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1 janvier 2023

Un vœu de fin du macronisme

Pierre Duriot

L’homme qui n’a cessé de diviser les Français, se fend de vœux de rassemblement. Les Gilets jaunes et les autres, les vax et les autres, ceux qui ne sont rien et les autres, ceux qui travaillent et ceux qui doivent traverser la rue, les wokes et les fachos, des clans de bons et de mauvais en permanence, dans les discours et dans les actes. Et il rassemblerait, sans rire, dans la soumission exigée de tous sans doute ? Le rassemblement, ce n’est pas ça monsieur le président, c’est l’adhésion tacite de tous à un contrat social, fait de valeurs communes, qui sont le socle d’une société occidentale scientifique et instruite et pas, comme vous le serinez depuis votre arrivée, la soumission à la dictature des minorités, de leurs particularismes et de leurs revendications violentes, dans une espèce d’acrobatie permanente exigée seulement des populations autochtones, solvables et vivant dans des familles ordinaires.

Verbiage habituel, avec l’évitement des sujets qui fâchent : l’économie, la délinquance, l’immigration… et le voilà qui répète, mécaniquement, à plus de dix reprises, le mot « travail ». Quelle ironie, lui qui regarde couler les boulangeries, les petits artisans et l’hôpital, sans lever le petit doigt. Le Maire expliquait il y a peu, être au côté des entreprises, en quoi faisant ? Rien. Tous les deux liquident sciemment le tissu des PME françaises, au profit des grands groupes, qui vont embaucher les boulangers, maraîchers, métalliers, rincés par l’augmentation des prix de l’énergie. Pendant la dégringolade et les risques de pénurie, Macron continue à obliger EDF à vendre du courant à perte à ses « amis », revendeurs privés de l’énergie, au lieu de sortir de la tarification européenne, comme l’Espagne et le Portugal. Il le fait exprès, évidemment.

Vingt minutes de théâtre, pour ne rien dire, mais surtout pour éviter que l’on parle du reste. L’éducation : avec la perte des vocations, la baisse du niveau général des élèves, mais aussi des profs. L’hôpital : avec la perte de personnels, d’efficience et des gens qui meurent dans les couloirs des urgences. La justice : avec les délinquants étrangers, ou d’origine étrangère, ayant plusieurs dizaines de mentions à leur casier judiciaire et qui violent ou tuent, tous les jours. L’armée : avec un sous-équipement chronique et une impossibilité d’assurer la moindre projection à l’international dans de bonnes conditions. La diplomatie : avec l’impossibilité de faire exécuter plus de 10 % des OQTF et celle de faire entendre la voix de la France, dans quelque négociation que ce soit. Les finances : avec une dette historique, des services publics à l’agonie, alors que les prélèvements sur le travail des Français n’ont jamais été aussi importants. Où passe l’argent ?

Au RPF, comme vœu pour 2023, nous souhaitons purement et simplement la fin du macronisme, la fin de cette gestion, quelles qu’en soient les modalités, que ce soit pas une action concertée des oppositions, ou par un événement inopiné de nature à changer un cours des choses devenu totalement destructeur.

Coup d'œil rétrospectif

Denis Collin

Le marxisme est dorénavant mort, comme est mort le « vieux mouvement ouvrier ». Pour la France, il y a deux dates importantes : 1995 et 2018. 1995, c’est le vaste mouvement contre la réforme des régimes de retraites proposée par Alain Juppé. Pendant plusieurs semaines, à l’appel de la CGT et de Force ouvrière, des manifestations de plus en plus importantes sillonnent les rues de France. Les trains sont à l’arrêt. Une partie des médias soutient le mouvement (Canal + dans son « journal des Nuls ») et finalement le gouvernement cède et retire sa réforme. Ce sera la dernière fois. Plus aucune manifestation populaire pour préserver les « acquis sociaux » n’obtiendra gain de cause. 2018 voit l’apparition d’un mouvement totalement nouveau, celui des « Gilets jaunes », un mouvement à peu près totalement indépendant des organisations syndicales et politiques traditionnelles qui regardent ces « GJ » avec un air pour le moins soupçonneux ! Des travailleurs dépendants et indépendants, occupant ensemble des ronds-points, des petits patrons, des retraités, des infirmières « libérales » et des aides à domicile, des Noirs et des Blancs au coude à coude car ils sont tous en jaune et que personne ne s’occupe de ce qui occupe tant la gauche et l’extrême-gauche « décoloniale ». Toute la bonne gauche bien-pensante retrouve les accents des artistes et penseurs « libéraux », voire « socialistes » face à la Commune de Paris : comme les dirigeants « ouvriers », ils sont tous effrayés par ce retour imprévu de la « canaille ». Les Gilets jaunes, avant d’être contraints de reculer face à une répression d’une violence inédite, isolés, divisés par les provocateurs, ont fait trembler le pouvoir – l’évacuation par hélicoptère du président de la République, avait même été prévue. Une telle panique dans les sommets de l’État remontait à 1968.
Ce mouvement des Gilets jaunes ne rentre dans aucun schéma du marxisme. Ni drapeaux rouges, ni Internationale. On défile « pour l’honneur des travailleurs », on se méfie comme de la peste de toute représentation – ce qui sera aussi la faiblesse du mouvement. Pas une classe, mais un rassemblement de « gens ordinaires » qui ne se définissent par aucun des catégories abstraites qu’ont imposées les politiciens socialistes et communistes pendant des décennies.


Pierre Duriot

Bonne année à tous
 
mais pour le réveillon faites gaffe. Pensez à ne pas trop manger de chocolats, pour protéger ceux qui ont du diabète. À ne pas trop manger gras, pour protéger ceux qui ont du cholestérol. À ne pas trop boire d’alcool, pour protéger les autres des formes graves de cuite. Sur la route du retour, pensez à bien boucler votre ceinture de sécurité, pour éviter aux autres, les formes graves d’accident de la route. Mettez bien vos masques, pour protéger les inconscients qui n’en ont pas. Et surtout, vaccinez-vous pour protéger les autres de la grippe et du Covid. Et pour d’autres bons conseils, tapez gouv.fr...

"L'affaire Quatenens"

Denis Collin

De "l'affaire Quatenens" on peut tirer quelques leçons. Les pétitionnaires du Monde qui demandent la démission du député Quatenens sont plutôt puants. Heureusement que ces gens n'auront jamais le pouvoir, car ils sont évidemment pires que la droite en matière d'inquisition des bonnes mœurs et de politique pénale. En second lieu, Mélenchon et Quatenens, reçoivent sur la figure toute la m... qu'ils ont lancée en l'air. Pour conquérir les bonnes grâces de la mouvance "woke" et des guépéoutistes du genre Sandrine R., ils n'ont jamais hésité à faire de la surenchère en politisant autant que possible la vie privée, prêts qu'ils étaient à transformer de banales affaires de disputes de couples en voie de séparation en tragédies d'État.
Dans toute cette affaire, on mesure combien nos mœurs politiques se sont dégradées et combien on a perdu tout sens de la nuance. Une gifle n'est pas un "féminicide" comme on dit aujourd'hui ! De plates excuses et le remords de n'avoir pas su se maitriser devraient être une punition suffisante... Mais non ! Une seule solution : qu'on lui coupe la tête ! Comment faire confiance à des gens comme ça ?


31 décembre 2022

Jonathan Sturel

Si la presse vivait des souscriptions des lecteurs, elle se mettrait au service de ses lecteurs. Mais c'est l'État qui finance la presse par l'intermédiaire des subventions, alors la presse est au service de l'État.

Lorsqu'on a compris ça, l'attitude de la presse depuis des années devient limpide : les journalistes sont payés par l'État pour le défendre, soutenir les étapes de sa feuille de route, combattre ses adversaires et promouvoir sa ligne. Regardez France Soir : ce titre avait les agréments pour bénéficier du statut d'organe de presse mais comme il ne s'est pas aligné sur la propagande d'État, ce même État, qui décidément fait la pluie et le beau temps sur la presse en France, lui a retiré ses agréments.
 
Autrement dit : soit l'État vous finance soit il vous autorise à revendiquer le statut de journaliste. Il peut du jour au lendemain soit vous couper les vivres soit vous retirer votre statut.
 
La presse ne peut pas être un contre-pouvoir dans ces conditions.
Denis Collin

Faire rentrer à tout prix la vie dans les catégories abstraites et les généralités creuses, voilà ce qui interdit de comprendre le monde dans lequel nous vivons. Libéralisme, conservatisme, socialisme, fascisme, antifascisme, ce ne sont plus que des étiquettes dont on affuble ce qu'on ne comprend pas. Le pire, cependant, est de continuer de se raconter des histoires. Ceux qui regrettent l'époque "glorieuse" du PC puissant et de la CGT "révolutionnaire" racontent des histoires merveilleuses pour les enfants. Les "acquis sociaux" dont on déplore la perte étaient le fruit d'une époque historique particulière et correspondaient aussi à la réflexion d'un certain nombre de patrons - ainsi les congés payés étaient-ils dans les tuyaux de certaines fractions du patronat avant la grande grève de juin 1936. Jamais ces acquis sociaux n'ont mis en cause le capital en tant que tel. Les terribles "révolutionnaires" de la CGT n'ont jamais été que des bons réformistes (dans le meilleur des cas)... Et quand la survie du capital est en jeu, plus rien de tout cela ne peut encore fonctionner. Comme dirait Marx, "Hic Rhodus, hic salta !"
Pour ceux qui se pensent en officiers planifiant la révolution ou la prochaine grève générale, rappelons que les grands mouvements sociaux sont toujours partis sans les dirigeants syndicaux et sans les chefs autoproclamés du prolétariat. 1939, 1953, 1968, 1995, 2018... Même la récente grève de contrôleurs de la SNCF est le fait d'un collectif qui n'a été soutenu par les syndicats (CGT et SUD inclus) que du bout des lèvres.
La révolte, celle qui exprime tout simplement la poussée de la vie, se contrefiche des spéculations des politiciens et de leurs positionnements tactiques. Les soignants qui ont refusé le vaccin, qu'ils aient tort ou raison, exprimaient aussi cette révolte, ce refus d'être asservi en tout à la "société-personne" que dénonçait déjà Marx. Les palinodies de la LFI à l'Assemblée, refusant de défendre son propre texte au motif qu'il est repris par le RN montrent à quel point tous ces gens sont loin, très loin, des gens ordinaires et de leurs pensées.
Toutes ces considérations pourraient conduire à tenir l'action politique pour vaine. Je n'en suis pas là. Mais il faut reconsidérer, radicalement, ses formes et les limites qu'elle doit fixer à ses ambitions.


30 décembre 2022

Yann Bizien

La France est devenue une mosaïque multiculturelle complexe, impuissante et ingouvernable pour au moins quatre raisons.
 
La France est d’abord un pays aligné sur les Américains. Notre classe politique l’a rendu dépendant de la volonté politico-militaire des États-Unis et de leurs exigences de domination économique et industrielle.
 
La France est ensuite un pays subordonné aux technocrates européens. Notre classe politique a dilué sa souveraineté dans un ensemble économique plus vaste au détriment de nos intérêts, de notre indépendance et de notre rang dans le monde.
 
La France est par ailleurs un pays soumis à l’Islam et à une immigration massive sans aucune maîtrise. Elle est fracturée, communautarisée, ensauvagée et menacée comme jamais de l’intérieur.
 
La France est enfin un pays sous le joug de théories progressistes nauséabondes. Elles ont vocation à transformer notre civilisation, à inverser toutes nos valeurs, à disqualifier toute notre histoire et à piétiner notre ADN culturel et judéo-chrétien.

En seulement quelques années, notre classe politique a bradé brutalement tous nos acquis historiques, tout notre potentiel et toute notre identité.
 
Nos biens les plus précieux ont été méprisés, cédés et liquidés. [...]

PELÉ, INTERMÈDE FUNÈBRE

Gabriel Nerciat

Au XIXe siècle, le premier siècle démocratique de l'histoire de l'Europe, les peuples pleuraient la mort de Pouchkine, de Verdi, de Wagner, de Victor Hugo.
Mais il est vrai que ces foules endeuillées étaient surtout nationales : elles célébraient la vie et l'œuvre des génies artistiques qui avaient su mettre en mots ou en musique la représentation de leur propre émancipation collective.
Aujourd'hui, à l'heure de la mondialisation post-démocratique, les masses pleurent Pelé, Maradona, peut-être aussi Mohamed Ali, d'un continent à l'autre.
Le sport est devenu la dernière religion internationale capable de susciter une émotion planétaire de quelque intensité.
On peut certes y voir une régression (le sport ne porte aucune émancipation collective d'aucune sorte, et s'il touche le maximum de gens, c'est d'abord par la simplicité rudimentaire des actes et des moyens qu'il met en œuvre), mais peut-être aussi un intermède dont nous vivrons bientôt la fin.
Déjà la boxe ne suscite plus les mêmes enthousiasmes qu'il y a un demi-siècle, et on peut gager que Mike Tyson ne connaîtra pas, en Amérique ou en Afrique, les mêmes funérailles grandioses que Mohamed Ali.
Les foutboleurs aussi un jour seront sans doute détrônés.
D'autant qu'ils se ressemblent de plus en plus : la mort de Pelé, c'est un peu celle d'Achille qui aurait survécu trop longtemps à la guerre de Troie.
Donc, il faut s'y faire : le pire n'est pas encore advenu, et le mausolée en or et en diamants de Kim Kardashian ou de Mark Zuckerberg n'est pas encore sorti des limbes du futur.
Ne nous en plaignons pas.


Ukraine : la Shoah par balles

Michel Rosenzweig

29/12/2022 – Hier soir dans l'émission "Brunet et Cie" sur LCI, une journaliste russe a cité le nationaliste ukrainien nazi Stepan Bandera en le qualifiant simplement d'indépendantiste, sans que personne ne bronche sur le plateau pour la reprendre. Cette séquence qui m'a été rapportée mais que je n'ai pas encore vue (pas de replay sur LCI, l'émission du 28 est manquante !) n'est pas la première du genre.
Depuis le début de ce conflit, je n'ai eu de cesse de rappeler le passé nazi de l'Ukraine avec ses plus d'un million cinq cent mille juifs assassinés par balles (entre 1.500.000 et 1.800.000) entre 1941 et 1944.
"La Shoah par balles" est une enquête incontournable, celle conduite de 2002 à 2007 par le père Patrick Desbois en Ukraine, dans le but de localiser les très nombreux sites de charniers qui sont autant de traces des massacres dont ont été victimes les juifs soviétiques durant l’occupation allemande. Ce travail, qui a donné lieu à un livre, Porteur de mémoires : sur les traces de la Shoah par balles, publié en 2007 a été porté à l'écran sous forme d'un documentaire de Romain Icard en 2008.
"On ne peut pas construire l'Europe sur les tombes inconnues de la Shoah" disait le père Desbois dans cet entretien avec Elise Lucet et Simone Veil en 2008 après la projection du film.
Non, Stepan Bandera, encore et toujours honoré en Ukraine par une très large partie de la population comme un héros national et dont des rues et des places portent encore le nom, n'était pas "juste" un indépendantiste. Il a été le chef de file des nazis ukrainiens ayant inspiré et encouragé l'exécution des juifs d'Ukraine à laquelle de très nombreux Ukrainiens ont participé et ce même avant l'invasion allemande.
LCI se déshonore depuis le début de cette guerre en pratiquant une espèce de révisionnisme et de négationnisme qui ne disent pas leur nom.
La terre de l'Ukraine (mais aussi celles des états Baltes et de la Pologne) est un immense cimetière, imbibée de ces crimes de masse et à ce jour aucun mea culpa officiel n'a été exprimé depuis l'indépendance en 1991.
Vous trouverez ici le débat avec Simone Veil et le père Desbois :
Simone Veil : "Il y a eu en Ukraine, avant même que les Allemands n'interviennent, la population locale qui a assassiné des quantités de juifs. À un moment où les Allemands n'étaient pas encore sensibilisés sur cette question, ce sont souvent les Ukrainiens qui ont agit eux-mêmes."

Macron... diversion

Gilles La Carbona

Macron n’en finit plus de nous surprendre. Le voilà qui, comme le rapporte Asselineau, a déclaré avoir été victime d’une forte dépression, tout en avouant être obligé de faire le boulot de tous ses ministres, y compris celui de Borne.

Est-ce bien sérieux de sa part ? Une dépression n’est pas une mince affaire, surtout quand l’intéressé la qualifie de grave. Soit il s’agit d’une forfanterie supplémentaire, pour le faire apparaître comme un surhomme, capable de vaincre en quelques jours une telle maladie. Soit il dit la vérité et la situation est autrement plus préoccupante. Comment se faire une idée réelle ? Si on en juge par la somme des dernières déclarations et postures de l’individu, aussi farfelues qu’incongrues, on peut légitimement penser qu’il est dans un état de fatigue mentale alarmant. Ces dernières semaines, il n’a pas cessé d’affirmer des sornettes, ou d’agir de façon incohérente. Entre les soi-disant entretiens avec Poutine, qui n’ont jamais eu lieu, ou sa visite en Chine, tout est faux. Et que dire de ses délires de construction de RER dans dix villes françaises, des milliards qu’il dilapide vers l’Ukraine ou l’Afrique du Sud, ou de ses pantomimes au Qatar ?

La vraie question demeure, cet homme est-il encore apte à gouverner la France ? N’oublions pas qu’il est détenteur des codes nucléaires ! Une personne déprimée, jugée instable psychologiquement, ne peut renouveler une simple licence de tir, et doit se défaire de ses armes. Un président dans le même état, peut conserver les clés qui conduisent à une guerre nucléaire : absurde.

Mais une nouvelle fanfaronnade n’est pas à écarter. Les boulangeries et autres PME du quotidien des Français, sont en train de fermer une à une et que fait ce président qui se targue de faire le travail de sa première ministre ? Rien. Il pourrait, comme l’Espagne et le Portugal, sortir de la tarification européenne de l’électricité. Il pourrait faire en sorte qu’EDF ne vende plus son électricité à perte à des boîtes de spéculation. Il pourrait permettre aux PME de revenir dans les tarifs réglementés d’EDF... le fait-il ? Non. Il regarde couler le tissu des PME nationales, obéissant en cela, à la lettre, à l’agenda européiste qui a toujours expliqué qu’il y avait trop de PME en France, au détriment des grands groupes. Macron propose des diversions, fait son théâtre, comme toujours, mais suit sa ligne de destruction massive et sa popularité lui importe peu, pourvu qu’on s’intéresse à sa petite personne et qu’il nous oblige à regarder le doigt, alors que nous devrions regarder la lune.

Les oppositions ne bougent toujours pas, ni pour la santé mentale supposée, ni pour la destruction organisée du pays. Elles se préoccupent de conserver leurs sièges. Ne s’inquiètent, ni d’économie, ni de guerre, ni de sécurité, ni de géostratégie. Elles s’invectivent sur des plateaux de télés poubelles, avec le seul souci de rester politiquement correctes. Pendant ce temps, Espagne, Portugal, Italie, Pologne, Hongrie, tentent de s’en sortir, font fronts communs, tentent de protéger économies et cultures, des folies ukrainiennes, américaines et bruxelloises.

À quand les mesures concrètes, les prises de décisions rapides pour sauver des pans entiers de l’économie et des prérogatives régaliennes ? Jamais semble-t-il. L’opposition est au théâtre, à la fois sur la scène et dans le public et pour elle, jusqu’ici, tout va bien.