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18 janvier 2023

« La rumeur »

Gilles Casanova

[Extrait] Celui qui s’oppose au mensonge qui domine, même si – après un temps plus ou moins long – il apparaît comme disant la vérité, ne sera pas un modèle ou une référence, il restera toujours un doute sur ses motivations, sur sa sincérité, sur des vérités cachées qu’on ne connaîtrait pas sur lui.
C’est ainsi que l’on nous réchauffe du climat comme jamais cette année, que l’on nous meurt du Covid par tranche de 500 000 morts promis en France pour chaque « vague », c’est ainsi, par exemple qu’en France personne ne met en doute les plus de 150 000 morts du Covid, alors qu’en Grande-Bretagne un député a obtenu un véritable décompte, qui à partir du même chiffre de base que la France, en retirant tous les « ajouts injustifiés », donne 37 000 personnes, de plus de 80 ans en moyenne, effectivement décédées des suites de cette maladie.
Et l’on commence aujourd'hui à demander de faire un recensement effectif des effets secondaires des dispositifs injectables mis en œuvre contre cette maladie. Il faudra de nombreuses années pour faire le recensement effectif des effets secondaires des dispositifs sociaux, politiques et liberticides mis en œuvre au nom de la lutte contre cette maladie.
La population allemande des années 30, la plus cultivée au monde, celle qui allait le plus au théâtre, le plus au concert, celle qui lisait le plus de livres, au monde, a pourtant adhéré aux représentations faciles, aux mensonges et au bouc-émissaire qui lui étaient proposés par les milliardaires américains qui finançaient – de concert avec quelques milliardaires allemands – le chancelier placé opportunément à la tête du pays en janvier 1933, bien que minoritaire électoralement.
La nôtre, dans une sorte de « Juin 40 » rampant, a adhéré – bon an mal an – au Pass sanitaire, au Pass vaccinal, aux confinements, aux couvre-feux, à l’interdiction de boire son café debout (!) et à la fermeture des remontées mécaniques. Il s’en est même trouvé une part notable pour en demander plus, et aujourd’hui certains s’interrogent – alors que l’agitation sociale se propage – sur l’opportunité de redonner un peu de confinement au printemps, sous prétexte de variants chinois…
15/1/2023

Davos, du Covid aux tranchées sanglantes de l’Ukraine

Vincent Verschoore

C’est Davos-time à nouveau, le premier show complet depuis la fameuse pandémie que ce même WEF (World Economic Forum) avait mise en scène quelques mois plus tôt, en octobre 2019, via la simulation « Event 201 » (1) où, ô surprise, un coronavirus inconnu passait des chauves-souris au cochon (clin d’œil à la Chine, 2019 étant sous le signe du cochon) avant d’arriver à l’humain.

Une affaire qui motiva Klaus Schwab et Thierry Malleret à écrire leur équivalent du livre rouge de Mao, « Covid-19, the Great Reset » (2) mettant en scène la philosophie de Davos, à savoir que le « nouveau monde » serait géré par, notamment, des structures et institutions supranationales garantissant des politiques efficaces face aux « challenges » confrontant l’humanité, notamment le réchauffement climatique, l’accès aux ressources, la gestion des conflits, etc.

Comprendre: se passer des souverainetés nationales et des avis des populations concernées afin d’imposer des solutions qui arrangent, d’abord et avant tout, les actionnaires du WEF.

« En fin de compte, il est indéniable que le WEF exerce un pouvoir immense, qui a cimenté la domination de la classe capitaliste transnationale à un degré jamais vu auparavant dans l’histoire. Mais il est important de reconnaître que son pouvoir n’est qu’une manifestation du pouvoir de la « superclasse » qu’il représente – un petit groupe ne représentant, selon les chercheurs, pas plus de 6 000 ou 7 000 personnes, soit 0,0001% de la population mondiale, et pourtant plus puissante que n’importe quelle classe sociale que le monde ait jamais connue.

Samuel Huntington, à qui l’on attribue l’invention du terme « homme de Davos », a fait valoir que les membres de cette élite mondiale « ont peu besoin de loyauté nationale, considèrent les frontières nationales comme des obstacles qui disparaissent heureusement et voient les gouvernements nationaux comme des résidus du passé dont la seule fonction utile est de faciliter les opérations mondiales de l’élite ».

Ce n’était qu’une question de temps avant que ces aspirants cosmocrates ne développent un outil permettant d’exercer pleinement leur domination sur les classes inférieures – et le WEF s’est avéré être le véhicule idéal pour le faire. »


Exercice pratique : le Covid

Le Covid fut l’occasion d’une première mise en pratique : en Europe, une haut-fonctionnaire corrompue placée là par ses pairs décidait, au nom de tous, d’acheter pour des milliards de doses d’un produit expérimental au profit, essentiellement, de l’enrichissement massif des actionnaires du Grand Capital Corrupteur (3), lui-même extrêmement bien représenté à Davos. C’est Davos, en fait.

La stratégie générale est donc simple : Le Grand Capital achète les pouvoirs politiques et institutionnels, plaçant des gens comme Biden, von der Leyen ou Macron aux postes clés, puis ces régimes se retrouvent au sein d’organismes supranationaux (UE, Otan, ONU etc.) où des décisions sont prises en dehors de tout contrôle démocratique, au profit d’intérêts qui ne sont pas cités mais qui deviennent rapidement évidents.

La semaine dernière la très corrompue Ursula von der Leyen, aux côtés du vampire otanesque Jens Stoltenberg, donnait un discours qui marque peut-être le point de départ « officiel » d’un totalitarisme technocrato-militaire visant à couvrir l’Occident de son ombre.

Il manquait en effet à l’EuroSoviet (4), constitué dans le cadre de la dictature covidienne puis entériné dans celui de l’hystérie mortifère ukrainienne, la dimension purement militaire de l’Otan, organisation terroriste à but lucratif au bénéfice du complexe militaro-industriel.

« Nous allons approfondir notre excellente coopération et l’étendre à de nouveaux domaines», a décrété Ursula, au côté du secrétaire de l’Otan Stoltenberg, appelé affectueusement Jens. Bruxelles veut porter son « excellente coopération » avec l’Otan à un autre niveau, fait notable, bien au-delà du militaire, pourtant seule raison d’être de l’Alliance atlantique.

Censure et propagande

Avec l’UE, l’Otan va ainsi pouvoir se mêler, selon Ursula, de la « lutte contre la désinformation », soit la censure et la reprise en main d’internet. On notera, à ce sujet, le récent article (8 janvier) du Wall Street Journal intitulé « La machine à censure Covid de la Maison Blanche ». Extrait :

Des documents récemment publiés montrent que la Maison Blanche a joué un rôle majeur dans la censure des Américains sur les médias sociaux. Les échanges de courriels entre Rob Flaherty, directeur des médias numériques de la Maison Blanche, et les dirigeants des médias sociaux prouvent que les entreprises ont mis en place des politiques de censure Covid en réponse à la pression incessante et coercitive de la Maison Blanche, et non volontairement. Les courriels sont apparus le 6 janvier lors de la phase de découverte de l’affaire Missouri v. Biden, une affaire de liberté d’expression portée par les procureurs généraux du Missouri et de la Louisiane et quatre plaignants privés représentés par la New Civil Liberties Alliance...

Le premier amendement interdit au gouvernement de s’engager dans une censure basée sur le point de vue. La doctrine de l’action de l’État empêche le gouvernement de contourner les restrictions constitutionnelles en subornant des entreprises privées pour atteindre indirectement des objectifs interdits.

Les courriels de M. Flaherty démontrent que le gouvernement fédéral a illégalement contraint les entreprises à s’assurer que les Américains ne seraient exposés qu’à des informations sur Covid-19 approuvées par l’État. En conséquence de cette action étatique anticonstitutionnelle, les Américains ont eu la fausse impression d’un « consensus » scientifique sur des questions d’une importance cruciale concernant le Covid-19. Un jugement pour la conduite illégale, trompeuse et dangereuse du gouvernement est en cours devant les tribunaux.


Il y a clairement toujours une censure étatique (et médiatique et commerciale, tout cela étant étroitement lié) concernant le délit d’opinion en la matière. Les Twitter files montrent aussi que Facebook n’est pas le seul des Gafam à appliquer cette censure (5).

Tout ceci ne date évidemment pas du Covid: la prise de pouvoir du Grand Capital Corrupteur est analysée aux USA en 2008 par James Galbraith dans « l’État prédateur » (6), et le président Eisenhower mettait déjà le monde en garde lors de son discours de départ en 1961 (7). Mais c’est le Covid qui a lancé l’assaut actuel par l’hystérisation institutionnelle et politique d’un problème par ailleurs parfaitement gérable « normalement », profitant d’un contexte propice à la manipulation psychotique des masses (8) qui se poursuit, aujourd’hui, avec le cinéma macabre autour du conflit ukrainien et du suicide européen.

Le charnier ukrainien sous les applaudissement de Davos

Une Europe aujourd’hui aux mains de psychopathes et de crapules corrompues formant la secte qui se réunit actuellement à Davos et y fait tourner l’industrie locale de la prostitution de luxe (9), illustration pertinente de ce à quoi nous avons vraiment affaire.

Il n’y a pas de complot caché, et demain il n’y aura pas d’excuses du genre « on ne savait pas » car tout est dit, tout est annoncé : la volonté de détruire la Russie en y sacrifiant l’Europe (et l’Ukraine) au profit de l’organisation terroriste Otan et son mentor américain, s’affiche en toutes lignes, par exemple à travers le général US Mark Milley dans le clip ci-dessous.

Suite à sa défaite à Soledar, l’Otan met les bouchées doubles pour équiper l’AFU (forces armées ukrainiennes, en réalité un mélange de troupes ukrainiennes et otanesques sous contrôle US) et parle ouvertement de volonté de destruction de la Russie, qui plus est au nom d’un principe que les USA ne respectent jamais eux-mêmes : l’ordre mondial fondé sur les règles.

« Washington et l’OTAN mènent une guerre par procuration contre la Russie avec le soutien de l’Ukraine. » Zoran Milanovic, président de la Croatie.

À la question de savoir si les négociations de Minsk était destinées à retarder les avancées russes en Ukraine, François Hollande a répondu par l’affirmative : « Oui, Angela Merkel a raison sur ce point. Les accords de Minsk arrêtèrent l’offensive russe pour un temps. Ce qui était important était de savoir comment l’Occident utiliserait ce répit pour prévenir toute tentative russe ultérieure ».


Vers un nouvel ordre mondial dystopique

Plus c’est gros plus ça passe. Le narratif officiel sur le conflit ukrainien est complètement détaché de la réalité historique (10), mais la folie meurtrière des euro-atlantistes nous entraine vers une catastrophe qu’il n’est plus acceptable de faire semblant de ne pas voir: nous allons être ruinés par le racket de l’énergie et des dépenses militaires, et nos Etats n’auront plus les moyens d’assurer un minimum de santé, d’éducation et de sécurité alimentaire à leurs populations (c’est quasiment déjà le cas au RU, pays entièrement vassalisé par les USA),

La pression des Etats corrompus sur les populations est incessante. A l’image de la Chine, la France veut profiter des JO 2024 pour installer la vidéosurveillance automatisée :

En catimini pendant les fêtes, le gouvernement a déposé le projet de loi concernant les jeux Olympiques et Paralympiques de 2024. Comme on l’attendait, ce texte prévoit d’ouvrir la voie à la légalisation de la vidéosurveillance automatisée (ou algorithmique, abrégée « VSA »), le tout sous un vernis théorique d’expérimentation limitée dans le temps. Et ce alors que partout sur le territoire, ces technologies sont déjà employées dans l’illégalité et l’impunité la plus totale. Prenant pour prétexte l’organisation prochaine des grandes compétitions sportives, le gouvernement et nombre de parlementaires se posent en défenseurs de l’industrie française en lui permettant de s’étendre durablement sur le marché de la vidéosurveillance.


Seuls les très riches s’en sortiront, et nous allons bientôt retrouver ici les structures typiques des pays du tiers-monde : une petite minorité vivant dans le luxe au sein de quartiers résidentiels « protégés » par les milices armées du Grand Capital, entourée d’une majorité hébétée, désinformée, nourrissant les besoins de « l’élite » en chair à canon et en opérateurs techniques sous le contrôle de la machine.

À Davos, les euro-atlantistes pourront ainsi tranquillement applaudir les centaines de milliers d’Ukrainiens morts dans leurs tranchées sanglantes, au seul profit du Grand Capital et des intérêts géostratégiques américains.


Liens et sources :

(1) https://www.centerforhealthsecurity.org/our-work/exercises/event201/about

(2) https://zerhubarbeblog.net/2020/12/04/de-quoi-the-great-reset-est-il-le-nom/

(3) https://zerhubarbeblog.net/2021/12/29/vaccination-covid-le-grand-marche-de-la-corruption/

(4) https://zerhubarbeblog.net/2022/03/07/bienvenue-en-union-eurosovietique/

(5) https://www.blick.ch/fr/news/opinion/chronique-de-myret-zaki-quand-la-lutte-contre-la-desinformation-sert-a-manipuler-l-opinion-id18231215.html

(6) https://blogs.mediapart.fr/vincent-verschoore/blog/160510/letat-predateur

(7) https://www.archives.gov/milestone-documents/president-dwight-d-eisenhowers-farewell-address

(8) https://zerhubarbeblog.net/2022/01/06/du-covid-a-la-formation-psychotique-des-masses/

(9) https://www.rt.com/news/569971-escort-services-booked-wef-davos/

(10) https://zerhubarbeblog.net/2022/03/01/ukraine-le-retour-du-baton/

17 janvier 2023

LA VICTOIRE DE LA BEAUTÉ

Gabriel Nerciat

Si j'en juge par ma consultation des réseaux sociaux depuis hier, la disparition de la sublime Gina Lollobrigida suscite infiniment plus d'émois que la perspective de la grande grève intersyndicale de jeudi prochain.

Dostoïevski avait raison : c'est bien la beauté qui changera le monde.

Tant pis pour Pierre Bourdieu, Laurent Berger et Bidochon.


Solidarité avec le peuple iranien

Eric Vial

Pendant que les libéraux mondialistes se livrent une guerre économique pour préserver leurs intérêts, l’Iran tente de se libérer du joug de la dictature islamiste dans une quasi indifférence de l’Europe et de ses alliés.
Femme Vie Liberté c’est la première révolution féministe de l’histoire du monde. Elles ne veulent plus mettre le voile islamique. Elles refusent de mourir parce que des hommes pervers voient leurs cheveux.
Des dizaines de milliers de personnes venues de toute l’Europe défilent devant les institutions européennes de Strasbourg. Elles veulent nous rappeler qu’il ne suffit pas pour l'Europe de dire « qu'elle défend les valeurs de liberté et d’égalité », il faut aussi des actes.
Dans la foule je vois de nombreuses femmes pleurer. Elles sont émues par l’événement. Elles pensent à leurs sœurs.
Le ciment qui soude tous nos peuples c’est la liberté : c'est le premier principe de l'humanité. Le deuxième, c'est la solidarité. Il n’est donc pas possible en tant qu'Homme de fermer les yeux.
Face à l’oppression, aux meurtres, emprisonnements, tortures, pendaisons et les exécutions qui se déroulent actuellement en Iran, l’Europe doit agir, maintenant !


16 janvier 2023

La « grande culture »

Denis Collin

La « grande culture » ne pouvait exister et n’existait que comme une critique du règne de la bourgeoisie. Elle était, certes, portée par la bourgeoisie qui en faisait son supplément d’âme et un facteur de cohésion (respect des maîtres, respect du savoir, respect de ce qui dépasse l’homme ordinaire). Mais en même temps, elle valorisait le désintéressement, critiquait la vénalité, exaltait les valeurs les plus élevées, elle était spiritualiste par essence – même si elle récitait Lucrèce ou les grands philosophes matérialistes. La culture de la « société avancée » n’a plus rien de critique : elle s’insère dans les industries culturelles et produit selon les normes de l’industrie. Là où la « grande culture » s’évertuait à instituer des hiérarchies, la culture « désublimée » méprise ces hiérarchies. Elle est radicalement démocratique. Tout se vaut. Tout le monde a le droit d’être un artiste et, pour tout dire, tout le monde est artiste et tout est art. Avec la désublimation, il n’y a plus de place pour le sublime ni pour le tragique. Place à la fête ! Place à la foire ! La « grande culture » était la mauvaise conscience de la bourgeoisie : de Balzac à Thomas Mann. Sous le règne de la désublimation, il n’y a plus de place pour la mauvaise conscience. La littérature est normalisée – les États-Unis, toujours en avance, montrent la voie avec les écoles d’écriture : on peut devenir un bon romancier comme on devenait un bon tourneur-ajusteur. Cette désacralisation de la culture, cette perte de l’aura de l’œuvre d’art dont parlait Walter Benjamin, a pu être vécue comme une libération des anciennes disciplines – tout le mouvement de l’art moderne se présente comme un effort d’émancipation de la tyrannie des règles de l’art. Mais c’est aussi une conséquence du poids croissant de la technoscience dans la vie de tous les jours, qui participe du « désenchantement du monde » et des tendances les plus profondes de « l’esprit du capitalisme », ses tendances égalisatrices dès lors que l’unique mesure devient l’équivalent général, l’argent. Mais, dans le même temps, cette tendance égalisatrice produit, comme l’avait déjà soutenu Tocqueville, un conformisme étouffant.


La folie belliciste

Yann Bizien

[...] Ce qui échappe à la grande majorité des Français, est que nous sommes sous l'influence écrasante de la pensée géopolitique et impérialiste américaine.

La France affaiblie et perdue ne pense plus par elle-même. Elle suit le mouvement général occidental impulsé par les États-Unis. Totalement alignée, infantilisée et soumise, elle a perdu sa singularité, son indépendance politique et sa souveraineté intellectuelle.

À l'est de notre continent, il n'y a pas qu'une guerre entre la Russie et l'Ukraine. Nous sommes devenus, malgré nous, sans notre avis, et à nos frais, des acteurs et des contributeurs de cette guerre.
Il faut en prendre conscience.

C'est à l'est de notre continent qu'une probable 3ème guerre mondiale peut débuter sans qu'une grande partie de la population, hélas, ne s'en rende compte. Elle peut débuter si nous ne parvenons pas à conjurer un chaos potentiellement global et si nous continuons à suivre aveuglément la folie belliciste.

USA – BREF RESUME DE L’AFFAIRE QUI SECOUE ACTUELLEMENT LA MAISON BLANCHE

Marc Amblard

Les faits

1. Des documents classifiés (très sensibles) auraient été dérobés entre 2013 et 2016 par Joe Biden alors qu’il était vice-président aux côtés de Barak Obama. Ils ont été découverts le 2 novembre dernier, soit 6 jours avant les midterms, bien que l'affaire ait été exposée plus tard.
2. Il a été demandé au Ministre de la justice (General Attorney), Merrick Garland, de désigner un procureur de Chicago pour enquêter sur l’affaire.
3. Une fois n’est pas coutume, les médias mainstream (et même CNN) rapportent l’information.

Les conjectures

1. Il se dit que les démocrates étaient informés depuis longtemps quant à l’existence de ces documents dont certains sont classés Top secret.
2. Que lesdits démocrates se saisissent actuellement du dossier pour pousser l’actuel président à la démission du fait qu’il serait trop impopulaire pour envisager une réélection en 2024.
3. La vice-présidente Kamala Harris, deviendrait alors temporairement présidente, donnant ainsi un nouveau souffle à l’actuelle administration, nonobstant une popularité guère meilleure que celle de Joe Biden.

Le Ministère macronien de la « Vérité »

Pierre Duriot

Le site France-Soir bénéficie à nouveau, mais provisoirement, de son agrément de service de presse en ligne, avec la possibilité de bénéficier d’aides publiques et d’avantages fiscaux. Cela grâce à une ordonnance rendue par le juge des référés du tribunal administratif de Paris. Ce qu’on appelle la Commission paritaire des publications et agences de presse, composée de représentants de l’État et des éditeurs de presse, avait décidé fin novembre, que le site était dépourvu du « caractère d’intérêt général quant à la diffusion de la pensée ». On peut se demander, quelles sont les modalités d’application de ce décret de « diffusion de la pensée », ou plutôt de « la bonne pensée », concernant les organes de presse. C’est en substance, ce qu’a conclu le tribunal administratif, qui a suspendu en référé, le 13 janvier, l’exécution de cette décision, mettant en doute l’impartialité de la décision.

France-Soir aurait pratiqué la désinformation et le complotisme et ce serait un « défaut d’intérêt général » et des allégations susceptibles de porter atteinte à la protection de la santé publique. Accusé d’être le relais des « complotistes », le journal s’est retrouvé mis au ban, dans un pays où 95% de la presse soutient le président Macron et pour cause. Celui-ci débloque enveloppe sur enveloppe, la dernière en décembre dernier, pour aider la presse à survivre, alors qu’elle appartient à quelques milliardaires, amis du pouvoir. Peut-être bien à condition qu’elle accepte de chanter ses louanges et mène la vie dure aux adversaires politiques.

Qui sont ces fameux complotistes ? Ceux qui avaient dit, un an avant le passe-vaccinal qu’on aurait un passe-vaccinal. Ceux qui ont contesté le passe-vaccinal, qui était un complot et qu’on a finalement eu ? Ceux encore, qui avaient expliqué que le pouvoir se servirait de la pandémie pour restreindre les libertés publiques ? Est-ce que cela n’a pas été le cas ? Ceux qui avaient expliqué que le vaccin générerait des effets secondaires ? Il est vrai que c’est le cas partout… sauf en France. Les complotistes, encore eux, qui expliquaient qu’on aurait des rationnements organisés de l’énergie ? On y est. Ceux encore qui prévenaient de la disparition du cash ? L’Europe en discute. Ou alors ceux qui expliquaient qu’on ne soignerait pas les non-vaccinés ? Ce fut le cas.

En réalité, la France est classée 34ème pour la liberté d’expression : de manière bien peu glorieuse. Les autorités françaises sont à l’origine de 87% des demandes de suppression de contenus, reçues par le réseau social Twitter, au niveau mondial. La censure sur Facebook est impitoyable pour tout ce qui concerne les effets secondaires des vaccins, ou les publications ostensiblement opposées au pouvoir en place. Laurent Solly, le patron de Facebook-France, est marié à Caroline Roux, journaliste politique à France 5, qui interviewe fréquemment les ministres macroniens et parfois le président lui-même, avec beaucoup de bienveillance. En réalité, on pourrait même dire, plus banalement, qu’elle lui cire les pompes.

Et sur la base de 60 indicateurs différents, la France possède une « démocratie » classée 24ème, derrière, par exemple, l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Suisse ou les Pays-Bas. Elle figure donc, classée parmi les démocraties « défaillantes », aux côtés de pays comme l’Espagne, l’Afrique du Sud ou encore la République Tchèque, mais aussi des États-Unis. Si elle conserve son rang, la France a perdu, entre 2019 et 2020, son statut de démocratie « à part entière ». Le macronisme est donc bien ce qu’il est : une dictature de la pensée et les accusations de « complotisme » visent seulement à légitimer la chasse aux opposants, le travestissement de la réalité et le matraquage de la doxa gouvernementale.

Nous dénonçons cela au RPF et souhaitons l’avènement d’une presse indépendante. Pour les plus anciens, il est extrêmement facile de se souvenir que traditionnellement, en France, la presse se scindait, à chaque présidentielle, en deux blocs soutenant chacun l’un des finalistes. Cette unanimité médiatique ne vaut que pour les élections de Macron, dont la dernière, où pour pouvoir s’exprimer sur un plateau télé, lors des deux campagnes, il fallait préalablement se positionner de manière obligatoire, comme pro-vaccin, pro-Ukraine et pro-Macron, pour pouvoir en placer une. Cette dictature, si elle ne résonne pas du bruit des bottes, efface en silence, toute forme de contradiction.

Loi Alimentation : le retour de la vengeance du chèque-PQ ?

H16

Oh, encore une nouvelle proposition de loi ! Et celle-ci ne porte ni sur l’emploi du féminin dans certaines professions, ni sur l’interdiction de la fessée, et engendrera probablement un débat moins délicatement décalé que celui sur la tenue des députés en séance : elle touchera les produits de grande consommation ! Chic, les députés s’intéresseraient-ils aux problèmes concrets des Français, pour une fois ?

Rassurez-vous, il n’en sera rien.

Ou plutôt, disons que si ce projet de loi va bel et bien concerner des problèmes concrets pour les Français alors que l’inflation commence à faire des dégâts, ce sera pour accroître les soucis et non les résoudre.

Comme d’habitude, tout part d’un constat erroné et d’un raisonnement boiteux porté par un député, Frédéric Descrozaille, puis monté en mayonnaise par le truchement habile du langage législatif habituel pour se transformer en caca mou que l’Assemblée nationale va s’empresser de pousser dans le ventilateur de ses débats. Ce qui va se passer ensuite va vous surprendre (ou pas).


En substance et comme un précédent billet l’évoquait en 2018, tout commence lorsque le législateur, nimbé de son omniscience habituelle, décide de restreindre de toutes les façons possibles les réductions et autres offres promotionnelles que les enseignes commerciales, de distributions et autres producteurs ou fabricants seraient à même de proposer à leurs clients, afin de lutter contre (en vrac) la concurrence déloyale, les éventuelles bousculades dans les rayons, la surexploitation des petits producteurs, la destruction des écosystèmes ou les prouts de licorne qui font un dioxyde de carbone trop agressif dans l’atmosphère (rayez les mentions inutiles).

Pour cela, la “loi Alimentation” ou “loi Egalim” est votée en fanfare.


Sans la moindre surprise, une fois mise en place, cette loi provoque presque autant d’effets secondaires aussi prévus et délétères que des injections expérimentales mal testées.

Eh oui : la loi Egalim a été un ratage intégral, comme très souvent en République du Bisounoursland lorsque le pays, piloté par une bande d’idéologues incompétents, refuse de se plier à leurs injonctions paradoxales mais s’en tient à la dure réalité, au crépi duquel les fesses des citoyens et de leurs politiciens ne cessent de se frotter.

Ainsi, grâce à cette loi débile, les prix de certaines denrées augmentèrent (de 1 à 10%), les consommateurs en firent les frais et les producteurs (au premier rang desquels les agriculteurs dont la loi était censée améliorer le sort) ne virent pas la couleur de ces augmentations de prix. Des entreprises, dont le modèle d’affaires se basait quasi-intégralement sur des ventes promotionnelles dorénavant interdites, se retrouvèrent dans des difficultés suffisantes au point de devoir licencier. Si l’on ajoute les gains dodus engrangés par les distributeurs (comme prévu mais contre toute attente du législateur décidément bien stupide) et les conclusions sénatoriales qui montrèrent que cette loi ne satisfaisait absolument personne (sauf l’État), on aboutit à la conclusion d’un désastre aussi total que prévisible.

Heureusement pourrait-on croire, cette loi, prise en 2018 dans la décontraction que permet une inflation quasi-nulle (voire une déflation dans certains cas), devait cesser d’être appliquée au courant du printemps 2023, et la plupart de ses encadrements et autres mesures idiotes devaient disparaître.

Mais toujours sans la moindre surprise et avec ce petit bruit lancinant, dans le fond, qui rappelle celui du broyeur industriel dans lequel on devrait placer prestement une partie de la politicaillerie pour résoudre nos entêtants problèmes, on apprend donc que le député Descrozaille veut prolonger cette loi perverse. Mieux encore, le législateur semble vouloir introduire, par voie d’amendements, de nouvelles façons de gérer les promotions sur les articles d’hygiène, qui pourraient être traités comme des produits alimentaires. Ainsi, les promotions seraient limitées à 34%, contre 45% aujourd’hui.


Oui, vous l’avez bien compris : alors que le pays est au bord d’une faillite complète et retentissante dans la plupart de ses domaines les plus essentiels (énergie, école, santé, armée), la députaillerie s’occupe de réguler les prix des tampons et du papier toilette en s’assurant, comble de la crasse bêtise, qu’ils ne seront pas trop faibles et ce alors que l’inflation réelle tripote le 12% par le mauvais côté de l’arrondi et que tous les professionnels concernés alertent pourtant du caractère inflationniste (voire explosif) d’une telle mesure manifestement prise par des individus totalement déconnectés du réel (ou bassement manipulés).

En somme, votre gouvernement travaille activement à ce que les prix ne baissent pas (ou pas trop !), voire que l’inflation ne s’éteigne pas ; voilà exactement une aide qui s’apparente à des coups de bâtons au milieu d’une bastonnade.

Coups dont les Français auraient sans aucun doute pu se passer avec soulagement, mais la députaillerie veille : grâce à un lobbying intense de différents syndicats, couplé à une méconnaissance presque olympique du fonctionnement du marché en général et de la grande distribution en particulier, et un dogmatisme qui n’a rien à envier à celui d’ayatollah iraniens, le Français sera une fois de plus à l’abri de toute amélioration de sa situation. Si amélioration il y a, ce sera malgré les actions gouvernementales (vous reprendrez bien un petit chèque-PQ pour compenser son prix exorbitant, non ?) et en dépit du sabotage obstiné du législateur, ce qui la rendra forcément lente et obtenue de haute lutte.

Cependant, il ne faut pas perdre de vue qu’au-delà de l’incompétence ou de la bêtise du législateur, il reste indubitable qu’une inflation galopante est probablement la seule chose qui peut encore sauver le pays : pour noyer sa dette devenue colossale par les bons offices de Macron, à part la confiscation de l’épargne – ce qui revient à faire sortir tout le monde dans la rue (y compris ses électeurs) – il n’y a guère d’autres solutions que celle-là, la ruine de l’épargnant.

Et comme les salaires ont peu de chance de suivre au même rythme, les prochains mois promettent d’être un peu tendus.


15 janvier 2023

Un MOIS !

Gérard Boyadjian

1 mois sans névroses de féministes mal b...
1 mois sans se taper la religion de paix et d'amour.
1 mois sans transgenre obèse végan non binaire aux cheveux bleus.
1 mois sans écouter Foutriquet qui zozote pour annoncer la guerre.
1 mois sans entendre les journalopes françaises.
1 mois sans Bilal Hassani ni Jack Lang qui se lèchent le fion.
1 mois sans Zelensky qui demande de la tune et des flingues.
1 mois sans grève, sans écolos, sans clandos, sans cassos, etc...
1 mois sans Sardine Ruisseau ni l'autre greluchon d'Eithoven.
1 mois sans politiquement correct, ni hypocrisie médiatique.
1 mois sans un film de Omar Sy ou de Marina Foïs.
1 mois sans un Mohamed dont le couteau s'est subitement radicalisé.
1 mois sans repentance au rabais.
1 mois sans pardon pour la colonisation, l'esclavage, la Shoah... et la grippe aviaire !
1 mois sans ce clown d'Hanouna, ni son rire de coké.
1 mois sans ces artistes dégénérés qui s'imaginent créatifs et transgressifs parce qu'ils enfilent une robe rose fluo sur le tapis rouge du festival... de la décadence occidentale.
Un p.... de MOIS entier, libre de toute cette lignée de tarés, pour se refaire une petite santé et reprendre un peu pied, dans un monde où subsiste encore un peu de beauté.