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2 mars 2023

Je ne suis pas d'accord...

Yann Thibaud

Je ne suis pas d'accord avec la politique sanitaire de mon pays (injections problématiques, passe sanitaire, médecine chimique...).
Je ne suis pas d'accord avec la politique militaire de mon pays (livraison d'armes à l'Ukraine, bellicisme croissant sans consultation du parlement...).
Je ne suis pas d'accord avec la politique énergétique de mon pays (prix européen de l'électricité absurde et exorbitant, conduisant à la faillite de nombreux artisans...).
Je ne suis pas d'accord avec la politique culturelle de mon pays (propagande permanente pour le wokisme et la funeste théorie du genre avec ses applications effrayantes, à l'école et dans les médias d'état, sans oublier la sinistre et totalitaire « cancel culture », véritable cancer de l'esprit...).
Je ne suis pas d'accord avec la politique économique de mon pays (accords de libre-échange et néolibéralisme qui ruinent et concurrencent nos producteurs...).
Je considère ce président et ce gouvernement, comme les pires que nous ayons connus depuis 1945.
Bien que je ne fantasme pas sur la France d'antan, je pense que mon pays est entré, aujourd'hui et depuis plusieurs décennies, en décadence.
Et je ne m'attendais aucunement à vivre cela, durant les années 80 et 90 du siècle dernier, lorsque j'avais le cœur et l'esprit remplis d'espérance pour les temps à venir.
Il me semble que la voie d'une alternative politique est bouchée, en tout cas pour le moment, en raison de la haine farouche entre les deux principaux partis de l'opposition (LFI et RN) qui hélas ne voudront jamais coopérer.
Et la voie d'une insurrection populaire est également bouchée, comme on l'a vu avec la répression inouïe et sanguinaire du mouvement des Gilets jaunes.
Ne reste plus alors que la voie de l'émergence d'un nouveau mouvement culturel et intellectuel, tout à la fois philosophique et spirituel, qui remettrait en cause les principes défaillants de notre système actuel, et refonderait notre civilisation.
Car le mal est profond et nécessite une réflexion et une analyse lucides et approfondies de ses causes et origines, sans lesquelles il serait illusoire de penser remédier à la situation présente et remonter la pente.
Et c'est ce à quoi j'entends consacrer ma vie désormais.

Sur l’aggravation de la misère et de la faim dans notre pays (information oubliée)

Tandonnet Maxime


Riches, pourquoi tant de haine? déplorent certains éditorialistes. Ainsi, on s’inquiète pour les riches. Mais il y a pire que la haine du riche, et beaucoup plus grave : le mépris du pauvre, le déni de pauvreté. Plus le drame de la pauvreté augmente, et moins on en parle. « Cachez ce pauvre que je ne saurais voir. » Car l’aggravation de la misère est une réalité et l’un des signes patents d’un désastre politique. Voici des extraits d’un rapport de 2023, du Réseau des banques alimentaires, dont les grands médias nationaux radio-télévision, largement à la botte du pouvoir, se sont bien gardés de parler.

« Les Banques Alimentaires, premier réseau d’aide alimentaire en France, accompagnent 2,4 millions de personnes en situation de précarité alimentaire. A la fin de l’année 2022, le réseau constatait une hausse de 9% de la demande d’aide alimentaire. En moins de deux ans, 400 000 nouvelles personnes se sont présentées dans les associations partenaires du réseau. En 2011, les Banques Alimentaires accueillaient 820 000 personnes. Le recours à l’aide alimentaire touche désormais de nouveaux profils : 17% des personnes accueillies sont à la retraite et 17 % d’entre elles ont un emploi (dont 60 % à temps partiel). Alors que l’alimentation devient le deuxième poste de dépense pour les ménages (derrière le logement et devant l’énergie), une nouvelle catégorie de personnes en état de précarité alimentaire émerge : les « travailleurs pauvres ». Au total, 94 % des personnes interrogées vivent en dessous du seuil de pauvreté. Pour deux tiers d’entre elles, l’aide alimentaire est jugée « essentielle, dont on ne peut pas se passer ». Ce critère accuse une progression de +15 points par rapport à 2020. Désormais, près de 6 personnes sur dix se présentent à une association d’aide alimentaire deux fois par semaine (+6 % vs 2020). Les personnes souhaitent en priorité avoir accès aux produits qui pèsent sur leur budget : produits protéinés (viande, poisson, œufs) et les fruits et légumes. Un enjeu d’équilibre nutritionnel majeur puisque 71 % des personnes déclarent au moins un problème de santé : problèmes de vue, problèmes dentaires, obésité ou encore diabète (…). 2 personnes sur 3 expriment le besoin d’être accompagnées et apprécient le soutien moral et social, qui, couplé à l’aide alimentaire, permet de faire face au quotidien de la précarité. Pour 70 % des répondants, leur motivation principale est la rencontre avec d’autres personnes, cela représente une progression de 15 points (vs 2020). Les personnes seules représentent plus de 40 % des personnes accueillies (+4 points vs 2020). »


Bandera

Michel Rosenzweig

France Info se fend d'une mise au point sur Bandera. Révisionnisme relativisme et négationnisme officiels décomplexés. Oh, bien sûr ce qui est écrit n'est pas faux, non, juste un peu court, très court, trop court et surtout très sélectif, cela ressemble à un devoir de bachelier orienté destiné à minimiser et à banaliser l'idéologie de Bandera et ses conséquences sur les massacres des juifs ukrainiens et des Polonais.
Diaboliser Poutine et les Russes et édulcorer Bandera "cette figure nationaliste controversée de l'histoire ukrainienne", voilà la recette pour rallier les masses au combat des Ukrainiens.
Conclusion : Bandera et Cie, c'était pas trop grave, juste un nationaliste un peu nazi qui luttait contre les Russes pour l'indépendance de l'Ukraine. Avec quelques dégâts collatéraux. Et aujourd'hui ? Anecdotique voyons. Circulez, y a rien à voir.
Au fond, selon la version de France Info, Bandera ne serait qu'un détail de l'histoire. Comme le détail de Le Pen ? Ah non pas pareil. Il y a les bons et les mauvais détails. Bref une affaire de détail à géométrie idéologique et politique variables.

Traité de l’OMS sur les pandémies : des sénateurs américains veulent empêcher l’adoption du texte sans l’accord du Sénat

France-Soir
26/2/2023

Pour Tedros A. Ghebreyesus, directeur général de l'OMS, "un instrument juridiquement contraignant (...) fera partie de notre héritage collectif pour les générations futures".
Fabrice COFFRINI / AFP

À l’approche de la 76ème Assemblée mondiale de la Santé de mai 2023, les réactions contre le Traité sur les pandémies de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) s’enchaînent. Des sénateurs républicains aux États-Unis exigent que l’entrée en vigueur de cet accord soit consentie (ou pas) par le Sénat. Un projet de loi a été introduit par 17 représentants pour exiger que “toute convention, accord ou instrument de prévention, de préparation et de réponse aux pandémies auxquels aboutiront les Assemblées mondiales de la Santé fasse l’objet d’une ratification de la part du Sénat”.

En décembre 2021, les 194 États membres de l'OMS ont initié la création de l'Organe intergouvernemental de négociation (OIN), “chargé de rédiger et de négocier une convention, un accord ou un autre instrument international de l’OMS sur la prévention, la préparation et la riposte face aux pandémies”. L’OIN a tenu sa première réunion en mars et juin 2022, à l’issue de laquelle les principaux axes de ce Traité ont été proposés. L’une des propositions de cet organe était “d’habiliter l’OMS à remplir son mandat en tant qu’autorité de direction et de coordination du travail sanitaire international, y compris pour la préparation et l’intervention en cas de pandémie”.

La deuxième réunion de l’OIN s’est tenue en juillet 2022 pour convenir que ce Traité sera adopté en vertu de l’article 19 de la Constitution de l’OMS et sera “juridiquement contraignant” pour les signataires. Une décision saluée par le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus. "On ne saurait trop insister sur l'importance d'un instrument juridiquement contraignant : il fera partie de notre héritage collectif pour les générations futures", a-t-il déclaré.

Une “récompense de l’échec de l’OMS”

Un rapport, dont une copie a été transmise aux États membres le 1er février 2023, sera examiné à la 76ème Assemblée mondiale de la Santé, qui se tient en mai 2023. L'OIN espère conclure l'accord en mai 2024, permettant à l’OMS de déclarer les pandémies et soumettre les États membres à son autorité “de direction et de coordination du travail sanitaire international”.

L’article 19 de la Constitution de l’OMS stipule que l’adoption des accords et des conventions “entreront en vigueur” dans chaque État les ayant ratifiés “conformément à ses règles constitutionnelles”. Toutefois, le brouillon du Traité évoque dans son article 35 la possibilité pour un État signataire d’appliquer, “à titre provisoire, de manière partielle ou complète”, les dispositions du texte. “L’administration Biden peut indiquer qu’elle met provisoirement ce Traité en vigueur dès la simple signature du Traité”, a déclaré le professeur de droit international, Francis Boyle, au journal The Epoch Times.

Raison pour laquelle 17 sénateurs républicains, menés par Ron Johnson, représentant du Wisconsin, ont présenté, le 15 février 2023, le “No OMS Pandemic Preparedness Treaty Without Senate Approval Act”. Les auteurs de ce texte exigent que cet accord sur la pandémie doit être considéré comme un traité, ce qui exige le consentement d’une majorité du Sénat, soit les deux tiers.

Les sénateurs rappellent que “l’OMS et nos organismes fédéraux de santé ont lamentablement échoué dans leur réponse à la COVID-19”. Un “échec” qui, poursuivent-ils, “ne devrait pas être récompensé par un nouveau Traité international augmentant le pouvoir de l’OMS au détriment de la souveraineté américaine”.

Des “pouvoirs dictatoriaux”

Francis Boyle estime que ce texte, même adopté, n’entravera pas l’entrée en vigueur du Traité une fois signé par le président Joe Biden. Dans un entretien “Debriefing”, pour France-Soir, il expliquait justement que la convention de l’OMS “violerait la Convention de Vienne sur le droit des Traités” en contournant le consentement des parlements nationaux.

Le texte “entrera en vigueur provisoirement aux États-Unis jusqu’à ce que le Sénat décide s’il donnera son consentement au Traité. Je ne connais personnellement aucun autre traité qui prévoit son application provisoire en attendant que le Sénat américain donne son avis et son consentement au Traité”, a-t-il ajouté.

Dans son entretien à France-Soir, il a affirmé que si l’OMS obtenait “ces pouvoirs dictatoriaux, elle pourra ordonner d'entreprendre de prétendues mesures médicales qui vous (..) ne vous guériront pas (...) Ils pourront, pendant une pandémie, ordonner des confinements, des masques ou encore plus de vaccins”. Ce Traité, une fois son texte en vigueur, instaurera selon lui, “un État mondial, policier, médical et scientifique” dont l’autorité “outrepassera celle des États et leurs constitutions”.

Ce Traité suscitait déjà une levée de boucliers peu après la première réunion de l’Organe intergouvernemental de négociation. Le 22 avril 2022, l’Association des médecins et chercheurs indépendants polonais s'est réunie à la Maison de la presse de Varsovie afin de mettre en garde la population internationale contre ce projet.

“Que va-t-il se passer quand le chef de l’OMS va appuyer sur le bouton 'pandémie' ? Aujourd’hui, nous allons tenter de répondre à ces questions, pour faire prendre conscience aux Polonais d’un réel danger pour leur liberté civique”, expliquait Anna Kurkowska, présentatrice de la conférence de presse. Quelques semaines plus tard, c’était l'Alliance internationale pour la justice et la démocratie qui a dénoncé un projet “liberticide et anti-démocratique”.

1 mars 2023

Délitement

Catherine Gaillard

Une ado s'amuse avec ses copines bourrées à mettre son chien dans le sèche-linge et le tue, trop drôle, l'Espagne autorise légalement la zoophilie avec son animal de compagnie – trop cool, surtout pour lui on imagine – (bon, il semble que ne soit pas exactement ça me fait-on justement remarquer mais ça reste pas très clair malgré tout), il y a depuis 4 ou 5 ans une énorme épidémie d'églises auto-combustibles – évidemment celles qui ne sont pas encore démolies –, les jeunes athlètes français se démerdent entre eux pour monter des cagnottes mais le gouvernement ouvre sa bourse (nos pépettes) pour les sportifs ukrainiens. Brigitte Trognon nous assure – nous susurre – que nous les Français, gros gâtés ingrats, on a de la chance, à l'hôpital il y a encore de la place sur des charriots dans les couloirs, et si on a un trou dans la dent on a quand même un rendez-vous dans les 3, 4 ou 5 mois, on n'a qu'à courir 10 pharmacies pour dégoter son antibiotique et son anti-inflammatoire. Nos gosses subissent à l'école les leçons de transition sexuelle, cis, non genrée LGBTQ+++ etc., la tolérance et l'antiracisme dès l'âge de 8 ans mais ne savent plus ni lire ni écrire, des travelos blacks se trémoussent à l'Elysée sur des sonos autour du couple Alpha hilare, le chemsex et la coke imbibent le show-biz prescripteur de moraline sanitaro-progressiste au populo qui lui, supporte tout seul "l'économie de guerre", ne bouffe plus après le 20 du mois, se prend tous les jours dans la rue les coups de couteau et les mariages diversitaires, devra bosser 2 ans de plus pour continuer à alimenter tout ça. Et sinon, Pierre Palmade.

La crise ? Quelle crise ?

Kuzmanovic Georges

Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles (pour l'oligarchie).
Pour les ultra riches, la guerre et la crise c'est bon pour le moral et le portefeuille :
1560 MILLIARDS de $ pour les actionnaires en 2022 - record historique !
(C'est tellement indécent que même la presse économique ultralibérale semble gênée.)
En France, avec le Président des riches, on est au top en Europe : 59,8 milliards € (+4,6%), soit la meilleure croissance en zone euro !
Et dire que certains pensent qu'Emmanuel Macron ferait mal son job, allons, allons.
Et en même temps...
- 2,4 millions de concitoyens sont aidés par les banques alimentaires, 2 fois plus qu'en 2017.
- 11 millions de pauvres en France.
- 12 millions de mal-logés en France.
Ce ne sont que quelques indicateurs qui en disent long sur la gravité de la crise sociale.
Et l'inflation s'aggrave.
Et la crise énergétique, conséquence du fanatisme néolibéral de l'Union européenne, va emporter dans le malheur des dizaines de milliers de nouveaux travailleurs, artisans, petits patrons...
Évidemment, l'urgence pour "combler les déficits" ou "renflouer les caisses de l'État" c'est de faire travailler les Français plus longtemps (même s'il n'y a pas d'emplois, la faute aux délocalisations) et de rogner sur leurs retraites.
Emmanuel Macron prépare les dividendes futurs de ses bons amis. Larry Fink, patron de BlackRock et ami de notre sémillant président, s'en pourlèche déjà les babines en salivant sur le gros gâteau des retraites.
"C'est de l'enfer des pauvres qu'est fait le paradis des riches" - Victor Hugo

Segundo Cimbron

Entendu aux infos de ce soir :
Nouveau cheval de bataille en mauvais carton pâte de nos zélées zélites démocratiques :
Le réseau social Tik Tok (très en vogue chez les jeunes) serait soupçonné de récolter des informations personnelles qu'il transmettrait aux autorités chinoises (appréciez le double conditionnel...). Il serait question de l'interdire purement et simplement.
Sans blague ?
Google, Facebook, Amazon et autre Microsoft font cela depuis des décennies et transmettent toutes ces données aux autorités étatsuniennes (et à des boîtes privées commerciales à qui nous n'avons rien demandé) depuis des décennies sans s'en cacher et même en s'en vantant, sans que cela ait jamais titillé votre toute nouvelle intransigeance quant au respect de notre vie privée...
Faut croire que ce qui vous choque, c'est "au profit de la Chine" et pas l'intrusion dans notre vie privée, puisque cela ne vous choque plus quand c'est "au profit des USA".
Bande de Tartuffes ridicules !

Denis Collin

Woke et transgenres tentent de faire régner leur loi. On ne se contente pas de réécrire James Bond (à qui le tour ?), de censurer les films, on poursuit en justice pour "transphobie" quiconque déclare qu'un homme est un homme (duas habet et bene pendentes) et qu'une femme est une femme (elle a un minou, une chatte, etc.). Quiconque refuse la folie psychotique du trans (le déni du réel est une psychose) se voit menacé par les brigades de la vertu (venues des États-Unis). Au Canada, la police arrête un lycéen à la sortie du lycée dont il est bientôt exclu pour avoir rappelé qu'on ne peut pas aller contre la biologie. Comme disait le père Socrate, dans tout cela je vois le vigoureux commencement du fascisme.

Ça ou le chaos

Anne-Sophie Chazaud

Lorsque j’ai vu cette improbable déclaration d’Olivier Véran tout à l’heure, j’ai d’abord publié un post en forme de blague, puis, j’ai constaté avec hilarité la déferlante humoristique que les propos du chatbot de la Macronie avaient provoqués, comme celui, très drôle, de Gersende Bessède auquel je vous renvoie pour la poilade.
Mais plus sérieusement, il me semble important de souligner que ce sont ces mêmes individus qui ont agité la même rhétorique systématique dont on mesure ici le niveau de fantaisie par rapport au réel, dans absolument tous les contextes où ils ont rencontré une forme quelconque d’opposition.
Le Cercle de la Raison, autoproclamé de la Science ou, plus simplement, de l’expertocratie, explique avec des arguments tous plus tordus, mensongers et foireux les uns que les autres, que l’on n’a jamais le choix qu’entre ce qu’il impose et un prétendu Chaos digne de quelque fiction cocaïnée.
Ici, la grève empêcherait la pluie et viderait les nappes phréatiques.
En d’autres temps, ce fut l’Union Européenne ou le chaos (on mesure en ce moment chaque jour combien l’affirmation était de haute tenue prédictive).
Plus près de nous, mettre le pays à l’arrêt et imposer des mesures sanitaires délirantes était présenté comme dépourvu de toute alternative autre que le chaos (comme quoi, c’est assez variable comme règle scientifique, manifestement…).
Dites-vous bien également que quoi qu’on pense de la situation, c’est également exactement la même rhétorique qui pousse à l’intensification de la guerre en Ukraine : ce serait, formule superbement oxymorique, la guerre totale ou le chaos.
Pareillement bien sûr, ce fut, électoralement, Macron ou le chaos. Si bien d’ailleurs que lorsque je vois tous les castors se gaussant – à juste titre – aujourd’hui de la déclaration de Véran, j’ai tout de même furieusement envie de leur rappeler que c’est la même rhétorique tordue qu’ils ont suivie comme un seul homme en faisant élire ces mauvais robots linguistiques que sont les macronnards…
Il faut bien comprendre que c’est sur la base de ces rhétoriques manipulatrices, outrancières et infondées, déconnectées de tout rapport au réel, que TOUS les opposants, de tout poil, sont depuis des années qualifiés de complotistes, factieux et colporteurs de fausses informations.
Je forme des voeux pour que cette énième outrance du Cercle de la déraison ouvre les yeux de ceux qui avaient encore quelques doutes quant aux procédés grossiers de gouvernance qui nous sont appliqués. Nous avons affaire à de dangereux et grotesques malades.
Et sinon, rapport au rôle des mouvements sociaux sur la météorologie, nous aurons au moins appris quelque chose aujourd’hui…

La catastrophe immobilière commence à prendre forme

H16

Youpi, tralala, le gouvernement – buté comme un Ayatollah – continue dans sa démarche idéologique de transition énergétique vers un monde plus vert, décarboné (c’est-à-dire sans tous ces gueux couinant pour vivre décemment) et donc nettement moins peuplé : réjouissez-vous, la guerre contre l’énergie et donc contre vous, sous toutes ses formes, a été lancée.

Et pour la mener à bien, on a difficilement trouvé mieux que le prétexte de la pollution.

Pollution par-ci, pollution par-là, il faut lutter contre les déchets, le gaspillage et les dépenses énergétiques trop importantes (et non, il ne s’agit pas ici du droit à la paresse, bande de petits comiques).

Ceci explique commodément le tabassage taxatoire sur les prix des carburants, dont seuls les naïfs et les idiots utiles du collectivisme en marche continuent de croire qu’ils sont pilotés par le prix du baril ou les profits des groupes pétroliers.

Ceci explique aussi la lutte acharnée contre la mobilité et donc, les voitures, et par extension la mise en place de la ville de 15 minutes et des moyens de flicage des citoyens toujours plus invasifs.

Ceci explique enfin pourquoi, il y a un peu plus d’un an, fut promulguée la loi votée en 2019 et délicieusement intitulée Ma clim en résidence Climat et Résilience qui vise à injecter de solides doses d’écologisme piquant dans l’immobilier en France. Eh oui, au vu du succès phénominable des bonnes idées écologiques en matière alimentaire, de déplacements ou d’énergie, il aurait été dommage que les secteurs de la propriété foncière ou de la construction ne soient pas eux aussi copieusement sabotés par les lubies françaises sur le sujet, vous ne trouvez pas ?


Et donc, pour noter les logements en matière énergétique, depuis le premier janvier de cette année a été introduite une sémillante échelle de niveaux, aussi arbitraire que simpliste et colorée, comme ces gommettes qu’on utilise pour noter les élèves de la maternelle au collège. On placera les maisons dites passives (bien isolées en somme) à la note A, et on attribuera un G rouge bien pétant à ces tristes bidonvilles énergétiques dans lesquels trop de Français s’entassent encore en grelotant connement (ils sont cons, ces pauvres !)…

Ce qui veut dire que, depuis le début de l’année, les logements classés G sont dans la ligne de mire des autorités qui ont donné jusqu’en 2025 à leurs propriétaires pour faire les travaux nécessaires à leur reclassement dans une catégorie plus appropriée, l’interdiction de louer devant tomber comme un couperet dans deux ans. Pour les logements classés F, les propriétaires auront jusqu’en 2028 et 2034 pour les classés E. En substance, ce sont 4,4 millions de logements qui seront touchés d’ici 12 ans, dans la bonne humeur frétillante de tous les fashionistas de l’écologie punitive.

D’ici là, deux phénomènes rigolos vont donc se produire.

D’un côté, certains propriétaires vont devoir investir pour mettre leur logement aux normes. Ceci va entraîner un accroissement de la demande de ces travaux et donc renchérir mécaniquement leur coût. De l’autre, l’augmentation de ces coûts va rendre la location de plus en plus difficile à rentabiliser sauf à faire exploser les loyers à la hausse pour compenser le surcoût de cette mise aux normes énergétiques.

Logiquement, il devrait donc y avoir un intéressant effet ciseau poussant les locataires hors de leurs logements pendant que certains propriétaires devront les mettre en vente, purement et simplement, plutôt que de faire ces travaux.

Et c’est du reste exactement ce qu’on observe : depuis le début de l’année, on note une augmentation marquée de la mise en vente des “passoires thermiques” (ces mises en vente ont quasiment doublé) pendant que parallèlement, leur volume d’annonces en location a, lui, reculé de 40% en un an.

Tout se déroule exactement comme prévu, c’est-à-dire mal : les vendeurs commencent à se bousculer et les locations s’évaporent rapidement. Dans un paradoxe apparent, les locations restantes vont voir leur prix grimper, pendant que les biens immobiliers mal classés vont, eux, voir leur prix baisser et il faudra inévitablement un moment (qui sera toujours trop long pour les locataires en recherche de biens) avant que les loyers s’ajustent enfin à la baisse.

À mesure que les années fatidiques approchent, le nombre de biens sur le marché va gonfler et les prix continuer inexorablement de baisser.

Mais ce n’est pas tout.


Dans le même temps, un troisième phénomène, tout aussi inexorable que les deux précédents, va prendre place : inévitablement, le baby boom des années 50 se transforme actuellement en papy boom qui se transforme à son tour, assez rapidement, en boom des décès et donc en boom des ventes des maisons et appartements jadis occupés par cette génération qui arrive à son terme.

À quelques rares exceptions, les familles concernées vont donc se départir de ces biens qui viendront grossir les stocks de biens disponibles.

Ces biens ne seront d’ailleurs pas forcément dans les endroits les plus propices à la vente (on ne vit pas aux mêmes endroits selon qu’on est salarié actif ou retraité), et là encore, on peut difficilement imaginer que tout ceci sera ultra-favorable à la bulle immobilière actuelle.

Oui, vous avez bien compris : à l’effet déjà particulièrement puissant de la fin du baby boom sur les prix de l’immobilier, l’État a ajouté une bonne grosse couche de cette écologie punitive qui va transformer une déflation naturelle rapide en un fort probable krach majeur, et ce, alors que tout le reste de l’économie dégage déjà cette odeur entêtante de vermoulu. Au moment même où les Français vont avoir à piocher dans leur bas de laine pour tenter d’éponger une dette colossale et faire tenir un système social au bord de l’effondrement, cette épargne – constituée notamment de cet immobilier – va s’évaporer devant eux.

Les mois et les années qui viennent nous garantissent quelques moments intéressants.