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6 juin 2023

La prise en charge précoce des patients Covid19 a sauvé des vies

Gérard Pandolfo

Texte de la tribune de soutien au Professeur Raoult

Nous, signataires de cette tribune, de par notre pratique hospitalière face à la Covid19, notre pratique de médecine de ville et/ou suite à nos lectures de plusieurs centaines de publications scientifiques peer-reviewed sur le sujet, nous confirmons que la prise en charge précoce des patients atteints de Covid19 a sauvé des vies.

Non il n’y a pas d’études cliniques sauvages à l’IHU Marseille

Nous affirmons que les études rétrospectives rassemblant les données hospitalières de patients soignés au sein d’un établissement ne constituent pas des « essais cliniques sauvages ». Ce sont des études d’observation fondées sur l’acte de soin dont la qualité scientifique n’est pas moindre que celles des essais randomisés généralement contrôlés par l’industrie pharmaceutique. Il est important pour l’avancée de la science médicale que ce type d’étude soit publié dans des journaux scientifiques et que les données soient mises à disposition de la communauté scientifique.

Nous soutenons la démarche de soins précoces proposée à l’IHU Marseille

Nous soutenons donc la démarche de soins précoces qu’a adoptée dès mars 2020 l’IHU de Marseille sous la direction du Professeur Didier Raoult et nous soutenons sa démarche de publier les résultats de ces traitements précoces pour la communauté scientifique et pour la qualité du débat public.

Non le Professeur Raoult n’est pas isolé

Nous affirmons que le Professeur Raoult n’est pas isolé dans le monde médical et scientifique et que dans de nombreux pays tels que l’Inde, la majeure partie des pays d’Afrique, ou de nombreux états brésiliens, les soins précoces ont été utilisés avec succès.

L’hydroxychloroquine et l’ivermectine ont un intérêt indéniable dans la Covid19

Nous soutenons que plusieurs centaines d’études revues par les pairs rapportent un avantage significatif indéniable aux traitements à base d’hydroxychloroquine et/ou d’ivermectine associée ou non à l’azithromycine ou la doxycycline, dans la prise en charge précoce de la maladie Covid19. Nous rappelons que le Professeur Raoult avait précisé très tôt que l’hydroxychloroquine seule avait une efficacité relative et que seule la combinaison avec l’azithromycine était pour lui vraiment efficace.

L’hydroxychloroquine à doses courantes n’est pas dangereuse

Nous rappelons que l’utilisation en toute sécurité de l’hydroxychloroquine, de l’ivermectine avec ou sans azithromycine est très bien connue des médecins hospitaliers et des médecins de ville, et que lorsque ces molécules ont été utilisées à doses courantes sur une période brève en traitement précoce, aucune étude sérieuse n’a pu prouver un quelconque sur-risque pour les patients. Au moment où les autorités sanitaires ne préconisaient que le Doliprane® et le confinement des malades à leur domicile, le soin précoce avec des médicaments très bien connus des médecins a sauvé des vies.

Les médecins peuvent prescrire hors AMM

Enfin nous rappelons que jamais l’hydroxychloroquine ni l’ivermectine n’ont été interdites de prescription en milieu hospitalier, et qu’en médecine générale, l’interdiction de prescription de l’hydroxychloroquine n’a été effective qu’entre le 25 mars 2020 et le 10 juillet 2020.
Cette liberté de prescrire a été depuis confirmée par l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament) et le Professeur Salomon, Directeur général de la santé, qui ont déclaré que les médecins pouvaient prescrire hors AMM cette molécule.
Selon l’Académie de Médecine et l’Ordre des Médecins, en France 20% des prescriptions sont « hors AMM », pouvant aller jusqu’à 80% dans certaines spécialités. Pourquoi ce qui est largement autorisé et utilisé par tous les médecins, ne le serait pas pour le Pr Raoult ?

Des essais randomisés stoppés précocement alors qu’il y avait un signal d’efficacité

Nous rappelons aussi que lors de la publication de l’étude frauduleuse du Lancet, Monsieur Véran, alors ministre de la santé, avait fait suspendre les inclusions de patients dans les groupes hydroxychloroquine des essais randomisés en cours Discovery et Hycovid et lorsque la fraude a été dévoilée, et la publication du Lancet rétractée, ces inclusions n’ont pour autant pas été reprises alors qu’il était visible qu’il existait déjà un signal d’efficacité de la molécule qui aurait pu être possiblement confirmé par une cohorte plus importante.

Nous demandons que les signataires de la tribune contre le Pr Raoult précisent leurs conflits d’intérêts

Nous sommes donc en désaccord sur ce sujet avec la tribune d’une vingtaine de scientifiques publiée dans le journal Le Monde le 28 mai 2023, et demandons à ce que leurs conflits d’intérêts soient divulgués au grand public afin d’éclairer les citoyens sur les motivations de leur prise de position.

Commission d’enquête indépendante

Pour finir, nous nous associons à la demande du Professeur Raoult qu’une commission d’enquête indépendante avec des experts internationaux soit mise en place afin d’évaluer la performance des thérapeutiques précoces telles que celles prescrites à l’IHU, et utilisées dans de nombreux pays.

Denis Collin

⬦ Ainsi, Mélenchon est heureux que Faure soit d'accord avec lui pour faire liste commune aux élections européennes. Donc Mélenchon doit être d'accord avec Faure pour rester dans l'UE, obéir à la Kaiserin, rester dans l'OTAN "quoiqu'il en coûte" ? On va nous refaire le coup de "l'autre Europe", vieux truc socialo à la veille des élections. En fait, l'union avec Faure signe la vraie position de LFI sur l'Europe.
Enfin, je ne sais pas pourquoi je parle de ça. Moi, je n'irai pas voter.

⬦ Un avantage de Facebook est la page "Souvenirs" qui rappelle vos posts anciens, et donc l'actualité d'hier et d'avant-hier. Et je m'aperçois que je tempêtais presque chaque jour contre Hollande, pour les mêmes raisons que celles que l'on a de tempêter contre Macron aujourd'hui. C'est normal au fond : Macron est le digne héritier de Hollande et de ces "socialistes" (sic) qui se réunissent aujourd'hui derrière Cazeneuve, Delga et Cie.
En vérité, il n'y a rien, absolument rien, à attendre de la gauche. Si tant est qu'elle ait pu jouer, il y a longtemps, très longtemps, un rôle utile pour les classes laborieuses et pour le pays, c'est fini depuis la présidence Mitterrand (ou depuis le fameux "tournant de la rigueur" annoncé très tôt, automne 1981-1982). Les 40 années qui suivent sont celles d'une agonie qui commence à sentir vraiment très mauvais. Comme dit l'Évangile, "suis-moi et laisse les morts enterrer leurs morts". (Matthieu, 8:22). Peut-être faut-il d'abord déterminer où il faut suivre... Ce qui demande du travail, sans se laisser distraire par les calembredaines politiciennes.

EXEGI MONUMENTUM AERE PERENNIUS

Natalia Routkevitch

Quelques jours avant l'anniversaire d'Alexandre Pouchkine, né le 6 juin 1799, la statue du poète russe, située au parc Kronvalda, à Riga (Lettonie), a disparu.
La décision de démolir le monument a été prise en avril, lorsque le conseil municipal de Riga a accepté l'initiative du parti "Kods Rīgai". Le conseil voulait enlever le monument plus tôt, afin d'empêcher les habitants de se rassembler devant lui à l'occasion du Jour de la Victoire, le 9 mai. Les députés ont qualifié Pouchkine de "symbole de l'impérialisme russe".
La Lettonie, tout comme ses voisins, la Lituanie et l'Estonie, ont, par ailleurs, détruit pratiquement tous les monuments qui datent de l'époque soviétique. Le fait de déposer des fleurs, le 9 mai, sur les anciens sites des monuments est considéré comme un délit.



Nos "amis", ceux qui partagent "nos valeurs", nos amis "atlantistes" sont les destructeurs de la culture européenne. C'est le "wokisme" version pays de l'Est. À quand les autodafés de Tolstoï et Tchekhov ?
Denis Collin

mélimélo

⬦ Bruno Le Maire a désigné "son malhonnête" : pour lui, le malhonnête, c'est UFC Que Choisir (qui dénonce une nouvelle augmentation des prix malgré le révolutionnaire "panier anti-inflation").
Catherine Gaillard

⬦ J'ai arrêté d'acheter "Le Monde" quand le tandem Plenel Colombani en a pris le contrôle. Je n'ai jamais regretté cette décision. Et l'expérience récente a montré que le Plenel de Mediapart et le Plenel du Monde sont bien une seule et même personne, une pièce du dispositif du contrôle idéologique au service des dominants.
Denis Collin

⬦ Ce n'est pas grave de ne pas réussir à changer le monde, ça l'est en revanche de ne pas essayer.
Alexis Haupt

⬦ Croire que la liberté s'achète, c'est y renoncer.
Véronique Faucheux

⬦ Le plus gros problème de nos sociétés occidentales se résume au culte de l'apparence. Et l'apparence se moque de la vérité.
Véronique Faucheux

⬦ Nous vivons dans une culture de l'emballage qui méprise le contenu.
Sir Anthony Hopkins

⬦ Interdiction de RT News, Rumble, Sputnik et bientôt Twitter...
La très « démocratique » Union européenne suit les pas de l’ex Union soviétique.
Elle finira comme elle.
Marc Amblard

⬦ En n'interdisant pas RT et Sputnik, on aurait donné à la Russie une belle leçon de liberté. Mais dans notre monde la censure c'est la liberté.
Denis Collin

⬦ Fin mai... voilà bien un an que Poutine est à court de munitions et doit mourir de cancers. Enfin, selon les « spécialistes » de la télé...
Pierre Duriot

⬦ Quand on observe la vie politique italienne, on voit que la "fasciste" Meloni conduit exactement la même politique que Macron, à moins que ce ne soit l'inverse... La seule différence tient dans le fait que les libertés globalement restent mieux protégées en Italie qu'en France (le régime parlementaire a du bon !). Tirez-en les conclusions que vous voulez.
Denis Collin

⬦ Entre Hitler en jupon et Staline sans moustache, les Castors ne vont plus savoir où donner du bulletin de vote !
Il pourrait aussi y en avoir moins…
Gilles Casanova

⬦ La plus grande leçon de la période n'est pas que les puissants sont capables de toutes les folies. Ça on le savait. Non, la plus grande leçon est que la masse est capable de gober des sottises plus grosses que la Lune. La soumission intellectuelle est un vrai fléau.
Alexis Haupt

⬦ Je me marre… c’est tout de même impressionnant, le nombre de types qui pensent que faire vivre 67 millions de Français comme des australopithèques va refroidir la planète.
Pierre Duriot

⬦ L’électricité consommée par votre véhicule “propre” est majoritairement produite à partir d’énergies fossiles (charbon, gaz, pétrole).
Il ne supprime pas les émissions polluantes, il les déplace…
Marc Amblard

⬦ Les types qui placent leurs enfants dans des écoles privées hors de prix pour les préserver de la promiscuité avec les enfants de prolos, puis qui te pondent des plans pour assurer la mixité sociale à l'école, sont aussi crédibles que ceux qui t'expliquent les bienfaits de la bicyclette contre le réchauffement climatique dans des conférences où ils se rendent avec leurs jets privés...
Segundo Cimbron

⬦ Cet acharnement est écœurant. Trois ans après et malgré toutes les données en ligne et les constats par huissiers, la justice persiste à poursuivre un médecin qui a traité et sauvé des centaines de personnes. Et les essais sauvages à grande de échelle sur des millions de personnes avec des produits expérimentaux on en parle ? Ce monde marche sur la tête. Rien n’a changé depuis 2020.
« Die Wissenschaft denkt nicht. » Martin Heidegger
Michel Rosenzweig

⬦ Franchement, je ne vois pas qui on pourrait avoir de pire que Maqueron aux manettes.
Catherine Gaillard

5 juin 2023

Devons-nous sauver la planète ?

Denis Collin


C’est devenu une rengaine, un mot d’ordre mille fois répété, usé jusqu’à la corde. N’importe quelle ânerie est demandée pour « sauver la planète ». N’importe quelle ânerie en effet, car il y a des trous dans la raquette des sauveurs de planète – j’y reviens plus loin. « Mangia bio, per te e per la planeta » dit la publicité de Carrefour, ici en Italie. Je suppose qu’ils font la même en France. Cette injonction à « sauver la planète » est profondément stupide, à bien des égards, et empêche que soient posés les véritables problèmes de la survie de l’humanité.

Tout d’abord, à terme humain et même au-delà, la planète ne risque rien ! Elle est tranquille pour un ou deux milliards d’années au moins. Il lui arrivera, c’est une certitude statistique, d’être percutée par des météorites de belle taille, peut-être même s’en détachera-t-il un morceau qui fera un nouveau satellite pour tenir compagnie à la Lune, mais rien de plus. Sans doute cela détruira-t-il une bonne partie de la vie sur Terre, mais les bactéries pourraient résister et un bon nombre de protozoaires en tous genres.

À plus long terme, la planète disparaîtra et personne n’y peut rien. Les modèles dont nous disposons permettent de prévoir que le Soleil va grossir, la température sur la Terre s’élèvera, les océans seront vaporisés et probablement à ce moment toute trace de vie disparaîtra. Un peu plus tard, le Soleil grossira tellement qu’il engloutira toutes les planètes du système solaire pour les faire disparaître comme combustible jusqu’à ce que, tout le carburant étant consommé (même la fusion nucléaire n’est pas éternelle), il devienne une « naine blanche », une étoile mourante, sans éclat. Cela nous mènerait vers cinq milliards d’années. Les modèles de la mort thermique de l’Univers, qui datent déjà de la fin du XIXe siècle, prédisent même à beaucoup plus long terme l’extinction complète de l’Univers qui deviendra froid et parfaitement homogène et isotrope. Il y a même des films qui racontent ce scénario !

Mais quoi qu’il en soit toute cette histoire n’est absolument rien pour nous. Nous pouvons aligner des phrases, des calculs, tout cela n’a pas de sens ! Quelqu’un peut-il dire quel sens a 10¹⁰⁰ années ? Déjà à 10⁹ nous avons beaucoup de mal à compter. En fait, nous pouvons penser l’Univers sans nous et même parler de la fin de l’Univers dans 10¹⁰⁰ années, mais ce ne sont que des formules – au demeurant l’incertitude scientifique est large puisque certains scientifiques parlent de la fin de l’univers dans seulement 2,8 milliards d’années (2,8*10⁹). Il y aurait 10⁹⁰ particules élémentaires dans tout l’univers… Mais comment les a-t-on comptées ? Au sens kantien du terme, nous n’avons affaire qu’à des idées qui peuvent être utiles pour guider une réflexion scientifique ou qui peuvent frapper les esprits ignorants, mais nullement à des objets que nous pourrions connaître. Les artefacts dont usent les sciences ne sont pas la « réalité ».

De ces considérations, il découle, premièrement, que l’objectif de « sauver la planète » est absurde à tous égards, et, deuxièmement, que la science ne nous dit rien, du moins rien qui ait du sens pour nous, rien à quoi nous pourrions accorder une valeur. Que l’univers soit ou ne soit pas, voilà la reprise de la vieille question « pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? », une question qui n’a pas d’autre solution que théologique – et encore, les théologiens ne s’accordent pas sur la réponse.

En vérité, le seul monde existant, est un monde pour nous, un monde dans lequel nous sommes. Et alors la question peut se reformuler autrement : faut-il défendre la possibilité de notre monde, d’un monde vivable pour les humains ? Ou encore, faut-il vraiment empêcher l’humanité d’organiser son suicide collectif ? Si la seule question philosophique sérieuse est, comme l’a dit Camus, la question du suicide, elle se pose aussi à l’échelle de la communauté humaine. Du point de vue « scientifique », objectif, purement matérialiste, il n’y a pas de réponse à ce genre de question puisque la science est « libre de valeur » (wertfrei comme disait Max Weber). Pour donner une valeur à la vie humaine et donc à la vie tout court, il faut sortir de cet objectivisme au ras des pâquerettes, de cette absence de pensée que nous laisse la considération scientifique du monde, selon les « sciences de faits » (Husserl) d’aujourd’hui. En dehors de nous, il y a un X, mais un X dont on ne peut rien dire. Quand nous décrivons les « confins de l’univers » (expression douteuse…) nous ne décrivons que notre univers visible, directement ou par nos instruments ou par nos supputations. Donc l’anéantissement possible de l’univers dans 10¹⁰ ou 10¹⁰⁰ années n’est pas une affaire qui nous concerne. Ce n’est pas le ciel étoilé au-dessus de moi qui est le plus admirable, mais la possibilité qui m’est donnée de l’admirer. L’objectivité scientifique elle-même n’est qu’un résultat, un déploiement de nos possibilités subjectives. Pascal avait saisi tout cela dans sa fameuse méditation sur le « roseau pensant ».

Revenons donc au sol stable, celui de notre existence comme êtres vivants qui se sentent vivants, comme êtres qui éprouvent en eux-mêmes cette vie à la fois indéfinissable (toute définition la perd) et impossible à représenter (la représentation la perd tout autant). De cette vie, nous sommes chacun d’entre nous une manifestation. Même celui qui veut y échapper ne le fait qu’en utilisant les ressorts vitaux qui le constituent. C’est pourquoi, la plupart du temps, nous ne nous posons pas la question : « pourquoi vivre alors que nous allons mourir ? », parce que cette question est absurde, au sens premier du terme, elle ne peut s’entendre. En réalité, nous n’allons pas mourir, car notre vie est entièrement dans le présent et le futur n’a d’autre existence que celle des pensées par laquelle nous tentons de l’appréhender. Pourquoi vivre ? Parce que nous vivons ! Ce n’est pas plus difficile que ça. Pourquoi l’humanité ne doit pas mourir ? Parce que nous sommes l’humanité, parce que chacun de nous est l’humanité. Mais la vie humaine se tient dans un milieu, dans un « Lebenswelt », un monde de la vie qui englobe la Terre entière, en tant que l’homme l’habite, pour reprendre la définition de l’écoumène par le géographe Strabon et reprises par Augustin Berque.

Arrivés à ce point, nous voyons clairement que le problème n’est pas « la planète » mais notre milieu vital et donc nous-mêmes. Ce milieu vital n’est pas quelque chose qui nous serait extérieur ; on peut reprendre ici l’expression de Marx : la nature est le corps non organique de l’homme et nos activités, au premier chef le travail comme production des moyens de subsistance de l’homme et donc comme production de la vie humaine elle-même, sont une sorte de métabolisme entre l’homme et la nature. Ce qui est menacé, c’est non pas la planète, mais nous-mêmes ! Et nous sommes menacés seulement par nous-mêmes, par la logique aveugle des rapports de production et d’échange.

Voilà ce dont il faudrait partir, plutôt que de proposer toutes sortes de mesures de pénitence pour « sauver la planète ». « Sauver la planète » à l’énorme avantage de pouvoir professer n’importe quelle bêtise ; les bêtises végans occupent évidemment une place de choix dans le bêtisier. On a même vu la Cour des Comptes s’en prendre aux vaches dont les rots expulsent du méthane qui est un gaz à effet de serre. Comme dans la fable de la Fontaine, Les animaux malades de la peste, à la fin tous se mettent d’accord pour crier « Haro sur le baudet ! », le baudet ici est un bovidé qui mange l’herbe et la transforme en protéines, ce que nous, humains, ne savons pas faire. Ne parlons pas de sauver la planète avec des voitures électriques, dernier gag des aréopages qui prétendent gouverner le monde.

En revanche, nous sauver nous-mêmes est impératif : « producteurs, sauvons-nous nous-mêmes » disent les paroles de l’Internationale ; et cela exige une transformation radicale de nos modes de production (et donc de consommation) et la destruction des rapports de propriétés capitalistes. Dès que l’on dit ça, tous les sauveurs de planète prennent leurs jambes à leur cou : « les vaches, vous dis-je ! » On ne parlera donc pas de l’énorme gaspillage dans tous les secteurs, pour la bonne raison que si nous cessions de gaspiller, des pans entiers de l’économie s’effondreraient. Si nous n’achetions pas des vêtements qui ne sont portés que trois fois, combien d’empires disparaîtraient ? Si nous produisions « local » tout ce qui peut l’être, il faudrait mettre fin au dogme de la concurrence libre et non faussée et augmenter les salaires. Il faudrait… la liste est longue et parfaitement connue des actions qui permettraient de préserver notre milieu vital et de ne pas gaspiller les ressources de la Terre. Mais personne, parmi les « grands » ne veut en parler. On amuse la galerie avec ce slogan stupide de « développement durable » et on s’en sert pour justifier encore plus de privilèges pour ceux qui ont déjà tout et encore plus de restrictions pour ceux qui n’ont rien.

Repenser nos rapports avec la nature suppose que soient repensés, de fonds en combles, les rapports entre les hommes et les conceptions que nous nous faisons du sens de la vie. Au lieu que la vie soit un moyen de la production de « valeur » qui s’accumule, retourner donc à la téléologie vitale, celle qui fait de la production et de l’échange les moyens de la vie.

Réforme morale, disait Gramsci. On ne peut y échapper.

Le 4 juin 2023


Du genre, des trans et du n’importe quoi dans nos écoles

H16

Cela faisait longtemps qu’on n’en parlait plus, mais heureusement, l’actuel ministre de l’Éducation n’a pas lâché l’affaire : en quelques annonces et quelques tweets bien léchés, il vient de remettre les questions de sexe et de genre dans les têtes de tout le monde. Youpi, nous allons continuer à parler de zigounettes et de pratiques sexuelles aux enfants de tous âges, directement au sein de leurs établissements !


Eh oui : nonobstant les petites actualités (économiques, politiques, sociales) parfois agitées qui produisent l’écume des jours, il est toujours rassurant de constater que certains savent faire preuve de constance et rester concentrés sur des objectifs de long terme. C’est ici le cas de toute une caste d’individus bien décidés à réformer (déformer ?) la société pour qu’enfin, elle se plie à leurs visions et Pap N’Diaye n’est pas le dernier dans l’histoire : pour ceux-là, c’est décidé, il faut absolument qu’on parle de sexe à l’école et le plus tôt sera le mieux.

Ceci ne devrait en réalité surprendre personne.

En effet, dès 2011, on découvrait que des petits manuels scolaires dérangeaient parce qu’ils dégenraient, montrant que la tendance était lancée. Quelques années plus tard, les questions de genre étaient remises sur la table par une Najat Vallaud Belkacem décidée à orienter son ministère dans cette direction, jugeant probablement que l’excellent niveau des élèves permettait ces fantaisies.

Certains s’en émurent pourtant : peut-être l’école n’était pas l’endroit pour ces sujets, peut-être fallait-il avant tout se concentrer sur la lecture, l’écriture et le calcul avant d’envisager de parler du sexe des anges ou de leur en imposer le changement de temps en temps (pour voir).

Ces protestations furent l’occasion pour la presse du pays de rappeler la faute de goût insupportable, voire la dérive droitière que constituaient ces gémissements parentaux, et de bien expliquer que l’introduction des théories du genre et du wokisme dans l’enceinte scolaire relevait du pure fantasme voire du complot (encore un coup de l’extrême-droite fascisto-patriarcale toxique, évidemment).


Cependant, la “folle rumeur” de 2014 semble avoir pris un corps bien solide, bien vérifiable et surtout bien omniprésent, tant dans les articles d’une presse de moins en moins prude lorsqu’on évoque le sujet, que dans les manuels et les enseignements eux-mêmes.

Et voilà que les stéréotypes de genre se perpétuent à l’école à coup de mathématiques pour les garçons et de français pour les filles (au passage, on pourra se rassurer en se disant que ces stéréotypes sont en train de se diluer dans le niveau de plus en plus médiocre des élèves).

Et voilà que des Grandes Écoles se gargarisent de cette égalité des genres, adoubant de leur prestige (au moins celui du passé) ce qui n’était avant qu’une “folle rumeur”.

Et voilà que des ateliers de lecture pour des enfants de 3 à 6 ans sont à présent animés par des Drag Queens dont on rappelle qu’elles sont à l’éducation des jeunes enfants ce que Marc Dorcel est à la cuisine traditionnelle.

Et voilà que, même au sein de l’École Alsacienne, cette école privée et élitiste du sixième arrondissement de Paris dans laquelle – coïncidence – les enfants de l’actuel ministre sont scolarisés, une conférence a été donnée par l’association de transsexuels OUTrans devant des classes de quatrième, ce qui n’a pas manqué de susciter l’indignation de parents qui n’avaient apparemment pas reçu les explications de la presse française sur les fausses rumeurs qui courent à ce sujet.

Décidément, que de chemin parcouru en quelques années !

La folle rumeur n’en est plus une, et l’insertion plus ou moins subtile de messages pro-LGBT dans les manuels ne fait même plus débat. Et s’il y a débat, il est ouvertement tenu par des adultes devant des enfants le plus souvent et le plus tôt possible. Si, en 2014, la presse officielle s’effarouchait qu’on ose s’offusquer de telles questions dans une enceinte scolaire, ce chemin parcouru autorise, moins d’une dizaine d’années plus tard, la même presse à fustiger ceux qui ont l’insupportable bigoterie de constater que les hommes sont en moyenne plus grands et plus musclés que les femmes.


Notons cependant que, dans le même temps, le niveau d’instruction et de culture générale de nos élèves est maintenant si bas qu’il commence à affoler tous les parents et les enseignants un tant soit peu réalistes.

De tout cela, on comprend donc que la tendance, lancée il y a plus de dix ans, parvient gentiment à son apothéose méphitique. L’incroyable densité d’imbécilités et de messages à caractères sexuels au sein de l’école française, en lieu et place d’enseignements indispensables à l’édification d’individus opérationnels dans notre société, impose de s’interroger sur ce qui a poussé les précédents et l’actuel ministres de l’Éducation nationale à laisser ces discours s’installer avec autant d’aisance.

Ainsi, pourquoi nier les différences entre les hommes et les femmes comme le font certains scribouillards de Libération ? Pourquoi vouloir à tout prix amener les questions d’identité, de sexe et de pratiques sexuelles dans le cadre scolaire ? Comment ne pas voir qu’il s’agit ici de gommer les différences essentielles, de faire disparaître les notions naturelles en lien avec le sexe et à la reproduction sexuée ? Ici, l’introduction en loucedé de ces sujets dans les écoles n’est que ça : une tentative de reprogrammation dès le plus jeune âge de mécanismes biologiques pourtant fondamentaux non seulement à l’établissement d’individus psychologiquement stables, mais à une société fonctionnelle et saine.

En effet, il ne s’agit ici rien moins qu’un discours anti-humaniste qui n’est pas sans rappeler la volonté (camouflée en écologisme) de réduire la population : sous prétexte d’une recherche de droits à une égalité chimérique, on vise à transformer l’anormal en normal, ce qui, par définition, contrevient à la fois à la survie de l’espèce et à une existence normale (au sens le plus basique c’est-à-dire statistique). Autrement dit, on tente de normaliser ce qui aboutit à la stérilité et favorise l’instabilité psychologique.

C’est non seulement grotesque, c’est véritablement suicidaire.

Mais sur le plan politique, outre le “bénéfice” d’une population qui diminue et d’individus instables et incultes devenus manipulables à loisir à force de torsions systématiques du langage, donner du champ à ces théories garantit qu’on va pouvoir continuer à cornaquer les masses et tirer parti des systèmes collectivistes en place, en subventionnant (discrètement ?) telle association militante ou tels groupes d’activistes extrémismes via l’impôt de tous, sans que les imposés aient leur mot à dire, accroissant la manipulation au frais des manipulés et de leur progéniture.

Si tout ceci était su, assumé, ouvertement admis sur la place publique, il n’y a pas le moindre doute que les contribuables s’y opposeraient. Mais de la même façon qu’on peut ainsi financer des guerres que pourtant le peuple ne veut pas, on peut financer un remodelage sociétal et un lavage de cerveaux des plus petits aux plus grands avec l’argent de citoyens.

Youpi. Mission réussie.


Alexis Haupt

Il est quand même incroyable de constater l'écart qui existe entre ce qui se dit sur Twitter et ce qui se dit dans les médias de masse. Cet écart est si grand que l'on peut véritablement parler de deux univers parallèles : des gens qui vivent dans une réalité virtuelle créée par les médias (un médiavers comme je disais dans "Je pense donc je légifère") et des gens qui constatent que tout ce que disent les médias, ces "montreurs d'ombres", n'est que fiction.
Hélas, la plupart des humains sont biberonnés par les médias dominants, ils vivent donc dans leur fiction.
En fait, c'est très étrange mais on peut bel et bien dire que deux peuples cohabitent sur le même territoire : un peuple informé et un peuple désinformé. Et ce n'est pas le pire. Le pire, c'est que lorsque le peuple informé explique tout cela au peuple désinformé, ce dernier le taxe de fou sans avoir la sagesse d'intérioriser l'idée : "Et si c'était vrai ?".
Tout compte fait, celui qui explique le mieux la période, c'est Platon dans son Allégorie de la Caverne.

Alexis Haupt

Intégré dans un groupe à l’idéologie commune et prenant aveuglément pour argent comptant le récit de l’autorité, l’individu soumis intellectuellement délègue son esprit critique à ladite autorité. Il n’existe plus en tant que sujet pensant mais en tant que cellule d’un corps qui le dépasse. Il ne pense plus, ne doute plus, n’ose plus savoir, il est emporté par une force supérieure, il suit le mouvement du corps. Ce transfert d’identité intellectuelle à l’autorité le rassure. D’abord parce qu’il se sent appartenir à un groupe, ensuite parce qu’il se met dans le camp de l’autorité, et enfin parce qu’il ne se sent pas responsable de la mauvaise gestion de l’autorité : il n’est qu’un rouage bien huilé au sein de la machine.


3 juin 2023

Denis Collin

Beaucoup de « conservateurs » ne le sont que dans le but de conserver le privilège des classes dominantes et voient dans les revendications des opprimés la marque du ressentiment : les bourgeois voient du ressentiment dans tout ce qui menace leur confort et leurs privilèges. Ils sont si sûrs d’eux qu’ils pensent que tout le monde les envie ! Le seul conservatisme qui vaille est celui qui conserve la vie et les acquis de la civilisation. Qu’ils aillent dans la tombe avec leurs jets privés, leurs montres de luxe. Grand bien leur fasse : ils seront aussi morts que les gueux. Mais qu’ils cessent de saccager la culture et ce qui fait le lien social.

2 juin 2023

L’Europe aimerait tant censurer Twitter

H16

Mais quelle mouche le pique ? Dilaté comme jamais, un ministricule du gouvernement dont personne ne connaissait l’existence jusqu’à présent exprime tout soudain le désir de bannir Twitter de l’internet sinon européen, au moins français.

L’information, rapportée avec ferveur par l’habituelle presse de révérence et gluante d’obséquiosité, laisse peu de place au doute : un certain Jean-Noël Barrot qui, selon ce média, serait le ministre français délégué au numérique, se serait déclaré en faveur de bannir Twitter de l’Union européenne si ce réseau social devait refuser de se conformer aux règles que cette dernière entend lui imposer.

Pour le ministricule, c’est très simple : tout manquement aux règles édictées dans l’Union provoquera des sanctions sévères, comprenant des amendes pouvant aller jusqu’à 6% du chiffre d’affaire mondial de la société concernée voire le bannissement pur et simple de la plateforme d’Elon Musk.

Cette réaction du commis de la République tout excité s’explique par la très récente décision du milliardaire, patron de Twitter, de sortir officiellement sa plateforme du code de bonnes pratiques de l’Union européenne contre la désinformation en ligne. Cette espèce de charte lancée en 2018 contient une quarantaine d’engagements visant à gonfler l’importance de fact-checkers plus ou moins officiels et à ralentir, voire priver de diffusion, les sites ou les internautes diffusant ce qui est alors commodément qualifié de désinformation ou “d’infox” selon la terminologie actuellement à la mode.


Jusqu’au rachat par Musk de la plateforme, l’équipe en place n’avait eu guère de difficultés à suivre ces engagements puisqu’il s’agissait essentiellement de faire taire tout discours dissident, aussi argumenté soit-il, dès lors qu’il sortait des canons officiels autorisés. On a d’ailleurs compté nombre de scientifiques, journalistes et autres chroniqueurs de renom bannis de la plateforme pendant ces dernières années au prétexte qu’ils violaient les règles d’utilisation de Twitter, règles qui s’inscrivaient confortablement dans ces engagements européens.

Depuis, l’arrivée de Musk à la tête de Twitter a prodigieusement agacé l’ensemble des dirigeants de l’Union européenne ainsi que de différents gouvernements, français en tête : il est en effet rapidement apparu que la nouvelle direction prise par le réseau social consistait à favoriser d’abord la liberté d’expression et la recherche de la vérité (avec tous les problèmes et toutes les difficultés que cela peut comporter) avant de considérer la communication officielle des politiciens et de leurs affidés, fact-checkeurs en premier.

Cette libération de Twitter – vis-à-vis de l’étroit carcan dans lequel ces chartes, codes et autres lois limitant la liberté d’expression enfermait la plateforme – fut d’ailleurs l’occasion de publier plusieurs intéressants dossiers (les Twitter Files dont ces colonnes ont relaté quelques aspects) qui eurent le bon goût d’exposer le niveau assez stupéfiant de corruption des élites mondiales, la tendance incroyable des fact-checkers à devenir des fake-makers, la connivence galopante entre les grosses industries et les politiciens, et l’abandon de tout effort démocratique afin de puissamment cornaquer voire carrément manipuler les foules dans les directions décidées unilatéralement par des entités internationales dénuées de toute base démocratique et parfaitement imperméables aux aspirations réelles des peuples sous leur férule.

Il va sans dire que ceci n’a pas du tout plu : sentant qu’il allait devenir singulièrement plus compliqué d’ourdir discrètement des mesures liberticides si une ou plusieurs plateformes d’importance venaient à servir de porte-voix pour une dissidence et une opposition de plus en plus audibles, l’élite autoproclamée tente donc de reprendre la main.

Dans ce contexte, la récente déclaration d’un Thierry Breton, commissaire européen élu par personne, donne une bonne idée de l’infatuation dans laquelle nos dirigeants se vautrent avec plaisir : dès la prise de pouvoir de Musk sur Twitter, ce dernier n’avait pu s’empêcher de rappeler qu’il entendait limiter les libertés de la plateforme. Avec ce récent abandon du code contre la “désinformation”, le même commissaire met le turbo et déclare sans sourciller qu' ”Elon peut courir mais pas se cacher”, autre façon de dire que lui, ses petites pulsions de censure et son appareil législatif entendent bien le poursuivre jusque dans les chiottes à la moindre infraction.


Or, alors qu’une vague de lois liberticides sans précédent s’installe dans les pays membres de l’Union, à partir du 25 août prochain, le nouveau paquet législatif dit “Digital Service Act” rentre en application et Breton compte bien tout faire pour bouter Twitter hors d’Europe ou, au moins, le faire rentrer dans le rang.

D’une certaine façon, le frétillant Kommissaire Politique Breton joue sur du velours : il sait que Musk ne dispose pas d’autant de latitude qu’il pourrait en souhaiter, tant le choix se réduit en matière de diffusion d’information sur sa plateforme entre un bannissement complet sur des pans entiers de territoire ou accepter les (souvent nombreuses) demandes de suppression de contenu, la France se situant d’ailleurs et sans surprise en tête dans les États les plus répressifs en la matière.

Cependant, les commissaires autocratiques européens et les petits ministricules français auraient tort de se réjouir trop vite : si Musk se doit effectivement de composer, au jour le jour, avec leurs pulsions de censure, la menace d’un bannissement de l’Europe toute entière pourrait jouer contre eux.

D’une part, le patron de Twitter pourrait choisir d’appliquer très scrupuleusement la nouvelle loi mise en place. Il va sans dire qu’au vu des performances historiques en matière de faits pour la plupart des comptes Twitter de membres du gouvernement ou de journalistes, la plupart seraient assez rapidement bannis : à ce petit jeu, la première désinformation provient sans conteste des menteurs pathologiques gouvernementaux comme Véran ou Macron ou des corrompus journalistiques, les fact-checkeurs n’étant jamais en retard d’une infox (quand ils ne détournent pas les fonds de Marianne).

D’autre part, il n’échappera à personne qu’une censure massive, au niveau de toute l’Union, pourrait avoir de nombreux effets de bords que les technocrates du calibre de Breton semblent incapables d’envisager : non seulement, on doit se demander si ce genre de tentatives de censurer Twitter ne va pas se transformer en guerre de tranchées juridique dans chacun des États membres, mais en plus doit-on noter qu’un bannissement total de cette plateforme risque d’agacer quelques dizaine de millions d’internautes européens d’un seul coup, parmi lesquels des entreprises, des associations aux militants pas toujours calmes, des journalistes et toute un grosse partie de cette classe jacassante qui a toujours su se faire entendre…

Le retour de bâton pourrait être croquignolesque à observer.


Enfin, il sera difficile d’oublier que la plupart des mesures techniques visant à censurer des plateformes déjà largement implantées au sein des populations se sont jusqu’à présent toutes soldées par des échecs cuisants : le peer-to-peer et le piratage n’ont aucun souci à se faire, Rumble – bien qu’interdit en France – reste très facile d’accès au travers de contournements techniques triviaux à mettre en place, etc. Il y a fort à parier que si bannissement il y a, il sera très partiel, très contourné et puisse transformer l’ensemble de l’exercice en une coûteuse futilité supplémentaire.

Autrement dit, le bras de fer qui pourrait se mettre en place pourrait révéler et coûter beaucoup plus que ce que les politiciens imaginent à présent.