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29 décembre 2022

Marc Amblard

UNE COUR D’APPEL DES ÉTATS-UNIS INVALIDE L’OBLIGATION VACCINALE IMPOSÉE PAR L’ADMINISTRATION BIDEN (EXPLICATION RAPIDE)

Les États-Unis ne sont pas un pays au sens où nous, Européens, l’entendons. Il s’agit plus d’une confédération de 50 États quasi indépendants. Chacun dispose de son propre gouvernement, de son gouverneur, de son congrès, de sa Cour suprême, de sa législation et de sa fiscalité. Les Français ne sont pas toujours bien informés à ce sujet.

Ainsi, Joe Biden n’est pas le président des Américains mais le président d’une entité administrative délégataire dont les pouvoirs sont limités par le dixième amendement de la Constitution.

Selon ce principe, la politique sanitaire est un domaine qui relève de chaque État. C’est pourquoi certains d’entre eux ont imposé le port du masque, le confinement et le vaccin, alors que d’autres, comme la Floride, ont laissé les citoyens libres de gérer leur santé comme ils le souhaitaient.

Partant, la Maison Blanche n’a pas le pouvoir d’imposer aux Américains qu’ils s’injectent dans le corps une substance quelle qu’elle soit, et encore moins lorsqu’elle est expérimentale.

Dans sa grande frustration, l’actuelle administration s’était alors rabattue sur une mesure a minima mais cependant pénalisante : l’obligation vaccinale anti-covid pour tous les employés des entrepreneurs fédéraux. Ces derniers devaient s’y soumettre s’ils souhaitent obtenir des contrats gouvernementaux. Cela représentait tout de même plusieurs millions de travailleurs.

Eh bien, ce décret datant de septembre 2022, signé par Joe Biden lui-même, a été invalidé lundi dernier (26 décembre 2022) par une Cour d’appel qui a jugé conformément à la Constitution que le président américain n’a aucune autorité en la matière : l’application des obligations sanitaires aux États-Unis relève de la seule compétence des États.

La Grande Illusion 2.0 : "Banquier d'affaire, j'ai été contributeur et spectateur de la construction d’une chimère"

Raphaël Rossello / Marianne

Depuis 1987, les économies occidentales se leurrent. Sur leur capacité à créer des richesses, sur la valeur de leurs patrimoines et surtout sur le montant de leur dette. Les passifs énormes, constitués pour résoudre des multiples crises comme celles de l’Internet ou des subprimes, vont se rappeler aux bons souvenirs des consommateurs et des gouvernants. Et les effets seront dévastateurs. Le diagnostic ne vient pas d’un alter-capitaliste mais d’un banquier d’affaires qui a lui-même participé à ce grand attrape-nigaud.

Ma position de banquier d’affaire de l’économie réelle m’a rendu contributeur et spectateur de la construction d’une chimère. Après avoir été une source de satisfaction pour un quart des populations occidentales, l’imminence de sa révélation va montrer sa toxicité, conforme à l’image mythologique d’un animal malfaisant.

La découverte, par le plus grand nombre, de cette illusion qui est devenue l’unique support de l’Occident va ébranler la démocratie, l’économie de marché, le progrès social, l’état de droit, la fraternité et la solidarité humaine qui ont fait notre fierté. Les êtres humains et leurs dirigeants ont toujours caché une réalité désagréable derrière un décor plus flatteur. Ce n’est donc pas ce stratagème qui m’a surpris, c’est son ampleur. Cette ampleur est la raison de ma sidération que je ne peux taire.

Le « too big to fail » des heures précédant la faillite de Lehman exprime la confiance, pour ne pas dire la certitude, que le paradigme ne peut pas s’effondrer car les conséquences en seraient beaucoup trop graves. Les politiques, soutenues par les plus grands leaders d’opinions refusent, par lâcheté, ne serait-ce qu’envisager que le modèle néo-libéral-progressiste des trois dernières décennies soit désormais dans une phase irréversible de désagrégation. Le paradigme va disparaître pour les mêmes raisons qui ont fait sa gloire car le prochain « cygne noir » s’annonce plus violent que la faillite de Lehman.

Nuitamment et sans bruit, le capitalisme, dont je reste un fervent défenseur pour la globalité de ses mérites, s’est métamorphosé en néo-libéralisme dont je dénonce la nocivité.

Pour des raisons encore énigmatiques pour la science économique et pour le clergé néo-libéral, la croissance des gains de productivité, moteur de la croissance économique et des profits du XIXe et début du XXe siècle a entamé, mondialement, son déclin depuis les années 1970. Bien que ce processus soit avéré et documenté, il est tellement contre-intuitif qu’il est inadmissible. En effet, comment expliquer que la productivité, fruit de l’association de la technologie et de l’Homme, soit en régression à l’heure même où elle est la plus largement diffusée. La plus facilement accessible. La complexité très particulière de ce phénomène a obscurci sa visibilité et m’a empêché pendant vingt ans d’en comprendre l’origine et le mécanisme avant d’annoncer l’occurrence de son effondrement.

Condorcet et Hugo pouvaient s’émerveiller du Progrès dont ils étaient les témoins car il reposait sur une abondance croissante et une prospérité tangible pouvant être partagées. Bien que les grèves, les révoltes et révolutions réprimées dans le sang aient rythmé le XIXe et le XXe siècle, elles étaient suivies d’effets positifs car la taille du gâteau à partager ne cessait de croître. Il y a soixante ans, ce progrès matériel et social a été rebaptisé « croissance ». L’histoire des faits et la pensée économique s’accordent pour considérer que l’étape ultime de la croissance soutenant la démocratie, l’état de droit et la justice sociale requiert un état d’abondance correspondant à la phase dite de consommation de masse. Or cette étape a bel et bien été atteinte à la fin des trente glorieuses, postérieures à la dernière Guerre Mondiale.
« Il n’en fallait pas davantage pour mettre en œuvre des politiques recherchant délibérément une augmentation artificielle des patrimoines, indûment appelée "effet richesse". »

La consommation et les gains de productivité étant les deux ressorts de la croissance, nourrice de la prospérité moderne, il est essentiel de soutenir la première étant impuissant à ressusciter la seconde. Il est alors apparu évident que plus le patrimoine des ménages est élevé plus leur propension à consommer est importante. Il n’en fallait pas davantage pour mettre en œuvre des politiques recherchant délibérément une augmentation artificielle des patrimoines, indûment appelée « effet richesse ».

La Grande Illusion 2.0 est le résultat de cet effet, assumé ouvertement par les grands argentiers tels que Greenspan, Draghi ou Lagarde, avec la bénédiction des néo-libéraux-progressistes au pouvoir. Par ailleurs, l’effet patrimoine est plus efficace dans les pays où les actifs des ménages sont fortement financiarisés. Situation des pays anglo-saxons où les systèmes de retraites sont assurés par le principe de capitalisation géré par les fonds de pension.

Je situe à dessein la naissance de la Grande Illusion 2.0 immédiatement après la crise boursière d’Octobre 1987. Quand le 19 octobre de cette année-là, les bourses mondiales ont perdu en une journée près du quart de leur capitalisation, on comprend la panique du monde financier, étroitement lié au monde politique. De concert, ils ont tout mis en œuvre pour éviter que de telles catastrophes se reproduisent, étant tout aussi néfastes à leurs intérêts égoïstes qu’à l’ensemble de l’équilibre économique et politique des Occidentaux.

Les Etats-Unis d’Amérique restent le moteur de l’économie mondiale grâce à la prodigieuse propension d’une moitié des Américains à représenter, à eux seuls, près du quart de la consommation mondiale ! Avec l’immobilier, les actions et obligations dominent le patrimoine des ménages américains. De ce fait, l'évolution boursière conditionne le sentiment de richesse recherché. L’expansion exceptionnelle et onirique des marchés financiers depuis 1988 explique la persistance de la consommation américaine.


Mais cet effet, dit de richesse, est le produit d’une gestion anormale de l'épargne. L’anormalité vient d’une pratique entamée autour des années 1990 qui n’a cessé de s’intensifier. C’est la baisse volontaire des taux d’intérêt directeurs par les grands argentiers, soutenus par les politiques, pour rendre gratuit l’endettement. Il n’en fut rien. On s’est trompé. On croyait doper l’activité économique, on a seulement nourri des bulles successives : Internet en 2000, Subprimes immobilières en 2007, Technologie en 2020. Des auteurs, souvent germaniques, ont qualifié cette pratique « d’épargne négative » ou de « taxation de l’épargne » populaire. Devant l’insuffisance de cette mesure pour soutenir durablement l’économie, les mêmes propagandistes du taux zéro ont délibérément favorisé la création monétaire. Les politiques monétaires accommodantes ont fleuri à la surface du globe, du Japon aux Usa en passant par la Chine et les pays européens. Ces mesures avaient pour seul effet d’inciter le recours à l’endettement systématique et massif. Pour que les ménages aient recours à toutes les formes de crédit revolving et autre crédit à la consommation. Pour que les entreprises, les régions, les municipalités, s’endettent pour soutenir leurs activités et la valeur de leurs actifs.

Ces techniques, d’apparence sophistiquée, sont très mathématisées mais elles reposent en fait toujours sur l’endettement. Les acteurs économiques, politiques et sociaux de tout rang que ce soient américains, chinois, français ou anglais sont à la même enseigne.

En surplomb des sociétés modernes, le monde de l’épargne et de l’investissement est en recherche de performances toujours plus élevées alors que l’activité réelle est incapable de les générer. Pour les atteindre, quoi qu’il en coûte, des professionnels de l’investissement recourent, depuis 1988, à l’endettement irréversiblement croissant.


Les Etats, soucieux de ne pas révéler à leurs électeurs l’état de régression économique sous-jacente ont eu recours au déficit de façon délibérée et systématique. Déficit qui n’est que de la dette. On croit toujours que la France est le plus mauvais élève, ayant depuis 40 ans un déficit permanent. C’est vrai, mais c’est dans des proportions moitié moindre que la croissance américaine qui n’a été exclusivement que le fruit d’un déficit chronique, quasiment double de la France, pendant la même période. On admet que la croissance économique de nations comme les Etats-Unis, la Grande Bretagne et la France aient été à crédit. On omet de dire que sans le recours à ce crédit, ces pays auraient été en récession depuis des décennies. Conclusion insensée et absurde qu’il est bienvenu de tourner en dérision. Mais conclusion de réalité.

Ce constat troublant, plonge nos certitudes dans un abîme de perplexité. On a caché que, contrairement aux apparences, la taille du gâteau des richesses réellement nécessaire aux citoyens n’a pas augmenté depuis 1988 au même rythme que dans les siècles précédents. Contrairement à la fortune, artificiellement créée, qui n’a cessé de croître.

Ayant personnellement participé à cette création factice de richesse je reste médusé, sidéré, stupéfait non pas par le phénomène mais par son ampleur. Que les trois dernières bulles des valeurs Internet, des subprimes et des technologies aient poussé à 30, 40 ou 50 % au-dessus de ce qu'on qualifie de valeurs intrinsèques serait concevable. Or nous sommes en présence d’une création de richesse, propulsant les valorisations 300, 400, 500% au-delà d’une loi normale. Et pour la première fois dans l’histoire.

Quand le cinéaste Jean Renoir présentait son chef-d’œuvre « la Grande Illusion » il constatait que la Grande guerre marquait la fin d’un monde d’élégance et de raffinement de certaines classes sociales ne pouvant échapper à leur destin de s’entretuer. En comparaison de son scénario, la version 2.0 de la Grande Illusion aura une dimension tragique pour le plus grand nombre car cette illusion est démesurée, extravagante. En l’espace d’une génération l’Occident a perdu ce qui fit sa suprématie : le discernement.

Comme toute chose sur terre est assujettie à la force de gravitation, les peuples médusés vont assister à la vérité cachée derrière le décor.

L’illusion est née de la dette gratuite. La désillusion va naître aussi de la dette, mais onéreuse. Quand le taux d'intérêt augmente, les ménages baissent leur consommation. Mais le plus grave est la baisse du patrimoine (ou de la richesse) composé d'actifs financiers qui va suivre la même trajectoire.

Les drames de l’Occident des derniers siècles ont été des engrenages mortifères souvent nés de malentendus. Celui d’aujourd’hui est d’avoir donné aux nations le sentiment factice de bénéficier, encore et toujours, de la marée montante du Progrès. Nous allons être, en dépit de tous les efforts et les artifices pour l’empêcher et la dissimuler, les spectateurs de la marée descendante faisant apparaître la régression des richesses utiles et nécessaires à la paix sociale. La boursoufflure historiquement hors norme des actifs n’a pas permis de changer le cours de l’histoire. Le reflux des marées d’équinoxe va mettre à jour les carcasses rouillées, témoins des conquêtes passées.

L’effet domino va se résumer à la baisse violente de la consommation américaine consécutive à la baisse de la valeur des actifs. C’est la Chine, dépendante du consommateur américain qui en subira le plus d’effets et affaiblira, par voie de conséquence, l’économie allemande qui est un de ses principaux fournisseurs. Or c’est la santé financière de l’Allemagne qui permet à des pays européens comme la France de contracter de nouvelles dettes à taux raisonnables pour rembourser ses anciennes dettes à taux bon marché.
« Ils ne prennent pas les mesures de soutien de l’activité socialement utile, certes incompatible avec la création de licornes. »

La paix sociale de l’Occident a été achetée en Europe par des prestations sociales financées par de la dette. La paix sociale dans les pays anglo-saxons a été nourrie de l’espoir de tout un chacun de participer à la fortune technologique qui n’a été, en fait, que le produit de l’endettement massif.

Le pire n’est pas que les Occidentaux soient contraints dans les deux prochaines années de retrouver le chemin d’une activité « humano centrée ». Ne pouvant pas gagner sur le champ de bataille, il faut redouter que des Poutine puissent gagner sur le champ des idées en montrant du doigt le chaos de l’Occident à venir. Nos gouvernements, prisonniers de leur certitude d’être dans le bien, dans le vrai et dans l’unique solution, refusent d’envisager un changement à 180° de leurs politiques. Ils ne prennent pas les mesures de soutien de l’activité socialement utile, certes incompatible avec la création de licornes.

Les quelques remèdes envisageables dépendent avant tout du diagnostic et de sa rapidité. Aucun médecin ne peut guérir un malade qui refuse d’admettre son état. Les youtubeurs admettent aisément mon diagnostic. Ceux du mainstream et de la doxa refusent ne serait-ce même que de l’écouter. Or, il risque d’être trop tard quand ils accepteront de le faire car le temps presse.


Ça se passe mal

Gastel Etzwane

Quand je pense à tous ces restaurateurs, ces boulangers, ces commerçants, tous ces gros malins qui n’ont pas écouté les conseils que nous leur avons donnés pendant presque 3 ans quand nous leur disions de se révolter, de ne pas accepter les mesures gouvernementales, de ne pas se soumettre, et qui rétorquaient qu’ils ne voulaient pas risquer 15 jours de fermeture administrative.
Aujourd’hui, c’est la fermeture définitive qui les menace.
Un peu comme ces types qui expliquaient qu’ils se faisaient vacciner pour pouvoir continuer à bosser et qui sont morts « soudainement » d’un arrêt cardiaque ou d’une rupture d’anévrisme.
Ils peuvent continuer à bosser du coup ?
Et ceux qui ont accepté de faire piquer leurs enfants pour qu’ils puissent continuer à jouer au badminton ou au tennis, et qui se retrouvent avec des gamins qui ne pourront peut-être plus jamais faire de sport de leur vie parce que leurs muscles sont touchés ?
Comment ça se passe ?
Mal.
Ça se passe mal, et ce n’est que le début.


Yann Bizien

29 décembre 1675 : les cafés anglais sont interdits pour cause de fake news

Le roi Charles II d’Angleterre émet une proclamation interdisant les cafés et exposant les raisons pour lesquelles la Couronne juge ces établissements délétères : « Ils ont produit des effets très néfastes et dangereux […], car dans ces établissements […] se trament et se diffusent des informations fausses, malicieuses et scandaleuses, visant à diffamer le gouvernement de Sa Majesté et à altérer la paix et la tranquillité du royaume. » C’est pourquoi « Sa Majesté considère juste et nécessaire de fermer et de supprimer ces cafés. »

La censure Royale a précédé la censure d'État et celle des réseaux sociaux. Le pouvoir a toujours besoin de contrôler le peuple et de le maintenir dans l'ignorance.


28 décembre 2022

- 28/12/2022 -

L'invasion migratoire

Yann Bizien

Les trafiquants d'êtres humains et les ONG subventionnées pour garantir le pont maritime immigrationniste en Méditerranée choisissent désormais les populations à exporter vers les ports européens : des femmes enceintes et des jeunes mineurs isolés.
 
En France, ils auront ainsi une certitude d'accueil et de prise en charge gratuite. Problème : ils ne feront pas forcément l'affaire pour être employés sur « les postes en tension ».

Tant que nous conserverons la même classe politique aux affaires, nous ne sortirons pas de l'invasion migratoire. Car ceci est une invasion.

Reste à combattre aussi l'idéologie de l'écriture inclusive, relayée par SOS Méditerranée.


Que de crimes et de folies commet-on au nom de la vertu !

Yann Thibaud

C'est au nom de la vertu, que l'on a obligé toute la population, et en particulier les jeunes enfants à entraver leur respiration, par le port d'un masque hideux, grotesque et parfaitement inutile, et que l'on a incité et parfois contraint cette même population, par la menace et le chantage, à introduire dans son corps, des produits passablement dangereux.

Et c'est toujours au nom de la vertu, que l'on livre toujours plus d'armes à l'Ukraine, État le plus corrompu d'Europe, où l'opposition n'a plus le droit à la parole, pour prolonger, toujours et encore, une guerre destructrice et fratricide, et que l'on a édicté des sanctions absurdes, qui ne font que ruiner nos peuples, et contraindre tant de nos artisans, à cesser leur activité.

Et c'est également au nom de la vertu, que l'on insulte, empêche de s'exprimer et parfois licencie, des enseignants ou des écrivains, dont le seul tort est de penser que les femmes ne sont pas des hommes, et de s'interroger sur l'opportunité du changement de sexe, chez les enfants et les adolescents.

Et c'est, encore une fois, au nom de la vertu que, dans les milieux qui se prétendent spirituels, on se voit reprocher d'être « dans le mental », chaque fois que l'on s'efforce de réfléchir, « dans l'ego » chaque fois que l'on essaie de s'affirmer, ou encore « dans le jugement », chaque fois que l'on ose émettre une critique, envers qui ou quoi que ce soit.

Qu'en conclure ?

Qu'il est temps, qu'il est grand temps, que l'humanité se réveille de son rêve, qui consiste à croire tout ce qu'on lui raconte, et à faire confiance à quiconque porte l'uniforme ou l'apparence de l'autorité.

Qu'il est temps que les êtres humains deviennent véritablement adultes, c'est-à-dire commencent à penser par eux-mêmes, au lieu d'intégrer, répéter et appliquer toutes les absurdités, que l'on veut leur faire croire.

Qu'il est plus que temps, que l'ensemble des individus vivant sur cette planète, développent leur intelligence, osent remettre en question ce qui leur est dit, apprennent à décrypter l'hypocrisie et le mensonge, et exercent leur esprit critique, à l'encontre des traditions, instructions, injonctions et « éléments de langage », qui leur sont constamment déversés et répétés, par les médias et autorités.

Qu'enfin, il est temps que l'humanité laisse derrière elle sa naïveté et sa crédulité, entre dans l'âge de l'esprit, et manifeste son pouvoir, caché et oublié, et sa grandiose et divine liberté !

Car cet apprentissage est la raison d'être et l'utilité insoupçonnées, de cette période sombre, sinistre et pourtant, pour cette même raison, hautement pédagogique et initiatique.

Ukraine/Russie

Yann Bizien

Notre classe politique ne semble pas vouloir réfléchir sur les causes et les conséquences de la guerre en Ukraine.

Avare d'efforts, elle s'interdit de penser la complexité de cette guerre. Soumise à la domination américaine, elle s’autocensure et se prive de tout jugement autonome, équilibré et indépendant.
 
Nous connaissons la sentence fabriquée hâtivement et sans grand discernement pour justifier des soutiens politiques, diplomatiques économiques, financiers et militaires à l'effort de guerre ukrainien : l'Ukraine est un pays souverain qui a été envahi et attaqué par la Russie qui a violé ses frontières et le droit international.

Ce discours est répété à l'envi dans toutes les chancelleries occidentales et par tous les médias alignés. Il a le mérite d'être simpliste et facilement assimilable par les cerveaux pressés et ignorants.
 
Mais il invite surtout à ne pas réfléchir et à laisser filer la surenchère comme la montée aux extrêmes.
 
Le sang coule en Ukraine et désormais en Russie mais, au nom des intérêts américains, il faudrait cesser de penser et continuer à soutenir ardemment, aveuglément et à grands frais cette guerre qui n'a vraiment pas débuté le 24 février 2022.

Nous déplorons souvent les effets dont nous chérissons les causes... oubliées.
 
Notre classe politique a décidé de ne pas s'armer d'objectivité et de se laisser aller à la facilité du raisonnement communément admis pour justifier sa position jusqu'au boutiste et belliciste. Elle dit la morale et le droit. Elle veut faire triompher l'Ukraine. Mais elle oublie l'histoire et le réel.

La Russie est une puissance encerclée, humiliée et frustrée.

L’Histoire des relations internationales nous rappelle qu’à chaque fois qu’une puissance est humiliée, elle réagit mécaniquement par un durcissement de son régime politique avec une volonté de revanche et de restauration de sa respectabilité perdue.
 
Je rappelle à tous ceux qui ont lu des manuels d'histoire sur le 20ème siècle, que la montée du nazisme était écrite dans les pages du traité de Versailles mettant fin à la première guerre mondiale, tout en infligeant des exigences de réparations intenables et insupportables pour l'Allemagne. Ajoutons-y la crise financière, et nous avons eu l'Allemagne agressive et revancharde de 1933 et 1939.

Les Occidentaux ont tout particulièrement apprécié la Russie post soviétique, affaiblie, désintégrée, sous pénuries et perfusions de l'alcoolique Boris Eltsine.
 
Et les mêmes Occidentaux ont largement profité de l'effondrement du bloc communiste pour arracher à la Russie tous ses pays satellites et étendre plus à l'est les frontières de l'OTAN.
 
L'agressivité russe a ses causes et ses explications rationnelles que les hommes et les femmes pressés ne veulent pas voir ni entendre.

Le régime russe est engagé dans une lutte de survie pour toutes ces raisons, parce qu'il n'entend pas se fondre dans l'Occident décadent et parce qu'il refuse de céder à l'ambition impérialiste des États-Unis.

Il est malhonnête de nier les nombreuses alertes d'exaspération lancées par Vladimir Poutine sur l'impératif de coopération de sécurité en Europe. Nous pouvons aisément retrouver ses discours.

Pire, les Américains ont volontairement construit un ultra nationalisme ukrainien contre la Russie.
 
La russophobie est une autre cause sous-estimée de cette guerre. Elle est venue alimenter le potentiel de conflictualité. Et elle a contribué, avec l'extension de l'OTAN jusqu'aux frontières russes, les promesses d'entrée de l'Ukraine dans l'UE et le non-respect des accords de Minsk, à générer la réaction militaire du 24 février dernier.
 
Ne plus réfléchir et ne pas admettre que l'Occident a aussi sa part de responsabilité dans cette guerre est une faute particulièrement grave et historique.
 
Il nous faut comprendre que nous ne pourrons jamais occidentaliser la planète. Je pensais que nous pourrions tirer des enseignements des échecs américains en Irak et en Afghanistan sur le même sujet.

Vingt ans de guerres américaines pour rien. Je me suis trompé. L'Occident impérialiste est trop têtu. Et il a la mémoire courte. Il mène encore aujourd'hui une autre guerre, déléguée à l'Ukraine, sans la faire, mais financée par nous.

27 décembre 2022

DU PAPE

Gabriel Nerciat

Ta bénédiction, tu peux te la carrer là où tu penses, vieux grigou.
 
Depuis que tu as coiffé la tiare de Pierre, on cherche en vain ce que tu as vraiment fait en faveur de la paix où que ce soit dans le monde, et plus encore ce que tu as fait pour préserver l’unité et l’intégrité de ton Église.
 
En cherchant à toute force à déseuropéaniser le catholicisme (que Jean XXIII et Paul VI avaient déjà au XXe siècle largement délatinisé), voire même en tentant de construire de toute pièce une nouvelle et improbable universalité catholique tiers-mondiste, immigrationniste et décoloniale explicitement tournée contre l’héritage de Rome, tu as plutôt fait partie de ceux qui s’ingénient par tous les moyens à introduire la guerre et le conflit sur le vieux continent – et nous autres catholiques d’Europe nous te le pardonnerons pas, même le soir de Noël.

De même que nous ne pardonnerons pas les circonstances atténuantes implicites que tu as publiquement conférées aux assassins salafistes de Charlie Hebdo en 2015 avec ton analogie indigne et foireuse de macho hispano-américain défendant d’un coup de poing au visage l’honneur de sa mère outragée.
Quant à l’Ukraine, tu ferais vraiment mieux de ne pas t’en mêler, vil sagouin ignacien.
 
Quand on sait le rôle déplorable que joue l’Église uniate gréco-catholique, qui demeure théoriquement sous ton autorité, dans l’aggravation du conflit en cours avec Moscou, on ne la ramène pas – et on essaie plutôt de mettre au pas les multiples agents du contre-espionnage américain à qui la soutane noire offre grâce à tes complaisances coupables une couverture commode (deux d’entre eux ont été arrêtés par le FSB dans le Donbass il y a quinze jours).

Bref, si tu nous bénis, nous ne te bénissons pas, pape Bergoglio. Sache-le bien.
 
Tous les jours, au contraire, nous prions pour que Celui dont tu te proclames le Vicaire daigne te précipiter une fois pour toutes au fond du huitième cercle de l’Enfer, auprès de ton prédécesseur simoniaque Nicolas III. Amen.


Vincent Verschoore

[...] Les propagandistes de Big Pharma répondent que peu importe le nombre de décès ou d'accidents liés à la vaccination, en termes de mortalité globale, la vaccination reste largement positive.

Hors le fait que rien ne le démontre, le problème est que cela ne serait éventuellement démontrable qu'au sein de la population dite à risques, soit grosso modo 10 à 15% de la population européenne (avec beaucoup de personnes âgées en mauvaise santé).

Or, les principales victimes de ces accidents suspects ne font pas partie de cette catégorie. Ces gens ont été vaccinés sous la contrainte ou la manipulation, sans bénéfice pour eux ni pour personne (la vaccination n'empêchant pas la contamination), sauf pour les actionnaires de Pfizer & Cie et les bénéficiaires de la corruption massive sous-jacente, à commencer par les "médecins" qui ont touché 900 euros par jour, pendant des mois, pour faire de l'abattage vaccinal au mépris de toute éthique.

Ceux-là mêmes qui sont aujourd'hui en grève pour tenter de racketter encore un peu plus le système de sécurité sociale.