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10 mars 2023

Formidable, la sécu de Macron rembourse les protections périodiques mais plus les cathéters !

H16

Il y a parfois d’amusantes collisions d’actualité, parfois fortuites, parfois non et parfois on se demande. Et alors que le gouvernement est actuellement très occupé par un peuple plus remuant que prévu, le voilà qui tente, envers et contre tout, d’intéressantes cabrioles avec les remboursements de sécurité sociale.

C’est ainsi qu’on apprend, quelque peu surpris, que la Sécurité sociale vient de mettre fin, ce premier mars, au remboursement partiel des cathéters de thrombo-aspiration, un équipement de pointe dans le traitement des accidents vasculaires cérébraux.

Décision d’autant plus surprenante que l’usage de ces cathéters est particulièrement efficace au point d’être devenus l’indication de référence dans le traitement des AVC et que, comble de la bizarrerie bureaucratique bien tortueuse, le même gouvernement a décidé En Même Temps qu’on en déploie davantage sur tout le territoire, au plus près des patients.

Décidément, la France en Marche ressemble de plus en plus à un homme ivre qui titube du rail gauche au rail droit du chemin de fer sur lequel le train du progrès va passer très vite sans s’arrêter…


D’autant qu’En Même Temps toujours, et en opposition avec ce déremboursement brutal et d’une logique discutable, Babeth Borne – qui serait encore et toujours le Premier ministre – annonce sans sourciller le remboursement des protections périodiques réutilisables pour les femmes pardon les humanoïdes munis de vagins de moins de 25 ans.

L’annonce – en fanfare, évidemment – de cette mesure, goulument détaillée dans la plupart des journaux républicains, démocratiques et fact-checkés, laisse pudiquement en suspens une question qui taraudera pourtant l’homme le mammifère bipède de la rue : pourquoi s’arrêter à 25 ans, laissant ainsi supposer qu’après cet âge, il n’y aurait plus besoin de ces protections périodiques ?

Choix étonnant de l’âge et choix tout aussi étonnant du remboursement qui porte donc sur une protection qui n’est pour ainsi dire plus du tout employée depuis un demi-siècle et que les prurits écolo-conscientisants n’arrivent pas à faire revenir en grâce.

C’est aussi un choix révélateur en ce qu’il porte, encore une fois, sur quelque chose de relativement intime : on en vient à se demander ce qui peut bien obséder autant nos élites qui sont régulièrement à se préoccuper de ce qui se passe entre nos jambes. Il ne s’est en effet écoulé que quelques mois depuis l’annonce de la gratuité des préservatifs par Emmanuel Macron, seulement quelques jours depuis que ce dernier a lancé avec beaucoup d’emphase une grande campagne de vaccination contre le papillomavirus, et quelques heures depuis qu’il a proposé d’inscrire l’IVG dans la constitution

Au passage, on s’étonnera (sans s’éterniser, cependant) que les dirigeants aient choisi de ne plus rembourser un traitement pourtant efficace, au profit d’une lubie à la mode… Peut-être s’agit-il d’un calcul économique malin ? C’est improbable tant l’économie est pour ces gens-là une contrée étrangère, hostile et jamais visitée (Bruno Le Maire a cru y faire un tour, jadis, alors qu’il n’a fait que du tourisme au Royaume des Budgets En Carton) ; néanmoins, force est de constater que la quantité de femmes qui désireront réellement porter des protections périodiques réutilisables et se les faire rembourser est probablement beaucoup plus faible et donc bien moins coûteuse que le remboursement des cathéters pour traiter les AVC dont le nombre ne risque pas de diminuer prochainement, et au contraire même si l’on se rappelle les performances notables de certaines injections miracles récentes en matière de coagulations intempestives rigolotes.


Mais pourquoi se plaindre ? Après tout, cette gestion unilatérale et complètement détachée des vraies demandes des Français est une illustration parfaite du collectivisme en application : personne ne peut choisir, au niveau individuel, ce qui est ou non assuré, remboursé ou couvert. Une entité plus ou moins désincarnée choisit pour tout le monde, et si cela ne convient pas, peu importe.

Le pompon étant bien sûr d’enfiler ce genre de décisions avec force battage médiatique alors même que le pays semble bien plus proche d’une crise énergétique majeure que d’une rupture de stock de lingettes, ou qu’on fait, chaque jour qui passe, le constat d’un dénuement assez tragique (pour ne pas dire mortel) de l’armée française, toutes armes confondues, ou que les demandes d’aide alimentaire sont en nette hausse

Décidément, la priorité gouvernementale a été placée au-dessous de notre nombril. Il n’y a rien pour nos têtes, nos cœurs et nos ventres.

Encore une fois, il s’agit de faire plaisir à une hyper-minorité ultra-bruyante d’activistes qui n’ont de féministe que le logo, et pour le reste, le gouvernement ne cherche absolument pas à résoudre les problèmes des Français. Il ne cherche qu’à se faire bien voir de ceux qui ont l’oreille biaisée des médias, point.

Dans une course à l’échalote tragique, on assiste à la surenchère entre ce que les “minovités risibles” réclament à grands bruits, ce que les médias caricaturent avec leur talent tout particulier à narrer des âneries, et ce que les politiciens cherchent à accomplir avec leurs compétences de plus en plus étroites.

En pratique, le gouvernement et plus généralement les politiciens actuellement élus sont devenus incapables de proposer des solutions viables ou même simplement crédibles, et encore moins d’appliquer des solutions connues à des problèmes connus. Ils sont en revanche de plus en plus affûtés pour apporter des solutions idiotes à des problèmes qu’ils créent de toute pièce.

Dès lors, armé de ce prisme de lecture, et vu le niveau assez ahurissant de pourrisme des solutions qu’ils nous amènent en matière d’énergie, de mobilité, de fiscalité, de retraites, de santé ou d’emploi et j’en passe, comment ne pas comprendre que le principal des problèmes n’est pas la conjoncture ou les crises mondiales que nous traversons, mais bien nos fabuleux dirigeants ?



Retraites : voici comment tout arrêter

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF, chargé du suivi de la vie parlementaire

Les députés de Renaissance qui ne voteront pas la réforme des retraites seront exclus et perdront leur place en commission. C’est l’information qui est passée sur BFMTV. On ne saurait être plus clair, or « Tout mandat impératif est nul », affirme l’article 27 de la Constitution de 1958 : cela signifie que les députés se déterminent librement dans l’exercice de leur mandat. Ils ne sauraient être prisonniers d’intérêts locaux ou catégoriels. Aucune injonction à agir dans tel ou tel sens ne peut leur être adressée.

Il y a lieu pour les oppositions de saisir le Conseil Constitutionnel pour destituer l’ensemble de ce groupe, le dissoudre, et demander l’annulation du futur vote, entaché par cette consigne.

C’est sans doute là l’erreur qui pourrait nous sauver de la catastrophe à venir, et remettre la démocratie au cœur de notre république.

On savait la Macronie peu encline à respecter les règles mais on l’espérait plus fine. Il est vrai qu’en matière de délicatesse et d’habilité d’esprit, il y a longtemps qu’elle ne trompait plus personne. Sa vantardise la perdra, il ne fallait pas officialiser cet oukase qui aurait dû rester secret.

Qui aura assez de cran pour se dresser contre cet ordre, qui osera affronter ce pouvoir ? Le chantage aura-t-il raison de la liberté de penser, d’agir des députés ? Où sont-ils d’ores et déjà totalement phagocytés par le gourou, incapables de porter leurs convictions jusque dans l’hémicycle, tout juste bon à courber l’échine et à obéir ?

Que le Conseil Constitutionnel ne vienne pas nous sortir une excuse bidon. La déclaration a été publique, suffisamment précise et détaillée pour que le futur vote soit entaché de cette irrégularité, qui ne peut souffrir d’une quelconque once de proportionnalité. À partir du moment où il y a pression et menace, le vote n’est plus libre et éclairé, il est donc nul. C’est bien le cas, d’autant que cette communication a été faite suite à une réunion de groupe à l’Assemblée nationale. On ne saurait nous opposer qu’il s’agissait d’un entretien informel privé, dont les décisions n’avaient pas un caractère impératif. C’est exactement l’inverse. Même ceux qui étaient convaincus du bien-fondé de cette réforme ne sont plus crédibles, on ne pourrait, sans faire preuve d’une mauvaise foi avérée, faire le tri entre les votants. Seuls ceux qui auront voté contre pourront se prévaloir d’une liberté totale de leur choix, les autres non. Dans ce cas le vote est nul et le groupe doit être sanctionné. Nul ne doit s’exprimer sous la menace d’une sanction, ou d’une contrainte, c’est la définition contraire de la liberté et dans ce cas précis de l’exercice d’un mandat électif.

Il appartient donc aux députés de l’opposition de se saisir de cette affaire pour faire tomber ce gouvernement, ou du moins nous débarrasser de cette loi une fois qu’elle aura été votée, si tel est le cas, par cette macronie placée de fait, dans l’illégalité la plus totale. Mais vont-ils le faire ? Avec eux, tous les renoncements étant possibles, rien n’est moins certain. Si nous savons que c’est envisageable, eux dont c’est le métier aussi. Nous les observons, qu’ils ne se trompent pas. Quant aux députés de Renaissance, nous ne pouvons que les engager à faire preuve d’un sursaut d’orgueil et de dignité. Que représenteront-ils aux yeux de leurs électeurs après s’être pitoyablement couchés pour une place en commission ? Dormiront-ils paisiblement, la conscience tranquille, sans penser qu’ils se sont compromis et humiliés jusqu’à abandonner leur libre pensée ? Il y a eu un moment où ceux qui n’ont plus suivi Robespierre ont eu un destin plus agréable que les autres…

La symbolique macronienne

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF, chargé du suivi de la vie parlementaire

Une république dirigée par des mafieux, n’est plus que l’ombre de ce qu’on attend d’une telle structure. En plein hémicycle le ministre de la justice fait un doigt à un député.

Quelle piteuse image que celle-ci. Le spectacle de nos ministres et représentants est écœurant, c’est donc ça la tendance ? Dans quel autre parlement assiste-t-on à de semblables manifestations, aussi grossières ? La déchéance d’une société se lit par l’abaissement de l’exigence des postures, par le relâchement de son langage, et les outrances répétées que l’élite se permet de commettre dans une impunité jetée à la face du peuple, à la fois comme un exemple et un mépris.

Nous en sommes là, de vils personnages ressemblants de plus en plus à des patrons de gangs, ou de bistrots interlopes, qu’à de respectueux notables, comptables des affaires de la Nation dirigent notre pays.

C’est donc à cette engeance que nous avons donné les clés de notre avenir, c’est elle qui est chargée d’assurer notre destin ? On ne peut que trembler d’effroi. Nous n’avions pas voté pour voir ce délitement, ni assister à des comportements aussi avilissants. En salissant la fonction de cette façon, c’est notre dignité qu’ils traînent dans le caniveau. S’étonneront-ils ensuite de ne pas être respectés ?

Autre déchéance, les images de notre président en boîte de nuit en Afrique. Des photos tournent en boucle, où on le voit, l’air passablement défait suite à une fatigue prématurée, dont l’origine ne saurait tromper les habitués à de telles sorties. Et le voilà pris par la main, par un grand noir, dont on se demande s’il ne l’entraîne pas pour quelque infamie supplémentaire. Quelle honte, quel autre homme d’État se conduit de la sorte ? C’est donc ça la France ? C’en est en tout cas, l’image dans les médias étrangers : la nôtre donc.

Un sentiment de dégoût s’empare de ceux pour qui la fonction représente une excellence. Les excès langagier des députes de la NUPES, leurs tenues vestimentaires négligées, font fi du protocole, et même de la plus simple courtoise ou décence. Ils se gaussent de casser les codes, comme d’un haut fait d’armes, fiers de ces excès, plus les écarts de conduite de certains ministres, la coupe est tristement pleine.

Ce sont ces gens-là qui prétendent symboliser le progrès occidental, et les valeurs de l’Occident moderne ? On se moque de qui ? Ce n’est pas l’extravagance qui fait le modernisme, pas plus que le rejet des traditions. Ce ne sont pas les déviances qui élèvent les esprits. Quand le conventionnel se voit piétiné au seul prétexte qu’il représente le monde d’avant, sans autre grief que son caractère passéiste, on peut dire que l’entité responsable de cette attaque est en déclin. C’est la nôtre, une société où l’on préfère former et mettre en avant des chanteurs, que des scientifiques, que des chercheurs. Une société où les exigences des minorités supplantent celles des majorités et s’imposent avec une violence légitimée. Où la reconnaissance de l’exceptionnel se fait au détriment de la masse, devenue soudainement coupable de ne pas épouser les délires marginaux. Notre monde est agonisant, mais Dieu que sa perte est lente. Qui pourrait désirer sauver une telle société, où le mensonge, la perversion et la trahison sont érigés en exemples ? Qui ? Sa disparition est non seulement souhaitée, mais nécessaire, mais dans quelles conditions se fera-t-elle ? Par épuisement, poussée par le réveil des peuples, las de ces turpitudes et contraintes ? Par réveil d’une opposition qui ne s’oppose plus ? Ou par un écroulement violent venu de l’extérieur, balayant les derniers vestiges d’une structure qui se croyait invincible et éternelle ? Tel le chêne dans la fable de La Fontaine : « Celui de qui la tête au ciel était voisine, et dont les pieds touchaient à l’empire des morts. » Souhaitons qu’un vent aussi puissant que celui de la fable vienne nous débarrasser de ces pitres et dangereux personnages.

L’histoire se répète, mais sur les ruines de la dernière déchéance, sont nées trente glorieuses, emmenées par le général de Gaulle, dont on a peine à imaginer qu’il aurait pu se fourvoyer dans de telles attitudes personnelles, ou avec des marionnettes comme Zelensky ou von der Leyen. Les périodes de paix engendrent des hommes faibles qui nous mènent aux guerres, dont sortent des hommes forts. Nous en sommes là, à quelques encablures de l’effondrement.

9 mars 2023

mélimélo

⬦ Avec cette réforme [des retraites], on atteint un niveau de mensonges et d'hypocrisie qui porteront durablement atteinte à la crédibilité des politiques!
Victorine Valentin

⬦ Le modèle social qu’on nous propose c’est : pauvreté, contrôle, censure, peur, répression... et surtout « politiquement correct ».
Merci, mais pas pour moi !
Adina de Souzy

⬦ Il n'existe que deux choses infinies, l'univers et la bêtise humaine... mais pour l'univers, je n'ai pas de certitude absolue.
Albert Einstein

⬦ Les lions sont moins dangereux que nos gouvernants.
Françoise Haffray

⬦ Voilà la grande erreur de toujours : s'imaginer que les êtres pensent ce qu'ils disent.
Jacques Lacan

⬦ Avec le vent qui tourne, il vaut mieux être soi-disant complotiste que véritable comploteur.
Richard Boutry

⬦ Si les gens ne savent pas bien écrire, ils ne sauront pas bien penser, et s’ils ne savent pas bien penser, d’autres penseront à leur place.
Orwell

⬦ J'émets l'hypothèse que le projet de réforme des retraites n'est qu'un os lancé par la macronie à l'opposition et aux syndicats, afin d'éviter que l'on ne parle des vrais sujets : dette publique, paupérisation de la population, inflation galopante, corruption, scandale covidien, débilité de la participation française au conflit en Ukraine.
Et ça marche.
Vincent Verschoore

⬦ Quiconque suit un peu l'actualité politique italienne, peut constater :
1) que la prétendue "fasciste" Meloni ressemble comme deux gouttes d'eau à notre méprisant de la république. Elle est comme lui pour l'OTAN, pour la guerre contre les Russes, pour l'UE "quoi qu'il en coûte", etc.
2) En taillant dans le vif du revenu de citoyenneté (le RSA transalpin), pour remplir la poche des riches, elle fait du pur Macron. Ni plus ni moins.
Conclusion : l'antifascisme de pacotille qui a permis la réélection de Macron est une rhétorique parfaitement creuse, qui n'a servi qu'à aider Macron. Tout le blabla de gauche sur la menace fasciste est du blabla de gens devenus incapables de proposer une alternative sérieuse.
Denis Collin

⬦ Si le soin continuel d'amasser augmente notre fortune, le mépris des richesses est la voie la plus sûre pour arriver à la philosophie.
Plutarque

⬦ Quand la connerie humaine atteint des sommets et que l'histoire se répète dramatiquement...
Ni oubli, ni pardon.
N.B. Ce constat est toujours d'actualité : le gouvernement américain s'oppose à la participation de Djokovic, n°1 mondial, au tournoi d'Indian Wells en Californie.
Marc Amblard

⬦ La pire conséquence de cette censure multiforme est l'autocensure volontaire, involontaire, consciente, inconsciente, et qui devient peu à peu un réflexe pavlovien intégré aux pratiques du réseau et qui finit par induire et produire malgré soi un conditionnement docile. Quand on commence à hésiter à partager un contenu, quel qu'il soit, c'est que cette infection virale nous a atteint et gangréné notre libre arbitre ainsi que notre liberté de conscience et d'expression.
Michel Rosenzweig

⬦ Qui sont les "complotistes" ?
Les "complotistes" sont ceux qui ont pris soudain conscience que quelque chose ne collait pas dans ce qu'on leur racontait.
Ils ont alors entrepris un vrai travail de détective pour rechercher et collecter l'information qu'on voulait leur cacher. Et plus ils ont cherché, plus ils ont eu la confirmation qu'on mentait à la population.
Ils ont donc décidé d'informer à leur tour pour réveiller ceux qui sont encore endormis.
Véronique Faucheux

⬦ Quiconque a étudié l' Histoire sait que la désobéissance est la vertu première de l'homme. C'est par la désobéissance et la rébellion qu'il a progressé.
Oscar Wilde

⬦ Ils devaient être 2 millions à percevoir la pension minimale de 1 200 euros. Ils ne seront plus que 10 000. Plus gros foutage de gueule de ces cinq dernières années.
Nico Naf

Les aphorismes d'Alexis Haupt


⬦ Pour Aristote, « le doute est le commencement de la sagesse ».
Pour les fact-checkeurs, c'est le commencement du complotisme.
À toi de choisir qui tu écoutes : celui qui sort de l'Académie de Platon ou ceux qui sortent de Conspiracy Watch.

⬦ La monnaie numérique pourrait bien être être les prochains fers qui serreront les chevilles des hommes en tant qu’outil de contrôle et d’asservissement.
De la société pharmaco-punitive au crédit social.

⬦ Cesse de confondre manifestation et révolution, ce sont des ennemies ! La première est une alliée du système qu’elle dénonce et entretient, la seconde est son bourreau.

⬦ De même qu’il faut manger pour vivre et non vivre pour manger pour ne pas finir obèse, il faut travailler pour vivre et non vivre pour travailler pour ne pas finir esclave.

⬦ Les prétendus « antivax » ne refusent pas seulement un produit douteux, ils refusent aussi le totalitarisme en ne se soumettant pas aveuglément au récit et aux ordres de l’autorité.

⬦ L’Occidental ne semble pas comprendre que l’empire a fait de lui un consommateur qui n’a plus les idées claires et qui croit que souveraineté et liberté riment uniquement avec libre consommation à toute heure du jour et de la nuit.

⬦ Il faut être capable de briser les dogmes de son époque pour faire avancer l’état du savoir humain. Quelle qu’en soit la matière. Cette audace intellectuelle est non seulement ce qui permet à une personne de s’affranchir des dogmes, c’est-à-dire du récit de l’autorité compétente dans un domaine mais également ce qui lui permet de s’affranchir de tout projet autoritaire.

Réforme des retraites "de gauche" et "sans perdant": Dussopt prend les Français pour des gogos

Louis Nadau / Marianne

- 6/3/2023 - Selon le ministre, interrogé par Le Parisien ce dimanche 5 mars et franceinfo ce lundi, la réforme des retraites serait « de gauche ». La farce ne s’arrête pas là, puisqu’après trois mois de décorticages médiatiques de sa réforme, Olivier Dussopt ose un triple saut périlleux arrière en affirmant que cette dernière ne fera « pas de perdant ».


« C’est une réforme de gauche, qui aurait pu être portée par un gouvernement social-démocrate », insiste donc Olivier Dussopt dans Le Parisien. Et d’ajouter sur franceinfo : « La dernière réforme des retraites qui est intervenue dans notre pays, c'est fin 2013, quinquennat de François Hollande. Je l'ai votée. » Quelle meilleure référence que le quinquennat de François Hollande pour départager gauche et droite ? Et quel gage social plus solide que le vote d’Olivier Dussopt ? « Une réforme de droite, ce serait une réforme sans les mesures d'accompagnement que nous avons proposées continue le ministre. Ce serait uniquement les 64 ans, sans aucune mesure sur les carrières longues et la pénibilité. » Sauf que ces « mesures d’accompagnement » sont issues des discussions avec… Les Républicains. C’est par exemple le cas de la durée de cotisation pour les carrières longues, amendée à la demande de LR. Il fallait donc des députés de droite pour rendre le texte plus compatible avec la gauche.

« SAUVER LE SYSTÈME PAR RÉPARTITION »

En bon disciple du « en même temps », Olivier Dussopt martèle l’idée que ramener la réforme « nécessaire, juste et équilibrée » à une vulgaire grille de lecture gauche-droite n’a pas grand sens. « Au cours des vingt dernières années, il y a eu cinq réformes : quatre par la droite, une par la gauche. Aucune des nouvelles majorités n'a remis en cause ces réformes, remarque le ministre du Travail. Ce que je dis, c'est que la réforme que nous menons, un gouvernement social-démocrate la mènerait, à condition de vouloir sauver le système par répartition. » Système par répartition qui, rappelons-le, n’a pas besoin d’être sauvé, dixit le président du Conseil d’orientation des retraites, Pierre-Louis Bras, selon qui « les dépenses de retraites ne dérapent pas » et « diminuent plutôt à terme dans la plupart des hypothèses ». En revanche, ces dépenses ne sont « pas compatibles avec les objectifs de finance publique du gouvernement », c’est-à-dire avec le choix politique consistant à faire peser l’effort financier sur les travailleurs.

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Olivier Dussopt prétend en outre que sa réforme ne ferait « pas de perdants » parmi les Français. « Il n’y aura pas de perdants, car les pensions ne baisseront pas », affirme le ministre dans Le Parisien. « La réforme demande des efforts aux Français. Cela oui. Mais nous faisons en sorte qu’ils soient le plus justement répartis. » Ne dites pas « perdre au change », mais « demander des efforts ». Comme l’avait relevé Libération, Olivier Dussopt enferme ici le débat dans cette fausse alternative : repousser l’âge de départ ou baisser les pensions. L’étude d’impact présentée par le gouvernement écarte la seconde branche de l’alternative « en raison de l’incidence négative d’une telle mesure sur le revenu, donc le pouvoir d’achat, des retraités ». Mais c’est donc bien avec cette option que le ministre compare la réforme. Nul besoin d’examiner les propositions de l’opposition de trouver d’autres possibilités : une note rédigée par le Haut-Commissariat au Plan, dirigé par François Bayrou, suggère par exemple d’augmenter d’un point les cotisations retraites versées par les employeurs, afin de dégager 7,5 milliards d’euros.

LE CORTÈGE DES PERDANTS

N’en déplaise au ministre du Travail, les perdants de la réforme des retraites existent bien, et ils sont nombreux. Première catégorie de perdants de la réforme – la plus importante numériquement : les travailleurs pour qui l’âge de départ à la retraite sera décalé. Puisque la communication du gouvernement met en avant « que quatre travailleurs sur dix pourront prendre leur retraite avant 64 ans », sa contraposée est évidente : six travailleurs sur dix devront partir à 64 ans, voire plus pour obtenir une retraite complète. Autres perdants : les travailleurs nés avant 1972, pour qui l’accélération du passage de 42 à 43 années de cotisation ajoutera des trimestres à valider pour partir à la retraite à taux plein.

Suivent les travailleurs misant sur une surcote – c’est-à-dire l’obtention d’une pension plus confortable grâce aux trimestres cotisés en continuant à travailler après l’âge légal de départ à la retraite (c'est-à-dire l'âge de départ à la retraite le plus précoce possible). Pour ces Français ayant choisi de jouer les prolongations, le recul de l’âge légal signifie donc un manque à gagner. « J'ai entendu cet argument dans la bouche de parlementaires de gauche, s’amuse Olivier Dussopt sur franceinfo. C'est assez fantastique : ils nous expliquent qu'il ne faut pas travailler plus longtemps, qu'il ne faut pas reculer l'âge, mais en même temps qu'il faut encourager les gens à travailler après l'âge de départ. » Il n’y a pourtant aucune incompatibilité entre souhaiter que les Français ne soient pas obligés de partir plus tard à la retraite, tout en étant favorable à ce que ceux qui travaillent plus vieux aient une meilleure pension.

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Piqûre de rappel

Quelques pro-vaccins odieusement répressifs


[Covid] Scandale au Royaume-Uni

Richard Boutry : « Avec le vent qui tourne, il vaut mieux être soi-disant complotiste que véritable comploteur. »

https://www.youtube.com/watch?v=yzyLBvkXakM

8 mars 2023



Dictature sanitaire

Vincent Verschoore

Notre ami le Dr John Campbell offre ici son analyse des Lockdown files publiées par le Telegraph. On se rend compte à quel point le régime anglais a joué la peur et la désinformation contre sa population, afin de lui faire accepter les confinements et les campagnes de vaccination. On voit à quel point les références à "la science" étaient bidons, tout tournant autour de la gloire personnelle (et politicienne) de Matt Hancock (le ministre de la santé de l'époque), avec la collaboration de ses pairs.
Toutes choses que nous, les "complotistes", avions compris et dit haut et fort dès le début, mais la puissance de la propagande relayée par les institutions et médias officiels (aux têtes corrompues jusqu'à la moelle) rendait inaudible toute opinion alternative, et diabolisait ceux et celles qui osaient l'ouvrir.
La roue tourne. Ce qui s'est passé au RU s'est passé ici aussi, à commencer par la croyance dans les faux modèles de Fergusson qui anticipaient des hécatombes si l'on ne confinait pas. De même, les procédures de validation des vaccins expérimentaux (notamment ARNs), que l'on nous disait adhérer au standard normal en la matière, furent accélérées et "simplifiées" pour des raisons hautement commerciales. Un certain nombre de vaccinés en paient aujourd'hui le prix, et l'effet de la vaccination sur la mortalité Covid reste non démontrée malgré les manipulations des chiffres par les instances officielles (voir Pierre Chaillot).
Certains, au RU, en appellent à un procès contre Matt Hancock. Ce serait la moindre des choses. Et cela ouvrirait la porte à des procès contre Véran ici. Et bien d'autres.

https://www.youtube.com/watch?v=DriaNp3yEGQ