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9 février 2023

Les LR au bord de l’implosion ?

Gilles La Carbona

Les LR vont trahir. On s’en doutait, mais ça se précise. L’imposant Larcher menace les dissidents pour les faire rentrer dans le rang. Il utilise en cela les mêmes méthodes que Macron, normal c’est son mentor, son complice. Retailleau y va de sa plainte et agite la peur de l’effondrement du parti. Ils n’ont rien compris, c’est en votant cette loi inique et inutile, qu’ils vont précipiter leur chute. C’est en refusant de prendre en compte les recommandations du COR, en ignorant que presque 75% de la population ne veut pas de cette réforme, qu’ils signent leur désintégration. Ils seraient donc les seuls heureux détenteurs de la vérité absolue, avec Macron, et donc 75% de la population se tromperaient ? Mais quelle arrogance et quel mépris du peuple. Et ils se disent encore gaullistes ? Ils ne sont que les relais de la Commission européenne, qui veut cette réforme pour pouvoir vendre les retraites privées de leurs amis de la finance. Tout le monde a compris qu’avec 43 ans de cotisation, personne n’aura une retraite pleine à 64 ans, vu l’âge moyen d’entrée dans la vie active.

Une réforme d’autant plus inique qu’elle toucherait ceux qui sont à moins de 5 ans de la retraite, comme s’il fallait impérieusement embarquer ces classes d’âges qui arrivent au bout de leur carrière et qui voient les règles du jeu changer brusquement au dernier moment. Honteux. Et c’est ça que veulent défendre les LR… ? Qu’ils fusionnent directement avec les macronistes, au moins ils ne berneront plus personne.

Si des députés LR sont convaincus que le problème n’est pas de rallonger l’âge de départ à la retraite, mais bien d’avancer celui de l’entrée dans la vie active, comme nous le disons au RPF depuis des semaines, alors ils doivent quitter ce mouvement qui n’est plus qualifié pour se dire gaulliste, sans semer le trouble, sans déclencher la colère, sans susciter la honte des vrais gaullistes.

Non le système n’est pas en péril, au lieu de s’attaquer à nos retraites, que ces chers sénateurs LR s’inquiètent d’empêcher que des milliards n’aillent se perdre dans le régime nazi, corrompu, de Zelensky, se préoccupent de l’escalade bientôt irréversible des décisions de Macron dans cette guerre qui va finir par nous rattraper, et surtout qu’ils cessent de tancer leurs collègues de mal penser et les laissent libre de leurs choix. Un mandat impératif n’est-il pas nul dans notre constitution ? Patere legem quam ipse fecisti, qui peut se traduire par : respecte la loi que tu as faite. Larcher n’a pas à menacer ses pairs. Si la liberté de penser l’irrite à ce point, il peut essayer la Corée du Nord, mais au pays de Voltaire et de J.J. Rousseau, ne pas bêler avec le reste du troupeau, est une marque d’indépendance, de courage, et d’intelligence !

Si vous êtes fondamentalement convaincu que cette réforme est mauvaise et inutile ne pliez pas ! Résistez et soutenez la colère de 75% des Français. Votez contre.


Quel prix pour la fille d’un roi ?

Gilles La Carbona

L’information, bien qu’elle n’ait pas fait les unes les plus prestigieuses, est tout de même passée dans la presse grand public. La fille du Roi de Thaïlande est décédée à l’âge de 44 ans, des suites d’une crise cardiaque. Au début on semblait ne pas en connaître la cause, mais les récentes nouvelles confirmeraient que cette mort brutale a été causée par le vaccin COVID. Le Roi dans ce cas n’en restera peut-être pas là et n’est sans doute pas prêt à passer sous silence la vie de sa fille, au nom de la correction politique, comme on le fait en France. Des chercheurs japonais intentent une action en justice contre le gouvernement, pour avoir dissimulé des données dérangeantes sur le vaccin, dans le but de continuer la campagne de vaccination. Bill Gates, grand artisan de la vaccination, vient de changer de discours, affirmant que ce virus valait celui de la grippe. L’ancien député Jean Lassalle a rappelé que tous ses ennuis cardiaques venaient du vaccin, rajoutant que ni Macron ni son gouvernement n’étaient vaccinés, sans avoir été poursuivi pour diffamation, mansuétude de la macronie, ou embarras, mystère ? La représentante Marjorie Taylor a appelé à une enquête immédiate sur les vagues de morts subites à travers le monde. Suggérant qu’il y avait une corrélation entre cet événement et « l’obligation » directe ou indirecte, de se faire vacciner.

Ce 8 janvier 2023, sur ARTE une émission a été consacrée aux effets secondaires, avec des témoignages de personnes sévèrement touchées. Le reportage a navigué entre drame restreint à malheureusement quelques personnes, et flou artistique sur la réalité des chiffres, allant même jusqu’à suggérer que la réalité dépassait largement, sans doute, les chiffres annoncés, quelque peu amenuisés par un décompte non exhaustif et le refus, encore, de pas mal de médecins, d’évoquer la possibilité d’un lien avec la vaccination anti-Covid.

Que se passe-t-il donc pour que ARTE, chaîne subventionnée ose aborder ce sujet à 13 heures ? Serait-ce une façon habile d’aborder en douceur la catastrophe en cours, tout en essayant de trouver des excuses sur les conséquences monstrueuses de ce vaccin, que les infâmes anti-vax dénoncent depuis le début ? Ou la soudaine volonté d’informer vraiment, au risque de flirter avec les thèses complotistes ? À suivre, nous verrons bien si d’autres chaînes s’emparent du sujet, ou si tout retombe dans le silence organisé par les médias sur ordre de l’État. Rappelons que France info, entre autres, dans sa charte, a l’interdiction de s’opposer aux narratifs du COVID et du réchauffement climatique, si après ça on continue de considérer les « médias » comme des sources fiables d’information, c’est que les mots ont perdu leur sens originel.

Mais avouons que ce serait un sacré vent de liberté, pour notre pays, situé au 34ème rang pour sa liberté d’expression. Imaginons que les médias, à 20 heures, donnent la parole à tous ces urgentistes qui voient défiler des cas plus que curieux de morts subites, notamment chez des jeunes ou des sportifs aguerris. Et puis, soyons fous, qu’ils se mettent à dire la vérité sur la réforme des retraites, notamment sur les commanditaires qui poussent Macron à imposer cette réforme. Et soyons encore plus déjantés, qu’ils se mettent à parler des forces otano-kéviennes et de leurs adorations nazies, des massacres des populations du Donbass pendant 8 ans, et des liens douteux que nos dirigeants entretiennent avec des cabinets privés, ou les géants de la pharmacie, ou les corrupteurs du Qatar ? Oui bien entendu, tout ceci n’est que rêve, la réalité se passe elle dans le cauchemar du quotidien, où ces gens intouchables, font tout et n’importe quoi, sans jamais être inquiétés, mentent, au mépris des peuples, souvent avec la complicité des oppositions. Il n’empêche, ARTE a commencé à briser la glace.


Les saboteurs des pipelines de Nord Stream

Eric Vial

Quand le mensonge prend l’ascenseur, la vérité prend l’escalier. Même si elle met davantage de temps, la vérité finit toujours par arriver.
Et bien voilà, on sait sans doute qui sont les saboteurs des pipelines de Nord Stream…
Après une enquête particulièrement étayée, l’un des journalistes les plus respectés du monde, Seymour Hersh, accuse la CIA sur l’ordre direct de Joe Biden d’avoir fait sauter le gazoduc, avec la collaboration de la Norvège.
La planification de cette opération est intervenue avant le conflit entre la Russie et l’Ukraine.
Une révélation particulièrement embarrassante pour le monde occidental car cette action violerait les promesses américaines et de l’OTAN de ne pas vouloir être cobelligérants dans un conflit direct avec la Russie. Des hauts responsable du Danemark et de la Suède ont été informés de l’opération qui devait rester secrète.
Selon le journaliste d’investigation (il a notamment révélé le massacre de Mỹ Lai au Vietnam où les actes de torture à Abou Ghraïb) des plongeurs de la marine, opérant sous le couvert d’un exercice de l’OTAN de mi-été largement médiatisé, connu sous le nom de BALTOPS 22, ont placé les explosifs déclenchés à distance qui, trois mois plus tard, ont détruit trois des quatre pipelines de Nord Stream.
Selon lui, « dès les premiers jours, Nord Stream 1 a été considéré par Washington et ses partenaires anti-russes de l’OTAN comme une menace pour la domination occidentale ».
Seymour Hersh explique qu’« au mois de mars, quelques membres de l’équipe se sont rendus en Norvège pour rencontrer les services secrets et la marine norvégiens. L’une des questions clés était de savoir où exactement dans la mer Baltique se trouvait le meilleur endroit pour placer les explosifs. Nord Stream 1 et 2, qui comportent chacun deux ensembles de pipelines, étaient séparés d’un peu plus d’un kilomètre sur la majeure partie du trajet, alors qu’ils se dirigeaient vers le port de Greifswald, à l’extrême nord-est de l’Allemagne ».
Selon les sources du journaliste, la seule inconnue dans cette affaire reste la raison qui pousse Moscou à ne pas répliquer car cette attaque est « un acte de guerre », contre la Russie bien sûr, mais aussi contre l‘Europe et sa souveraineté énergétique…


8 février 2023

Transition énergétique

Vincent Verschoore

Mark Mills est un spécialiste reconnu de l'énergie et de l'extraction minière. Voici quelques jours, il animait en Norvège (pays le mieux doté en matière de véhicules électriques) une présentation intitulée "La délusion de la transition énergétique : inéluctables réalités minérales", dont l'objectif est de faire comprendre que l'idée populaire d'une transition énergétique où le tout-électrique remplacerait les énergies fossiles et l'extraction minière, au profit d'un environnement propre, est un pur conte de fées faisant l'impasse sur les réalités physiques qu'implique une telle transition.
La triste réalité est que les machines nécessaires à cette transition (batteries, panneaux solaires, éoliennes etc.) sont nettement plus gourmandes en termes de matières premières, à production électrique équivalente, que les équipements classiques. et ce non pas d'un facteur de 2 ou 3, mais de 20 à 100.
Par exemple, il faut extraire 250 tonnes de matière (avec des équipements hautement polluants) pour fabriquer une batterie de 500 kg, typique d'un véhicule électrique actuel. En termes d'émissions de CO2, ceci veut dire qu'il faut qu'un VE fasse plus de 130 000 km avant que sa production totale de CO2 devienne inférieure à la production d'un véhicule classique équivalent.
Les équipements requis par la transition énergétique sont extrêmement gourmands en termes de matières premières type aluminium, cuivre, lithium etc. dont l'extraction et le raffinage sont très intenses en termes d'énergie (fossile) et hautement polluants.
Passer d'un secteur du renouvelable aujourd'hui à 3% (de toute l'énergie consommée à l'échelle mondiale) à 30% implique un développement massif du secteur minier, avec toutes les conséquences qui en découlent.
À l'heure actuelle, 80% du prix d'un VE ou d'un panneau solaire vient du coût des matières premières, et ces prix sont en forte hausse du fait de la pénurie de ces matériaux, dont il faut de 20 à 100 fois plus par unité d'énergie produite par rapport aux systèmes classiques (combustion).
Pour Mills, il n'y a pas de solution à court/moyen termes (10-20 ans) : la couche transitionnelle va s'ajouter à ce qui existe déjà, elle sera grande consommatrice d'énergies fossiles et de matériaux rares (pour la fabrication des systèmes), donc soumises à des coûts en forte croissance du fait d'un manque criant de capacité extractive, elle-même source d'une pollution intense et donc politiquement incorrecte.
Cette démonstration nous ramène au réel, au monde physique tel qu'il est. Elle rejoint cette autre analyse par Vincent Mignerot, sur "l'erreur fondamentale de la transition énergétique" qui montre la différence de nature entre les systèmes "renouvelables" et les systèmes de production classiques où le vecteur d'énergie (bois, pétrole) se suffit à lui-même (il brûle) et permet aussi de fabriquer les équipements nécessaires à sa transformation.
Pour les renouvelables par contre, notamment éolien et solaire mais aussi le nucléaire, le vecteur par lui-même n'est d'aucune utilité et nécessite des équipements, fabriqués à base d'énergies fossiles et de matériaux rares, pour leur transformation en électricité.
Tout ceci remet très sérieusement en cause le narratif d'une transition énergétique "propre" à court/moyen terme. Soit elle ne restera qu'une fine couche du mille-feuilles énergétique par manque de matière première, soit elle transformera la planète en une vaste mine parsemée d'usines de raffinage pour ces matériaux.
Il est grand temps de passer du narratif idéologique au débat vraiment politique : sachant que l'on ne peut pas tout avoir, que veut-on vraiment ?

https://www.youtube.com/watch?v=sgOEGKDVvsg

https://www.youtube.com/watch?v=kk-nmbNJ9ko

https://www.industryweek.com/technology-and-iiot/article/22026518/lithium-batteries-dirty-secret-manufacturing-them-leaves-massive-carbon-footprint?fbclid=IwAR33Dp8hkimnRTAyLrNExe_ia8-s-oRzw6CsHryM4BayEYaeYCWm2vBRNUA

Encore une preuve flagrante et imparable de la mauvaise politique de l'exécutif

Yann Bizien

Quand le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, se félicite de la résilience de l’économie française, il occulte les pertes abyssales du commerce extérieur, un des marqueurs phares de la compétitivité du pays. En 2022, le déficit de la balance commerciale des biens a battu un record historique, franchissant pour la première fois la barrière des 160 milliards d’€uros, pour aboutir précisément à la somme de 164 milliards (*).

Le commerce extérieur français s'enfonce dans une logique de dégradation désormais continue. Son poids dans les exportations européennes se dégrade dans à peu près tous les secteurs industriels, à un rythme alarmant. La facture énergétique de la France est passée en un an de 45 milliards à 115 milliards d’€uros.

Quand nous importons pour 100 €uros aujourd'hui, nous n'exportons plus que pour 84 €uros. Il y a vingt ans, les deux masses étaient équivalentes.

Malgré de nombreuses alertes, sur le précédent quinquennat, et durant la campagne présidentielle, des Français ont fait le choix, aveugle, de reconduire les mêmes au pouvoir. Nous le payons très cher, comme nous payons aussi la facture de la désindustrialisation du pays, de notre perte de souveraineté et d'indépendance.

Tout se passe comme si les Français faisaient du déclin une norme inéluctable. S'ils sont directement impactés quand l'emploi ou le pouvoir d'achat se détériorent, ils ne s'émeuvent guère de notre faiblesse commerciale.

Or notre puissance et notre prospérité reposent aussi et surtout sur notre capacité à commercer et à exporter. Encore faut-il être compétitif. Car la France affaiblie d'Emmanuel Macron n'est toujours pas plus apaisée et unie à l'intérieur et forte à l'extérieur.


(*) Source : douanes françaises.

Des radars comme s’il en pleuvait : le nœud se resserre sur le cou de l’automobiliste

H16

On le dit, on le répète partout : d’ici 2030, les automobiles thermiques devront peu ou prou disparaître. Cela fait partie de l’Agenda, eh non, ce n’est pas ouvert à discussion, enfin voyons ; arrêtez de faire votre enfant. Ceci posé, d’ici là, d’autres jalons seront posés pour continuer l’âpre combat contre les méchants bouseux et autres pauvres, ces grands pollueurs avec leurs engins bruyants, puants et sales.

Et dans ces jalons, il y a bien sûr les Jeux Olympiques de 2024 qui deviennent progressivement, à mesure que l’échéance approche, d’excellentes raisons pour passer de plus en plus de petites lois contraignantes. Et pour préparer ces lois, pour réduire les résistances inévitables des gueux qui ne comprennent pas la nécessité de se faire calmement aplatir par l’élite auto-proclamée, rien de mieux qu’un peu de propagande pas toujours discrète mais délicatement enrobée avec une étude qui sent la science (et l’inévitable titraille à base de “selon une étude”) ou un petit sondage mitonné (mythonné ?) avec des chiffres à virgule et un écart-type balancé nonchalamment.

Par exemple, on pourra prendre le sujet de la sécurité et le triturer comme il faut sous tous les angles possibles, par exemple en laissant BFMTV lourdement pondérer dessus, et aboutir à la conclusion pratique que les Français sont particulièrement favorables à la multiplication de caméras de surveillance de plus en plus intrusives.


Bien sûr, tout ceci fait mine de s’inscrire dans le contexte pratique de ces Jeux Olympiques qui promettent de grands moments d’organisation pour la Mairie de Paris Et De Ses Surmulots, et d’aussi grands moments de récupération par le gouvernement qui y trouvera largement matière à dépasser ce contexte pour appliquer les bonnes recettes développées bien au-delà.

Il suffit pour s’en convaincre de noter que la question porte sur l’expérimentation de “caméras intelligentes” (adjectif derrière lequel on pourra tout mettre, depuis chatGPT jusqu’à Bruno Le Maire, c’est dire) – caméras que les Français adouberaient donc à 74% et plus en fonction de l’endroit où on les pose – alors que l’article de BFM s’empresse de noter que cette expérimentation durera bien au-delà des Jeux et jusqu’en 2025 (et plus si affinités qu’on trouvera certainement), suite à l’accord commode d’un Sénat décidément pas trop gêné par l’extension du flicage permanent des citoyens.

La question aurait-elle obtenu la même approbation si cette extension bien au-delà des JO avait été mentionnée ? On peut raisonnablement en douter, d’autant que la CNIL a clairement rappelé aux autorités l’importance de proportionnalité dans les moyens déployés.

Rassurez-vous, ces autorités vont proprement oublier les rodomontades molles de cette Commission croupion : c’est que, pour arriver à cadenasser pardon sécuriser toutes les villes et tous les citoyens au plus près d’ici 2030, il ne va pas falloir perdre de temps.

Et si les JO servent de prétexte à de nouvelles fournées de caméras inquisitrices, la lutte contre le climat tout déréglé fournira un autre prétexte au moins aussi efficace à de nouvelles brochettes de radars : les prochains qui se bousculent déjà dans la règlementation qu’on ne va pas manquer de pondre seront destinés à vérifier que vous n’osez pas utiliser votre véhicule seul. Eh oui : dans la République française du Bisounoursland, rouler en voiture ne peut être un de ces plaisirs solitaires dont la pratique régulière entraînerait la surdité aux arguments pourtant limpides des écologistes, une sorte de perversion coupable qui amènerait, par un délitement de l’esprit citoyen, à l’égoïsme, au relâchement voire à la négation des problèmes climatiques.

Dès lors, on va vous pister, vous flasher de différentes façons pour bien s’assurer que votre ceinture est bouclée, que vous ne roulez pas trop vite, que vous avez bien des passagers avec vous et, moyennant des capteurs thermiques, qu’ils sont bien vivants ; fini les poupées gonflables accompagnant le conducteur compulsivement seul ! On s’étonnera que la prolifération de radars, d’équipements d’indiscrétion officielle et de leurs ondes variées n’effarouche pas l’écoloboboïde qui semble ravi de voir ainsi se multiplier les dépenses énergétiques entraînées par l’analyse permanente du cheptel humain sous toutes ses coutures.


Apparemment, tout va bien tant que ces gabegies existent sous le prétexte grotesque d’une lutte contre une pollution pourtant de moins en moins présente dans nos villes ou d’un climat dont la régulation n’a jamais été ni réaliste, ni même réellement envisagée par ces élites qui ne trouvent là qu’un moyen d’asservir un peu plus les gueux.

Et une fois ces caméras placées, ces radars positionnés, une fois qu’on saura qui prend sa voiture, combien de temps, pour en faire quoi et où, avec précision, après avoir interdit les déplacements trop rapides, trop polluants, trop esseulés, alors sera-t-il temps d’interdire définitivement les déplacements trop loin.

Car oui, la suite évidente de l’actuelle multiplication de ces outils de surveillance de masse est la mise en place d’une prison sans barreaux et sans murs, une prison sécuritaire “pour votre bien”, dans laquelle la propagande vous fera vous sentir douillettement protégé. Mais une prison malgré tout, habilement renommée “Ville des 15 minutes”.

Concept aussi délétère qu’idiot puisqu’il s’agit de tout faire pour cantonner l’individu à un rayon de 15 minutes (à pied, bien évidemment) autour de lui, quitte à bloquer physiquement les accès aux voitures. Dans cette ville de 15 minutes, tout a été entièrement planifiée (parce que la planification, ça marche, forcément !) afin que vos besoins essentiels – du reste définis par une entité arbitraire, mais certainement pas par vous, hein – puissent être satisfaits moyennant quelques minutes de marche ou, à la limite, de vélo.

Bien évidemment, les villes actuelles ne répondant qu’assez peu à ces critères, tant vu depuis les autorités qui décident que depuis les habitants qui subissent, quelques aménagements musclés vont être proposés. En expropriant poussant un peu les commerces et les services ici ou là, en bloquant les routes, en badigeonnant quelques pistes cyclables, c’est sûr, on va y arriver. D’ailleurs, c’est pour le moment ce qu’entreprend de faire l’époustouflante équipe d’Anne Hidalgo à Paris avec un succès particulièrement visible.


En tout cas, cette expérience est déjà en cours dans certaines villes du Royaume-Uni, avec cette impression pour les citoyens concernés qu’un nœud coulant est en train de se refermer, très progressivement, sur leur cou. Il n’y a pourtant pas lieu de faire un lien quelconque avec la volonté affichée de certaines élites médiatiques de réduire la population actuelle au simple rang de consommateurs dociles, parqués, pucés, fliqués : ce serait parfaitement conspirationniste.

Pas de doute, le plan est bien conçu : on vous vend de l’air pur, des petits oiseaux qui gazouillent et des villes aux “mobilités adoucies” (le tout susurré avec un fort accent teuton, cependant), ce qui permet de faire passer le fait que, dans le même temps, on vous assigne à résidence, avec des circuits balisés de promenade surveillée, des activités normées, calibrées, une propriété puis une vie privée réduite à sa plus simple expression.

D’ici 2030, la voiture sera un objet du passé. Celui qui devra s’en servir sera au mieux le chauffeur d’un nanti, de la caste des privilégiés, ou au pire un livreur corvéable à merci. Au milieu, il n’y aura que vélos et trottinettes pour les bipèdes en résidence surveillée.

Vous allez voir, ça va être supayr et ça va forcément très bien se passer.

7 février 2023

Yann Bizien

7 février 1965 : début des bombardements américains sur le Nord Vietnam

Photo : image d'enfants dont le village a été attaqué et bombardé par des charges US au napalm. Nous voyons ici, notamment, une petite fille de seulement 9 ans, Kim Phùc, nue, en fuite après des bombardements.

Les Américains ont une longue pratique de la guerre à outrance et de l'escalade militaire. N'oublions pas qu'ils ont également été capables d'employer l'arme de l'ultime recours, nucléaire, à deux reprises au Japon, rasant Hiroshima puis Nagasaky en août 1945, alors que l'Allemagne d'Hitler était vaincue depuis le mois de mai de la même année en Europe.


Yann Bizien

La réforme des retraites et le report de l'âge légal de départ à 64 ans, ou la faillite ? Pardon, Monsieur Attal ? Votre gouvernement vient de dépenser inutilement, aveuglément et sans compter des milliards d'€uros, achetant à grands frais, dans notre dos, des hôtels pour abriter des migrants clandestins et illégaux, offrant des armes coûteuses au régime corrompu de Kiev, finançant des publicités honteuses, oubliant avant tout les besoins impératifs de solidarité nationale, notre souveraineté et notre indépendance énergétique !
Continuez dans le déni de vos fautes, dans la bêtise, l'hypocrisie et l'absurdité ! Le déclassement français, c'est vous, l'effondrement des services publics et du pays, c'est vous, l'ensauvagement de notre société, c'est vous, l'explosion des prix, c'est vous, la chute du pouvoir d'achat, c'est vous, la grande décadence morale, c'est vous, la guerre à outrance et sans limite en Ukraine, c'est vous...
À votre rythme, Marine le Pen pourra recevoir dignement et tranquillement les clés du Palais en 2027, en bonne mère de famille !

« Ce qui me dérange dans tout cela, c’est le mépris et la moquerie envers le peuple »

Maxime Tandonnet


- 6/2/2023 - La question n’est pas du tout que j’aime ou n’aime pas M. Je me fiche de M. que je ne connais pas personnellement. Je m’en fiche comme de ma première chemise, sincèrement, il ne m’intéresse pas. Rien n’est plus idiot que l’affect, j’aime ou je n’aime pas, autour d’un dirigeant politique.

Ce qui m’insupporte, cher Madame, cher Monsieur, c’est le mépris des gens, la manipulation des esprits, se moquer du peuple jugé inférieur, moins intelligent. Cette idée lamentable qu’une petite clique connaît ce qui est bien ou mal pour le peuple et va faire son bien malgré lui. La moquerie et le mépris, le « foutage-de-gueule » comme on dit vulgairement, me procurent une horreur indicible.

Sur la réforme des retraites, les zélotes et les courtisans récitent sans rien démontrer: il faut faire la retraite à 64 ans, c’est nécessaire, voire indispensable.

Or, c’est bien le totem des 64 ans que la macronie espère brandir comme un trophée, comme la crinière du lion, la queue du tigre, la corne du chamois ou la trompe de l’éléphant dans 4 ans pour pouvoir dire mensongèrement : nous avons transformé la France, il faut nous reconduire.

Voici ce que j’ai compris. Il est d’ores et déjà acquis, et cela le pays profond ne le discute pas ou peu, que le nombre d’annuités pour toucher une retraite à temps plein est de 43 ans. Le pays profond l’a accepté, démentant les crétins qui martèlent que les Français ne veulent plus travailler ou moins que les autres.

Selon l’INSEE, l’âge du premier travail est en moyenne à 22,5 ans. On le voit bien, pas besoin d’avoir fait polytechnique : 43+22, 5 ans = 65,5 ans. Dans l’ensemble, on n’a absolument pas besoin des 64 ans qui sont largement dépassés. D’autant plus que le taux d’emploi réel au delà de 60 ans est infime (autour de 25%). Non, les Français ne sont pas des fainéants.

Les 64 ans pourraient jouer uniquement pour les personnes qui sont entrées sur le marché du travail avant 21 ans : les travailleurs manuels notamment, qui n’ont pas fait d’études longues et devraient travailler au-delà des 43 annuités pour atteindre les 64 ans. Les députés LR s’efforcent de désamorcer cette invraisemblable injustice envers « ceux qui ne sont rien, ne peuvent même pas se payer un costume » en prévoyant un régime dérogatoire pour ceux qui ont commencé à travailler avant 21 ans, qui pourront prendre leur retraite comme les autres avec 43 annuités. Le pouvoir macronien semble prêt à céder sur ce point.

Mais alors, les 64 ans seraient complètement neutralisés. De fait, ils n’existeraient plus que pour l’affichage, vidés de leur substance vénéneuse. Ils ne serviraient que de trophée. Et le pays se déchire autour de ce trophée entre le pouvoir macronien et ses alliés (dont l’état-major LR), et la France profonde qui ne veut pas en entendre parler.

C’est un nouvel épisode de la guerre civile entre la France dite d’en haut et le pays dans ses profondeurs qui se joue en ce moment. Déchirer sans la moindre raison, sans la moindre utilité une nation qui a tellement souffert (attentats islamistes, Absurdistan covidesque, violence quotidienne, inflation), sur la base d’un mensonge, n’est-il la pire des fautes que puissent commettre des dirigeants politiques et leurs courtisans ?

LES RETRAITES, LA PROIE ET L'OMBRE

Gabriel Nerciat

Quand j'entends parler certains grévistes ou manifestants depuis le début de l'affaire des retraites, je suis toujours un peu désarçonné par certains arguments.
Notamment celui-là, devenu désormais assez courant, jusque dans la bouche de Pascal Praud sur C-News : "Si l'État a pu trouver 140 milliards d'euros sur trois ans pour assumer l'épreuve de la covid, il devrait pouvoir trouver sans problème majeur les 15 à 20 milliards nécessaires pour équilibrer les caisses de retraite dans la décennie qui vient, sans contraindre les gens à travailler plus longtemps."
Or je crois qu'il serait peut-être temps d'expliquer aux inconscients ou aux naïfs que c'est exactement le contraire qui est vrai : c'est parce que l'État est prêt à faire travailler les gens plus longtemps et à rogner sans vergogne sur le montant et les conditions d'obtention de leurs pensions de retraite que l'UE d'une part et les investisseurs privés institutionnels d'autre part sont prêts à soutenir, par le gonflement de la dette et le chantage qu'elle autorise, les capacités de financement de l'État.
Chaque jour de l'épidémie où les Français (dont je fais partie, naturellement) ont consenti sans faire de drame à rester confinés chez eux, à remplir leurs justificatifs burlesques pour s'autoriser à descendre acheter le pain, ou à présenter leurs passeports sanitaires afin de pouvoir aller déjeuner au restaurant a été la condition de possibilité de la contre-réforme inepte, inutile et injuste qui est en jeu au Parlement aujourd'hui - et que le Banquier Président, encore une fois, s'est empressé d'annoncer en lançant sa campagne l'an dernier sans craindre d'avoir à en payer les conséquences dans les urnes.
Pour Macron comme pour Biden ou les ennemis de BoJo en Angleterre, l'épidémie de covid a été une bénédiction du ciel : grâce à elle, il a pu sauver un quinquennat qui n'était rien d'autre qu'un long naufrage sans fin, et obtenir de l'Allemagne l'autorisation qui lui manquait pour renforcer les pouvoirs obligataires et budgétaires de l'Union européenne, au détriment de la souveraineté française et de la justice sociale dont celle-ci est garante, au moins depuis la Libération.
Les syndicats bien sûr ne le reconnaîtront jamais, mais ils sont les premiers à le savoir. Eux aussi mangent abondamment dans la main de Bruxelles et de Bercy, car sans la manne de l'État il y a belle lurette que leur indigence et leur impuissance seraient exposées au public telles qu'elles sont.
Le problème, aujourd'hui, ce n'est pas tant la réforme elle-même que celui qui l'impose, et les raisons pour lesquelles il l'impose.
C'est toujours la même histoire, et toujours le même principe de base : on ne gagne rien à lâcher la proie pour l'ombre (si une gauche socialiste et ouvrière existait encore, cela devrait devenir sa devise, je crois).