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29 mai 2023

CINÉMA ET POUVOIR ou LOGIQUE DU CONTRE-SENS

Gabriel Nerciat

Encore un mot sur les polémiques qui ont entouré depuis hier la palme d'or de Justine Triet à Cannes.
Moins sur elle ou ce qu'elle a dit, en fait, que sur l'ensemble des réactions que cela provoque. Car cela me paraît révéler pas mal de choses sur la façon dont raisonnent et se comportent un certain nombre d'acteurs et de milieux en France aujourd'hui.
Il y a de cela quelques jours, Elisabeth Borne a qualifié de "lanceurs d'alerte" (terme plutôt positif) les imbéciles gauchistes qui sont allés faire du chahut lors de l'assemblée générale des actionnaires de Total. Apparemment, l'opération d'agit-prop contre l'une des principales entreprises multinationales du capitalisme français ne semblait pas la déranger outre mesure.
En revanche, qu'une cinéaste primée au festival de Cannes s'en prenne publiquement à sa réforme des retraites et à la façon dont elle a été adoptée, cela semble visiblement lui apparaître, à elle et à ses ministres, comme une sorte d'attentat contre les intérêts de la France et de l'État.
En fait, de ce que l'on comprend des condamnations de la Macronie et d'une partie de la presse assermentée qui la soutient, si Justine Triet avait balancé son petit discours engagé contre les prédateurs sexuels du cinéma (façon MeeToo) ou contre Total ou contre les dangers du national-populisme et du racisme (le Premier ministre a rappelé hier au micro de RCJ que le RN était bel et bien l'héritier du maréchal Pétain, et que Marine Le Pen, agente d'influence au service des intérêts de la Russie poutinienne, menaçait plus que jamais les valeurs universelles de la République), elle aurait eu droit à toutes les félicitations et à tous les encouragements des coteries élitaires et politiques officielles.
Ce n'est donc pas l'irruption de la chose politique au cœur d'un festival international de cinéma qui choque les milieux de ce qu'il faut bien appeler la cour du pouvoir macronien.
C'est que lui-même, et non pas ses ennemis désignés, se retrouve la cible de plus en plus exposée d'un milieu culturel – ou d'une partie de ce milieu plutôt excentrée même si elle n'est pas marginale – qu'il croit pouvoir incessamment maîtriser ou instrumentaliser sous prétexte qu'il bénéficie de subventions étatiques et d'un marché encore partiellement protégé de la concurrence internationale (de fait, de nombreux artistes de la gauche mélenchoniste, comme Catherine Corsini ou Emmanuelle Béart, ont appelé comme une seule femme – si j'ose dire – à voter pour Macron il y a un an).
D'où l'accusation automatique, reprise immédiatement par de larges pans de la droite bourgeoise (on sait que cette dernière, politiquement agonisante depuis 2017, n'a jamais voulu essayer de peser dans le monde culturel, préférant plutôt se livrer au charme désuet du ressentiment revanchard) : un cinéaste français, qui a bénéficié des aides de l'État, ne doit pas "cracher dans la soupe".
Traduction, si les mots ont un sens : tout artiste qui touche des subventions publiques, semblable à un militaire ou un haut fonctionnaire, se doit de n'émettre aucune critique sur le gouvernement en place (sur tout le reste, oui, mais pas sur le gouvernement).
Après tout, pourquoi pas ? Le raisonnement a sa logique.
Simplement, ceux qui raisonnent ainsi ne raisonnent pas comme des libéraux ou des partisans de la liberté artistique ; ils raisonnent exactement comme des commissaires politiques staliniens ou des épurateurs au service d'un régime autoritaire (ce que Darmanin, d'une certaine manière, et une partie de la justice administrative assument déjà d'être).
Qu'ils l'assument donc eux aussi, au lieu de jouer la comédie du libéralisme central et démocratique en lutte contre les forces extrémistes et mauvaises.
Tant que cela ne sera pas le cas, je préfèrerai soutenir Justine Triet plutôt que ses contradicteurs.


GOLIATH

Marc Amblard

Hier soir, j'ai vu un excellent film français. Le sujet, tiré de faits réels (tu m'étonnes), porte sur l'industrie agro-chimique. Plus précisément, l'usage d'engrais qui accroit les rendements agricoles mais également les effets nocifs sur la nature et la santé avec une élévation sensible des cancers dans les zones concernées.
On assiste alors à la collusion coupable entre les dirigeants et actionnaires d'une multinationale et des ministres en fonction pour faire agréer l'engrais par Bruxelles.
En face, la contestation s'organise et les témoignages défavorables se répandent sur les médias parallèles.
La compagnie réplique alors à force de millions d'euros pour financer des lobbyistes, des études scientifiques et acheter des experts qui défilent sur les plateaux TV pour défendre le caractère inoffensif du bazar (...).
Elle investit également des sommes importantes pour recourir à la pratique du trolling et shadow banning sur les réseaux sociaux afin de discréditer tous les "complotistes" (y compris des victimes) qui contestent le discours officiel.
C'est bizarre, le film est récent et je l'ai visionné pour la première fois. C'est certain. Pourtant, j'ai eu constamment la sensation de l'avoir déjà vu... Allez comprendre.


Vaccins et mensonges

Didier Raoult

- 25/5/2023 - Comme souvent, une certaine presse adore déformer mes propos, cette fois c'est la ''conjuration des imbéciles'' en délire sur les vaccins, demain ce sera sur les traitements ! Nous avons trouvé en 2021 une mortalité plus faible chez les sujets âgés vaccinés (plus de 75 ans). Ceci est en accord avec ce que j'ai toujours dit et écrit (carnets de guerre tome 1 page 337 et carnets de guerre tome 2 page 319) et publié avec P E Fournier. Certains journalistes ne savent ni entendre ni lire... Il n' y a pas de morts chez les moins de 50 ans hormis les très rares sujets à risque (trisomiques et obèses) dans l'IHU comme en Suède (un mort sur 10 000 infectés) quand on soigne les malades. Chez les jeunes, la vaccination n'a jamais eu aucun bénéfice mais des effets secondaires. La vaccination ne protège pas contre l'infection et la contagion et Pfizer ne les avait ni testées ni évaluées. La vaccination généralisée était inutile, 6 mois après sa mise en place, nous savions que l' obligation vaccinale n'avait pas de sens car il y avait autant de cas chez les vaccinés que chez les non vaccinés sur mon écran quotidien de surveillance. C'est nos gouvernants qui ont changé d'opinion, pas moi, je n'ai pas d'opinion car seuls les faits m'intéressent. Enfin, nous savons que la vaccination ne protège pas contre Omicron. Je n'ai pas de données sur la protection des sujets âgés concernant Omicron à partir de 2022 car mon travail a été arrêté !!! On a cassé le thermomètre !!! Il ne donnait pas la température du gouvernement !!! C'est effrayant, les gens censés vous informer ne savent ni écouter ni lire !

28 mai 2023

Segundo Cimbron

La ministre de la Culture crie à l'ingratitude de Justine Triet dans son discours, en rappelant que son film a été possible grâce aux subventions publiques.
Quelle ingratitude ?
Les subventions qui permettent à la production cinématographique française d'exister ne sortent pas de la poche de la ministre ni de celle de Macron mais de nos impôts.
Et perso, je préfère mille fois que mes impôts servent à la création d'œuvres culturelles qui m'enrichissent, qu'à l'augmentation de la fortune de quelques grosses feignasses d'actionnaires qui m'appauvrissent.
Si je dis que je veux que MES impôts servent à moins de tanks et de cadeaux fiscaux somptueux inutiles à des inutiles, pour plus de films, de concerts, de musées, d'écoles d'écriture, de musiques, d'arts graphiques...
Envers qui suis-je ingrat, madame la ministre ?
"Anatomie d'une chute", c'est le titre du film Palme d'or du festival de cinéma de Cannes.
Un titre prémonitoire ?

Vous crèverez de faim et vous serez heureux ?

H16

Tout se déroule donc comme prévu, c’est-à-dire assez mal et avec une croissance alarmante des idées plus débiles les unes que les autres : puisque la pandémie n’a pas fait assez peur pour permettre un asservissement efficace de toute la population, il était entendu, dès l’année dernière, que les hystéries climatiques prendraient le relais.

Grâce aux trépidations écologiques, il devient facile de mettre en place des politiques de plus en plus coercitives et de plus en plus violentes à mesure que les injonctions empiètent de façon croissante sur les libertés fondamentales des individus. Ces derniers ayant le toupet d’exister et de ne pas toujours être d’accord, il conviendra donc de les écraser (inclusivement néanmoins) afin de garantir que les petits projets écologistes soient mis en place sans obstacles.

Ainsi, aux Pays-Bas et malgré une grogne aussi grandissante qu’évoquée de façon biaisée par une presse au niveau consternant de propagande, l’idée d’éliminer une majeure partie des petites et moyennes exploitations agricole continue de faire son chemin. Les protestations n’y changent rien : la démocratie, flutiau qui n’est joué que lorsqu’il s’agit de trouver des prétextes pour augmenter les taxes ou partir en guerre, n’intéresse ici plus personne.

En France, si les paroles sont traduites, la musique reste la même : doucement, et sans grande discrétion, les premières graines d’une décroissance agricole forcée sont plantées par une Cour des Comptes devenue l’étonnante courroie de transmission de l’Extrême-Centre macronien. Pour elle, c’est évident, il faut “définir et rendre publique une stratégie de réduction du cheptel bovin”.

Il n’est pas question de pollution à l’azote (l’excuse débile utilisée par les excités bataves) mais plutôt les émissions de méthane des bovins, autre idiotie fièrement mise en avant par les enragés français pour faire passer leurs âneries. L’argument est désarmant de bêtise mais c’est pourtant celui-ci : le climat se réchauffe, c’est donc la faute des activités humaines, c’est donc à cause de sa consommation de viande, c’est donc parce que le bétail pète du méthane, c’est donc qu’il faut réduire le cheptel (de moitié, mettons, parce que c’est un ratio facile à comprendre).

Ne cherchez dans les “donc” aucune logique, aucun raisonnement. C’est La Science™ écologiste qui parle, donc la Vérité™.


De façon extrêmement commode, ce rapport survient alors que l’actuel ministre de l’Économie vient tout juste de se dilater s’épancher sur Twitter pour y vanter les protéines végétales (par oppositions à celle qu’on trouve en croquant du bovin, français de préférence).


Cependant, il ne faut guère s’étonner d’une telle déclaration puisque derrière se trouve essentiellement un renflement brun du bon gros lobbying, ce capitalisme de connivence que nos élites osent montrer (c’est à ça qu’on les reconnaît). En effet, la baisse drastique du cheptel, c’est l’assurance, par contraposée, d’une augmentation sensible des protéines végétales, issues majoritairement de sojas et pois protéagineux, qui font partie des rotations céréalières… dans lesquelles on retrouve certains petits malins bien introduits dans les cabinets de la République et, surtout, les “Big Four” céréaliers (le Français Louis Dreyfus, représentant 30 milliards d’euros de chiffre d’affaires, et les Américains Bunge, ADM et Cargill pour respectivement 60, 100 et 134 milliards de dollars environ).

Ne vous leurrez pas : ces corporations veulent absolument vous faire manger des bidules de synthèse, des protéines végétales et, pourquoi pas, des insectes parce qu’elles y ont un intérêt financier bien compris et qu’elles ont l’oreille attentive d’impétueux scribouillards de ministères, et non parce que ce serait bon pour vous (c’est même plutôt mauvais), non plus pour lutter contre le climat. En pratique, elles s’en fichent, rien n’indique qu’il se dérègle vraiment et surtout, on peine à voir comment bouffer des insectes, de la viande de synthèse et des protéines végétales pourrait le modifier même à la marge…


En pratique, tous les prétextes sont bons. Les peurs millénaristes idiotes sur le climat sont l’excuse rêvée tant elles marchent bien : non réfutables, elles permettent de tout faire passer auprès d’un nombre affolant d’idiots utiles et de frétillants crétins qui gobent tout, comme du reste ils gobèrent tout ce qui s’est passé les cinq dernières années sans jamais oser se remettre en cause, la peur d’être qualifié de complotiste jouant un rôle formidable de garde-fou et d’autocensure efficace.

Pour faire passer la pilule, il suffira d’enrober de scientisme et de buts “nobles” ces dernières lubies, et ça passera tout seul. Pour cela, on pourra mettre aux manettes les petits taxopathes compulsifs de France Stratégie qui n’hésiteront pas à pondre des rapports aux solutions punitives qui passeront sans souci auprès de médias complètement subjugués.

Le message est clair : en tabassant bien les citoyens (de taxes, de propagande et de flashballs au besoin), on pourra faire en dix ans ce qu’on a eu beaucoup de mal à faire en trente, avec le résultat visible – une désindustrialisation et un appauvrissement massifs du pays – le tout pour des prix de folie, une inflation galopante et des impôts à gogo. Et ce n’est même pas caché.


Au passage, on ne pourra s’empêcher de noter que les 10% les plus riches sont ceux qui, en France, gagnent 3400€ par mois et plus (ce qui, au moment de payer, surprendra certainement plus d’un frétillant citoyen boboïde conscientisé pensant bêtement que les riches, c’était les autres), et on passera pudiquement sur l’aspect temporaire suggéré pour ce nouvel impôt, tant il est vrai que ce genre de choses ne s’éternise pas du tout dans le pays comme en témoignent vignette auto et CSG.

Rassurez-vous cependant : il est évident qu’accroître les impôts pour faire baisser la température, ça va forcément encore mieux marcher que les fois précédentes. Et si ça ne diminue pas assez vite (spoiler : ça ne diminuera jamais assez vite), on mobilisera s’il le faut l’épargne des jeunes, pardi.


Non, décidément, l’agenda 2030 n’est pas une pensée éthérée avec des buts vagues et une réalisation approximative. Il s’agit d’une véritable guerre menée par certaines élites auto-proclamées contre un peuple qui refuse pourtant de décroître et de s’appauvrir. Contre lui, la classe jacassante croit ainsi avoir une vision lucide du futur, de ce qui est bel et bon et de ce qu’il faut faire, vision que le peuple, gras, bête et trop servile, ne peut avoir. Seuls les journalistes, les politiciens et les experts de plateau télé ont la réponse pendant que les autres barbotent dans le marécage de leur ignorance.

Moyennant quoi, cette insupportable classe de parasites imbus d’eux-mêmes ressort absolument toutes les âneries du bolchevisme, du maoïsme, du trotskisme, en vrac et avec fierté, au nom du salut de la planète. Le passé n’a été d’aucun secours, n’offre aucune leçon. Les famines historiques sont au mieux oubliées et au pire, jugées nécessaires pour accomplir leur objectif.

Il y a cependant une “bonne” nouvelle. L’endettement, que ces abrutis entendent faire exploser tout en nous faisant manger de la merde, ne pourra pas avoir lieu car la conjoncture économique est sans appel : les taux d’emprunt vont continuer à grimper, le service de la dette aussi et si la France se dirige vers quelque chose, c’est la cessation de paiement pure et simple qui mettra un terme rapides à ces délires humano-carbophobes.


https://h16free.com/2023/05/26/74361-vous-creverez-de-faim-et-vous-serez-heureux

25 mai 2023

Trop « décivilisés » pour rester à Paris

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF, chargé du suivi de la vie parlementaire


Le gouvernement a exhorté les sans-abri à quitter Paris, avant la coupe du monde de rugby et les JO de 2024. Le ministre du logement craint que les sans-abri, traduire, les « migrants », ne gâchent l’aspect de la ville. Ceux logés dans les hôtels sont eux aussi invités à déguerpir, illico presto.

Entre l’ignoble et l’inconvenant, au-delà de l’aspect purement abject de la demande et des commentaires qui y sont joints, c’est toute la philosophie de la macronie qui une fois de plus, éclate au grand jour, sans même prendre de gants. Pourquoi se forceraient-ils à être un brin pudiques, voire décents ? Le voudraient-ils qu’ils en seraient incapables. L’obscène chez eux se banalise et devient à leurs yeux une vertu. C’est la normalisation du scabreux qu’ils nous proposent.

La contestation est insupportable, qu’à cela ne tienne, on vide les Champs-Elysées, et miraculeusement, elle disparaît. La pauvreté est insoutenable ? Ils font la même chose. La macronie découvre qu’il y a des sans-abri, majoritairement africains et que ces derniers vont faire tache dans la ville et profaner la propagande macroniste, qui dit partout que tout va bien. Pire, les migrants que Macron et sa clique se pressent d’accueillir, en les parant de toutes les qualités de la terre, forçant le trait humanitaire, jusqu’à fustiger qui ne comprendrait pas qu’on continue à en recevoir, d’un seul coup deviennent eux aussi personæ non gratæ. Hop, du balai il faut faire le ménage. Tout ce petit monde interlope indispose soudainement les autorités. Comme quoi la misère n’est acceptable que loin des yeux, et surtout chez les autres.

Les propos des responsables sont dépourvus d’humanité, de compassion, la macronie sous ses faux aspects de charité, n’est qu’un ramassis de menteurs, dont la seule valeur est l’argent, prompts à écraser tous ceux qui se mettent en travers de leur route. Il ne faut pas que ces malheureux gâchent la fête et les héros d’hier deviennent des parias nauséabonds qu’il faut répartir chez les autres. Qu’en pensent les associations d’aide aux migrants ? La vérité est devenue si insoutenable, tellement impossible à dissimuler, qu’il faut la nier et la déplacer. Nous n’aurions pas pu imaginer pire régime que celui-ci, laissé en place avec la complicité de la gauche, des syndicats et de la presse. Les électeurs moutons ont gobé la musique du « moi ou le chaos » : ils ont les deux.

Les valeurs de notre société ont toutes été renversées, bafouées, il n’y a plus de décence, plus de bon sens, chez les gouvernants. Peut-on encore envisager de sauver ce qui reste avant le grand effondrement ? Pas certain, quand on voit comment se comportent nos lâches députés, on peut douter d’un quelconque sursaut. Dans le même temps, Macron s’inquiète de la « décivilisation » de la société, avec la montée de la violence, notamment à l’encontre des élus et aussi, le découvre-t-il un peu tard, des professionnels de la santé, de la sécurité, mais pourquoi ne porte-t-il pas son regard au-delà, vers les petits commerçants, les instituteurs, les postiers, les pompiers, bref partout. Mais le pire, c’est une fois de plus, l’aveuglement que Macron met à trouver le responsable de cette chienlit : lui-même.

Il a enfermé, blessé, méprisé, divisé, insulté, liquidé les services publics, dévalorisé l’instruction, le soin, l’art, la culture, l’histoire, importé des analphabètes, des sauvages et des délinquants et il ose parler de « décivilisation », alors qu’il est l’artisan zélé de l’ensauvagement et de la violence.

La violence, devenue son unique mode d’expression, après avoir tué tous les contre-pouvoirs et anesthésié la vie démocratique. Quand allons-nous avoir un parlement qui retrouve sa raison d’être et suffisamment de bon sens pour le dégager, lui et sa clique ?

Ce que montre le rapport Durham

H16

Magie d’une presse nationale devenue parfaitement inutile : vous n’avez probablement pas entendu parler du “rapport Durham“, du nom de ce procureur spécial du Département de la Justice des États-Unis, chargé par Trump en 2019 d’enquêter sur les raisons qui ont poussé le FBI à lancer des investigations sur l’éventuelle collusion entre le président et la Russie. Ce rapport est sorti il y a quelques jours et son contenu est tout simplement explosif.

Ceux qui voudront jeter un œil dans les plus de trois cents pages qui le composent pourront le consulter via ce lien. Ce rapport jette plus d’un pavé dans une mare déjà fort trouble des précédentes découvertes que les dernières années ont permises, et qui concernent la présidence Trump ainsi que les clans Obama, Biden et Clinton.


Pour rappel, pendant la campagne électorale américaine de 2016 opposant Donald Trump à Hillary Clinton, la presse avait abondamment relayé les affirmations selon lesquelles Trump aurait bénéficié d’appuis du Kremlin. La presse américaine prétendait étayer ces allégations grâce aux éléments fournis par Hillary Clinton et l’équipe de sa campagne électorale, transmis au FBI pour lui permettre de faire une enquête approfondie qui continuera d’alimenter la chronique pendant les quatre années de présidence Trump.

À l’époque, personne n’avait voulu faire le lien entre l’apparition de ces allégations de collusion et le fait qu’Hillary Clinton était elle-même empêtrée dans des affaires de divulgation d’e-mails classifiés à partir d’un serveur informatique non sécurisé. L’un et l’autre candidats semblaient mouillés dans différentes magouilles, voilà tout.

Cependant, les années qui ont suivi ont permis d’y voir un peu plus clair, nonobstant l’impressionnant travail de camouflage, de mensonge par omission voire de pure propagande de toute la presse, tant américaine que dans le reste du monde, pour tenter à la fois de discréditer Donald Trump et de blanchir Hillary Clinton : alors qu’il apparaissait de plus en plus évident que Clinton avait bel et bien fait fuiter (plutôt volontairement que le contraire) des secrets d’État sur son serveur d’e-mails personnel, les allégations concernant Trump peinaient de plus en plus à trouver de la substance.

Malgré l’absence marquée de toute preuve solide, les médias continuèrent de plus belle à donner du grain à moudre à la thèse d’une collusion entre Trump et la Russie, utilisant même cet angle pour complètement passer sous silence les révélations contenues dans le portable de Hunter Biden qu’on fit alors passer pour une pure intoxication des services russes.


En matière de propagande et de manipulation du public par les médias, les élections américaines de 2020 furent une véritable apothéose : malgré des soupçons de fraudes graves dès le lendemain de la présidentielle en Novembre et les rebondissements qui émaillèrent les mois suivants, le public fut pour ainsi dire forcé de croire à la thèse officielle selon laquelle Joe Biden aurait été élu dans une élection aussi propre et sécurisée que possible, et bien que peinant à rassembler 500 péquins dans une grande ville pour ses meetings politiques, il aurait donc gagné contre un type qui n’avait eu aucun mal à en rassembler 50.000 dans des champs au milieu de nulle part.

Les doutes persistaient cependant, tant sur ces élections que sur les allégations de collusion ou que sur les comportements de la presse, des administrations et des grandes compagnies de réseaux sociaux pendant ces périodes troublées.

Et ces doutes furent du reste largement alimentés par ce qu’on a découvert depuis : finalement, de “Twitter files” en “Twitter files”, le public a péniblement pris conscience qu’on l’avait clairement enfumé au sujet de l’ordinateur de Hunter Biden, le fils de l’actuel président. Non seulement, c’était bien le sien, mais en plus contenait-il largement de quoi faire sauter la présidence ; ceux que la presse avait compulsivement appelés “complotistes” pendant toutes ces années avaient, une fois encore, raison.

Parallèlement, les enquêtes citoyennes notamment menées sur la qualité des votes enregistrés pendant les élections de 2020 permirent de lever d’autres lièvres plus ou moins agiles. Ainsi, à moins d’être particulièrement épais, il ne fait plus de doute que les machines de vote et de tabulation de Dominion ou de Konnech sont fort mal sécurisées et ont largement pu constituer un vecteur d’attaques pour du bourrage d’urnes électroniques. Pire, le documentaire “2000 Mules” a amplement détaillé l’utilisation du vote par correspondance pour des bourrages d’urne dans les comtés les plus à même de faire basculer des États entiers en faveur de Biden.


Enfin, en 2022, le changement de majorité à la Chambre des représentants américains fut l’occasion de revenir en détail sur les événements du 6 janvier 2021 qui furent à l’époque présentés comme un envahissement violent du Congrès américain par des partisans pro-Trump, une véritable tentative de coup d’État que seules les courageuses forces de l’ordre locales purent repousser héroïquement. L’analyse des bandes vidéos des caméras de sécurité disponibles sur tout le périmètre a largement permis de remettre en cause cette thèse officielle qui ne tient que par le silence compact des médias de grand chemin, confrontés à leurs biais et leur volonté de consolider des bobards de plus en plus gros.

Quant au rapport Durham, il apporte maintenant la preuve définitive de la collusion des administrations et des agences de renseignement contre Trump. Il montre ainsi que le FBI a lancé ses enquêtes, largement médiatisées, en ne se basant sur aucun élément de preuve ou de soupçons raisonnables. Il montre aussi que les éléments fournis par Hillary Clinton étaient totalement fabriqués, que le FBI le savait et que ce sont les fonds de campagne pour l’élection de Clinton qui servirent à financer ces fabrications. Le même rapport démontre que ce FBI a commodément abandonné toutes poursuites contre Clinton en pariant sur son élection en 2016, ce qui, au passage, met sur le tapis l’indépendance de la justice et démontre une nouvelle forme de capture du Department of Justice par le gouvernement actuel.

Tout ceci constitue en fait à la fois une interférence claire dans l’administration Trump de 2016 à 2020, au frais du contribuable américain, une source d’interférence pour la campagne 2020, et une trahison de ces agences vis-à-vis des fonctions qu’elles sont censées servir. Ces interférences s’ajoutent à celles de plusieurs personnels des agences de renseignement (qui mentirent, en toute connaissance de cause, sur la provenance du portable de Biden).

De façon générale, ces différents éléments ne peuvent aboutir qu’à une perte globale de la confiance du public envers ses institutions. Sans surprise d’ailleurs, la majorité des Américains ne croit plus à la thèse officielle des élections sûres et efficaces les plus sécurisées et les mieux organisées de l’Histoire.


Ceci pose plusieurs problèmes de fond : comment imaginer une représentation démocratique si le processus de vote est à ce point entaché d’irrégularités ? Comment faire confiance à la Justice si cette dernière semble elle-même corrompue ? Où se situe vraiment le débat démocratique lorsque les médias sont à ce point manipulateurs et biaisés, et qu’ils exercent tout leur pouvoir pour garantir que la liberté d’expression sera aussi contrainte que possible ?

D’autre part, de l’autre côté de l’Atlantique, peut-on réellement se rassurer en feignant de croire que ce qu’on observe aux États-Unis n’est pas transposable en Europe et en France en particulier où les médias et la justice sont, eux aussi, totalement politisés, plus du tout pluralistes et équilibrés ?

Peut-on même envisager sereinement les prochaines élections dites “démocratiques” dans les pays occidentaux alors même que ces médias ont fait une impasse presque totale sur le résultat de ce rapport Durham qui démontre pourtant un dysfonctionnement grave des institutions et, par voie de conséquence, des médias eux-mêmes ?

Quelle confiance peut-on réellement accorder à ces politiciens, à ces institutions et ces journalistes alors que, sur les quatre dernières années, ils ont largement prouvé non seulement qu’ils mentaient, mais qu’ils le faisaient pour des raisons de plus en plus toxiques et nuisibles ?



René Chiche

Mesdames, messieurs,
Chers amis de la liberté et de la vérité,
Chers donateurs,
Un immense merci à vous !
Je vous prie de me pardonner tout d’abord si je ne prends pas le soin d’adresser à chacun un message personnel : je n’en ai tout simplement pas le temps, mon téléphone sonne sans arrêt et j’ai mille choses à faire en ce moment, mais j’espère bien pouvoir remercier chacun de vous pour son geste. Chaque don effectué sur cette cagnotte me touche en effet, et surtout m’oblige, au sens où l’on dit que noblesse oblige.
J’ai dû créer cette cagnotte à la hâte parce que le dépôt d’un recours au tribunal administratif ne peut attendre et que je me trouve en même temps privé de salaire, mais je tiens à le dire et le répéter : l’argent récolté par ce biais ne servira qu’aux frais de justice, Leetchi s’en portant également garant puisqu’il ne débloquera les fonds que sur production de justificatifs demandés à mes avocats. N’oubliez pas cependant que, tant au ministère de l’éducation nationale qu’à ceux qui l’ont poussé à déclencher cette procédure, non seulement tout cela ne coûte rien mais qu’ils le font avec l’argent du contribuable, c’est-à-dire avec le vôtre !
C’est pourquoi autant si ce n’est plus que le montant des dons, c’est le nombre de donateurs qui importe et montrera aux ennemis de la liberté qu’ils ont déjà perdu. Je suis convaincu que la liberté d’expression sortira renforcée de ce combat, que tout professeur sera conforté par le juge non seulement dans son droit mais aussi dans son devoir de dire et d’écrire ce qu’il pense, et qu’il sera confirmé au représentant syndical que je suis de pouvoir dire sans entrave des vérités qui dérangent, en ne respectant à cet effet que les limites établies par la loi et non les fantaisies édictées par des gens qui ne supportent pas d’être contredits et ne sont que de passage.
Voilà pourquoi je vous invite encore une fois à communiquer le lien vers cette cagnotte à une, deux, trois personnes en leur indiquant que l’affaire René Chiche est en réalité l’affaire de tous.
Mon comité de soutien et moi-même vous tiendrons régulièrement informés, et je laisse mes avocats quant à eux procéder sous leur responsabilité à la publication des documents émanant de l’administration, lesquels contiennent notamment les propos qui me sont reprochés, chacun pouvant de la sorte se rendre compte de la situation de la liberté d’expression dans notre pays où, bientôt trois cents ans après Voltaire, l’on cherche encore à museler quelqu’un qui n’a pas la langue dans sa poche mais sait au contraire en faire usage !
Avec toute ma gratitude, RC


[Tout ce qui concerne cette affaire sera développé, étayé et communiqué au public via un site internet en cours de construction. J'y mettrai à disposition du public la prose de l'administration en son intégralité afin que chacun puisse vérifier qu'on ne me poursuit que pour mon expression parfois virulente sur Twitter, qualifiée d'outrancière comme si cela était une faute. Je n'ai pas l'intention de laisser des voyous en col blanc se servir des institutions de la République pour tuer la critique, répandre la peur, instaurer la censure et continuer leurs méfaits, notamment en criminalisant toute opposition véritable et en privant de la sorte la démocratie d'un débat public digne de ce nom. Je n'ai pas non plus l'intention de laisser tranquilles ceux qui ont initié cette procédure d'un autre âge, ceux qui y ont collaboré, ceux qui y ont participé à un degré ou un autre, ceux qui ont laissé faire, ceux qui ont applaudi : tous seront mis en face de ce qu'ils sont, et certains en face de leur responsabilité pénale, y compris des personnalités publiques ou des représentants syndicaux.]

24 mai 2023

Segundo Cimbron

Hier le ministère de l'environnement annonce que le réchauffement climatique pourrait s'élever jusqu'à +4°...
Interrogé sur le financement des mesures à prendre pour éviter le scénario catastrophique qui se confirme, on demande à Véran s'il va appliquer la préconisation de la commission ad-hoc de rétablir l'ISF pour ce faire.
Réponse du ministre : Hors de question de financer par l'impôt, il faut faire payer ceux qui le peuvent...
Et chacun sait que les assujettis à l'ISF ne peuvent pas : ils ont des yachts, des jets et des résidences secondaires à financer, les pôvres...
Contrairement aux chômeurs à qui ils viennent de baisser les indemnités pour les obliger à bosser pour rien et aux bénéficiaires du RSA qu'ils veulent faire bosser pour un demi-smic.
Et puis l'impôt ne peut pas tout payer : ils ne vont quand même pas prendre sur les 417 milliards de programmation militaire et mettre sur la paille les marchands d'armes, quand même.
Ce gouvernement a une priorité, non dite : maintenir la progression exponentielle des profits.
Quoi qu'il en coûte.
Pour le réchauffement climatique, la santé (notamment la psychiatrie), l'école, la recherche, les services publics... les discours lui suffisent.

Radu Portocala

Élisabeth Lévy a publié hier une lettre dans laquelle elle annonce que « Causeur » a été puni par les régies publicitaires qui ne lui donnent plus des réclames pour son site, d’où un grave déséquilibre financier.
Cela m’a rappelé que l’« Événement du jeudi » de Jean-François Kahn a subi le même sort pendant la guerre en Yougoslavie. Il avait publié des articles qui allaient à l’encontre de la politique officielle (celle des États-Unis), donc on lui enlevait une partie des moyens de subsistance.
À force de franchir les limites de plus en plus étroites de la pensée autorisée – ce qui est tout à son honneur –, « Causeur » a fini par provoquer l’ire d’un organisme (d’origine américaine) qui s’appelle « Sleeping Giants » et dont l’objectif « est la lutte contre le financement des discours de haine » (Wikipedia). En somme, ses militants exercent une « pression morale » sur les annonceurs, les menant à se plier aux injonctions de l’idéologie dite « woke ». Pour eux, « Causeur » est un journal « toxique, « nauséabond », « abject », pratiquant une « ligne éditoriale ignoble ». Un journal, donc, qui doit disparaître.
Chercher à étouffer de la sorte les médias qui ne se soumettent pas aux oukases de la pensée correcte, à ses règles imbéciles, est une censure privée contre laquelle les États devraient s’insurger et agir, mais contre laquelle les États ne font rien. Ils la tolèrent, ils s’y plient. Comme des milliers d’entreprises qui adhèrent aux diktats de cette révolution et qui, honteusement apeurées, suivent ses recommandations.
Certes, la réponse idéale serait le boycott des sociétés qui boycottent, de ces sociétés qui, friandes d’une fausse respectabilité – assurée par des groupes radicaux –, se font complices de cette abomination qu’est la censure. Mais se serait rêver. Notre indignation – quand elle existe – ne dépasse presque jamais les contours tièdes de notre confort.
Si « Causeur » ainsi condamné disparaît un jour, on le regrettera quelque temps, on déblatérera un peu, puis on oubliera. Et les censeurs continueront leur sombre besogne. C’est ainsi que la liberté meurt.