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29 avril 2023

Gastel Etzwane

L'agence de notation financière Fitch a dégradé et abaissé la note de solvabilité de la France d'un cran.
Il s’agit d’un revers pour le gouvernement, qui espérait que la promulgation de la réforme des retraites rassurerait les marchés.
Comme d’habitude ils annoncent cela un vendredi soir, lors de la fermeture des marchés.
Les secousses se ressentiront lundi matin.

Yann Bizien

[Humour] L’arbitre du match Nantes-Toulouse à été interpellé par la police alors qu’il tentait de pénétrer dans l’enceinte du Stade de France avec un carton rouge et un sifflet.


Breton, au ministère de la Vérité…

Gilles La Carbona


Au nom du bien Thierry Breton, le commissaire européen non élu, s’exprime sur la future censure de l’Union, le contrôle de la pensée et du discours, qu’il entend mener. Il s’en prend à Twitter et déclare sans sourciller qu’il a créé des brigades spéciales pour faire des « descentes », dans les réseaux sociaux et vérifier, selon sa grille de lecture, que tout est normal. Cela rappelle les visites des Nazis, ou des Talibans, dans les librairies, qui brûlaient dans la rue les livres jugés subversifs. Ces délicats censeurs, dorénavant, feront fermer des comptes, c’est moins voyant, plus propre et à leurs yeux, plus acceptable. Elon Musk fera ce qu’on lui dit de faire, martèle-t-il. Il ne trépigne pas encore, rassurons-nous. La menace, l’intimidation, c’est son credo, souvenez-vous de son commentaire sur la réforme des retraites, en cas d’échec la France en subirait les conséquences financières.

Dans notre nouvelle société, en forme de IVème Reich, ces propos ne choquent personne, du moins ceux qui le sont n’ont pas droit au chapitre, c’est plus pratique pour faire croire qu’une grande majorité adhère à cette philosophie de lutte du bien contre le mal. Inspiré sans doute par Torquemada, Breton s’érige en gardien de la pensée et s’apprête à brûler les nouveaux hérétiques. Grâce à ses équipes de nazillons, il déterminera qui a le droit de s’exprimer. La liberté d’expression qui ne serait censurée que par un juge dûment habilité, c’est terminé, dépassé, ringardisé. Il faut un pape de l’excommunication sociale et médiatique, nous l’avons trouvé, ce sera Thierry Breton, qui avait déjà parlé de cela et qui vient de réitérer son propos. Il a le monopole du vrai.

Obsédée par la fuite des informations qui mettrait à mal ses narratifs, cette Europe technocratique veut corseter l’ensemble de la pensée, la totalité des conversations, pour ne diffuser qu’un seul discours : le sien. Et Breton, l’exécuteur des basses œuvres, qui ne doit la fulgurance de sa carrière qu’à son aptitude à dire oui en toutes circonstances, va se charger du programme.

Voilà ces gens pris de panique à l’idée que l’on puisse débattre de l’urgence climatique, de l’efficacité des vaccins, de leurs effets secondaires, de l’aide à l’Ukraine, de la diabolisation de Poutine et de la toute puissance de l’OTAN. La caste européenne, qui fait trop souvent la une des journaux pour ses implications douteuses, n’en finit plus avec la surenchère totalitaire, pour tenter de sauver les meubles. Ils prétendent protéger la vérité alors qu’ils sont les premiers menteurs et manipulateurs, à des fins de préservation de leurs intérêts. La vérité leur fait peur, ils doivent donc la contrôler, selon une nouvelle forme d’inquisition numérique. L’idée galope qu’il faille quitter cette UE au plus vite et commencer par se débarrasser du premier de la classe, Macron, pilier de cette forme de gouvernance anti-démocratique, dont on sent bien qu’il est le plus zélé en Europe pour l’imposition des dogmes qui permettent d’organiser les diverses contraintes, pour des motifs climatique, sanitaire, ou sociaux. L’idée d’une procédure de destitution fait elle aussi son chemin, à tel point que dans l’entourage même du président, certains commencent à penser qu’il ne tiendrait pas les cent jours qu’il s’est donné. Puissent-ils penser juste.

Yann Bizien

Un second quinquennat bicéphale pour quoi faire, avec un couple impopulaire, une machine politique en désaccord et sans majorité qui nous fait chaque jour des aveux de faiblesse ? Certes, ce pouvoir contesté fait du marketing ciblé et électoraliste pour organiser sa survie en contrat à durée déterminée après une réélection tronquée et par défaut. Mais son packaging des cent jours ne fait pourtant pas oublier un an de quinquennat sans élan et sans vision. Il ne fait pas oublier les grandes difficultés du quotidien des Français paupérisés et leur incapacité à nourrir des espérances et à se projeter sereinement dans le temps face à la crise inflationniste, à la flambée des prix et à la remontée des taux de crédits.


Michel Rosenzweig

Les 100 jours d'apaisement de Macroléon se termineront-ils comme les 100 jours de Napoléon à Waterloo ?

"L'État, c'est lui", même impuissant et défaillant

Yann Bizien

Le pays s'enlise et sombre dans une grave crise sociale, politique et démocratique. Cette crise a même parfois le parfum de la haine d'une période pré-révolutionnaire. Elle est marquée par la normalisation de la violence physique et des mots ainsi que par le durcissement d'un régime toujours plus autoritaire et plus répressif.
Tout le monde se déteste, sur les plateaux, sur les réseaux sociaux et dans la rue. Il y a une grande confusion entre agresseurs et agressés, entre coupables et victimes de cette crise que le pouvoir cherche à enjamber et à faire oublier avec de la poudre aux yeux, sans décisions ni recettes opérationnelles pour la traiter.
Il suffit d'écouter les Français, de les lire sur les réseaux sociaux et de voir le jeu du chat et de la souris des membres du gouvernement sous bulle de protection pour s'en rendre compte. Près de 3000 policiers sont d'ailleurs exceptionnellement mobilisés au stade de France pour la finale Nantes/Toulouse.
Le pouvoir a beau chercher à renvoyer la charge de la culpabilité sur des manifestants radicalisés, il ne fait que récolter aujourd'hui le produit des graines de la colère sociale qu'il a lui-même semées avec le fameux chemin démocratique de la Loi sur la réforme des retraites. Il a beau vouloir faire diversion avec une devise et une communication solidement encadrée et scénarisée, il n'empêche pas la libération de la colère des Français brutalisés en toute légalité, jamais entendus, écoutés et compris.
Pire, et c'est le plus gros levier de toutes les révolutions, le jour où le président qui a supprimé l'impôt sur la fortune en 2018 se dit choqué par le salaire de certains "grands PDG", @oxfamfrance révèle qu'en 2021, la rémunération des dirigeants des 100 plus grands groupes français était en moyenne 97 fois supérieure à celle du salaire moyen pratiqué dans leur entreprise alors que ce rapport n'était "que" de 67 en 2011.
Des amis, ici, trouveront bien sûr des arguments pour justifier et encourager ces très gros salaires. Mais ils n'auront jamais le courage de le faire sur un rond-point chaudement gardé depuis des années par les Gilets jaunes.
Il y a donc bien une crise grave et de fond qu'Emmanuel Macron repousse depuis 2018 sans améliorer de façon significative le niveau de vie d'un peuple à qui il impose de façon autoritaire deux ans de travail en plus, sans discuter et sans vote.
Si vous n'êtes pas contents, c'est comme ça. Car "l'État, c'est lui".

Macron voulait l'apaisement et le contact après avoir brutalisé la démocratie

Yann Bizien

Encore une manifestation interdite autour d'une épreuve sportive à risques. Les Français sont empêchés d'exprimer pacifiquement leur opposition à la réforme des retraites.
Voici les grilles installées au Stade de France pour maintenir le rempart entre le peuple parqué et le président Emmanuel Macron déjà hué en juin 2019. Elles sont munies de piques à leur extrémité pour dissuader toute intrusion sur la pelouse.
Le protocole de remise de la coupe aux vainqueurs a été modifié. Il n'aura pas lieu sur la pelouse, mais dans la tribune.
Je me demande si les Français se rendent compte du climat d'hystérie dans lequel nous précipite un homme détesté pour lequel toutes ses sorties sont désormais cadenassées.

Destitution de Macron

Michel Rosenzweig

Déjà plus de 55.000 signatures

- Ladite pétition demande que "l'Assemblée nationale s'érige en haute cour de justice (impossible à dissoudre par le président) afin de pouvoir juger de la destitution de l'occupant de l'Elysée".

Selon la réglementation française, la pétition doit recueillir au moins 100 mille signatures pour être discutée en commission et au moins 500 mille signatures, issues d'au moins 30 départements ou collectivités d'outre-mer, pour être discutée en séance publique à l'hémicycle.

PETITIONS.ASSEMBLEE-NATIONALE.FR

28 avril 2023

« Grève, blocage, Macron dégage ! »

Jacques COTTA

- 28/4/2023 - Emmanuel Macron est rejeté. Les Français très majoritairement n'en veulent plus. Il est ultra minoritaire. Et pourtant il reste accroché au pouvoir. Qu'est-ce qui lui permet de se maintenir ? Comment en finir ?

Voir et commenter la vidéo :

27 avril 2023

Segundo Cimbron

⬦ APAISEMENT VS ZBEUL
- Vendôme (Loir-et-Cher) : Macron et son ministre de la santé annulent la visite d'un centre de santé et repartent fissa après avoir salué une dizaine de personnes au pied de l'hélico près d'un champ de colza.
- Castelnau-le-Lez (Hérault) : Guérini annule sa visite et se planque sous haute protection au centre des finances publiques de Lunel.
- Rochefort (Charente Maritime) : la Ministre de l'écologie annule au dernier moment sa visite «pour des raisons de sécurité».
- Chaville (Hauts-de-Seine) : concert de casseroles offert à la députée et porte-parole du groupe Renaissance Thévenot.
- Montreuil (Seine-Saint-Denis) : François Braun contraint de passer par la porte de secours d’un centre de santé.
- Lyon (Rhône) : visite de Pap Ndiaye empêchée du début à la fin. Au retour son train est encerclé en gare de Lyon à Paris, le ministre est exfiltré par la police.

⬦ Hier, 10ème ou 11ème jour "d'apaisement"...
- "Je n'ai pas non plus le sentiment que des millions de nos compatriotes sont dans les rues aujourd’hui" assure Emmanuel Macron, hors caméra, à la presse présidentielle couvrant sa visite, sans bain de foule, à Vendome.
- Dans l’Hérault, Gabriel Attal réagit aux manifestations qui accompagnent les ministres. « Ceux qui ont le temps d’accueillir des ministres de 14h à 18h en pleine semaine, à priori, ce ne sont pas les Français qui travaillent, qui ont des difficultés à boucler les fins de mois ».

⬦ Comme la CGT a coupé le courant de l’usine et du collège qu’il visitait la semaine dernière, cette fois-ci, Emmanuel Macron arrive avec son groupe électrogène à la maison de la santé pluridisciplinaire de Vendôme...
Il ne lui manque plus qu'à s'acheter un casque anti-bruit pour ne pas entendre nos casseroles... Au lieu de nous faire comme s'il avait le pouvoir de nous les interdire...
De toute façon, ne pas nous entendre c'est ce qu'il fait depuis bien plus de six ans.

⬦ En raison de la venue de Macron dans le Loir et Cher, un arrêté préfectoral y interdit "les rassemblements revendicatifs et les dispositifs sonores portatifs amplificateurs de sons".
Depuis quand un préfet a-t-il le pouvoir d'interdire "les rassemblements revendicatifs" qui sont le b.a.-ba des droits d'expression démocratique ?
L'interdiction d'une manifestation ne peut se justifier que par "un risque manifeste de trouble à l'ordre public".
En l'occurrence, le seul risque est un risque manifeste "de troubler le plan de communication du prince" et que le divorce entre la population et le président "qui va à la rencontre des Français" (en tenant à distance ceux qui le contestent) s'exprime.
Outre qu'il est ridicule, cet arrêté est tout simplement illégal (en plus d'être illégitime).
Une fois de plus, ils s'assoient allègrement sur cet "État de droit" dont ils nous rebattent les oreilles à tout bout de champ.

⬦ Ça fait un an que Macron a été réélu.
Le bilan est vite fait et sans nuances : totalement négatif, quel que soit l'angle de vision ou le thème abordé.
Même le barrage (pourtant très relatif) à l'extrême droite s'est transformé en tapis rouge.

Le Canard enchaîné