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27 août 2023

La grande frousse du Système

Maxime Tandonnet

(Extrait d’un entretien pour Atlantico, avec M. Jean Petaux)

Dans la Voix du Nord, Gérald Darmanin déclare, «Je me sens légitime pour dire qu’il faut s’occuper de la marmite sociale qui bout». Gérald Darmanin estime «assez probable» une victoire de Marine Le Pen et veut, pour contrer cela, s’adresser aux catégories populaires. Ce sera d’ailleurs l’un des enjeux de sa rentrée, dimanche, à Tourcoing. Qu’est-ce que ces déclarations disent de la vision politique et idéologique de Gérald Darmanin ? (Et quelle proximité avec celle de Sarkozy?)

Défenseur des catégories populaires ? Personne ne pourra jamais oublier que Gérald Darmanin aura été, depuis 2017, un acteur essentiel de la politique qui a été conduite, non seulement en matière de sécurité et d’immigration, mais aussi dans le domaine social, notamment lors de la réforme controversée des retraites (les 64 ans) qui a été réalisée contre la volonté (et le bon sens) de l’immense majorité de la nation. La marmite sociale bout mais qui entretient le foyer sous la marmite ? Quant à la « victoire assez probable de Marine le Pen », cette phrase doit se comprendre comme la quintessence du modèle politique qui s’impose depuis une dizaine d’années : réduire les enjeux électoraux au combat contre un « épouvantail » tout en l’exhibant, pour faire oublier la faillite d’un bilan et l’absence de toute perspective. Les déclarations du président Sarkozy et de Gérald Darmanin se rejoignent : l’idée est de valoriser Mme le Pen, tout en maintenant une dose de diabolisation pour préserver la glaciation du système et permettre une élection confortable du successeur désigné de M. Macron en 2027.

Politico a révélé que Darmanin entretenait de bonnes relations avec les grands patrons français et que Bernard Arnault avait poussé pour qu’il soit nommé Premier Ministre. Que faut-il y voir en termes stratégique et politique ?

En ce moment le Système, comme disaient de Gaulle et Mitterrand – les puissances financières, économiques et médiatiques – commence à paniquer. En rendant inéligible, par la réforme constitutionnelle de 2008 le président de la République pour un troisième mandat, Nicolas Sarkozy savait-il qu’il posait une véritable bombe à retardement ? Sur le champ de ruines qu’est devenue la politique française et dans un contexte d’indifférence croissante de l’opinion, une troisième élection d’Emmanuel Macron s’imposerait naturellement si Sarkozy n’avait pas interdit un troisième mandat (sur le modèle américain). Alors, le Système prend peur, quatre ans à l’avance, il tremble. Il voit dans le président Macron – qui a supprimé l’ISF – le protecteur de ses intérêts. Paradoxalement, alors que la France, dans la période récente, a rarement été aussi agitée et violente que depuis 2017, entre les Gilets jaunes, les mouvements sociaux et la dernière crise des banlieues, le Système voit dans l’actuel président un rempart contre le chaos. Et le chaos s’incarne à ses yeux dans la perspective d’une arrivée à l’Élysée de Mme le Pen ou de M. Mélenchon. Donc, il cherche un successeur à M. Macron dans la stricte continuité de celui-ci. Ces derniers jours, il vient de lancer Gérald Darmanin dans la course, comme un ballon d’essai pour voir si la greffe va prendre dans l’opinion. En vérité, chacun pense au modèle de Nicolas Sarkozy, lancé dès 2002 dans la course pour 2007. Or, les circonstances n’ont strictement rien à voir, ni l’état d’esprit du pays – devenu infiniment plus sceptique et critique –, ni le ressenti populaire autour de l’image de ces deux personnalités. Pour l’instant, la France est confrontée à une inconnue totale et ce n’est pas ce ballon d’essai qui permettra de clarifier les choses…

COVID-19 : QUI VA POUVOIR SE FAIRE VACCINER À LA RENTRÉE ?

Juliette Desmonceaux - BFMTV

Une nouvelle campagne de vaccination contre le Covid va être lancée à l'automne. Elle sera notamment destinée aux personnes à risques. De nouveaux vaccins seront disponibles, ciblant les variants apparus cet été.

De quoi rappeler des souvenirs. Avec la rentrée, une nouvelle campagne vaccinale contre le Covid-19 est prévue à l'automne, dès le 17 octobre en métropole, en Martinique, Guyane et Guadeloupe, et dès le 6 septembre à Mayotte. Cette nouvelle dose est d'abord destinée aux personnes à risques, mais est possible pour l'ensemble de la population.

"Le vaccin sera ouvert et gratuit pour tous ceux qui le souhaiteront", assure à BFMTV.com l'épidémiologiste Antoine Flahault.

"Il est recommandé pour les personnes fragiles et disponible pour tous les autres", précise-t-il encore.

Les plus de 65 ans, les femmes enceintes et le personnel soignant concernés

Selon les recommandations formulées par la Haute Autorité de Santé (HAS), le nouveau vaccin est recommandé pour toutes les personnes âgées de 65 ans et plus, pour toutes les personnes âgées d'au moins 6 mois atteintes de comorbidités (hypertension artérielle compliquée, problèmes cardiaques, vasculaires, hépatiques, rénaux, pulmonaires, diabète, obésité, cancers, personnes transplantées, personnes atteintes de trisomie 21 ou de troubles psychiatriques ou de démence) et pour les personnes immunodéprimées.

S'y ajoutent les femmes enceintes et les personnes résidentes en Ehpad et en unités de soins de longue durée, le personnel soignant, ainsi que toutes les personnes en contact régulier avec des individus à risques. Il est conseillé aux plus de 80 ans, aux personnes immunodéprimées et aux personnes à très haut risque de faire un autre rappel au printemps 2024.

Si l'on est en bonne santé, on peut se faire vacciner "si on a des proches fragiles" indique le médecin Antoine Flahault. "Certaines personnes ne peuvent pas se permettre des formes persistantes de Covid", ajoute-t-il, faisant référence aux Covid longs qui peuvent être handicapants dans la vie personnelle et professionnelle.

Pour se faire vacciner, ne pas oublier qu'il est indispensable de respecter un délai minimum de 6 mois après la dernière injection ou après la dernière infection au Covid.

"Éviter une surcharge des hôpitaux"

Pourquoi cette nouvelle campagne? "Il n'y a pas d'indication aujourd'hui que la population voit une baisse de son immunité", reconnaît Antoine Flahault.
"La recommandation (vaccinale) n'est pas liée au taux d'incidence, puisqu'elle date de février, elle est liée au fait qu'on s'attend à ce que le virus revienne par vagues successives", explique-t-il.

Une situation d'autant plus probable avec la rentrée, une "période propice à la propagation du virus dans les écoles notamment", indique l'épidémiologiste.
"Il faut à tout prix éviter une surcharge pour les hôpitaux qui sont déjà malades eux-mêmes", abonde auprès de BFMTV.com l'épidémiologiste au CHU de Lille Philippe Amouyel.

"Les hôpitaux ne pourront pas tenir s'il y a une conjonction entre la grippe et le Covid. Il faut vraiment faire de la prévention", soutient-il. En ligne de mire notamment la triple épidémie de Covid-bronchiolite-grippe qui a saturé les hôpitaux l'hiver dernier. La campagne de vaccination contre la grippe sera d'ailleurs cette année couplée à celle contre le Covid, alors que les deux vaccins sont recommandés pour les 65 ans et plus.

De nouveaux vaccins qui ciblent les nouveaux variants

Pour cette campagne à venir, de nouveaux vaccins seront mis à disposition des patients. Parmi eux, deux vaccins à ARN Messager, recommandés en première intention, l'un produit par le laboratoire Pfizer, l'autre par Moderna. Un troisième vaccin, du laboratoire Novavax, devrait aussi être proposé. Enfin, des vaccins Comirnaty de Pfizer-BioNTech seront recommandés pour les moins de 30 ans.

Les deux premiers vaccins sont des vaccins "bivalents" qui "contiennent des antigènes pour le virus XBB.1.5, père d'Éris", explique Philippe Amouyel. Avec ces nouveaux vaccins, la campagne vaccinale entend cibler notamment ce sous-variant d'Omicron qui "est en train de devenir majoritaire en Europe", comme le souligne le médecin.

Si le début de la campagne de vaccination est pour l'instant fixé au 17 octobre en métropole notamment, cela pourrait changer, selon l'épidémiologiste Philippe Amouyel. "Ça ne sert à rien de vacciner plus tôt compte tenu de la tendance, mais si jamais il y a un pic à la rentrée, elle débutera début octobre à mon avis", avance-t-il. 25/8/2023

LES MINISTRES PASSENT, L'ÉDUCATION TRÉPASSE (rediffusion)

Jacques COTTA

À quelques jours de la rentrée scolaire, ce n° 2 de mon magazine "Dans la gueule du Loup". Vous retrouverez dans ce magazine vu déjà des dizaines de milliers de fois :
- Michèle Victory, alors députée socialiste de l'Ardèche,
- Vincent Jeanbrun, conseiller régional LR, délégué spécial à l'Emploi, la formation professionnelle et l'apprentissage en IDF,
- Natacha Polony, journaliste et essayiste,
- Denis Collin, professeur de philosophie et écrivain,
- Jean-François Dupeyron, maître de conférence en philosophie.


Le tour de vis de l’été

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire


La rentrée est proche et l’on pourrait s’imaginer que l’été aura permis d’envisager le retour du bon sens et de l’honnêteté, on peut rêver non ? L’essence a déjà pris 20 centimes pendant la bronzette. L’espoir n’est pas encore censuré par Breton, seulement la liberté d’expression, mais pour notre sécurité, pour éviter que nous nous mettions à douter de la propagande européenne. Sur les fronts, social, sécuritaire, éducatif, économique, c’est déjà sûr, ce sera pire. Partout en Europe les faillites mettent en péril toutes les économies, mais madame von der Leyen n’a pour objectif que l’aide à l’Ukraine, avec une rallonge de plusieurs milliards décidée, par elle-même. Alors même que l’Ukraine a perdu : comment l’annoncer ? Elle est également très fière de la censure des réseaux sociaux, par son ami Thierry Breton et affirme vouloir plus de transparence sur les réseaux sociaux. Celle qui refuse de publier ses SMS avec Bourla, le PDG de Pfizer, et qui a supprimé ceux échangés avec McKinsey quand elle était ministre en Allemagne, demande de la transparence. On ne sait si les français comprennent encore bien ce qui les attend : quelques uns ont même déjà ressorti les masques, alors que le variant n’est encore qu’à la télé.

Notre dette abyssale et la gabegie budgétaire vont se poursuivre, voire s’intensifier et Macron annonce déjà de nouveaux impôts, dans un contexte de désindustrialisation, donc de paupérisation : l’avenir s’annonce noir. La loi à venir sur l’immigration sera le nouveau cheval de Troie pour défigurer notre pays. Plus de 120 attaques journalières au couteau, quasiment toutes le fait de cette immigration dont il ne faut pas parler, les échanges de coups de feu et les morts, dans les quartiers où habitent ces braves gens, achèvent de détruire ce qui fut, avant 1970, un pays de cocagne. Macron usera-t-il du 49.3 pour faire passer sa loi immigration ? Habitué des coups de forces, il rêve sans doute d’un consensus autour de ce projet, pour faire voter cette loi, assortie d’une obligation européenne d’accueil des migrants, qui submergera un peu plus notre civilisation, rendant toute cohésion sociale impossible. De ces immigrés, qualifiés de chances, on n’en veut plus dans la capitale pour ne pas faire tache lors des futurs JO. Encore une fois, la bourgeoisie au pouvoir dispense des bons conseils pour les autres mais s’affranchit de les suivre. En face, il y a bien nos représentants, députés et sénateurs. Que font-ils ? Rien, ou plus exactement ils font tout pour que rien ne change.

Ils laissent sciemment aux commandes un pouvoir qu’ils savent corrompu, les audiences sénatoriales l’ont démontré avec McKinsey et l’affaire Schiappa, mais ils n’ont pas dans l’idée de destituer celui qui ruine notre économie et détruit notre société. Bien entendu, ils se servent au passage, et on comprend qu’ils trouvent toujours un bon argument pour figer une situation qui ne pourra tenir sur le long terme. Qu’ils ne s’opposent pas à la future loi d’immigration, on s’en doute, parce qu’ils espèrent secrètement pouvoir encore maintenir leurs privilèges de caste. Si les Français n’ont plus les capacités de se révolter et de reprendre le pouvoir qui leur a été volé, il faut qu’ils gardent à l’esprit que ceux qu’ils vont faire entrer et qui remplaceront le peuple dissout n’auront pas la même docilité. Ils seront alors les maîtres d’un pays ensauvagé, dont les règles ne s’appliquent plus nulle part et leur puissance s’effondrera faute d’avoir en face des citoyens respectueux de ces institutions qu’ils se sont ingéniés à violer et à travestir pour leurs intérêts, depuis 40 ans.

Qu’ils ne se réjouissent pas trop vite, aucun régime n’est immuable. Les pires dictatures finissent par tomber. Les BRICS, qui s’élargissent seront peut-être à l’origine de notre effondrement et d’une nécessaire remise à plat de nos fonctionnements national et européen. Au RPF nous ne pouvons que les inciter à plus de cran et d’honnêteté vis-à-vis d’un peuple qui souffre, qui peine, dont le génie est entravé par des normes tatillonnes, dont l’énergie est vidée par d’accablantes réglementations et dont l’avenir sécuritaire et financier est anxiogène. La liberté d’entreprendre, de penser, devrait être leur seule motivation, en lieu et place d’un contrôle toujours plus important de nos faits et gestes. Les dirigeants sont tombés dans le piège sécuritaire, comme des vieillards apeurés qui cherchent par tous les moyens à contenir l’agitation de la vie. Historiquement, cela n’a jamais marché et le tout est désormais de savoir combien de temps le tour de vis de l’été pourra contenir la pression. 26/8/2023

https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com

26 août 2023

« Les élèves ne savent plus rien »

Eve Vaguerlant

Eve Vaguerlant est agrégée et docteur en Lettres modernes, professeur de français depuis une dizaine d’années. Elle a enseigné dans plusieurs collèges et lycées de la région parisienne et vient de publier « Un prof ne devrait pas dire ça – Choses vues et choses tues dans l’Éducation nationale » (L’Artilleur). 

Un essai qui décrit les différents problèmes qui minent le système scolaire français : effondrement du niveau, refus de la culture et de la transmission, banalisation de la violence, absence de discipline et de sanctions, ingérences idéologiques, atteintes à la laïcité, pression des parents d’élèves, déni des enseignants et des chefs d’établissement, etc.

« Les enfants ne sont pas à l'abri des dérives que je dénonce dans les établissements dits tranquilles. Les parents ont l'impression que s'ils réussissent à éviter le collège de ghetto, leur enfant recevra une instruction satisfaisante. Ce n'est pas vrai. »

Pour Eve Vaguerlant, l’École est le théâtre d’une banalisation de la violence et « beaucoup d’élèves n'interagissent désormais plus qu’à travers les coups et l’insulte » : « On leur apprend l'impunité, cette culture de la victimisation où rien n'est jamais de leur faute, ils ne savent pas s'excuser, il n'y a jamais de sanction pour leur faire comprendre qu’ils ont fauté. »

Une violence endémique qui est aussi le produit du manque d’instruction : « Les élèves fonctionnent avec très peu de mots de vocabulaire, ils utilisent des béquilles de langage comme “wallah”, “wesh”, etc. Cela crée un climat d'agressivité verbale permanent. [...] Nous produisons des masses de jeunes qui ne connaissent que la violence comme mode d'expression, c'est très inquiétant. »

Si Pap Ndiaye a fait de l’éducation à la sexualité l’une de ses priorités, Eve Vaguerlant estime que le ministre se trompe de combat : « Quand on voit la violence dans les établissements scolaires, la chute vertigineuse du niveau, ça me paraît en décalage total avec la réalité et les besoins du terrain. »

« Quand on parle d'éducation à la sexualité, il faut être très méfiant. Il s'agit de faire intervenir des militants d'extrême gauche qui vont répandre la théorie du genre, systématiquement », renchérit l’enseignante, qui cite l’intervention d’une association féministe venue expliquer à des collégiens « la façon dont les filles sont ostracisées pendant leurs règles en France ».

« L’intervenante a expliqué son problème en n'utilisant jamais le mot femme. Elle préférait dire “personne ayant un utérus”, car il y a aussi des hommes trans qui ont leurs règles. Elle a expliqué ça devant un parterre de gamins de 12 ans. »

Selon Eve Vaguerlant, l’absence de réponses aux problèmes du système scolaire français « vient d’un aveuglement volontaire des politiques, de l’institution scolaire », mais aussi des professeurs eux-mêmes : « Les manifestations de profs reviennent toujours à réclamer davantage de moyens [...]. Vous n'aurez jamais une manifestation pour réclamer des sanctions, de la discipline, ce sont des termes jugés fascistes par la majorité du corps enseignant. »

00:00 Intro
01:58 Pourquoi lever le voile sur le quotidien d’un prof de l’Éducation nationale ?
03:21 Les parents qui pensent que leurs enfants sont à l’abri sont-ils naïfs ?
07:19 Quel est le rôle du pédagogisme dans le délitement de l’École ?
18:22 En quoi l'École produit-elle des individus dociles et malléables ?
23:05 En quoi la politique d’inclusion favorise-t-elle la culture de l’excuse et la victimisation ?
29:04 Comment les ingérences idéologiques se manifestent-elles à l’École ?
34:50 La théorie du genre trouve-t-elle une traduction concrète dans les ressources pédagogiques et les enseignements ?
39:52 L'éducation à la sexualité est-elle une priorité ?
43:29 En quoi les formations à la laïcité sont-elles inadaptées ? Les enseignants sont-ils condamnés à s’auto-censurer pour éviter d’être menacés ?
48:11 La baisse du niveau scolaire favorise-t-elle l’expansion des comportements violents ?
57:04 La crise du système scolaire français est-elle le reflet d’une crise plus profonde ?
01:01:38 En quoi le corps enseignant est-il responsable de son propre discrédit ?
01:04:18 Que valent les diplômes comme le brevet ou le bac aujourd’hui ?
01:06:11 Les bons élèves font-ils eux aussi les frais de la chute du niveau scolaire ?
01:14:05 Comment garder la foi et continuer à y croire ?
01:16:55 L’apocalypse scolaire peut-elle être évitée ?


Biden père et fils : une mafia à la Maison-Blanche

H16

Comme toute la presse occidentale, la presse française s’épanche régulièrement et goulûment sur les imbroglios judiciaires dans lesquels semble actuellement s’empêtrer Donald Trump aux États-Unis, alors que la campagne pour l’élection présidentielle de 2024 commence tout juste. Cependant, on ne pourra s’empêcher de noter sa grande discrétion lorsqu’il s’agit de revenir sur les rocambolesques affaires de la famille Biden…

Pourtant, il y a d’autant plus à dire sur Biden père et fils que l’asymétrie est grande entre le traitement judiciaire subi par Trump et celui, nettement plus conciliant, que les Biden supportent : là où Trump multiplie les mises en examen, la justice américaine semble étonnamment empotée lorsqu’il s’agit de poursuivre tant Hunter que Joe dont les casseroles s’accumulent maintenant avec une fréquence soutenue.


Un précédent billet d’octobre de l’année dernière détaillait les derniers rebondissements touchant le fils, Hunter, et montrait à quel point il lui serait difficile de passer entre les gouttes : les informations contenues dans son ordinateur portable ont notamment permis d’établir un nombre phénoménal de crimes et délits.

Au passage, il sera difficile d’oublier que ce portable avait été qualifié d’invention et d’intox par l’actuel locataire de la Maison Blanche, ainsi que par des représentants de différentes agences de renseignements, avant que tout ce petit monde se voie réfuté par l’accumulation d’éléments de preuves coïncidentes et de témoignages de plus en plus incriminants.

Ces dernières semaines, les affaires dans lesquelles se sont empêtrés aussi bien le père que le fils Biden s’accélèrent nettement : les enquêtes menées par le Congrès américain ont levé suffisamment de lièvres pour que même la presse de grand chemin – l’américaine, tout au plus, la française est encore coincée en 2019 – évoquent les malversations qui touchent la famille présidentielle, d’ailleurs au point de gêner la candidature de Joe Biden à sa propre succession. Ce qui, au passage, donne d’intéressantes tentatives médiatiques de pousser Michelle Obama comme candidate démocrate de remplacement.

Et il y a de quoi s’interroger sur la viabilité de l’actuel candidat démocrate. Outre son état de santé général qui laisse de plus en plus à désirer, on découvre à présent que son fils était directement mêlé à des opérations en coulisse visant à la mise en accusation de Trump (son “impeachment”), qu’il contactait son père de façon régulière tant dans le cadre politique que dans le cadre de ses affaires véreuses avec des puissances étrangères (Chine, Roumanie, Ukraine) et que pour ce faire, Joe utilisait une panoplie de pseudonymes.

Autrement dit, il n’y a plus aucun doute que le Vice-Président Biden, sous l’administration Obama, a bel et bien utilisé son pouvoir pour monnayer son influence et encaisser de fortes sommes de ces puissances étrangères.


Pour un président en exercice, cela donne un tableau croquignolet, d’autant que le même corrompu prétendait, lors du débat de campagne présidentielle en 2020, n’avoir pas touché un centime frauduleux. Les médias en seront pour leur frais mais rassurez-vous, aucun ne fera son mea culpa, y compris en France.

Pourtant, il y a de quoi : lors de ce fameux débat, tous les éléments que Trump balançait contre son opposant d’alors se révèlent maintenant parfaitement exacts, et on peut largement reprocher aux médias de n’avoir pas fait la moindre enquête et, pire, d’avoir prétendu que l’ex-président mentait ou affabulait.

En pratique, l’actuel Oversight Committee du Congrès américain chargé de la Transparence a mis à disposition publique un graphique complet, détaillé et animé de tout ce qu’a fait Biden depuis 2009 (à son entrée en fonction dans l’administration Obama) avec les éléments factuels démontrant son implication et sa corruption dans un nombre effarant d’affaires jusqu’en 2023 couvrant tous ses trafics d’influences, ainsi que les transactions financières (dodues), leurs sources, leurs destinations dans la famille Biden et leurs montants.

Dans ce contexte, l’accumulation des révélation sur la famille Biden et son niveau de corruption obligent à noter la cadence étonnante des événements politiques américains : à chaque fois qu’une nouvelle affaire explosive venait s’ajouter à la litanie des corruptions, détournements et autres malversations de la famille Biden, immédiatement après, Trump subissait une nouvelle mise en examen sur des motifs de plus en plus fumeux, mais dont la médiatisation a largement aidé à camoufler les déboires catastrophiques de l’actuel occupant de la Maison-Blanche.

Ainsi, il ne s’est pas écoulé plus d’une quinzaine de jours entre les révélations de cet Oversight Committee et la mise en examen de Trump du 4 avril dernier. Le 8 juin, le Congrès obtient les détails (particulièrement incriminants) de l’enquête du FBI au sujet des Biden (père et fils) ; le lendemain, le 9 juin, Trump est à nouveau mis en examen pour une autre affaire. Le 26 juillet, on apprend que l’accord judiciaire, ultra-favorable à Hunter Biden et qui lui permettait d’échapper à la prison, est à tel point rempli de conditions favorables à l’accusé que le juge ne peut le valider. Sans surprise, le lendemain encore, le 27 juillet, Trump est à nouveau mis en examen pour une troisième affaire. Enfin, le 31 juillet, Devon Archer témoigne du système de trafic d’influence du père et du fils Biden, témoignage qui sera très vite oublié puisque le lendemain, le 1er Août, Trump se retrouve mis en examen pour une quatrième affaire.

Il apparaît finalement que le 45e président américain a donc eu raison sur bien des choses, à commencer par les plus importantes.

Le “Russiagate” était bien complètement bidon et montrait surtout que l’ensemble des allégations étaient montées de toutes pièces, ceci grâce à l’aide des agences gouvernementales (FBI notamment) comme le prouvèrent les TwitterFiles (évoquées ici et en fin d’année dernière).

Son entêtement à rappeler que le virus provenait d’un laboratoire chinois n’apparaît plus du tout comme une théorie farfelue. C’est même la plus solide, les autres théories relevant de plus en plus de la rigolade.

Enfin, comme on vient de le voir, ses allégations tant sur le “portable de l’enfer” que sur le niveau de corruption des Biden sont maintenant avérées.

Dès lors, et compte-tenu du nombre grandissant d’éléments factuels sur les irrégularités des élections 2020, combien de temps s’écoulera-t-il avant qu’on découvre, benoîtement, que ces dernières furent complètement truquées au point de lui ravir frauduleusement la victoire, et qu’à ce titre, Biden occuperait donc son poste de façon illégitime ?

Parions que les prochains mois permettront d’y voir plus clair. Quoi qu’il advienne, on peut cependant garantir que les médias, jadis quatrième pouvoir et maintenant véritables outils de propagande, feront absolument tout pour camoufler tout changement de narratif.


Covid

Vincent Verschoore

[...] "Avant le Covid, les lignes directrices relatives à la gestion d'une nouvelle épidémie d'un virus de type grippal étaient claires :
- éviter la panique,
- rechercher des traitements précoces, bon marché et largement disponibles, susceptibles de réduire le risque de maladie grave,
- prévoir d'augmenter les capacités de soins de santé si nécessaire,
- aider le personnel médical local et national à identifier et à traiter les cas, si et quand le virus provoque une maladie grave,
- et faire en sorte que la société continue à fonctionner aussi normalement que possible.
Cette approche a été utilisée lors de toutes les épidémies et pandémies précédentes. Les lignes directrices sont détaillées dans les documents de planification de l'OMS, du HHS et des pays de l'UE.
Lorsque les agences militaires et de sécurité nationale ont pris en charge la réponse, ces lignes directrices ont été remplacées par un paradigme de guerre biologique : la quarantaine jusqu'au vaccin. En d'autres termes, il s'agit d'enfermer tout le monde tout en développant rapidement des contre-mesures médicales. Il s'agit d'une réponse destinée à contrer les attaques de guerre biologique et de bioterrorisme. Il ne s'agit pas d'une réponse de santé publique et elle est, en fait, en conflit direct avec les fondements scientifiques et éthiques des principes de santé publique établis.
Si nous avions respecté les protocoles de santé publique initialement appliqués dans les premiers mois de 2020, la vie aux États-Unis et dans le monde entier aurait ressemblé à la vie en Suède pendant la pandémie, avec encore moins de panique : pas de masques, pas de fermetures d'écoles, pas de confinements, une très faible surmortalité.
La question, évidemment, est alors de savoir à qui profitait cette stratégie. Pas à la population, en tous cas." 15/8/2023

24 août 2023

René Chiche

22/8/2017 - Il ne m’a pas échappé que le ministre de l’éducation Jean-Michel Blanquer affiche une entente cordiale et une collaboration efficace avec son homologue de la culture, ce qui est une excellente chose à tout point de vue. Aussi voudrais-je en profiter pour les interpeller conjointement et leur soumettre une proposition qui, sans être onéreuse d’un point de vue budgétaire, serait néanmoins susceptible de produire des effets très positifs dans le quotidien de l’école, et à plus long terme dans celui de la nation. On a trop souvent l’impression, quand on entre dans un établissement scolaire, de mettre le pied dans l’antichambre de Pôle emploi, tant les bâtiments, à l’exception de rares écoles implantées dans des monuments classés ou dignes de figurer à l’inventaire des monuments historiques, sont en général sans âme et n’inspirent aucun sentiment particulier, alors que la disposition des affects et la préparation de l’imagination sont si indispensables à l’activité intellectuelle. Il faudrait que, dès qu’on pénètre dans un établissement scolaire, on sache immédiatement qu’on se trouve dans un lieu de culture et même, à vrai dire, de haute culture. Le moyen en est fort simple : il suffirait d’orner les couloirs et les salles de classes de belles reproductions d’œuvres, de citations bien choisies et à la typographie soignée, afin que partout où le regard se pose, ce dernier y trouve quelque chose à admirer. Ainsi, même dans la mémoire de l’élève le plus distrait cessant d’écouter le maître viendrait s’inscrire une de ces formules que des générations d’admirateurs ont conservées tant parce qu’elles ont enrichi la langue commune en donnant aux mots usuels une nouvelle profondeur que parce qu’elles sont elles-mêmes un trésor de nouvelles pensées. Les salles de classes également devraient être toutes baptisées, à l’instar des célèbres amphi Descartes et salle Cavaillès de la Sorbonne, du nom d’un de ces grands hommes et femmes dont le legs nous nourrit à chaque instant, qu’on le veuille ou non et qu’on le sache ou non, comme le philosophe Comte, en inventant la sociologie, l’a si justement remarqué, en identifiant la société au Grand-Etre c'est-à-dire à l’Humanité. Suivre un cours de mathématique en salle Euclide ou Fermat et un cours d’histoire en salle Michelet ou Thucydide, c’est tout de même autre chose qu’aller en 118 ou en 203 ! Laisser négligemment ses yeux errer sur le système géocentrique de Ptolémée en cours de physique, c’est tout de même mieux que plonger un regard vide sur les dalles froides et préfabriquées de murs et de plafonds qui sont communs aux écoles, aux hôpitaux et aux services administratifs des préfectures de province ! Et s’il faut des mécènes pour en équiper tous les établissements de France et de Navarre, gageons que Vinci ou Bouygues se précipiteront, quitte à vouloir apposer leur logo au bas des panneaux, lesquels seront éclipsés par les merveilles qui y occuperont malgré eux la plus belle place ! Faire des écoles d’ostentatoires établissements de culture, ce serait, Madame et Monsieur les Ministres, en faire les premiers remparts contre la folie fanatique qui se revendique de ce que bon lui semble et prospère comme le chiendent dans les esprits qu'on laisse en jachère !
Véronique Faucheux


Oui, il faut protéger la nature, préserver l'environnement, privilégier la consommation locale et responsable, les produits sains, les circuits courts...
Pour cela, il faut relancer l'artisanat et la production locale, les filières traditionnelles comme le textile, la qualité des produits made in France !
C'est la démarche que j'accompagne en aidant les petites entreprises dans leur stratégie éditoriale.
Ce ne sont pas nos gouvernements qui soutiennent ces initiatives.
Au contraire !
Ils soutiennent les gros intérêts financiers, la mondialisation des échanges et les multinationales qui polluent, pillent les ressources naturelles et exploitent sans vergogne !
Après, ils vont culpabiliser le peuple, nous contrôler, nous serrer la ceinture soi-disant pour notre bien et celui de la planète.
Foutaises !
Pendant ce temps, les vrais pollueurs continuent avec la bénédiction des États, qui appliquent la politique mondialiste de l'UE.
Kelly Scott

Je ne suis plus du tout sarkozyste (si toutefois être « sarkozyste » signifie encore quelque chose) mais je suis entièrement d’accord avec ce que Nicolas Sarkozy exprime (des lieux communs parfois, peu importe) sur la guerre en Ukraine, sur la sécurité, l’autorité, l’immigration, l’extrême droite, le JDD et autres sujets.
Cela dit, aurait-il fait mieux en matière de diplomatie avec la Russie, concernant le conflit ? Peut-être car il dit clairement qu’il faut arrêter la surenchère et la livraison d’armes et d’argent, ce n’est absolument pas la position du gouvernement actuel, ni de l’Europe et encore moins des USA.
Le journaliste Bouleau, toujours lui, essaye vainement de lui faire dire le contraire (la comparaison Hitler/Poutine etc.) sans succès.
Il est très clair aussi sur le sujet du JDD et parle de « procès en sorcellerie » fait à Geoffroy Lejeune.
Les députés macronistes et Renaissance contre le pluralisme et la liberté d’expression disent tout le contraire et appellent à boycotter un média avec menaces de sanctions ou d’expulsion pour qui « fautera », on l’a vu avec le député Karl Olive qui a récemment publié une tribune dans ce support.

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