Michel Rosenzweig
Les 100 jours d'apaisement de Macroléon se termineront-ils comme les 100 jours de Napoléon à Waterloo ?
Translate
29 avril 2023
"L'État, c'est lui", même impuissant et défaillant
Yann Bizien
Le pays s'enlise et sombre dans une grave crise sociale, politique et démocratique. Cette crise a même parfois le parfum de la haine d'une période pré-révolutionnaire. Elle est marquée par la normalisation de la violence physique et des mots ainsi que par le durcissement d'un régime toujours plus autoritaire et plus répressif.
Tout le monde se déteste, sur les plateaux, sur les réseaux sociaux et dans la rue. Il y a une grande confusion entre agresseurs et agressés, entre coupables et victimes de cette crise que le pouvoir cherche à enjamber et à faire oublier avec de la poudre aux yeux, sans décisions ni recettes opérationnelles pour la traiter.
Il suffit d'écouter les Français, de les lire sur les réseaux sociaux et de voir le jeu du chat et de la souris des membres du gouvernement sous bulle de protection pour s'en rendre compte. Près de 3000 policiers sont d'ailleurs exceptionnellement mobilisés au stade de France pour la finale Nantes/Toulouse.
Le pouvoir a beau chercher à renvoyer la charge de la culpabilité sur des manifestants radicalisés, il ne fait que récolter aujourd'hui le produit des graines de la colère sociale qu'il a lui-même semées avec le fameux chemin démocratique de la Loi sur la réforme des retraites. Il a beau vouloir faire diversion avec une devise et une communication solidement encadrée et scénarisée, il n'empêche pas la libération de la colère des Français brutalisés en toute légalité, jamais entendus, écoutés et compris.
Pire, et c'est le plus gros levier de toutes les révolutions, le jour où le président qui a supprimé l'impôt sur la fortune en 2018 se dit choqué par le salaire de certains "grands PDG", @oxfamfrance révèle qu'en 2021, la rémunération des dirigeants des 100 plus grands groupes français était en moyenne 97 fois supérieure à celle du salaire moyen pratiqué dans leur entreprise alors que ce rapport n'était "que" de 67 en 2011.
Des amis, ici, trouveront bien sûr des arguments pour justifier et encourager ces très gros salaires. Mais ils n'auront jamais le courage de le faire sur un rond-point chaudement gardé depuis des années par les Gilets jaunes.
Il y a donc bien une crise grave et de fond qu'Emmanuel Macron repousse depuis 2018 sans améliorer de façon significative le niveau de vie d'un peuple à qui il impose de façon autoritaire deux ans de travail en plus, sans discuter et sans vote.
Si vous n'êtes pas contents, c'est comme ça. Car "l'État, c'est lui".
Macron voulait l'apaisement et le contact après avoir brutalisé la démocratie
Yann Bizien
Encore une manifestation interdite autour d'une épreuve sportive à risques. Les Français sont empêchés d'exprimer pacifiquement leur opposition à la réforme des retraites.
Voici les grilles installées au Stade de France pour maintenir le rempart entre le peuple parqué et le président Emmanuel Macron déjà hué en juin 2019. Elles sont munies de piques à leur extrémité pour dissuader toute intrusion sur la pelouse.
Le protocole de remise de la coupe aux vainqueurs a été modifié. Il n'aura pas lieu sur la pelouse, mais dans la tribune.
Je me demande si les Français se rendent compte du climat d'hystérie dans lequel nous précipite un homme détesté pour lequel toutes ses sorties sont désormais cadenassées.
Destitution de Macron
Michel Rosenzweig
Déjà plus de 55.000 signatures
- Ladite pétition demande que "l'Assemblée nationale s'érige en haute cour de justice (impossible à dissoudre par le président) afin de pouvoir juger de la destitution de l'occupant de l'Elysée".
Selon la réglementation française, la pétition doit recueillir au moins 100 mille signatures pour être discutée en commission et au moins 500 mille signatures, issues d'au moins 30 départements ou collectivités d'outre-mer, pour être discutée en séance publique à l'hémicycle.
PETITIONS.ASSEMBLEE-NATIONALE.FR
Déjà plus de 55.000 signatures
- Ladite pétition demande que "l'Assemblée nationale s'érige en haute cour de justice (impossible à dissoudre par le président) afin de pouvoir juger de la destitution de l'occupant de l'Elysée".
Selon la réglementation française, la pétition doit recueillir au moins 100 mille signatures pour être discutée en commission et au moins 500 mille signatures, issues d'au moins 30 départements ou collectivités d'outre-mer, pour être discutée en séance publique à l'hémicycle.
PETITIONS.ASSEMBLEE-NATIONALE.FR
28 avril 2023
« Grève, blocage, Macron dégage ! »
Jacques COTTA
- 28/4/2023 - Emmanuel Macron est rejeté. Les Français très majoritairement n'en veulent plus. Il est ultra minoritaire. Et pourtant il reste accroché au pouvoir. Qu'est-ce qui lui permet de se maintenir ? Comment en finir ?
- 28/4/2023 - Emmanuel Macron est rejeté. Les Français très majoritairement n'en veulent plus. Il est ultra minoritaire. Et pourtant il reste accroché au pouvoir. Qu'est-ce qui lui permet de se maintenir ? Comment en finir ?
27 avril 2023
Segundo Cimbron
⬦ APAISEMENT VS ZBEUL
- Vendôme (Loir-et-Cher) : Macron et son ministre de la santé annulent la visite d'un centre de santé et repartent fissa après avoir salué une dizaine de personnes au pied de l'hélico près d'un champ de colza.
- Castelnau-le-Lez (Hérault) : Guérini annule sa visite et se planque sous haute protection au centre des finances publiques de Lunel.
- Rochefort (Charente Maritime) : la Ministre de l'écologie annule au dernier moment sa visite «pour des raisons de sécurité».
- Chaville (Hauts-de-Seine) : concert de casseroles offert à la députée et porte-parole du groupe Renaissance Thévenot.
- Montreuil (Seine-Saint-Denis) : François Braun contraint de passer par la porte de secours d’un centre de santé.
- Lyon (Rhône) : visite de Pap Ndiaye empêchée du début à la fin. Au retour son train est encerclé en gare de Lyon à Paris, le ministre est exfiltré par la police.
⬦ Hier, 10ème ou 11ème jour "d'apaisement"...
- "Je n'ai pas non plus le sentiment que des millions de nos compatriotes sont dans les rues aujourd’hui" assure Emmanuel Macron, hors caméra, à la presse présidentielle couvrant sa visite, sans bain de foule, à Vendome.
- Dans l’Hérault, Gabriel Attal réagit aux manifestations qui accompagnent les ministres. « Ceux qui ont le temps d’accueillir des ministres de 14h à 18h en pleine semaine, à priori, ce ne sont pas les Français qui travaillent, qui ont des difficultés à boucler les fins de mois ».
⬦ Comme la CGT a coupé le courant de l’usine et du collège qu’il visitait la semaine dernière, cette fois-ci, Emmanuel Macron arrive avec son groupe électrogène à la maison de la santé pluridisciplinaire de Vendôme...
Il ne lui manque plus qu'à s'acheter un casque anti-bruit pour ne pas entendre nos casseroles... Au lieu de nous faire comme s'il avait le pouvoir de nous les interdire...
De toute façon, ne pas nous entendre c'est ce qu'il fait depuis bien plus de six ans.
⬦ En raison de la venue de Macron dans le Loir et Cher, un arrêté préfectoral y interdit "les rassemblements revendicatifs et les dispositifs sonores portatifs amplificateurs de sons".
Depuis quand un préfet a-t-il le pouvoir d'interdire "les rassemblements revendicatifs" qui sont le b.a.-ba des droits d'expression démocratique ?
L'interdiction d'une manifestation ne peut se justifier que par "un risque manifeste de trouble à l'ordre public".
En l'occurrence, le seul risque est un risque manifeste "de troubler le plan de communication du prince" et que le divorce entre la population et le président "qui va à la rencontre des Français" (en tenant à distance ceux qui le contestent) s'exprime.
Outre qu'il est ridicule, cet arrêté est tout simplement illégal (en plus d'être illégitime).
Une fois de plus, ils s'assoient allègrement sur cet "État de droit" dont ils nous rebattent les oreilles à tout bout de champ.
⬦ Ça fait un an que Macron a été réélu.
Le bilan est vite fait et sans nuances : totalement négatif, quel que soit l'angle de vision ou le thème abordé.
Même le barrage (pourtant très relatif) à l'extrême droite s'est transformé en tapis rouge.
Le Canard enchaîné
Vincent Verschoore
Lu Shaye, l'ambassadeur de la Chine à Paris, à fait sauter quelques plombs lors de sa récente interview sur LCI. Frontalement opposé aux "valeurs occidentales" et aux discours critiques sur la Chine, il balaye aussi bien le génocide maoïste, le massacre de Tienanmen et l'oppression des Ouïghours comme "bobards" et propagande occidentale contre la Chine.
Ses outrances sont le miroir de nos propres outrances légitimant l'hégémonie occidentale depuis la chute du Mur, genre le "ça valait le coup" de Madeleine Allbright sur la mort d'un demi-million de femmes et d'enfants iraqiens pour cause de sanctions.
La posture de Lu Shaye n'est pas non plus nouvelle : il passait en 2021 sur Thinkerview, dans un long entretien non pollué par la situation en Ukraine, où les choses étaient déjà clairement dites.
Au-delà de la rhétorique, la Chine est en réalité un modèle pour les dirigeants occidentaux : techno-surveillance, état policier, crédit social, MNBC, corruption, démocratie de façade, narratif politique absurde, censure, propagande permanente, journalisme de connivence : tout ce qui se fait là-bas arrive ici, et pour les mêmes raisons.
La transformation par l'Otan d'un conflit local en Ukraine en une guerre longue et sanglante servant essentiellement les intérêts américains, permet à la Chine de passer à la vitesse supérieure : sortir du dollar, se garantir les hydrocarbures russes, rebattre les cartes mondiales afin de monter un vaste front anti-occidental dont les populations sont présentées comme décadentes, et enfin prendre le rôle de médiateur dans un conflit européen.
Les Chinois réécrivent leur Histoire en fonction de leurs intérêts politiques, mais une chose reste : leur humiliation passée aux mains des Occidentaux et des Japonais. Et ça, ils comptent toujours nous le faire payer.
DU SURRÉALISME EN REGIME TECHNOCRATIQUE AUTORITAIRE
Gabriel Nerciat
C'est marrant, ça : un Premier ministre qui convoque la presse (à l'Élysée, de surcroît, et pas à Matignon) pour lui dire qu'elle n'a rien à lui dire.
Sinon qu'il n'y aura finalement pas, dans les mois qui viennent, la loi sur l'immigration que 82% des Français réclament (et que le Banquier Président lui-même annonçait il y a trois jours), alors qu'on devra bien se carrer dans le train la réforme des retraites dont 70% des Français - et 85% des actifs - ne veulent pas.
Tout compte fait, peut-être que le macronisme a été inventé pour donner une seconde jeunesse à l'esthétique d'André Breton, et démontrer que surréalisme et technocratie peuvent adéquatement fusionner, pour le plus grand déplaisir de tous.
Dans un article qui a fait grand bruit la semaine dernière, Emmanuel Todd comparait les deux systèmes de pouvoir autoritaire propres à Macron et à Poutine, en faisant remarquer que dans le cas du second ce sont les classes populaires et intermédiaires (soit les deux tiers de la nation russe) qui forment le pilier sociologique du régime poutiniste, tandis qu'en France, asservie à l'oligarchie bureaucratique de l'UE et au libre-échange global édicté par les dogmes de l'OMC, ce sont les seules classes moyennes supérieures et surtout les retraités les plus aisés qui constituent la base, de plus en plus restreinte et minoritaire, de l'autoritarisme macronien.
D'où l'impossibilité du président, privé de majorité parlementaire comme de majorité tout court, résolument fermé à toute perspective démocratique de retour aux urnes, de gouverner autrement que par la provocation systématique ou le rapport de force de plus en plus dangereux ou précaire.
Ce qui est sûr en tout cas, c'est que si la France n'a pas encore basculé dans une dictature, elle a cessé d'être depuis 2022, et sans doute déjà 2017, une véritable démocratie (les macroniens peuvent toujours faire semblant d'en rire).
La conférence de presse surréaliste donnée hier par le robot immatriculé du nom d'Elisabeth Borne n'en est que la confirmation... par l'absurde.
Les Français vont-ils endurer patiemment cette absurdité et cette confiscation éhontée de leur souveraineté en se contentant d'agiter des casseroles pendant encore quelques semaines, ou bien la montée au chaos dans l'ensemble du pays est-elle désormais inévitable ?
On va bien voir. J'ai ma petite idée.
Ramadan
Mme la Maire de Paris déclarait récemment :
“Le ramadan est une fête qui fait partie du patrimoine culturel français. Le célébrer fait partie du partage et ne contrecarre pas la laïcité.”
La réponse de Manuel Gomez, écrivain :
1) Le ramadan n’est pas une fête. Bien au contraire, il s’agit d'une épreuve pénible imposée par le Prophète à ses croyants afin de tester leur fidélité : jeûne total, abstinence sexuelle et étude du Coran durant toute la journée (les manquements étant très sévèrement punis, jusqu'à la peine de mort). Cela n'a rien d'une fête.
La fête suit dès la fin du ramadan car justement, c'est une fête qu'il soit enfin terminé, il s'agit alors de l'Aïd el-Fitr et cette fête peut même durer jusqu'à trois jours.
2) Le ramadan n'a jamais fait, ne fait pas et ne fera jamais partie du "patrimoine culturel français".
Mme Hidalgo imagine-t-elle une seule seconde que l’occupation de la France du Sud, avec ses pillages, ses razzias, ses paiements de rançons, son exploitation systématique au bénéfice du califat, son esclavage (sexuel pour les femmes et économique pour les jeunes hommes qui étaient châtrés afin de pouvoir ni "forniquer" ni se reproduire), etc., permettrait un jour d'inscrire cette période néfaste au patrimoine culturel de notre pays ?
3) "Célébrer le ramadan ne contrecarre pas la laïcité" ?
Effectivement, que les fidèles musulmans pratiquent le ramadan ne contrecarre en rien la laïcité, tout comme les juifs et les chrétiens qui célèbrent leurs fêtes religieuses.
Mais quand la pratique de la religion musulmane nous oblige à la subir contre notre volonté, cela contrecarre la laïcité.
– Quand on ne veut pas que les femmes soient soignées par des médecins hommes.
– Quand on exige des horaires spéciaux dans les piscines ou salles de sports.
– Quand on exige des menus "halal" dans les cantines, des crèches et des écoles.
– Quand on porte le "voile" dans l’unique but de provoquer, justement, les lois laïques.
– Quand on demande que l’on offre des églises pour en faire des mosquées.
– Quand on débaptise des fêtes chrétiennes et que l'on supprime le mot "saint" sur les médias télévisés et que l'on souhaite également le supprimer dans le nom de nos communes, etc. Un jour on ira peut-être à Tropez, à Raphaël ou bien à Étienne !
Tout cela contrecarre la laïcité car il s’agit d'exigences communautaires d'une religion.
Alors, Mme la Maire de Paris, si votre culture n’est pas à la hauteur de vos ambitions politiques, profitez de la prochaine période du ramadan, non pas pour étudier le Coran mais pour vous instruire davantage sur les "valeurs de la République" qu’hélas, vous représentez.
Et souvenez-vous que l'Andalousie, où vous êtes née, a subi sept siècles d'occupation par les Maures au cours desquels des dizaines de milliers de vos anciens compatriotes ont payé de leur vie pour s'en libérer et d'autres, livrés à l'esclavage, se sont vus privés à vie de leur liberté. »
Manuel Gomez
“Le ramadan est une fête qui fait partie du patrimoine culturel français. Le célébrer fait partie du partage et ne contrecarre pas la laïcité.”
La réponse de Manuel Gomez, écrivain :
« On peut être maire d’une capitale comme Paris tout en présentant de larges déficiences culturelles sur certains sujets. Sa déclaration n'est qu'un monument d'erreurs.
Le manque de curiosité et l'inculture des religions alliées à la bêtise, à l'à plat ventrisme donnent un résultat totalement renversant et insultant !
Eh bien NON, Madame la lécheuse de babouches :
Trois erreurs grossières dans cette simple petite phrase destinée à satisfaire les représentants des musulmans de France, qu’elle recevait en grande pompe à l'Hôtel de Ville :
Le manque de curiosité et l'inculture des religions alliées à la bêtise, à l'à plat ventrisme donnent un résultat totalement renversant et insultant !
Eh bien NON, Madame la lécheuse de babouches :
Trois erreurs grossières dans cette simple petite phrase destinée à satisfaire les représentants des musulmans de France, qu’elle recevait en grande pompe à l'Hôtel de Ville :
1) Le ramadan n’est pas une fête. Bien au contraire, il s’agit d'une épreuve pénible imposée par le Prophète à ses croyants afin de tester leur fidélité : jeûne total, abstinence sexuelle et étude du Coran durant toute la journée (les manquements étant très sévèrement punis, jusqu'à la peine de mort). Cela n'a rien d'une fête.
La fête suit dès la fin du ramadan car justement, c'est une fête qu'il soit enfin terminé, il s'agit alors de l'Aïd el-Fitr et cette fête peut même durer jusqu'à trois jours.
2) Le ramadan n'a jamais fait, ne fait pas et ne fera jamais partie du "patrimoine culturel français".
Mme Hidalgo imagine-t-elle une seule seconde que l’occupation de la France du Sud, avec ses pillages, ses razzias, ses paiements de rançons, son exploitation systématique au bénéfice du califat, son esclavage (sexuel pour les femmes et économique pour les jeunes hommes qui étaient châtrés afin de pouvoir ni "forniquer" ni se reproduire), etc., permettrait un jour d'inscrire cette période néfaste au patrimoine culturel de notre pays ?
3) "Célébrer le ramadan ne contrecarre pas la laïcité" ?
Effectivement, que les fidèles musulmans pratiquent le ramadan ne contrecarre en rien la laïcité, tout comme les juifs et les chrétiens qui célèbrent leurs fêtes religieuses.
Mais quand la pratique de la religion musulmane nous oblige à la subir contre notre volonté, cela contrecarre la laïcité.
– Quand on ne veut pas que les femmes soient soignées par des médecins hommes.
– Quand on exige des horaires spéciaux dans les piscines ou salles de sports.
– Quand on exige des menus "halal" dans les cantines, des crèches et des écoles.
– Quand on porte le "voile" dans l’unique but de provoquer, justement, les lois laïques.
– Quand on demande que l’on offre des églises pour en faire des mosquées.
– Quand on débaptise des fêtes chrétiennes et que l'on supprime le mot "saint" sur les médias télévisés et que l'on souhaite également le supprimer dans le nom de nos communes, etc. Un jour on ira peut-être à Tropez, à Raphaël ou bien à Étienne !
Tout cela contrecarre la laïcité car il s’agit d'exigences communautaires d'une religion.
Alors, Mme la Maire de Paris, si votre culture n’est pas à la hauteur de vos ambitions politiques, profitez de la prochaine période du ramadan, non pas pour étudier le Coran mais pour vous instruire davantage sur les "valeurs de la République" qu’hélas, vous représentez.
Et souvenez-vous que l'Andalousie, où vous êtes née, a subi sept siècles d'occupation par les Maures au cours desquels des dizaines de milliers de vos anciens compatriotes ont payé de leur vie pour s'en libérer et d'autres, livrés à l'esclavage, se sont vus privés à vie de leur liberté. »
Manuel Gomez
Néolibéralisme
Denis Collin
Le terme "néolibéralisme" est un des exemples typiques de la confusion qui règne dans les cervelles qui se disent de gauche. Le libéralisme est une vieille doctrine sociale et politique qui n'a pratiquement plus aucune réalité nulle part. Le préfixe "néo" fait croire à une sorte de renouveau du libéralisme. En fait, il s'agit de déplorer aujourd'hui au profit d'un hier largement mythifié. On regrette l'État du "welfare", le New Deal, le Front populaire et le programme du CNR et on croit que tout cela était bien. En fait, ce fut une phase particulière du fonctionnement du mode de production capitaliste (un mode de régulation fordiste-keynésien, disent certains économistes) qui s'est terminée quand ses effets furent épuisés (1971 pour donner une date) et les capitalistes s'engagèrent dans une autre voie, non pas d'un retour au libéralisme d'avant 1914, mais de ce que l'on pourrait appeler un "keynésianisme antisocial". Il n'y a pas moins d'intervention de l'État, au contraire même, mais ces interventions visent surtout à détruire toutes les protections sociales des travailleurs et à gonfler les profits des capitalistes qui ont fait main basse sur l'administration. Le "capitalisme vert" est un des moyens utilisés.
Le terme "néolibéralisme" permet d'éviter de désigner le problème de fond : le mode de production capitaliste. Que des gens qui se disent marxistes tombent dans ce travers est assez étonnant.
Pour conclure, on rappellera que la "concurrence libre et non faussée" fait partie du traité de Rome de 1957 ! Quelque temps plus tard, le SPD, au congrès de Bad-Godesberg répudiait le marxisme et se prononçait pour la libre concurrence et la liberté de l'entrepreneur, pour "l'économie sociale de marché", formule que la démocratie chrétienne faisait volontiers sienne. Tout cela donnait le "la" des années qui venaient.
Inscription à :
Articles (Atom)