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11 avril 2023

Yann Thibaud

La politique, qui devrait être l'art de la conciliation des points de vue, en vue de l'élaboration collective de solutions pertinentes et bénéfiques pour tous, est devenue, depuis si longtemps hélas, l'art de triompher de l'adversaire et de parvenir au pouvoir, par tous les moyens, directs ou détournés, en vue d'imposer son agenda, ses intérêts de classe et ses a priori idéologiques.
Un déploiement savant donc de stratégies guerrières, sophistiquées et manipulatrices, parfaitement indifférent aux blessures infligées, aux injustices commises et aux souffrances des peuples ainsi tyrannisés.
À quand une politique de l'éclairement des esprits, une politique du génie collectif, une politique de sagesse et de bonté, une politique du sentiment, au lieu et place de l'actuel déferlement de brutalité, de fermeture du cœur, d'obscurcissement du monde, d'iniquité et d'indignité ?
À quand un réveil, moral et spirituel, de l'humanité ?

Yann Bizien

- 11/4/2023 - Allons nous découvrir une rencontre de volontés et d'intérêts entre l'exécutif et les Républicains, qui ont abandonné le "monopole de l'opposition" à Marine le Pen en tête de plusieurs sondages, s'il fallait voter aujourd'hui pour élire un nouveau Président de la République ?
Les Républicains sont proches du "coup de grâce". Cette expression, qui remonte au Moyen Âge, était jadis une allusion au dernier coup porté par le bourreau à un condamné à mort pour abréger ses souffrances après une longue torture.
Je serai plus précis : les Républicains sont proches du "coup fatal". Il ne s’agit plus d’apaiser leur douleur, mais, au contraire, de leur porter le dernier coup politique, sans état d’âme.
Et ce coup fatal pourrait bien être décidé et proposé par Emmanuel Macron en cas de remaniement.
Les Républicains désespérés ne veulent pas "sortir de l'impasse politique". Ils veulent désormais sauver leur peau en rejoignant le camp présidentiel et le "centre autoproclamé de la respectabilité", contre le pays profond, après avoir refusé de censurer le gouvernement.
82% des Français se sentent aujourd'hui méprisés par la classe politique dirigeante. Les Républicains ci-dessous sont désormais prêts à la rejoindre et à cautionner son bilan désastreux pour la France.

Pierre Duriot

Je me marre… à l’heure où sort un rapport, qui, en mots choisis, dézingue la gestion d’une épidémie, qui n’en fut pas une, par le gouvernement et qui nous aura coûté plusieurs centaines de milliards, en pure perte, il faut tout de même se pencher sur quelques détails croustillants, que nous avions dénoncés et qui nous avaient fait passer pour des « complotistes ». Maintenant que les cerveaux sont reposés, on peut y réfléchir, avec un peu plus d’acuité et un peu moins de matraquage télévisuel. Les premiers vaccins sont arrivés dans des camions frigorifiques, à moins 70°C, escortés par des motards et les derniers traînaient des jours, sur les étagères, dans les barnums improvisés, pour vacciner en masse. Et pourtant, c’était censé être le même produit. Il fallait se faire vacciner « pour les autres », je vous laisse cogiter sur un processus scientifique permettant ce tour de passe-passe. La moyenne d’âge des gens qui mouraient du Covid était de 83 ans, ça n’a jamais été un secret et les 12-65 ans, y sont allés pour faire « une forme moins grave ». Intéressant non ? Les masques, dans un premier temps, interdits à la vente chez les pharmaciens et dont la porte-parole du gouvernement ne savait pas se servir, ont finalement été rendus obligatoires, à partir de six ans. Un type qui nageait tout seul dans la mer, pouvait être verbalisé. Selon que vous buviez votre café debout ou assis, la contamination n’était pas la même. La caissière du super marché qui tripotait vos produits avant de vous les rendre, opérait derrière un plexiglas. Les rayons des livres et journaux n’étaient pas dangereux, celui des petites culottes, si. Les parachutistes pouvaient enlever leur masque dans l’avion, au-dessus de 2500 mètres, mais pas avant. Les mecs en bonne santé étaient asymptomatiques. Des types se baladaient tout seuls, dans leur voiture personnelle, avec un masque. Etc… à se demander si un jour, nous aurons des explications rationnelles…

Destitution : se rendre à l’évidence

Gilles La Carbona

Nicolas Dupont-Aignan juge enfin que la destitution de Macron est la dernière solution pour sauver la France. Face au drame, devenu bien visible, il se range à la demande d’Asselineau, qui fut le premier à faire ce vœu. Il annonce qu’il reste au président trois moyens constitutionnels pour sortir d’une crise de régime qu’il refuse de voir. Soit il retire sa loi, soit il déclenche un référendum, soit il dissout l’Assemblée Nationale. Vu le profil psychologique du personnage, aucune de ces trois solutions ne devrait trouver grâce à ses yeux. Macron n’est ni un gentil, ni un démocrate. Il se sert d’une image de gendre idéal pour séduire et utilise l’argument démocratique pour abuser d’un pouvoir qu’il ne veut ni partager, ni déléguer, qu’il considère comme le sien exclusif, une fois l’élection passée.

Il hait le peuple et ce qu’il peut représenter, selon sa conception très réduite de l’utilisation du pouvoir et considère que la rue n’a aucune légitimité à s’exprimer. Cependant, face à la situation et malgré les imprécations qu’il lance comme des vérités absolues pour se rassurer, il est seul, obligé d’utiliser l’arme du 49.3, procédé des lâches qui, sans courage, se cachent derrière cet article pour gouverner. Tous ceux qui l’ont utilisé à outrance ne brillaient pas par leur courage. Quel régime dans le monde peut ignorer à ce point la colère de son peuple à part une dictature ? Le monarque se veut impitoyable et sans état d’âme, cependant sa morgue à des limites. L’homme est un couard et trouve toujours une excuse pour quitter le territoire, lorsqu’une manifestation d’ampleur se profile. Si jamais la rue prenait le dessus et venait le chercher…

Dupont-Aignan rejoint l’analyse d’Asselineau et la position que nous défendons au RPF depuis des mois et envisage enfin la destitution, tout en ne se faisant pas d’illusion sur le nombre de parlementaires qui oseraient franchir le Rubicon. Le temps est long, mais des voix s’élèvent à présent partout pour signifier la nocivité du personnage. Macron inquiète plus l’étranger que la France, du moins que la fameuse auto proclamée élite qui le couve. Mais les faits le montrant tel qu’il est, immature, imbu de sa personne, autoritaire, et stupide, au point d’aller menacer les chefs d’État étrangers, ne peuvent plus être passés sous silence. Certains éditorialistes commencent à cerner le président et le décrivent comme un homme incontrôlable et dangereux, parce que sans attaches historiques, ni conviction de son appartenance à une communauté d’idées. Il ne s’identifie pas au passé de notre Nation, n’en voit ni la grandeur, ni l’héritage, il ne peut avoir la volonté de construire un futur sur ces fondations là.

Il est désormais incapable de fédérer, sur sa personne, un quelconque « contrat social ». Il rêve en globaliste, sans se rendre compte que cette approche purement technocratique, en rupture avec le réel, ne peut conduire qu’à une impasse. Cette analyse a été faite récemment dans Libération, Pierre Rosanvallon l’étrille : « Il y a chez Emmanuel Macron une arrogance nourrie d’ignorance sociale » écrit-il le 3 avril dernier. Pour ce dernier, il n’a aucune attache de pensée politique, car il n’a pas d’enracinement historique, ce qui le rend dangereux pour la démocratie. Quand la majorité des députés et des sénateurs aura compris que Macron n’a rien à voir avec le démocrate qu’il prétend être, qu’il a vendu la France à l’étranger, qu’il n’a de cesse de détruire la société française et son peuple qu’il méprise, alors il sera destitué. Mais pour l’heure l’idée d’en arriver à cette extrémité ne fait pas encore l’unanimité. Pour autant, Dupont-Aignan souligne parfaitement le dilemme qui ne tardera pas à se présenter devant eux. Soit le destituer pour préserver la paix, soit laisser la violence de la rue tenter de réparer ce que nos représentants se refusent à faire, non par conviction politique, mais bel et bien par intérêt personnel.

Nous l’avons déjà écrit, la majorité des députés ne souhaite pas prendre le risque de perdre un siège qui donne privilège et sécurité. La place est bonne, ils s’accrochent. L’image qu’ils renvoient d’eux-mêmes est calamiteuse, déplorable, mais ils s’en moquent, seul compte leur petit confort. La France et son avenir est le cadet de leurs soucis. C’est bien là que le problème demeure. Comment un peuple peut-il se débarrasser d’un pouvoir qu’il ne veut plus à plus de 70%, quand ceux qui devraient valider ce sentiment le trahissent ? Si Macron refuse de voir une crise de régime que seul le suffrage universel peut résoudre, les députés ne sont pas mieux éclairés, car non seulement ils n’ont pas voté la motion de censure qui aurait évité tous ces débordements, mais surtout ils veulent ignorer la colère du peuple contre ce régime, en supposant que les Français n’auront pas le cran de transformer cette contestation en une véritable révolution, avec tout ce que ce terme peut véhiculer de drames et de violence.

C’est un pari non pas osé, mais totalement irresponsable. Quel drame faudra-t-il supporter pour que les esprits se réveillent et évitent que notre pays ne sombre dans le chaos ? La destitution est la dernière arme, elle est urgente à mettre en œuvre ne serait-ce que pour calmer une haine qui ne cesse de monter. La confiance entre le peuple et ses représentants est rompue, ce ne sont pas les futures déclarations du Conseil Constitutionnel, serviteur zélé de la macronie, mais nullement arbitre intègre, quoi qu’en dise Debré, qui apaiseront les tensions, bien au contraire. La folie s’est emparée de nos dirigeants, la destitution est la seule façon de retrouver le calme, mais nos parlementaires sont des apprentis sorciers.

Vincent Verschoore

Il y a clairement une guerre en cours contre les classes moyennes et populaires, en Europe comme aux USA. Une guerre menée par les agents du Grand Capital, genre Macron et leurs troupes d'applaudisseurs, qui considèrent cette partie de la population comme globalement inutile. Ceux qui ne sont rien.
Ici, les Gilets jaunes furent une première réaction à cette paupérisation en marche, puis la dictature sanitaire a permis de tester les méthodes de gestion agricole (confinement, marquage, médication forcée) des futurs Untermenschen.
Aujourd'hui, c'est l'inflation de l'alimentaire et de l'énergie qui frappe le plus fortement ces mêmes classes.
Inflation causée par la mauvaise gestion du système financier depuis 2008 (mais très profitable aux classes supérieures), et par la guerre en Ukraine et ses "sanctions" contre, en réalité, la population européenne.
Demain, les monnaies numériques issues des banques centrales, associées au crédit social à la chinoise augmenté à l'IA psychopathe, nous jetteront dans une prison numérique et un enfer technocratique et policier d'où il sera difficile de s'échapper. Avec en contre partie, sans doute, une forme de revenu universel conditionnel et un abonnement à vie à Netflix.
En conséquence de la paupérisation et de la relégation sociale, une hausse massive des troubles mentaux, des suicides, de l'isolement, des maladies non soignées, du recul de l'espérance de vie menant à une réduction notable de ces populations.
Soit on l'accepte, et on continue comme aujourd'hui, soit on ne l'accepte pas, et on se confronte aux vrais problèmes afin de trouver des vraies solutions.

On va droit vers une catastrophe sociale sans précédent

Kuzmanovic Georges

• Les prix alimentaires se sont envolés de +15,8% en mars sur un an, selon l'INSEE.
Pour 2023, le risque c'est +20% SUPPLÉMENTAIRE sur l'alimentaire.
C'est déjà une augmentation des courses de 800 € en moyenne sur l’année.
• Le nombre de foyers financièrement fragilisés s’accroît en flèche : ils sont 13 millions (+25 % par rapport à mai 2022) et 3 millions de foyers ne s’en sortent plus du tout.
• 2,4 millions de Français ont recours quotidiennement à la banque alimentaire, soit trois fois plus qu’en 2017 ; parmi eux, beaucoup de jeunes.
• 11 millions de pauvres.
• 12 millions de mal-logés et 14 millions ayant eu des difficultés à se chauffer cet hiver.
• 300 000 sans-abris.
Selon l'enquête @IfopOpinion publiée dans @le_Parisien :
• 80% des 30% des Français les plus pauvres (gagnant le Smic ou moins) ont restreint leurs achats de nourriture à cause de la hausse des prix.
• 42% affirment avoir supprimé un repas pour rentrer dans leur budget.
• Des enfants arrivent affaiblis à l'école faute de n'avoir pas petit-déjeuné.
C'est une HONTE pour la France, 5ème puissance militaire mondiale !
L’urgence ce n’est pas la réforme des retraites, l’urgence c’est la justice sociale !
C’est un désastre social contre lequel le gouvernement semble impuissant, quand il n’aggrave pas la situation : loi précarisant le travail, loi rendant la condition de chômeur plus pénible, menaces récentes d’Emmanuel Macron sur le RSA, etc.
Sous couvert de réduction des chiffres du chômage, la précarité au travail explose.
STOP à cette guerre sociale contre les Français !
Ça passe par la réforme de la République pour qu’elle devienne sociale et souveraine, soit tout l’inverse de ce qu’incarne le macronisme, variante française du néolibéralisme.

10 avril 2023

Malgré les gesticulations franco-européennes, la dédollarisation se précise

H16

En ce lundi des fêtes de Pâques (que je vous souhaite bonnes), tout le monde n’a pas forcément le cœur joyeux, à commencer sans doute par l’actuel chef de l’Exécutif français qui est rentré de Chine où il est quasi-officiellement passé pour une carpette.

Certains (chafouins) pourraient y trouver un motif de réjouissance, tant le locataire de l’Élysée est trop souvent bouffi d’une importance qu’il est bien trop généreux à s’accorder lui-même ; ce rappel de la réalité pourrait être salutaire à mesure que la popularité du chef de l’État continue de rétrécir comme un pull mohair lavé à 90°.

Néanmoins, chacun appréciera comme il l’entend la façon dont il fut accueilli dans l’Empire du Milieu, mais aucun ne pourra dire, en toute bonne foi, que ce fut en grandes pompes chaleureuses. Ce fut froid, peu solennel, et de nombreuses images – sans surprise assez peu circulées par les médias français – ont assez clairement envoyé le message peu ambigu que le président français n’était pas le bienvenu en Chine, à tel point que même la presse de révérence est forcée d’admettre un échec diplomatique.

Ce fut un échec diplomatique pour la France doublé d’un échec diplomatique pour l’Europe, Macron ayant jugé bon d’être accompagné par la présidente de la Commission européenne. Tentant encore une fois d’avancer la thèse ridicule d’une unité européenne sur la scène internationale, Macron a donc paradé avec von der Leyen qui est apparue comme une poule avec un couteau au milieu des deux dirigeants (et qui a du reste subi un traitement diplomatique a minima).


Il faut se rendre à l’évidence : ces derniers mois, la Chine n’a plus du tout le même regard vis-à-vis de l’Europe et de la France que ce qu’elle pouvait avoir il y a encore un ou deux ans. Les gesticulations de Macron et de von der Leyen ne masquent plus du tout le divorce maintenant acté du bloc des BRICS du bloc “occidental” composé essentiellement des États-Unis, du Royaume-Uni et de son Commonwealth, de l’Europe et dans une certaine mesure du Japon, en notant que ce dernier semble d’ailleurs s’en éloigner progressivement, les sanctions contre la Russie devenant impossibles à maintenir pour l’archipel asiatique.

Ce divorce n’est évidemment pas sans lien avec le découplage de l’économie mondiale du dollar : comme un récent billet en faisait la remarque, un nombre croissant de pays montre des velléités de se passer complètement du dollar dans les transactions internationales.

Cette tendance va s’accélérant. Ce qui était encore peu sûr voire improbable il y a six mois devient maintenant une réalité, et les certitudes d’hier semblent s’éroder de plus en plus vite.

Ainsi, les membres de l’ASEAN (Association des nations de l’Asie du Sud-Est) envisagent ouvertement de laisser tomber la monnaie américaine, l’euro et le yen ainsi que se débarrasser progressivement de Visa et de Mastercard.

Ceci est tout sauf anodin : cette alliance politico-économique regroupe actuellement les Philippines, l’Indonésie, la Malaisie, Singapour, la Thaïlande, le Brunei, le Viêtnam, le Laos, Myanmar et le Cambodge, ce qui représente 677 millions d’habitants. Si l’on y ajoute les mêmes tendances affichées au sein des BRICS, c’est plus de deux milliards de personnes et des économies en plein développement qui expliquent vouloir se passer complètement du dollar sur un horizon de plus en plus court (on ne parle plus en décennies ni en années, mais en mois).

Ainsi, l’Arabie Saoudite rejoint l’Organisation de la Coopération de Shanghai (OCS) (qui regroupait déjà la Chine, la Russie, le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan, l’Ouzbékistan, l’Inde et le Pakistan) et qui permet une coopération non seulement sur le plan économique et politique, mais aussi culturel et surtout militaire.

En Asie, il a été difficile de passer à côté de cette transaction de Total-Energies, qui a livré à la Chine du gaz de pétrole liquéfié, le tout payé en yuans, au travers de la plateforme Shanghai Petroleum and Natural Gas Exchange (SHPGX) spécialement conçue pour cela. Pour rappel, traditionnellement, ce genre d’échanges avait lieu en dollars américains.

Pendant ce temps, l’Inde et la Russie ont très officiellement convenu de ne plus utiliser l’indice pétrolier européen Brent et de le remplacer par l’indice de Dubaï. Peut-être est-ce dû au fait que les ventes de pétrole russe à l’Inde ont augmenté de 22 fois l’année dernière, l’Inde en profitant d’ailleurs pour revendre une grosse partie de ces hydrocarbures aux pays occidentaux qui trouvent ici un moyen de contourner leurs propres sanctions contre la Russie (avec un coût reporté sur leurs consommateurs au passage).

Quant au Brésil, il a lui aussi annoncé renoncer au dollar pour ses transactions avec la Chine.

Chacun de ces éléments, pris séparément, n’est qu’une occurrence probablement pas décisive sur le cours des choses mais qui ensemble, et par leur caractère relativement groupé dans le temps, brossent une tendance claire : l’économie mondiale cherche de plus en plus clairement à se “dédollariser”. Ce n’est du reste pas sans rapport non plus avec le gain manifeste de puissance des BRICS dont le PIB groupé dépasse maintenant celui du G7.


Il faut être quelque peu isolé dans sa tour d’ivoire, ou protégé dans un Élysée bien chauffé, pour ne pas voir qu’une véritable guerre économique est en cours entre les pays occidentaux d’un côté et le reste du monde de l’autre qui n’entend plus suivre aveuglément les propositions de l’Oncle Sam. C’est peut-être pour cela que, jouant sans doute de leur position privilégiée, plusieurs pays producteurs de pétrole ont décidé de baisser leur production (d’environ un million de barils par jour au total) ce qui a naturellement entraîné une hausse marquée du prix du baril.

Avec cette hausse du baril, la lutte contre l’inflation pourrait être encore plus compliquée que prévue, tant en Europe qu’aux États-Unis.

Outre une Fed en bien mauvaise posture (elle perd de l’argent pour la première fois dans son histoire), les signes s’accumulent donc qui montrent que le dollar américain n’est non seulement plus en position de force sur le marché des monnaies mais qu’il perd du crédit de jour en jour, à tel point que même le Financial Times commence à convenir de cette nouvelle situation.

Le Roi Dollar est-il nu ?

9 avril 2023

Tout le monde parle de l'IA et ses "dangers", peu de monde discute de ses apports

Tiephaine Soter

C'est assez logique : on est dans une société de la peur, donc pointer les dangers d'une technologie est devenu un automatisme vendeur. De l'autre côté, ceux qui peuvent en parler de façon positive ne sont pas les plus prolixes et se cantonnent généralement à des communications de niche dans des médias dédiés avec peu de portée publique.
 
Comme vous l'avez déjà lu, je suis loin de hurler avec les loups et je vais même jusqu'à affirmer qu'en fait d'intelligence artificielle, on devrait parler de stupidité artificielle, parce que ces algorithmes n'ont aucune créativité, aucune inventivité, aucune humanité, tout simplement. Ce sont des outils, avec un potentiel énorme, et il faut apprendre à vivre avec, sans basculer dans la science fiction apocalyptique. Un peu comme les mathématiciens ont dû apprendre à faire leur métier avec des calculatrices puis des ordinateurs, qui loin de les remplacer, n'ont fait que suppléer et développer leurs compétences jusqu'à des sommets insoupçonnables il y a encore ne serait-ce que 20 ou 30 ans.
 
L'un des gros points "noirs" sur la technologie IA actuelle est qu'elle se base sur des modèles en grand nombre pour "apprendre" et fonctionner. Les "risques" qui pèsent sur la société, ne sont en fait que des problèmes de droits intellectuels : lorsqu'une œuvre a été utilisée pour entrainer un algorithme, y-a-t-il contrefaçon, plagiat ou vol ? À mes yeux, la question est idiote, parce qu'un humain apprend par réplication. Personne n'écrit un roman sans avoir lu au préalable des dizaines, voire des milliers de textes. Personne n'apprend à dessiner ou peindre sans se baser sur des modèles. Les algorithmes ne font rien d'autre que ce que les humains font eux-mêmes.

Vous avez vu sur mon fil et probablement pas mal d'autres des images générées par l'IA, que ce soit Midjourney ou autre. La photo qui accompagne ce laïus ne fait pas exception, sauf qu'ici c'est moi-même qui l'ait "générée", via un "prompt" (un texte descriptif), avec l'un des outils de Stable Diffusion. Il y en a des tonnes, plus ou moins "bons", plus ou moins "artistiques", entrainés les uns pour des personnes, les autres pour des paysages, d'autres encore pour des véhicules ou des animaux, etc. Celui que j'ai utilisé met l'accent sur le réalisme.
 
Et je dois dire que le résultat est absolument bluffant, même pour moi qui ait plutôt l'habitude. Si je ne l'avais pas générée moi-même, pour être honnête, je serais totalement incapable de dire si c'est une photo retouchée sous photoshop (la peau est trop "parfaite", standard magazines), ou si c'est une fille avec un maquillage pour de la photo (comme on peut voir sur instagram ou ce genre de plateformes). Je n'aurais même pas pensé que ça pouvait être une image générée.
 
Sur la vingtaine d'images que j'ai généré, une petite moitié était "non conforme", il était évident que c'était généré par IA, mais le reste, c'est de ce tonneau-là. Et ça, c'est en utilisant un simple prompt à la con sur une interface web extrêmement pauvre.
 
L'étape suivante, c'est l'installation complète d'une interface python/Git avec les modèles ("checkpoint", ce sont des bases servant de référence pour la génération d'images), sur mon ordinateur perso, plutôt que de passer sur une interface Discord ou web. Ce type d'installation permet de faire des retouches sur les images générées, en y insérant des éléments extérieurs, en faisant modifier des éléments générés par d'autres générés eux aussi (typiquement, remplacer des vêtements ou un fond d'image). Ça permet aussi de créer soi-même ses propres "modèles" en "entraînant" l'algorithme, pour créer des choses radicalement différentes.
 
Il est évident à mes yeux que ces outils seront incontournables très rapidement dans les domaines artistiques visuels (probablement moins dans le domaine littéraire, même s'ils prendront quand même de l'importance), au même titre que les instruments numériques sont devenus incontournables il y a 20 ans. Plus personne ne travaille sans tablette numérique, plus personne ne travaillera sans IA.
 
L'IA est un outil, qu'il faut apprendre à maitriser pour s'en servir, au lieu d'en avoir peur.


Lola-Jane Brooks

Chers amis, l'heure est grave.

Comme l'avait prédit notre Être de Lumière, nous sommes en guerre.
Depuis quelques semaines, des hordes de factieux sans foi, ni loi, utilisent la violence la plus abjecte pour mettre en péril notre démocrature en marche.
Ainsi, dans la nuit du 16 au 17 mars dernier, d'ignobles extrémistes ont brutalement "attaqué à coups d'autocollants" la permanence de notre député Renaissance, Mathieu Lefèvre, à Le Perreux-Sur-Marne.
Sa photo en vitrine a été monstrueusement recouverte par des stickers aux messages infâmes, tels que « retraite à 60 ans » et « la réforme des retraites, c’est non ».
Quel acte abominable ! Oser s'en prendre ainsi à une photographie à grands coups de stickers agressivement tamponnés ! C'est odieux ! Mais dans quel pays Vuitton ?
Au cours de la nuit de mercredi à jeudi dernier, les factions sont encore montées d'un cran dans l'ignominie.
Un nouveau pas dans l'horreur a été franchi.
Les murs de la sous-préfecture de Millau ont été "pris pour cible" par des tagueurs.
Sur l'un des murs du bâtiment, un message d'une inqualifiable violence a ainsi été découvert.
Je n'ose le rapporter ici, tellement ces mots sont infâmes, mais je me dois de le faire pour vous prouver à quel point, chers amis, les fondements de notre démocrature sont menacés par cette foule hargneuse d'illettrés.
Comme l'indique le journaliste de Centre Presse (Aveyron), il s'agit "d'un message sans équivoque peint à l'encre blanche" :
"Liberté, égalité, fraternité".
J'en tremble d'effroi. Tant de haine, tant de virulence dans ces trois mots d'une grossièreté insoutenable.
Heureusement, le parquet "s'est saisi de l'affaire pour faire toute la lumière sur ces agissements. Le plus rapidement possible."
Chers amis, il ne nous reste plus qu'à compter sur notre Être de Lumière, sur notre Darmanain, sur notre Dupont-Dupont et sur nos gardiens de la démocratie, les membres de la Brav-M, pour nous protéger de ces dangereux extrémistes.

Sources :
https://www.leparisien.fr/.../le-perreux-sur-marne-des...
https://www.centrepresseaveyron.fr/.../millau-des-tags...
PS : les mots entre guillemets ont été écrits par les journalistes.



Denis Collin

Pouvons-nous sauver les acquis de la civilisation européenne ? Pouvons-nous espérer transmettre quelque chose à ceux qui naissent après nous ? Peut-être. Mais à condition de rompre radicalement avec tous les régimes d'empire, en premier lieu celui dont nous sommes les laquais, USA et UE. À condition de défendre notre indépendance et d'en payer le prix : produire chez nous ce dont avons besoin, être souverain militairement et nous appuyer sur une défense civile, assimiler les immigrés (ceux qui ne le veulent pas pourront retourner d'où ils viennent). Et surtout virer la clique qui nous gouverne depuis bien trop longtemps.