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13 avril 2023

La vertigineuse absurdité d’un système

Maxime Tandonnet


Le pays ne cesse de s’enfoncer dans le désastre : bilan intérieur calamiteux dans tous les domaines, financier, économique, scolaire, social, sécuritaire, sanitaire, énergétique, morale publique, comme si le culte du chef ou sa magnificence médiatique était le reflet inversé d’un effondrement. Même ses initiatives internationales tournent au fiasco. Incarnant aux yeux du peuple le mépris du peuple, il devient extrêmement impopulaire. Oui mais voilà, constitutionnellement, il est irresponsable. Il détient ou incarne le pouvoir élu pour 5 ans, mais il est intouchable. C’est le système qui veut cela. La démocratie est en principe fondée sur la responsabilité. Celui qui détient le pouvoir est toujours comptable de ses actes : soit le président du Conseil (ou Premier ministre) devant le Parlement (IIIe et IVe République), soit le chef de l’É[tat devant devant le peuple à travers le recours fréquent au référendum et l’engagement à démissionner en cas de vote négatif (Ve République gaullienne des années 1960). Aujourd’hui, nous avons un système qui se présente comme le pire de l’autocratie irresponsable : un président détenteur exclusif du pouvoir ou de l’illusion du pouvoir, et irresponsable pendant 5 ans, tout le temps qu’il faut pour détruire, saccager ou saboter à l’abri de toute sanction. Le système n’est pas seulement absurde, médiocre et dangereux, il est grotesque. NB : je ne critique pas ici une personne en particulier mais un régime, un système qui favorise les pires penchants de l’humanité (mégalomanie, irresponsabilité, arrogance, courtisanerie, déconnexion) et se dégrade inexorablement de personne en personne quelles que soient les personnes.

AVEC MACRON, CONTRE TAÏWAN ET CONTRE LES C.NS

Gabriel Nerciat

Cuivres, trompettes, hautbois.
Une fois n'est pas coutume en six ans de macronisme, l'honnêteté oblige aujourd'hui à tirer bas son chapeau en hommage au Banquier Président.
C'est la première fois en effet non seulement qu'il ne nous fait pas honte, mais (il faut bien oser le terme) qu'il nous fait infiniment plaisir.
Oh, certes, je ne me fais aucune illusion : Emmanuel Macron n'est sûrement pas devenu gaulliste sous le coup d'une soudaine illumination nocturne comme Pascal est devenu, ou redevenu, chrétien pendant la nuit de feu de son Mémorial.
Comme tous les hommes d'État liés à certains milieux d'affaires et attachés au maintien de la mondialisation économique, il sait qu'un certain nombre de grandes entreprises multinationales françaises (dont celles dirigées par son ami et mécène Bernard Arnault) ont impérativement besoin, dans les temps difficiles que traverse l'économie européenne depuis deux ans, de demeurer présentes sur le marché chinois, qui est désormais le premier du monde.
Mais il n'empêche : sa sortie sur Taïwan et sa façon cinglante de stigmatiser, sous le nez même de l'effroyable Ursula von der Leyen (qu'il a emmenée en Chine un peu comme un grand bourgeois balzacien ou jamesien exhiberait dans un cercle aristocratique une parente pauvre avide de recueillir son héritage), le panurgisme du "suivisme" des dirigeants européens atlantistes sont absolument remarquables et fort bienvenues, surtout au moment précis où la marine chinoise lance des manoeuvres impressionnantes autour de l'île séparatiste qui a cru malin de décréter un embargo sur ses semi-conducteurs.
Cela est d'autant plus jouissif et inattendu que Macron savait très bien quelles réactions indignées ses déclarations allaient provoquer au sein des milieux institutionnels et médiatiques européistes dont il est proche, et qui d'habitude le soutiennent aveuglément.
Peut-être y a-t-il aussi chez lui une forme d'amour déçu vis-à-vis d'une oligarchie technocratique et pontifiante qui finalement ne l'a jamais vraiment soutenu dans les moments difficiles, alors qu'il est de loin le président français de la Ve République qui aura le plus véhémentement et le plus constamment défendu sa cause contre une opinion publique française plutôt portée vers l'euroscepticisme.
Enfin et surtout, on ne dira jamais assez à quel point il a raison sur le fond.
Car :
1) A partir du moment où Washington, Londres et Canberra ont exclu sans ménagement la France de l'organisation militaire de l'AUKUS censée prolonger le dispositif de l'OTAN dans la zone indo-pacifique, il n'y a aucune raison pour que le président français prenne des gants avec ces prétendus alliés qui n'en sont pas ;
2) Il est parfaitement exact que la France n'a aucun intérêt national qui la pousserait à prendre fait et cause pour l'indépendance de Taïwan, ou à se laisser entraîner dans un catastrophique conflit mondial relatif au maintien de la présence militaire américaine près du détroit de Formose. Ce d'autant plus que le droit international - au nom duquel on prétend contester les prétentions territoriales de Moscou sur l'Ukraine - n'a jamais reconnu ladite indépendance, au moins depuis le voyage de Nixon à Pékin en 1972.
Quel plaisir, en tout cas, de voir la mine consternée et réprobatrice des journalistes assermentés des grandes chaînes d'information continue, depuis deux jours, ainsi que la gueule de bois des puritains allemands, des cuistres libéraux américains et des fanatiques bouffeurs de Russes polonais.
Non, vraiment, merci dix fois au président : même s'il va sans doute comme toujours s'amender dans quelque temps, il nous aura offert le plus délicieux œuf de Pâques, laqué comme un canard chinois, que nous ayons savouré depuis longtemps.

12 avril 2023

Catherine Gaillard

Habitat Toulouse (mon bailleur HLM)

Poubelles jetées des fenêtres, pratiquement plus une seule femme qui ne porte le voile (le noir, bien couvrant, de plus en plus), hommes avec d'énormes barbes, tenues salafistes, choufs, quads, motos folles, trafics divers et variés, etc… Enfants qui hurlent quand ils croisent un chien, (en fait ce sont eux qui font peur aux chiens le plus souvent). Le français, langue parlée de plus en plus rare dans le quartier, le bus, le métro. Bientôt dans nos belles provinces ?


Message de Xenia Fedorova suite à la décision judiciaire de mettre RT France en liquidation

Xenia Fedorova

Aujourd'hui, le Tribunal de Nanterre a pris la décision de mettre RT France en liquidation - un média qui n'a pas plu à Emmanuel Macron depuis son lancement et, qui a été sanctionné par l'UE il y a un an à titre préventif en raison du conflit en Ukraine - en effaçant notre visibilité en Europe et en gelant ensuite tous nos fonds et nos actifs pour s'assurer que nous ne produisions plus de contenu.

En conséquence, plus d'une centaine de salariés français seront licenciés dans les prochains jours.

Ce n'est rien d'autre que la censure d'un média qui a donné toute liberté aux journalistes, aux animateurs et aux experts et qui n'a jamais enfreint aucune loi, mais qui est resté fidèle à ses valeurs fondamentales, ce qui manquera sans aucun doute aux Français.

Je voudrais remercier tous les salariés de RT France, ceux qui m'ont aidé à lancer notre chaîne et surtout ceux qui sont restés jusqu'au dernier moment, se battant pour la liberté d'expression, pour le droit d'informer, pour des opinions et des points de vue différents. Vous avez tous créé un média unique en son genre.

Merci aux experts qui ont rendu nos débats diversifiés, merci à nos téléspectateurs qui nous sont restés fidèles en ces temps difficiles.

Cette surpopulation qui n’en finit pas de ne pas arriver

H16

On vous l’a dit, on vous l’a répété et c’est donc forcément vrai : la croissance démographique délirante de l’Afrique va entraîner la ruine de ce continent puis, inévitablement, celle de l’Europe, ce qui nous impose d’ores et déjà de rouler à vélo, de manger des insectes et de vivre chichement dans des appartements-boîtes.

C’est donc avec une certaine surprise qu’on découvre un récent article de The Economist dont le résumé succinct pourrait être qu’en fait, les taux de fécondité observés au début de ce siècle semblent s’affaisser franchement sur tout le continent africain à mesure que l’éducation, la contraception et le développement économique se répandent. Petit à petit, la babypocalypse peinte par les experts des institutions internationales et de plateau télé dans laquelle des tsunamis de jeunes migrants africains viendraient fuir en Europe la misère installée en Afrique par une fécondité galopante semble de moins en moins étayée par les faits.

Ces experts auraient quelque peu foiré leurs modèles démographiques et les prévisions qui s’y attachent. Des modèles mathématiques ratés, provenant d’institutions publiques, par des experts de plateau télé… La surprise est complète.


Pourtant, les études et statistiques évoquées dans l’article en question, et rassemblées avec soin, montrent toutes la même tendance, difficilement discutable : la fécondité africaine dégringole, et le fait de façon sensiblement plus rapide que les scénarios aux démographies les moins explosives. Autrement dit : la bombe démographique, prophétisée avec des brouettées de trémolo dans la voix par un Club de Rome catastrophiste en 1972, pourrait fort bien ne jamais exploser et à mesure que l’Afrique se dote d’infrastructure, de moyens et d’éducation, sa fécondité descend et rejoint progressivement, dans des rythmes similaires, ce qui fut observé en Asie sur la fin du XXème siècle et au début du XXIème.

En somme, ces études rejoignent celles menées par l’ONU qui aboutissent à des conclusions similaires et qui avaient été rapportées il y a quelques mois par HSBC, mentionnant que le pic démographique, qui devait marquer le maximum de population terrestre et devait se situer bien après 2100, adviendra de plus en plus tôt (l’ONU évoquant 2080 là ou HSBC propose 2050) et pour un total de population nettement moins haut (on n’évoque plus les 12 milliards d’êtres humains, mais un peu plus de 10 pour l’ONU, et un peu moins de 9 pour HSBC).

À ce rythme, et en tenant compte des différents développements, des taux de fécondité moindres que prévus et de l’impact des deux dernières années de pandémie notamment sur l’Occident, on arrive à des prévisions très différentes des chiffres (clairement délirants) du Club de Rome puisque HSBC estime qu’on devrait atteindre … 4 milliards d’humains sur Terre en 2100.

Saperlipopette, la bousculade qu’on nous prévoyait n’aura pas lieu, fini l’explosion démographique qui devait globalement tous mener à notre perte, nous ruiner et entraîner des guerres incessantes pour des ressources toujours plus rares justifiant amplement la mise en place commode (en vrac, cumul possible) d’un gouvernement mondial, de solutions de restrictions diverses et variées, de contrôle de plus en plus ferme de la population et bien évidemment des pénuries organisées depuis la nourriture jusqu’à l’énergie en passant par les libertés fondamentales qui sont extrêmement gênantes lorsqu’il s’agit de faire filer droit toute une population.

Las : même bidouillés, les modèles mathématiques ne laissent pas entrevoir la catastrophe.

C’est furieusement comme ce réchauffement climatique anthropique (forcément anthropique !) dont les modèles nous assuraient mordicus que nous allions tous crever de chaud dès 2000 pardon 2010 pardon 2020 et qui ont montré une belle constance dans l’erreur. Non seulement, les centaines d’îles promises à l’inondation n’ont pas disparu, mais les millions de réfugiés climatiques garantis sur facture ne se sont toujours pas manifestés.


En fait, malgré le largage de centaines de milliards de tonnes de dioxyde de carbone dans l’atmosphère depuis des dizaines d’années, malgré les petits calculs précis du GIEC et de tous ces spécialistes de plateau télé qui n’ont pas arrêté de seriner l’imminence d’une catastrophe, malgré les gesticulations politiques de plus en plus grotesques qui ont amené l’Europe à planter des milliers de moulins à vent, quitte à accroître mortellement sa dépendance au gaz russe puis américain, le climat a même refusé de se réchauffer ces dernières années et continue stupidement de ne pas suivre les modèles mathématiques dont on se demande si certains épidémiologistes de renom ne les ont pas non plus utilisés pour prévoir (avec le brio qu’on connaît) l’ampleur du désastre pandémique qui n’a pas eu lieu.


Bref, on le comprend : ces constats devraient largement pousser à la sobriété de nos “experts”, de nos politiciens et, notamment, de toute la tripotée des prétendus écologistes qui parasitent les médias et les pensées de nos contemporains.

La catastrophe démographique n’aura pas lieu : moins d’humains sur Terre, c’est autant de raisons en moins de couiner à la pollution et à la déplétion des ressources, à la misère. C’est aussi d’excellentes raisons pour ne pas céder aux lubies collectivistes de décisions mondiales imposées à tous “pour le bien commun” destinées à résoudre des problèmes qui, finalement, n’existent que dans la tête des hypocondriaques, des dépressifs et des petits dictateurs commodément syntonisés avec Gaïa. D’autre part, une population plus petite, cela veut aussi dire moins de cerveaux pour résoudre les vrais problèmes qui vont se poser à mesure que l’Humanité vieillira…

Une autre société se dessine clairement, obstinément et en dépit des frétillements dépressifs de toute une frange de la classe jacassante. L’avenir vendu par les verdâtres pourrait bien être effectivement plus vert, pas grâce à eux mais en dépit d’eux, et surtout nettement moins rose que ce qu’ils imaginent : dans dix ou vingt ans, il n’est pas improbable du tout que beaucoup maudissent leurs idées collectivistes, décroissantistes, pessimistes et économiquement idiotes qui ont ainsi poussé à tout faire pour que la population diminue, beaucoup et trop vite.


11 avril 2023

Catherine Gaillard

Heureusement que j'aime le (bon) pain/beurre pour les repas. Le vrai bon pain au levain c'est encore un des derniers "luxes" que je peux me permettre (après on s'étonne que ce soient les gens pauvres les plus gros ^^). Les courses de bouffe, ça ne passe plus... Chaque fois au supermarché je regarde ces jeunes qui tournent dans les rayons pour faire leurs courses avec les quelques pièces dont ils disposent, ça, ça m'arrache le cœur... Ces mères/pères de famille au smic ou au rsa parcourant les rayons avec une toute petite liste. Prenant les articles, les retournant, les reposant. Les enfants qui voudraient bien un lapin au chocolat, ces gens qui aiment leurs enfants et ne peuvent pas/plus leur faire plaisir, quelle tristesse... En plus du reste, ça devient une épreuve morale... "Il paraît" que non seulement ça va durer, mais devenir pire encore... Combien de temps on va encore supporter ça ?

Denis Collin

On entend un peu partout que Macron prépare la victoire de Le Pen. Si je comprends bien, le pire des reproches qu'on ait à lui faire est celui-là. Par la même occasion, on énonce 1. que Le Pen est pire que Macron et 2. que, le moment venu, on choisira quand même le "moindre mal". Cela prouve à quel point les cervelles "de gauche" sont devenues de la bouillie, car 1. Macron est pire que tout, Le Pen compris (c'est la position que nous avions défendue dans "La Sociale" lors de la dernière présidentielle) et 2. C'est Le Pen qui soutient Macron, notamment se contentant de "faire peur" sans rien faire que servir d'alibi aux couardises de la "gauche".
Si j'avais été dirigeant de gauche, de la NUPES par exemple, je me serais adressé à Marine Le Pen, aux électeurs du RN pour leur dire : Macron détruit notre pays ! Macron détruit notre modèle social ! Comme vous, nous savons que la discipline de l'UE nous étrangle, alors, ensemble, manifestons et agissons pour virer ce nuisible !
Mais pour tenir ce discours, il eût fallu que notre "gauche" ne fût point composée de décérébrés, de petits arrivistes et de francs idiots, il eût fallu qu'une partie d'entre eux ne fût pas préoccupée de ne surtout pas rompre toutes les amarres avec le macronisme (n'est-ce pas M. Roussel ?). Bref, il eût fallu que fût résolu le problème principal : quelle alternative populaire, capable de fédérer toute la nation contre le capital et ses sbires ?
Vincent Verschoore

Je n'écoute plus guère les émissions de "la voix de son maître" radio France, mais pour l'avoir fait tout récemment en conduisant, j'ai noté un reportage effarant ce midi sur France Culture sur des journalistes intimidés, attaqués et humiliés par la milice fasciste macroniste, et un ton général un peu moins servile que d'habitude.
Même là ils se rendent compte que Macron et sa clique de dégénérés nous mènent au chaos. Pourtant, rien de nouveau sous le soleil et, surtout, ces pseudo journalistes n'ont pas réagi pendant la dictature sanitaire, là où tout se mettait en place. Pire, ils et elles n'eurent de cesse de relayer sa propagande et de diaboliser ceux et celles qui tentaient d'alerter.
C'est désormais un peu tard, sans doute, pour retourner sa veste.

Yann Thibaud

La politique, qui devrait être l'art de la conciliation des points de vue, en vue de l'élaboration collective de solutions pertinentes et bénéfiques pour tous, est devenue, depuis si longtemps hélas, l'art de triompher de l'adversaire et de parvenir au pouvoir, par tous les moyens, directs ou détournés, en vue d'imposer son agenda, ses intérêts de classe et ses a priori idéologiques.
Un déploiement savant donc de stratégies guerrières, sophistiquées et manipulatrices, parfaitement indifférent aux blessures infligées, aux injustices commises et aux souffrances des peuples ainsi tyrannisés.
À quand une politique de l'éclairement des esprits, une politique du génie collectif, une politique de sagesse et de bonté, une politique du sentiment, au lieu et place de l'actuel déferlement de brutalité, de fermeture du cœur, d'obscurcissement du monde, d'iniquité et d'indignité ?
À quand un réveil, moral et spirituel, de l'humanité ?

Yann Bizien

Allons nous découvrir une rencontre de volontés et d'intérêts entre l'exécutif et les Républicains, qui ont abandonné le "monopole de l'opposition" à Marine le Pen en tête de plusieurs sondages, s'il fallait voter aujourd'hui pour élire un nouveau Président de la République ?
Les Républicains sont proches du "coup de grâce". Cette expression, qui remonte au Moyen Âge, était jadis une allusion au dernier coup porté par le bourreau à un condamné à mort pour abréger ses souffrances après une longue torture.
Je serai plus précis : les Républicains sont proches du "coup fatal". Il ne s’agit plus d’apaiser leur douleur, mais, au contraire, de leur porter le dernier coup politique, sans état d’âme.
Et ce coup fatal pourrait bien être décidé et proposé par Emmanuel Macron en cas de remaniement.
Les Républicains désespérés ne veulent pas "sortir de l'impasse politique". Ils veulent désormais sauver leur peau en rejoignant le camp présidentiel et le "centre autoproclamé de la respectabilité", contre le pays profond, après avoir refusé de censurer le gouvernement.
82% des Français se sentent aujourd'hui méprisés par la classe politique dirigeante. Les Républicains ci-dessous sont désormais prêts à la rejoindre et à cautionner son bilan désastreux pour la France.