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8 janvier 2023

PAS D'ANNIVERSAIRE POUR CHARLIE

Gabriel Nerciat

Il y a exactement huit ans, jour pour jour, ont eu lieu les sanglants attentats contre la rédaction de Charlie Hebdo, perpétrés par les frères Kouachi et Amedy Coulibaly au nom d'Al Qaïda, en représailles contre la publication de caricatures jugées blasphématoires du prophète Mahomet.
À l'époque, je n'ai pas participé aux manifestations parisiennes qui ont suivi l'évènement, ni repris à mon compte le slogan "Je suis Charlie", inventé par le graphiste et publicitaire Joachim Roncin et devenu en quelques heures l'emblème de tout le petit Paris faussement bohème et rebelle des milieux cultureux progressistes (arboré de Clémentine Autain à Renaud en passant par Jean-Jacques Goldman et Jean-Luc Mélenchon, qui prononça l'oraison funèbre de Charb).
J'ai expliqué assez longuement ici pourquoi (si d'aventure cela intéresse encore quelqu'un), mais pour résumer l'affaire en deux mots je jugeais que ce mot d'ordre, proféré au nom de la défense de la liberté d'expression contre l'interdit du blasphème religieux, était surtout là pour occulter la vraie question que posaient de façon cinglante ces exécutions sommaires : celle de l'implantation d'un islam salafiste, révolutionnaire, sécessionniste, meurtrier et de moins en moins marginal au coeur même de la nation (les trois assassins étaient tous de nationalité française, nés et éduqués en Ile-de-France, sans aucun contact direct avec le monde arabe ou l'Afghanistan).
Huit ans après, je n'ai toujours pas changé d'avis, et ce n'est certes pas l'attitude ultérieure des actuels dirigeants du journal libertaire qui aurait pu y contribuer.
Comme prévu, on commémore chaque année en grande pompe les attentats (la République française est très forte en commémorations), mais rien de sérieux n'a été fait pour en combattre les causes.
Non seulement le salafisme et le frérisme sont devenus de plus en plus influents dans un nombre grandissant de villes et de banlieues françaises, dans l'indifférence générale ou au contraire avec la complicité active des pouvoirs publics et des élites assermentées (exemple entre mille : le 31 décembre dernier au soir, c'est avec l'aide affichée des imams de la commune que l'ancien député-maire chiraquien de Mantes-la-Jolie, Pierre Bédier, a entrepris de garantir la sécurité des biens et des personnes dans sa ville), mais même la décapitation ultérieure de Samuel Paty – qui n'aurait pas eu lieu sans les attentats de 2015 – a été très vite passée par pertes et profits.
Certes, les pouvoirs publics ne détruisent pas encore, comme les Woke anglo-américains, les statues de Voltaire, de Diderot, de Dante ou de Jules Ferry, mais on se contente de les mettre au grenier une fois qu'elles ont été nuitamment et régulièrement dégradées (cf. la pétition de Causeur).
À cela, la raison est simple : les deux grands courants de l'opinion éclairée favorables à la mondialisation (la libérale-européiste et la gauchiste-post-marxiste) savent très bien que celle-ci ne peut pas se poursuivre sans ou contre l'islam.
Donc, pour tout ce qui se flatte de défendre la liberté d'expression à géométrie variable (personne n'a manifesté ou pétitionné pour protester contre la censure de Russia Today, de Richard Millet ou de Gabriel Matzneff, entre autres exemples), les assassins de Charlie resteront à jamais là où, à leurs yeux, ils doivent être : dans l'ombre élargie et multiséculaire de Torquemada, Savonarole, Simon de Montfort ou saint Bernard de Clairvaux prêchant la croisade.
Argument sans cesse ressassé : le christianisme s'est assagi au bout du compte ; il en ira de même avec l'islam régénéré par son exil européen – dans quelques siècles.
La fin de l'Histoire reconnaîtra les siens, et d'ici quelques années les cadavres des uns et des autres ne se distingueront même plus.
Sous nos cieux, tout est bien qui finit bien, toujours.
Parce que comme disait Churchill au début de la guerre froide, il convient d'aller d'échec en désastre et de désastre en échec avec le maximum d'énergie possible.

Interview-choc de Jacques Myard, maire LR de Maisons-Laffitte, sur la situation en Ukraine et les relations avec les USA et la Russie.

https://www.youtube.com/watch?v=bntMAAItUDI


Pierre Duriot

Je me marre… les boulangers disparaissent, mais ils offrent une galette des rois à Macron et vont boire le coup avec leur bourreau. Les personnels soignants se sont fait foutre des doses d’on ne sait quoi dans le corps, ont vu leur camarades mis au ban, sont au bout du rouleau, ont eu interdiction de soigner et s’en vont écouter religieusement leur bourreau et encore, avec un masque, alors que lui n’en porte pas. Les coups de couteaux et les viols pleuvent sur nos concitoyens natifs, mais comme les bourreaux sont des « pauvres gens » d’importation, il ne faut pas se plaindre. C’est ainsi en Macronie, les bourreaux doivent avoir tout pouvoir et les ouailles, accepter en silence le mal qui leur est fait, pire, ils doivent trouver cela glamour, dans une inversion totale des valeurs, où les bourreaux sont érigés en victimes respectables. L’Antéchrist est au pouvoir…




7 janvier 2023

Radu Portocala

« 2022 pulvérise le record de l’année la plus chaude en France », annonce « Libération », fière de pouvoir nous faire part d’une nouvelle qu’elle tient pour catastrophique.
Autrefois, il y avait « Le vrai salaire des cadres », « Le prix de l’immobilier à Paris » et autres bêtises de la sorte, qu’on nous servait année après année, avec la monotone régularité des saisons. On les appelait, pour cette raison même, des « marronniers ». Depuis quelque temps, c’est la température qui hante les rédactions et qui supplée à l’absence d’imagination des journalistes. Ils aiment les catastrophes, même quand elles ne sont que fantasmées.
Comment sait-il, le génie qui a pondu ce titre et qui veut donner l’impression d’avoir scruté toute l’histoire de la France et de son climat, que 1047, par exemple, n’a pas été une année plus chaude que 2022 ? Que lui donne la certitude de son constat péremptoire ? Rien ! Une conviction, tout simplement, qui tient d’avantage de l’idéologie que d’une science exacte.
Le journaliste qui écrit de telles choses a un très grand avantage sur le lecteur à qui il les impose : il sait que personne n’ira perdre son temps à chercher les vieilles chroniques, les anciennes statistiques, pour vérifier et comparer. Il sait qu’il peut écrire n’importe quoi à ce sujet parce qu’il est hissé sur la barricade du climatiquement correct et que quiconque s’aviserait à le contredire serait éliminé promptement du débat, accusé de pratiquer le coupable scepticisme.
Son double rôle, qu’il joue avec la bénédiction de sa rédaction est de culpabiliser les uns et de terroriser les autres. Il s’en flatte. Quel privilège d’être parmi ceux qui savent le désastre à venir, de l’annoncer, d’appeler les foules ignares à la lutte pour la survie !
Pourtant, si on regarde les vieux livres, on apprend que la Seine a séché plusieurs fois aux siècles derniers. Rien à voir !, nous dira-t-il agacé. Et, déjà, il se prépare pour l’annonce qu’il fera d’ici un an : 2023 aura été l’année la plus chaude de l’histoire.

Le Dr Stéphane Gayet fait le point sur la vaccination anti-Covid : simple, clair, documenté.


Vaccination anticovid : de la malveillance intentionnelle ?

François Amsallem

« Dans une expérience scientifique, un groupe contrôle, ou groupe témoin, est un groupe d'individus qui ne reçoivent pas le traitement testé. À l'issue de l'expérience, comparer les individus du groupe témoin à ceux du groupe traité (ou groupe expérimental) permet d'évaluer l'effet du traitement. »

On pourrait ajouter quand bien même ce traitement eut été prophylactique mais en fait à la réflexion, il faudrait dire a fortiori si ce traitement l'était, comme c'est théoriquement le cas de ceux qu'on appelle les vaccins, à condition évidemment que leur efficacité ait bel et bien été prouvée.

S'agissant de l'expérimentation sur des cobayes desdits produits appelés vaccins anti Covid, sachant que dans les phases dites 1 et 2 ayant précédé l'expérimentation de masse par l'injection de plusieurs milliards de cobayes humains, aucun résultat concluant (sans contestation méthodologique) à un bénéfice notable, n'ayant jusqu'ici pu être démontré par rapport à un groupe témoin de manière fiable et bien documentée ; de plus, de nombreux effets pour le moins indésirables s'étant manifestés à toutes les étapes de phase 1 et 2, (des effets dont la liste exhaustive n'a pu encore être établie, puisqu'il semble qu'elle s'allonge tous les jours, qui, à ce stade, dépasse tout ce que l'on a pu jusqu'ici connaître du point de vue de la pharmacovigilance) ; sachant désormais que les décideurs et les responsables de la vaccination de masse (c'est-à-dire de l'expérimentation en phase 3 sur des milliards d'individus) savaient tout cela, il est tout à fait légitime de se demander quels étaient les motifs véritables de cette décision.

Sachant que dans leur immense majorité les injectés étaient en bonne santé et ne courraient aucun risque sérieux, voire même quasiment aucun risque du tout comme environ 99,999999 % des enfants, en prenant en compte le fait qu'un grand nombre d'entre eux ont été multi injectés, soit par la manipulation, soit par la contrainte, il est nécessaire de se poser cette question des motifs véritables de ces injections.
Sachant que le simple fait de poser cette question vous vaudra d'être ostracisé en étant qualifié de complotiste, il est parfaitement légitime et même nécessaire puisque logique de soupçonner une mauvaise intention autrement dit de la malveillance intentionnelle dans le but de nuire à la santé des individus et des populations ciblées.

PS: Il serait évidemment très facile de prouver que cette question n'a pas lieu d'être, en analysant les données des non injectés, afin d'exposer statistiquement un quelconque bénéfice (fût-ce pour d'autres pathologies) des injections en question, mais non seulement aucune des institutions mises en cause ne le fait, aucun des responsables ne le propose mais qui plus est, il est quasiment impossible de le faire, les chiffres officiels n'étant plus disponibles ou alors lourdement maquillés et quasiment interdit de le faire aux scientifiques sans risquer des poursuites et une fin de carrière, ceci pratiquement partout dans le monde, cela pour une raison très simple, c'est qu'au lieu d'un bénéfice on trouverait très certainement une augmentation des risques d'une bonne douzaine de pathologie dans des proportions jamais observées jusqu'ici, pour aucun traitement autorisé par les agences de santé et cela dès les premières semaines des injections de masse au titre d'une vaccination en conclusion inutile, inefficace et dangereuse pour les injectés mais peut-être bénéficiaire pour ceux qui en ont fait la promotion et travaillés à permettre la coercition.

6 janvier 2023

Le Canard enchaîné

De quoi aurait-il peur ?

Gilles La Carbona

Début d’année flamboyant pour la Macronie, la voilà qui serait affolée face à une flambée sociale inattendue. Déjà on se plaît à sourire devant la source de l’étonnement. Si ce gouvernement ne faisait pas tout pour irriter et contrarier les Français, il n’y aurait pas de motifs d’inquiétude. On tenterait de nous faire croire que le pouvoir a peur, mais de quoi puisqu’il se moque de tout ? Il n’a pas de majorité, qu’à cela ne tienne, il fait tout passer avec le 49.3, avec la complicité des oppositions. Les syndicats lui sont tacitement favorables, alors qu’ils savent parfaitement que la réforme est inutile puisque le système n’est pas en danger. Et il vient de débloquer 30 millions d’euros pour sauver la presse écrite, pourtant aux mains de milliardaires, qui soutiennent le pouvoir jusqu’au mensonge le plus écœurant, confondant depuis longtemps propagande et information.

De quoi aurait-il peur, puisque ce pouvoir est capable de censurer tout ce qui ose avoir un discours contraire à sa vérité. Ne vient-il pas de suspendre le droit à l’information numérique de France Soir, au motif que c’était là une voix dissonante dans le concert des médias aux ordres.

De quoi pourrait-il avoir peur, lui qui garde des ministres corrompus, lui qui sous une simple lettre de cachet intime l’ordre au PNF de blanchir ses amis, lui qui débarque une préfète, sous le seul prétexte qu’elle a voulu faire appliquer la loi à l’un des amis du prince ?

Et puis, n’est-il pas entouré des meilleurs ? Le Mozart de la finance, Le Maire, est au chevet des boulangers et veille à ce qu’ils coulent comme prévu. Il est vrai qu’un échec macroniste n’existe pas, c’est inconcevable. La macronie n’est responsable de rien quand ça va mal, c’est au mieux la faute à pas de chance, au pire celle de Poutine, ou de l’extrême droite. Il a aussi le Monsieur Propre de l’Intérieur, qui préfère commander des véhicules blindés pour assommer les éventuels Gilets Jaunes, qu’entretenir le parc de Canadair. La Macronie ne manque jamais d’air.

Alors de quoi la Macronie pourrait bien avoir peur derrière cette ligne Maginot, à moins que la rue n’emporte cette année ce qu’elle n’a pu balayer en 2018, à moins que l’Ukraine, qui va recevoir des chars légers, ne s’écroule définitivement dans les semaines qui arrivent, à moins que toutes les enquêtes sur les morts subites inexpliquées, en augmentation de 10 à 15% dans les pays occidentaux, ne révèlent des crimes perpétrés en parfaite connaissance de cause. À moins que les turpitudes de la commission européenne n’éclaboussent notre pouvoir, au point de voir la presse obligée d’informer réellement. À moins que l’Euro ne finisse sa brillante carrière dans les abîmes de l’histoire, non sans avoir entraîné tout le continent dans une crise sans précédent.

Et chose encore plus improbable, voir nos oppositions renverser un pouvoir qu’elles protègent mieux qu’une mère poule ne veillerait sur sa couvée. Non, franchement, la Macronie peut dormir tranquille. Les Français dorment, les coups de couteaux pleuvent, les entreprises coulent, les réfugiés débarquent et on meurt aux Urgences, mais les cabinets de conseil grassement payés, veillent sur nous : ça va bien se passer.

Ukraine : pas co-belligérant : mon œil

Pierre Duriot

L’ancien chef de l’agence spatiale russe Dimitri Rogozine a envoyé à Macron l’éclat d’obus qui l’a blessé dans le Donbass. Un obus envoyé par un canon Caesar français. Signe qu’il garde – et son ex-patron Poutine aussi, sans doute –, une dent contre la France. Et notre pays en remet une couche en envoyant des AMX10 à Zelensky, un char d’assaut à six roues, datant des années 80 et dont on peut largement douter de l’efficience sur le terrain ukrainien. Outre le fait qu’il déshabille un peu plus notre armée, il est nanti de munitions franco-françaises et pas compatible avec les munitions de l’OTAN, ce qui signifie que la France devra fournir aussi les munitions, aussi longtemps que ces engins feront la guerre et de munitions, nous n’avons que quelques jours d’avance, pour une guerre de haute intensité, ce qui signifie que nous allons nous dépouiller rapidement de nos munitions de 105 : au point où nous en sommes… d’ailleurs, une partie non négligeable de nos canons Caesar, soumise à un fonctionnement de haute intensité, a rendu l’âme.

Si encore ces armes arrivent bien aux Ukrainiens, car 50 % des armes fournies à l’Ukraine sont revendues aussi sec à l’international et en particulier à des pays africains et arabes et vont nourrir directement des organisations terroristes, qui vont ainsi disposer d’armes lourdes et légères, payées par les contribuables européens, de multiples fois dindons de la farce dans cette affaire.

Il faut le savoir, car c’est antérieur à la guerre, l’Ukraine a toujours figuré en bonne place, dans les pays les plus corrompus de la planète. Notamment depuis 2014 et le régime installé par les Américains et plus récemment encore, avec l’élection de Zelensky, en 2019, orchestrée par le cabinet McKinsey. Encore eux…

Un « spécialiste » français des armées expliquait doctement sur FranceInfo, que la livraison d’AMX10 n’était pas co-belligérance, de même que la livraison de drones à Moscou par l’Iran, n’était pas non plus co-belligérance. Mon général a des raccourcis un peu faciles, puisque la différence est énorme, à savoir que Moscou achète des drones à Téhéran, alors que nous livrons gratuitement, au titre de l’aide, des armes à l’Ukraine. Il voit midi à sa porte celui là et il devrait se douter que Moscou peut avoir un tout autre avis, sur la notion de co-belligérance. Là-dessus, les mêmes propagandistes cathodiques nous annoncent une fois de plus que Poutine est malade et qu’il n’en a plus pour longtemps. Cela ne fait jamais qu’un an que ces zèbres télévisés nous annoncent la mort de Poutine dans les deux mois et la pénurie en munitions de la Russie et non seulement il est toujours là, mais il bombarde à tour de bras. Et nos fiers éditorialistes de ne même pas se rendre compte de l’incongruité de leurs annonces. Cela nous éloigne d’un retour à la normale en matière énergétique, mais créé un passif tel qu’il sera très difficile de renouer des liens avec le frère européen russe qui a, autant que les Américains, contribué à nous libérer du nazisme.