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27 avril 2023

Vincent Verschoore

Lu Shaye, l'ambassadeur de la Chine à Paris, à fait sauter quelques plombs lors de sa récente interview sur LCI. Frontalement opposé aux "valeurs occidentales" et aux discours critiques sur la Chine, il balaye aussi bien le génocide maoïste, le massacre de Tienanmen et l'oppression des Ouïghours comme "bobards" et propagande occidentale contre la Chine.

Ses outrances sont le miroir de nos propres outrances légitimant l'hégémonie occidentale depuis la chute du Mur, genre le "ça valait le coup" de Madeleine Allbright sur la mort d'un demi-million de femmes et d'enfants iraqiens pour cause de sanctions.

La posture de Lu Shaye n'est pas non plus nouvelle : il passait en 2021 sur Thinkerview, dans un long entretien non pollué par la situation en Ukraine, où les choses étaient déjà clairement dites.

Au-delà de la rhétorique, la Chine est en réalité un modèle pour les dirigeants occidentaux : techno-surveillance, état policier, crédit social, MNBC, corruption, démocratie de façade, narratif politique absurde, censure, propagande permanente, journalisme de connivence : tout ce qui se fait là-bas arrive ici, et pour les mêmes raisons.

La transformation par l'Otan d'un conflit local en Ukraine en une guerre longue et sanglante servant essentiellement les intérêts américains, permet à la Chine de passer à la vitesse supérieure : sortir du dollar, se garantir les hydrocarbures russes, rebattre les cartes mondiales afin de monter un vaste front anti-occidental dont les populations sont présentées comme décadentes, et enfin prendre le rôle de médiateur dans un conflit européen.

Les Chinois réécrivent leur Histoire en fonction de leurs intérêts politiques, mais une chose reste : leur humiliation passée aux mains des Occidentaux et des Japonais. Et ça, ils comptent toujours nous le faire payer.

DU SURRÉALISME EN REGIME TECHNOCRATIQUE AUTORITAIRE

Gabriel Nerciat

C'est marrant, ça : un Premier ministre qui convoque la presse (à l'Élysée, de surcroît, et pas à Matignon) pour lui dire qu'elle n'a rien à lui dire.
Sinon qu'il n'y aura finalement pas, dans les mois qui viennent, la loi sur l'immigration que 82% des Français réclament (et que le Banquier Président lui-même annonçait il y a trois jours), alors qu'on devra bien se carrer dans le train la réforme des retraites dont 70% des Français - et 85% des actifs - ne veulent pas.
Tout compte fait, peut-être que le macronisme a été inventé pour donner une seconde jeunesse à l'esthétique d'André Breton, et démontrer que surréalisme et technocratie peuvent adéquatement fusionner, pour le plus grand déplaisir de tous.
Dans un article qui a fait grand bruit la semaine dernière, Emmanuel Todd comparait les deux systèmes de pouvoir autoritaire propres à Macron et à Poutine, en faisant remarquer que dans le cas du second ce sont les classes populaires et intermédiaires (soit les deux tiers de la nation russe) qui forment le pilier sociologique du régime poutiniste, tandis qu'en France, asservie à l'oligarchie bureaucratique de l'UE et au libre-échange global édicté par les dogmes de l'OMC, ce sont les seules classes moyennes supérieures et surtout les retraités les plus aisés qui constituent la base, de plus en plus restreinte et minoritaire, de l'autoritarisme macronien.
D'où l'impossibilité du président, privé de majorité parlementaire comme de majorité tout court, résolument fermé à toute perspective démocratique de retour aux urnes, de gouverner autrement que par la provocation systématique ou le rapport de force de plus en plus dangereux ou précaire.
Ce qui est sûr en tout cas, c'est que si la France n'a pas encore basculé dans une dictature, elle a cessé d'être depuis 2022, et sans doute déjà 2017, une véritable démocratie (les macroniens peuvent toujours faire semblant d'en rire).
La conférence de presse surréaliste donnée hier par le robot immatriculé du nom d'Elisabeth Borne n'en est que la confirmation... par l'absurde.
Les Français vont-ils endurer patiemment cette absurdité et cette confiscation éhontée de leur souveraineté en se contentant d'agiter des casseroles pendant encore quelques semaines, ou bien la montée au chaos dans l'ensemble du pays est-elle désormais inévitable ?
On va bien voir. J'ai ma petite idée.


Ramadan

Mme la Maire de Paris déclarait récemment :
“Le ramadan est une fête qui fait partie du patrimoine culturel français. Le célébrer fait partie du partage et ne contrecarre pas la laïcité.”

La réponse de Manuel Gomez, écrivain :
« On peut être maire d’une capitale comme Paris tout en présentant de larges déficiences culturelles sur certains sujets. Sa déclaration n'est qu'un monument d'erreurs.
Le manque de curiosité et l'inculture des religions alliées à la bêtise, à l'à plat ventrisme donnent un résultat totalement renversant et insultant !
Eh bien NON, Madame la lécheuse de babouches :
Trois erreurs grossières dans cette simple petite phrase destinée à satisfaire les représentants des musulmans de France, qu’elle recevait en grande pompe à l'Hôtel de Ville :

1) Le ramadan n’est pas une fête. Bien au contraire, il s’agit d'une épreuve pénible imposée par le Prophète à ses croyants afin de tester leur fidélité : jeûne total, abstinence sexuelle et étude du Coran durant toute la journée (les manquements étant très sévèrement punis, jusqu'à la peine de mort). Cela n'a rien d'une fête.
La fête suit dès la fin du ramadan car justement, c'est une fête qu'il soit enfin terminé, il s'agit alors de l'Aïd el-Fitr et cette fête peut même durer jusqu'à trois jours.

2) Le ramadan n'a jamais fait, ne fait pas et ne fera jamais partie du "patrimoine culturel français".
Mme Hidalgo imagine-t-elle une seule seconde que l’occupation de la France du Sud, avec ses pillages, ses razzias, ses paiements de rançons, son exploitation systématique au bénéfice du califat, son esclavage (sexuel pour les femmes et économique pour les jeunes hommes qui étaient châtrés afin de pouvoir ni "forniquer" ni se reproduire), etc., permettrait un jour d'inscrire cette période néfaste au patrimoine culturel de notre pays ?

3) "Célébrer le ramadan ne contrecarre pas la laïcité" ?
Effectivement, que les fidèles musulmans pratiquent le ramadan ne contrecarre en rien la laïcité, tout comme les juifs et les chrétiens qui célèbrent leurs fêtes religieuses.
Mais quand la pratique de la religion musulmane nous oblige à la subir contre notre volonté, cela contrecarre la laïcité.
– Quand on ne veut pas que les femmes soient soignées par des médecins hommes.
– Quand on exige des horaires spéciaux dans les piscines ou salles de sports.
– Quand on exige des menus "halal" dans les cantines, des crèches et des écoles.
– Quand on porte le "voile" dans l’unique but de provoquer, justement, les lois laïques.
– Quand on demande que l’on offre des églises pour en faire des mosquées.
– Quand on débaptise des fêtes chrétiennes et que l'on supprime le mot "saint" sur les médias télévisés et que l'on souhaite également le supprimer dans le nom de nos communes, etc. Un jour on ira peut-être à Tropez, à Raphaël ou bien à Étienne !
Tout cela contrecarre la laïcité car il s’agit d'exigences communautaires d'une religion.
Alors, Mme la Maire de Paris, si votre culture n’est pas à la hauteur de vos ambitions politiques, profitez de la prochaine période du ramadan, non pas pour étudier le Coran mais pour vous instruire davantage sur les "valeurs de la République" qu’hélas, vous représentez.
Et souvenez-vous que l'Andalousie, où vous êtes née, a subi sept siècles d'occupation par les Maures au cours desquels des dizaines de milliers de vos anciens compatriotes ont payé de leur vie pour s'en libérer et d'autres, livrés à l'esclavage, se sont vus privés à vie de leur liberté. »
Manuel Gomez

Néolibéralisme

Denis Collin

Le terme "néolibéralisme" est un des exemples typiques de la confusion qui règne dans les cervelles qui se disent de gauche. Le libéralisme est une vieille doctrine sociale et politique qui n'a pratiquement plus aucune réalité nulle part. Le préfixe "néo" fait croire à une sorte de renouveau du libéralisme. En fait, il s'agit de déplorer aujourd'hui au profit d'un hier largement mythifié. On regrette l'État du "welfare", le New Deal, le Front populaire et le programme du CNR et on croit que tout cela était bien. En fait, ce fut une phase particulière du fonctionnement du mode de production capitaliste (un mode de régulation fordiste-keynésien, disent certains économistes) qui s'est terminée quand ses effets furent épuisés (1971 pour donner une date) et les capitalistes s'engagèrent dans une autre voie, non pas d'un retour au libéralisme d'avant 1914, mais de ce que l'on pourrait appeler un "keynésianisme antisocial". Il n'y a pas moins d'intervention de l'État, au contraire même, mais ces interventions visent surtout à détruire toutes les protections sociales des travailleurs et à gonfler les profits des capitalistes qui ont fait main basse sur l'administration. Le "capitalisme vert" est un des moyens utilisés.
Le terme "néolibéralisme" permet d'éviter de désigner le problème de fond : le mode de production capitaliste. Que des gens qui se disent marxistes tombent dans ce travers est assez étonnant.
Pour conclure, on rappellera que la "concurrence libre et non faussée" fait partie du traité de Rome de 1957 ! Quelque temps plus tard, le SPD, au congrès de Bad-Godesberg répudiait le marxisme et se prononçait pour la libre concurrence et la liberté de l'entrepreneur, pour "l'économie sociale de marché", formule que la démocratie chrétienne faisait volontiers sienne. Tout cela donnait le "la" des années qui venaient.

Les gesticulations gouvernementales pour sauver la France de la faillite

H16

Surprise totale ! Alors que le Tour de France à Casseroles Tintinnabulantes de Macron se poursuit sous les bravos d’une foule en délire, les récentes déclarations de plusieurs membres du gouvernement laissent entendre que des efforts allaient être vigoureusement entrepris pour éplucher les comptes publics.

C’est ainsi qu’on apprend que le gouvernement prétend à présent s’inspirer des travaux du Sénat pour lutter contre la fraude fiscale et sociale : fini le laxisme, fini les cadeaux du fisc, fini les petits arrangements, on va voir ce qu’on va voir !

C’est forcément vrai puisque c’est Mickey Le Porte Parole pardon Gabriel Attal qui le dit et qu’il estime cette fraude sociale à 8 milliards d’euros par an tout en admettant, En Même Temps, qu’elle reste difficile à chiffrer précisément, et qu’il convient donc de s’y attaquer pour remettre un peu d’ordre dans les comptes publics. Le contribuable (et futur électeur ?) y tient semble-t-il beaucoup et notre fine brochette de commis républicains vient tout juste de le réaliser.

Dans ces commis froufroutants, on retrouve évidemment l’inénarrable Bruno Le Maire qui annonce lui aussi, de façon tonitruante et en ondes, qu’on va lutter contre la fraude sociale à grands renforts de phrases chocs dans lesquelles il dénonce les transferts de ces aides sociales vers le Maghreb ou ailleurs.

Le ministre est peut-être habile : indépendamment de savoir si elles seront suivies d’un quelconque effet, au moins ses déclarations seront-elles remarquées et commentées. Et d’ailleurs, sans surprise, toute la gauche s’effraie la bouche ouverte et les yeux écarquillés d’un tel amalgame entre Maghreb d’un côté et la fraude sociale en France de l’autre. Pour un Jean-Luc Mélenchon qui n’oublie pas de rappeler qu’il est Pied Noir, tout ceci est une diversion avant une inévitable bordée d’heures les plus sombres tralala.


Pour sûr, pour cette gauche de l’effroi et des bras en l’air, tout ceci ne peut que faire le lit de l’extrême droite ; après tout, c’est la droite, puis la droite de la droite, puis la droite dure, puis l’extrême droite qui n’ont eu de cesse de dénoncer les octrois de plus en plus généreux d’aides et de subsides à des personnes de moins en moins vérifiées, et comme chacun sait que ce que dit l’extrême droite est faux, xénophobe, complotiste, antivax et poutinolâtre ou pas loin, il va de soi que dénoncer la fraude sociale ne peut être que faux, xénophobe, complotiste, antivax et pour tout dire, probablement un peu poutinolâtre.

De surcroît, chacun sait que cette fraude sociale (gentille et compréhensible) n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan des fraudes fiscales (méchantes et impardonnables) dont on ne connaît pas non plus le montant mais qui, En Même Temps, lui serait dix fois supérieure.

Lorsqu’on reprend une lichette de ce sang-froid que Mélenchon tente de vendre sans en montrer le moindre échantillon sur lui-même, on trouve que cette agitation de tout ce que le pays contient de Bonnes Âmes À Gauche est très proche de celle qui s’empara de la France en 2019 lorsqu’une enquête détaillée et approfondie avait commencé à éplucher la fraude sociale en France, ses tenants, ses aboutissants, et qui avait poussé un certain Charles Prats à produire un livre (que je vous encourage toujours à vous procurer, au passage).

Polémiques et cris d’orfraie pour se rendre compte quelques mois plus tard qu’en pratique, les estimations de fraudes étaient… sous-évaluées.

Eh oui : la fraude est bien plus massive que n’osent l’annoncer les services concernés (qui sont directement responsables de l’état des lieux désastreux) et, bien évidemment, les ministres de tutelle qui se sont refilé la patate chaude depuis des décennies sans rien faire tant tout ceci n’était ni dans leur intérêt, ni dans les programmes politiques agités devant leurs électeurs.

On peut dès lors se demander pourquoi les freluquets actuels se sentent obligés de se pencher un peu sur la question, alors que des élections sont (théoriquement) encore loin et que le problème n’apparaissait pas si prégnant il y a encore un an…

De la même façon, on se doit de noter la soudaine prise en compte de l’état général de nos comptes publics avec les récentes interventions d’un frétillant Bruno Le Maire (il est vraiment de toutes les gesticulations, ce fier pruneau de Bercy) qui déclare ainsi, sans rire, que “la France veut accélérer le redressement de ses comptes publics” (comme si elle avait commencé et que des résultats étaient déjà palpables).


En fait, il est difficile de ne pas rapprocher cet empressement soudain voire cette quasi-précipitation à scruter (voire redresser ! Quelle audace !) nos comptes publics du pas de charge avec lequel fut mené la réforme des retraites ces derniers mois.

Il devient difficile de ne pas voir comme une volonté de plus en plus crispée d’essayer de ménager les comptes publics, ce qui, après le règne du prince Koikilenkouth, fait quelque peu sourire.

Et si l’on poussait l’imagination un peu plus loin, on pourrait même se dire que si la France était au bord de la faillite la plus retentissante, avec un assèchement brusque, rapide et cataclysmogène de nos comptes publics, on n’aurait pas procédé autrement.

Plus exactement, on doit se rappeler que le budget de l’État est pour moitié financé par de la dette fraîche obtenue par un roulement de la dette ancienne, et que tout ceci est à la condition expresse que les taux d’emprunt de cette dette ne soient pas trop forts sous peine de ne pas pouvoir rembourser.

Avec l’inflation actuelle et les petites tensions observées sur les marchés, ces taux n’ont malheureusement pas cessé de monter. Depuis 2022, où les OAT de référence (à 10 ans) français tournait autour de 0%, ils ont gentiment grimpé jusqu’à plus de 3% et la tendance ne montre aucun signe de fléchissement.


Autrement dit, ces gesticulations gouvernementales ressemblent de plus en plus à la prise de conscience confuse mais refroidissante que les prochains mois, les prochaines semaines (100 jours ?) pourraient être soudainement bien plus compliquées que prévu si on ne trouve pas rapidement des économies drastiques à faire.

Le 27 avril 1969

Jean Pigeot

Voilà cinquante-quatre ans, ce 27 avril 1969, le général de Gaulle quittait le pouvoir, tirant la leçon d'un référendum perdu sur une réforme du Sénat et des régions. C'était comme ça, à l'époque et avec des hommes d'État de cette stature ! On ne gouvernait pas contre le peuple. Même l'homme du 18 juin éprouvait le besoin de se relégitimer périodiquement. Une réforme contestée devait être soumise à l'approbation des électeurs.
Il n'y eut pourtant pas un rejet massif : le "non" ne l'emporta que par 52,4 % contre 47,6 %. Le vendredi soir, avant de partir pour Colombey, où il votait, le président de la République était intervenu à la télévision pour prévenir : «Si je suis désavoué par une majorité d’entre vous, ma tâche actuelle de chef de l’Etat deviendra évidemment impossible et je cesserai aussitôt d’exercer mes fonctions.»
À minuit dix, le rideau tombe sur un ultime communiqué : « Je cesse d'exercer mes fonctions de président de la République. Cette décision prend effet aujourd'hui à midi. »
Dès ce moment, la célèbre voix qui, depuis vingt-neuf ans, donnait le "la" de la politique française et suffisait à soulever les foules, ne résonnera plus.
Les foules, précisément. Le terme "bain de foule" avait été créé pour lui.
Si on l'utilise encore, c'est abusivement. L'actuel chef de l'État en est réduit à jouer à cache-cache, sur des itinéraires impromptus, aux escales tenues secrètes jusqu'à la dernière minute et protégées par des centaines de gendarmes.
Comme ici à Dole, dans le Jura, pour une brève escale sur le marché et des discussions en tête à tête d'où il ressort que Macron a toujours raison. Drôle d'anniversaire pour un 27 avril...


Jonathan Sturel

Marre des petits blonds qui contribuent à l'abaissement du niveau scolaire en France !

On en « rigole » mais le fait qu'un média de cette importance, qui prétend être de droite, soit contraint par la pression des lobbies à illustrer les mauvaises nouvelles avec des photos de Blancs, c'est-à-dire contraint à s'interdire de les illustrer avec des photos de Noirs ou d'Arabes, est en soi un indicateur que le seul racisme que l'on puisse s'autoriser publiquement en France est le racisme anti-blanc.

Si, pour illustrer le même article, le Figaro avait montré la photo d'un petit Noir, immédiatement il aurait été accusé de véhiculer l'idée que l'immigration est un facteur d'abaissement du niveau scolaire en France. Peu importe que cela soit réellement le cas, vous n'avez pas le droit de le dire. Alors c'est le petit blond qui devient subitement l'illustration, et donc l'explication de la ruine scolaire, alors qu'il y a beaucoup plus de chance qu'au lieu d'être la cause de cette ruine il en soit la victime.


Mayotte : la France humiliée par un pays confetti

Pierre Duriot


La France, ex-puissance coloniale, forte d’un arsenal nucléaire, d’une marine de guerre, certes moins pléthorique qu’elle ne le fut, mais opérationnelle et moderne, est en train de se plier aux injonctions du président comorien Azali Assoumani, qui souhaite privilégier « la voie du dialogue » avec Paris, sur la question du renvoi sur l'archipel de personnes présentes illégalement, dans le département français voisin de Mayotte. En clair, il ne veut pas récupérer ses propres ressortissants. Et donc l’opération « Wuambushu », lancée par les autorités françaises, visant à déloger des migrants illégaux, comoriens, des bidonvilles de Mayotte, est en train de tourner à l’humiliation de la France, sur la scène internationale. Elle se laisse dicter sa loi par un petit président d’une île confetti, qui parle comme s’il était le patron.

Et pourtant, la France crache au bassinet, l’argent du contribuable de métropole, dans le cadre d’un accord signé en juillet 2019, par Macron donc, entre la France et les Comores, qui prévoit le versement de 150 millions d’euros sur trois ans, en contrepartie d’une lutte contre le départ des ressortissants comoriens vers Mayotte. Et la France reste le premier bailleur de l’Union des Comores, avec l’aide publique au développement (APD), qui a financé 55% du budget de l’État comorien en 2020. Cette APD représente aujourd’hui 87 euros par habitant. Les investissements ont été concentrés dans les domaines de l’éducation, les infrastructures ou encore l’aide alimentaire, ce qui n’a pas amélioré durablement le niveau de vie des Comoriens. Le tout avec un président notoirement anti-français. On se résume donc : la France donne de l’argent à un pays qui lui est hostile, pour qu’il garde ses habitants, il ne le fait pas et se permet d’être autoritaire avec la main qui le nourrit.

La France aurait largement les moyens, militaires, diplomatiques et financiers de rétorsion, mais elle ne le fait pas. Sans doute de peur d’être accusée de racisme, d’islamophobie, ou de je ne sais quoi, alors même qu’en métropole, faire tirer au au flash-ball, confisquer des casseroles et bousculer des femmes manifestantes, ne semble poser aucun problème, mais contre la population autochtone évidemment. Les ordres attendus n’arrivent pas et la France se prend une nième déculottée sur la scène internationale, par le président d’un pays grand comme un département français de taille moyenne. Du grand comique.

Au Rassemblement du Peuple Français, nous demandons, la suspension immédiate de l’aide et du plan de développement de 150 millions d’Euros, l’arrêt de la délivrance des visas aux Comoriens, l’interdiction des transferts financiers de la diaspora vers les Comores, laquelle représente 15% du PIB des Comores, le débarquement, par les moyens militaires, des Comoriens présents illégalement à Mayotte, à la baïonnettes, si cela s’avérait nécessaire. Et pour toute la nation : la fin du droit du sol.

Dans tous les cas de figures, avec les Comores, comme d’ailleurs avec les pays du Maghreb, il semble que la France soit le seul pays du monde qui soit obligé de garder les ressortissants de la Terre entière et à qui, n’importe quel pays puisse dicter sa loi. Là où les Suisses réexpédient sans problèmes, même les délinquants algériens en Algérie. Cela doit cesser et les ordres fermes doivent être donnés.

Michel Rosenzweig

La France est prise en otage depuis 40 ans grâce à l'instrumentalisation de la famille Le Pen par toute la classe politique avec l'assentiment d'une large majorité d'idiots utiles.


26 avril 2023

LIMITES ET INCOMPETENCE DE L'IA

Gabriel Nerciat

Lorsque je demande à Chat GPT l'identité du Masque de Fer, cet abruti me répond qu'il n'en sait rien.
Comme je suis un Sapiens à la fois très intelligent et très érudit, ainsi que l'indique le nom de notre espèce biologique, j'essaie généreusement de le mettre sur la voie, mais le robot reste toujours bouché et m'éconduit à peine poliment.
À croire que ceux qui l'ont programmé ont commencé leur boulot il y a un bon demi-siècle, et en sont restés au film en technicolor avec Jean Marais et la délicieuse Claudine Auger, ou au livre merveilleux, mais totalement erroné, de Marcel Pagnol.
Finalement, il faut que je lui révèle moi-même l'identité de celui dont Voltaire a fait le plus célèbre prisonnier de l'histoire de France, connue de tous les historiens depuis longtemps : l'espion Eustache Dauger.
Vous croyez que cet incapable de robot se serait fendu d'un remerciement, ou même du début d'une esquisse d'un commencement d'excuse ? Rien, nada.
Même pas honte, l'androïde.
Vraiment, je suis ulcéré. Le progrès, qu'ils disent. L'homme surnuméraire, obsolescent, dépassé, évité !
Je t'en foutrais moi, de l'artificialité intelligente, R2D2. Cette machine est tout juste bonne à écrire les discours de Macron ; rien de plus.
M'est avis qu'on devrait enfermer ses programmateurs au fort de Pignerol, car leurs fariboles, je trouve, sont pires qu'un crime de lèse-majesté.