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17 décembre 2022

Communiqué 2022 de l’académie de la Carpette anglaise

- 17/12/2022 -

Sous la présidence de Philippe de Saint Robert, le jury de la Carpette anglaise 2022, réuni chez Lipp, le 15 décembre, a décerné, exceptionnellement son prix d’indignité linguistique au président de la République, M. Emmanuel Macron, pour ses nombreuses entorses à la Constitution, dont l’article 2 dispose que « la langue de la République est le français », qui est aussi langue officielle de la plupart des Institutions internationales.
Le jury a relevé l’acceptation par l’exécutif français de l’usage dominant de l’anglais dans le fonctionnement de l’Union européenne, alors que cette langue n’est la langue nationale d’aucun pays membre.
Le jury a également relevé que la direction de l’OIF (Organisation internationale de la Francophonie) a été confiée – à l’instigation de la France – à une ancienne ministre qui avait exclu le français comme seule langue d’enseignement public à la place du français dans son propre pays et qu’a été nommée marraine du prochain Sommet de la Francophonie – qui se tiendra à Villers-Cotterêts en 2024 – une artiste qui chante essentiellement en anglais (dernier titre : I love you).
À titre étranger, le prix a été décerné – également à l’unanimité – à Justin Trudeau, Premier ministre du Canada, pour avoir nommé une anglophone unilingue, Mary Simon, au poste de gouverneur général du Canada.
Philippe de Saint Robert, Eugénie Bastié, Paul-Marie Coûteaux, Benoît Duteurtre, Julien Köberich, Guillemette Mouren, Marie-Josée de Saint Robert, Albert Salon, Marc Favre d’Échallens sont membres de l’académie de la Carpette anglaise ainsi que les associations suivantes: Association pour la sauvegarde et l’expansion de la langue française (Asselaf), Avenir de la langue française (ALF), Cercle des écrivains cheminots (CLEC), le Collectif unitaire républicain pour la résistance, l’initiative et l’émancipation linguistique (COURRIEL), Défense de la langue française (DLF) et Le Droit de comprendre (DDC).
Le prix de la Carpette anglaise est attribué à un membre des « élites françaises » qui s’est particulièrement distingué par son acharnement à promouvoir la domination de l’anglo-américain en France au détriment de la langue française.
Le prix spécial à titre étranger est attribué à un membre de la nomenklatura européenne ou internationale, pour sa contribution servile à la propagation de la langue anglaise.

16 décembre 2022

100 000 euros pour des vacances

Vincent Verschoore

Chez les Panzeri ça charie pas qu'un peu ! 1,5 millions chez Monsieur (député européen), 100 000 pour partir en vacances avec Madame et leur fille, toutes deux arrêtées en Italie.
Eva Kaili n'est pas seule, on le savait bien, et le Qatar n'est pas seul non plus. Le Maroc n'a pas perdu qu'au foot, mais ici en échange de quoi ?
Le Parlement européen s'émeut et demande une charte de transparence. La Commission grimace, et nous on rigole. Depuis le temps que ça dure...
La corruption est une industrie aussi ancienne que florissante, on la trouve dans les coulisses de tous les lieux de pouvoir car le pouvoir corrompt, et le pouvoir absolu corrompt absolument.
C'est pour cela qu'il faut surveiller les gens qui en ont beaucoup (trop), comme Macron (Alstom...) et von der Leyen (Pfizer...).



C’est bon, détendez-vous, on passe l’hiver !

H16

Si les températures ne sont pas très élevées, reconnaissons au moins à certains amateurs de ballon rond de savoir dégeler plus que l’ambiance dans les rues françaises. Pendant que l’homoncule en charge du ministère de l’Intérieur fait semblant de s’agiter à réduire un peu l’empreinte carbone de ces fêtards émotifs dans les rues de Paris, apprécions tout de même l’à-propos de leurs actions qui incitent chacun d’entre nous, forces de l’ordre incluses, à faire un peu plus de sport et contribuer ainsi à se réchauffer sans utiliser une énergie devenue fort coûteuse dans le pays…

Mais il n’y a là aucune raison de s’inquiéter.

D’une part, parce que les autorités nous ont amplement expliqué tout maîtriser. Les performances passées étant souvent un bon indicateur des performances futures, on sait donc que si le meilleur n’est pas certain, il reste encore fort probable. Voilà qui requinque, n’est-ce pas ? (Prenons même un petit verre de whisky.)

D’autre part, parce qu’alors même que les températures descendent et avant l’action salvatrice des supporters émotifs, le réseau français a bien tenu la charge : malgré le froid qui s’installe doucement sur l’Hexagone, le signal Ecowatt – qui est au citoyen français ce que le signal Batman est à l’inspecteur Gordon – ne s’est pas déclenché. Autrement dit, les plans du Joker n’ont pas mis Gotham à genoux et l’alerte sur l’électricité française n’a pas eu lieu. (Reprenons un petit verre de whisky, ça réchauffe.)

Outre les vivifiants sports de rue, à quoi doit-on cette belle performance énergétique ? Les analystes sont formels : le réseau tient bon grâce à la baisse notoire de consommation électrique par rapport aux années passées. Eh oui : pas de doute, les Français consomment moins !


Sans nul doute, les petits messages agressivement niais du gouvernement et les “je décale, j’agace je réduis je fumiste” de Pannier-Runacher ont fonctionné, mes amis ! Grâce à la chassogaspi d’importation directe des années 70, le discipliné Français a fait des efforts, tout s’est bien passé et le fait que les prix de l’énergie ont crevé tous les plafonds n’y est pour rien, voyons. Le fait que les factures frisent maintenant le délirant ne joue pas. L’hypothèse que les Français seraient en train de s’appauvrir un grand coup, en direct, devant nos yeux, n’effleure absolument ni la presse ni les gouvernants. La communication a marché, qu’on vous dit. Un petit verre de whisky s’impose.

Cette certitude n’est pas seulement installée chez nos dirigeants mais est aussi partagée par ceux d’autres pays européens jusqu’à la tête de la Commission européenne où l’on apprend ainsi qu’Ursula, sa patronne, a décrété très récemment que “nous sommes en sécurité pour cet hiver”, et que “le chantage de la Russie a échoué”.

Quelques douches froides (“Prend ça, Poutine !”), un thermostat à 19°, une saine remise en question de la raclette, et voilà : les réserves sont pleines, on a plein de gaz, les éoliennes tournicotent vigoureusement, les miroirs magiquent comme jamais, le charbon brûle sans plus rejeter de CO2 et nous savons déjà, deux semaines avant le début de l’hiver, que nous allons le passer avec brio, youpi, on est les champions et c’est bon, on a les droits !


Certes.

Mais avant de reprendre un petit verre de whisky, on peut se demander ce qui se cache derrière ces bonnes nouvelles affichées complaisamment par la presse et annoncées avec gourmandises par les politiciens qui, récemment, nous ont surtout montré une belle panoplie des pires défauts humains.

Cette baisse de consommation signifie que la France (et l’Europe) consomme moins d’énergie (10% apparemment) ce qui veut aussi dire qu’on doit s’attendre à une baisse globale de son PIB tant cet indicateur est corrélé avec la consommation d’énergie. Difficile de ne pas y voir un funeste présage, et les prémices d’une récession carabinée dont la fermeture de 80% des boulangeries ne serait que la partie la plus visible.

Et lorsqu’on se penche, un verre de whisky à la main, sur l’état réel des réserves énergétiques du pays, on se rend compte que la bonne performance affichée n’est plus si bonne : on a certes diminué la consommation globale d’énergie et certes, Ecowatt n’est pas passé à l’orange, mais cela n’a pas empêché une forte hausse (+43%) de la consommation de gaz par les centrales électriques pour compenser les réacteurs nucléaires (malencontreusement) à l’arrêt, merci Ducon merci Macron.

Autrement dit, pendant que la Pimprenelle de la Commission frétillait d’aise devant des réserves de gaz remplies à 90%, les centrales françaises suçotaient du gaz comme d’autres du whisky avec un entrain qui laisse penser que la fin de l’hiver pourrait être un tantinet plus tendue que son début, indépendamment des conditions météorologiques (dont tout le monde sait qu’elles seront favorables, réchauffement climatique oblige, n’est-ce pas).

À ce tableau décidément peu lumineux, on doit ajouter les récentes décisions politiques européennes d’imposer un prix maximum pour le pétrole et le gaz dans un mécanisme typiquement bureaucratique absolument incompréhensible (même avec un petit whisky derrière la cravate) : pour garantir que la Russie ne pourra s’enrichir en vendant ce dont nous avons actuellement cruellement besoin (à savoir pétrole et gaz), les États membres de l’Union européenne ont plus ou moins décidé d’imposer un prix plafond aux transactions de ces énergies, ce qui n’a bien évidemment aucun sens économique dans la mesure où l’acheteur n’est ici pas du tout en position de force pour négocier quoi que ce soit.

On peut déjà garantir d’âpres tortillements d’arrière-trains européens pour se sortir de cet invraisemblable carcan posé (de travers) pour des raisons purement idéologiques à mesure que les froidures de l’hiver s’installeront dans les pays du Nord de l’Europe, et que les populations, lasses de ces décisions suicidaires, commenceront à remonter leur agacement à leurs représentants politiques…

En attendant, reprenons un petit verre de whisky. Cela ne réchauffera pas beaucoup, mais cela peut aider à oublier que tout ceci était parfaitement prévisible et que les responsables sont aussi coupables que connus.


15 décembre 2022

Bruxelles et Paris : du lobbying à la corruption

Pierre Duriot

Le lobbying des entreprises de tout poil, auprès des instances de Bruxelles, commission et parlement, n’est pas récent. Les grands groupes industriels et commerciaux ont tous des salariés chargés d’approcher les commissaires et élus, afin d’orienter décisions, normes et lois, dans le sens qui les avantage. On sait aussi, depuis des années que le lobby le plus puissant, le plus nombreux en personnels, est celui des pharmaceutiques, on risque d’être amené à en reparler dans peu de temps.

Mais après tout, il semble assez logique que les instances bruxelloises, quand elles doivent légiférer sur des thématiques industrielles, discutent avec les acteurs du secteur et que donc, ceux-ci proposent des interlocuteurs qui savent de quoi ils parlent. Tout cela pourrait sembler relever du travail d’échanges ordinaires préparatoires à une législation. Le problème est que cela ne s’arrête pas aux discussions et que les lobbyistes proposent des lois et des amendements rédigés, prêts à l’emploi, qu’ils font passer par des parlementaires et aussi sans doute par des membres de la commission, non élus. Ces gens-là le font aussi avec les députés de notre parlement français et sans doute aussi, avec les élus des autres parlements européens. Cela est connu. Ce qui l’est moins, est de savoir si la défense de ces amendements « clé en main », est assortie d’une prime sonnante et trébuchante, auquel cas, on passe de la discussion de travail, à la discussion arrangée et pour finir, à la corruption.

Plus graves sont les « résolutions » à caractère international, qui chargent le travail, en lieu et place de ce qui concernerait plus directement les questions européennes. De quoi se mêle le parlement, par exemple, à introduire des femmes voilées dans sa communication, alors que l’Europe est chrétienne ? Le député François-Xavier Bellamy, a fait reculer ce genre d’initiative. On s’aperçoit aujourd’hui que le monde musulman intervient largement auprès des instances européennes, on en a l’exemple avec le Qatar, dont on sait qu’il finance des groupes extrémistes, ou obtient, en France, des aménagements fiscaux.

Manque de chance pour Eva Kaili, mise en cause directement cette semaine, son compagnon a reconnu ses liens avec les services secrets marocains. Il était l’assistant d’un député membre de la commission d’enquête sur l’utilisation du logiciel espion Pegasus par le Maroc. En clair, des responsables musulmans font avancer leur religion chez nous, sur des questions, par exemple, de port du voile islamique, de menus halal, ou de valeurs coutumières. Il ne s’agit évidemment pas de terrorisme mais d’un prosélytisme « soft », dont le but est tout de même d’infiltrer les sociétés occidentales. Ce n’est plus du lobbying commercial ou industriel, mais de la corruption.

Il faut se pencher sur la régulation de ces pratiques, non seulement pour les élus, mais aussi, pour les commissaires et faire de même aux niveaux des parlements nationaux, y compris et surtout, en France, où les principes coutumiers ne font qu’avancer depuis deux à trois décennies.


Report de la loi sur les retraites

Gilles La Carbona

Madame Borne vient de reculer le dépôt de sa loi sur les retraites. L’examen initialement prévu le 15 décembre 2022, est finalement reporté au 10 janvier 2023.

L’urgence affichée n’est plus de mise, pour quelle raison ? Il est vrai que cette loi divise jusque dans les rangs de la macronie. Des voix s’élèvent un peu partout pour signaler son inutilité, puisque le régime n’est pas à l’agonie, comme veut bien le prétendre le gouvernement, mais bien en bonne santé. Le COR (Conseil d’Orientation des Retraites) l’a même confirmé dans son 9ème rapport en septembre. Ses projections ne sont pas alarmistes, pour peu que l’on s’attelle dès aujourd’hui à corriger certains dysfonctionnements et à remettre du bon sens dans la logique du travail dans ce pays.

Pourtant, et malgré ce rapport entre autres, Macron semblait il y a encore quelques jours, pressé d’en finir, ou d’en découdre, au choix. Que s’est-il passé entre temps pour qu’il décale cette présentation d’un mois ? S’est-il rendu compte de l’impopularité de cette loi au point de la repousser dans le temps ? Peu probable, il y a belle lurette que l’impopularité de ce qu’il fait, ou dit, ne l’effleure plus.

Borne elle-même s’est-elle rendue compte des absurdités du contenu de sa loi, notamment en voulant la faire appliquer à la génération de 1961, censée partir à la retraite en 2023 ? À chaque fois qu’on a repoussé l’âge légal de la retraite, ceux qui se trouvaient à 5 ans du départ n’étaient pas concernés. Aurait-elle pris acte de cette pratique pour corriger son texte et le rendre moins agressif ? On n’en sait rien.

Le gouvernement aurait-il eu vent, après avoir consulté secrètement les différentes formations politiques, que cette fois la partie était mal engagée ? Un nouveau 49.3, souhaité par Macron lui-même, n’étant plus assuré de passer comme une lettre à la poste, il aurait été décidé de surseoir d’un mois, afin de tâter le terrain et d’assurer ses arrières ? Il est vrai qu’entre-temps, Ciotti a pris la tête des LR et si certains dans son camp se posent déjà en dissidents, il n’en demeure pas moins que l’abstention systématique de ce parti ne serait plus assurée. De là, une légitime inquiétude du côté du gouvernement. À force de bluffer parfois on perd. Et Macron joue gros dans cette affaire, car si une motion de censure était votée sur ce texte-là, non seulement la loi serait rejetée, mais en plus le gouvernement tomberait. Il chuterait sur un texte essentiel. Le signal serait plus que symbolique, il marquerait la fin du chèque en blanc et supposerait que d’autres textes, qui sont le cœur du programme présidentiel, pourraient également être rejetés faute de majorité. L’enjeu est donc de taille et mérite réflexion. Un adoucissement du texte pourrait permettre de trouver le consensus recherché auprès des LR. Mais serait-il suffisant, dès lors que la formation de Ciotti affiche des ambitions bien différentes à présent, et qu’elles ne pourront s’exprimer pleinement tant que ce gouvernement restera au pouvoir. Passer en force devient risqué, en cas de vote d’une motion de censure, Macron n’aurait d’autre choix que de dissoudre. Il sait que dans ce cas, non seulement il n’aurait toujours pas de majorité, mais pourrait même affaiblir encore plus ses propres rangs.

Cette réforme, personne n’en veut, pas plus le patronat que le reste de la classe politique. En plus de n’être pas nécessaire, elle pourrait faire tomber le gouvernement qui jusqu’à présent, pouvait se ficher éperdument de manquer de majorité. On attend que les opposition poussent encore plus fort et qu’elles fassent, comme nous le demandons au RPF, tomber ce gouvernement dont plus grand monde ne veut.


SDF

Nico Naf

Aujourd’hui, j’ai accueilli en centre d’hébergement une personne. C’est un monsieur de nationalité française qui a travaillé une vingtaine d’années comme ouvrier spécialisé. En 2018, son usine a fermé car la production a été délocalisée en Roumanie. Il a perçu pendant deux ans les indemnités chômage, il a cherché dans ce domaine mais n’a pas réussi à trouver un emploi malgré des milliers de lettres et de CV envoyés (il voulait me prouver que ce n’était pas des paroles en l’air et m’a montré ses mails pour que je le crois). La période d’indemnisation étant terminée, il a perçu l’ASS. Son niveau de vie a radicalement baissé et malgré un accompagnement social, il s’est vite retrouvé en difficulté pour payer son loyer. Et donc, il ne pouvait plus honorer le règlement de ses loyers. Son propriétaire, apparemment un gros con qui ne voulait rien savoir, a lancé une procédure d’expulsion contre lui. Ce monsieur s’est fait expulser de son logement avant la trêve hivernale. Pendant deux semaines, il a dormi chez un ami puis s’est retrouvé sur un banc pendant une semaine.
Il m’a dit : « Quand j’étais plus jeune et que je bossais plus de quarante heures par semaine en comptant mes heures supplémentaires, je pensais que les chômeurs et les SDF ne se bougeaient pas et que c’était de leur faute s’ils en étaient arrivés là. Aujourd’hui, j’en suis au même point et j’ai réalisé que personne ne veut être au chômage ou à la rue. Tout est allé très vite, trop vite. On ne s’en rend compte que lorsqu’on subit cette situation. Personne mis à part ceux qui l’ont vécu ne sait ce que ça fait de dormir sur un banc avec les odeurs de pisse, des types qui essaient de vous racketter et des flics qui vous demandent de dégager. Si je n’avais pas eu mon fils, je me serais probablement suicidé. »
Donc je repose la question à mes amis Facebook fans de Macron ou libéraux compatibles, LR ou autres zemmouriens, en quoi la réforme de l’assurance chômage et la loi anti squat auraient-elles aidé ce monsieur à retrouver un emploi ou à être relogé ? Pourquoi s’en prendre à ceux qui sont déjà dans la merde, est-ce par plaisir sadique ? Pourquoi ne pas s’attaquer aux causes, c’est à dire le chômage et le mal logement, ce qui aurait évité à ce monsieur de se retrouver à la rue ?

14 décembre 2022

LES "TWITTERS FILES" : UNE (SALE) AFFAIRE D’ÉTAT

Marc Amblard

Twitter, scène de crime, c’est l’expression consacrée qui circule depuis deux semaines aux USA.
J’en parle parce que je ne suis pas sûr que l’information soit correctement diffusée par les médias européens.
En effet, chaque jour apporte son lot de révélations depuis que le nouveau propriétaire de Twitter dévoile des documents internes extrêmement compromettants.
On y apprend, par exemple, comment des agences d’État (à commencer par le FBI) et le parti démocrate se servaient du réseau social pour faire taire les opposants et promouvoir une certaine forme de discours.
Les voix conservatrices étaient déclassées (shadow banning), parfois exclues alors que les publications progressistes étaient systématiquement surclassées pour gagner en visibilité.
On apprend également qu’à la demande du FBI, Twitter a supprimé toutes les informations relatives au laptop de Hunter B. en octobre 2020, juste avant les élections présidentielles. Très peu d’électeurs ont donc été informés des frasques sexuelles et narcotiques du fiston et des dossiers de grande corruption impliquant le père, alors candidat démocrate.
Ainsi, par le truchement des réseaux sociaux et grâce à la technologie, le gouvernement instrumentalise les algorithmes et la censure pour faire avancer sa vision politique du monde, tout en muselant virtuellement la dissidence. C'est l'une des nombreuses façons de vicier un processus électoral en contrôlant étroitement l’information durant les campagnes.
Autre révélation, on vient de découvrir que c’est une délégation conduite par Michelle Obama qui a demandé à la direction de Twitter de supprimer le compte de Donald Trump début janvier 2020.
Il faut tout de même prendre la mesure de cette mesure démente : le compte du président des États-Unis en exercice, fermé sans préavis, alors même que des milliers de pédophiles, de Talibans et autres ordures patentées étaient autorisés à conserver leurs facultés d’expression sur Twitter !
Profitons-en pour signaler que des milliers de comptes en lien avec des activités pédo-pornographiques ont été fermés ces jours-ci sur ordre d’Elon Musk.
L'extravagant milliardaire est en train de faire un ménage de salubrité publique en exposant la corruption comme trop peu l’ont fait avant lui. C’est à se demander s’il n’a pas fait l’acquisition de l’oiseau bleu à cette seule fin !
Nous lui en savons gré car il n’est point de vraie démocratie sans une totale liberté d’expression.


Yann Bizien

Caricature sur la réforme des retraites : le président de la République assis ici derrière son bureau prétendait être le seul à incarner « l'arc républicain » durant sa pseudo campagne de la présidentielle au printemps dernier. Il est en réalité celui qui fait piétiner l'Assemblée nationale à coups de 49.3, celui qui se moque des partenaires sociaux, celui qui emmerde les Français non vaccinés et celui qui suspend les soignants dans la même situation quand l'hôpital s'effondre.
Comme Républicain, il y a mieux.


Vincent Verschoore

L’ex-vice-chancelier autrichien Heinz-Christian Strache a déclaré à l’agence RIA Novosti qu’en Europe, les gens voulaient des « initiatives de paix sérieuses et honnêtes » pour mettre fin au conflit en Ukraine.
« Les citoyens de l'UE ne veulent pas d'une nouvelle escalade du conflit et de livraisons d'armes », a-t-il insisté.

Je pense comme Strache, et sans doute la majorité des gens qui suivent cette page, mais une majorité d'Européens ? J'en doute.

En effet, la malléabilité de la population européenne à la manipulation et à la propagande, évidente pendant l'acte covid, ne plaide pas en faveur d'un esprit critique sur la question ukrainienne.

Tant que ce sont les soldats ukrainiens qui meurent en masse, ce n'est pas très grave. Que nous devions "souffrir", au sens des confinements, pass ou restrictions de chauffage et ruine industrielle aujourd'hui, au bénéfice des grands acteurs (Big Pharma, marchands d'armes et de gaz) ne semble pas perturber grand monde car, comme on le dit si bien à la télé, c'est pour une bonne cause.

Et puis ceux qui ne sont pas d'accord sont d'ignobles abrutis complotistes poutinophiles d'extrême-droite mangeurs d'enfants, c'est bien connu.
 
Et puis, être en guerre, mais pas vraiment, mais quand même, et surtout du bon côté, ça fait du bien à la bonne conscience.
 
On ne vas donc pas moufter, pas risquer de se faire mal voir, et passer nos nerfs sur le foot.

Ukraine et Iran : deux poids, deux mesures

Michel Rosenzweig

Neuf mois que ça dure.

Neuf mois de propagande intoxicante pour ce pays dont la majorité d'entre nous n'y connaissait que dalle. Il a juste suffi que l'administration Biden et Cie décide de se servir de ce pays et de ses habitants pour mener une guerre à la Russie avec zéro mort états-unien.
Et ce sera tout bénéfice pour eux. Un rêve de stratège et de politicien : éliminer son ennemi ancestral sans combattre sur le terrain, la guerre par proxy qui rapporte gros. Allez-y les gars, jusqu'au dernier. Mais pas trop hein, le chef est assis sur 6000 têtes nucléaires. Une guerre sacrificielle à laquelle le petit chef local a consenti dès le début. Soit, c'est son pays. Les bons d'un côté les méchants de l'autre. Et tout le monde embraye. Arf.

Et quoi ? On nous vend une guerre "juste" à coup de moraline, d'émotion à la louche, de désinformation, de propagande, de mensonges et de réécriture de l'histoire et ça passe crème mon bon Monsieur.

Et pendant ce temps en Iran, la barbarie nazislamiste se déchaîne comme jamais depuis 1979. Des centaines d'Iraniens abattus à vue comme des lapins, des innocents pendus à des crochets de grue, des femmes violées en prison, des enfants assassinés, un pays, une nation, un peuple pris en otage par une bande de fous furieux depuis 44 ans, des psycho-sociopathes sanguinaires, libidineux, pervers, des truands en turban, bref le pire de cette espèce humaine dont nous faisons partie mais que le monde entier fréquente encore aujourd'hui.

Abnousse Shalmani a fait un très beau billet hier sur LCI, elle a laissé sa colère s'exprimer et je la rejoins totalement : assez, ça suffit, combien de temps, combien de morts faudra-t-il pour que les nations qui se réclament de la civilisation des droits de l'homme et de la démocratie se lèvent en disant STOP, plus de relations diplomatiques, plus de contrats, plus rien, ambassadeurs renvoyés, ambassades fermées, avoirs gelés, paquets de sanctions, interdiction de voyager pour ces salopards.

Tiens, mais n'est-ce pas ce qu'on a fait pour la Russie ? Pas pareil.
Ces pleurnicheries et ces mesures de rétorsion à géométrie politique variable m'écœurent.

Ce que l'Occident a fait, ce que l'UE a fait envers la Russie, elle peut et DOIT le faire hic et nunc envers ce régime, NOW, pas demain, pas avec des votes symboliques qui prendront des plombes à l'ONU ou ailleurs et qui ne serviront à rien, NOW. À défaut de les aider militairement, la moindre des choses décentes à faire c'est de rompre TOUS les liens et TOUS les canaux avec ces nazislamistes. Et ce cesser de leur serrer leurs mains sales pleines de sang et de les recevoir !

Mais on me souffle dans l'oreillette que les Ukrainiens sont des Européens, eux c'est nous, nous c'est eux, vous comprenez, pas pareil. Nous, nous défendons nos valeurs et notre civilisation.
Ah bon ?

Et les Iraniens ?

Plus de 1000 ans de civilisation bien avant la naissance de la religion d'amour et de paix au 7ème siècle, une langue dont les racines indo-européennes ont donné naissance à toutes les langues que nous parlons en Europe.

Les Iraniens sont nos ancêtres civilisationnels au même titre que les Romains et les Grecs.

Et ils sont massacrés sous les yeux clos et le regard mutilé de l'Occident aphone et complice de ce régime depuis 44 ans.

La honte.

© Michel Rosenzweig

Ruines de Persépolis