Translate

20 décembre 2022

Coupe du monde de football

Yann Thibaud

J'avoue, à ma courte honte, que j'ai accueilli l'annonce de la défaite de l'équipe de France, à la Coupe du monde de football, avec la plus parfaite sérénité.
En fait, cela m'est totalement égal, vu que je n'ai jamais regardé un match de foot de ma vie, et celui-là non plus, bien évidemment.
Déjà petit, à l'école, je m'arrangeais pour être remplaçant, et je regardais mes camarades de classe, avec effarement et consternation, s'exciter, sans raison compréhensible, devant leur ballon.
Pour ma part, je ne suis jamais parvenu à m'intéresser au fait qu'il aille à droite ou à gauche.
Aujourd'hui encore, je considère le résultat des compétitions sportives, comme une suite de non-événements, ne changeant strictement rien à la vie et au devenir de notre pays.
Prenons l'exemple de cette Coupe du monde, si âprement et fébrilement disputée, et imaginons un instant ce qu'il se serait passé, si la France avait gagné.
Des cohortes, autrement dit des dizaines ou centaines de milliers de supporters, enthousiastes et surexcités, se seraient précipités dans les rues, pour clamer leur joie et exprimer leur satisfaction.
Le pouvoir en place et les médias auraient, bien évidemment, sauté sur l'occasion pour récupérer l'événement, et proclamer fièrement que la France, décidément, s'en sort bien et se trouve dans une dynamique positive d'accomplissement et de succès.
Ils auraient ainsi réussi à faire croire à la foule des naïfs, que tout va bien finalement, dans notre grand et glorieux pays, alors même que s'accumulent les crises et les souffrances, résultant de la politique désastreuse et catastrophique, menée par l'actuel gouvernement et ceux qui l'ont précédé, alors même que les personnels suspendus ne reçoivent aucun traitement depuis plus d'un an, alors même que des PME de boulangers ou d'autres artisans, ferment quotidiennement, à cause de l'augmentation effarante de leurs factures d'électricité.
C'est pourquoi j'affirme que le sport de compétition, non seulement ne présente intrinsèquement aucun intérêt, mais constitue, en réalité, un instrument d'asservissement et de conditionnement des masses, destiné à faire diversion des véritables et tragiques problèmes de l'heure.

Laurent Firode, réalisateur du film « Le Monde d’après », est l'invité d'Éric Morillot

Laurent Firode : « On n'est absolument plus en démocratie, on est en oligarchie ! »

https://www.youtube.com/watch?v=ak42cTE--RU

Un grand entretien décoiffant avec Pierre-Yves Rougeyron pour bien terminer l'année

Cliquer sur l'image ↴

MACRON, HORS-JEU SUR TOUTE LA LIGNE

Nicolas KSSIS-MARTOV

Le président de la République avait fait le déplacement pour la finale, sûr et certain de pouvoir assister au second sacre, sous son long règne jupitérien, des Bleus. L’occasion aussi de surfer sur cette troisième étoile, de cirer les pompes du Qatar et de soigner son image publique. L’Argentine de Lionel Messi a fortement contrarié un plan normalement sans accrocs. Il s’est malgré tout, une fois de plus, retrouvé hors jeu en se trompant de poste. Car si le sport est politique, quoi qu’il en pense ou dise, toute attitude politique, en République tout du moins, n’est pas convenable sur un terrain.

L’image restera. Impossible de savoir si elle fut pensée ou instinctive, elle était néanmoins signifiante. Emmanuel Macron, accroupi, en train de consoler Kylian Mbappé assis, quasi allongé, sur la pelouse à Lusail. L’attaquant tricolore affichait un visage fermé, hermétique. Il semble à peine l’écouter. À raison. Cette présence et cette démarche étaient inopportunes. Le président n’est pas du terrain. Son rôle et sa fonction ne pouvaient se manifester de la sorte, à ce moment précis, qui n’appartient, dans le tragique ou la gloire, qu’aux joueurs et au staff éventuellement. Mais nous savons à quel point Emmanuel Macron aime le mélange des genres pour écrire sa propre histoire et réciter son storytelling. Il avait ouvert la séquence par une formule lapidaire prétendant qu’il ne fallait pas mélanger le sport et la politique. L’objectif était officiellement de protéger les Bleus des polémiques, notamment autour du port du brassard « One Love » . Un appui qu’avait particulièrement dû apprécier Noël Le Graët. Lorsqu’il était revenu pour la demi-finale, accompagné de figures de la société civile, ses réactions d’après-match avaient surtout illustrées une défense sans remord du Qatar, et sa « très belle organisation » du Mondial.

« Vive la République, vive la France »

Dans la même logique, à ses yeux, le terrain, dans sa dimension sportive stricto sensu, ne constitue qu’un prolongement, une extension du domaine présidentiel. En 2018, il expliquait, à l’instar d’un coach, qu’ « une compétition est réussie quand elle est gagnée ». En 2022, il descend prendre ses « hommes » dans ses bras devant les caméras, pour se donner le beau rôle dans la tragédie. Les Bleus ont échoué. Moi, je tiens bon, moi, je suis là. Je suis en soutien. Je les accompagne dans la défaite et les relève, la parole descendante vers des joueurs à terre. Notamment auprès d’un Kylian Mbappé intronisé comme l’un des symboles de la réussite à la française. Au point d’ailleurs de l’appeler directement pour qu’il reste au PSG, une autre entorse à ce que lui imposait normalement l’éthique et le sens des priorités lié à son statut de chef de l’État. Son attitude paternaliste, après la fatale séance des tirs au but, paraît d’autant plus surréaliste qu’elle s’éclaire d’un décalage quasiment indécent avec les corps abattus et les regards de boxeur sonné par KO. Les Bleus qui auraient eu besoin qu’on se tienne à l’écart, que cet instant, déjà retransmis en direct, ne soit le théâtre d’aucune récupération. Ensuite, son laïus dans les vestiaires conclu par un vibrant « vive la République, vive la France » sentait l’opportunisme qui s’adressait surtout à ces Français qu’ils « avaient fait rêver et qui en avaient bien besoin » ...

Emmanuel Macron était-il simplement capable de s’imposer pareille décence républicaine ? On se souvient que lors du triomphe de 2018, il avait quasiment fait kidnapper les bus de l’équipe de France, avec un Alexandre Benalla à la manœuvre. Les triomphateurs de Moscou s’étaient vu priver de leur communion populaire pour rejoindre une fête à l’Élysée, où le Jupiter s’imposait en maître de cérémonie. Toutefois, en 2022, faute de pouvoir bénéficier donc d’un trophée, Emmanuel Macron va devoir revenir rapidement au réel. Le metteur en scène franco-marocain Mohamed El Khatib, présent dans la délégation pour la demi-finale, expliquait ainsi en guise d’avertissement : « Je n'ai finalement pas eu le temps de dire au président que si mon père ne voulait pas que je fasse ce voyage en sa compagnie, c'est moins pour des raisons nationalistes que sociales, notamment à cause de la réforme des retraites à venir. Car mon père a 70 ans, mais il en fait 85 tellement l'usine lui a fracassé la santé, et il sait combien pour les classes populaires les années de vie ne possèdent pas la même valeur que pour les autres. » Cette fois, le sport ne pourra ni secourir, ni servir l’homme politique.
18/12/2022

19 décembre 2022

Jonathan Sturel

Sur Twitter, des macronistes se plaignent des critiques prononcées contre Jupiter après le match. Ils ne comprennent pas qu'on puisse manquer de respect à un chef d'État alors que cette fonction est prestigieuse, noble, transcendante, verticale et qu'il est dans l'ordre des choses que celui qui occupe le siège suprême soit respecté à la mesure de la dignité de ses fonctions.

Le gars en question en train de faire honneur à la dignité de ses fonctions :

L’immigration arabo-musulmane menace la cohésion nationale

Elie Sasson

- 17/12/2022 - En dehors de quelques excités d’un côté et de quelques idéologues naïfs de l’autre, qu’on soit de droite ou de gauche, tout le monde fait le même constat : l’immigration arabo-musulmane est devenue telle qu’elle menace la cohésion nationale.
Ceux, y compris beaucoup de Français musulmans éduqués et diplômés, qui habitent des quartiers ou des villes à forte concentration arabo-musulmane, aimeraient bien déménager pour offrir à leur famille plus de sécurité. Ils aimeraient bien mettre leurs enfants dans des écoles privées afin que leur progression ne soit pas entravée par la présence d’enfants perturbateurs ou d’un tel niveau qu’il ralentirait l’ensemble des apprentissages. Tous changent de trottoir lorsqu’ils voient venir en face d’eux une bande de « jeunes » en sweat à capuche. Tous savent aussi qu’il y a un fort ressentiment d’une partie de cette jeunesse à l’égard de la France. Tous savent enfin qu’il vaut mieux éviter de porter une jupe dans certains endroits si on ne veut pas se faire insulter, voire pire parfois. Tous savent qu’il y a des hordes de gamins migrants isolés qui rôdent dans Paris et choisissent des cibles fragiles pour les massacrer pour quelques euros.
Oui, tout le monde pense pareil. Mais il y a ceux qui le disent parce qu’ils considèrent qu’on n’a pas la moindre chance de trouver des solutions à des problèmes si on ne commence pas par les nommer. Et il y a ceux qui, en dehors de leur cercle intime, ne veulent pas aborder publiquement ces sujets parce qu’ils pensent que ce serait un discours raciste qui ferait le jeu des fachos d’extrême droite. Ceux-là ne veulent pas en démordre. Ils sont sûrs de leur fait. Ils ont conclu depuis longtemps que derrière un citoyen qui veut nommer publiquement les problèmes se cache forcément un nazillon qui sommeille, un Dupont la joie qui irait bien ratonner du bougnoule à l’heure de l’apéro. Ceux-là sont indécrottables. Seul un événement violent qui viendrait les toucher dans leur chair pourrait leur faire changer d’idée. Quoique ?
Une fois ce constat établi, que faire ? Surtout, ne pas perdre son temps à essayer de convaincre les antiracistes qu’on n’est pas forcément facho lorsqu’on dénonce le réel publiquement. Le plus souvent, être objectif ne signifie pas être raciste.
Enfin, que faire pour régler les problèmes de l’immigration ?
D’abord, évidemment, mettre un coup d’arrêt à l’immigration. Enfin redonner l’amour de la France à ceux qui y vivent. Pour cela, il faut insister sur notre histoire glorieuse. Il faut aussi se débarrasser du wokisme qui dévirilise le pays dans l’esprit de ceux qui ont une culture maghrébine ou africaine. Il faut aussi revendiquer les racines judéo-chrétiennes de la France et en être fier. Les étrangers méprisent ceux qui crachent sur leur propre héritage, tout comme ils méprisent ceux qui sont faibles. Et ils ont raison.
Pourquoi un jeune de banlieue d’origine arabo-musulmane serait-il fier d’être français s’il fait lui-même le constat tous les jours que les Français dits de souche ne sont pas eux-mêmes fiers d’être qui ils sont ?
La solution se trouve forcément là. D’abord retrouver notre fierté identitaire culturelle et historique, pour ensuite donner aux autres l’envie de faire partie de la communauté nationale.

Salaire moyen et retraite

Yann Bizien

Un couple d'actifs avec deux enfants aurait désormais besoin d'au moins 3381 €uros de revenus par mois pour prétendre à une vie « décente », soit largement plus que le seuil de pauvreté officiellement retenu par l'Insee, selon les calculs d'une étude parue mercredi dernier.

Selon les chiffres de L'Institut National de la Statistique et des Études Économiques (INSEE), le salaire moyen en France en 2022 est de 2340 €uros net par mois.

Le montant de la retraite moyenne, tous régimes confondus, se situe à 1509 €uros bruts soit 1400 €uros nets selon la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques.
 
Il y a 16,9 millions de retraités en France.

Général Desportes : « Poutine ne perdra pas, ou il sera assassiné ! » (vidéo)

https://www.youtube.com/watch?v=JeInKiRC7TI


Grand Zapping de fin d'année

Marc Amblard

Bonjour les amis
 
Si ce n'est déjà fait, je vous conseille de visionner ce "Grand Zapping" de fin d'année. Il résume à lui seul 3 années de folie, de manipulations, de bêtise crasse et de mensonges outranciers. Très bon. Une perle.
Félicitations aux auteurs.


18 décembre 2022

USA - POURQUOI LES « TWITTER FILES PART 6 » RÉVÈLENT UNE VIOLATION HAUTEMENT CONDAMNABLE DU 1ER AMENDEMENT

Marc Amblard

1. Le 1er amendement de la Constitution des USA interdit au Congrès de voter des lois limitant la liberté d’expression (entre autres). Par extension, il empêche toute composante du gouvernement (agences incluses) de priver le citoyen de son droit d’expression (free speech).

2. Le 1er amendement ne concerne pas les entités privées comme Twitter. Partant, la suppression ou la rétrogradation d’un compte par des modérateurs du réseau social ne contrevient pas au 1er amendement.

3. En revanche, qu’une agence gouvernementale use de son autorité pour ordonner à Twitter de réduire au silence certains comptes est une violation patente du 1er amendement. Or, le nouveau propriétaire de Twitter a révélé il y a quelques jours qu’entre janvier 2020 et novembre 2022, près de 150 emails ont été échangés entre le F.B.I. et l’ancienne direction du réseau pour réduire au silence des voix conservatrices et notamment pro-Trump. Sans compter des appels quotidiens. Précisions que lesdits emails ont été authentifiés et ne sont pas contestés.

Jamais la Constitution n’avait été à ce point piétinée. De quoi consterner les Pères fondateurs du pays s'ils nous observent de là-haut.