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27 avril 2023

Les gesticulations gouvernementales pour sauver la France de la faillite

H16

Surprise totale ! Alors que le Tour de France à Casseroles Tintinnabulantes de Macron se poursuit sous les bravos d’une foule en délire, les récentes déclarations de plusieurs membres du gouvernement laissent entendre que des efforts allaient être vigoureusement entrepris pour éplucher les comptes publics.

C’est ainsi qu’on apprend que le gouvernement prétend à présent s’inspirer des travaux du Sénat pour lutter contre la fraude fiscale et sociale : fini le laxisme, fini les cadeaux du fisc, fini les petits arrangements, on va voir ce qu’on va voir !

C’est forcément vrai puisque c’est Mickey Le Porte Parole pardon Gabriel Attal qui le dit et qu’il estime cette fraude sociale à 8 milliards d’euros par an tout en admettant, En Même Temps, qu’elle reste difficile à chiffrer précisément, et qu’il convient donc de s’y attaquer pour remettre un peu d’ordre dans les comptes publics. Le contribuable (et futur électeur ?) y tient semble-t-il beaucoup et notre fine brochette de commis républicains vient tout juste de le réaliser.

Dans ces commis froufroutants, on retrouve évidemment l’inénarrable Bruno Le Maire qui annonce lui aussi, de façon tonitruante et en ondes, qu’on va lutter contre la fraude sociale à grands renforts de phrases chocs dans lesquelles il dénonce les transferts de ces aides sociales vers le Maghreb ou ailleurs.

Le ministre est peut-être habile : indépendamment de savoir si elles seront suivies d’un quelconque effet, au moins ses déclarations seront-elles remarquées et commentées. Et d’ailleurs, sans surprise, toute la gauche s’effraie la bouche ouverte et les yeux écarquillés d’un tel amalgame entre Maghreb d’un côté et la fraude sociale en France de l’autre. Pour un Jean-Luc Mélenchon qui n’oublie pas de rappeler qu’il est Pied Noir, tout ceci est une diversion avant une inévitable bordée d’heures les plus sombres tralala.


Pour sûr, pour cette gauche de l’effroi et des bras en l’air, tout ceci ne peut que faire le lit de l’extrême droite ; après tout, c’est la droite, puis la droite de la droite, puis la droite dure, puis l’extrême droite qui n’ont eu de cesse de dénoncer les octrois de plus en plus généreux d’aides et de subsides à des personnes de moins en moins vérifiées, et comme chacun sait que ce que dit l’extrême droite est faux, xénophobe, complotiste, antivax et poutinolâtre ou pas loin, il va de soi que dénoncer la fraude sociale ne peut être que faux, xénophobe, complotiste, antivax et pour tout dire, probablement un peu poutinolâtre.

De surcroît, chacun sait que cette fraude sociale (gentille et compréhensible) n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan des fraudes fiscales (méchantes et impardonnables) dont on ne connaît pas non plus le montant mais qui, En Même Temps, lui serait dix fois supérieure.

Lorsqu’on reprend une lichette de ce sang-froid que Mélenchon tente de vendre sans en montrer le moindre échantillon sur lui-même, on trouve que cette agitation de tout ce que le pays contient de Bonnes Âmes À Gauche est très proche de celle qui s’empara de la France en 2019 lorsqu’une enquête détaillée et approfondie avait commencé à éplucher la fraude sociale en France, ses tenants, ses aboutissants, et qui avait poussé un certain Charles Prats à produire un livre (que je vous encourage toujours à vous procurer, au passage).

Polémiques et cris d’orfraie pour se rendre compte quelques mois plus tard qu’en pratique, les estimations de fraudes étaient… sous-évaluées.

Eh oui : la fraude est bien plus massive que n’osent l’annoncer les services concernés (qui sont directement responsables de l’état des lieux désastreux) et, bien évidemment, les ministres de tutelle qui se sont refilé la patate chaude depuis des décennies sans rien faire tant tout ceci n’était ni dans leur intérêt, ni dans les programmes politiques agités devant leurs électeurs.

On peut dès lors se demander pourquoi les freluquets actuels se sentent obligés de se pencher un peu sur la question, alors que des élections sont (théoriquement) encore loin et que le problème n’apparaissait pas si prégnant il y a encore un an…

De la même façon, on se doit de noter la soudaine prise en compte de l’état général de nos comptes publics avec les récentes interventions d’un frétillant Bruno Le Maire (il est vraiment de toutes les gesticulations, ce fier pruneau de Bercy) qui déclare ainsi, sans rire, que “la France veut accélérer le redressement de ses comptes publics” (comme si elle avait commencé et que des résultats étaient déjà palpables).


En fait, il est difficile de ne pas rapprocher cet empressement soudain voire cette quasi-précipitation à scruter (voire redresser ! Quelle audace !) nos comptes publics du pas de charge avec lequel fut mené la réforme des retraites ces derniers mois.

Il devient difficile de ne pas voir comme une volonté de plus en plus crispée d’essayer de ménager les comptes publics, ce qui, après le règne du prince Koikilenkouth, fait quelque peu sourire.

Et si l’on poussait l’imagination un peu plus loin, on pourrait même se dire que si la France était au bord de la faillite la plus retentissante, avec un assèchement brusque, rapide et cataclysmogène de nos comptes publics, on n’aurait pas procédé autrement.

Plus exactement, on doit se rappeler que le budget de l’État est pour moitié financé par de la dette fraîche obtenue par un roulement de la dette ancienne, et que tout ceci est à la condition expresse que les taux d’emprunt de cette dette ne soient pas trop forts sous peine de ne pas pouvoir rembourser.

Avec l’inflation actuelle et les petites tensions observées sur les marchés, ces taux n’ont malheureusement pas cessé de monter. Depuis 2022, où les OAT de référence (à 10 ans) français tournait autour de 0%, ils ont gentiment grimpé jusqu’à plus de 3% et la tendance ne montre aucun signe de fléchissement.


Autrement dit, ces gesticulations gouvernementales ressemblent de plus en plus à la prise de conscience confuse mais refroidissante que les prochains mois, les prochaines semaines (100 jours ?) pourraient être soudainement bien plus compliquées que prévu si on ne trouve pas rapidement des économies drastiques à faire.

Le 27 avril 1969

Jean Pigeot

Voilà cinquante-quatre ans, ce 27 avril 1969, le général de Gaulle quittait le pouvoir, tirant la leçon d'un référendum perdu sur une réforme du Sénat et des régions. C'était comme ça, à l'époque et avec des hommes d'État de cette stature ! On ne gouvernait pas contre le peuple. Même l'homme du 18 juin éprouvait le besoin de se relégitimer périodiquement. Une réforme contestée devait être soumise à l'approbation des électeurs.
Il n'y eut pourtant pas un rejet massif : le "non" ne l'emporta que par 52,4 % contre 47,6 %. Le vendredi soir, avant de partir pour Colombey, où il votait, le président de la République était intervenu à la télévision pour prévenir : «Si je suis désavoué par une majorité d’entre vous, ma tâche actuelle de chef de l’Etat deviendra évidemment impossible et je cesserai aussitôt d’exercer mes fonctions.»
À minuit dix, le rideau tombe sur un ultime communiqué : « Je cesse d'exercer mes fonctions de président de la République. Cette décision prend effet aujourd'hui à midi. »
Dès ce moment, la célèbre voix qui, depuis vingt-neuf ans, donnait le "la" de la politique française et suffisait à soulever les foules, ne résonnera plus.
Les foules, précisément. Le terme "bain de foule" avait été créé pour lui.
Si on l'utilise encore, c'est abusivement. L'actuel chef de l'État en est réduit à jouer à cache-cache, sur des itinéraires impromptus, aux escales tenues secrètes jusqu'à la dernière minute et protégées par des centaines de gendarmes.
Comme ici à Dole, dans le Jura, pour une brève escale sur le marché et des discussions en tête à tête d'où il ressort que Macron a toujours raison. Drôle d'anniversaire pour un 27 avril...


Jonathan Sturel

Marre des petits blonds qui contribuent à l'abaissement du niveau scolaire en France !

On en « rigole » mais le fait qu'un média de cette importance, qui prétend être de droite, soit contraint par la pression des lobbies à illustrer les mauvaises nouvelles avec des photos de Blancs, c'est-à-dire contraint à s'interdire de les illustrer avec des photos de Noirs ou d'Arabes, est en soi un indicateur que le seul racisme que l'on puisse s'autoriser publiquement en France est le racisme anti-blanc.

Si, pour illustrer le même article, le Figaro avait montré la photo d'un petit Noir, immédiatement il aurait été accusé de véhiculer l'idée que l'immigration est un facteur d'abaissement du niveau scolaire en France. Peu importe que cela soit réellement le cas, vous n'avez pas le droit de le dire. Alors c'est le petit blond qui devient subitement l'illustration, et donc l'explication de la ruine scolaire, alors qu'il y a beaucoup plus de chance qu'au lieu d'être la cause de cette ruine il en soit la victime.


Mayotte : la France humiliée par un pays confetti

Pierre Duriot


La France, ex-puissance coloniale, forte d’un arsenal nucléaire, d’une marine de guerre, certes moins pléthorique qu’elle ne le fut, mais opérationnelle et moderne, est en train de se plier aux injonctions du président comorien Azali Assoumani, qui souhaite privilégier « la voie du dialogue » avec Paris, sur la question du renvoi sur l'archipel de personnes présentes illégalement, dans le département français voisin de Mayotte. En clair, il ne veut pas récupérer ses propres ressortissants. Et donc l’opération « Wuambushu », lancée par les autorités françaises, visant à déloger des migrants illégaux, comoriens, des bidonvilles de Mayotte, est en train de tourner à l’humiliation de la France, sur la scène internationale. Elle se laisse dicter sa loi par un petit président d’une île confetti, qui parle comme s’il était le patron.

Et pourtant, la France crache au bassinet, l’argent du contribuable de métropole, dans le cadre d’un accord signé en juillet 2019, par Macron donc, entre la France et les Comores, qui prévoit le versement de 150 millions d’euros sur trois ans, en contrepartie d’une lutte contre le départ des ressortissants comoriens vers Mayotte. Et la France reste le premier bailleur de l’Union des Comores, avec l’aide publique au développement (APD), qui a financé 55% du budget de l’État comorien en 2020. Cette APD représente aujourd’hui 87 euros par habitant. Les investissements ont été concentrés dans les domaines de l’éducation, les infrastructures ou encore l’aide alimentaire, ce qui n’a pas amélioré durablement le niveau de vie des Comoriens. Le tout avec un président notoirement anti-français. On se résume donc : la France donne de l’argent à un pays qui lui est hostile, pour qu’il garde ses habitants, il ne le fait pas et se permet d’être autoritaire avec la main qui le nourrit.

La France aurait largement les moyens, militaires, diplomatiques et financiers de rétorsion, mais elle ne le fait pas. Sans doute de peur d’être accusée de racisme, d’islamophobie, ou de je ne sais quoi, alors même qu’en métropole, faire tirer au au flash-ball, confisquer des casseroles et bousculer des femmes manifestantes, ne semble poser aucun problème, mais contre la population autochtone évidemment. Les ordres attendus n’arrivent pas et la France se prend une nième déculottée sur la scène internationale, par le président d’un pays grand comme un département français de taille moyenne. Du grand comique.

Au Rassemblement du Peuple Français, nous demandons, la suspension immédiate de l’aide et du plan de développement de 150 millions d’Euros, l’arrêt de la délivrance des visas aux Comoriens, l’interdiction des transferts financiers de la diaspora vers les Comores, laquelle représente 15% du PIB des Comores, le débarquement, par les moyens militaires, des Comoriens présents illégalement à Mayotte, à la baïonnettes, si cela s’avérait nécessaire. Et pour toute la nation : la fin du droit du sol.

Dans tous les cas de figures, avec les Comores, comme d’ailleurs avec les pays du Maghreb, il semble que la France soit le seul pays du monde qui soit obligé de garder les ressortissants de la Terre entière et à qui, n’importe quel pays puisse dicter sa loi. Là où les Suisses réexpédient sans problèmes, même les délinquants algériens en Algérie. Cela doit cesser et les ordres fermes doivent être donnés.

Michel Rosenzweig

La France est prise en otage depuis 40 ans grâce à l'instrumentalisation de la famille Le Pen par toute la classe politique avec l'assentiment d'une large majorité d'idiots utiles.


26 avril 2023

LIMITES ET INCOMPETENCE DE L'IA

Gabriel Nerciat

Lorsque je demande à Chat GPT l'identité du Masque de Fer, cet abruti me répond qu'il n'en sait rien.
Comme je suis un Sapiens à la fois très intelligent et très érudit, ainsi que l'indique le nom de notre espèce biologique, j'essaie généreusement de le mettre sur la voie, mais le robot reste toujours bouché et m'éconduit à peine poliment.
À croire que ceux qui l'ont programmé ont commencé leur boulot il y a un bon demi-siècle, et en sont restés au film en technicolor avec Jean Marais et la délicieuse Claudine Auger, ou au livre merveilleux, mais totalement erroné, de Marcel Pagnol.
Finalement, il faut que je lui révèle moi-même l'identité de celui dont Voltaire a fait le plus célèbre prisonnier de l'histoire de France, connue de tous les historiens depuis longtemps : l'espion Eustache Dauger.
Vous croyez que cet incapable de robot se serait fendu d'un remerciement, ou même du début d'une esquisse d'un commencement d'excuse ? Rien, nada.
Même pas honte, l'androïde.
Vraiment, je suis ulcéré. Le progrès, qu'ils disent. L'homme surnuméraire, obsolescent, dépassé, évité !
Je t'en foutrais moi, de l'artificialité intelligente, R2D2. Cette machine est tout juste bonne à écrire les discours de Macron ; rien de plus.
M'est avis qu'on devrait enfermer ses programmateurs au fort de Pignerol, car leurs fariboles, je trouve, sont pires qu'un crime de lèse-majesté.


Faire entendre sa voix

H16

- 24/4/2023 - Décidément, les choses qui paraissaient inéluctables il y a quelques mois ne semblent plus si certaines à présent. L’avènement du “Monde d’Après”, dans lequel tous les citoyens sont fliqués et asservis par les gouvernements et quelques corporations bien choisies, prend maintenant la direction d’un “Monde d’À Peu Près” où les velléités de cet asservissement subsistent, mais où la réalisation se heurte à une réalité de plus en plus cabossée.


Eh oui, pour paraphraser un certain Von Moltke, les plans ne résistent pas au réel et les compulsions de nos politiciens à vouloir nous imposer des agendas de plus en plus grotesques trouvent une résistance grandissante à mesure que chaque individu est directement touché, dans sa chair ou son portefeuille, par leurs idées ridicules. Cette résistance devient à la fois plus visible et plus bruyante.

Il est cependant bien trop tôt pour se réjouir.

Malheureusement, la destruction programmée de nos sociétés est toujours en route, les agendas politiques sous-jacents étant encore en place.

Par exemple, la loi de programmation instaurant le démantèlement des réacteurs nucléaires français n’a toujours pas été abrogée, même si des dispositions existent maintenant pour relancer un peu la filière nucléaire passablement sabotée par 30 ou 40 années de décisions politiques débiles. De même, l’Agenda 2030 est toujours dans les tuyaux avec sa cohorte de contraintes et de vexations diverses : les zones de faible émission sont toujours en cours de déploiement, les “pass carbones” ou équivalents font régulièrement l’objet de petits articulets quasi-libidineux à l’idée d’empêcher les individus de faire ce qu’ils aiment. Quant à la “ville de 15 minutes”, elle n’en finit pas de ravir certaines de ces élites boboïdes déconnectées des réalités de terrain.

Bref, les joyeusetés d’asservissement des population semblent toujours d’actualité, et même si, par exemple, le projet de suppression complète des moteurs thermiques d’ici à 2035 semble battre de l’aile avec des réticences de plus en plus marquées d’un nombre croissant d’États membres de l’Union européenne, il n’est pas encore supprimé.

Pire : au-delà des hystéries climatiques, les pénibleries wokes et autres débats d’opérette sur le sexe des démons continuent de plus belle, quand bien même le peuple est nettement plus préoccupé par le passage des prix en notation scientifique pour cause d’inflation galopante que par la présence ou non de distributeurs de tampons dans les toilettes pour hommes.

Et même si les protestations entendues ici ou là instillent parfois un doute dans l’esprit brumeux de nos politiciens, ces individus continuent malgré tout sur leur lancée délétère.

Cette obstination tient essentiellement à deux raisons.

D’une part, de nombreux hommes politiques pensent que la majorité de la population soutient leurs lubies parce qu’ils opèrent dans leur propre bulle politique et reçoivent des informations biaisées des médias, ce qui crée un faux sentiment de consensus sociétal. Il faut s’y résoudre : un paquet de politicien est simplement persuadé (à tort) d’agir pour la majorité.

D’autre part, les médias traditionnels ont une responsabilité grandissante dans cette déconnection tant ils font eux-mêmes absolument tout pour entretenir l’idée que l’opposition est minoritaire, morcelée et peu construite, en garantissant (dans les reportages, les informations débitées, le choix de leurs intervenants, l’auto-censure qu’ils pratiquent avec une assiduité coupable) que les individus qui refusent ces agendas sont isolés quitte à tout mettre en œuvre, dans une sorte de prescription auto-réalisatrice, pour qu’ils le soient en les ostracisant par tous les moyens possibles, leurs manipulations sur les réseaux sociaux en étant un exemple évident.

La réalité est cependant plus contrastée : non, la majeure partie de la population n’est pas intéressée par les wokeries, et si la plupart des gens sont prêts à faire des efforts pour éviter la pollution de leur environnement, ils comprennent, de plus en plus nombreux, que les mesures mises en place vont bien trop loin pour un résultat de plus en plus chimérique et complètement inadéquat.

On comprend dès lors pourquoi il faut absolument que ces citoyens parviennent à faire entendre leur voix, et ce d’autant plus que les procédés démocratiques habituels, complètement piratés par les médias et les élus, ne le permettent plus (Doit-on revenir sur le respect du référendum de 2005 ? Doit-on détailler le théâtre électoral habituel du “front républicain” qu’on nous ressert depuis 20 ans ? Est-il nécessaire de lister les atteintes basiques aux droits fondamentaux exercées en toute décontraction par les préfets français ces dernières années ? Etc…).

Devant le gouffre qui existe maintenant entre les partis, les organisations syndicales et les politiciens (élus ou non) d’un côté, et la société civile de l’autre, il est même devenu indispensable de communiquer son opinion aux politiciens locaux, régionaux et nationaux par tous les moyens possibles, depuis l’e-mail, les plateformes sociales (à commencer par Twitter qui permet maintenant bien plus de choses que d’autres), en exprimant clairement ses critiques, jusqu’à éventuellement aller directement voir ces élus et ces gouvernants lorsque c’est possible.

Le contact réel permet de bien rappeler que les actes ont aussi des conséquences physiques palpables et ces rencontres s’imposent maintenant à un appareil politique qui n’a plus aucun contact avec le réel et qui montre même le refuser avec obstination.





C’est du reste ce qu’on observe récemment avec les protestations de plus en plus visibles des Français directement en face de leurs dirigeants qui ont (enfin ?) trouvé dans la réforme des retraites un motif pour sortir de leur léthargie : les voilà qui multiplient les manifestations et autres attroupements plus ou moins bruyants pendant les déplacements des ministres et autres factotums de la République ; Attal, ministre des Comptes Publics, en a fait les frais récemment mais n’est pas le seul. Braun, le ministre rasoir de la Santé (l’état physiologique, pas la prison) a lui aussi été obligé de composer avec des éléments citoyens perturbateurs, tout comme Olivia Grégoire, Sébastien Lecornu, Rima Abdul Malak, Olivier Dussopt ou Agnès Pannier-Runacher


Quant aux déplacements de l’actuel locataire de l’Élysée, ils sont saupoudrés d’incidents, depuis les concerts de casseroles (dont Darmanin ment effrontément l’interdiction) jusqu’aux invectives en passant par les remarques bien senties de citoyens particulièrement remontés contre lui.

Et au contraire de ce que souhaite un Macron de plus en plus fébrile dans ce genre de déplacements, la tendance générale n’est pas du tout à l’apaisement : eh non, les citoyens qui ne sont pas d’accord avec ses politiques ne sont pas minoritaires et en tout cas pas en quantité négligeable ; eh non, l’onction électorale n’est pas non plus un blanc-seing pour des réformes qui gagneraient grandement à l’usage de référendums, surtout lorsque les enjeux électoraux ont été complètement dévoyés par les élus en question ; eh non, les actuelles simagrées parlementaires ne peuvent plus prétendre singer la démocratie tant l’écart entre la représentation nationale et le peuple est devenue flagrante.

Non, décidément, le peuple ne devrait pas croire ceux qui lui disent qu’il n’existe pas. Oui, indubitablement, il est grand temps que chacun d’entre nous fasse entendre sa voix, de toutes les façons possibles.


https://h16free.com/2023/04/24/74042-faire-entendre-sa-voix

25 avril 2023

Attal fébrile et jusqu’au boutiste

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF, chargé du suivi de la vie parlementaire

Gabriel Attal dans une interview sur Europe 1, ce week-end, a affirmé qu’il ne savait pas discuter avec des casseroles. Humour typiquement macronien, c’est-à-dire élitiste. Le garçon aurait dû se taire, du moins d’éviter le sujet, ou de tenter de désamorcer la polémique. Cet effort est, pour un macroniste, impossible. Ils ne peuvent être dans le compromis ou la repentance. Un macroniste ne se trompe jamais, si ça ne marche pas ce sont les autres qui n’ont pas compris. D’ailleurs, l’ordre de supprimer les casseroles, ce sont les gendarmes qui ont fauté, pas eux. L’ordre a été mal interprété… les intéressés apprécieront le soutien. Seront-ils disposés à montrer toujours autant de zèle avec ce pouvoir qui se sert d’eux pour rester en place, mais les lâche dès que ça tourne mal ? [...]

C’est la macronie ou le chaos, à ce distinguo près que le chaos, c’est bien la macronie. Totalement déconnecté, ce régime et ses représentants nous prouvent tous les jours qu’il n’y a plus rien à attendre d’eux, le divorce est total, chacune de leurs tentatives est marquée du sceau du mépris et de la suffisance. Ils ne veulent pas renouer le contact, mais simplement être crus sur parole et obéis. La critique est interdite. Impossible de les contredire sans être taxé de facho. Il y a eux et le reste du monde. Les 100 jours risquent d’être un condensé de toutes leurs turpitudes et il ne se passera rien de positif, ce qui semble d’ailleurs fuiter de la part de quelques proches qui commencent à expliquer qu’il [ce régime] ne tiendra pas 100 jours. [...]

24 avril 2023

Yann Bizien

⬦ Un comité d’accueil Gare de Lyon pour Pap Ndiaye, resté bloqué un long moment dans son train à quai ce soir. Je répète tous les jours ici qu'il y a un problème politique et démocratique grave dans le pays et qu'il ne faut pas faire semblant de ne pas le voir. On n'esquive pas un problème politique et démocratique. On le traite. Pas seulement avec des mots, mais avec des actes.



⬦ Un anniversaire au parfum d'autoritarisme et de gaz lacrymogène. Un anniversaire teinté d'échecs, d'inefficacité, de blocages et d'incapacité à bien gouverner. Et un premier quinquennat pour rien, qui a déconstruit notamment l'Ecole, l'hôpital et l'industrie nucléaire. La France recule dans tous les classements et s'effondre. Le macronisme disparaîtra au plus dans 4 ans, comme du temps perdu et un mauvais souvenir. Alors, notre pays pourra peut-être se relever. Pas n'importe comment, pas avec n'importe qui.

Vers un permis de respirer…

Pierre Duriot

L’ébauche d’un passe carbone a été votée au parlement européen, selon une doctrine idéologique, une fois de plus, totalement hors sol. Le carbone n’est en aucun cas un polluant, sa présence dans l’atmosphère a été variable au cours de la vie de la planète et sa concentration a été bien plus importante, avant même l’apparition de l’homme. Qu’importe, le prétexte du carbone est utile pour, ni plus ni moins, commencer à taxer le droit d’exister et de respirer. Cela devrait en coûter quelques 450 euros en moyenne, par an, pour les foyers européens. Dans le même panier dogmatique, les panneaux solaires, dont on s’aperçoit qu’en plus de préempter de la terre agricole, ils sont usés au bout d’une quinzaine d’années, soit une durée de vie très inférieure à celle d’un barrage hydroélectrique, ou d’une centrale nucléaire, pour une production bien moindre d’électricité. Mais la filière panneaux solaires, en grande partie chinoise, n’a pas intégré de coûts ni de méthodes de recyclage, pour ces hectares de technologie qui vont rester sur les bras des acquéreurs, en fin de vie et dont ils ne sauront que faire. Dans la même veine, les éoliennes, et particulièrement les éoliennes en mer, en plus de leurs coûts exorbitants, ont des productions aléatoires et elles aussi, des durées de vie relativement courtes, avec des recyclages improbables. Que ferons nous des dizaines de milliers de tonnes de socles de béton largués en mer et dans les terres arables ? Là encore : rien. La notion de profit immédiat à donc primé, sous forme de transfert massifs d’argent public vers des intérêts privés, via des mécanismes de subventions, la plupart du temps opaques.

Ainsi donc, à partir de 2027, il faudra payer pour être et respirer, mais uniquement en Europe. Ces mêmes dirigeants ne sont pas le moins du monde gênés aux entournures, pour aller disputer des jeux olympiques d’hiver en Chine, sur de la neige artificielle, une coupe du monde climatisée en extérieur au Qatar, où aller faire du ski dans des stations artificielles en plein désert. L’écologie punitive et surtout spoliatrice, est évidente et personne, en haut lieu, en dehors de quelques élus éveillés, ne semble prendre acte du virage spoliateur que prend l’Europe, en s’orientant ni plus ni moins vers la mise en coupe réglée des niveaux de vie des européens, sur qui les étaux multiples se resserrent. Permis payant pour respirer, permis payant pour se déplacer, spoliation des habitations par la norme écologique, régression du niveau de vie et décroissance, pour 450 millions d’Européens, quand le reste du monde, c’est-à-dire, la proportion la plus importante et de loin, va continuer à développer et à pratiquer le progrès technique et scientifique. Et des dirigeants qui martèlent une supercherie, avec la complicité permanente des médias, qui reprennent un narratif entièrement et facilement démontable.

Au RPF, nous ne nions pas le réchauffement de certaines parties du globe, les pénuries d’eau et la fonte des glaciers alpins, mais il s’agit là de cycles naturels de la Terre et la NASA ajoute qu’une forme de réchauffement est à l’oeuvre dans l’ensemble du système solaire. Le propre de l’homme et des mammifères, on le sait depuis Darwin, est l’adaptation et il faut prendre acte des phénomènes en cours pour les intégrer à nos modes de vie, soit par un aménagement différent du territoire, soit par la technologie. Récupérer les eaux de pluie, installer le long de nos côtes, des usines de dessalement de l’eau de mer, changer de cultures, replanter des arbres… serait plus rationnel que de brimer une infime partie de la population, avec le prétexte écologique, afin, non pas de changer le climat, mais de leur prélever le fruit de leur travail. Au-delà de notre président Macron, qui est l’un des promoteurs les plus zélés de cette arnaque mirobolante au climat et dont nous demandons la destitution par la voie parlementaire, il faut s’attaquer à cette Europe qui ne cherche même plus à cacher son comportement totalement dictatorial, en décrétant à outrance et en utilisant ce qu’elle appelle des « urgences », climatique, sanitaire, ukrainienne, pour imposer sans le moindre débat des dogmes et procédures mortifères.