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31 janvier 2023

L’étrange aveu de Bill Gates…

Gilles La Carbona

Les aveux de Bill Gates, le 28 janvier 2023 dernier, devraient en effrayer plus d’un. Le milliardaire change brusquement de discours et annonce tout de go, que « le COVID n’est pas plus dangereux qu’une grippe, étant donné sa faible mortalité… ». Diable, nous aurait-on menti depuis le début ? Avec des accents d’une vraie fausse sincérité, il tente de se dédouaner des décisions dont il est largement à l’initiative, notamment de la vaccination. N’est-il pas le premier concerné dans l’élaboration des vaccins, ou dans la pression auprès de l’OMS, pour une vaccination mondiale obligatoire ? Face à l’explosion des effets secondaires, il est évident qu’il tente de faire porter le chapeau à d’autres.

N’oublions pas qu’il regrettait que l’Afrique ne se soit pas vaccinée à outrance ! Donc les complotistes auraient eu raison, impossible voyons, eux qui ont été chassés des réseaux, vilipendés, eux que notre gouvernement stigmatisait dans ses clips de propagande, lorsqu’il annonçait doctement qu’on pouvait discuter de tout sauf des chiffres et de dire que c’étaient les non-vaccinés qui se retrouvaient à l’hôpital, alors que c’était faux et que ça l’est encore. On se demande bien pourquoi aujourd’hui, il n’en parle plus, de ces fameux chiffres, qui prouvent une augmentation démesurée des myocardites, AVC, cancers foudroyants et bien d’autres joyeusetés… Il est même étrangement muet.

Une dictature ne commence jamais par des camps de concentrations, mais par le contrôle de la parole, de la pensée. Puis par l’éviction de toute opposition, par le clivage de la population. Ceux qui pensent bien, et ceux qui pensent dangereusement. Car c’était bien cela, et ça le reste encore par moment, si vous ne pensez pas comme Macron, vous pensez dangereusement, vous devez donc être insultés, mis au ban de la société, puis disparaître socialement.

Donc les confinements, les obligations vaccinales, prévues par les complotistes, qui donc, ne se sont pas trompés, tout ça fut un cirque inutile qui en plus, se transforme en un genre de génocide étalé dans le temps et dont nous commençons simplement à découvrir l’ampleur… Et Bill Gates, maintenant, nous fait ses révélations d’un air tranquille, sur le ton d’un : « Je me suis trompé, n’en parlons plus ».

Il a poussé tous les gouvernements à adopter des mesures ignobles et à faire injecter un produit expérimental à des millions de personnes, alors qu’il savait depuis le début tout ce qu’il nous raconte à présent. Il a forcé à la discrimination, à l’écroulement des économies, à l’inflation, dans un but qu’il devrait maintenant nous expliquer, puisqu’il a commencé les aveux. Notre gouvernement a suivi ces recommandations, il a menti, contribué à l’effondrement de notre pays, fait exploser notre dette pour rien, et le pire est qu’il continue.

Après de telles paroles, il est à souhaiter que la justice américaine l’arrête et qu’il soit jugé. Rien à attendre de la justice européenne et encore moins de la nôtre. Ni oubli, ni pardon, il faudra que tous les acteurs impliqués, rendent des comptes. Partout dans le monde le narratif covid s’effondre, il n’y a qu’en France qu’il subsiste. Le passe-sanitaire, l’obligation vaccinale, le refus des soins à ceux qui n’étaient pas injectés : en pure perte. Les hallucinants chiffres des morts, les hélicos envoyés pour transférer les malades, c’était de la mise en scène. Le rapport du ministère de la santé, quelques mois plus tard, publiait le vrai taux d’hospitalisés COVID, 5% au plus fort. Et le Conseil Constitutionnel d’avaliser les pires infamies.

Ces gens là ne doivent pas pouvoir s’en sortir, s’ils ont menti sur ce sujet. Pourquoi les croirait-on maintenant sur les retraites ? Sur l’Ukraine ? Et que dire de nos oppositions qui semblent plus complices que pressées de faire la lumière ?


30 janvier 2023

Vaccination ARNm et odeur de sapin

Vincent Verschoore


Le Dr Retsef Levi est un expert en analyse de risques pour le MIT. Il vient de publier une vidéo sur Twitter où, au vu des études d’impact disponibles depuis début 2021 en Israël et ailleurs, il appelle à l’arrêt immédiat de la vaccination type ARNm. Il estime que l’inefficacité et la dangerosité de ces produits, notamment pour les jeunes, est suffisamment démontrée pour en justifier l’arrêt total. Il appelle à une analyse en profondeur sur la manière dont toute une communauté « scientifique » a pu accepter d’imposer un produit aussi mauvais et aussi dangereux, mais aussi financièrement rentable pour ses promoteurs.
(Il faut cliquer sur le lien « pic.twitter » pour accéder à la vidéo, sur Twitter)

Toutes choses que nous, « complotistes » démonisés à la sauce « antivax » par la bien-pensance ségrégationniste, ignorante ou corrompue et ses relais politiques, institutionnels et médiatiques, dénonçons depuis le début de cette histoire. Ce blog a commencé à s’en inquiéter sérieusement au printemps 2021, avec par exemple l’article « Vaccination Covid: la catastrophe qui vient? » (1).

Sans désespérer

Les signaux d’alerte sont apparus immédiatement, soulignés par les changements dans le narratif officiel face à l’avancée du réel, mais sans jamais remettre en cause le fondement purement commercial (et mafieux) de cette vaste expérience agricole. La question de la corruption était déjà abordée en décembre 2021, dans « Vaccination Covid, le grand marché de la corruption. » (2).

Même si la plupart des gens ne veulent plus en parler, le scandale est énorme et ses effets, sur la santé comme sur la confiance envers l’institution, encore difficiles à évaluer.

Entre-temps, les covido-fascistes macronistes et assimilés refusent toujours la réintégration des soignants, pompiers et autres suite à leur refus de se soumettre à l’expérience des Dr Mengele 2.0 (3). Aucun soi-disant « médecin » ne semble regretter avoir touché 900 euros par jour pour faire de l’abattage vaccinal, au mépris de tout serment et de toute éthique médicale.

Aucun repentir ne semble filtrer des ordres miliciens de la Gestapass et des Kapos vérifiant les Ausweis attestant de l’enrichissement des Pfizer et autres Moderna via la corruption massive du politique et des institutions, à commencer par l’Europe et l’infâme Ursula von der Leyen.

Les gens et les systèmes ayant permis et facilité la mise en place de cet immense racket sont toujours là, et ils nous la refont aujourd’hui au profit du complexe militaro-industriel et de la « guerre » non plus contre le virus, mais contre le Russe tout court (4).

Aucun politique ne semble capable d’en tirer la moindre leçon, la soi-disant « opposition » se limitant à se lever demain (le 31 janvier) contre la politique de celui dont elle appelait à la réélection en avril dernier. Alors oui, c’est désespérant, mais la volonté de résistance existe, très clairement, sous diverses formes, et tant qu’elle existe rien n’est perdu.

Censure et Fact-checking

Les Twitter Files et quelques articles parus dans la presse mainstream dévoilent le système de censure intégré aux Gafam, et pilotés par l’establishment, à l’encontre de toute « pensée déviante » et contestation du narratif officiel par des gens pourtant hautement habilités à le faire, tels que l’épidémiologiste Laurent Toubiana ici (5) ou le Dr. Jay Bhattacharya aux USA, pourtant professeur à l’École Médicale de l’université de Stanford. Un médecin, épidémiologiste, économiste de la santé et expert en santé publique spécialiste des maladies infectieuses et de leurs effets sur les populations vulnérables.

De toutes évidence, le portrait-type du militant d’extrême-droite « antivax » perpétuellement dénoncé par les bien-pensants ségrégationnistes dont beaucoup, aujourd’hui, arborent sans doute fièrement les insignes du régiment Azov.

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Vous reprendrez bien un petit ver grillé ?

H16

Sapristi, les habitudes culinaires européennes évoluent de plus en plus vite ! La nouvelle a fait quelques remous sur les réseaux sociaux : depuis quelques jours, l’Europe autorise l’utilisation dans l’alimentation humaine de deux insectes à savoir le ver de ténébrion (ver de farine) et le grillon domestique.

En pratique, cette introduction d’insectes dans le catalogue des substances autorisées dans la nourriture humaine n’est pas nouvelle puisqu’il y a deux ans, en janvier 2021, l’Europe avait déjà autorisé les larves de scarabée molitor.

Ceci dit, cette tendance n’est pas anodine et montre que des industriels bien introduits poussent à la modification des régulations actuelles, alors que les habitudes culinaires européennes n’ont pas changé en la matière (et certainement pas en une petite poignée d’années).


Mais voilà : ces insectes sont actuellement parés de plusieurs vertus à commencer par leur bon rendement alimentaire puisque leur élevage nécessite, en comparaison des stocks animaux traditionnels (bœuf, cochon, poulet ou mouton par exemple), moins d’eau, moins de nourriture et moins d’espace, à masse alimentaire équivalente en sortie. Cela fait plusieurs années que différents rapports (de la FAO par exemple) s’empilent pour vanter les mérites de l’insecte à grignoter (sous toutes ses formes), tant pour réduire la faim dans le monde que pour minimiser les impacts des élevages sur l’environnement.

Il faut dire que ce dernier est devenu l’alpha et l’oméga des politiques actuelles dans lesquelles l’Homme ne doit s’inscrire qu’à titre accessoire, en visant son effacement complet à terme plus ou moins rapide. Dès lors, puisque seule une nature riante suffit, rendre l’humain heureux et bien portant n’est plus du tout une priorité et pour le nourrir, les insectes suffisent.

L’autorisation donnée, des farines vont donc être produites pour qu’enfin, des industriels puissent proposer des pains protéinés et autres gourmandises à base de grillon dégraissé et broyé. La presse, réagissant assez mollement à l’information, a produit quelques timides articles pour expliquer la nouvelle.


Et quand elle s’intéresse un peu plus à la question, c’est avant tout pour dénoncer les complotistes qui ne peuvent s’empêcher (quelle bande d’affabulateurs, ces complotistes !) de rapprocher l’émergence de ces nourritures alternatives des douzaines de recommandations pourtant publiques d’industriels, de milliardaires et autres acteurs influents qui n’ont de cesse de vouloir notre bien à coup de grosse réinitialisation et autres projets sociétaux plus ou moins rigolos dans lesquels – coïncidence – les insectes ont un petit rôle croustillant à jouer.

Comme les complotistes voient dans cette introduction chitineuse un projet mondialiste visant à éliminer petit-à-petit nos habitudes culinaires ancestrales, il était logique que les gens sensés, pondérés et bien comme il faut s’y opposent fermement en mentionnant avec forces quelques évidences : non, personne ne va vous forcer à bouffer de l’insecte, rien ne sera caché et la composition des mets qui vont les incorporer établira clairement leur présence, voyons voyons ! Comment en douter ? Comment imaginer un rapport, même lointain, avec la façon dont furent introduits les pass vaccinaux qui n’ont forcé personne à s’injecter des produits dont la composition précise n’est pour le moment connue de personne ? Il faut avoir l’esprit tordu (celui d’un complotiste, assurément) pour faire ce lien.


Dès lors, non seulement l’introduction très discrète de ces insectes dans notre régime alimentaire ne doit vraiment pas faire l’objet d’un débat public et s’il le faut, ce sera pour louanger l’idée générale et ridiculiser ceux qui se posent des questions.

C’est donc sans surprise qu’aucun spéciste n’est monté à la barre pour venir défendre les souffrances que ne manqueront pas de subir ces insectes ainsi exploités : s’il s’agit de dénoncer les élevages actuels, de lutter contre le viandriarcat blanc de droite, il y a du monde mais pour aller lutter contre les élevages de scarabées, il n’y a plus personne.

C’est aussi sans surprise que peu de personnes s’interrogent vraiment sur l’impact de ces nourritures sur la santé des humains en général, et ce, malgré l’existence de quelques études qui montrent bien les propriétés allergènes de la chitine, ou sur le fait, désagréable mais logique, que ces insectes comestibles sont régulièrement porteurs de plusieurs parasites dont une partie est directement transmissible et néfaste pour l’homme. Au passage, dans le règlement d’exécution de l’Union européenne en rapport avec cette nouvelle autorisation, on trouvera (page 6) mention dans la composition de ces farines la présence de cyanure avec un taux de moins de 5 mg/kg ce qui laisse une marge vaguement préoccupante lorsqu’on se rappelle que la DL50 du cyanure se situe justement dans cette fourchette (0.5 à 3 mg/kg).

Mais bon, il reste assez probable que ces nourritures seront relativement sans danger et ne subsisteront donc que les questions de coûts, de goût et de tabous alimentaires. Pour le reste, il va de soi que les autorités sanitaires sauront se montrer à la hauteur de cette nouveauté, comme elles l’ont amplement prouvé par le passé, n’est-ce pas.

On doit cependant s’interroger sur la pertinence réelle de cette tendance : on part en effet encore une fois d’un constat biaisé pour ne pas dire faux que l’environnement serait détruit par l’agriculture traditionnelle et les élevages animaux ; on persiste à croire de façon stupidement malthusienne que la population ne va faire qu’augmenter, alors que le doute s’installe de plus en plus sur les projections fantaisistes de l’ONU ; on insiste sur les avantages des élevages d’insectes en matière de faible production de dioxyde de carbone, alors même que ce gaz n’est ni responsable du climat, ni même polluant puisqu’il favorise en réalité l’augmentation de la couverture végétale de la planète.

Encore une fois, on pousse (à coup de subventions) et on favorise (par la règlementation) des idées construites sur des prédicats faux. Les lubies écologistes sont directement responsables de l’actuelle crise énergétique en Europe, en sabotant les efforts pour les énergies déjà présentes et en proposant des alternatives catastrophiques.

Ce sont les mêmes lubies écologiques qui poussent maintenant des vers, des grillons et des sauterelles dans nos farines. Alors, forcément, ça ne peut que bien se passer, n’est-ce pas ?


Ils consentent tous à la guerre

Gilles La Carbona

D’où viennent la cécité et le déni des dirigeants européens ? Mais les oppositions aussi, notamment en France, consentent à glisser dans cette folie. Persister à alimenter le régime de Zelensky en armes lourdes est non seulement une erreur, mais devient une faute qui aura des conséquences que ces dirigeants ne voient pas, ou au contraire qu’ils aspirent de leurs vœux funestes et secrets, ce qui serait encore plus dramatique. Comment prétendre que défendre l’Ukraine, c’est défendre nos valeurs ? Même la servile LCI le dit, ce régime est corrompu. La fortune personnelle de Zelensky augmente inexorablement et son épouse vient en goguette, à Paris, dépenser des mille et des cents dans les boutiques de luxe, en temps de guerre. Certes, mais la Russie n’avait pas à attaquer ainsi un pays souverain, ça ne se fait pas. Mais tuer 15000 civils russophones pendant 8 ans, ça se fait ? Oui, dans la matrice occidentale, qui veut que le terme de génocide soit à la discrétion du seul jugement de l’Occident. Donc un Russe, ou une population qui revendique sa culture et sa langue russe, peut se faire massacrer et l’Occident se range du côté des bourreaux. C’est donc ça les valeurs de l’Europe ? Poutine n’avait pas le droit, car tout de même il y avait des accords de Minsk, ceux justement que Merkel et Hollande ont révélé être une plaisanterie, simplement destinés à berner la Russie. Donc le mensonge et la filouterie sont aussi la grandeur de l’Occident. Que de nobles valeurs.

Il y a un rappel historique, dans le constat de cette unanimité de notre classe politique, rangée derrière un régime ukrainien, dont le président chansonnier faisait l’apologie de Mein Kempf, tout en apprenant à son public à faire le salut nazi. Il est consternant de voir ces responsables politiques, refuser une observation sur la tournure réelle que prend l’aide militaire de l’OTAN. Il devient impossible de contester cette politique sous peine d’être taxé de pro-Poutine, ou de complotiste. La vérité a été énoncée, le cadre fixé, dès lors toute contestation est promise aux feux des critiques du pouvoir, à l’anathème des journalistes subventionnés ! Où est passé l’esprit critique ? Cet absolutisme est effrayant.

Les vraies valeurs de l’Occident et notamment de la France, seraient de tout faire pour que la paix revienne. Or il n’est question que de prolonger la guerre. Point de table ronde, point de négociations, la guerre totale et jusqu’au bout. Mais au bout de quoi ? D’où vient cet acharnement à refuser la paix si ce n’est que de poursuivre frénétiquement un combat idéologique qui ne peut effectivement cesser qu’avec la disparition d’au moins un des belligérants ?

Les observateurs militaires qui ont l’honnêteté de regarder les choses en face, expliquent que sur le terrain, la Russie va continuer à gagner. La livraison de chars lourds, et même d’avions, c’est la nouvelle lubie de la France, qui s’engage de plus en plus pour livrer des Mirages 2000, ne changera rien au niveau de la guerre en Ukraine, mais pourrait bien tout changer pour le reste de l’Europe. Tout cela alors que cette aide militaire n’arrive pas particulièrement sur le terrain, qu’elle se retrouve même sur le marché international des armes.

L’escalade va crescendo et notre parlement ne fait rien. Nos députés ineptes et endormis, laissent Macron décider seul du sort de la paix en Europe et de l’intégrité de notre territoire. À quel moment vont-ils lui demander des comptes ? Que faudra-t-il qu’il décide pour qu’ils daignent s’immiscer dans la partie et lui dire : « nous devons donner notre avis ». Tout est fait pour que nous soyons mis devant le fait accompli. Les armes, tout le monde en donne, donc nous aussi.

Il va venir un moment, l’instant de trop, ou les différentes décisions feront que nous serons dans la situation ou la farce de la non belligérance ne sera plus tenable et ou l’évidence voudra que nous n’ayons plus d’autres choix que d’officialiser notre entrée en guerre avec la Russie. Tout ça sous l’œil complice de nos représentants qui depuis le début de ce conflit laissent Macron seul à la manœuvre, que ce soit au niveau de l’aide financière, ou au niveau des livraisons de matériels de guerre. Aujourd’hui on parle de livrer des Mirages 2000, et demain ce sera quoi ? Macron, insidieusement, prépare les esprits à ce point de non-retour, celui où il nous faudra envoyer nos soldats.

Il est urgent que les parlementaires se préoccupent de ce problème et cela devient une priorité. Demain il sera trop tard, c’est la paix en Europe qui est en jeu, et nos vies. Nos sorts économique et militaire, dépendent de cette bande d’apathiques parlementaires, obnubilés par la préservation de leurs avantages, alors qu’ils devraient demander l’activation de l’article 35 de la Constitution, qui leur permettrait d’avoir leur mot à dire. Non, ils sont là, tétanisés par on ne sait quoi, à regarder le pays aller inexorablement vers la guerre. Réveillez-vous !

29 janvier 2023

« Plus jamais ça »

Catherine Gaillard

Cette phrase revient, toujours la même, comme un mantra : "plus jamais ça" ou "n'oublions jamais".
Oublier ? Qui pourrait donc bien oublier ?
"Plus jamais ça" on le sait bien, ce n'est qu'un vœu pieux, une formule magique qui permet de se tenir à distance de "l'événement" au fond... Il est tellement insupportable.
J'ai vu, comme d'autres, comme il était si facile, aujourd'hui encore, de retourner une partie de la population contre une autre, d'ostraciser tout un groupe, lui retirer la liberté de circuler, l'empêcher de continuer à aller gagner sa vie et celle de sa famille, l'insulter quotidiennement dans les médias, y compris de la part d'un président de la République ! Et tout ceci étant apparemment considéré comme chose normale. J'ai même entendu parler de camps, d'inoculations de force, je n'ai pas rêvé, nous n'avons pas rêvé ! Certains d'entre-nous n'ont pu ni voir ni accompagner leurs parents dans leurs derniers moments ! J'arrête ici, pourtant il y a tant à dire... Et les gens qui ont préconisé tout ça sont toujours aux responsabilités aujourd'hui, tiennent toujours le crachoir au gouvernement, dans les médias, sur les réseaux sociaux... D'autres encore ont l'air à peine au courant, à peine conscients de ce qui s'est véritablement passé. Donc, le "plus jamais ça" je n'y croyais déjà pas, mais j'y crois encore moins aujourd'hui. Attention, est-il utile de le préciser, mais je pense bien que ça l'est, évidemment je ne compare pas les deux "situations", je dis juste que nous sommes, êtres humains, toujours les mêmes, nous n'avons pas progressé.

mélimélo

Novax Djokovic remporte l'Open d'Australie, un an après son éviction par la dictature covidiste locale pour défaut de soumission à l'ordre agricole.
Superbe symbole.
Vincent Verschoore

⬦ Pénurie de soignants (hospitaliers et libéraux) :
« La commune de Nevers paie l'avion à huit médecins pour venir travailler à son hôpital depuis Dijon... »
On parlera de bilan carbone, mais on ne saura rien des raisons de la pénurie de soignants et on ne saura pas si ces huit médecins vont manquer à Dijon...
Segundo Cimbron

⬦ Je me demande si les politiciens (ou certains artistes) qui bossent encore à 78 ans et ne voient aucun inconvénient à ce que les éboueurs ou les maçons travaillent jusqu'à 64 ou 67 ans, auraient le même point de vue s'ils étaient eux-mêmes éboueurs ou maçons...
Segundo Cimbron

⬦ Quand Google licencie 12.000 salariés, on se dit qu'ils doivent avoir des problèmes économiques.
Au contraire, l'annonce de ces licenciements a fait bondir le cours de Google en bourse de 5,3%...
C'était le but.
Drôle de système qui récompense ceux qui détruisent ceux qui créent la plus-value dont ils se gavent.
Un système intenable.
Segundo Cimbron

⬦ Où ça commence, les riches ? Un fonctionnaire qui a un salaire brut de 3600€ en fin de carrière touche 2700€ de pension brute. Voilà un affreux riche ! Pour atteindre cette retraite, il faut être catégorie A (donc BAC + 3 minimum et aujourd'hui plutôt BAC +5 ou +7 et avoir toutes ses annuités.
Denis Collin

⬦ « Les personnes qui me critiquent ne connaissent pas bien l'économie. »
(Bernard Arnault)
« Les personnes que Bernard Arnault critique connaissent tellement bien l'économie qu'ils ne la confondent pas avec les mécanismes de l'exploitation de l'homme par l'homme. »
(Segundo Cimbron)

⬦ L'UE : non au vin, vive les insectes.
Qu'ils n'oublient pas que la révolte du Potemkine commence par la découverte des asticots dans la nourriture !
Denis Collin

⬦ Manifestant, chante un peu moins et révolutionne un peu plus, sinon tu risques de connaître les chants révolutionnaires par cœur et d’oublier la révolution que tu souhaitais voir naître.
Alexis Haupt

⬦ Le pire fléau pendant la crise covid, ça n’a pas été un virus mais la soumission intellectuelle.
Alexis Haupt

⬦ Macron n'est ni de gauche ni de droite.
La droite c'est la Nation, l'honneur, la vertu. La gauche c'est l’Égalité, la défense des travailleurs, le progrès social.
Macron est hostile à tout cela « en même temps ».
Gilles Casanova

⬦ « L’Union européenne c’est la Paix ! »
Même ça, c’était faux.
Gilles Casanova

⬦ Les peuples ont soutenu l’union européenne parce qu’ils pensaient que cette union était garante de paix. Pourtant cette union semble nous entraîner dans un conflit généralisé qui dévasterait à nouveau le continent européen sans même rechercher un compromis dans la guerre entre la Russie et l’Ukraine, qui n’est pas membre de l’Otan, sans consulter les peuples de l’union. Nous nous y opposons.
Arno Klarsfeld

⬦ Depuis des décennies, les Français acceptent de tout perdre, leur pays, leur histoire, leur culture, leurs repères et leurs frontières ; ils acceptent de diluer leur patrie dans l'entité européenne au nom d'un idéal suprême : la paix. Pour finalement laisser la macronie nous pousser vers la guerre sans réagir, sans protester.
Ils ont accepté de tout perdre pour avoir la paix, à la fin ils n'auront plus rien, pas même la paix.
Jonathan Sturel

⬦ 21 janvier 2023. Anniversaire de la décapitation de Louis XVI, le 21 janvier 1793. – Les rois ne sont pas exemplaires, loin de là, mais somme toute, plus on tue les rois, plus les peuples perdent la tête.
Claire Fourier

Les Jeux Olympiques, première étape vers une "surveillance de masse"

Vincent Verschoore

Déjà dénoncée par la Quadrature du Net, la nouvelle loi permettant la vidéosurveillance automatisée boostée à l'IA dans le cadre des JO 2024 est ici dézinguée, et dans une émission radiofrance en plus.
Comme pour le reste, le régime macroniste corrompu utilise un événement pour introduire des mesures et systèmes liberticides au profit de ses mentors du Grand Capital.
 
Extrait :
« Alors, pourquoi ce n’est pas probant ? Parce qu’il n’y en a pas assez de logiciels, de caméras. Bien sûr "si tout le monde était pisté tout le temps, partout, ça irait beaucoup mieux, ça marcherait du tonnerre cette affaire".
Ne rigolez pas, c’est le discours des industriels qui espèrent en tirer des milliards. 10% de croissance du secteur par an. En France, en 7 ans, deux fois plus de centre de supervisions. Un millier désormais et nos villes sont-elles plus sereines ?
Et puis, "les gens qui n’ont rien à se reprocher n’ont rien à craindre des caméras". C’est bien connu. Les données sont hyper protégées. Nos démocraties, très solides. Nos lois n’évoluent jamais. »

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-edito-politique/l-edito-politique-du-jeudi-26-janvier-2023-2164084?fbclid=IwAR3REk5g60ZYg34lM1OdJofn9TxpfYZr0lejXLdKqj6S2B2t3-5ynUm7GAw

Pour en savoir plus sur les enjeux de l'industrie de la surveillance
⇒ https://zerhubarbeblog.net/.../nsa-gafam-et-le.../

Les chars en Ukraine: une belle blague qui va surtout profiter aux intermédiaires

Tiephaine Soter

Les USA ont tout fait pour amener l'Allemagne à accepter la livraison de chars Leopard 2 polonais à l'Ukraine. Ces chars sont des Leopard 2A4, livrés au début des années 2000, il ne s'agit pas de la version modernisée au standard Leopard 2PL.
Le Leopard 2 est un char de combat principal (Main Battle Tank, MBT) développé en Allemagne dans les années 1970, sur les ruines encore brûlantes d'un projet de char conjoint entre l'Allemagne de l'Ouest et la France (déjà...). La version A4 est donc la 4e mise à niveau de ce char déjà ancien, équivalent des chars T-72 soviétiques, et a été introduite en... 1985. Ces chars livrés en Ukraine ne seront pas mis à niveau.
Autant dire que c'est un char totalement dépassé face aux T-72B3 et B3M (mises à niveau de 2010 et 2016) qui équipent actuellement massivement l'armée russe. Je ne parle même pas des chars T-80BVM (2017) et T-90M, ni du T-14 Armata.
Le Leopard 2A4 est "célèbre" pour avoir été le premier char occidental à être détruit par des armements d'origine soviétique en Syrie : les jihadistes du Califat en ont détruit ou endommagé 3 sous bannière turque. Ils en ont aussi capturé 2 autres. Les Turcs ne sont pas spécialement plus cons que les Ukrainiens, donc on peut s'attendre à quelques scènes du même genre du côté de Donetsk...
Côté anglais, avec les chars Challenger, ce n'est guère plus brillant. Si sur le papier le char est plus récent (1994), ce n'est qu'un recyclage du Challenger 1 avec une nouvelle tourelle. Il n'a jamais été modernisé depuis son entrée en service actif, et sa disponibilité au sein des forces armées anglaises n'est pas glorieuse : c'est une machine complexe qui requiert de l'entretien régulier, du fait de ses 66 tonnes qui pèsent littéralement très lourd sur sa suspension et son arbre de transmission. Le même problème touche le Leopard 2A4, qui pèse à peu près autant.
En fait, sur les quelque 500 chars entrés en service en 1994, seuls 56 sont actuellement en service actif effectif outre-manche...
Côté américain enfin, là je crois qu'on a la palme. S'ils vont livrer 31 Abrams pour 400 millions de dollars (alors qu'ils sont, avec le prix ajusté sur l'inflation, à 9 millions pièce... ben oui, c'est pas gratuit, "l'aide américaine"), il s'agira de la version M1A1, c'est-à-dire celle de 1985 (pour une conception de 1975). C'est, en gros, la version qui a servi pendant la Guerre du Golfe de 1991. Il est plus léger que les deux précédents, donc sensément moins exposé au problème d'embourbage dans la célèbre raspoutitsa ukrainienne (la boue lourde et collante qui a englouti tant et tant de soldats allemands pendant la seconde guerre mondiale), mais son moteur est trop faiblard par rapport à son poids, et surtout ce char n'est absolument pas fait pour combattre en milieu froid. En gros, il ne sera "utile" qu'en été, vu qu'il sera neutralisé par la boue en automne et au printemps, et par le froid en hiver. Wa.Ouh.
Mais tout le monde n'est pas perdant. S'il y a autant d'insistance à liquider les stocks d'armements européens dans ce gouffre qu'est devenue l'Ukraine, c'est parce que chacun y trouve son compte sur le plan financier. Le gouvernement ukrainien, déjà, qui perçoit son écot sur chaque livraison. Zelenski vient justement d'éliminer 9 membres du gouvernement qui étaient devenus trop gourmands, pour "corruption". Détail hilarant quand on sait que sa fortune estimée a été multipliée par 100 depuis un an, pour s'établir à plus de 3 milliards de dollars, majoritairement détenus dans les paradis fiscaux (son nom est partout dans les Pandora Papers...).
Les envoyeurs ne sont pas en reste, puisque l'argent perçu revient en partie à l'envoyeur sous forme de rétrocommission. C'est notamment ce mécanisme qui est à l'origine de l'attentat contre un bus d'ingénieurs français à Karachi au Pakistan en 2002 (14 morts) : des rétrocommissions avaient tardé à être payées à des responsables pakistanais (elles avaient servi à payer la campagne électorale de Balladur en 1995, comme il a perdu il n'a jamais pu rembourser comme promis).
On se souvient du président Sarkozy qui était si volontaire pour exporter les armements français, on se souvient encore plus de Hollande qui a été le meilleur VRP pour Dassaut que l'Histoire ait connu : tous les deux ont encaissé énormément d'argent sur des comptes offshore en rétrocommissions ; Macron encaisse tout autant depuis 2017, il n'y a pas de raison.
Et tout ce petit monde est connecté par des intermédiaires, présentés comme des "hommes d'affaires", à l'image de Ziad Takieddine dont le nom ressort dans tous les scandales politico-financiers des années 1990-2000, remplacé dans la macronie par Alexandre Benalla, reconverti dans les "affaires internationales" depuis fin 2018...
Il y a des milliards en jeu, et la guerre en Ukraine, ils s'en foutent, en réalité. Ce qui les intéresse, c'est les transactions qu'elle permet. Tant que ça durera, tant qu'il y aura des Ukrainiens à envoyer se faire massacrer sous l'artillerie russe, tout ce bordel continuera. Personne n'en a rien à branler de l'Ukraine : ce qu'ils veulent, c'est les billets que leur petit business leur rapporte en quantités astronomiques.
C'est pour ça, il n'y a aucune illusion à se faire : il y aura des Leclerc en Ukraine, et pourquoi pas, des Rafale (les avions de combat, c'est la prochaine étape)...

« Les marionnettes »

Gilles Casanova

La plupart des empires qu’a connus l’Humanité ont bien des traits en commun.
D’abord, un certain goût de l’apparat pour convaincre de la supériorité naturelle de la métropole sur les colonies, ensuite un dédain plus ou moins marqué pour le sort des peuples colonisés de la part des milieux de direction de l’empire.
Certains ont poussé l’hypocrisie en se présentant comme les défenseurs des peuples, les défenseurs des opprimés, dotés de la Constitution la plus démocratique du monde comme c’était le cas de l’URSS en 1936.
Mais il est un empire, cynique entre tous, qui chante régulièrement la lutte des peuples colonisés contre les colonisateurs européens. Qui se présente comme l’Empire du Bien, l’Empire de la Liberté. Celui qui est capable de déverser de la liberté et de la démocratie par des B-58 en répandant des milliers de tonnes de bombes sur les populations civiles, qui ont l’effet miraculeux de rendre les régions infestées par des dictateurs sanguinaires de l’axe du mal, à nouveau « démocratiques », même si c’est au prix de multiplier par cent le nombre de victimes, pendant les quelques années de l’intervention salvatrice. (...). En ce qui concerne l’empire des États-Unis d’Amérique, la liste des interventions militaires dans des régions qui ne sont là que pour souffrir serait longue. Il y en a plus d’une cinquantaine depuis la fin de la seconde Guerre mondiale…
Mais on peut aussi s’attacher à observer la première sphère, celle qui est présentée comme celle des « Alliés », mais dont de temps en temps, le vocabulaire dit la réalité. Comme le 6 juin 1944 avec l’opération « Overlord » c’est-à-dire « Suzeraineté », qui disait bien la vassalisation dans laquelle cet empire comptait tenir l’Europe après la défaite allemande.
Sous la pression du général de Gaulle, qui esquissa un pas d’alliance avec les communistes et les soviétiques pour faire reculer l’empire américain, il durent remporter leurs préfets, leurs sous-préfets et leurs billets de banque, mais le projet n’a pas changé.
La force de cet empire c’est d’acheter les âmes, les consciences, les esprits, les artistes, les journalistes – bien sûr –, et tant de politiciens.
Ainsi les projets de réconciliation européenne notamment autour de la perspective de la constitution du Marché commun autour du Traité de Rome, ont-ils été essentiellement conçus et rédigés à Washington, par le Département d’État. Et ceux que l’on baptise ici aujourd’hui « les pères de l’Europe » étaient surtout employés de ce même Département d’État de Washington DC.
De mille façons cet empire considère qu’il a la faculté de déplacer comme il l’entend, les frontières, comme au Kosovo, changer les régimes politiques – la liste serait trop longue – organiser des révolutions de couleur ici ou là, et faire passer devant un tribunal pénal international – pour crimes contre l’humanité – toutes sortes de responsables politiques qui leur déplaisent, à l’exception de ceux des États-Unis d’Amérique qui en sont dispensés par la Constitution même de ce tribunal.
Nguyen Van Thieu, Batista, Hamid Karzai, Volodymyr Zelensky, Ursula von der Leyden, Emmanuel Macron, la liste serait longue de ceux qui furent soudain sortis du chapeau, et qui a un degré ou un autre sont les marionnettes de l’empire, placées là avec une chanson à chanter, à chaque fois différente pour faire croire qu’ils sont l’émanation de la population, ce qui bien souvent ne trompe guère.
François Fillon est le favori de l’élection présidentielle en 2017, et voilà qu’il déclare dans une interview que l’urgence pour la France en matière de politique étrangère, est de retisser le lien avec notre grand allié naturel, la Russie. Quelques jours plus tard il est mis en examen suite aux révélations du Canard enchaîné, et vous connaissez la suite, vous connaissez celui qui sortit du chapeau de guignol…
Le moment venu l’empire abandonne la marionnette quand elle a servi, on lui trouve parfois une place dans le dernier hélicoptère qui quitte le toit du Sheraton à Saïgon, et parfois pas…
Mais il y a toujours derrière chaque opération l’organisation cynique de l’intérêt de l’empire.
Si nous prenons l’opération que nous voyons en ce moment, celle de l’arrivée de Panzerdivisions en Ukraine, avec des chars allemands, anglais, polonais, et américains : personne ne peut penser qu’avec une soixantaine de chars de modèles différents, nécessitant une logistique différente, une formation particulière pour les utiliser, le sort du conflit puisse en être modifié. En revanche cela rassure les petits Européens sur le caractère irrévocable de l’engagement américain aux côtés de « nos grandes valeurs européennes » : corruption sans limite, concussion, couverture d’activités criminelles néonazies, dont l’Ukraine est un si bel exemple.
Mais pendant le même temps se négocie discrètement le plan de paix, directement entre les États-Unis et la Russie.
Ce plan prévoit un démantèlement de l’Ukraine d’une façon particulièrement perverse. Une partie reviendra à la Russie comme c’est maintenant inévitable puisqu’on ne peut plus la chasser d’une partie des territoires dans lesquels elle s’est installée, et dans lesquels la population a choisi par référendum d’adhérer, étant russophone persécutée par les amis des États-Unis.
Mais ce qui est le plus drôle c’est que dans la partie non affectée à la Russie, une partie serait neutralisée et une partie otanisée, car progressivement intégrée à la Grande-Pologne, agrandissant ainsi l’influence de cet État qui hait autant les Allemands que les Russes, et ne voit son salut que dans sa capacité à empêcher tout rapprochement entre les deux, en s’appuyant sur l’oncle Sam.
Cela vaut bien de laisser tomber une marionnette parmi d’autres, dont on a abondamment garni le compte en banque dans des paradis fiscaux.
Il y a des empires qui collectionnent les victoires, et puis il y a des empires qui collectionnent les défaites, mais il faut toujours un certain temps pour que ces derniers s’effondrent.
Ainsi, défait à Cuba, défait en Iran, défait au Venezuela, défait dans plusieurs pays d’Amérique du Sud, défait au Vietnam, défait en Afghanistan, l’empire US continue à considérer qu’il peut agir à sa guise.
Il est vrai qu’il a réussi à acheter une telle quantité du personnel politique en Europe à l’est comme à l’ouest – maintenant que les partis politiques traditionnels y ont largement disparu – que cette impression peut sembler fondée vu de Paris, de Berlin ou de n’importe quelle capitale de l’Europe de Bruxelles.
Mais la chute de cet empire est inéluctable, ce qui ne veut pas dire qu’elle ne sera pas douloureuse, surtout pour les peuples dominés comme le nôtre. Mais trop de forces dans le monde veulent secouer le joug de cet empire, elles y réussiront.
Malheureusement il n’y a plus en Europe de personnes comme le général de Gaulle, capables de se comporter en allié sincère des États-Unis, c’est-à-dire leur proposer d’être nos amis et pas nos suzerains, comme il l'a fait à plusieurs occasions, notamment en évacuant les bases américaines de France et en sortant du commandement intégré de l’organisation du traité de l’Atlantique Nord, en prononçant le discours de Phnom Penh, tout en soutenant les USA dans l’affaire décisive des fusées de Cuba.
Il ne tiendrait qu'à la volonté du peuple français de revenir à une telle position.
Chaque jour dans le guignol médiatique nous entendons la chanson de l’empire. Et uniquement elle, mais combien de temps va-t-il encore y croire ?


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Le philosophe Éric Sadin appelle à mettre d’urgence des limites à la nouvelle intelligence artificielle ChatGPT, qui peut répondre aux questions des humains rapidement et de manière détaillée, à « décider individuellement et collectivement de nous en détourner ».

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