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30 janvier 2023

Ils consentent tous à la guerre

Gilles La Carbona

D’où viennent la cécité et le déni des dirigeants européens ? Mais les oppositions aussi, notamment en France, consentent à glisser dans cette folie. Persister à alimenter le régime de Zelensky en armes lourdes est non seulement une erreur, mais devient une faute qui aura des conséquences que ces dirigeants ne voient pas, ou au contraire qu’ils aspirent de leurs vœux funestes et secrets, ce qui serait encore plus dramatique. Comment prétendre que défendre l’Ukraine, c’est défendre nos valeurs ? Même la servile LCI le dit, ce régime est corrompu. La fortune personnelle de Zelensky augmente inexorablement et son épouse vient en goguette, à Paris, dépenser des mille et des cents dans les boutiques de luxe, en temps de guerre. Certes, mais la Russie n’avait pas à attaquer ainsi un pays souverain, ça ne se fait pas. Mais tuer 15000 civils russophones pendant 8 ans, ça se fait ? Oui, dans la matrice occidentale, qui veut que le terme de génocide soit à la discrétion du seul jugement de l’Occident. Donc un Russe, ou une population qui revendique sa culture et sa langue russe, peut se faire massacrer et l’Occident se range du côté des bourreaux. C’est donc ça les valeurs de l’Europe ? Poutine n’avait pas le droit, car tout de même il y avait des accords de Minsk, ceux justement que Merkel et Hollande ont révélé être une plaisanterie, simplement destinés à berner la Russie. Donc le mensonge et la filouterie sont aussi la grandeur de l’occident. Que de nobles valeurs.

Il y a un rappel historique, dans le constat de cette unanimité de notre classe politique, rangée derrière un régime ukrainien, dont le président chansonnier faisait l’apologie de Mein Kempf, tout en apprenant à son public à faire le salut nazi. Il est consternant de voir ces responsables politiques, refuser une observation sur la tournure réelle que prend l’aide militaire de l’OTAN. Il devient impossible de contester cette politique sous peine d’être taxé de pro-Poutine, ou de complotiste. La vérité a été énoncée, le cadre fixé, dès lors toute contestation est promise aux feux des critiques du pouvoir, à l’anathème des journalistes subventionnés ! Où est passé l’esprit critique ? Cet absolutisme est effrayant.

Les vraies valeurs de l’Occident et notamment de la France, seraient de tout faire pour que la paix revienne. Or il n’est question que de prolonger la guerre. Point de table ronde, point de négociations, la guerre totale et jusqu’au bout. Mais au bout de quoi ? D’où vient cet acharnement à refuser la paix si ce n’est que de poursuivre frénétiquement un combat idéologique qui ne peut effectivement cesser qu’avec la disparition d’au moins un des belligérants ?

Les observateurs militaires qui ont l’honnêteté de regarder les choses en face, expliquent que sur le terrain, la Russie va continuer à gagner. La livraison de chars lourds, et même d’avions, c’est la nouvelle lubie de la France, qui s’engage de plus en plus pour livrer des Mirages 2000, ne changera rien au niveau de la guerre en Ukraine, mais pourrait bien tout changer pour le reste de l’Europe. Tout cela alors que cette aide militaire n’arrive pas particulièrement sur le terrain, qu’elle se retrouve même sur le marché international des armes.

L’escalade va crescendo et notre parlement ne fait rien. Nos députés ineptes et endormis, laissent Macron décider seul du sort de la paix en Europe et de l’intégrité de notre territoire. À quel moment vont-ils lui demander des comptes ? Que faudra-t-il qu’il décide pour qu’ils daignent s’immiscer dans la partie et lui dire : « nous devons donner notre avis ». Tout est fait pour que nous soyons mis devant le fait accompli. Les armes, tout le monde en donne, donc nous aussi.

Il va venir un moment, l’instant de trop, ou les différentes décisions feront que nous serons dans la situation ou la farce de la non belligérance ne sera plus tenable et ou l’évidence voudra que nous n’ayons plus d’autres choix que d’officialiser notre entrée en guerre avec la Russie. Tout ça sous l’œil complice de nos représentants qui depuis le début de ce conflit laissent Macron seul à la manœuvre, que ce soit au niveau de l’aide financière, ou au niveau des livraisons de matériels de guerre. Aujourd’hui on parle de livrer des Mirages 2000, et demain ce sera quoi ? Macron, insidieusement, prépare les esprits à ce point de non-retour, celui où il nous faudra envoyer nos soldats.

Il est urgent que les parlementaires se préoccupent de ce problème et cela devient une priorité. Demain il sera trop tard, c’est la paix en Europe qui est en jeu, et nos vies. Nos sorts économique et militaire, dépendent de cette bande d’apathiques parlementaires, obnubilés par la préservation de leurs avantages, alors qu’ils devraient demander l’activation de l’article 35 de la Constitution, qui leur permettrait d’avoir leur mot à dire. Non, ils sont là, tétanisés par on ne sait quoi, à regarder le pays aller inexorablement vers la guerre. Réveillez-vous !

29 janvier 2023

« Plus jamais ça »

Catherine Gaillard

Cette phrase revient, toujours la même, comme un mantra : "plus jamais ça" ou "n'oublions jamais".
Oublier ? Qui pourrait donc bien oublier ?
"Plus jamais ça" on le sait bien, ce n'est qu'un vœu pieux, une formule magique qui permet de se tenir à distance de "l'événement" au fond... Il est tellement insupportable.
J'ai vu, comme d'autres, comme il était si facile, aujourd'hui encore, de retourner une partie de la population contre une autre, d'ostraciser tout un groupe, lui retirer la liberté de circuler, l'empêcher de continuer à aller gagner sa vie et celle de sa famille, l'insulter quotidiennement dans les médias, y compris de la part d'un président de la République ! Et tout ceci étant apparemment considéré comme chose normale. J'ai même entendu parler de camps, d'inoculations de force, je n'ai pas rêvé, nous n'avons pas rêvé ! Certains d'entre-nous n'ont pu ni voir ni accompagner leurs parents dans leurs derniers moments ! J'arrête ici, pourtant il y a tant à dire... Et les gens qui ont préconisé tout ça sont toujours aux responsabilités aujourd'hui, tiennent toujours le crachoir au gouvernement, dans les médias, sur les réseaux sociaux... D'autres encore ont l'air à peine au courant, à peine conscients de ce qui s'est véritablement passé. Donc, le "plus jamais ça" je n'y croyais déjà pas, mais j'y crois encore moins aujourd'hui. Attention, est-il utile de le préciser, mais je pense bien que ça l'est, évidemment je ne compare pas les deux "situations", je dis juste que nous sommes, êtres humains, toujours les mêmes, nous n'avons pas progressé.

mélimélo

Novax Djokovic remporte l'Open d'Australie, un an après son éviction par la dictature covidiste locale pour défaut de soumission à l'ordre agricole.
Superbe symbole.
Vincent Verschoore

⬦ Pénurie de soignants (hospitaliers et libéraux) :
« La commune de Nevers paie l'avion à huit médecins pour venir travailler à son hôpital depuis Dijon... »
On parlera de bilan carbone, mais on ne saura rien des raisons de la pénurie de soignants et on ne saura pas si ces huit médecins vont manquer à Dijon...
Segundo Cimbron

⬦ Je me demande si les politiciens (ou certains artistes) qui bossent encore à 78 ans et ne voient aucun inconvénient à ce que les éboueurs ou les maçons travaillent jusqu'à 64 ou 67 ans, auraient le même point de vue s'ils étaient eux-mêmes éboueurs ou maçons...
Segundo Cimbron

⬦ Quand Google licencie 12.000 salariés, on se dit qu'ils doivent avoir des problèmes économiques.
Au contraire, l'annonce de ces licenciements a fait bondir le cours de Google en bourse de 5,3%...
C'était le but.
Drôle de système qui récompense ceux qui détruisent ceux qui créent la plus-value dont ils se gavent.
Un système intenable.
Segundo Cimbron

⬦ Où ça commence, les riches ? Un fonctionnaire qui a un salaire brut de 3600€ en fin de carrière touche 2700€ de pension brute. Voilà un affreux riche ! Pour atteindre cette retraite, il faut être catégorie A (donc BAC + 3 minimum et aujourd'hui plutôt BAC +5 ou +7 et avoir toutes ses annuités.
Denis Collin

⬦ « Les personnes qui me critiquent ne connaissent pas bien l'économie. »
(Bernard Arnault)
« Les personnes que Bernard Arnault critique connaissent tellement bien l'économie qu'ils ne la confondent pas avec les mécanismes de l'exploitation de l'homme par l'homme. »
(Segundo Cimbron)

⬦ L'UE : non au vin, vive les insectes.
Qu'ils n'oublient pas que la révolte du Potemkine commence par la découverte des asticots dans la nourriture !
Denis Collin

⬦ Manifestant, chante un peu moins et révolutionne un peu plus, sinon tu risques de connaître les chants révolutionnaires par cœur et d’oublier la révolution que tu souhaitais voir naître.
Alexis Haupt

⬦ Le pire fléau pendant la crise covid, ça n’a pas été un virus mais la soumission intellectuelle.
Alexis Haupt

⬦ Macron n'est ni de gauche ni de droite.
La droite c'est la Nation, l'honneur, la vertu. La gauche c'est l’Égalité, la défense des travailleurs, le progrès social.
Macron est hostile à tout cela « en même temps ».
Gilles Casanova

⬦ « L’Union européenne c’est la Paix ! »
Même ça, c’était faux.
Gilles Casanova

⬦ Les peuples ont soutenu l’union européenne parce qu’ils pensaient que cette union était garante de paix. Pourtant cette union semble nous entraîner dans un conflit généralisé qui dévasterait à nouveau le continent européen sans même rechercher un compromis dans la guerre entre la Russie et l’Ukraine, qui n’est pas membre de l’Otan, sans consulter les peuples de l’union. Nous nous y opposons.
Arno Klarsfeld

⬦ Depuis des décennies, les Français acceptent de tout perdre, leur pays, leur histoire, leur culture, leurs repères et leurs frontières ; ils acceptent de diluer leur patrie dans l'entité européenne au nom d'un idéal suprême : la paix. Pour finalement laisser la macronie nous pousser vers la guerre sans réagir, sans protester.
Ils ont accepté de tout perdre pour avoir la paix, à la fin ils n'auront plus rien, pas même la paix.
Jonathan Sturel

⬦ 21 janvier 2023. Anniversaire de la décapitation de Louis XVI, le 21 janvier 1793. – Les rois ne sont pas exemplaires, loin de là, mais somme toute, plus on tue les rois, plus les peuples perdent la tête.
Claire Fourier

Les Jeux Olympiques, première étape vers une "surveillance de masse"

Vincent Verschoore

Déjà dénoncée par la Quadrature du Net, la nouvelle loi permettant la vidéosurveillance automatisée boostée à l'IA dans le cadre des JO 2024 est ici dézinguée, et dans une émission radiofrance en plus.
Comme pour le reste, le régime macroniste corrompu utilise un événement pour introduire des mesures et systèmes liberticides au profit de ses mentors du Grand Capital.
 
Extrait :
« Alors, pourquoi ce n’est pas probant ? Parce qu’il n’y en a pas assez de logiciels, de caméras. Bien sûr "si tout le monde était pisté tout le temps, partout, ça irait beaucoup mieux, ça marcherait du tonnerre cette affaire".
Ne rigolez pas, c’est le discours des industriels qui espèrent en tirer des milliards. 10% de croissance du secteur par an. En France, en 7 ans, deux fois plus de centre de supervisions. Un millier désormais et nos villes sont-elles plus sereines ?
Et puis, "les gens qui n’ont rien à se reprocher n’ont rien à craindre des caméras". C’est bien connu. Les données sont hyper protégées. Nos démocraties, très solides. Nos lois n’évoluent jamais. »

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-edito-politique/l-edito-politique-du-jeudi-26-janvier-2023-2164084?fbclid=IwAR3REk5g60ZYg34lM1OdJofn9TxpfYZr0lejXLdKqj6S2B2t3-5ynUm7GAw

Pour en savoir plus sur les enjeux de l'industrie de la surveillance
⇒ https://zerhubarbeblog.net/.../nsa-gafam-et-le.../

Les chars en Ukraine: une belle blague qui va surtout profiter aux intermédiaires

Tiephaine Soter

Les USA ont tout fait pour amener l'Allemagne à accepter la livraison de chars Leopard 2 polonais à l'Ukraine. Ces chars sont des Leopard 2A4, livrés au début des années 2000, il ne s'agit pas de la version modernisée au standard Leopard 2PL.
Le Leopard 2 est un char de combat principal (Main Battle Tank, MBT) développé en Allemagne dans les années 1970, sur les ruines encore brûlantes d'un projet de char conjoint entre l'Allemagne de l'Ouest et la France (déjà...). La version A4 est donc la 4e mise à niveau de ce char déjà ancien, équivalent des chars T-72 soviétiques, et a été introduite en... 1985. Ces chars livrés en Ukraine ne seront pas mis à niveau.
Autant dire que c'est un char totalement dépassé face aux T-72B3 et B3M (mises à niveau de 2010 et 2016) qui équipent actuellement massivement l'armée russe. Je ne parle même pas des chars T-80BVM (2017) et T-90M, ni du T-14 Armata.
Le Leopard 2A4 est "célèbre" pour avoir été le premier char occidental à être détruit par des armements d'origine soviétique en Syrie : les jihadistes du Califat en ont détruit ou endommagé 3 sous bannière turque. Ils en ont aussi capturé 2 autres. Les Turcs ne sont pas spécialement plus cons que les Ukrainiens, donc on peut s'attendre à quelques scènes du même genre du côté de Donetsk...
Côté anglais, avec les chars Challenger, ce n'est guère plus brillant. Si sur le papier le char est plus récent (1994), ce n'est qu'un recyclage du Challenger 1 avec une nouvelle tourelle. Il n'a jamais été modernisé depuis son entrée en service actif, et sa disponibilité au sein des forces armées anglaises n'est pas glorieuse : c'est une machine complexe qui requiert de l'entretien régulier, du fait de ses 66 tonnes qui pèsent littéralement très lourd sur sa suspension et son arbre de transmission. Le même problème touche le Leopard 2A4, qui pèse à peu près autant.
En fait, sur les quelque 500 chars entrés en service en 1994, seuls 56 sont actuellement en service actif effectif outre-manche...
Côté américain enfin, là je crois qu'on a la palme. S'ils vont livrer 31 Abrams pour 400 millions de dollars (alors qu'ils sont, avec le prix ajusté sur l'inflation, à 9 millions pièce... ben oui, c'est pas gratuit, "l'aide américaine"), il s'agira de la version M1A1, c'est-à-dire celle de 1985 (pour une conception de 1975). C'est, en gros, la version qui a servi pendant la Guerre du Golfe de 1991. Il est plus léger que les deux précédents, donc sensément moins exposé au problème d'embourbage dans la célèbre raspoutitsa ukrainienne (la boue lourde et collante qui a englouti tant et tant de soldats allemands pendant la seconde guerre mondiale), mais son moteur est trop faiblard par rapport à son poids, et surtout ce char n'est absolument pas fait pour combattre en milieu froid. En gros, il ne sera "utile" qu'en été, vu qu'il sera neutralisé par la boue en automne et au printemps, et par le froid en hiver. Wa.Ouh.
Mais tout le monde n'est pas perdant. S'il y a autant d'insistance à liquider les stocks d'armements européens dans ce gouffre qu'est devenue l'Ukraine, c'est parce que chacun y trouve son compte sur le plan financier. Le gouvernement ukrainien, déjà, qui perçoit son écot sur chaque livraison. Zelenski vient justement d'éliminer 9 membres du gouvernement qui étaient devenus trop gourmands, pour "corruption". Détail hilarant quand on sait que sa fortune estimée a été multipliée par 100 depuis un an, pour s'établir à plus de 3 milliards de dollars, majoritairement détenus dans les paradis fiscaux (son nom est partout dans les Pandora Papers...).
Les envoyeurs ne sont pas en reste, puisque l'argent perçu revient en partie à l'envoyeur sous forme de rétrocommission. C'est notamment ce mécanisme qui est à l'origine de l'attentat contre un bus d'ingénieurs français à Karachi au Pakistan en 2002 (14 morts) : des rétrocommissions avaient tardé à être payées à des responsables pakistanais (elles avaient servi à payer la campagne électorale de Balladur en 1995, comme il a perdu il n'a jamais pu rembourser comme promis).
On se souvient du président Sarkozy qui était si volontaire pour exporter les armements français, on se souvient encore plus de Hollande qui a été le meilleur VRP pour Dassaut que l'Histoire ait connu : tous les deux ont encaissé énormément d'argent sur des comptes offshore en rétrocommissions ; Macron encaisse tout autant depuis 2017, il n'y a pas de raison.
Et tout ce petit monde est connecté par des intermédiaires, présentés comme des "hommes d'affaires", à l'image de Ziad Takieddine dont le nom ressort dans tous les scandales politico-financiers des années 1990-2000, remplacé dans la macronie par Alexandre Benalla, reconverti dans les "affaires internationales" depuis fin 2018...
Il y a des milliards en jeu, et la guerre en Ukraine, ils s'en foutent, en réalité. Ce qui les intéresse, c'est les transactions qu'elle permet. Tant que ça durera, tant qu'il y aura des Ukrainiens à envoyer se faire massacrer sous l'artillerie russe, tout ce bordel continuera. Personne n'en a rien à branler de l'Ukraine : ce qu'ils veulent, c'est les billets que leur petit business leur rapporte en quantités astronomiques.
C'est pour ça, il n'y a aucune illusion à se faire : il y aura des Leclerc en Ukraine, et pourquoi pas, des Rafale (les avions de combat, c'est la prochaine étape)...

« Les marionnettes »

Gilles Casanova

La plupart des empires qu’a connus l’Humanité ont bien des traits en commun.
D’abord, un certain goût de l’apparat pour convaincre de la supériorité naturelle de la métropole sur les colonies, ensuite un dédain plus ou moins marqué pour le sort des peuples colonisés de la part des milieux de direction de l’empire.
Certains ont poussé l’hypocrisie en se présentant comme les défenseurs des peuples, les défenseurs des opprimés, dotés de la Constitution la plus démocratique du monde comme c’était le cas de l’URSS en 1936.
Mais il est un empire, cynique entre tous, qui chante régulièrement la lutte des peuples colonisés contre les colonisateurs européens. Qui se présente comme l’Empire du Bien, l’Empire de la Liberté. Celui qui est capable de déverser de la liberté et de la démocratie par des B-58 en répandant des milliers de tonnes de bombes sur les populations civiles, qui ont l’effet miraculeux de rendre les régions infestées par des dictateurs sanguinaires de l’axe du mal, à nouveau « démocratiques », même si c’est au prix de multiplier par cent le nombre de victimes, pendant les quelques années de l’intervention salvatrice. (...). En ce qui concerne l’empire des États-Unis d’Amérique, la liste des interventions militaires dans des régions qui ne sont là que pour souffrir serait longue. Il y en a plus d’une cinquantaine depuis la fin de la seconde Guerre mondiale…
Mais on peut aussi s’attacher à observer la première sphère, celle qui est présentée comme celle des « Alliés », mais dont de temps en temps, le vocabulaire dit la réalité. Comme le 6 juin 1944 avec l’opération « Overlord » c’est-à-dire « Suzeraineté », qui disait bien la vassalisation dans laquelle cet empire comptait tenir l’Europe après la défaite allemande.
Sous la pression du général de Gaulle, qui esquissa un pas d’alliance avec les communistes et les soviétiques pour faire reculer l’empire américain, il durent remporter leurs préfets, leurs sous-préfets et leurs billets de banque, mais le projet n’a pas changé.
La force de cet empire c’est d’acheter les âmes, les consciences, les esprits, les artistes, les journalistes – bien sûr –, et tant de politiciens.
Ainsi les projets de réconciliation européenne notamment autour de la perspective de la constitution du Marché commun autour du Traité de Rome, ont-ils été essentiellement conçus et rédigés à Washington, par le Département d’État. Et ceux que l’on baptise ici aujourd’hui « les pères de l’Europe » étaient surtout employés de ce même Département d’État de Washington DC.
De mille façons cet empire considère qu’il a la faculté de déplacer comme il l’entend, les frontières, comme au Kosovo, changer les régimes politiques – la liste serait trop longue – organiser des révolutions de couleur ici ou là, et faire passer devant un tribunal pénal international – pour crimes contre l’humanité – toutes sortes de responsables politiques qui leur déplaisent, à l’exception de ceux des États-Unis d’Amérique qui en sont dispensés par la Constitution même de ce tribunal.
Nguyen Van Thieu, Batista, Hamid Karzai, Volodymyr Zelensky, Ursula von der Leyden, Emmanuel Macron, la liste serait longue de ceux qui furent soudain sortis du chapeau, et qui a un degré ou un autre sont les marionnettes de l’empire, placées là avec une chanson à chanter, à chaque fois différente pour faire croire qu’ils sont l’émanation de la population, ce qui bien souvent ne trompe guère.
François Fillon est le favori de l’élection présidentielle en 2017, et voilà qu’il déclare dans une interview que l’urgence pour la France en matière de politique étrangère, est de retisser le lien avec notre grand allié naturel, la Russie. Quelques jours plus tard il est mis en examen suite aux révélations du Canard enchaîné, et vous connaissez la suite, vous connaissez celui qui sortit du chapeau de guignol…
Le moment venu l’empire abandonne la marionnette quand elle a servi, on lui trouve parfois une place dans le dernier hélicoptère qui quitte le toit du Sheraton à Saïgon, et parfois pas…
Mais il y a toujours derrière chaque opération l’organisation cynique de l’intérêt de l’empire.
Si nous prenons l’opération que nous voyons en ce moment, celle de l’arrivée de Panzerdivisions en Ukraine, avec des chars allemands, anglais, polonais, et américains : personne ne peut penser qu’avec une soixantaine de chars de modèles différents, nécessitant une logistique différente, une formation particulière pour les utiliser, le sort du conflit puisse en être modifié. En revanche cela rassure les petits Européens sur le caractère irrévocable de l’engagement américain aux côtés de « nos grandes valeurs européennes » : corruption sans limite, concussion, couverture d’activités criminelles néonazies, dont l’Ukraine est un si bel exemple.
Mais pendant le même temps se négocie discrètement le plan de paix, directement entre les États-Unis et la Russie.
Ce plan prévoit un démantèlement de l’Ukraine d’une façon particulièrement perverse. Une partie reviendra à la Russie comme c’est maintenant inévitable puisqu’on ne peut plus la chasser d’une partie des territoires dans lesquels elle s’est installée, et dans lesquels la population a choisi par référendum d’adhérer, étant russophone persécutée par les amis des États-Unis.
Mais ce qui est le plus drôle c’est que dans la partie non affectée à la Russie, une partie serait neutralisée et une partie otanisée, car progressivement intégrée à la Grande-Pologne, agrandissant ainsi l’influence de cet État qui hait autant les Allemands que les Russes, et ne voit son salut que dans sa capacité à empêcher tout rapprochement entre les deux, en s’appuyant sur l’oncle Sam.
Cela vaut bien de laisser tomber une marionnette parmi d’autres, dont on a abondamment garni le compte en banque dans des paradis fiscaux.
Il y a des empires qui collectionnent les victoires, et puis il y a des empires qui collectionnent les défaites, mais il faut toujours un certain temps pour que ces derniers s’effondrent.
Ainsi, défait à Cuba, défait en Iran, défait au Venezuela, défait dans plusieurs pays d’Amérique du Sud, défait au Vietnam, défait en Afghanistan, l’empire US continue à considérer qu’il peut agir à sa guise.
Il est vrai qu’il a réussi à acheter une telle quantité du personnel politique en Europe à l’est comme à l’ouest – maintenant que les partis politiques traditionnels y ont largement disparu – que cette impression peut sembler fondée vu de Paris, de Berlin ou de n’importe quelle capitale de l’Europe de Bruxelles.
Mais la chute de cet empire est inéluctable, ce qui ne veut pas dire qu’elle ne sera pas douloureuse, surtout pour les peuples dominés comme le nôtre. Mais trop de forces dans le monde veulent secouer le joug de cet empire, elles y réussiront.
Malheureusement il n’y a plus en Europe de personnes comme le général de Gaulle, capables de se comporter en allié sincère des États-Unis, c’est-à-dire leur proposer d’être nos amis et pas nos suzerains, comme il l'a fait à plusieurs occasions, notamment en évacuant les bases américaines de France et en sortant du commandement intégré de l’organisation du traité de l’Atlantique Nord, en prononçant le discours de Phnom Penh, tout en soutenant les USA dans l’affaire décisive des fusées de Cuba.
Il ne tiendrait qu'à la volonté du peuple français de revenir à une telle position.
Chaque jour dans le guignol médiatique nous entendons la chanson de l’empire. Et uniquement elle, mais combien de temps va-t-il encore y croire ?


ChatGPT : « Quand allons-nous arrêter la marchandisation de notre existence ? »

Le philosophe Éric Sadin appelle à mettre d’urgence des limites à la nouvelle intelligence artificielle ChatGPT, qui peut répondre aux questions des humains rapidement et de manière détaillée, à « décider individuellement et collectivement de nous en détourner ».

https://fb.watch/im0BbjMBJt/


« Vous n’avez pas honte ? »

Maxime Tandonnet

- 22/1/2023 - M. Olivier Faure et son adversaire du parti socialiste se battent pour revendiquer le leadership d’un parti, le PS, en plein effondrement. En ce moment, ils n’ont pas d’autres sujets plus graves ? Chez LR, la grogne des retaillistes contre les ciottistes pour le partage des fromages internes fait parler d’elle dans la presse : dérisoire au regard des enjeux nationaux actuels. L’ancien monde politique (antérieur à 2017) paraît ainsi déterminé à aller jusqu’au bout de son suicide.

Le PS meurt d’avoir trahi sa cause, la défense de la classe ouvrière et moyenne, au profit d’un discours écolo-bobo-migrationniste. De même, LR agonise de ses ambiguïtés. Ce parti s’est présenté comme parti d’opposition, avec 62 députés qui ont été élus essentiellement pour s’opposer au pouvoir macroniste. Miné par les trahisons opportunistes depuis 2017, après avoir soutenu sans vergogne la politique liberticide sous la crise sanitaire, il donne aujourd’hui sa caution à une réforme des retraites aussi inutile et impopulaire qu’inéquitable, dont l’unique but (il n’y en a pas d’autre) est de servir de trophée final au macronisme. Quelles que soient ses dénégations, cela s’appelle, de fait, un parti béquille, ou un parti supplétif.

Quant au macronisme, il tremble comme une feuille devant le nouveau séisme invraisemblable qu’il a déclenché (le troisième de cette ampleur après les GJ et le mouvement de 2019… Il faut le faire). Qu’il tremble ! On finit hélas par s’habituer au pire, au cynisme comme au mépris du peuple. Ce nouveau séisme dans une France qui souffre, dévastée par l’inflation, l’appauvrissement, le chômage, l’insécurité, la faillite de ses services publics (école, hôpital) ne peut qu’amplifier toujours davantage la souffrance des plus fragiles – notamment les patrons et salariés de petites entreprises. Dans l’histoire comme en politique, la vulgarité se confond toujours avec le culte du chef au détriment de l’intérêt public.

A l’ultragauche, les choses ne vont pas mieux si l’on en juge par la dérive gauchisante et surréaliste des écologistes (discours de Mme Sandrine Rousseau). Quant à la droite « nationaliste », elle ne se porte moins mal qu’en apparence. Son rayonnement est entièrement fondé sur le culte de son leader. Le jour où de nombreux Français ouvriront les yeux, elle sombrera comme les autres. Ainsi il paraît que Mme Le Pen soigne sa stature internationale en se baladant en Afrique pendant que le pays se soulève contre une réforme absurde, comme une sorte de Macron de droite radicale, en moins maligne : la dame prépare ainsi sa quatrième défaite en 2027 (et la neuvième de son clan après les cinq de son père). Et pour faire élire qui cette fois-ci ?

L’autre jour, M. Faure a apostrophé M. Dussopt, ex-socialiste aile gauche, jadis farouche ennemi de tout relèvement de l’âge du départ à la retraite, désormais ministre macroniste et devenu l’artisan et porte-parole de l’actuelle réforme : « Vous n’avez pas honte ? » (d’un tel opportunisme). Une excellente question, qui s’applique plus largement à l’ensemble de la classe politique nationale. Le lien de confiance est brisé sans doute définitivement. Et la question qui se pose à nous : la démocratie est-elle possible sans classe politique nationale ? Un modèle de démocratie décentralisée et référendaire est-il inventable en France ? Il serait temps d’y penser…

L'État doit s'occuper avant tout des Français

Yann Bizien

Comme par hasard, sans doute pour mieux nous faire croire qu'il ne pourrait plus financer notre système de retraite, Bruno Le Maire lance aujourd'hui une vaste opération de chasse aux gaspillages après avoir dépensé tant d'argent des contribuables sans compter, sans efficacité politique et économique.

Emmanuel Macron finance la paix civile, la solidarité nationale, la solidarité immigrationniste et la guerre en Ukraine à grands frais. Il finance nos besoins par la dette. Préleveur omnipotent et redistributeur international, mais surendetté, vulnérable et en faillite, l'État macroniste ne peut plus investir dans la défense, la sécurité intérieure, l'éducation, la justice, la réindustrialisation, la santé, notre souveraineté énergétique, agricole et la transition énergétique.
 
L'État macroniste, c'est le délitement de la démocratie, la dégradation de l'autorité, l'incapacité à enrayer la violence qui monte dans le pays, la dégradation du service public, la paupérisation de nos armées, de la Police, de l'École et de nos Hôpitaux. L'État macroniste, c'est l'incapacité à restaurer les fonctions régaliennes. L'État macroniste, c'est celui qui n'a plus les moyens de ses ambitions, et qui fait aujourd'hui illusion.
 
Notre système de retraite peut trouver aisément son équilibre à 62 ans avec la préférence nationale qui n'est pas honteuse mais normale, légitime et fondée. L'État doit s'occuper avant tout des Français, de la souveraineté française et du destin de notre pays. Il n'a pas vocation à s'occuper des autres. S'occuper des autres, c'est de l'idéologie coûteuse et financièrement insupportable pour un pays en faillite.

"Faire simple", disait Foch.

FAUT-IL ABOLIR LES MILLIARDAIRES ?

No Wan

On a pris l’habitude d’être inondé de faux débats, de sujets qui jouent sur nos émotions et nous font oublier l’essentiel. La pseudo-insécurité de la France profonde, le genrisme, le wokisme, la représentation des écureuils roux dans le cinéma ou encore les transferts de joueurs de foot dont une majorité de Français se fout royalement…

Enfin une vraie question de société : faut-il abolir les milliardaires ?

5 milliardaires français sur 6 sont devenus encore plus riches en 2023. L’homme le plus riche du monde est un Français (non, c’est pas Elon Musk), Bernard Arnault dont le patrimoine s’élevait à 85.7 milliards d’euros en 2020 et qui culmine aujourd’hui à 214 milliards.

Alors qu’un milliard de personnes n’a pas accès à l’eau potable, une minorité de familles possède plus de richesses que des nations.

Vous me direz : « mais, ils l’ont mérité cet argent… » ou encore « tu t’imagines le nombre de personnes qu’ils font vivre ? »…

L’ont-ils mérité ? C’est une vaste question mais ce n’est un secret pour personne, on ne devient pas riche sans « casser des œufs ». En France, 97.5% des ultrariches n’ont jamais eu besoin de travailler, ils ont simplement hérité de leur richesse à la naissance (en biens immobiliers en grande majorité).

Le ruissellement ? Ça fait 20 ans qu’on sait que c’est faux. Il s’agit là de l’argument principal des défenseurs de la richesse à outrance et du néolibéralisme mais le phénomène a été débunké et une pléiade de sociologues s’accordent à dire que les ultrariches sont les véritables parasites de cette société (Monique Pinçon-Charlot, pour ne citer qu’elle).

Quel est le problème alors avec les milliardaires ?

Le problème est démocratique. Peut-on accepter qu’un homme devienne plus riche qu’une nation ? Bernard Arnault n’a pas de comptes à rendre. Il fait ce qu’il veut de son argent. Il n’a pas de sénateurs, de conseil d’État ou de députés pour s’opposer à ses caprices. Si ces « entrepreneurs » décident de s’acheter tous les médias, qu’en sera-t-il de l’indépendance de la presse ? (ah merde, c’est déjà fait…). Sans parler de leur mainmise sur l’économie, la politique, l’environnement, l’opinion, la culture, etc…

Pas besoin d’être communiste pour comprendre. Les ultrariches sont un danger pour la démocratie. [...]