hiver), pas de cla­quet­tes ou de tongs (on n’est pas à la plage)...

Un mot d’ordre : res­tau­ra­tion de l’école de la répu­bli­que.

Si on ne veut pas de tout cela parce que ce n’est pas « cool », alors il ne faudra pas se plain­dre. Dieu se rit des hommes qui déplo­rent les effets dont ils ché­ris­sent les causes, disait à peu près Bossuet.


T'as plus les moyens de ton arrogance

Gérard Boyadjian

Il y a 50 ans, ce n'était qu'un foutu désert... et t'étais le roi d'Europe.
Aujourd'hui, c'est un pays flambant neuf, une gigantesque ville dont l'urbanisation et la modernité sont à l'apogée et la technologie frise l'apothéose. Les touristes affluent par milliers, par millions... Le mondial qui se joue chez eux est un succès absolu. Les stades sont remplis et les audiences sont au sommet. L'organisation impeccable ne souffre d'aucune émeute, pillage ou incident...
Etc...
Et les suffisants blaireaux bien de chez nous, incapables de gérer 10 supporteurs dans un stade, 5 squatteurs dans un immeuble, 3 cassos dans une université, 1 trans végan non binaire qui cherche son identité de genre à Leclerc... prétendent encore imposer leur morale et les regarder de haut ?
Excuse-moi de te ramener violemment à ce que tu penses et crois pouvoir omettre, sans te compromettre :
Les mecs climatisent des stades entiers et en plein cagnard. Ils ont obtenu leur mondial en arrosant de commissions occultes toutes les instances sportives européennes. Ils ont corrompus toute ta classe politique. Ils n'en ont strictement rien à battre de tes droits de l'homme de mon c... et ta planète de mes f... Avec "leur tête de chameau et leur nappe sur la tête", ils t'écrasent de toute leur puissance économique et s'assoient bien profond sur "tes pseudos valeurs" en carton arcenciel.
Pendant que toi, petit occidental moraliste efféminé de mes c..., t'en es réduit à baisser la luminosité de ton écran plat et éteindre ton chauffage !
Pendant que chaque jour, ils te ridiculisent, t'écrasent et t'humilient... Toi t'es limité à "je baisse, je décale, j'éteins".
Tu pourras dire ce que tu veux sur le Qatar et les Qataris...
Eux viendront à Paris pour acheter tes palaces pendant que t'es cantonné à cohabiter avec les rats d'Anne Hidalgo.
Le vent tourne et L'histoire bifurque. Il est grand temps pour toi de te situer dans cet espace qui te circonscrit et te définit désormais.
C'est fini ! T'as plus les moyens de ton arrogance.
S'il y a 50 ans, tu pouvais fièrement bomber le torse, aujourd'hui, tu peux juste fermer ta grande g...
Et surtout, n'oublie pas de baisser le regard dans le métro.

Twitter files, la suite : censure à tous les étages

H16

Inexorablement, le paysage de l’information grand public change et ce n’est pas à la faveur des institutions officielles, de la presse traditionnelle ou des organes médiatiques habituels, au contraire. Avec la publication des “Twitter Files” dont un précédent billet faisait mention, on a eu la démonstration à la fois de la collusion de l’État et des BigTech, et à la fois de celle de l’État avec la presse traditionnelle tant son mutisme fut complet au sujet des révélations de Twitter.

Cette première bordée de révélations montrait ainsi toutes les manœuvres en coulisse de Twitter pour réduire à néant certaines informations très défavorables à Joe Biden, alors en campagne présidentielle. La suite de ces révélations – qu’on pourra éplucher dans le fil de Bari Weiss ci-dessous – permet d’établir que les faits révélés dans la première salve de documents ne sont pas accidentels, mais font partie d’une véritable “politique maison” de la part des hauts responsables de Twitter, afin de pousser clairement un ordre du jour politique clairement ultra-favorable aux progressistes voire aux collectivistes de tout poil, et diamétralement défavorable aux Républicains américains en particulier et aux Conservateurs en général.


Au fil des éléments présentés par Bari Weiss, on découvre que les salariés de Twitter employés à la modération ont directement accès à toute une panoplie d’outils destinés à espionner les activités d’un compte et à minimiser l’impact et la visibilité de certains messages jugés contraires aux tendances politiques des dirigeants du réseau social américain. Depuis le shadow banning (appelé “Visibility Filtering” chez Twitter) – technique qui autorise l’utilisateur à continuer à publier des informations mais qui cache totalement ou presque sa diffusion – jusqu’aux techniques algorithmiques visant à diminuer l’impact des messages en passant par le marquage de certains comptes pour des déclenchements d’alertes directes auprès de la direction de Twitter, tout a été mis en place pour ne laisser qu’une place symbolique aux messages dissidents de la tendance woke et progressiste, dans une opacité complète et fort loin des politiques d’usages officielles.


Cet éloignement des politiques officielles est tel qu’on goûtera tout le sel d’un ancien message de Jack Dorsey, le fondateur de la plateforme, qui expliquait en 2018 ne jamais s’être adonné à cette pratique : que nenni, Twitter n’utilise pas ces techniques et certainement pas en fonction de points de vue politiques. Ben tiens. Et s’il pouvait encore arguer il y a quelques mois qu’il n’était pas tenu au courant de toutes les décisions de son équipe de modération, il apparaît au fil de ces Twitter Files qu’en réalité, il était assez clairement informé de l’étendue du filtrage et des manipulations mises en place.

Au-delà de ces aspects qui étaient en réalité déjà largement soupçonnés et reprochés à la plateforme avant son rachat par Elon Musk, ce nouveau lot de Twitter Files apporte une autre confirmation à savoir celle de l’implication directe du FBI, c’est-à-dire d’une administration fédérale américaine, dans le choix des messages autorisés à fleurir ou non sur la plateforme. Il suffira au passage d’éplucher la liste des employés actuels (à des postes à responsabilité) de Twitter pour découvrir qu’une partie d’entre eux a longuement émargé dans plusieurs agences fédérales, depuis les services secrets en passant par la CIA, et pour la majeure partie, au FBI.


Enfin, lorsqu’on comprend l’ampleur de la collusion et de ce qui ne peut être autre chose que de la censure (des membres du parlement, d’administrations américaines étant directement impliqués pour obtenir des suppressions de comptes ou de messages), on ne peut que constater la puissance de Twitter dans la formation de l’opinion publique et l’orientation de toute la presse pour écraser toute vue dissidente.

Les conséquences ne se traduisent pas seulement par une perte de liberté d’expression, mais bien par nombre de vies détruites, au sens figuratif comme littéral (par exemple, tout discours sur la possibilité de traitements médicamenteux furent supprimés). Avec un tel mode de filtrage politique des contenus, Twitter est devenu une firme d’espionnage et un outil de censure pour certaines administrations américaines en collusion avec le parti Démocrate. Du reste, cela se produit aussi, sous stéroïdes, dans d’autres grandes firmes technologiques comme Youtube, Google, Meta & Instagram, la différence étant qu’ici, les agissements de Twitter sont exposés à la vue de tous, à tel point que sont passés sous silence les crimes et la corruption des politiciens en place (tant aux États-Unis qu’ailleurs, ne vous bercez pas d’illusions).

Une grande partie des dirigeants actuels, et, derrière eux, des principaux partis de pouvoir, ont largement abandonné leur pouvoir au main de ces grandes entreprises en l’échange d’une garantie de continuité de leur statut : tant qu’ils disposent des petits fours et bénéficient des délits d’initiés boursiers, ils jouent le jeu et laissent pour ainsi dire les clés des pays aux milliardaires des BigTech qui ont, dès lors, les coudées franches. Et si l’on peut ainsi subvertir discrètement l’opinion et le discours publics, que dire des processus de vote, surtout lorsqu’ils sont électroniques ?

De fil en aiguille, ces agences gouvernementales et ces BigTech ont accumulé tout le savoir nécessaire pour forcer les politiciens à tenir la ligne qui leur est favorables : les politiciens qui tentent la franchise, le retour au peuple ou les discours alternatifs sont systématiquement salis, broyés ou réduits au silence (et ce n’est pas toujours une figure de style).

Avec de telles méthodes, Snowden doit rester aussi évanescent que possible, et Assange pourrait mourir en prison : Twitter (et les autres) ont été directement responsables de la suppression de toute voix supportant le journaliste ou le lanceur d’alerte. Twitter a directement censuré des docteurs, des praticiens qui ont alerté, très tôt, sur les dangers des injections ARNm (myocardites, typiquement) ou sur les conséquences néfastes des confinements (sur les enfants notamment) et ceci se traduit effectivement par des morts et des blessés.

Ce faisant, toutes les informations qui sont parvenues via Twitter ces dernières années doivent être replacées dans le contexte de ces manipulations massives d’opinion, où toutes les conceptions alternatives ont été étouffées, où certaines propagandes d’État ont été favorisées (depuis les guerres jusqu’aux politiques énergétiques consternantes en passant par la manipulation des masses sur le covid).

On ne peut plus avoir aucune confiance ni dans les médias, ni dans la parole publique des politiciens, ni dans les élections, ni dans les processus habituels de recherche scientifique de la vérité.


12 décembre 2022

Véronique Faucheux

Négation de l'identité nationale
Négation de l'identité culturelle
Négation de l'identité sexuelle
Transhumanisme
Matérialisme
Scientisme
Homme-machine
Homme-cobaye
Homme-objet
Déshumanisation
Au profit de la mondialisation


Virginie Joron : « Nous ne sommes qu'au début du scandale sur le Qatar. »

Virginie Joron, députée européenne, réagit au scandale Eva Kaili. Elle souligne les relations troubles entre les socialistes européens et le Qatar.


Le nécessaire préalable de Ciotti

Gilles La Carbona

Ciotti est le nouveau patron des LR. Il semblerait qu’une nouvelle orientation plus droitière soit prise chez les LR. Ses toutes premières déclarations vont dans le sens de ce que nous défendons au RPF, cependant, un écueil de taille fait face à cette volonté. Le nouveau chef du parti ne peut ignorer que toutes ces belles intentions de remettre la France sur des rails plus conformes à son histoire, ainsi qu’aux vœux exprimés par une majorité de citoyens lors des élections législatives, ne pourront se concrétiser dans l’actuel paysage politique. Le préalable à son programme est bien la chute de ce régime. Il ne pourra se résoudre à demeurer dans une opposition de circonstance, fade et soumise, à se payer de discours, sur la nécessaire remise en ordre du paquebot France.

Pour tenter de changer de cap il doit avant tout, faire tomber ce gouvernement qui en est à son 10ème 49.3. Si l’on pouvait considérer, aux premières utilisations de cet article, la gouvernance Borne comme autoritaire, ne se souciant pas de l’avis du parlement, à présent c’est un tout autre sentiment qui prévaut. Ce pays n’a pas d’opposition, et quand bien même, sur le papier, c’est elle qui est censée peser dans les débats et le choix des lois, dans la réalité il n’en est rien. Empêtrées dans des postures idéologiques, terrifiées à l’idée de ternir une image de soi-disant opposants à l’extrême droite, les oppositions se révèlent incapables de faire valoir leurs forces et leurs idées et laissent à la macronie la liberté de gouverner comme elle le souhaite sans vraiment être inquiétée. Il est donc temps de changer les choses, de montrer que les LR entendent reprendre la main.

Pour ce faire une seule solution, faire tomber ce gouvernement à l’occasion de la présentation de la loi sur les retraites. Ce devrait être facile puisque Macron lui-même a annoncé qu’il souhaitait passer en force cette loi. Raphaël Schellenberger n’a-t-il pas évoqué la possibilité de déposer une motion de censure face à ce casus belli (sic). Très bien, mais s’arrêter à sa propre motion, en pensant que ce sera suffisant est une erreur ou un mensonge. Les LR ne pourront pas s’en sortir avec cette simple pirouette et dire : « Regardez, on a fait notre boulot, n’est-ce pas ! » Non, le boulot ne pourra être considéré comme achevé qu’après l’adoption d’une motion de censure, quelle que soit son dépositaire. Il sera alors nécessaire non seulement de déposer une motion, mais aussi de voter celle des autres, pour être certain d’arriver au but recherché. Une fois ce prérequis acté, il sera possible d’établir un programme de gouvernance, avec toutes les droites républicaines et patriotes.

L’échéance est proche, et nous pourrons très vite juger de la volonté et de la sincérité des premières déclarations. Pour l’heure, nous restons prudents, raisonnent toujours à nos oreilles les propos de Jacob qui, au soir du second tour des législatives, affirmait qu’ils étaient dans l’opposition... depuis, il y a eu 10 utilisations de 49.3 sans que rien ne change, donc, on peut légitimement ne plus se contenter des paroles et attendre des actes.