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22 janvier 2023

Le RER d‘Alsace « n’est pas un fiasco » selon le ministre des transports, Clément Beaune

Eric Vial

Je commence à comprendre les problèmes de déconnexion des politiciens avec les Français : ils sont totalement hors sol et prennent leurs désirs pour la réalité.
Au moment où j’écris ces mots, ma fille n’a plus de train pour se rendre à l’école le matin. Son lycée mène actuellement une enquête auprès des parents pour « trouver des solutions alternatives ».
Des rames sont constamment supprimées sans aucune information préalable, laissant dans le désarroi des enfants, étudiants, travailleurs et des chômeurs sur les quais des gares dans un froid de canard.
Ceux qui circulent sont en retard, parfois d’une demi-heure pour faire dix kilomètres.
Des lignes sont supprimées. Des gares sont fermées. Les gens sont révoltés et écœurés. « Mais où passent nos impôts ? »
Pire, les patrons qui financent la moitié des abonnements sont excédés par les retards fortuits de leurs employés. Clairement cela fragilise davantage leurs entreprises dans un contexte déjà difficile. Mettez-vous à la place d’une vendeuse qui doit ouvrir son magasin à 10h et qui attend à vingt kilomètres de là son train qui ne viendra jamais…
Certains employeurs n’hésitent pas à dire qu’ils font de la discrimination à l’embauche lorsqu’ils apprennent que le transport privilégié par les demandeurs d’emploi est le train…
Enfin, chacun peut constater le retour des bouchons à Strasbourg. La mairie a fait de la chasse à la voiture une priorité en finançant des modes de transports alternatifs (vélo ou transports en commun).
Pourtant, mettre son vélo dans le train est devenu quasiment impossible : c’est la guerre ! Les voyageurs s’insultent.
Bref, rien ne fonctionne correctement. La situation est même pire que ce qui existait avant le RER alsacien. « Ce n’est pas un fiasco », c’est vrai, c’est une gabegie, une honte de traiter ainsi les citoyens. Inacceptable.
Des responsabilités politiques devront clairement être pointées.

21 janvier 2023

Nono Le Maire : la boussole qui indique le sud

Gilles La Carbona

Le Forum de Davos s’est achevé avec la brillante intervention de Nono le farceur, alias Bruno Le Maire, le Mozart de la finance.

Quelques jours avant, nous avions eu droit à une intervention d’Ursula von der Leyen, pas piquée non plus des hannetons. En substance elle nous a dit que, si nous faisions les bons choix, avec les bons investissements et les bonnes innovations, on serait les meilleurs. Mon dieu, quelle profondeur dans la pensée.

Nono le comique lui a emboîté un si bon pas : « L’Europe, ces trois dernières années, est devenue une superpuissance politique… ». On se pince, mais non on ne rêve pas. Ce sont bien ses propos. Il n’a aucune honte à décrire l’Europe comme une superpuissance, alors qu’elle est totalement écartée des pourparlers sur la guerre en Ukraine, puisque, de Macron à Scholz, en passant par von der Leyen, ils ont choisi la poursuite de la guerre, après avoir menti sans état d’âme, pendant sept ans, sur les buts cachés des accords de Minsk. Les sanctions russes se retournent toutes contre l’Europe, à tel point que des entreprises allemandes délocalisent aux USA et les faillites s’accélèrent, notamment en France. C’est donc ce canard boiteux, qui est incapable d’alimenter Zelensky en munitions et matériels de guerre, sans se démunir, que notre Ministre appelle une « Superpuissance politique ». On en reste bouche bée. Le pire est qu’il y croit dur comme fer, comme quand il nous disait qu’il allait mettre à genoux l’économie russe.

La répartie va lui coller aux basques longtemps, qu’à cela ne tienne, il fait comme s’il l’avait déjà oubliée. Par définition, la macronie ne se trompe jamais et si d’aventure la réalité devait la contredire, elle n’existe pas. On le savait incompétent, globalement déconnecté de la réalité, on le découvre nul en géopolitique, ce qui ne l’empêche pas de venir clabauder, en auto expert proclamé. D’ailleurs, il a un argument imparable. Il dit : « Mais regardez, nous sommes encore là trois ans après. » Alors, si ça ce n’est pas une preuve indiscutable. Mais non, Nono est là simplement parce qu’il a été invité par son mentor Schwab, mais ça n’atteste, ni de la superpuissance imaginée de l’Europe et encore moins de la justesse des vues ou idées de ce forum.

Ce qui est rassurant c’est d’abord de voir le niveau des intervenants. Discours approximatifs, autosatisfaction érigée en vérité : on se croirait à une cérémonie des Césars. Si c’est là, la seule stratégie, on peut légitimement penser que leur fin est proche. Ce qui est déjà l’avis de plusieurs analystes. Nono nous rassure : chaque fois qu’il annonce quelque chose c’est l’inverse qui se produit. L’Europe super puissante dont il parle est donc à l’agonie et c’est tant mieux, il y a du ménage à faire et des comptes à exiger. Nono, la boussole qui indique le sud, nous rassure enfin.


Pointer les responsabilités

Eric Vial

Comme dans n’importe quelle entreprise ou réalisation collective, il est temps de « dresser un bilan et des perspectives ».

En 7 ans, où est-ce que cela va mieux en France : services publics, logement, transports, pauvreté, énergie, démocratie, moral, économie, politique internationale, Santé, Défense, Sécurité, agriculture, écologie, social, vieillesse, Éducation, impôts, enfance, recherche, paix, travail, inflation, pouvoir d’achat, développement durable, moralisation de la vie politique, influence de la France à l’étranger… ?

Les élus et les représentants de la Nation ont-ils bien fait leur travail de préservation et de sécurisation des intérêts collectifs ?

Partant de vos constats, sans être dans une posture, imaginez maintenant les perspectives d’amélioration et les modifications à apporter pour atteindre vos projets de développement : avoir une vision positive pour l’avenir des citoyens.

C’est cela faire de la politique !

20 janvier 2023

Rentrée 2023 - Allocution de François Molins, Procureur général près la Cour de Cassation

[Extraits] Notre Justice est en crise, depuis longtemps, trop longtemps. La crise est profonde et se traduit à la fois par une crise du service public de la Justice et plus largement par une crise de nos institutions. Ces dernières années ne peuvent qu’inspirer de vives inquiétudes qu’une augmentation des moyens budgétaires ne suffira pas à elle seule à lever.

Crise du service public de la Justice qui a trouvé son paroxysme dans la tribune des 3000 et dans l’émotion suscitée par la mort, en octobre dernier, dans une violente brutalité, de notre collègue de Nanterre, Marie Truchet, à l’audience, en robe, dans l’exercice de ses fonctions. Une crise du service public de la Justice qui se traduit par des délais de jugement qui s’allongent, une dégradation de la qualité des décisions, faute de temps pour les motiver et leur exécution trop tardive et trop aléatoire sur fond de surpopulation pénitentiaire qui peut aboutir à des conditions de détention indignes et s’opposer à l’engagement d’actions de réinsertion. Comme l’ont montré les États généraux de la Justice, cette crise est ancienne. Les stocks des juridictions ont augmenté de 37% entre 2005 et 2019. En matière pénale, les clignotants sont au rouge. Au 31 décembre 2019, 1 400 000 affaires pénales attendaient d’être jugées et 2 millions de plaintes sont en attente de traitement dans les commissariats de police où l’on demande aux magistrats du parquet d’aller pour les réorienter, et en fait de classer les dossiers dans lesquels, compte tenu du temps écoulé, une enquête n’apporterait rien.

Cette situation s’est dégradée avec la crise sanitaire, et les mesures d’urgence prises en fin de législature n’ont pas permis, en dépit de la rapidité de leur mise en œuvre, de rattraper le retard accumulé. Cette situation a engendré, malgré les renforts de personnels contractuels, un profond découragement et surtout de la souffrance. Aujourd’hui, le système ne tient que grâce à l’engagement et à l’abnégation des magistrats et des fonctionnaires de greffe. On ne dira jamais assez leur dévouement et quand on connait la réalité de leurs conditions de travail, ils suscitent l’admiration.

Cette crise de la Justice se double d’une crise plus profonde de nos institutions et de notre modèle démocratique à force d’attaques quotidiennes, petites ou grandes, à la séparation des pouvoirs. Même s’il n’est pas récent et a été régulièrement dénoncé par mes prédécesseurs, le phénomène ne laisse pas d’inquiéter quand les coups sont portés par ceux qui sont précisément en charge de la faire respecter. Afficher pour la Justice une forme de mépris, inspirer à l’opinion des sentiments bas sur son prétendu laxisme, ou mettre en cause la légitimité de son action, tout cela avilit l’institution et en définitive blesse la République. Comme l’a dit le président de la République lui-même à Poitiers dans son discours fondateur des États généraux le 18 octobre 2021, « une démocratie où on laisse la défiance s’installer et la justice être attaquée est une démocratie qui sape ses propres fondements ».

L’autorité judiciaire se trouve aujourd’hui prise dans un véritable étau : accusée d’être un danger pour la démocratie parce qu’elle empièterait sur les prérogatives du législateur d’un côté, elle est tout en même temps accusée de ne pas remplir son office lorsqu’elle applique strictement la loi. Dans un cas comme dans l’autre, son action est malheureusement remise en cause, au gré des décisions rendues et notamment par les représentants des autres pouvoirs. Certains n’hésitent pas à verser dans l’outrance en prétendant que le juge serait devenu un ennemi de la démocratie car il empêcherait l’application de la loi votée par le parlement.

Cette contestation ne se limite pas à notre pays. Elle est quasiment planétaire. Comme l’a montré le rapport du comité des États généraux, l’office du juge a profondément évolué. Le juge n’est plus, selon la formule lapidaire de Montesquieu « la bouche de la loi ». Il participe à la production du droit car il doit, à travers le contrôle de conventionalité/proportionnalité, articuler la loi nationale avec les normes supranationales résultant du traité fondateur de l’Union européenne et de la Convention européenne des droits de l’homme. Mais ce n’est là que la volonté du constituant qui a décidé la primauté de la norme internationale sur le droit interne et c’est bien le Parlement qui a autorisé la ratification de nos engagements internationaux. Aujourd’hui, la loi est une norme parmi d’autres, au sein d’une hiérarchie subtile qui dépasse le cadre national : au-dessous, une masse de textes réglementaires, au-dessus, un bloc de constitutionnalité et une multitude de textes et de traités internationaux directement applicables dans notre droit interne, le tout sous le contrôle de juges nationaux et de juges européens avec la CJUE et la Cour EDH.

Mais, n’en déplaise aux fâcheux, tout magistrat, qu’il appartienne au siège ou au parquet dans notre pays, est et reste le serviteur de la Constitution et de la loi. Il est plus que jamais le gardien des promesses démocratiques dans un monde où la loi a profondément évolué et dans le mauvais sens. Comme l’a souligné Jean-Marc Sauvé, ancien vice-président du Conseil d’État, elle était brève, claire et riche. Elle est devenue confuse, bavarde et pauvre et elle est de plus en plus fondée sur l’émotion suscitée par le fait divers. Le comité des États généraux a montré combien sa mise en œuvre laissait à désirer faute de véritables études d’impact et dans un contexte de sous-dotation des moyens dédiés, ce qui a fait dire à la Cour des comptes que chaque réforme faite dans ces conditions aggravait en réalité la situation. Le comité des États généraux l’a martelé et je pensais que le message avait été compris. J’en ai douté quand j’ai vu le mois dernier l’Assemblée nationale adopter une proposition de loi créant des juridictions spécialisées en matière de violences faites aux femmes sans aucuns moyens supplémentaires.

Depuis, des annonces ont été faites. Le constat est donc partagé et il semble que la mesure de l’état de délabrement dans lequel se trouve la Justice a enfin été prise. Aussi, comme je l’ai dit au début de mon propos, l’annonce d’une augmentation sans précédent du budget du ministère de la Justice d’ici 2027 et les engagements de recrutements supplémentaires substantiels doivent être salués ici. Et il faudra que ces nouveaux moyens humains et financiers soient répartis de telle sorte qu’ils permettront d’améliorer réellement les conditions de travail dans les juridictions tout en assurant une meilleure qualité de la Justice rendue, sans oublier l’objectif de lutte contre la récidive qui doit nécessairement sous-tendre la philosophie de la politique pénitentiaire.

Je suis profondément convaincu que la survie du ministère public à la française passe par une réforme qui consolide son statut et dont on voit bien, qu’au-delà des bonnes intentions, elle n’est toujours pas là, au point que certains ont pu la qualifier d’Arlésienne de la Vème République. Il ne s’agit pas, comme certains essaient de le faire croire, de proclamer sa totale indépendance. Bien au contraire, la loi doit s’appliquer de façon identique sur l’ensemble du territoire national et il est indispensable de mettre en œuvre la politique pénale décidée par le gouvernement. Il s’agit de tout autre chose. L’importance du rôle du parquet impose de protéger et de garantir sa neutralité et son impartialité par un statut lui donnant des garanties suffisantes. Comme l’a précisé le Conseil supérieur de la magistrature dans son avis de juillet 2020 remis au président de la République, il est indispensable de parvenir à un dispositif tel que la question de la suspicion ne se pose plus. L’avis conforme du CSM bien sûr mais il ne suffit pas. Quand il s’agit de nommer les procureurs généraux et les procureurs de la République et tout particulièrement ceux des plus hautes cours de ce pays, le processus de nomination doit être fondé sur la seule aptitude, les seules qualités professionnelles et doit être exempt de toute suspicion. Le processus de nomination ne peut et ne doit comporter la moindre faiblesse institutionnelle ni la moindre critique. Il en va de la crédibilité de l’institution mais aussi de la crédibilité de notre démocratie au regard des standards imposés au niveau européen.


CE QUE NOUS ENSEIGNE LA DÉMISSION DE JACINDA ARDERN

Marc Amblard

La première ministre néo-zélandaise vient d’annoncer sa démission, à la grande surprise des grands médias internationaux qui n’ont cessé de l’encenser.
La raison est qu’elle était détestée dans son pays : sa cote de popularité n’a cessé de dégringoler, passant de 70% à 29% au point qu’elle avait très peu de chance d’être réélue cette année.
Alors pourquoi un tel rejet à l’égard de cette femme jeune qui avait pourtant suscité tant d’espoirs lorsqu’elle fut élue en 2017 ?
Parce que Jacinda, formée et conditionnée par l’oligarchie de Davos était chargée d’appliquer un agenda contraire aux intérêts du peuple néo-zélandais.
C’est ainsi qu’elle lui infligea les pires mesures durant la période Covid. On se souvient, par exemple, qu’en août 2021, elle avait pris la décision de placer la nation sous stricte confinement après le signalement d’un seul cas de coronavirus, le premier du pays en six mois.
Et quand la page pandémique fut tournée, elle se saisit alors du programme vert ardemment défendu par la classe mondiale des milliardaires.
Tout cela eut pour effet de saccager l'économie du pays et déclencher un tsunami de protestations face aux conséquences désastreuses : criminalité en nette hausse, crise du logement, inégalités de revenus et inflation galopante.
Selon les observateurs locaux, elle n’a jamais cherché à redresser la barre en appliquant des mesures correctrices. À l’instar de ses co-disciples des Young Global Leaders comme Macron et Trudeau, elle a préféré s’en tenir aux recommandations imposées par ses « sponsors ».
Pour faire court, si Ardern était une icône pour l’internationale gauchiste, pour le peuple Kiwi, elle n’était rien moins qu’un despote qui a détruit l'économie de son pays. Elle a donc décidé de quitter le navire et je ne doute pas que ces amis qui l’ont promue à ce poste lui en obtiendront un autre, très honorifique, dans une organisation internationale.
S’il faut en tirer un enseignement, c’est qu'un leader « progressiste » chargé d’appliquer un agenda liberticide et destructeur, devient rapidement très impopulaire, jusqu’à provoquer la colère de la foule. Et lorsque la foule commence à gronder et descendre dans la rue, les dictateurs en herbe préfèrent se mettre au vert le plus loin possible du lieu de leurs forfaits.
Doit-on y voir un avertissement pour ses petits camarades de classe que Klaus Schwab se vante d’avoir habilement placés un peu partout ?

L'Ukraine infréquentable, les preuves de l'Union européenne

Pierre-Antoine Pontoizeau
pour FranceSoir
Publié le 18 janvier 2023

Jakub Porzycki / Nurphoto via AFP

TRIBUNE - Depuis février 2022, il est devenu impossible pour tout intervenant médiatique d’émettre une critique de l’Ukraine sans être accusé de faire le jeu de la Russie.

L’Ukraine est devenue comme par enchantement un pays merveilleux, romantique, qu’il faut défendre à tout prix, y compris avec le sacrifice de notre économie.

L'Ukraine est belle, c’est une vraie démocratie, un État de droit impeccable. Nul ne peut contester ce récit d’un nouvel Eden qui doit, forcément, intégrer au plus vite l’Union européenne grâce à la recommandation expresse de Mme Ursula von der Leyen. Fermez le ban !

Pourtant, il y a un peu plus à voir. La réalité est tout autre. Depuis trois décennies, l’Ukraine est un État infréquentable, dirigé en coulisses par des oligarques féodaux qui n’hésitent pas à recourir à la violence, sans aucune humanité, ni respect du droit des affaires.

Ces oligarques captent la richesse publique, tuent leurs opposants, exploitent la misère de leurs compatriotes, dont certains sont contraints de recourir, bien qu'adolescents, à la prostitution, et saignent leur pays depuis 30 ans...

Voilà à quoi nous pensons voler au secours, avec les meilleures intentions du monde dont se retrouvent pavées cet enfer : nous aidons et finançons une oligarchie destructrice de son propre peuple. Comment être sûr de ces affirmations ?

La capture de l’État par les oligarques

Il suffit en premier lieu de consulter un rapport de la Cours des comptes européenne, le rapport spécial n°23/2021 intitulé « Réduire la corruption à grande échelle en Ukraine : plusieurs initiatives de l’UE ; des résultats encore insuffisants ».

Ce document est édifiant. Objectif, mais tragique, il a été publié en 2021. Il décrit cette Ukraine qu’on ne devrait pas fréquenter et qui est pourtant devenue si désirable pour l’Europe et l’Union européenne. Pourquoi désormais désirer ardemment en Occident un tel rapprochement ?

Le résumé du rapport donne plus qu’une piste afin de répondre à cette interrogation :

« L’Ukraine souffre d’une grande corruption et de la capture de l’État depuis de nombreuses années. Notre audit a permis de déterminer si le soutien de l’UE en Ukraine était efficace pour lutter contre la corruption à grande échelle. Bien que l’UE ait lancé plusieurs initiatives pour réduire les possibilités de corruption, nous avons constaté que la corruption à grande échelle restait un problème majeur en Ukraine. Nous formulons plusieurs recommandations pour améliorer le soutien de l’UE, en particulier que des actions spécifiques soient conçues et mises en œuvre non seulement pour lutter contre la corruption à grande échelle (y compris la structure oligarchique), mais aussi pour aider à éliminer les obstacles à une concurrence libre et loyale. »

Il ne s’agit pas de quelques dérives seulement. Mais de “grande corruption”, de corruption à grande échelle. Ce qui est défini par le rapport :

« "La grande corruption" est définie comme l’abus d’un pouvoir de haut niveau qui profite à quelques-uns et cause des dommages graves et généralisés aux individus et à la société. Les oligarques et les intérêts particuliers sont la cause profonde de cette corruption. La grande corruption et la capture de l’État entravent la concurrence et la croissance, et nuisent au processus démocratique. »

Difficile de vanter ensuite un État démocratique quand, en 2021, la Cour des comptes de l’UE écrit ces lignes... D’autant que cet autre extrait démontre que l’État de droit est fortement dégradé. Les oligarques vivent dans l’impunité judiciaire. Le constat de la Cour est éloquent :

« Bien que l’UE ait contribué à réduire les possibilités de corruption, la corruption à grande échelle reste un problème majeur en Ukraine. La réforme judiciaire connaît des revers, les institutions de lutte contre la corruption sont menacées, la confiance dans ces institutions reste faible et le nombre de condamnations résultant d’une corruption à grande échelle est faible. »

La corruption est tellement pratiquée qu’elle décompose le pays, le ruine par des détournements massifs estimés en milliards d’euros. Ce sont des dizaines de milliards qui échappent à l’État, lui-même miné par la corruption :

« Les citoyens justifient souvent leur participation à une telle petite corruption en notant que des hauts fonctionnaires et des oligarques sont impliqués dans des pots-de-vin à une échelle beaucoup plus grande. Les experts ont estimé que des sommes énormes – dans les dizaines de milliards de dollars – sont perdues chaque année en raison de la corruption en Ukraine. »

Les "oligarques" – un mot que les Européens de l’Ouest connaissent mal – sont un ensemble restreint d’individus qui a pris possession de l’État en accédant à l’exercice du pouvoir et/ou à la maîtrise des institutions d’un ou plusieurs pays.

Dans le cas de l’Ukraine (et en partie dans le cas de la Russie), la chute du système soviétique a permis à une poignée de personnes de récupérer en leur propriété des actifs, des structures de production (usines, mines) ou encore des établissements financiers (banques).

Ces personnes ont peu à peu asservi le système judiciaire ukrainien en contrôlant les juges, les magistrats, etc. grâce à des hommes de mains – pour ne pas dire leurs troupes – sur des territoires, des régions, qui sont devenus les leurs :

« La "capture de l’État" par des blocs d’élites politiques et économiques puissantes qui ont une structure pyramidale et sont enracinées dans les institutions publiques et l’économie, a été considérée comme une caractéristique spécifique de la corruption en Ukraine. Le Fonds monétaire international (FMI) et le gouvernement ukrainien ont tous deux reconnu la résistance des groupes d’intérêts aux réformes structurelles. La corruption à grande échelle résultant de la faiblesse de l’État de droit et de l’influence oligarchique généralisée va à l’encontre des valeurs de l’UE et constitue un obstacle majeur au développement de l’Ukraine. La corruption à grande échelle ou de haut niveau entrave la concurrence et la croissance dans le pays, nuit au processus démocratique et constitue la base de la petite corruption à grande échelle. »

Dans une synthèse, le rapport conclut très clairement à une société sans État de droit avec pour conséquence un effondrement de la confiance et l’effondrement des investissements étrangers :

« De 2016 à 2020, les trois principaux obstacles à l’investissement étranger en Ukraine sont restés les mêmes : la corruption généralisée, le manque de confiance dans le système judiciaire, la monopolisation du marché et la capture de l’État par les oligarques. Ces dernières années, les investissements directs étrangers en Ukraine sont restés inférieurs au niveau de 2016. »

Ce constat s’appuie essentiellement sur de nombreux audits et études commandés par l’Union européenne sur la période 2017-2021. Et sauf à contester tous les auteurs, auditeurs, chercheurs, économistes, fonctionnaires des institutions européennes et d’organismes internationaux, sa conclusion est sans appel. Tous les observateurs internationaux qui s’intéressent à la situation de ce pays sont au courant de cette situation marquée par un niveau avancé de corruption.

L’Europe serait-elle en cours d’ukrainisation ?

Par conséquent, un soutien aveugle à une société que l’on peut définir comme mafieuse, de la part des populations d’Europe et de l’Union européenne a de quoi étonner, voire consterner.

Comment, en l’état, livrer des armes, offrir du matériel militaire qui coûte des milliards ? Qui contrôle leur acheminement et leur arrivée sur le théâtre d’opération ? Où sont les documents qui attestent de livraisons en mains propres ? Sur quels comptes de l’État ukrainien sont-ils faits, les si généreux virements de fonds ? Là encore, avec quels usages promis, quelles exactes destinations et utilisations ultérieures ?

Lorsque la question est par exemple de payer le salaire des fonctionnaires, d’acheter des fournitures de première nécessité pour les ministères (santé, éducation...), comment espérer que ce pays aux élites hautement toxiques et corrompues, au fonctionnement non démocratique, devienne soudainement vertueux en matière de distribution d’aide à sa population ?

Qui peut croire et raconter une telle fable ?

Peut-être, ceci est une première hypothèse, un autre pays qui serait lui-aussi atteint du mal de la corruption. Ou qui serait associé d’une façon ou d’autre à ces corruptions visibles en Ukraine. Il se jouerait alors une sorte de partition « d’enrichissement mutuel » qui essayerait en même temps d’appauvrir la puissance d’un autre État, la Russie – dont les richesses attirent toutes les convoitises.

Les proximités entre l’Ukraine et les États-Unis sont nombreuses. Le rôle étasunien dans l’affaire est manifeste avec des services de renseignement à la manœuvre afin de généraliser une lecture du conflit proche de la désinformation.

Il est bien peu évoqué dans nos médias dits mainstream le transfert de l’or de la banque d’Ukraine vers le pays de l’Oncle Sam ou encore le "partage" des richesses entre oligarques ukrainiens et investisseurs américains (par exemple, avec l’incroyable récupération de BlackRock de toute la gestion du tissu économique de l’Ukraine). Il est évident que la conquête russe a mis un coup de frein à ces entreprises.

Deuxième hypothèse, bien moins rassurante : croire en cette fable montrerait que les oligarchies ukrainiennes auraient déjà... contaminé l’État de droit formé par l’Union européenne.

Ces dernières, en quelque sorte, seraient entrées en écho avec des formes déjà avancées de corruption. Il n’y aurait pas évidemment de prise de pouvoir directe sur nos institutions, mais une inquiétante complicité "culturelle" prête à fermer les yeux sur certains agissements.

Quelques épisodes récents pourraient illustrer ce constat. Par exemple, l’urgence sanitaire et le dévoiement manifeste de toute nos institutions et organismes de contrôle qui a permis la multiplication incontrôlée de commandes de vaccins non éprouvés.

Un court-circuitage des procédures d’achat comme du jeu de la concurrence et un abandon des garde-fous de la mise sur le marché de nouveaux médicaments qui ont laissé une poignée d’industriels de la pharmacie engranger des profits colossaux tout en s’exonérant de toute responsabilité.

Caviardage démesuré de contrats, impossibilité de consulter aisément ceux-ci, refus de répondre aux demandes d’audition de l’oligarque de Pfizer M. Bourla, absence de transparence et entrave aux opérations de contrôle, voire judiciaires... Tous ces aspects démontreraient que l’Union européenne se rapproche dangereusement de pratiques similaires.

Sa présidente de Commission, Mme von der Leyen invite à défendre l'Ukraine. Ce n'est pas son mandat : les politiques étrangères appartiennent encore aux États. Pourtant, elle impose, elle exige, elle demande et provoque des versements pharaoniques d'aides européennes à l'Ukraine. Etonnant.

Voilà pourquoi il faut alerter sur ce basculement très rapide et inédit de nos sociétés démocratiques et de droit vers des pouvoirs corrompus placés sous la coupe de quelques oligarques nationaux et internationaux.

Si nous voulons échapper à un destin ukrainien, il va falloir faire preuve d’esprit de justice avec l’exigence qui l’accompagne.

En ce sens, le démantèlement des grands conglomérats économiques est une décision urgente à prendre dans nos sociétés pour les libérer du joug de nos oligarques.

Car le schéma du rapport repris ci-dessus, malheureusement, ne s’applique pas qu’à l’Ukraine.

Nous avons, nous aussi, nos oligarques présents dans de très nombreux domaines stratégiques et influents avec des tailles déraisonnables.

La concentration des pouvoirs économiques a été combattu aux États-Unis par les populistes du début du XXe siècle qui obtinrent la loi anti-trust et quelques démantèlements pour sauvegarder une société libre.

Depuis, rien, ni aux États-Unis et encore moins en Europe. Pourtant, l’évidence est là. Nous avons aussi engendré des oligarchies prédatrices qui capturent l’État. Le secteur bancaire a fait chantage à la suite de la crise des subprimes de 2008 : l’analyse et les ouvrages de Stiglitz démontrent que le politique n’a eu alors pas le courage de réformer le secteur financier dont il est devenu largement l’otage.

De même pour l’industrie américaine de l’armement qui s’engraisse de 90% d’années de guerre depuis la fondation de l’Amérique.

De même de l’industrie pharmaceutique récemment. De même des industries des énergies alternatives allemandes productrices d’éoliennes par exemple.

Ce schéma devrait nous conduire rapidement à interdire les conglomérats, à limiter la taille des entreprises et à réduire la collecte de l'impôt car les États sont devenus des fromages bien trop tentant.

Faire respecter le droit, c’est le principe sans exception aucune, car il n’y a jamais urgence. Celle-ci, c’est le stratagème du coup d’État des mafieux pour extorquer selon les bonnes vieilles techniques de perturbation pour escroquer et abuser autrui.


Essayiste, chercheur et fondateur de l'Institut de Recherches de Philosophie Contemporaine, Pierre-Antoine Pontoizeau a notamment publié des ouvrages sur la théorie de la communication, la théorie des organisations, la théorie du langage politique et la philosophie des mathématiques.

19 janvier 2023

CNews, une chaîne en danger

Catherine Gaillard

Bon, on en a eu confirmation s'il en était besoin, le logiciel de base de CNews est à droite, et quelquefois même à droite-droite. Pour preuve ces 2 ou 3 derniers jours où la quasi totalité des émissions avait pour thème principal les violences générées par et dans les manifestations. Ils auraient voulu décourager les gens d'y participer (mais quelle idée ^^) qu'ils n'auraient pas fait autrement. La belle Madame Mabrouck a révélé (malgré elle sans doute) de quel côté elle avait son portefeuille, et puis la plèbe ça reste la plèbe quand même... Pascal Praud souffle le chaud et le froid, ménage la chèvre et le chou, il est mâtin le bougre, c'est la vedette, il est populaire, il a une place en or, que dis-je platine/diamants, il y tient et on le comprend. J'ajoute qu'il ne manque pas de courage malgré tout. Dans la profession c'est devenu rarissime... Éric Revel a été l'un des pires. Vu le phénoménal succès des manifestations il est obligé d'en rabattre un tout petit peu ce soir, mais ses boules lui sont remontées jusque dans la gorge, on le voit et l'entend bien... Lui, c'est vraiment un authentique vestige de l'Ancien Régime (en toute innocence hein ^^).
Bon moi je suis juste une orpheline politique.
Ceci dit, ça reste la seule chaîne où la pluralité des opinions a une chance de pouvoir s'exprimer encore. La seule, je dirais... Et pour ça c'est une chaîne en danger. Menacée d'être obligée de cesser d'émettre. C'est une ZAD ! Notre ZAD !

Conflit ukrainien : l'avis de Kissinger

Vincent Verschoore

Lors de leurs discours à l'ouverture de ce WEF, Klaus Schwab et Antonio Guterres (patron de l'ONU) sont restés très discrets sur la question ukrainienne, préférant parler de la « fragmentation » du monde, de la situation économique mondiale, des conséquences pour l'humanité du réchauffement à 2,8°C qui se profile (au lien du+1,5°C prévu).

Les va-t-en-guerre hystériques genre Ursula von der Leyen et Sanna Marin (PM de la Finlande), et bien sûr le couple Zelensky (madame étant présente sur place), ont tenté de remettre le grand méchant ours russe au centre du jeu, lui faire porter l'ensemble des responsabilités, et lui souhaiter une destruction prochaine.
 
Kissinger s'est aussi exprimé sur le conflit en Ukraine, en visio, avec un discours plus nuancé. Quoi que l'on pense de lui, il a sans doute l'âge et l'expérience pour être un peu moins con que les autres sur ces questions, et son avis est qu'il faut rechercher un cessez-le-feu sur base de la réalité du terrain, et ce rapidement avant d'en arriver à une escalade fatale.
 
Une fois ceci acquis, il pense qu'il y aura une négociation politique entre l'Occident et la Russie, susceptible de faire bouger les lignes mais à condition de laisser une vraie place à la Russie dans le concert européen.
 
Il serait intéressant de psychanalyser les dangereux imbéciles, dont de nombreuses femmes (parité oblige), qui veulent aller jusqu'au bout d'une guerre entre l'Otan et la Russie, au risque de déclencher le feu nucléaire sur l'ensemble de la région. Chacun sait, pourtant, que l'ours est bien plus dangereux lorsqu'il est blessé.
 
Chacun sait, aussi (même si on n'a pas le droit de la dire), que la Russie est tombée dans un piège tendu par l'Otan depuis 2014, que les Européens en sont les victimes collatérales, et que les grands bénéficiaires de l'affaire sont les USA et le complexe militaro-industriel.




COMMENTAIRE

Je ne crois pas que la Russie soit tombée dans un piège, ils l'ont parfaitement vu venir et savaient à quoi s'attendre. L'Europe ne respecte plus sa parole depuis longtemps, et l'OTAN s'assoit sur le Droit International, y compris les principes les plus élémentaires régissant le Droit des Traités et accords internationaux depuis l'imposition du programme "Pétrole contre nourriture" qui a constitué un véritable crime contre l'Humanité à l'encontre de la population irakienne...

Quant à Kissinger, le vieux serpent a toujours su jouer un double voire triple jeu, en se faisant passer pour un "pacifiste" en parlant de "conditions pour la paix" quand en coulisses il prône la guerre et les destructions systématiques d'États comme pour la Yougoslavie, puis la Serbie ou encore la Syrie et la Libye. Le fait qu'il appelle à l'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN le démontre parfaitement : pour lui, il s'agit simplement de donner un prétexte à l'OTAN pour attaquer la Russie, et non d'inciter la Russie à cesser son agression contre l'Ukraine en défendant celle-ci.

Sa seule obsession est de protéger et perpétuer le mondialisme qu'il a aidé à construire et qui s'est substitué à la civilisation occidentale depuis 1944-48.

Tiephaine Soter

Payer les gens pour qu'ils se fassent vacciner

Vincent Verschoore

La corruption est tellement au cœur du système « de santé » organisé autour des intérêts de Big Pharma, que son extension à la population générale fait désormais partie d'un discours parfaitement acceptable : selon cet article paru la semaine dernière dans Wired (lien 1), ce serait une bonne idée de payer les gens pour qu'ils se fassent vacciner.

On a vu, dans le cadre de la vaccination Covid, que l'État acceptait d'un côté de payer des sommes folles pour des produits expérimentaux aux données cliniques truquées, et d'autre part de payer des soi-disant « médecins » pour piquer à la chaîne une population désinformée, manipulée, et contrainte par la violence (pass sanitaire) à accepter d'être traitée comme un vulgaire bétail.

Alors même que l'on sait, notamment grâce aux études épidémiologiques de John Iaonnidis, que le "Infection fatality rate" (IFR, ou taux de mortalité suite à infection) du Covid-19 est extrêmement bas pour la population de moins de 70 ans. (lien 2)

IFR pour la classe d'âge 0-19 ans: 0,0003%. Pour la classe 20-29 ans: 0,002%. Pour la classe 30-39 ans: 0,011. Pour la classe 40-49 ans: 0,035. Pour la classe 50-59: 0,123%, et pour la classe 60-69: 0,506%.

Sachant que le taux d'effets secondaires de la vaccination covid expérimentale (par ARNm) est de l'ordre de 1 pour 800 (lien 3) soit 0,125%, ce qui est absolument énorme pour un vaccin.

Dans les deux cas, les populations à risques sont les +65 ans, et surtout les plus de 70 ans pour le Covid, et que si vaccination il doit y avoir, surtout expérimentale avec un risque potentiellement supérieur au bénéfice pour la population générale, elle ne peut se faire que sur base d'un choix libre et éclairé.

Cette mise en contexte faite, revenons à Wired qui relate des études d'impact sur le fait de payer des gens pour se faire vacciner, ou autrement dit de l'efficacité de corrompre directement les gens à prendre un risque sanitaire pour de l'argent.

Evidemment ceci existe déjà dans les phases de test, où les « cobayes » sont payés pour participer à ces essais, avec un tarif (aux USA en tout cas) variable en fonction du risque qui est pris.

Un essai réalisé en Suède avec 8 000 personnes montre que le fait de les payer pour se faire vacciner augmente le taux de vaccination de 4%. Aux USA, cette technique est appliquée dans certains États : un ticket de loterie dans l'Ohio, une licence de chasse dans le Maine, une bière dans le New Jersey.

L'article mentionne quelques aspects encore nébuleux en termes d'éthique (!), mais ne se pose pas la question – centrale – du rapport bénéfice/risque de la vaccination, seul vrai facteur de décision à l'échelle individuelle. Pour autant, évidemment, que les informations soient correctes, ce qui ne fut pas du tout le cas dans le cadre du Covid, avec pour effet qu'au prochain épisode la résistance sera sans doute nettement plus forte du fait de la perte de confiance envers les autorités sanitaires.

Donc, les autorités corrompues ont le choix entre la coercition pure et dure, ou la corruption du public par l'argent (ou les deux, bien sûr). Des autorités non corrompues diraient simplement la vérité sur l'efficacité et le rapport bénéfice/risque des produits proposés, laissant le choix aux gens (comme l'impose d'ailleurs la loi), mais il ne faut malheureusement plus trop compter là-dessus tant que les macronistes et assimilés, McKinsey et Big Pharma dicteront les stratégies sanitaires en fonction de leurs propres intérêts.

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Yann Bizien

Les Français descendent dans la rue aujourd'hui pour crier leur colère, pour faire valoir leurs idées et tenter d'agir sur la volonté de l'exécutif déterminé à repousser l'âge légal de départ à la retraite alors qu'il existe pourtant de nombreuses solutions pour équilibrer les postes de dépenses et de recettes de notre système complexe.
 
Mais notre Président orgueilleux n'est pas là. Il s'échappe, il glisse, et il évite. Comme toujours, il nargue le peuple. Il le méprise avec une extrême arrogance. Il « l'emmerde ». Il sera donc aujourd'hui en Espagne avec 11 membres du Gouvernement. Et il a même repoussé ses traditionnels vœux à la presse pour fuir les douces questions de journalistes pourtant alignés.

Emmanuel Macron se moque bien de la France et des Français. Il poursuit son œuvre de déconstruction, au service de forces qui nous dépassent.
 
« L'arrogance précède la ruine. Et l'orgueil précède la chute. »
L'arrogance, et l'orgueil, l'ADN de Macron...