Translate

10 février 2023

Zelensky, Grand-Croix de la Légion d’Honneur

Radu Portocala

Nous apprenons par un communiqué de l’Élysée que « le Président de la République a élevé à la dignité de Grand-Croix de la Légion d’Honneur le président Zelensky ». Et M. Macron a publié ces mots : « Hommage à toi, cher Volodymyr, pour ton courage et ton engagement. »
(Notons le tutoiement, devenu une sorte d’obligation grotesque dans les relations internationales de la France.)
À un autre moment, un autre président français avait « élevé à la dignité de Grand-Croix de la Légion d’Honneur » Ceausescu.
En 1988, lorsque, avec un groupe d’opposants roumains, nous avons demandé à la Chancellerie de la Légion d’honneur de retirer la décoration de Ceausescu pour indignité – ce qui est une possibilité inscrite dans les statuts –, il nous a été répondu que nous poussions le bouchon de l’anticommunisme un peu trop loin [sic !]. Un an plus tard, le personnage en question a été fusillé malgré sa Légion d’honneur, comme pour montrer que nous n’avions pas poussé ledit bouchon « trop loin ».
N’étant nullement sanguinaire, je ne voudrais pas que Zelensky ait le sort de Ceausescu. Bien au contraire. Pour le bien des Ukrainiens, je lui souhaite de vivre paisiblement dans une de ces propriétés qu’il a dans le monde, avec peut-être la Grand-Croix accrochée au-dessus de sa baignoire.
Quelqu’un disait à propos de cette si convoitée distinction : « L’honneur, c’est de ne pas l’avoir. » Il n’avait pas tort.

Santé : la terreur continue

Pierre Duriot

Non seulement le gouvernement français détruit l’hôpital, en fermant régulièrement des lits et des services, en licenciant les médecins et personnels non-vaccinés, mais bien que l’épisode Covid soit passé, bien que les autres pays reviennent de ce qui fut à la fois une erreur de gestion et une violence faite au pays, il continue à semer la terreur chez les médecins. Ainsi, à défaut de schéma vaccinal complet contre le Covid-19, le médecin généraliste Nadine De La Fuente s’est vue interdire d’exercer à Carmaux dans le Tarn, le 27 janvier, soit il y a quelques jours seulement. À quoi rime cette inquisition ? Nous sommes pourtant, à cet endroit, dans un désert médical. L’incompréhension est totale chez les patients, qui ont lancé une pétition pour récupérer leur docteur qui exerce là depuis vingt ans, à la grande satisfaction de la population.

Le docteur Nadine De La Fuente a reçu la mauvaise nouvelle par un courrier de l’ARS Occitanie, le vendredi 27 janvier 2023, car elle n’a pas fourni de « preuve de statut vaccinal contre le Covid-19 ». Le maire, Jean-Louis Bousquet, pensait logiquement être sorti de là, sachant que masque, confinement, passe-vaccinal, étaient de l’histoire ancienne, à juste titre. Et pourtant non, la terreur continue, même après la bataille illusoire qui a surtout servi à sidérer la nation. L’ARS, façon inquisition, applique strictement la loi qui n’a pas été retirée et culpabilise le médecin « qui ne fait pas le nécessaire pour se mettre en conformité à la loi et qui met aussi les patients dans la difficulté ». Cela, selon une inversion de la faute qui est bien la marque de la macronie, pour qui les « coupables » sont ceux qui ne se soumettent pas aux pires infamies. Qui, non seulement sont des infamies, mais sont en plus, des erreurs, puisque cette vaccination, recommandée pour éviter les contaminations, s’est révélée inefficace. La pétition en ligne, initiée par les patients a déjà récolté plus de 950 signatures.

Nous redisons, au RPF, notre souhait de voir cette obligation inique cesser, demandons également, depuis le début, la liberté vaccinale et la réembauche des personnels non-vaccinés qui le souhaitent, avec des indemnités.


SECOUSSES SYSMIQUES À WASHINGTON…

Marc Amblard

Une commission d’enquête formée par la nouvelle majorité de la Chambre des représentants sur l’actuel président et son fils révèle une activité criminelle chargée, preuves à l’appui.
Trafics d’influence, corruption, collusion avec des gouvernements étrangers comme la Chine et la Russie, escroqueries sont notamment cités par la commission devant la presse (voir vidéo de 2 mn sous-titrée en français).
Ces faits auraient été perpétrés alors que Biden était le vice-président d’Obama.
Faut-il y voir les signes avant-coureurs d’une démission prochaine ? Probablement.
Est-ce une défaite pour le parti démocrate ? Non, parce que l’actuel président est devenu trop encombrant et surtout annonciateur d’une défaite en 2024.
Alors plus concrètement, que se passerait-il si le président des États-Unis était poussé vers la sortie avant la fin de son mandat ? Eh bien, la vice-présidente Kamala Harris prendrait sa place. C’est ainsi que le prévoit la Constitution. Celle-ci se trouverait alors en pole position pour être confirmée l’année prochaine et occuper le poste à la Maison blanche jusqu’en 2028.
Il semble cependant que les démocrates ne l’envisagent pas de cette façon-là. La cote de Kamala est tout aussi basse que celle de Joe et sa candidature en 2024 ne présagerait rien de positif pour son camp.
Leur stratégie, dit-on, est différente. L’actuelle vice-présidente ne deviendrait qu'une présidente intérimaire dont on se débarrassera rapidement en novembre 2023 par le biais des primaires organisées quelques mois plus tôt.
Le but des démocrates serait plutôt de miser sur celui ou celle qui occuperait le poste de nouveau vice-président. Rappelons que si Joe se retire, Kamala prend sa place et libère donc le siège qu’elle occupe actuellement à la Maison blanche. Le vice-président très prochainement nommé serait alors le poulain sur lequel miseraient les démocrates pour s’assurer une victoire en novembre 2024 à la nomination suprême.
Plusieurs noms sont évoqués : Michelle Obama qu’on aperçoit de plus en plus sur les plateaux TV, Pete Buttigieg, LGTB et actuel ministre des transports ou encore Gavin Newsome, gouverneur de Californie et neveu de Nancy Pelosi.
Affaire à suivre…
6/2/2023


COVID 19 : ÇA CLOCHAIT DÈS LE DÉBUT

Marc Amblard

- 8/2/2023 - Je ne sais pas vous mais dès le démarrage de cette affaire, j’ai senti que quelque chose ne tournait pas très rond dans le récit des médias et des autorités. Une odeur de tromperie, de mise en scène macabre. Comme une pièce de théâtre mal jouée. Ou plutôt, surjouée.
Trois ans après le lancement des hostilités, il était alors intéressant de recenser très brièvement les dix indices qui ont suscité, en notre for intérieur, les plus vives réserves :
1. Dès les premiers cas, l’OMS annonce officiellement une pandémie avec probablement des millions de morts. Étonnamment rapide.
2. Des médicaments dont l’efficacité n’était plus à prouver et surtout sur le marché depuis 70 ans, ont fait l’objet d’un classement en substance vénéneuse deux mois avant l’apparition du virus. Inédit.
3. À l’opposé, l’administration de substances dangereuses a été facilité, notamment dans chez les personnes âgées (Remdesivir, Rivotril…)
4. Les médecins ont été privés de leur liberté de prescrire (par des non médecins). Une première dans l’histoire de la médecine.
5. Une exceptionnelle mise en scène des morts et des cas sur les écrans de télévision.
6. Des confinements imposés alors que ces méthodes n’avaient plus cours depuis des siècles.
7. Survenance de nouveaux concepts comme les « malades non malades » (cas asymptomatiques).
8. Des sommités internationales, professeurs de médecine, chercheurs, encensés jusque-là, sont devenus soudainement des charlatans aux yeux des grands médias.
9. Les recommandations émanaient de l’OMS dont l’un des plus importants contributeurs est également un actionnaire majeur des deux plus grands laboratoires pharmaceutiques.
10. Le 18/10/2019 à New-York, le Johns Hopkins Center for Health Security, en partenariat avec le Forum économique mondial et la Fondation Gates, ont organisé l'Event 201, un exercice de répétition pré-pandémique.
Avouez que, mis bout à bout, ces quelques indices auraient dû faire douter les esprits les plus endormis. Non ?
Il n'est pas question de nier l'existence d'un virus mais, à tout le moins, de s'interroger sur la pertinence de son traitement médiatique et des mesures catastrophiques mises en place.


9 février 2023

Les LR au bord de l’implosion ?

Gilles La Carbona

Les LR vont trahir. On s’en doutait, mais ça se précise. L’imposant Larcher menace les dissidents pour les faire rentrer dans le rang. Il utilise en cela les mêmes méthodes que Macron, normal c’est son mentor, son complice. Retailleau y va de sa plainte et agite la peur de l’effondrement du parti. Ils n’ont rien compris, c’est en votant cette loi inique et inutile, qu’ils vont précipiter leur chute. C’est en refusant de prendre en compte les recommandations du COR, en ignorant que presque 75% de la population ne veut pas de cette réforme, qu’ils signent leur désintégration. Ils seraient donc les seuls heureux détenteurs de la vérité absolue, avec Macron, et donc 75% de la population se tromperaient ? Mais quelle arrogance et quel mépris du peuple. Et ils se disent encore gaullistes ? Ils ne sont que les relais de la Commission européenne, qui veut cette réforme pour pouvoir vendre les retraites privées de leurs amis de la finance. Tout le monde a compris qu’avec 43 ans de cotisation, personne n’aura une retraite pleine à 64 ans, vu l’âge moyen d’entrée dans la vie active.

Une réforme d’autant plus inique qu’elle toucherait ceux qui sont à moins de 5 ans de la retraite, comme s’il fallait impérieusement embarquer ces classes d’âges qui arrivent au bout de leur carrière et qui voient les règles du jeu changer brusquement au dernier moment. Honteux. Et c’est ça que veulent défendre les LR… ? Qu’ils fusionnent directement avec les macronistes, au moins ils ne berneront plus personne.

Si des députés LR sont convaincus que le problème n’est pas de rallonger l’âge de départ à la retraite, mais bien d’avancer celui de l’entrée dans la vie active, comme nous le disons au RPF depuis des semaines, alors ils doivent quitter ce mouvement qui n’est plus qualifié pour se dire gaulliste, sans semer le trouble, sans déclencher la colère, sans susciter la honte des vrais gaullistes.

Non le système n’est pas en péril, au lieu de s’attaquer à nos retraites, que ces chers sénateurs LR s’inquiètent d’empêcher que des milliards n’aillent se perdre dans le régime nazi, corrompu, de Zelensky, se préoccupent de l’escalade bientôt irréversible des décisions de Macron dans cette guerre qui va finir par nous rattraper, et surtout qu’ils cessent de tancer leurs collègues de mal penser et les laissent libre de leurs choix. Un mandat impératif n’est-il pas nul dans notre constitution ? Patere legem quam ipse fecisti, qui peut se traduire par : respecte la loi que tu as faite. Larcher n’a pas à menacer ses pairs. Si la liberté de penser l’irrite à ce point, il peut essayer la Corée du Nord, mais au pays de Voltaire et de J.J. Rousseau, ne pas bêler avec le reste du troupeau, est une marque d’indépendance, de courage, et d’intelligence !

Si vous êtes fondamentalement convaincu que cette réforme est mauvaise et inutile ne pliez pas ! Résistez et soutenez la colère de 75% des Français. Votez contre.


Quel prix pour la fille d’un roi ?

Gilles La Carbona

L’information, bien qu’elle n’ait pas fait les unes les plus prestigieuses, est tout de même passée dans la presse grand public. La fille du Roi de Thaïlande est décédée à l’âge de 44 ans, des suites d’une crise cardiaque. Au début on semblait ne pas en connaître la cause, mais les récentes nouvelles confirmeraient que cette mort brutale a été causée par le vaccin COVID. Le Roi dans ce cas n’en restera peut-être pas là et n’est sans doute pas prêt à passer sous silence la vie de sa fille, au nom de la correction politique, comme on le fait en France. Des chercheurs japonais intentent une action en justice contre le gouvernement, pour avoir dissimulé des données dérangeantes sur le vaccin, dans le but de continuer la campagne de vaccination. Bill Gates, grand artisan de la vaccination, vient de changer de discours, affirmant que ce virus valait celui de la grippe. L’ancien député Jean Lassalle a rappelé que tous ses ennuis cardiaques venaient du vaccin, rajoutant que ni Macron ni son gouvernement n’étaient vaccinés, sans avoir été poursuivi pour diffamation, mansuétude de la macronie, ou embarras, mystère ? La représentante Marjorie Taylor a appelé à une enquête immédiate sur les vagues de morts subites à travers le monde. Suggérant qu’il y avait une corrélation entre cet événement et « l’obligation » directe ou indirecte, de se faire vacciner.

Ce 8 janvier 2023, sur ARTE une émission a été consacrée aux effets secondaires, avec des témoignages de personnes sévèrement touchées. Le reportage a navigué entre drame restreint à malheureusement quelques personnes, et flou artistique sur la réalité des chiffres, allant même jusqu’à suggérer que la réalité dépassait largement, sans doute, les chiffres annoncés, quelque peu amenuisés par un décompte non exhaustif et le refus, encore, de pas mal de médecins, d’évoquer la possibilité d’un lien avec la vaccination anti-Covid.

Que se passe-t-il donc pour que ARTE, chaîne subventionnée ose aborder ce sujet à 13 heures ? Serait-ce une façon habile d’aborder en douceur la catastrophe en cours, tout en essayant de trouver des excuses sur les conséquences monstrueuses de ce vaccin, que les infâmes anti-vax dénoncent depuis le début ? Ou la soudaine volonté d’informer vraiment, au risque de flirter avec les thèses complotistes ? À suivre, nous verrons bien si d’autres chaînes s’emparent du sujet, ou si tout retombe dans le silence organisé par les médias sur ordre de l’État. Rappelons que France info, entre autres, dans sa charte, a l’interdiction de s’opposer aux narratifs du COVID et du réchauffement climatique, si après ça on continue de considérer les « médias » comme des sources fiables d’information, c’est que les mots ont perdu leur sens originel.

Mais avouons que ce serait un sacré vent de liberté, pour notre pays, situé au 34ème rang pour sa liberté d’expression. Imaginons que les médias, à 20 heures, donnent la parole à tous ces urgentistes qui voient défiler des cas plus que curieux de morts subites, notamment chez des jeunes ou des sportifs aguerris. Et puis, soyons fous, qu’ils se mettent à dire la vérité sur la réforme des retraites, notamment sur les commanditaires qui poussent Macron à imposer cette réforme. Et soyons encore plus déjantés, qu’ils se mettent à parler des forces otano-kéviennes et de leurs adorations nazies, des massacres des populations du Donbass pendant 8 ans, et des liens douteux que nos dirigeants entretiennent avec des cabinets privés, ou les géants de la pharmacie, ou les corrupteurs du Qatar ? Oui bien entendu, tout ceci n’est que rêve, la réalité se passe elle dans le cauchemar du quotidien, où ces gens intouchables, font tout et n’importe quoi, sans jamais être inquiétés, mentent, au mépris des peuples, souvent avec la complicité des oppositions. Il n’empêche, ARTE a commencé à briser la glace.


Les saboteurs des pipelines de Nord Stream

Eric Vial

Quand le mensonge prend l’ascenseur, la vérité prend l’escalier. Même si elle met davantage de temps, la vérité finit toujours par arriver.
Et bien voilà, on sait sans doute qui sont les saboteurs des pipelines de Nord Stream…
Après une enquête particulièrement étayée, l’un des journalistes les plus respectés du monde, Seymour Hersh, accuse la CIA sur l’ordre direct de Joe Biden d’avoir fait sauter le gazoduc, avec la collaboration de la Norvège.
La planification de cette opération est intervenue avant le conflit entre la Russie et l’Ukraine.
Une révélation particulièrement embarrassante pour le monde occidental car cette action violerait les promesses américaines et de l’OTAN de ne pas vouloir être cobelligérants dans un conflit direct avec la Russie. Des hauts responsable du Danemark et de la Suède ont été informés de l’opération qui devait rester secrète.
Selon le journaliste d’investigation (il a notamment révélé le massacre de Mỹ Lai au Vietnam où les actes de torture à Abou Ghraïb) des plongeurs de la marine, opérant sous le couvert d’un exercice de l’OTAN de mi-été largement médiatisé, connu sous le nom de BALTOPS 22, ont placé les explosifs déclenchés à distance qui, trois mois plus tard, ont détruit trois des quatre pipelines de Nord Stream.
Selon lui, « dès les premiers jours, Nord Stream 1 a été considéré par Washington et ses partenaires anti-russes de l’OTAN comme une menace pour la domination occidentale ».
Seymour Hersh explique qu’« au mois de mars, quelques membres de l’équipe se sont rendus en Norvège pour rencontrer les services secrets et la marine norvégiens. L’une des questions clés était de savoir où exactement dans la mer Baltique se trouvait le meilleur endroit pour placer les explosifs. Nord Stream 1 et 2, qui comportent chacun deux ensembles de pipelines, étaient séparés d’un peu plus d’un kilomètre sur la majeure partie du trajet, alors qu’ils se dirigeaient vers le port de Greifswald, à l’extrême nord-est de l’Allemagne ».
Selon les sources du journaliste, la seule inconnue dans cette affaire reste la raison qui pousse Moscou à ne pas répliquer car cette attaque est « un acte de guerre », contre la Russie bien sûr, mais aussi contre l‘Europe et sa souveraineté énergétique…


8 février 2023

Transition énergétique

Vincent Verschoore

Mark Mills est un spécialiste reconnu de l'énergie et de l'extraction minière. Voici quelques jours, il animait en Norvège (pays le mieux doté en matière de véhicules électriques) une présentation intitulée "La délusion de la transition énergétique : inéluctables réalités minérales", dont l'objectif est de faire comprendre que l'idée populaire d'une transition énergétique où le tout-électrique remplacerait les énergies fossiles et l'extraction minière, au profit d'un environnement propre, est un pur conte de fées faisant l'impasse sur les réalités physiques qu'implique une telle transition.
La triste réalité est que les machines nécessaires à cette transition (batteries, panneaux solaires, éoliennes etc.) sont nettement plus gourmandes en termes de matières premières, à production électrique équivalente, que les équipements classiques. et ce non pas d'un facteur de 2 ou 3, mais de 20 à 100.
Par exemple, il faut extraire 250 tonnes de matière (avec des équipements hautement polluants) pour fabriquer une batterie de 500 kg, typique d'un véhicule électrique actuel. En termes d'émissions de CO2, ceci veut dire qu'il faut qu'un VE fasse plus de 130 000 km avant que sa production totale de CO2 devienne inférieure à la production d'un véhicule classique équivalent.
Les équipements requis par la transition énergétique sont extrêmement gourmands en termes de matières premières type aluminium, cuivre, lithium etc. dont l'extraction et le raffinage sont très intenses en termes d'énergie (fossile) et hautement polluants.
Passer d'un secteur du renouvelable aujourd'hui à 3% (de toute l'énergie consommée à l'échelle mondiale) à 30% implique un développement massif du secteur minier, avec toutes les conséquences qui en découlent.
À l'heure actuelle, 80% du prix d'un VE ou d'un panneau solaire vient du coût des matières premières, et ces prix sont en forte hausse du fait de la pénurie de ces matériaux, dont il faut de 20 à 100 fois plus par unité d'énergie produite par rapport aux systèmes classiques (combustion).
Pour Mills, il n'y a pas de solution à court/moyen termes (10-20 ans) : la couche transitionnelle va s'ajouter à ce qui existe déjà, elle sera grande consommatrice d'énergies fossiles et de matériaux rares (pour la fabrication des systèmes), donc soumises à des coûts en forte croissance du fait d'un manque criant de capacité extractive, elle-même source d'une pollution intense et donc politiquement incorrecte.
Cette démonstration nous ramène au réel, au monde physique tel qu'il est. Elle rejoint cette autre analyse par Vincent Mignerot, sur "l'erreur fondamentale de la transition énergétique" qui montre la différence de nature entre les systèmes "renouvelables" et les systèmes de production classiques où le vecteur d'énergie (bois, pétrole) se suffit à lui-même (il brûle) et permet aussi de fabriquer les équipements nécessaires à sa transformation.
Pour les renouvelables par contre, notamment éolien et solaire mais aussi le nucléaire, le vecteur par lui-même n'est d'aucune utilité et nécessite des équipements, fabriqués à base d'énergies fossiles et de matériaux rares, pour leur transformation en électricité.
Tout ceci remet très sérieusement en cause le narratif d'une transition énergétique "propre" à court/moyen terme. Soit elle ne restera qu'une fine couche du mille-feuilles énergétique par manque de matière première, soit elle transformera la planète en une vaste mine parsemée d'usines de raffinage pour ces matériaux.
Il est grand temps de passer du narratif idéologique au débat vraiment politique : sachant que l'on ne peut pas tout avoir, que veut-on vraiment ?

https://www.youtube.com/watch?v=sgOEGKDVvsg

https://www.youtube.com/watch?v=kk-nmbNJ9ko

https://www.industryweek.com/technology-and-iiot/article/22026518/lithium-batteries-dirty-secret-manufacturing-them-leaves-massive-carbon-footprint?fbclid=IwAR33Dp8hkimnRTAyLrNExe_ia8-s-oRzw6CsHryM4BayEYaeYCWm2vBRNUA

Encore une preuve flagrante et imparable de la mauvaise politique de l'exécutif

Yann Bizien

Quand le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, se félicite de la résilience de l’économie française, il occulte les pertes abyssales du commerce extérieur, un des marqueurs phares de la compétitivité du pays. En 2022, le déficit de la balance commerciale des biens a battu un record historique, franchissant pour la première fois la barrière des 160 milliards d’€uros, pour aboutir précisément à la somme de 164 milliards (*).

Le commerce extérieur français s'enfonce dans une logique de dégradation désormais continue. Son poids dans les exportations européennes se dégrade dans à peu près tous les secteurs industriels, à un rythme alarmant. La facture énergétique de la France est passée en un an de 45 milliards à 115 milliards d’€uros.

Quand nous importons pour 100 €uros aujourd'hui, nous n'exportons plus que pour 84 €uros. Il y a vingt ans, les deux masses étaient équivalentes.

Malgré de nombreuses alertes, sur le précédent quinquennat, et durant la campagne présidentielle, des Français ont fait le choix, aveugle, de reconduire les mêmes au pouvoir. Nous le payons très cher, comme nous payons aussi la facture de la désindustrialisation du pays, de notre perte de souveraineté et d'indépendance.

Tout se passe comme si les Français faisaient du déclin une norme inéluctable. S'ils sont directement impactés quand l'emploi ou le pouvoir d'achat se détériorent, ils ne s'émeuvent guère de notre faiblesse commerciale.

Or notre puissance et notre prospérité reposent aussi et surtout sur notre capacité à commercer et à exporter. Encore faut-il être compétitif. Car la France affaiblie d'Emmanuel Macron n'est toujours pas plus apaisée et unie à l'intérieur et forte à l'extérieur.


(*) Source : douanes françaises.

Des radars comme s’il en pleuvait : le nœud se resserre sur le cou de l’automobiliste

H16

On le dit, on le répète partout : d’ici 2030, les automobiles thermiques devront peu ou prou disparaître. Cela fait partie de l’Agenda, eh non, ce n’est pas ouvert à discussion, enfin voyons ; arrêtez de faire votre enfant. Ceci posé, d’ici là, d’autres jalons seront posés pour continuer l’âpre combat contre les méchants bouseux et autres pauvres, ces grands pollueurs avec leurs engins bruyants, puants et sales.

Et dans ces jalons, il y a bien sûr les Jeux Olympiques de 2024 qui deviennent progressivement, à mesure que l’échéance approche, d’excellentes raisons pour passer de plus en plus de petites lois contraignantes. Et pour préparer ces lois, pour réduire les résistances inévitables des gueux qui ne comprennent pas la nécessité de se faire calmement aplatir par l’élite auto-proclamée, rien de mieux qu’un peu de propagande pas toujours discrète mais délicatement enrobée avec une étude qui sent la science (et l’inévitable titraille à base de “selon une étude”) ou un petit sondage mitonné (mythonné ?) avec des chiffres à virgule et un écart-type balancé nonchalamment.

Par exemple, on pourra prendre le sujet de la sécurité et le triturer comme il faut sous tous les angles possibles, par exemple en laissant BFMTV lourdement pondérer dessus, et aboutir à la conclusion pratique que les Français sont particulièrement favorables à la multiplication de caméras de surveillance de plus en plus intrusives.


Bien sûr, tout ceci fait mine de s’inscrire dans le contexte pratique de ces Jeux Olympiques qui promettent de grands moments d’organisation pour la Mairie de Paris Et De Ses Surmulots, et d’aussi grands moments de récupération par le gouvernement qui y trouvera largement matière à dépasser ce contexte pour appliquer les bonnes recettes développées bien au-delà.

Il suffit pour s’en convaincre de noter que la question porte sur l’expérimentation de “caméras intelligentes” (adjectif derrière lequel on pourra tout mettre, depuis chatGPT jusqu’à Bruno Le Maire, c’est dire) – caméras que les Français adouberaient donc à 74% et plus en fonction de l’endroit où on les pose – alors que l’article de BFM s’empresse de noter que cette expérimentation durera bien au-delà des Jeux et jusqu’en 2025 (et plus si affinités qu’on trouvera certainement), suite à l’accord commode d’un Sénat décidément pas trop gêné par l’extension du flicage permanent des citoyens.

La question aurait-elle obtenu la même approbation si cette extension bien au-delà des JO avait été mentionnée ? On peut raisonnablement en douter, d’autant que la CNIL a clairement rappelé aux autorités l’importance de proportionnalité dans les moyens déployés.

Rassurez-vous, ces autorités vont proprement oublier les rodomontades molles de cette Commission croupion : c’est que, pour arriver à cadenasser pardon sécuriser toutes les villes et tous les citoyens au plus près d’ici 2030, il ne va pas falloir perdre de temps.

Et si les JO servent de prétexte à de nouvelles fournées de caméras inquisitrices, la lutte contre le climat tout déréglé fournira un autre prétexte au moins aussi efficace à de nouvelles brochettes de radars : les prochains qui se bousculent déjà dans la règlementation qu’on ne va pas manquer de pondre seront destinés à vérifier que vous n’osez pas utiliser votre véhicule seul. Eh oui : dans la République française du Bisounoursland, rouler en voiture ne peut être un de ces plaisirs solitaires dont la pratique régulière entraînerait la surdité aux arguments pourtant limpides des écologistes, une sorte de perversion coupable qui amènerait, par un délitement de l’esprit citoyen, à l’égoïsme, au relâchement voire à la négation des problèmes climatiques.

Dès lors, on va vous pister, vous flasher de différentes façons pour bien s’assurer que votre ceinture est bouclée, que vous ne roulez pas trop vite, que vous avez bien des passagers avec vous et, moyennant des capteurs thermiques, qu’ils sont bien vivants ; fini les poupées gonflables accompagnant le conducteur compulsivement seul ! On s’étonnera que la prolifération de radars, d’équipements d’indiscrétion officielle et de leurs ondes variées n’effarouche pas l’écoloboboïde qui semble ravi de voir ainsi se multiplier les dépenses énergétiques entraînées par l’analyse permanente du cheptel humain sous toutes ses coutures.


Apparemment, tout va bien tant que ces gabegies existent sous le prétexte grotesque d’une lutte contre une pollution pourtant de moins en moins présente dans nos villes ou d’un climat dont la régulation n’a jamais été ni réaliste, ni même réellement envisagée par ces élites qui ne trouvent là qu’un moyen d’asservir un peu plus les gueux.

Et une fois ces caméras placées, ces radars positionnés, une fois qu’on saura qui prend sa voiture, combien de temps, pour en faire quoi et où, avec précision, après avoir interdit les déplacements trop rapides, trop polluants, trop esseulés, alors sera-t-il temps d’interdire définitivement les déplacements trop loin.

Car oui, la suite évidente de l’actuelle multiplication de ces outils de surveillance de masse est la mise en place d’une prison sans barreaux et sans murs, une prison sécuritaire “pour votre bien”, dans laquelle la propagande vous fera vous sentir douillettement protégé. Mais une prison malgré tout, habilement renommée “Ville des 15 minutes”.

Concept aussi délétère qu’idiot puisqu’il s’agit de tout faire pour cantonner l’individu à un rayon de 15 minutes (à pied, bien évidemment) autour de lui, quitte à bloquer physiquement les accès aux voitures. Dans cette ville de 15 minutes, tout a été entièrement planifiée (parce que la planification, ça marche, forcément !) afin que vos besoins essentiels – du reste définis par une entité arbitraire, mais certainement pas par vous, hein – puissent être satisfaits moyennant quelques minutes de marche ou, à la limite, de vélo.

Bien évidemment, les villes actuelles ne répondant qu’assez peu à ces critères, tant vu depuis les autorités qui décident que depuis les habitants qui subissent, quelques aménagements musclés vont être proposés. En expropriant poussant un peu les commerces et les services ici ou là, en bloquant les routes, en badigeonnant quelques pistes cyclables, c’est sûr, on va y arriver. D’ailleurs, c’est pour le moment ce qu’entreprend de faire l’époustouflante équipe d’Anne Hidalgo à Paris avec un succès particulièrement visible.


En tout cas, cette expérience est déjà en cours dans certaines villes du Royaume-Uni, avec cette impression pour les citoyens concernés qu’un nœud coulant est en train de se refermer, très progressivement, sur leur cou. Il n’y a pourtant pas lieu de faire un lien quelconque avec la volonté affichée de certaines élites médiatiques de réduire la population actuelle au simple rang de consommateurs dociles, parqués, pucés, fliqués : ce serait parfaitement conspirationniste.

Pas de doute, le plan est bien conçu : on vous vend de l’air pur, des petits oiseaux qui gazouillent et des villes aux “mobilités adoucies” (le tout susurré avec un fort accent teuton, cependant), ce qui permet de faire passer le fait que, dans le même temps, on vous assigne à résidence, avec des circuits balisés de promenade surveillée, des activités normées, calibrées, une propriété puis une vie privée réduite à sa plus simple expression.

D’ici 2030, la voiture sera un objet du passé. Celui qui devra s’en servir sera au mieux le chauffeur d’un nanti, de la caste des privilégiés, ou au pire un livreur corvéable à merci. Au milieu, il n’y aura que vélos et trottinettes pour les bipèdes en résidence surveillée.

Vous allez voir, ça va être supayr et ça va forcément très bien se passer.