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26 mars 2023

Le méprisant de la République

Lola-Jane Brooks

Chers amis, l'heure est grave.
Nous sommes en guerre.
Des hordes de non-citoyens irresponsables, illettrés et égoïstes refusent les jours heureux promis par notre Être de lumière, et préfèrent brûler des poubelles au lieu de regarder BFM dans leur canapé, avec une tisane nuit paisible.
C'est pourquoi notre Être de lumière a dû sacrifier son déjeuner – à savoir, un cordon bleu à la Rotonde – pour s'adresser solennellement aux gueux de province-qui-sont-devant-leur-télé-à-13h-vu-qu'ils-sont-au-chômage-ou-à-la-retraite.
Or, j'apprends, outrée, que de bons conscitoyens quadridosés de Saint-Flour – des Sanflorains et des Sanfloraines – ont été odieusement privés de son allocution, à cause de factieux moustachus de la CGT Énergie qui sentent la chipolata.
Empêcher ainsi de braves covidistes de province de profiter de 35 minutes et 23 secondes de présence de notre Saint Homme au JT de 13 heures, est tout bonnement un acte criminel.
Pire encore, il semblerait que des ennemis de notre République autocratique, faisant fi de l'intérêt supérieur de la Nation, aient délibérément choisi de ne pas écouter notre Saint Homme !
Espérons que notre milice de lumière, la Brav-M, saura intervenir rapidement pour mettre hors d'état de nuire tous les Martinez de ce pays en leur tasant la merguez.
Quant à moi, je me suis repue de la moindre des paroles divines de notre Saint Homme.
Avec la modestie, l'empathie et le sens de l'écoute qui le caractérisent, notre Être de lumière a bien fait comprendre aux "factieux" et aux "factions", que la "foule n'a pas de légitimité face au peuple qui s'exprime à travers ses élus".
Et pan, dans les dents, les vilains manifestants fachistes !
Notre Saint Homme a rappelé combien cette réforme, qu'il réalise à contrecœur et à l'insu de son plein gré, l'attristait, mais qu'il se devait de la réaliser pour notre Bien et celui d'Ursula von der Pfizer.
Entièrement dévoué à ces conscitoyens, notre Être de lumière nous a avoué qu'il ne cherchait pas à être réélu car il ne le pouvait pas constitutionnellement, ce que je regrette amèrement.
Espérons que Laurent Fabius, le père de Victor McKinsey, saura faire ce qui est en son possible pour permettre à notre Être de lumière de régir notre pays jusqu'à 64 ans.
Pour que les gueux comprennent mieux l'urgence de la situation avec des images, notre Être de lumière a présenté une infographie issue du meilleur journal macrovidiste de France, le Parisien, prouvant que les Français sont vraiment de grosses feignasses par rapport à leurs voisins européens.
Alors qu'on "vit de plus en plus tard" comme l'a si joliment dit notre Saint Homme, il a rappelé que certains "font preuve d'égoïsme dans une volonté de ne pas partager cette contrainte".
En effet, après avoir refusé de se faire piquer pour les zôtres, certains irresponsables refusent de travailler deux ans de plus pour les zôtres.
Or, lorsqu'on est un bon citoyen, on se retraite, on retraite les autres, on porte ses 172 trimestres, on ne tue pas Mamie et Papi qui bossent encore.
Notre Être de lumière a ainsi fortement déploré "la tendance dans la société à vouloir s'abstraire du principe de réalité".
Heureusement, après quelques bons coups de matraque de la Brav-M, les vilains opposants devraient à nouveau avoir les idées en place.
Gloire à Notre Être de lumière.
22/3/2023

Lola-Jane Brooks

Hier, après sa formidable allocution de 13 heures [du 22/3], notre Être de lumière a tweeté de ses mains divines qu'il aimait notre pays et qu'il aimait ses compatriotes.
Je vous avoue que cela m'a laissée songeuse. En effet, j'aimerais savoir s'il englobe vraiment tous nos "compatriotes", ou s'il emmerde cependant toujours les non-vaccinés jusqu'au bout, les gens qui ne sont rien, les illettrées de chez Gad, les chômeurs qui ne traversent pas la rue, les fainéants qui ne peuvent pas se payer de costard, les Gilets jaunes, les égoïstes, les irresponsables, les smicards, les fonctionnaires, la foule, les factieux et les factions.
Il semblerait que son allocution ait vraiment porté ses fruits car elle a ravivé la flamme de nos compatriotes à son égard. Ils brûlent pour lui.
Comme moi, ils sont ainsi descendus dans les rues, battant des records de participation, pour s'unir et se réunir pour l'avenir du pays.
Plus nombreux que jamais, ils ont déclamé à hauts cris leur amour de notre Être de lumière.
C'est si beau une affection partagée. Qu'il en soit con vaincu.

Jonathan Sturel

Il faut faire ce rappel à ceux qui, dans notre camp, nous reprochent de nous en prendre à la police :

Nous aimons et soutenons la police qui enquête sur des crimes, piste et trouve des pédophiles, des violeurs, des assassins, qui coffre des chauffards et qui intervient pour défendre une victime contre son agresseur.

Nous aimons et soutenons la police qui met la racaille en déroute, fait tomber des réseaux de trafiquants et escorte une ambulance jusqu'à l'hôpital.

Ce que nous n'aimons pas, ce sont les « cow-boys » qui se défoulent sur la population, bombent le torse devant l'automobiliste ou le manifestant désarmé tout en vouvoyant respectueusement la racaille qui l'insulte. Nous n'aimons pas les voir forts avec les faibles et faibles avec les « forts ».

Notre philosophie est inchangée : pour la police contre la racaille, pour le peuple contre la police lorsqu'elle se comporte face à lui en gardiens féroces et dociles d'un système qui broie non seulement le peuple mais aussi la police.

Mais nous ne sommes ni des gauchistes ni des anarchistes, c'est-à-dire que nous ne militons pas pour le démantèlement de la police : au contraire nous la voulons renforcée et plus efficace que jamais mais seulement pour l'exécution de tâches véritablement bénéfiques à la société et à la population. En somme, une police au service de la communauté plutôt qu'à la disposition des persécuteurs de la communauté.

Quand l'écologie devient une idéologie exclusive, brutale, extrémiste, punitive et absurde

Yann Bizien

Il y a de nouveaux tyrans politiques sur la planète Terre : les tyrans du climat et de l'environnement.

Je ne confonds surtout pas le besoin impératif d'écologie avec les écologistes et l'écologisme.

Nous avons bien sûr besoin d'intégrer toutes les questions relatives à la protection de notre environnement et à la préservation du climat dans nos politiques publiques.

Mais quand l'écologie devient militante, qu'elle utilise la violence comme moyen pour se rendre visible, pour se faire entendre, pour défendre sa cause, quand elle instrumentalise des scientifiques soucieux d'obtenir des subventions, quand elle se rend exclusive, alors elle verse dans l'absurdité, dans l'excès, dans l'abus, dans l'arbitraire et dans l'illégalité.

Notre planète a évidemment besoin d'écologie et tous les partis politiques doivent intégrer des mesures de prévision, de précaution et de prévention dans leurs projets politiques.

L'écologie ne devrait donc pas se transformer en écologisme. Et les politiques devraient faire de la politique sans se transformer en écologistes radicalisés.

L'écologisme tend à devenir catégorique, dominant, oppressant et tyrannique. Son emprise s'étend et s'intensifie dans toute notre société du fait de la prolifération de ses défenseurs, des moyens importants à leur disposition et de l'écoute favorable des médias.

Ne nous laissons pas tyranniser par la pensée intransigeante comme par l'action autoritariste et souvent violente des écologistes radicalisés.


MACRON II, L'ORLÉANISME POUR LES NULS

Gabriel Nerciat

Toujours la même pitoyable histoire, la même tactique épuisée de "l'orléanisme pour les nuls" (un livre encore à écrire, avec plusieurs rééditions à la clef).

Précipiter la montée vers le chaos, favoriser l'infiltration des mouvements contestataires ou syndicaux par les petites frappes autochtones et diplômées de l'anarcho-écologisme ou des mouvances Black Blocs européennes (on sait depuis l'insurrection des Gilets jaunes qu'elles constituent la garde prétorienne des casseurs de grève ou de jacquerie aux ordres du régime macronien), jouer sur l'exaspération des citadins indignés et l'atavique besoin d'ordre des notables, puis camper sur un discours martial et verbeux, avec plein de valeurs républicaines servies à la louche comme autant de vermicelles poisseux dans la soupe de Mémé, en imitant les précédents numéros de Nicolas Sarkozy ou de Manuel Valls – canailles presque aussi accomplies, mais quand même un peu plus professionnelles, que Gérald Darmanin lui-même.

Est-ce que cela peut marcher de nouveau ?
Pas sûr.
Pour au moins quatre raisons.

1) On a déjà fait le coup une fois, et c'est comme l'histoire de Guillaume et le loup (au bout d'un moment, les gens ont compris, ça ne marche plus) ;

2) Lors de son premier quinquennat, le Banquier Président avait une majorité absolue à l'Assemblée nationale, qu'Edouard Philippe dirigeait avec une main de fer. Ce n'est plus le cas désormais, d'où le recours en catastrophe au 49.3 qui a indigné les deux tiers de la nation, et l'état d'impuissance politique totale dans lequel Macron et sa robote de Premier ministre se retrouvent désormais ;

3) Macron ne peut pas briguer un troisième mandat dans quatre ans. Dès lors, une partie de ses potentiels héritiers, qui ne vont pas manquer de se déchirer à belles dents, auront tout intérêt à se dissocier de lui s'ils veulent pouvoir postuler victorieusement à sa succession en 2027 (ou avant). Même si le président prend le risque d'une future dissolution de l'Assemblée, ses ministres et ses députés le soutiendront à peu près comme la corde soutient le pendu, et tout le monde le sait ;

4) La montée du chaos et du désordre complaisamment alimentés par le mélenchonisme et l'ultra-gauche anarchisante favorise désormais autant le RN que la minorité présidentielle, ainsi qu'on l'a constaté lors des dernières législatives. La thèse centriste et macronienne du rejet dos à dos des deux "extrêmes" ne fonctionne plus qu'auprès d'une partie de plus en plus réduite de l'électorat conservateur, dans la mesure où LR s'est totalement effondré et que Zemmour n'a pas été en mesure d'incarner une relève.

Donc, la sempiternelle tactique de "Macron ou le chaos" n'est pas du tout certaine de fonctionner.
Seulement, voilà : le Banquier Président n'en a pas d'autre.
On peut donc raisonnablement s'attendre au pire, et ce dès la semaine prochaine.


25 mars 2023

Segundo Cimbron

À propos des « débordements violents »

- 70% des Français en jugent Macron et le gouvernement responsables.

- 61% des Français pensent désormais qu'ils sont la seule façon de se faire entendre de Macron...

C'est dans « Le Figaro », pas dans « Le Prolétaire ».
Il leur restait la provocation de la violence pour rabattre l'opinion sur la recherche de « l'ordre ».
Même ça, ça marche de moins en moins...
Ça en dit beaucoup sur le niveau de la colère ;
Sur le basculement en train de s'effectuer dans l'opinion ;
Sur l'explosivité de la situation...
Gagner le retrait de la réforme est devenu un enjeu qui dépasse la question des retraites et de l'âge...
« Une crise de régime ? » s'interroge un éditorialiste ce matin sur la 2...
Rendre crédible une alternative politique de progrès et non de régression devient d'autant plus urgent pour que l'issue ne se limite pas au RN.
Aux partis de la NUPES de se hisser au niveau de l'enjeu historique en cessant leurs guéguerres intestines pour se concentrer sur les propositions concrètes qui existent déjà dans leur programme législatif.

RETRAITE EN FRANCE : LES LIMITES DU COLLECTIVISME

Marc Amblard

Il n’y a pire système de retraite que celui par répartition : il consiste à détourner par la force une partie des revenus du travailleur non pas pour assurer sa subsistance plus tard mais pour la reverser à d’autres personnes, devenues inactives.
Il lui reste seulement l’espoir que les générations futures seront en mesure de contribuer de la même façon au financement de ses vieux jours. Pari hautement risqué en raison des incertitudes économiques et de l’évolution défavorable de la démographie.
Ainsi, sous couvert de la « solidarité », nous avons cédé à la facilité de la répartition et bâti une redoutable pyramide de Ponzi
Une bombe à retardement.
Mais il y a un effet encore plus insidieux : en retirant à l’individu la nécessité de se constituer lui-même une épargne de précaution, on l’a déresponsabilisé en favorisant son penchant à la jouissance immédiate au détriment de son devoir de prévoyance.
Le voici désormais dépendant et prisonnier d’un système injuste et à bout de souffle.
Aux générations montantes : ne comptez que sur vous-mêmes, le collectivisme n’est pas la solution. Il est le problème.
Aux politiques : laissez-moi totalement libre de gérer mon épargne et décider à quel moment je souhaite cesser de travailler. Système mutualisé (fonds de retraite) ou placements privés, cela ne regarde que moi.


Denis Collin

N'en déplaise aux antifas professionnels (aussi bêtes que méchants), le danger fasciste (si on tient à tout prix à parler de fascisme) n'est pas du côté de Mme Le Pen, mais bien de l'équipe de millionnaires corrompus qui nous gouverne et transforme les forces de l'ordre en garde prétorienne des puissants. Macron, cependant, n'est même pas un fasciste (pour cela il lui faudrait une colonne vertébrale... pour parler poliment). Il est arrogant, méprisant, dépourvu de tout sens moral, menteur comme un arracheur de dent, prêt à trahir tout le monde, mais pas un fasciste. Un laquais des milliardaires qui l'ont recruté et mis sur le trône. En revanche, derrière lui s'avancent tous ceux qui veulent en découdre une fois pour toutes avec le fantôme du socialisme et des revendications sociales. Mention spéciale, médaille d'or de la saloperie et de la veulerie, les hollandistes qui se réunissent non pas contre la réforme des retraites, mais contre la NUPES : Hollande, Cazeneuve, Le Fol, Cambadélis, Delga, Meyer-Rossignol et quelques autres crapules de plus petite taille. Qu'ils aillent tous au diable !

Peuple et foule

Radu Portocala

Dans un accès d’irréflexion, Emmanuel Macron nous a expliqué que « la foule n’a pas de légitimité face au peuple qui s’exprime souverain à travers ses élus », et qu’elle ne saurait « l’emporter sur les représentants du peuple ».
Comme souvent, M. Macron se veut insultant et y arrive fort bien. Parce qu’il y a un grand mépris dans l’opposition qu’il fait entre « la foule » et « le peuple », comme si l’une et l’autre appartenaient à des catégories distinctes, comme s’il y avait une différence irréconciliable entre les deux. Ce qu’il veut nous faire comprendre, c’est que « la foule » qui conteste sa loi, cette vile piétaille qui ne le comprend pas, ne fait pas partie du peuple, qu’elle est même contraire au peuple – comme, il n’y a pas si longtemps, il avait voulu que les non-vaccinés ne soient plus des citoyens. Pour M. Macron – et il n’a jamais manqué une occasion pour le signifier – deux groupes habitent la France : ses adeptes et une sorte de plèbe presque indésirable – ceux « qui ne sont rien ».
Dans sa vision expéditive des choses, « la foule » ne l’emporte pas sur les élus. Mais comment peut-il oublier, et pourquoi, que « la foule » vote, que c’est elle, et elle seule, qui envoie les élus sur les bancs de l’Assemblée nationale ? Que c’est le seul pouvoir qu’elle a encore, et que lui-même fait tout pour affaiblir ce pouvoir.
Il est possible d’imaginer que si une majorité avait voté la censure, la loi sur la réforme des retraites aurait été, ne serait-ce que pour un temps, mise de côté. Mais cette majorité ne s’est pas constituée. Et cet échec contredit les paroles de M. Macron.
Le peuple – qui, même si cela déplaît au président, comprend ce qu’il désigne, agacé, comme étant « la foule » – choisit tous les cinq ans ses représentants. Il leur fait confiance et leur donne mandat pour qu’ils parlent en son nom. On lui a expliqué que cela s’appelle démocratie et que cela lui donne le droit et le pouvoir d’exprimer sa volonté à travers ceux dont il a fait ses députés. Le premier devoir de ces députés n’est, donc, pas de se plier aux intérêts et aux calculs souvent ineptes des partis ; leur premier devoir est de consulter ceux qui les ont élus, de les écouter et de porter leur voix devant la représentation nationale. C’est un fait définitivement ignoré que ce ne sont pas les élus qui on fait le peuple, mais le peuple qui fait les élus. Se rappeler cela serait pourtant le commencement de la démocratie.
Il y a, dans le pays, une très large, très forte opposition à la loi sur les retraites. Indifférent à cette réalité, M. Macron a eu recours, pour la faire adopter, à la méthode autoritaire, celle qui fait taire les représentants du peuple. Et ceux-ci, ne se constituant pas en majorité, ont accepté le silence qui leur était imposé. Ont accepté, et c’est inquiétant, la manière forte.
Cette France qui est, dans sa grande majorité, opposée à la loi sur les retraites n’a trouvé à l’Assemblée nationale qu’une minorité de députés pour porter sa voix. C’est ce que M. Macron considère être le « peuple qui s’exprime souverain à travers ses élus ». C’est ce qu’on peut appeler aussi une trahison. Une partie de ceux qui ont été choisis par le peuple pour porter sa voix ont décidé de voter contre la volonté de leurs électeurs. En quoi consiste, alors, leur mandat ? Qu’ont-ils fait d’autre sinon mettre le peuple à l’écart ? Dans quelle mesure sont-ils représentatifs ? Peuvent-ils encore se prétendre élus du peuple ? Dans leur esprit, endormi à l’ombre de M. Macron, ils peuvent. Quant à la « foule » qu’ils ont ignorée, qu’elle passe son chemin ! Elle ne mérite que leur inattention.

L’explosion du 23 mars

Maxime Tandonnet

450 policiers et gendarmes blessés, des centaines d’arrestations, les événements d’hier soir sont d’une extrême gravité que la tonalité générale médiatique a tendance à sous-estimer. Paris est couvert de montagnes d’immondices. Les émeutiers ont incendié les gigantesques tas d’ordures accumulés dans les rues de la capitale, les flammes et des colonnes de fumées s’élevaient à l’horizon. Dans toute la France, les manifestations rassemblant des centaines de milliers de salariés, de lycéens et étudiants ont dégénéré en émeutes, provoquant des incendies et des destructions. Les transports et les raffineries sont bloqués et l’essence risque de manquer. Sous peu, l’économie sera paralysée. Le pays se désintègre sous nos yeux. Nous allons vers un nouveau mai 68 (comme cela a été dit à maintes reprises dans ces pages) mais sans Pompidou pour en sortir. L’image que donne la France à l’étranger est celle d’un pays en train de brûler. L’effondrement a pour origine un projet de réforme dont nous savons, sans le moindre doute possible, par-delà les vagues de mensonges, qu’il est parfaitement inconsistant, inutile et injuste. Cette situation n’est rien d’autre que le fruit d’une dérive mégalomaniaque et du jeu des courtisans et des lâches qui l’ont encouragée ou laissé faire quand ils pouvaient s’y opposer. C’est tout un système fondé sur la sublimation de l’hubris et l’anéantissement de la force de caractère et d’intelligence qui empoisonne aujourd’hui la France. 24/3/2023