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30 mai 2023

Yann Bizien

L'extrême centre est "en marche" en France. Tout ce qu'il ne peut pas maîtriser et qui ne lui ressemble pas doit être systématiquement éliminé. Cela n'indigne personne ? Étonnant. Il nous interdit pourtant d'être nous-mêmes. Il nous impose son politiquement correct, sa pensée unique, ses seules idées, ses mensonges, ses méthodes et sa lâcheté. Il nous prive aussi du référendum et de notre souveraineté, celle du peuple. Et il cherche à présent à nous empêcher de communiquer sur Tweeter. Honteux, et soviétique, ce contrôle total, non ?

29 mai 2023

Richesse

Marc Amblard

Ma petite publication d’hier sur le patrimoine des 1% les plus riches, a suscité quelques réactions.
Certains ont été surpris par le seuil français (1.7 million €) le trouvant très élevé ou bien très faible. Le fait est que chacun d’entre nous a tendance à croire qu'il représente la norme. D’autant qu'en raison de nos activités et affinités, nous sommes statistiquement plus enclins à fréquenter des personnes appartenant à la même classe de richesse.
C’est ainsi que nous perdons peu à peu le sens des grandeurs économiques. Rappelons alors quelques données pour remettre l’église au milieu du village.
N.B. On parle ici de patrimoine NET. C’est-à-dire la différence résiduelle entre ce que vous possédez (immobilier ET non immobilier) et ce que vous devez encore aux banques. En somme, votre actif moins votre passif.



Tu te sens pauvre ? Pas d'inquiétude, c'est juste que tu ne vis pas au bon endroit...


Gilles Casanova

Tous ces braves gens tellement discrets qu'ils veulent garder l'anonymat, ça donne vraiment envie de leur verser une bonne partie de nos impôts. Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais vous ne regrettez pas de défendre avec eux « nos valeurs », j'en suis certain…

Nouvelle discipline aux Jeux Olympiques : le saupoudrage de migrants

H16

Les prochains Jeux Olympiques devraient normalement se tenir en 2024 et, selon les probabilités actuelles, pourraient avoir lieu à Paris. Cependant, de nouveaux obstacles s’amoncèlent dans l’organisation de cet événement citoyen et festif qui permettra à la capitale française de briller de mille surmulots feux.

Tout a pourtant bien commencé. La brillante équipe municipale, menée de main de maître par la maire de Paris, Anne Hidalgo, avait dès le départ tous les atouts pour faire de ces événements une réjouissance internationale impressionnante de professionnalisme et d’organisation, tant il est vrai que la capitale française a jusqu’à présent été, sous la houlette des mêmes pilotes, une véritable vitrine de ce qui se fait de mieux en matière de magnificence, de luxe et de praticité.

D’ailleurs, l’ambiance est manifestement excellente dans les équipes en charge de ces Jeux Olympiques, à tel point que la présidente du Comité français vient de démissionner pour apaiser les quelques tensions internes qui y régnaient.

En outre, en surcroît d’une fête des cinq sens pour les participants et les spectateurs, il semble que l’organisation de ces jeux ait probablement envisagé d’assurer une solide rentabilité financière de l’événement, en tarifant les billets de ces spectacles d’une façon diablement ciblée : 2700 euros pour la cérémonie d’ouverture, 980 euros pour les grandes finales, voilà qui permettra de filtrer habilement le public présent dans les stades.

Progressivement, à l’approche de la date de lancement de cette réjouissante performance organisationnelle franco-française, tous les indicateurs se mettent donc au vert (prudents, ils préfèrent eux aussi s’éloigner de la Capitale).


En parallèle, les préparatifs, notamment hôteliers, continuent donc de bon train : c’est qu’un nombre considérable d’athlètes est à prévoir à proximité des principaux lieux de rencontre.

Les accommodements sont donc en cours de préparation, quitte à subtilement expulser des étudiants de leur logements, comme l’a récemment indiqué le CROUS. La Mairie de Paris, décidément fort inventive et quelque peu baroque dans son approche, mise donc à la fois sur l’adaptabilité aux exigences sportives de ces logements étudiants, tous naturellement construits avec à l’esprit les plus hautes exigences en matière de solidité et de confort, et à la fois sur l’abnégation et la compréhension des étudiants concernés qui, pas du tout conscientisés par des associations gauchistes lucratives sans but, n’auront probablement pas l’idée de faire l’une ou l’autre manifestation d’opposition à cette idée lumineuse.

Du reste, comme – pour le moment ? – elle n’a guère rencontré d’opposition, cette même idée a prestement été transposée à d’autres populations, notamment la faune festive et enrichissante des quartiers les plus vibrants d’un Paris accueillant toutes les diversités : dans un jeu malin de vases communicants, des “sans-abris” d’Île-de-France vont être saupoudrés dans les autres régions françaises. Au passage, on notera la disparition de l’information pourtant intéressante (mais politiquement plus dangereuse) que l’écrasante majorité (pour ne pas dire la totalité) de ces “sans abris” sont des immigrés clandestins qui seront ainsi répartis dans toutes les autres régions du pays.

Enfin “toutes”, non : le saupoudrage n’aura pas lieu en Corse (pour “des raisons logistiques” ou disons plus probablement une raison plastique, celui que les Corses appliquent parfois sur des bâtiments officiels) et surtout pas dans les Hauts-de-France… qui ont mentionné avoir pris de l’avance avec les “futurs Britanniques” en attente de Ferry et qui occupent un espace et des ressources publiques considérables.

Néanmoins, admirons la création de cette nouvelle discipline olympique qui consiste à transformer la région Île-de-France en gigantesque ventilateur dans lequel les autorités en charge semblent absolument vouloir pousser leurs petits soucis de sécurité et de propreté afin de les répartir à égalité sur le reste du territoire qui, gageons-le, sera heureux de participer ainsi.


Nos régions (qui ont du talent, ne l’oublions pas !) vont très certainement adorer se prêter à l’exercice et notre peuple de Gaulois réfractaires mais généreux et chamailleurs comme on le sait ne tardera pas à faire preuve de sa légendaire hospitalité comme le lui impose gentiment l’élite parisienne autoproclamée avec une pertinence et un à-propos rares qui lui permettront d’éviter tous débordements futurs.

D’autant qu’on apprend avec un étonnement modéré que les “Franciliens” récemment déplacés l’ont été dans des structures locales précédemment occupées par des migrants installés depuis quelques temps. Cet intéressant jeu de bonneteau assez peu humanitaire promet d’intéressantes tensions entre les nouveaux et les anciens occupants.

On peut donc raisonnablement parier que ce saupoudrage de migrants devrait donner lieu à une intense compétition dans tout le pays où chacun se fera fort d’en recueillir toujours plus et toujours mieux (notez que tout ceci n’est pas cher, puisque c’est l’État qui paye).

Il ne fait plus le moindre doute qu’à l’occasion de ces Jeux Olympiques, les Français vont vibrer comme jamais : pour répondre aux petits problèmes de personnel qui semblaient pointer leur nez et afin d’assurer la sécurité des biens et des personnes pendant cette période, il est dorénavant prévu un déplacement sensible d’un bon nombre de fonctionnaires des Forces de l’Ordre vers la capitale (on évoque 22.000 agents). Parallèlement, l’application intelligente, humaine et bien organisée de ce saupoudrage olympique de migrants de la capitale vers ces régions dont on aura préalablement retiré les Forces de l’Ordre garantit un été 2024 particulièrement calme et serein.

Cela va très bien se passer.


https://h16free.com/2023/05/29/74400-nouvelle-discipline-aux-jeux-olympiques-le-saupoudrage-de-migrants

CINÉMA ET POUVOIR ou LOGIQUE DU CONTRE-SENS

Gabriel Nerciat

Encore un mot sur les polémiques qui ont entouré depuis hier la palme d'or de Justine Triet à Cannes.
Moins sur elle ou ce qu'elle a dit, en fait, que sur l'ensemble des réactions que cela provoque. Car cela me paraît révéler pas mal de choses sur la façon dont raisonnent et se comportent un certain nombre d'acteurs et de milieux en France aujourd'hui.
Il y a de cela quelques jours, Elisabeth Borne a qualifié de "lanceurs d'alerte" (terme plutôt positif) les imbéciles gauchistes qui sont allés faire du chahut lors de l'assemblée générale des actionnaires de Total. Apparemment, l'opération d'agit-prop contre l'une des principales entreprises multinationales du capitalisme français ne semblait pas la déranger outre mesure.
En revanche, qu'une cinéaste primée au festival de Cannes s'en prenne publiquement à sa réforme des retraites et à la façon dont elle a été adoptée, cela semble visiblement lui apparaître, à elle et à ses ministres, comme une sorte d'attentat contre les intérêts de la France et de l'État.
En fait, de ce que l'on comprend des condamnations de la Macronie et d'une partie de la presse assermentée qui la soutient, si Justine Triet avait balancé son petit discours engagé contre les prédateurs sexuels du cinéma (façon MeeToo) ou contre Total ou contre les dangers du national-populisme et du racisme (le Premier ministre a rappelé hier au micro de RCJ que le RN était bel et bien l'héritier du maréchal Pétain, et que Marine Le Pen, agente d'influence au service des intérêts de la Russie poutinienne, menaçait plus que jamais les valeurs universelles de la République), elle aurait eu droit à toutes les félicitations et à tous les encouragements des coteries élitaires et politiques officielles.
Ce n'est donc pas l'irruption de la chose politique au cœur d'un festival international de cinéma qui choque les milieux de ce qu'il faut bien appeler la cour du pouvoir macronien.
C'est que lui-même, et non pas ses ennemis désignés, se retrouve la cible de plus en plus exposée d'un milieu culturel – ou d'une partie de ce milieu plutôt excentrée même si elle n'est pas marginale – qu'il croit pouvoir incessamment maîtriser ou instrumentaliser sous prétexte qu'il bénéficie de subventions étatiques et d'un marché encore partiellement protégé de la concurrence internationale (de fait, de nombreux artistes de la gauche mélenchoniste, comme Catherine Corsini ou Emmanuelle Béart, ont appelé comme une seule femme – si j'ose dire – à voter pour Macron il y a un an).
D'où l'accusation automatique, reprise immédiatement par de larges pans de la droite bourgeoise (on sait que cette dernière, politiquement agonisante depuis 2017, n'a jamais voulu essayer de peser dans le monde culturel, préférant plutôt se livrer au charme désuet du ressentiment revanchard) : un cinéaste français, qui a bénéficié des aides de l'État, ne doit pas "cracher dans la soupe".
Traduction, si les mots ont un sens : tout artiste qui touche des subventions publiques, semblable à un militaire ou un haut fonctionnaire, se doit de n'émettre aucune critique sur le gouvernement en place (sur tout le reste, oui, mais pas sur le gouvernement).
Après tout, pourquoi pas ? Le raisonnement a sa logique.
Simplement, ceux qui raisonnent ainsi ne raisonnent pas comme des libéraux ou des partisans de la liberté artistique ; ils raisonnent exactement comme des commissaires politiques staliniens ou des épurateurs au service d'un régime autoritaire (ce que Darmanin, d'une certaine manière, et une partie de la justice administrative assument déjà d'être).
Qu'ils l'assument donc eux aussi, au lieu de jouer la comédie du libéralisme central et démocratique en lutte contre les forces extrémistes et mauvaises.
Tant que cela ne sera pas le cas, je préfèrerai soutenir Justine Triet plutôt que ses contradicteurs.


GOLIATH

Marc Amblard

Hier soir, j'ai vu un excellent film français. Le sujet, tiré de faits réels (tu m'étonnes), porte sur l'industrie agro-chimique. Plus précisément, l'usage d'engrais qui accroit les rendements agricoles mais également les effets nocifs sur la nature et la santé avec une élévation sensible des cancers dans les zones concernées.
On assiste alors à la collusion coupable entre les dirigeants et actionnaires d'une multinationale et des ministres en fonction pour faire agréer l'engrais par Bruxelles.
En face, la contestation s'organise et les témoignages défavorables se répandent sur les médias parallèles.
La compagnie réplique alors à force de millions d'euros pour financer des lobbyistes, des études scientifiques et acheter des experts qui défilent sur les plateaux TV pour défendre le caractère inoffensif du bazar (...).
Elle investit également des sommes importantes pour recourir à la pratique du trolling et shadow banning sur les réseaux sociaux afin de discréditer tous les "complotistes" (y compris des victimes) qui contestent le discours officiel.
C'est bizarre, le film est récent et je l'ai visionné pour la première fois. C'est certain. Pourtant, j'ai eu constamment la sensation de l'avoir déjà vu... Allez comprendre.


Vaccins et mensonges

Didier Raoult

- 25/5/2023 - Comme souvent, une certaine presse adore déformer mes propos, cette fois c'est la ''conjuration des imbéciles'' en délire sur les vaccins, demain ce sera sur les traitements ! Nous avons trouvé en 2021 une mortalité plus faible chez les sujets âgés vaccinés (plus de 75 ans). Ceci est en accord avec ce que j'ai toujours dit et écrit (carnets de guerre tome 1 page 337 et carnets de guerre tome 2 page 319) et publié avec P E Fournier. Certains journalistes ne savent ni entendre ni lire... Il n' y a pas de morts chez les moins de 50 ans hormis les très rares sujets à risque (trisomiques et obèses) dans l'IHU comme en Suède (un mort sur 10 000 infectés) quand on soigne les malades. Chez les jeunes, la vaccination n'a jamais eu aucun bénéfice mais des effets secondaires. La vaccination ne protège pas contre l'infection et la contagion et Pfizer ne les avait ni testées ni évaluées. La vaccination généralisée était inutile, 6 mois après sa mise en place, nous savions que l' obligation vaccinale n'avait pas de sens car il y avait autant de cas chez les vaccinés que chez les non vaccinés sur mon écran quotidien de surveillance. C'est nos gouvernants qui ont changé d'opinion, pas moi, je n'ai pas d'opinion car seuls les faits m'intéressent. Enfin, nous savons que la vaccination ne protège pas contre Omicron. Je n'ai pas de données sur la protection des sujets âgés concernant Omicron à partir de 2022 car mon travail a été arrêté !!! On a cassé le thermomètre !!! Il ne donnait pas la température du gouvernement !!! C'est effrayant, les gens censés vous informer ne savent ni écouter ni lire !

28 mai 2023

Segundo Cimbron

La ministre de la Culture crie à l'ingratitude de Justine Triet dans son discours, en rappelant que son film a été possible grâce aux subventions publiques.
Quelle ingratitude ?
Les subventions qui permettent à la production cinématographique française d'exister ne sortent pas de la poche de la ministre ni de celle de Macron mais de nos impôts.
Et perso, je préfère mille fois que mes impôts servent à la création d'œuvres culturelles qui m'enrichissent, qu'à l'augmentation de la fortune de quelques grosses feignasses d'actionnaires qui m'appauvrissent.
Si je dis que je veux que MES impôts servent à moins de tanks et de cadeaux fiscaux somptueux inutiles à des inutiles, pour plus de films, de concerts, de musées, d'écoles d'écriture, de musiques, d'arts graphiques...
Envers qui suis-je ingrat, madame la ministre ?
"Anatomie d'une chute", c'est le titre du film Palme d'or du festival de cinéma de Cannes.
Un titre prémonitoire ?

Vous crèverez de faim et vous serez heureux ?

H16

Tout se déroule donc comme prévu, c’est-à-dire assez mal et avec une croissance alarmante des idées plus débiles les unes que les autres : puisque la pandémie n’a pas fait assez peur pour permettre un asservissement efficace de toute la population, il était entendu, dès l’année dernière, que les hystéries climatiques prendraient le relais.

Grâce aux trépidations écologiques, il devient facile de mettre en place des politiques de plus en plus coercitives et de plus en plus violentes à mesure que les injonctions empiètent de façon croissante sur les libertés fondamentales des individus. Ces derniers ayant le toupet d’exister et de ne pas toujours être d’accord, il conviendra donc de les écraser (inclusivement néanmoins) afin de garantir que les petits projets écologistes soient mis en place sans obstacles.

Ainsi, aux Pays-Bas et malgré une grogne aussi grandissante qu’évoquée de façon biaisée par une presse au niveau consternant de propagande, l’idée d’éliminer une majeure partie des petites et moyennes exploitations agricole continue de faire son chemin. Les protestations n’y changent rien : la démocratie, flutiau qui n’est joué que lorsqu’il s’agit de trouver des prétextes pour augmenter les taxes ou partir en guerre, n’intéresse ici plus personne.

En France, si les paroles sont traduites, la musique reste la même : doucement, et sans grande discrétion, les premières graines d’une décroissance agricole forcée sont plantées par une Cour des Comptes devenue l’étonnante courroie de transmission de l’Extrême-Centre macronien. Pour elle, c’est évident, il faut “définir et rendre publique une stratégie de réduction du cheptel bovin”.

Il n’est pas question de pollution à l’azote (l’excuse débile utilisée par les excités bataves) mais plutôt les émissions de méthane des bovins, autre idiotie fièrement mise en avant par les enragés français pour faire passer leurs âneries. L’argument est désarmant de bêtise mais c’est pourtant celui-ci : le climat se réchauffe, c’est donc la faute des activités humaines, c’est donc à cause de sa consommation de viande, c’est donc parce que le bétail pète du méthane, c’est donc qu’il faut réduire le cheptel (de moitié, mettons, parce que c’est un ratio facile à comprendre).

Ne cherchez dans les “donc” aucune logique, aucun raisonnement. C’est La Science™ écologiste qui parle, donc la Vérité™.


De façon extrêmement commode, ce rapport survient alors que l’actuel ministre de l’Économie vient tout juste de se dilater s’épancher sur Twitter pour y vanter les protéines végétales (par oppositions à celle qu’on trouve en croquant du bovin, français de préférence).


Cependant, il ne faut guère s’étonner d’une telle déclaration puisque derrière se trouve essentiellement un renflement brun du bon gros lobbying, ce capitalisme de connivence que nos élites osent montrer (c’est à ça qu’on les reconnaît). En effet, la baisse drastique du cheptel, c’est l’assurance, par contraposée, d’une augmentation sensible des protéines végétales, issues majoritairement de sojas et pois protéagineux, qui font partie des rotations céréalières… dans lesquelles on retrouve certains petits malins bien introduits dans les cabinets de la République et, surtout, les “Big Four” céréaliers (le Français Louis Dreyfus, représentant 30 milliards d’euros de chiffre d’affaires, et les Américains Bunge, ADM et Cargill pour respectivement 60, 100 et 134 milliards de dollars environ).

Ne vous leurrez pas : ces corporations veulent absolument vous faire manger des bidules de synthèse, des protéines végétales et, pourquoi pas, des insectes parce qu’elles y ont un intérêt financier bien compris et qu’elles ont l’oreille attentive d’impétueux scribouillards de ministères, et non parce que ce serait bon pour vous (c’est même plutôt mauvais), non plus pour lutter contre le climat. En pratique, elles s’en fichent, rien n’indique qu’il se dérègle vraiment et surtout, on peine à voir comment bouffer des insectes, de la viande de synthèse et des protéines végétales pourrait le modifier même à la marge…


En pratique, tous les prétextes sont bons. Les peurs millénaristes idiotes sur le climat sont l’excuse rêvée tant elles marchent bien : non réfutables, elles permettent de tout faire passer auprès d’un nombre affolant d’idiots utiles et de frétillants crétins qui gobent tout, comme du reste ils gobèrent tout ce qui s’est passé les cinq dernières années sans jamais oser se remettre en cause, la peur d’être qualifié de complotiste jouant un rôle formidable de garde-fou et d’autocensure efficace.

Pour faire passer la pilule, il suffira d’enrober de scientisme et de buts “nobles” ces dernières lubies, et ça passera tout seul. Pour cela, on pourra mettre aux manettes les petits taxopathes compulsifs de France Stratégie qui n’hésiteront pas à pondre des rapports aux solutions punitives qui passeront sans souci auprès de médias complètement subjugués.

Le message est clair : en tabassant bien les citoyens (de taxes, de propagande et de flashballs au besoin), on pourra faire en dix ans ce qu’on a eu beaucoup de mal à faire en trente, avec le résultat visible – une désindustrialisation et un appauvrissement massifs du pays – le tout pour des prix de folie, une inflation galopante et des impôts à gogo. Et ce n’est même pas caché.


Au passage, on ne pourra s’empêcher de noter que les 10% les plus riches sont ceux qui, en France, gagnent 3400€ par mois et plus (ce qui, au moment de payer, surprendra certainement plus d’un frétillant citoyen boboïde conscientisé pensant bêtement que les riches, c’était les autres), et on passera pudiquement sur l’aspect temporaire suggéré pour ce nouvel impôt, tant il est vrai que ce genre de choses ne s’éternise pas du tout dans le pays comme en témoignent vignette auto et CSG.

Rassurez-vous cependant : il est évident qu’accroître les impôts pour faire baisser la température, ça va forcément encore mieux marcher que les fois précédentes. Et si ça ne diminue pas assez vite (spoiler : ça ne diminuera jamais assez vite), on mobilisera s’il le faut l’épargne des jeunes, pardi.


Non, décidément, l’agenda 2030 n’est pas une pensée éthérée avec des buts vagues et une réalisation approximative. Il s’agit d’une véritable guerre menée par certaines élites auto-proclamées contre un peuple qui refuse pourtant de décroître et de s’appauvrir. Contre lui, la classe jacassante croit ainsi avoir une vision lucide du futur, de ce qui est bel et bon et de ce qu’il faut faire, vision que le peuple, gras, bête et trop servile, ne peut avoir. Seuls les journalistes, les politiciens et les experts de plateau télé ont la réponse pendant que les autres barbotent dans le marécage de leur ignorance.

Moyennant quoi, cette insupportable classe de parasites imbus d’eux-mêmes ressort absolument toutes les âneries du bolchevisme, du maoïsme, du trotskisme, en vrac et avec fierté, au nom du salut de la planète. Le passé n’a été d’aucun secours, n’offre aucune leçon. Les famines historiques sont au mieux oubliées et au pire, jugées nécessaires pour accomplir leur objectif.

Il y a cependant une “bonne” nouvelle. L’endettement, que ces abrutis entendent faire exploser tout en nous faisant manger de la merde, ne pourra pas avoir lieu car la conjoncture économique est sans appel : les taux d’emprunt vont continuer à grimper, le service de la dette aussi et si la France se dirige vers quelque chose, c’est la cessation de paiement pure et simple qui mettra un terme rapides à ces délires humano-carbophobes.


https://h16free.com/2023/05/26/74361-vous-creverez-de-faim-et-vous-serez-heureux

25 mai 2023

Trop « décivilisés » pour rester à Paris

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF, chargé du suivi de la vie parlementaire


Le gouvernement a exhorté les sans-abri à quitter Paris, avant la coupe du monde de rugby et les JO de 2024. Le ministre du logement craint que les sans-abri, traduire, les « migrants », ne gâchent l’aspect de la ville. Ceux logés dans les hôtels sont eux aussi invités à déguerpir, illico presto.

Entre l’ignoble et l’inconvenant, au-delà de l’aspect purement abject de la demande et des commentaires qui y sont joints, c’est toute la philosophie de la macronie qui une fois de plus, éclate au grand jour, sans même prendre de gants. Pourquoi se forceraient-ils à être un brin pudiques, voire décents ? Le voudraient-ils qu’ils en seraient incapables. L’obscène chez eux se banalise et devient à leurs yeux une vertu. C’est la normalisation du scabreux qu’ils nous proposent.

La contestation est insupportable, qu’à cela ne tienne, on vide les Champs-Elysées, et miraculeusement, elle disparaît. La pauvreté est insoutenable ? Ils font la même chose. La macronie découvre qu’il y a des sans-abri, majoritairement africains et que ces derniers vont faire tache dans la ville et profaner la propagande macroniste, qui dit partout que tout va bien. Pire, les migrants que Macron et sa clique se pressent d’accueillir, en les parant de toutes les qualités de la terre, forçant le trait humanitaire, jusqu’à fustiger qui ne comprendrait pas qu’on continue à en recevoir, d’un seul coup deviennent eux aussi personæ non gratæ. Hop, du balai il faut faire le ménage. Tout ce petit monde interlope indispose soudainement les autorités. Comme quoi la misère n’est acceptable que loin des yeux, et surtout chez les autres.

Les propos des responsables sont dépourvus d’humanité, de compassion, la macronie sous ses faux aspects de charité, n’est qu’un ramassis de menteurs, dont la seule valeur est l’argent, prompts à écraser tous ceux qui se mettent en travers de leur route. Il ne faut pas que ces malheureux gâchent la fête et les héros d’hier deviennent des parias nauséabonds qu’il faut répartir chez les autres. Qu’en pensent les associations d’aide aux migrants ? La vérité est devenue si insoutenable, tellement impossible à dissimuler, qu’il faut la nier et la déplacer. Nous n’aurions pas pu imaginer pire régime que celui-ci, laissé en place avec la complicité de la gauche, des syndicats et de la presse. Les électeurs moutons ont gobé la musique du « moi ou le chaos » : ils ont les deux.

Les valeurs de notre société ont toutes été renversées, bafouées, il n’y a plus de décence, plus de bon sens, chez les gouvernants. Peut-on encore envisager de sauver ce qui reste avant le grand effondrement ? Pas certain, quand on voit comment se comportent nos lâches députés, on peut douter d’un quelconque sursaut. Dans le même temps, Macron s’inquiète de la « décivilisation » de la société, avec la montée de la violence, notamment à l’encontre des élus et aussi, le découvre-t-il un peu tard, des professionnels de la santé, de la sécurité, mais pourquoi ne porte-t-il pas son regard au-delà, vers les petits commerçants, les instituteurs, les postiers, les pompiers, bref partout. Mais le pire, c’est une fois de plus, l’aveuglement que Macron met à trouver le responsable de cette chienlit : lui-même.

Il a enfermé, blessé, méprisé, divisé, insulté, liquidé les services publics, dévalorisé l’instruction, le soin, l’art, la culture, l’histoire, importé des analphabètes, des sauvages et des délinquants et il ose parler de « décivilisation », alors qu’il est l’artisan zélé de l’ensauvagement et de la violence.

La violence, devenue son unique mode d’expression, après avoir tué tous les contre-pouvoirs et anesthésié la vie démocratique. Quand allons-nous avoir un parlement qui retrouve sa raison d’être et suffisamment de bon sens pour le dégager, lui et sa clique ?