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21 juin 2023

Accord droite LR/majorité présidentielle : la forte progression de l’esprit de compromission et de la bêtise

Maxime Tandonnet


Un récent sondage Odoxa du 20 juin montre que 56% des Français sont favorables à un accord entre la droite LR et le macronisme au pouvoir. Le même sondage Odoxa révélait que seulement 34% se prononçaient en faveur de cette alliance en le 29 novembre dernier. En six mois, l’opinion a basculé.

C’est le fruit d’un intense matraquage médiatique et des prises de position en faveur de cette solution de la plupart de figures emblématiques de la droite (Nicolas Sarkozy, Franck Louvrier, Rachida Dati, Raffarin, etc.) qui ont rajouté leur voix aux transfuges de 2017 et 2022 (Le Maire, Darmanin, Bachelot, Woerth etc.) La grande majorité des figures emblématiques de droite se sont prononcées en ce sens. Comment l’opinion pourrait-elle dans ces conditions, ne pas prendre acte d’une alliance inéluctable ? Ce basculement sondagier est dû aussi au soutien de la droite LR à l’absurde et injuste réforme des retraites. Réflexe normal : puisqu’ils sont d’accord sur l’essentiel, autant en tirer les conséquences…

Le calcul des figures emblématiques de droite LR est évident : une alliance LR/macronie permettrait de reconquérir le pouvoir et de revenir au premier plan contre les deux « extrêmes » Nupes et RN en 2027. Ce calcul est idiot. L’expérience macronienne, depuis 6 ans, voire 11 ans si l’on tient compte du rôle d’EM sous l’ère Hollande, est l’une des pires catastrophes de l’histoire politique française depuis 1945 : éducation, dette publique, insécurité, commerce extérieur, santé, libertés (Absurdistan sanitaire), énergie (fermeture Fessenheim), santé, immigration, pauvreté, corruption banalisée au plus haut niveau.

Cette période est celle d’une ère d’autocratie stérile et d’esbroufe narcissique nourrie de mépris du peuple (« ceux qui ne sont rien », etc.). Penser que le pouvoir macronien va changer radicalement de politique dans le cadre d’une alliance avec une droite LR, petite minorité à l’Assemblée, est une naïveté. Par delà les coups de menton, le macronisme a bien son idéologie (mélange de culte de l’argent, de bureaucratisme et de gauchisme sociétal), à laquelle il n’a aucune raison de renoncer. Et se lier les mains avec un pouvoir immensément impopulaire, et qui le sera encore bien plus dans quatre ans, est absurde et suicidaire. Cela revient à s’enchaîner à une majorité qui sera sanctionnée en 2027 et dès lors, renoncer à toute chance d’être une force d’alternance.

Où sont passés l’honnêteté et le bon sens ? Nous vivons une ère de néant politique où l’on est en droit de haïr autant le pouvoir en place que les oppositions radicales, démagogiques et gesticulantes que sont la Nupes et le RN. On est aussi en droit de haïr le goût de la compromission, de la magouille et la bêtise qui gagnent une partie de la droite à laquelle on a longtemps fait confiance. Et l’espoir de voir un jour tout ce sale petit monde balayé par une tornade populaire et l’émergence de nouvelles forces démocratiques, libérales et respectables, en partant de ceux qui n’auront jamais versé dans l’esprit de compromission et la crétinerie.

[NB : mon propos est dur mais il a le mérite d’être sincère, de refléter exactement mon sentiment.]

Ferrand inspiré par le Parti communiste chinois ?

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF, chargé du suivi de la vie parlementaire


Richard Ferrand nous gratifie toujours de ses délicieuses idées « républicaines », destinées à rénover la vie politique, lui qui ne doit son salut qu’à une déclaration opportune de prescription dans l’affaire des Mutuelles de Bretagne. La macronie, repère de brigands, se soutient et fera toujours tout pour ses pairs reconnaissants. La décence devrait le conduire au silence le plus humble, mais le repris de justesse garde le verbe aussi haut que le mépris et l’arrogance. Le voilà qui veut modifier la constitution, pour permettre à son poulain de briguer un troisième mandat. Et il ne manque pas d’arguments foireux pour étayer son idée de génie. Selon lui « il regrette tout ce qui bride la libre expression de la souveraineté populaire ». On se serait attendu à ce qu’il évoque le 49.3 qui, pour la réforme des retraites, a bien bridé l’expression de la souveraineté populaire. Ou encore du scandaleux article 40, qui a écarté la proposition de loi de la LIOT. Car Monsieur Ferrand, les députés c’est bien l’expression de la « souveraineté populaire ». Pour lui, l’impossibilité de cumul, « affaiblit notre vie politique en qualité et en densité et la rend moins attractive ». Pas une seconde il n’a l’impression de se moquer du monde, c’est le propre de la macronie, en cela il en est l’incarnation parfaite.

Donc le brave homme pense qu’en voyant toujours les mêmes gloires honnies, il va sauver la démocratie et la république. Il aurait pu, s’il avait été honnête, parler de RIP ou RIC. Mais non, la seule chose qu’il désire c’est garder précieusement le Conseil constitutionnel tel qu’on le connaît, et permettre à sa clique de cumuler tous les mandats, de confisquer un peu plus tous les pouvoirs et de laisser Macron en place. Sa conception du choix politique est pour le moins étrange, mais en parfaite osmose avec l’idée que se font ces gredins de la vie publique. Il aurait pu vouloir changer les règles des 500 signatures, pour se présenter à la présidentielle, mais surtout pas voyons, trop favorable à la caste en place. Imaginez que des Philippot, ou des Asselineau puissent se présenter, ce serait là chose horrible et indécente.

Son but est clair, empêcher le vrai choix, laisser les mêmes en place, puisque selon sa philosophie ces postes leurs reviennent de droit. Ils sont l’émanation d’une nouvelle monarchie qui ne saurait partager le pouvoir, mais qui aurait quand même besoin d’un minimum d’élection, pour maquiller le tout et lui donner l’aspect d’une démocratie républicaine. D’ailleurs il emploie le mot plusieurs fois. Monsieur Ferrand, aux États-Unis c’est deux fois quatre ans maximum, et les Américains ne se plaignent pas d’un manque de choix.

Le plus comique dans cette intervention d’un autre âge, c’est qu’il ne nous dit pas comment il veut changer la constitution. Les 3/5 nécessaires pour l’adoption d’une réforme ne seraient pas atteint, même avec la trahison attendue et certaine des LR. Un référendum ? Ou Macron propose de changer tout cela avec une simple ordonnance ? Après tout, il se permet déjà de nous entraîner dans une guerre qui n’est pas la nôtre, en se passant du parlement, pourquoi se gênerait-il, et là son ami Fabius pourrait nous dire que tout est parfaitement légal…

Ferrand confond démocratie et droit divin, république et caste auto proclamée dirigeante à vie, seule habilitée à désigner les représentants du peuple. Se voir sur la touche lui étant insupportable, il tente de se montrer utile, lorgnant peut-être sur un remaniement ministériel. Ou alors, il s’est exprimé sur ordre de l’intéressé par un troisième mandat, histoire d’institutionnaliser le « barrage contre l’extrême droite », bon prétexte pour instaurer une cooptation sans élection, entre les membres d’une caste qui nous préserverait pour l’éternité de l’arrivée d’un « dingue » à l’Élysée, comme le dit Macron. Le dingue est déjà là…

Il est vraiment urgent de balayer toute cette racaille. Changer la constitution, oui bien évidemment, pour supprimer le 49.3, établir un vrai RIC, assouplir l’article 68, modifier en profondeur le Conseil constitutionnel, rétablir le crime de haute trahison, abolir l’immunité, autre que celle touchant à la liberté d’expression, inscrire dans le marbre cette même liberté d’expression, et interdire la censure, sauf cas limitatifs d’appel au meurtre. Revoir le nombre des députés, et le rôle du Sénat.

Ferrand craint sans doute, plus prosaïquement, que deux mandats ne soient pas suffisants pour mener à bien les noirs desseins qui nous assaillent.

20 juin 2023

Après la sécheresse asymptomatique, les restrictions et les taxes éclair

H16

Mettez-vous bien ça dans le crâne : l’abondance, c’est fini ! On va maintenant entrer dans l’ère des pénuries : pénurie d’énergie, les moulins à vent et les miroirs magiques ne parvenant pas à combler les besoins, pénurie de viande, décidée d’en haut, pour éviter le méthane, le dioxyde de carbone et une trop bonne santé du cheptel humain… Et actuellement, les médias harpent de façon compulsive sur les inévitables pénuries d’eau.


Pour un pays tempéré qui n’a en réalité jamais manqué d’eau, c’est une affirmation particulièrement audacieuse. D’ailleurs, la Nature (la vraie, celle qu’on observe calmement chaque jour sans passer par les filtres de l’État) ne s’y est pas trompée : après quelques semaines sèches pour lesquelles certains préfets de départements ont tenté de paniquer, la pluie est revenue – après ce qu’on présentera comme un record de sécheresse, au besoin – et à tel point que certaines rivières sont sur le point de déborder. Dans le Sud, certains cours sont bien au-dessus des normales de saison, mais comme ceci contraste trop violemment avec le discours officiel (“On va tous mourir de soif”), on n’en parle pas.

En fait de sécheresse, on a – comme toutes les années précédentes – des situations contrastées d’un bout à l’autre du pays. Il n’y a, en réalité, rien d’anormal ni d’alarmant dans la situation mais, obstinément, le petit crin-crin des médias, des experts de plateau, des hydrologues de Twitter et du gouvernement s’installe : on manque d’eau !

Aucun déluge, aucune averse de grêle ne semble pouvoir contenter les vendeurs d’apocalypse déshydratée ; tout est là, clair, limpide, dans des petites cartes colorées rassemblées sur de jolis sites bien fichus, et toutes forcent le même constat : c’est la sécheresse. Elle peut être étendue, profonde, atteindre les nappes phréatiques, elle peut même être asymptomatique voire éclair, elle se cache sous vos parapluies, derrière vos imperméables, elle est partout !


Cependant, on ne pourra s’empêcher de noter que ces cartes semblent provenir d’un site, Info Sécheresse, dont l’aspect sérieux et professionnel parvient assez bien à faire oublier qu’il n’a rien d’officiel ou de sanctionné par l’État. Créé en mars 2020, il s’agit d’une production de la société privée ImagEau, qui est une filiale de la société SAUR (“Société d’aménagement urbain et rural”) dont l’actionnaire principal, un fonds d’investissement suédois, entend faire fructifier sa participation. De façon peu étonnante, la SAUR a pour activité principale la gestion déléguée de services pour les collectivités locales, essentiellement dans l’ingénierie et la construction d’ouvrages liés au traitement de l’eau.

En substance, la plupart des informations relayées assez goulûment par les médias proviennent de sociétés (SAUR et ImagEau notamment) dont le but est, fort commodément, de fournir des solutions à des problèmes de collecte, d’acheminement et de traitement de l’eau. Pratique.

Bien sûr, il ne s’agit pas ici de reprocher à ces entreprises de faire leur business et leur publicité, mais plutôt de s’interroger sur l’extraordinaire pénétration du message dans toutes les strates de la société française, notamment gouvernementale et médiatique. Ce serait comme si les différents acteurs concernés avaient tous à cœur de trouver un problème et d’en proposer des solutions clé en main. La coïncidence avec d’autres problèmes (dans les domaines de l’énergie, l’alimentation, ou la santé au hasard) qui trouvent, eux aussi, des solutions clés en main par des acteurs privés placés juste bien comme il faut auprès des acteurs publics et des médias n’est que ça, une pure coïncidence.

Tout comme n’est qu’une coïncidence la montée dans le strident des petits cris d’orfraie des médias lorsqu’il s’agit de parler de sécheresse ou, plus largement, de climat, à grand renfort de cartes aux couleurs de plus en plus cramoisies.


C’est tellement vrai qu’on en multiplie les usages. Les modèles ont montré leur puissance (climatiques, épidémiologiques : même combat d’infirmes), alors étendons leur principe, par exemple avec la météo des forêts et des incendies, nouvelle occasion de faire pétocher le spectateur.

Bien sûr, comme les numéros verts et les Grenelles, ces Cartographies de l’Enfer Quotidien ne résolvent absolument rien mais ça occupe l’esprit des foules : à retenir, c’est simple, simpliste voire simplet, et ça instille facilement un bon niveau d’anxiété alors qu’il n’y a aucune raison objective de s’inquiéter.

Cette manie des cartes, de l’illustration graphique pour faire passer des messages toujours anxiogènes se retrouve pour tous les sujets : un dessin vaut mille mots, surtout lorsqu’ils sont creux voire mensongers, et cela permet de faire entrer les idées, les messages et la propagande plus facilement. Cela marche avec les enfants de trois ans et il n’y a pas de raisons que ça ne marche pas avec des adultes préalablement amollis par des années de manipulations médiatiques et politiques.

Petit-à-petit, on plante donc avec obstination la graine d’un cruel manque d’eau partout dans un pays qui n’en a jamais manqué, manque qui poussera les foules à réclamer une action énergique, qui se traduira par des restrictions et – bien sûr – des taxes.

Technique éprouvée d’une mise en situation, mélange de “nudge” cher aux cabinets de conseil et d’un déplacement subtil de la fenêtre d’Overton : on introduit l’idée qu’on va devoir se serrer la ceinture, qu’on va devoir limiter, et qu’il va falloir faire payer ces salauds de riche, puis, un beau matin, tout le monde est riche et doit payer.

Bref, le réchauf dérègl pardon changement climatique, calamité moderne servie à toutes les sauces, va permettre de faire croire à une terrible sécheresse, à la nécessité de nouvelles restrictions (de liberté et de pouvoir d’achat) alors que, dans le même temps, le climat, espiègle, semble largement aider les cultures africaines et notamment au Sahel qui reverdit obstinément, dans un pied de nez aux apocalypsologues et autres catastrophistes qui refusent de constater que, malgré leurs pénibles admonestations, notre planète devient plus propre et en meilleure forme chaque jour qui passe.

En réalité, il faut se résoudre à l’évidence : l’abondance d’honnêteté ou de pondération, décidément, c’est fini.


19 juin 2023

Immigration

Franck Buchy

Yann Thibaud

Dieux déchus, oublieux et nostalgiques de notre glorieuse origine, nous sommes inlassablement portés par une intense et ardente quête de beauté, une irrépressible soif de transcendance, que les misérables simulacres de notre monde décadent ne peuvent évidemment satisfaire.
Aussi alternons-nous, au fil des multiples épisodes de notre voyage sur terre, entre ombre et lumière, bonheur et malheur, extase et désespérance.
Jusqu'à ce que, nous tournant vers nous-mêmes et entreprenant d'y découvrir l'ineffable mystère de notre véritable et éternelle nature et identité, nous finissions par expérimenter la paisible sérénité que procure le regard neutre, témoin objectif de toutes les péripéties de notre tragi-comique existence.
Cet éveil, tant individuel que collectif, s'avérant la clé et la porte de sortie de notre prison, la silencieuse délivrance de tant de souffrances obscures et inutiles.
Jour de gloire, jour de beauté que celui de la fin, définitive et méritoire, de l'illusion, de toutes les impasses et folies qui ont marqué, tristement et fatalement, l'histoire humaine.
Voilà où nous en sommes aujourd'hui, dans le déroulement de notre itinéraire de vie : allons-nous continuer à nous couler et nous complaire dans le lit du mensonge et du conditionnement, ou bien sommes-nous prêts à assumer notre brillante mission d'aventuriers cosmiques, engagés dans la bataille pour la sauvegarde et la résurrection d'un monde en perdition ?
Vivons-nous ainsi aujourd'hui la fin ou le renouveau de notre civilisation, si surprenante, imprévisible et paradoxale ?

Covidistes

Marc Amblard

Quand le journaliste Gérard Leclerc, ardent défenseur du passeport sanitaire et des mesures liberticides, passe pour un gros imbécile dépourvu d'argument, face au bon sens de Pascal Praud.
Plus le temps passe et plus la folie du culte covidien affiche ses contradictions et son insanité. Lâcheté, couardise, compromission... la face sombre d'une partie de la population se fait jour et ce n'est pas joli.
Pour ma part, je n'hésiterai pas à mettre le doigt dessus aussi souvent que l'occasion m'en sera donnée.
Et si vous pensez que cette affaire est terminée, vous vous trompez : pas plus tard qu'hier, l'OMS a signé un partenariat avec l'Union européenne pour mettre en place un pass sanitaire mondial...

https://www.facebook.com/100000421945599/videos/2641765795966087/

La gauche islamisée et la CGT en première ligne

Jacques COTTA

La CGT soutient de fait les islamistes qui mènent des opérations politiques dans les écoles, dès le plus jeune âge. Cela, en d’autres temps, aurait suscité une levée de boucliers dans le monde syndical notamment attaché aux principes élémentaires de la laïcité, pilier qui permet encore de vivre ensemble, et qui se trouve sérieusement ébranlé. Mais aujourd’hui silence. Et qui ne dit mot consent...

Les faits

Dans les semaines des mois de mai et juin, trois écoles primaires de Nice ont été le théâtre de prières musulmanes de la part d’une quinzaine d’enfants, d’une minute de silence « en hommage au prophète ». Dans un lycée de Nice et de Vallauris, c’est le port d’une abaya qui défraye la chronique.

Jeudi 15 juin, Christian Estrosi publie un communiqué avec le soutien du ministre de l’éducation nationale Pap Ndiaye et de la rectrice de l’académie, évoque une « dérive de la société », le « séparatisme en marche » et en appelle à « une grande campagne de sensibilisation au phénomène de radicalisation ».

Immédiatement, la CGT Educ-Action des Alpes maritimes note « la rapidité de ces réactions (…) avant même les résultats de l’enquête de l’inspection générale » et estime donc que les témoignages d’instituteurs ou de chefs d’établissement en la matière sont insuffisants.

Condamnation d’Estrosi donc, mais quid sur le fond de l’affaire ?

Réactions à front renversé

Il serait question de catéchisme à l’école, sans doute les principes n’auraient pas eu la même importance pour le maire de Nice et pour le ministre de l’éducation. Catéchisme religieux pour le premier, catéchisme woke pour le second...

Et sans doute dans ce cas, le catéchisme aurait été mis à l’index par la CGT Educ-Actions au nom des principes de laïcité et de l’intrusion de la religion catholique à l’école.

La discussion fort justement aurait porté sur le fond, la laïcité, la religion affaire privée qui doit le rester et ne pas venir empiéter sur l’espace public.

Mais là, rien de cela. Par souci électoraliste, là où le Rassemblement national est une des premières forces électorales, le maire de Nice vient sur des terres convoitées.

Et pour la CGT Educ-Actions, l’occasion de montrer la réalité d’une gauche décomposée ne pouvait être ratée. Les principes n’existent plus. La laïcité n’est pas ou fort peu évoquée. Le syndicat dénonce non pas la prière, mais la façon [d’]« attiser les peurs et de développer les raccourcis ». « C’est exposer les enfants, leurs parents et l’ensemble des communautés éducatives de ces établissements à un battage médiatique délétère qui les met en danger dans un contexte où les affaires de ce type sont régulièrement montées en épingle. » exprime la CGT.

Soutien de fait aux islamistes radicaux

On me reprochera peut-être d’aller vite en besogne. Mais comment ne pas voir dans la position de la CGT Educ-Actions des Alpes maritimes l’expression d’une décomposition politique avancée, d’une gauche qui au nom des « bons sentiments » assimile musulmans et islamistes en refusant de condamner les seconds au nom des premiers.

Des enfants qui prient dans une cour de récréation, qui appellent au « respect de Mahomet » transgressent à la fois les règles élémentaires de la laïcité et s’engagent dans une action politique (sans doute téléguidée par des adultes très conscients de leurs actes) qui de fait n’a pas grand chose à voir avec la religion. Après les collégiennes de Creil portant le voile islamique dans les années 1989, après l’affaire de la crèche Baby Loup en 2010, après les émeutes urbaines consécutives au contrôle d’une femme portant le voile intégral à Trappes en 2013, après la provocation « burkini » à Nice au lendemain de l’attentat meurtrier de juillet 2016, les lois de 2004 et 2010 portant respectivement sur les signes religieux dans les écoles publiques françaises et interdisant la dissimulation du visage dans l’espace public provoquent les foudres des islamistes.

Au nom de l’antiracisme donc qui assimile les musulmans dans leur ensemble à l’islamisme radical, la gauche comme en témoigne la CGT Educ-Action, apporte son soutien de fait aux islamistes qui, en coulisse, savent très bien ce qu’ils font pour combattre la république, ses valeurs, et la laïcité. Ces positions catastrophiques s’inscrivent dans la foulée de la manifestation « contre l’islamophobie » de novembre 2019 à laquelle participaient les responsables de gauche – à l’exception des responsables du PS – Jean-Luc Mélenchon en tête, derrière les responsables du CCIF et des Frères musulmans en France, assimilant à nouveau la critique de l’islam politique au rejet des musulmans.

La gauche décérébrée jusqu’au bout

La CGT Educ-Actions a exprimé le degré de complicité de la gauche avec la macronie.

Ainsi a-t-elle épargné le ministre de l’éducation national qui, en même temps qu’il soutenait le maire de Nice dans sa dénonciation, soutenait de fait le port l’abaya dans les écoles françaises, un vêtement traditionnel féminin, en Arabie Saoudite notamment.

Courageux le ministre, qui remet dans la décision des chefs d’établissement le fait de savoir si ce vêtement est religieux ou pas. Dans la négative il serait donc évidemment impossible de l’interdire. Le fait politique est suffisamment important pour que la Nation ait une position homogène sur la question. Mais non, à chacun de se débrouiller, voilà tout !

Immédiatement le conseil du culte musulman a déclaré que « l’abaya n’est pas un vêtement religieux ».

En conséquence, toutes les filles qui voudront ou qu’on incite à porter l’abaya pourront venir au collège et au lycée dans cet accoutrement. De quoi réjouir sans doute la gauche en général et particulièrement la France Insoumise qui milite contre l’interdiction de l’abaya. Dans la foulée des innovations de Mélenchon, elle pourra se féliciter de ce progrès de la créolisation et sans doute, pas avare de contradictions, du progrès du droit des femmes réalisé de la sorte, de leur liberté, et du droit des LGBT...

Pendant ce temps les islamistes exultent. Ils ont remporté une nouvelle victoire dans leur marche pour transformer la France en Dar-al-islam. Cela avec la complicité de la gauche, sans doute inconsciente ou pour certains bercés d’illusion dans la découverte d’un hypothétique apport électoral.

Et le ministre de l’Éducation nationale peut se frotter les mains. Derrière ses positions, la CGT Educ-Actions n’aura non plus dit mot de l’affaire René Chiche, enseignant de philosophie suspendu sans salaire pour avoir tenu sur les « réseaux sociaux » des propos qui ont déplu à monsieur le ministre Pap Ndiaye. Au fait, à gauche, la CGT Educ-Actions a un temps de retard. Les élus locaux SNES-FSU notamment, en qualité de représentants des personnels lors du conseil de discipline, ont voté pour que Chiche soit sanctionné.

Entre fossoyeurs de la laïcité et liquidateurs des droits des personnels, le gouvernement a-t-il vraiment encore besoin d’auxiliaires ? 18/6/2023

18 juin 2023

Ukraine-Russie : quelles négociations ?

Tiephaine Soter

Vous l'avez certainement vu, une délégation africaine s'est rendue à Kiev cette semaine, et s'est ensuite rendue à Moscou, dans l'espoir d'aider à faire avancer l'idée d'une paix entre les deux nations belligérantes.
Le président russe, Vladimir Poutine, a produit un document négocié l'année dernière sous l'égide du président turc, Receip Tayyip Erdogan, lors du sommet organisé par lui en mars 2022 en Turkiye. Ce document n'est rien moins qu'un accord en vue d'un traité de paix en bonne et due forme entre l'Ukraine et la Russie, prévoyant entre autres la neutralité totale de l'Ukraine vis-à-vis de l'OTAN et de la Russie. L'accord comporte 18 articles, paraphés par le président de la délégation ukrainienne, ainsi qu'un addendum, qui comporte une liste exhaustive des équipements militaires et des personnels ukrainiens à l'époque.
L'évacuation de la région de Kiev et du nord de l'Ukraine était l'une des garanties fournies par les russes pour la conclusion de l'accord. Quelques jours après ce retrait, Zelensky a jeté aux orties cet accord, sous la pression de dirigeants occidentaux, au premier rang desquels Boris Johnson, alors premier ministre britannique. Mieux, Zelensky a signé un décret présidentiel interdisant la négociation avec les russes, sous toutes ses formes.
On se souviendra aussi, pour ceux qui ont suivi l'affaire et ont un peu de mémoire, que l'un des négociateurs ukrainiens de la délégation du 28 février à Gomel, en Biélorussie, Denys Kirieiev, avait été abattu par le SBU le 5 mars...
La chronologie des négociations se trouve ici :
Quelles négociations peut-il y avoir quand l'Occident et l'Ukraine n'ont eu de cesse depuis 20 ans que de trahir la parole donnée aux Russes ? Comment pourrait-on croire un seul instant qu'un traité passé avec nos dirigeants ait une quelconque valeur diplomatique ou juridique, quand ils négocient sans être sincères et n'ont aucune intention de respecter leurs engagements?
Les trois quarts du monde sont en train de nous tourner le dos pour cette raison, et un véritable cordon sanitaire est en train de se dessiner autour de nos pays, aussi bien que le plan diplomatique que politique, économique ou financier.
Et n'allez pas croire que ce n'est là que de la propagande étrangère anti-occidentale. Nos dirigeants n'ont eu de cesse depuis 20 ans que de nous tromper, nous aussi. Les justifications de la guerre éternelle contre le terrorisme, la construction forcée de l'Union Européenne alors que nous n'en voulions pas, la trahison qu'a représenté la monnaie unique contre notre indépendance et notre souveraineté, les traités et les lois qui nous sont imposés malgré notre opposition parfois virulente, tout démontre que ce que disent les étrangers sur nos dirigeants est véridique.
Ces gens nous dirigent vers une troisième guerre mondiale, vers l'asservissement numérique, vers le totalitarisme social et la dictature politique.
Quand est-ce qu'on les arrête pour de bon ?

LA DÉMOCRATIE N’EST PLUS

Marc Amblard

Une oligarchie néomarxiste s’est emparée du pouvoir que nous étions censés avoir confié exclusivement à nos élus. Cette caste apatride a pris le contrôle des gouvernements à travers des entités internationales parmi lesquelles l'OMS, l'UE, l'ONU, le WEF (World Economic Forum), le FMI, la BRI, la Banque mondiale, l'OTAN et également les deux mastodontes financiers Blackrock et Vanguard. Ces organisations sont suffisamment puissantes pour imposer aux nations des dirigeants fantoches en dévoyant les processus électoraux.
Ainsi que nous avons pu le constater durant la crise du Covid, elles n’œuvrent nullement dans l’intérêt des peuples. Bien au contraire.
Nous assistons là à un véritable coup d’état perpétré par des individus dont l’objectif est de nous infliger un agenda mortifère conforme à leur idéologie qui vise à la réduction, l’appauvrissement et le contrôle total des populations.
Si vous pensez qu’il s’agit d’élucubrations complotistes, je vous suggère alors de faire l’effort d’écouter attentivement quelques puissants et leurs éminences grises comme Larry Fink, Bill Gates, Georges Soros, Klaus Schwab, Yuval Noah Harari, Dennis Meadows… Tout est en ligne.
Nous avons cru que le fascisme avait pris fin durant la seconde guerre mondiale. Il n’en est rien.
N.B. Je viens tout juste d'apprendre que le Docteur Jordan Peterson, psychologue clinicien canadien, professeur émérite de psychologie à l'Université de Toronto et auteur à succès, sera peut-être condamné par un tribunal de l’Ontario à être « mentalement rééduqué » (judicial review). Le verdict n'est pas encore prononcé. Son crime : avoir démasqué le wokisme. Vous commencez à comprendre ?
Ah j'oubliais un détail : nous sommes des milliards, ils sont quelques milliers, c'est-à-dire rien. Je reste optimiste.

Ukraine

Vincent Verschoore

La guerre de la désinformation se poursuit en écho à celle sur le terrain où, depuis le 4 juin, les forces ukrainiennes dopées au matériel Otan tentent de percer le front russe.
De l'avis général, sans grand succès et la com russe parle de 7 500 soldats ukrainiens tués depuis cette date, avec un rapport de pertes de 1 à 10 en faveur de l'armée russe.
L'Otan ne dément ni ne confirme, se contentant de promettre toujours plus d'aide mais, comme le dit l'ineffable Macron, "dans les limites fixées et en évitant l'escalade".
On se souviendra qu'au début, la limite était de ne pas envoyer de matériel lourd (chars) ni d'avions.
Résultat : les Ukrainiens meurent en masse sans rien changer sur le terrain, et le complexe militaro-industriel s'enrichit sous les applaudissements des euro-atlantistes.
Le monde non occidental, de son côté, rejette de plus en plus massivement la domination américaine basée sur la guerre perpétuelle et le chantage au dollar, et il s'organise en fonction.
Le sommet des BRICS du mois de juillet sera sans doute crucial, à tel point que Macron veut y participer à titre d'observateur. Le pays organisateur, l'Afrique du Sud, n'est guère enthousiaste.
Les euro-atlantistes ne répondent pas à la question d'à partir de combien de morts ukrainiens il faudrait commencer à chercher un cessez-le-feu avec les Russes. Ils se réfugient derrière le "c'est aux Ukrainiens de décider", alors que les Ukrainiens (hors Zelensky) ne décident de rien, et que les combats se poursuivent du fait de l'aide de l'Otan, de facto coresponsable de la situation.
J'imagine que la monstrueuse hypocrisie euro-atlantiste s'arrêtera le jour où ses militants seront invités à venir verser leur propre sang dans les marécages du Dniepr.