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12 avril 2023

Message de Xenia Fedorova suite à la décision judiciaire de mettre RT France en liquidation

Xenia Fedorova

Aujourd'hui, le Tribunal de Nanterre a pris la décision de mettre RT France en liquidation - un média qui n'a pas plu à Emmanuel Macron depuis son lancement et, qui a été sanctionné par l'UE il y a un an à titre préventif en raison du conflit en Ukraine - en effaçant notre visibilité en Europe et en gelant ensuite tous nos fonds et nos actifs pour s'assurer que nous ne produisions plus de contenu.

En conséquence, plus d'une centaine de salariés français seront licenciés dans les prochains jours.

Ce n'est rien d'autre que la censure d'un média qui a donné toute liberté aux journalistes, aux animateurs et aux experts et qui n'a jamais enfreint aucune loi, mais qui est resté fidèle à ses valeurs fondamentales, ce qui manquera sans aucun doute aux Français.

Je voudrais remercier tous les salariés de RT France, ceux qui m'ont aidé à lancer notre chaîne et surtout ceux qui sont restés jusqu'au dernier moment, se battant pour la liberté d'expression, pour le droit d'informer, pour des opinions et des points de vue différents. Vous avez tous créé un média unique en son genre.

Merci aux experts qui ont rendu nos débats diversifiés, merci à nos téléspectateurs qui nous sont restés fidèles en ces temps difficiles.

Cette surpopulation qui n’en finit pas de ne pas arriver

H16

On vous l’a dit, on vous l’a répété et c’est donc forcément vrai : la croissance démographique délirante de l’Afrique va entraîner la ruine de ce continent puis, inévitablement, celle de l’Europe, ce qui nous impose d’ores et déjà de rouler à vélo, de manger des insectes et de vivre chichement dans des appartements-boîtes.

C’est donc avec une certaine surprise qu’on découvre un récent article de The Economist dont le résumé succinct pourrait être qu’en fait, les taux de fécondité observés au début de ce siècle semblent s’affaisser franchement sur tout le continent africain à mesure que l’éducation, la contraception et le développement économique se répandent. Petit à petit, la babypocalypse peinte par les experts des institutions internationales et de plateau télé dans laquelle des tsunamis de jeunes migrants africains viendraient fuir en Europe la misère installée en Afrique par une fécondité galopante semble de moins en moins étayée par les faits.

Ces experts auraient quelque peu foiré leurs modèles démographiques et les prévisions qui s’y attachent. Des modèles mathématiques ratés, provenant d’institutions publiques, par des experts de plateau télé… La surprise est complète.


Pourtant, les études et statistiques évoquées dans l’article en question, et rassemblées avec soin, montrent toutes la même tendance, difficilement discutable : la fécondité africaine dégringole, et le fait de façon sensiblement plus rapide que les scénarios aux démographies les moins explosives. Autrement dit : la bombe démographique, prophétisée avec des brouettées de trémolo dans la voix par un Club de Rome catastrophiste en 1972, pourrait fort bien ne jamais exploser et à mesure que l’Afrique se dote d’infrastructure, de moyens et d’éducation, sa fécondité descend et rejoint progressivement, dans des rythmes similaires, ce qui fut observé en Asie sur la fin du XXème siècle et au début du XXIème.

En somme, ces études rejoignent celles menées par l’ONU qui aboutissent à des conclusions similaires et qui avaient été rapportées il y a quelques mois par HSBC, mentionnant que le pic démographique, qui devait marquer le maximum de population terrestre et devait se situer bien après 2100, adviendra de plus en plus tôt (l’ONU évoquant 2080 là ou HSBC propose 2050) et pour un total de population nettement moins haut (on n’évoque plus les 12 milliards d’êtres humains, mais un peu plus de 10 pour l’ONU, et un peu moins de 9 pour HSBC).

À ce rythme, et en tenant compte des différents développements, des taux de fécondité moindres que prévus et de l’impact des deux dernières années de pandémie notamment sur l’Occident, on arrive à des prévisions très différentes des chiffres (clairement délirants) du Club de Rome puisque HSBC estime qu’on devrait atteindre … 4 milliards d’humains sur Terre en 2100.

Saperlipopette, la bousculade qu’on nous prévoyait n’aura pas lieu, fini l’explosion démographique qui devait globalement tous mener à notre perte, nous ruiner et entraîner des guerres incessantes pour des ressources toujours plus rares justifiant amplement la mise en place commode (en vrac, cumul possible) d’un gouvernement mondial, de solutions de restrictions diverses et variées, de contrôle de plus en plus ferme de la population et bien évidemment des pénuries organisées depuis la nourriture jusqu’à l’énergie en passant par les libertés fondamentales qui sont extrêmement gênantes lorsqu’il s’agit de faire filer droit toute une population.

Las : même bidouillés, les modèles mathématiques ne laissent pas entrevoir la catastrophe.

C’est furieusement comme ce réchauffement climatique anthropique (forcément anthropique !) dont les modèles nous assuraient mordicus que nous allions tous crever de chaud dès 2000 pardon 2010 pardon 2020 et qui ont montré une belle constance dans l’erreur. Non seulement, les centaines d’îles promises à l’inondation n’ont pas disparu, mais les millions de réfugiés climatiques garantis sur facture ne se sont toujours pas manifestés.


En fait, malgré le largage de centaines de milliards de tonnes de dioxyde de carbone dans l’atmosphère depuis des dizaines d’années, malgré les petits calculs précis du GIEC et de tous ces spécialistes de plateau télé qui n’ont pas arrêté de seriner l’imminence d’une catastrophe, malgré les gesticulations politiques de plus en plus grotesques qui ont amené l’Europe à planter des milliers de moulins à vent, quitte à accroître mortellement sa dépendance au gaz russe puis américain, le climat a même refusé de se réchauffer ces dernières années et continue stupidement de ne pas suivre les modèles mathématiques dont on se demande si certains épidémiologistes de renom ne les ont pas non plus utilisés pour prévoir (avec le brio qu’on connaît) l’ampleur du désastre pandémique qui n’a pas eu lieu.


Bref, on le comprend : ces constats devraient largement pousser à la sobriété de nos “experts”, de nos politiciens et, notamment, de toute la tripotée des prétendus écologistes qui parasitent les médias et les pensées de nos contemporains.

La catastrophe démographique n’aura pas lieu : moins d’humains sur Terre, c’est autant de raisons en moins de couiner à la pollution et à la déplétion des ressources, à la misère. C’est aussi d’excellentes raisons pour ne pas céder aux lubies collectivistes de décisions mondiales imposées à tous “pour le bien commun” destinées à résoudre des problèmes qui, finalement, n’existent que dans la tête des hypocondriaques, des dépressifs et des petits dictateurs commodément syntonisés avec Gaïa. D’autre part, une population plus petite, cela veut aussi dire moins de cerveaux pour résoudre les vrais problèmes qui vont se poser à mesure que l’Humanité vieillira…

Une autre société se dessine clairement, obstinément et en dépit des frétillements dépressifs de toute une frange de la classe jacassante. L’avenir vendu par les verdâtres pourrait bien être effectivement plus vert, pas grâce à eux mais en dépit d’eux, et surtout nettement moins rose que ce qu’ils imaginent : dans dix ou vingt ans, il n’est pas improbable du tout que beaucoup maudissent leurs idées collectivistes, décroissantistes, pessimistes et économiquement idiotes qui ont ainsi poussé à tout faire pour que la population diminue, beaucoup et trop vite.


11 avril 2023

Catherine Gaillard

Heureusement que j'aime le (bon) pain/beurre pour les repas. Le vrai bon pain au levain c'est encore un des derniers "luxes" que je peux me permettre (après on s'étonne que ce soient les gens pauvres les plus gros ^^). Les courses de bouffe, ça ne passe plus... Chaque fois au supermarché je regarde ces jeunes qui tournent dans les rayons pour faire leurs courses avec les quelques pièces dont ils disposent, ça, ça m'arrache le cœur... Ces mères/pères de famille au smic ou au rsa parcourant les rayons avec une toute petite liste. Prenant les articles, les retournant, les reposant. Les enfants qui voudraient bien un lapin au chocolat, ces gens qui aiment leurs enfants et ne peuvent pas/plus leur faire plaisir, quelle tristesse... En plus du reste, ça devient une épreuve morale... "Il paraît" que non seulement ça va durer, mais devenir pire encore... Combien de temps on va encore supporter ça ?

Denis Collin

On entend un peu partout que Macron prépare la victoire de Le Pen. Si je comprends bien, le pire des reproches qu'on ait à lui faire est celui-là. Par la même occasion, on énonce 1. que Le Pen est pire que Macron et 2. que, le moment venu, on choisira quand même le "moindre mal". Cela prouve à quel point les cervelles "de gauche" sont devenues de la bouillie, car 1. Macron est pire que tout, Le Pen compris (c'est la position que nous avions défendue dans "La Sociale" lors de la dernière présidentielle) et 2. C'est Le Pen qui soutient Macron, notamment se contentant de "faire peur" sans rien faire que servir d'alibi aux couardises de la "gauche".
Si j'avais été dirigeant de gauche, de la NUPES par exemple, je me serais adressé à Marine Le Pen, aux électeurs du RN pour leur dire : Macron détruit notre pays ! Macron détruit notre modèle social ! Comme vous, nous savons que la discipline de l'UE nous étrangle, alors, ensemble, manifestons et agissons pour virer ce nuisible !
Mais pour tenir ce discours, il eût fallu que notre "gauche" ne fût point composée de décérébrés, de petits arrivistes et de francs idiots, il eût fallu qu'une partie d'entre eux ne fût pas préoccupée de ne surtout pas rompre toutes les amarres avec le macronisme (n'est-ce pas M. Roussel ?). Bref, il eût fallu que fût résolu le problème principal : quelle alternative populaire, capable de fédérer toute la nation contre le capital et ses sbires ?
Vincent Verschoore

Je n'écoute plus guère les émissions de "la voix de son maître" radio France, mais pour l'avoir fait tout récemment en conduisant, j'ai noté un reportage effarant ce midi sur France Culture sur des journalistes intimidés, attaqués et humiliés par la milice fasciste macroniste, et un ton général un peu moins servile que d'habitude.
Même là ils se rendent compte que Macron et sa clique de dégénérés nous mènent au chaos. Pourtant, rien de nouveau sous le soleil et, surtout, ces pseudo journalistes n'ont pas réagi pendant la dictature sanitaire, là où tout se mettait en place. Pire, ils et elles n'eurent de cesse de relayer sa propagande et de diaboliser ceux et celles qui tentaient d'alerter.
C'est désormais un peu tard, sans doute, pour retourner sa veste.

Yann Thibaud

La politique, qui devrait être l'art de la conciliation des points de vue, en vue de l'élaboration collective de solutions pertinentes et bénéfiques pour tous, est devenue, depuis si longtemps hélas, l'art de triompher de l'adversaire et de parvenir au pouvoir, par tous les moyens, directs ou détournés, en vue d'imposer son agenda, ses intérêts de classe et ses a priori idéologiques.
Un déploiement savant donc de stratégies guerrières, sophistiquées et manipulatrices, parfaitement indifférent aux blessures infligées, aux injustices commises et aux souffrances des peuples ainsi tyrannisés.
À quand une politique de l'éclairement des esprits, une politique du génie collectif, une politique de sagesse et de bonté, une politique du sentiment, au lieu et place de l'actuel déferlement de brutalité, de fermeture du cœur, d'obscurcissement du monde, d'iniquité et d'indignité ?
À quand un réveil, moral et spirituel, de l'humanité ?

Yann Bizien

Allons nous découvrir une rencontre de volontés et d'intérêts entre l'exécutif et les Républicains, qui ont abandonné le "monopole de l'opposition" à Marine le Pen en tête de plusieurs sondages, s'il fallait voter aujourd'hui pour élire un nouveau Président de la République ?
Les Républicains sont proches du "coup de grâce". Cette expression, qui remonte au Moyen Âge, était jadis une allusion au dernier coup porté par le bourreau à un condamné à mort pour abréger ses souffrances après une longue torture.
Je serai plus précis : les Républicains sont proches du "coup fatal". Il ne s’agit plus d’apaiser leur douleur, mais, au contraire, de leur porter le dernier coup politique, sans état d’âme.
Et ce coup fatal pourrait bien être décidé et proposé par Emmanuel Macron en cas de remaniement.
Les Républicains désespérés ne veulent pas "sortir de l'impasse politique". Ils veulent désormais sauver leur peau en rejoignant le camp présidentiel et le "centre autoproclamé de la respectabilité", contre le pays profond, après avoir refusé de censurer le gouvernement.
82% des Français se sentent aujourd'hui méprisés par la classe politique dirigeante. Les Républicains ci-dessous sont désormais prêts à la rejoindre et à cautionner son bilan désastreux pour la France.


Pierre Duriot

Je me marre… à l’heure où sort un rapport, qui, en mots choisis, dézingue la gestion d’une épidémie, qui n’en fut pas une, par le gouvernement et qui nous aura coûté plusieurs centaines de milliards, en pure perte, il faut tout de même se pencher sur quelques détails croustillants, que nous avions dénoncés et qui nous avaient fait passer pour des « complotistes ». Maintenant que les cerveaux sont reposés, on peut y réfléchir, avec un peu plus d’acuité et un peu moins de matraquage télévisuel. Les premiers vaccins sont arrivés dans des camions frigorifiques, à moins 70°C, escortés par des motards et les derniers traînaient des jours, sur les étagères, dans les barnums improvisés, pour vacciner en masse. Et pourtant, c’était censé être le même produit. Il fallait se faire vacciner « pour les autres », je vous laisse cogiter sur un processus scientifique permettant ce tour de passe-passe. La moyenne d’âge des gens qui mouraient du Covid était de 83 ans, ça n’a jamais été un secret et les 12-65 ans, y sont allés pour faire « une forme moins grave ». Intéressant non ? Les masques, dans un premier temps, interdits à la vente chez les pharmaciens et dont la porte-parole du gouvernement ne savait pas se servir, ont finalement été rendus obligatoires, à partir de six ans. Un type qui nageait tout seul dans la mer, pouvait être verbalisé. Selon que vous buviez votre café debout ou assis, la contamination n’était pas la même. La caissière du super marché qui tripotait vos produits avant de vous les rendre, opérait derrière un plexiglas. Les rayons des livres et journaux n’étaient pas dangereux, celui des petites culottes, si. Les parachutistes pouvaient enlever leur masque dans l’avion, au-dessus de 2500 mètres, mais pas avant. Les mecs en bonne santé étaient asymptomatiques. Des types se baladaient tout seuls, dans leur voiture personnelle, avec un masque. Etc… à se demander si un jour, nous aurons des explications rationnelles…

Destitution : se rendre à l’évidence

Gilles La Carbona

Nicolas Dupont-Aignan juge enfin que la destitution de Macron est la dernière solution pour sauver la France. Face au drame, devenu bien visible, il se range à la demande d’Asselineau, qui fut le premier à faire ce vœu. Il annonce qu’il reste au président trois moyens constitutionnels pour sortir d’une crise de régime qu’il refuse de voir. Soit il retire sa loi, soit il déclenche un référendum, soit il dissout l’Assemblée Nationale. Vu le profil psychologique du personnage, aucune de ces trois solutions ne devrait trouver grâce à ses yeux. Macron n’est ni un gentil, ni un démocrate. Il se sert d’une image de gendre idéal pour séduire et utilise l’argument démocratique pour abuser d’un pouvoir qu’il ne veut ni partager, ni déléguer, qu’il considère comme le sien exclusif, une fois l’élection passée.

Il hait le peuple et ce qu’il peut représenter, selon sa conception très réduite de l’utilisation du pouvoir et considère que la rue n’a aucune légitimité à s’exprimer. Cependant, face à la situation et malgré les imprécations qu’il lance comme des vérités absolues pour se rassurer, il est seul, obligé d’utiliser l’arme du 49.3, procédé des lâches qui, sans courage, se cachent derrière cet article pour gouverner. Tous ceux qui l’ont utilisé à outrance ne brillaient pas par leur courage. Quel régime dans le monde peut ignorer à ce point la colère de son peuple à part une dictature ? Le monarque se veut impitoyable et sans état d’âme, cependant sa morgue à des limites. L’homme est un couard et trouve toujours une excuse pour quitter le territoire, lorsqu’une manifestation d’ampleur se profile. Si jamais la rue prenait le dessus et venait le chercher…

Dupont-Aignan rejoint l’analyse d’Asselineau et la position que nous défendons au RPF depuis des mois et envisage enfin la destitution, tout en ne se faisant pas d’illusion sur le nombre de parlementaires qui oseraient franchir le Rubicon. Le temps est long, mais des voix s’élèvent à présent partout pour signifier la nocivité du personnage. Macron inquiète plus l’étranger que la France, du moins que la fameuse auto proclamée élite qui le couve. Mais les faits le montrant tel qu’il est, immature, imbu de sa personne, autoritaire, et stupide, au point d’aller menacer les chefs d’État étrangers, ne peuvent plus être passés sous silence. Certains éditorialistes commencent à cerner le président et le décrivent comme un homme incontrôlable et dangereux, parce que sans attaches historiques, ni conviction de son appartenance à une communauté d’idées. Il ne s’identifie pas au passé de notre Nation, n’en voit ni la grandeur, ni l’héritage, il ne peut avoir la volonté de construire un futur sur ces fondations là.

Il est désormais incapable de fédérer, sur sa personne, un quelconque « contrat social ». Il rêve en globaliste, sans se rendre compte que cette approche purement technocratique, en rupture avec le réel, ne peut conduire qu’à une impasse. Cette analyse a été faite récemment dans Libération, Pierre Rosanvallon l’étrille : « Il y a chez Emmanuel Macron une arrogance nourrie d’ignorance sociale » écrit-il le 3 avril dernier. Pour ce dernier, il n’a aucune attache de pensée politique, car il n’a pas d’enracinement historique, ce qui le rend dangereux pour la démocratie. Quand la majorité des députés et des sénateurs aura compris que Macron n’a rien à voir avec le démocrate qu’il prétend être, qu’il a vendu la France à l’étranger, qu’il n’a de cesse de détruire la société française et son peuple qu’il méprise, alors il sera destitué. Mais pour l’heure l’idée d’en arriver à cette extrémité ne fait pas encore l’unanimité. Pour autant, Dupont-Aignan souligne parfaitement le dilemme qui ne tardera pas à se présenter devant eux. Soit le destituer pour préserver la paix, soit laisser la violence de la rue tenter de réparer ce que nos représentants se refusent à faire, non par conviction politique, mais bel et bien par intérêt personnel.

Nous l’avons déjà écrit, la majorité des députés ne souhaite pas prendre le risque de perdre un siège qui donne privilège et sécurité. La place est bonne, ils s’accrochent. L’image qu’ils renvoient d’eux-mêmes est calamiteuse, déplorable, mais ils s’en moquent, seul compte leur petit confort. La France et son avenir est le cadet de leurs soucis. C’est bien là que le problème demeure. Comment un peuple peut-il se débarrasser d’un pouvoir qu’il ne veut plus à plus de 70%, quand ceux qui devraient valider ce sentiment le trahissent ? Si Macron refuse de voir une crise de régime que seul le suffrage universel peut résoudre, les députés ne sont pas mieux éclairés, car non seulement ils n’ont pas voté la motion de censure qui aurait évité tous ces débordements, mais surtout ils veulent ignorer la colère du peuple contre ce régime, en supposant que les Français n’auront pas le cran de transformer cette contestation en une véritable révolution, avec tout ce que ce terme peut véhiculer de drames et de violence.

C’est un pari non pas osé, mais totalement irresponsable. Quel drame faudra-t-il supporter pour que les esprits se réveillent et évitent que notre pays ne sombre dans le chaos ? La destitution est la dernière arme, elle est urgente à mettre en œuvre ne serait-ce que pour calmer une haine qui ne cesse de monter. La confiance entre le peuple et ses représentants est rompue, ce ne sont pas les futures déclarations du Conseil Constitutionnel, serviteur zélé de la macronie, mais nullement arbitre intègre, quoi qu’en dise Debré, qui apaiseront les tensions, bien au contraire. La folie s’est emparée de nos dirigeants, la destitution est la seule façon de retrouver le calme, mais nos parlementaires sont des apprentis sorciers.

Vincent Verschoore

Il y a clairement une guerre en cours contre les classes moyennes et populaires, en Europe comme aux USA. Une guerre menée par les agents du Grand Capital, genre Macron et leurs troupes d'applaudisseurs, qui considèrent cette partie de la population comme globalement inutile. Ceux qui ne sont rien.
Ici, les Gilets jaunes furent une première réaction à cette paupérisation en marche, puis la dictature sanitaire a permis de tester les méthodes de gestion agricole (confinement, marquage, médication forcée) des futurs Untermenschen.
Aujourd'hui, c'est l'inflation de l'alimentaire et de l'énergie qui frappe le plus fortement ces mêmes classes.
Inflation causée par la mauvaise gestion du système financier depuis 2008 (mais très profitable aux classes supérieures), et par la guerre en Ukraine et ses "sanctions" contre, en réalité, la population européenne.
Demain, les monnaies numériques issues des banques centrales, associées au crédit social à la chinoise augmenté à l'IA psychopathe, nous jetteront dans une prison numérique et un enfer technocratique et policier d'où il sera difficile de s'échapper. Avec en contre partie, sans doute, une forme de revenu universel conditionnel et un abonnement à vie à Netflix.
En conséquence de la paupérisation et de la relégation sociale, une hausse massive des troubles mentaux, des suicides, de l'isolement, des maladies non soignées, du recul de l'espérance de vie menant à une réduction notable de ces populations.
Soit on l'accepte, et on continue comme aujourd'hui, soit on ne l'accepte pas, et on se confronte aux vrais problèmes afin de trouver des vraies solutions.