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31 août 2023

Gilles Casanova

Il a suivi le conseil de L'Express, sa famille vient de s'acheter une villa de 5 millions de dollars au bord de la mer Rouge, il faut quand même bien ça pour tenir… il pourra y inviter Raphaël Glucksmann.

30 août 2023

Quelles sont les villes les plus dangereuses de France ?

Sarah Ponchin

Mis à jour le 26 Juin 2023

Quelle ville détient le palmarès des agressions et de cambriolages en un an parmi les communes françaises de plus de 20 000 habitants ?

Linternaute.com a analysé dans le détail les derniers chiffres du service statistique du ministère de l'Intérieur (SSMSI) de la délinquance enregistrée par la police et la gendarmerie nationales, relayées sur la plateforme data.gouv.fr. Les faits de délinquance (violence de rue, cambriolage, vols, violences sexuelles) pour mille habitants des communes de plus de 20 000 habitants ont été exclusivement comparés. Sur les 480 communes de plus de 20 000 habitants recensées, quelle ville détient le palmarès de la criminalité sur plusieurs indicateurs ? Découvrez notre TOP 30 :

Et la palme de la ville la plus dangereuse de France revient à... Lille !

Lille dans le Nord est la grande ville la plus touchée de France par la violence en 2022. La capitale des Flandres a les voyants au rouge : 115 faits de violence pour 1 000 habitants… En effet, selon un décryptage du Figaro, on enregistre cette année là +22% de vols avec arme, + 24% de vols dans les véhicules, et +23% de violences dans l'espace public… D'après l'adjoint chargé de la sécurité de Lille Jean-Claude Menault, "il est de jurisprudence constante que la ville de Lille est déficitaire en termes d'effectifs de police". "Le risque moyen statistique sur le territoire de Lille d'être victime d'un crime ou d'un délit est de 106 pour mille, soit 10.64 %", selon ville-data.com.
 
Le classement des villes françaises les plus dangereuses en 2023

Dans le top trois des mauvais scores arrive Lille comme vu plus haut avec un total de 115 crimes et délits pour 1 000 habitants en 2022, suivie de Saint-Denis dans le département de la Seine-Saint-Denis, avec un total de 113 crimes et délits pour 1 000 habitants en 2022, et la capitale, Paris, avec un total de 107 crimes et délits pour 1 000 habitants en 2022. Découvrez notre top 30 des grandes villes les plus violentes de France :

  1. Lille
  2. Saint-Denis
  3. Paris
  4. Lyon
  5. Orly
  6. Bordeaux
  7. Grenoble
  8. Cannes
  9. Rouen
10. Marseille
11. Puteaux
12. Aubervilliers
13. Valenciennes
14. Agde
15. Roubaix
16. Cayenne
17. Bobigny
18. Dax
19. Avignon
20. Angoulême
21. Nantes
22. Pantin
23. Vénissieux
24. Saint-Ouen-sur-Seine
25. Toulouse
26. Noisy-le-Sec
27. Douai
28. Perpignan
29. Saint-Herblain
30. Villeneuve-la-Garenne

https://www.linternaute.com/sortir/magazine/3146231-article/?fbclid=IwAR2V1ABfsNNwviCslKH8lpvb88GtS273EpQXZxcCVjTxvXDXZsStyLk1mZk

Allez les gueux, il faut payer maintenant !

H16

Heureusement que nous avons avec Emmanuel Macron un expert de la finance à la tête de l’État ! Heureusement que l’économie du pays est gérée de main de maître par des cadors comme Bruno Le Maire ! Sans ceux-là, quelle sombre direction le pays prendrait-il ?

C’est probablement grâce à cette équipe de choc affûtée comme une lame japonaise que déjà se dégagent de fermes pistes pour une prochaine baisse des impôts.

Oui, vous avez bien lu : Emmanuel Macron a récemment confirmé vouloir lancer un grand plan d’économies.


Pensez-donc ! Deux milliards d’économies d’impôts pour le contribuable, que voilà une somme… ridicule lorsqu’il faut la mettre en face d’un déficit public de plus de 150 milliards d’euros et qui a en plus le bon goût d’augmenter encore par rapport à l’année dernière, déjà particulièrement chargée à ce sujet !

C’est dit : d’ici 2027, on repasse sous les 3% de déficits annuels et on taille dans les dépenses publiques. Vous allez voir, ça va très bien se passer et même si absolument rien de concret ne ressort pour le moment des déclarations ampoulées de Macron, on sait que l’idée de s’atteler à un raffermissement des finances publiques, qui trottait depuis un moment dans la tête de l’Exécutif, commence à prendre forme.

Bon, certes, en même temps, les déclarations en provenance de son gouvernement peuvent laisser quelque peu perplexe : pour Babeth Borne v1.23, l’intelligence artificielle à la tête des ministres, il n’est évidemment pas question d’augmenter les impôts des ménages, et tous les petits calculs sont aussi formels que contraires aux odieuses rumeurs de l’opposition selon lesquelles une telle baisse serait difficile à réaliser. Ainsi, il n’y aura pas de hausse de certaines taxes (sur l’alcool par exemple, dont la consommation baisse), et il va de soi que les aspects concrets et palpables, chiffrés et détaillés, de ces non-hausses voire de ces baisses seront publiés un jour, promis, juré, craché.


À présent, même si l’on peut déjà se réjouir de ces belles promesses, on ne peut s’empêcher de remarquer que certains, notant de façon chafouine que la dette publique de la France a explosé, atteignant désormais 111% du PIB (contre 98% lors de l’arrivée au pouvoir de Macron en 2017), prévoient malgré tout quelques petits ajustements taxatoires ici ou là : augmentation des taxes sur les autoroutes et les aéroports, augmentation salée de l’éco-contribution et autres malus écologiques (qui permettent de bien syntoniser à coups de taxes le consommateur et Gaïa), fin de certaines niches fiscales (notamment sur certains produits pétroliers), etc…

Autrement dit, les impôts qui n’augmenteront pas (en 2023) pourraient bien, en même temps, augmenter, et furieusement en plus (mais en 2024).

Il y aurait comme un petit bobard pour l’une ou l’autre partie, mais qui ment donc ? S’agit-il de ceux qui expliquent, chiffres à l’appui, que les impôts vont croître vigoureusement, comme du reste ils l’ont sans cesse fait depuis plusieurs années, ou s’agit-il plutôt de Macron et de son équipe dont tout l’historique des promesses tenues et de l’absence de tout mensonge est fermement établi ?

Au-delà de cette question rhétorique, on doit se rappeler que le triplet d’années passées s’est surtout illustré par une dépense sans frein : difficile en effet d’oublier le Prince du Koikilenkouth lorsque la pandémie s’est déclenchée. Difficile aussi d’oublier la multiplication des distributions d’argent du contribuable pour tenter de compenser les fermetures arbitraires de magasins imposées par le gouvernement ; la découverte que cet argent ne provient pas d’une étable de licornes magiques mais de nulle part ailleurs que du portefeuille des contribuables (présents et à venir au travers d’une dette qui a explosé à plus de 3000 milliards d’euros) n’est une surprise que pour les plus incultes des Français, et n’a été consciencieusement camouflée par la brochette de félons au pouvoir qu’à des fins purement électoralistes…


À ces petits ajustements budgétaires et financiers, on doit ajouter le panorama économique actuel qui donnera un côté particulièrement agité au tableau peint par l’actuelle équipe gouvernementale.

En effet, pendant que Bruno Le Maire va se tortiller pour faire bricoler un budget par ses équipes de Bercy, l’inflation, elle, va continuer de flirter avec des sommets qu’on n’avait plus vus depuis des décennies. Or, cette inflation – dont le chiffre est toujours aussi honteusement sous-estimé par des statistiques gouvernementales d’un optimisme maintenant dangereux – signifie mécaniquement un renchérissement de tout ce que la France importe, à commencer par l’énergie. Et comme la France n’a plus, pour ainsi dire, de capacités industrielles, elle importe comme jamais. Autrement dit, l’effet douloureux de l’inflation va en être d’autant accru.

En outre, cette forte inflation se traduit aussi dans des taux d’emprunt élevés. Pour un État bien géré, cela peut être à peu près neutre. Pour un État empêtré dans une dette colossale et un déficit chronique obèse, cela se traduit par une véritable cavalerie sur ses remboursements. Le roulement de la dette, qui était jusqu’à présent relativement facile à opérer pour les équipes de Bercy, va s’en trouver considérablement compliqué. Seul Bruno Le Maire pourra nous sauver d’un dérapage.


Parallèlement, il reste assez peu de doutes sur le fait que l’immobilier pourrait subir une “tempête parfaite”, qui provoquera plusieurs effets négatifs massifs sur les finances publiques : l’effondrement des transactions immobilières signifie une baisse majeure des rentrées fiscales pour les collectivités locales ainsi qu’une baisse de revenus pour l’État au travers des taxes sur la construction ou l’entretien des biens immobiliers par exemple.

Enfin, on peut aussi se demander comment Macron et son équipe vont prendre en compte la véritable nécrose du tissu économique que provoque l’augmentation record des faillites des petites entreprises françaises : alors qu’on se rapproche actuellement du record historique de 2008 qui voyait 250 défaillances par mois, le gouvernement semble résolument regarder ailleurs.


En pratique, le constat est sans appel : après des décennies de gestion calamiteuse, suivies de trois années d’une dépense totalement folle, irréfléchie, et inutile, la facture arrive et elle est particulièrement salée. Les dirigeants, qui malgré leur détachement complet de la réalité, sentent confusément le mur arriver droit devant, comprennent que leur propre santé pourrait vaciller si des mesures drastiques (pourtant particulièrement impopulaires) n’étaient pas prises rapidement. La situation est subtile : il faut donc faire comprendre aux gueux qu’il va falloir rudement payer, sans qu’ils ne s’en rendent compte ni ne se retournent contre ceux qui les ont mis dans cette situation.

Cela pourrait ne pas bien se passer.


https://h16free.com/2023/08/30/75070-allez-les-gueux-il-faut-payer-maintenant

La fourberie de l’abaya

Pierre Duriot


Cette histoire d’abaya à l’école illustre la fourberie permanente des prosélytes religieux et le jeu étrange des gauchistes, éternels collaborateurs zélés de ce qu’ils pensent être leur électorat et qui leur fait passer les pires compromissions avec les pires radicaux.

Pour expliquer leur mécontentement, les prosélytes musulmans expliquent qu’il ne s’agit pas d’un vêtement religieux. Mais s’il ne s’agit pas d’un vêtement religieux, pourquoi prennent-ils mal son interdiction par le tout jeune ministre de l’Éducation, Gabriel Attal ? Ils expliquent qu’il ne s’agit que d’une mode vestimentaire, un peu comme le serait le jean à trous. Mais alors, comment se fait-il que seules les jeunes élèves musulmanes la portent ? Il n’y a pas d’équivoque, cette abaya est bien une tenue religieuse et Attal a toutes les raisons de l’interdire. On verra comment sera appliquée cette interdiction face à des gens qui désormais ne se cachent plus de braver ouvertement les règles de la République et dont certains voient de l’islamophobie dans le simple refus de se soumettre.

Du côté des gauchistes, on soutient les prosélytes avec le même grand écart, arguant que le port du vêtement n’est pas un signe religieux, mais que son interdiction serait islamophobe. Ces militants bornés nous ont habitués à une bêtise et une mauvaise foi dignes d’un enfant de quatre ans capricieux. Ce qu’ils n’ont pas compris, c’est qu’en cas d’autorisation, le vêtement va rapidement devenir majoritaire et que celles qui ne le porteront pas, seront violemment harcelées jusqu’à ce qu’elles le portent. Y compris pour les professeures, à qui on expliquera qu’elles devront se conformer à leurs élèves... par respect. Et celles qui ne voudront pas risqueront pour leur sécurité.

Ils n’ont pas compris non plus que ce qu’ils pensent être leur électorat se sert d’eux pour avancer dans la conquête de l’espace public et que cet électorat-là, quand il devient majoritaire, ne vote plus pour des gauchistes, mais pour un candidat communautaire. Les exemples dans des villes de la grande couronne parisienne ne manquent pas.

Mais que fera ce gouvernement en cas de manquement ? Il exclura ? Et les familles auront beau jeu de dire que l’on prive leurs filles d’instruction ? Ce ne sera jamais que ce qui se passe en Afghanistan, où les filles n’accèdent plus à l’enseignement post-primaire. Les allocations familiales seront supprimées ? Cela devrait déjà avoir été fait pour les mineurs caillassant nuitamment les policiers. Donc ça ne sera pas fait. Tout ce petit monde n’a pas l’air de comprendre que la seule voie que nous enjoignent les radicaux, c’est la soumission et que face à ce combat radical, il faudra un jour des mesures radicales, quitte à entamer un vrai bras de fer ; sinon, le scénario de la soumission débordera des cités sensibles pour s’étendre à l’ensemble du territoire, comme c’est d’ailleurs déjà plus moins le cas.

Si ce gouvernement avait du répondant, ça se saurait. Il manque aussi des profs, parce que justement, plus personne ne veut aller dans ces zones plus ou moins déjà conquises par la contre-société religieuse. Et en septembre, entre rentrée scolaire, rentrée sociale, faillites d’entreprises en cascade, tentative d’épouvante avec un nouveau virus fantoche et guerre perdue en Ukraine, Macron ne saura plus où donner de la tête.

https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com

29 août 2023

Coquillages et crustacés

Lola-Jane Brooks

Chers amis, l'heure est graaaaave.
Si je ne vous ai point donné de nouvelles ces derniers temps, c'est que j'étais partie me mettre au vert dans un charmant club de vacances, le Bourla Parks de Montcuq, un lieu exclusivement réservé aux bons conscitoyens de ce pays.
Pour pouvoir réserver son séjour, il fallait montrer patte blanche, à savoir, les preuves d'au moins 4 vaccinations covid, ainsi que les copies de ses bulletins de vote LREM depuis 2017.
Autant vous dire qu'avec mes 7 doses et ma carte d'électeur dédicacée par Olivier Variant, j'ai bénéficié d'un statut de VIP !
J'ai ainsi obtenu une boîte de gants jetables gratuite, un coupe-fil pour ma prochaine dose et trois animations offertes.
Puisque j'aime côtoyer les Cymes, j'avais opté pour une cabane dans les arbres. Celle-ci s'avéra tout confort avec purificateur d'air, capteur de CO2 et néonicotinoïde en spray contre les insectes.
Heureusement, j'avais bien pris soin de me vacciner contre la variole du singe, ayant lu que les primates étaient particulièrement friands de Montcuq, au cas où l'un d'entre eux se serait aventuré dans mon arbre.
Mes journées étaient bien cadrées.
La matinée commençait par une salutation au Soleil, à savoir, notre Être de Lumière, Emmanuel Macron, suivie d'une prière à Saint Pfizer pour le remercier de m'avoir permis de passer l'hiver.
Je dégustais ensuite un délicieux café allongé à la paille, à travers mon masque, le covid ne s'attaquant qu'aux irresponsables en position verticale.
Je me dirigeais ensuite vers le cœur du domaine, pour découvrir les activités du jour.
J'optais pour un massage au gel hydro-alcoolique orchestré de doigts de maître désinfectés par Mathias Wargonlit, un macroniste octodosé adorable, leader du mouvement "la piqûre pour tous".
Puis, je me dirigeais vers la plage dynamique, munie de ma planche javellisée, de ma combinaison intégrale et de mon FFP2, afin de surfer sur la 78ème vague.
La chaleur pluviale étant torride, je n'oubliais pas de me rafraîchir grâce aux divers flyers gouvernementaux, en sirotant mon cocktail Paxlovid sous mon parapluie.
Après avoir mangé mes 5 fruits et légumes, réalisé mes 10 000 pas quotidiens et regardé BFM TV, je me plongeais avidement dans mes lectures.
J'avais ainsi pris soin d'emporter dans mes bagages, "Vague à l'âne", la biographie émouvante d'Olivier Variant, "Un rein vaut mieux que deux, tu l'auras" du néphrologue de plateau, Gilbert De Ray Du Qrcode, et "Lard d'assaisonner le cochon" par Emmanuel Lechypre-Bridoux.
Poussée par l'animatrice Ursula - une sexagénaire allemande, un peu trop accro aux SMS à mon goût -, je pris part à un concours de masques mouillés.
Je me lançais même dans l'élection de Miss Seringue où je fus élue 2ème dauphine, battue d'une dose d'avance par Anne-Claude La Crémière, au sourire irrésistible.
L'après-midi était consacré aux jeux de fléchettes et au tir à l'arc où il s'agissait de marquer le maximum de points en visant les photos d'odieux antivax, tels que Novax Nocovid, Zaz ou Isabelle Adjani.
Le soir, j'assistais à des séances de cinéma en plein air avec mes acteurs préférés : Karine Viard, Didier Bourdon ou François Cluzet.
Avant de me coucher, je ne manquais pas de montrer ma lune à Bruno-Rocco Lemaire pour qu'il comble le trou de la sécu, à défaut de provoquer l'effondrement de l'économie russe.
Autant vous dire que j'ai passé de merveilleuses vacances covidistes, loin des miasmes des méchants vilains antivax.
J'ai rencontré de formidables amis ségrégationnistes, immortalisés sur mes photos de vacances.
Malheureusement, toutes les bonnes choses ayant une fin - à l'exception des doses de vaccin covid - je fus contrainte de rentrer et de retrouver mon triste quotidien, entourée d'illettrés irresponsables n'étant pas encore allés tendre leur bras pour recevoir leur sainte onction anti-variant Eris.



28 août 2023

mélimélo

⬦ Votez Marine Le Pen, ce sera Meloni bis.
Nico Naf

⬦ Regarde un peu ce qui se passe en Italie et tu verras ce qu'est la dictature de l'UE.
Denis Collin

⬦ Je reste immensément attentif à ce qui n’arrive pas.
Félix Estoc

⬦ « Ce qu'il faut remarquer, dans le domaine politique, c'est qu'un pouvoir qui se sent diminué est tenté de compenser par la violence cette perte de pouvoir. »
Hannah Arendt

⬦ Comment dit-on censure en novlangue ?
Lutte contre la désinformation.
Ça passe mieux.
Alexis Haupt

⬦ « Sans la culture, et la liberté relative qu'elle suppose, la société, même parfaite, n'est qu'une jungle. C'est pourquoi toute création authentique est un don à l'avenir. »
Albert Camus, L'Artiste et son Temps (in Actuelles II, 1953)

⬦ Nous vivons l’époque des impostures.
Gilles Casanova

⬦ Il va refaire chaud en été, du coup alerte canicule, ça devient franchement débile.
Michel Rosenzweig

⬦ Inespéré !
Un nouveau variant.
Les hypocondriaques ont remis le masque dans les transports d’Île-de-France.
Gilles Casanova

⬦ « La justice sans la force est impuissante, la force sans la justice est tyrannique. »
Blaise Pascal.

⬦ « C’est par des informations étendues et exactes que nous voudrions donner à toutes les intelligences libres le moyen de comprendre et de juger elles-mêmes les événements du monde. »
Jean Jaurès.

⬦ Elles détestent la raison, la science et le débat, l’une voile les femmes, l'autre déconstruit les hommes : deux religions obscurantistes.
Gilles Casanova

⬦ « L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit » disait Aristote. Il faudrait y ajouter « le politique trompe ».
Yann Bizien

⬦ Le domaine réservé n'existe pas dans la Constitution. Quand Macron affirme que l'éducation est son "domaine réservé", il explose le compteur des forfaitures. Si nous avions encore un semblant de démocratie, tous les députés auraient dû se lever comme un seul homme et exiger qu'il ravale ses propos. Mais non, nous ne sommes pas en démocratie, mais dans un bonapartisme déconfit et corrompu jusqu'à la moelle.
Denis Collin

27 août 2023

La grande frousse du Système

Maxime Tandonnet

(Extrait d’un entretien pour Atlantico, avec M. Jean Petaux)

Dans la Voix du Nord, Gérald Darmanin déclare, «Je me sens légitime pour dire qu’il faut s’occuper de la marmite sociale qui bout». Gérald Darmanin estime «assez probable» une victoire de Marine Le Pen et veut, pour contrer cela, s’adresser aux catégories populaires. Ce sera d’ailleurs l’un des enjeux de sa rentrée, dimanche, à Tourcoing. Qu’est-ce que ces déclarations disent de la vision politique et idéologique de Gérald Darmanin ? (Et quelle proximité avec celle de Sarkozy?)

Défenseur des catégories populaires ? Personne ne pourra jamais oublier que Gérald Darmanin aura été, depuis 2017, un acteur essentiel de la politique qui a été conduite, non seulement en matière de sécurité et d’immigration, mais aussi dans le domaine social, notamment lors de la réforme controversée des retraites (les 64 ans) qui a été réalisée contre la volonté (et le bon sens) de l’immense majorité de la nation. La marmite sociale bout mais qui entretient le foyer sous la marmite ? Quant à la « victoire assez probable de Marine le Pen », cette phrase doit se comprendre comme la quintessence du modèle politique qui s’impose depuis une dizaine d’années : réduire les enjeux électoraux au combat contre un « épouvantail » tout en l’exhibant, pour faire oublier la faillite d’un bilan et l’absence de toute perspective. Les déclarations du président Sarkozy et de Gérald Darmanin se rejoignent : l’idée est de valoriser Mme le Pen, tout en maintenant une dose de diabolisation pour préserver la glaciation du système et permettre une élection confortable du successeur désigné de M. Macron en 2027.

Politico a révélé que Darmanin entretenait de bonnes relations avec les grands patrons français et que Bernard Arnault avait poussé pour qu’il soit nommé Premier Ministre. Que faut-il y voir en termes stratégique et politique ?

En ce moment le Système, comme disaient de Gaulle et Mitterrand – les puissances financières, économiques et médiatiques – commence à paniquer. En rendant inéligible, par la réforme constitutionnelle de 2008 le président de la République pour un troisième mandat, Nicolas Sarkozy savait-il qu’il posait une véritable bombe à retardement ? Sur le champ de ruines qu’est devenue la politique française et dans un contexte d’indifférence croissante de l’opinion, une troisième élection d’Emmanuel Macron s’imposerait naturellement si Sarkozy n’avait pas interdit un troisième mandat (sur le modèle américain). Alors, le Système prend peur, quatre ans à l’avance, il tremble. Il voit dans le président Macron – qui a supprimé l’ISF – le protecteur de ses intérêts. Paradoxalement, alors que la France, dans la période récente, a rarement été aussi agitée et violente que depuis 2017, entre les Gilets jaunes, les mouvements sociaux et la dernière crise des banlieues, le Système voit dans l’actuel président un rempart contre le chaos. Et le chaos s’incarne à ses yeux dans la perspective d’une arrivée à l’Élysée de Mme le Pen ou de M. Mélenchon. Donc, il cherche un successeur à M. Macron dans la stricte continuité de celui-ci. Ces derniers jours, il vient de lancer Gérald Darmanin dans la course, comme un ballon d’essai pour voir si la greffe va prendre dans l’opinion. En vérité, chacun pense au modèle de Nicolas Sarkozy, lancé dès 2002 dans la course pour 2007. Or, les circonstances n’ont strictement rien à voir, ni l’état d’esprit du pays – devenu infiniment plus sceptique et critique –, ni le ressenti populaire autour de l’image de ces deux personnalités. Pour l’instant, la France est confrontée à une inconnue totale et ce n’est pas ce ballon d’essai qui permettra de clarifier les choses…

COVID-19 : QUI VA POUVOIR SE FAIRE VACCINER À LA RENTRÉE ?

Juliette Desmonceaux - BFMTV

Une nouvelle campagne de vaccination contre le Covid va être lancée à l'automne. Elle sera notamment destinée aux personnes à risques. De nouveaux vaccins seront disponibles, ciblant les variants apparus cet été.

De quoi rappeler des souvenirs. Avec la rentrée, une nouvelle campagne vaccinale contre le Covid-19 est prévue à l'automne, dès le 17 octobre en métropole, en Martinique, Guyane et Guadeloupe, et dès le 6 septembre à Mayotte. Cette nouvelle dose est d'abord destinée aux personnes à risques, mais est possible pour l'ensemble de la population.

"Le vaccin sera ouvert et gratuit pour tous ceux qui le souhaiteront", assure à BFMTV.com l'épidémiologiste Antoine Flahault.

"Il est recommandé pour les personnes fragiles et disponible pour tous les autres", précise-t-il encore.

Les plus de 65 ans, les femmes enceintes et le personnel soignant concernés

Selon les recommandations formulées par la Haute Autorité de Santé (HAS), le nouveau vaccin est recommandé pour toutes les personnes âgées de 65 ans et plus, pour toutes les personnes âgées d'au moins 6 mois atteintes de comorbidités (hypertension artérielle compliquée, problèmes cardiaques, vasculaires, hépatiques, rénaux, pulmonaires, diabète, obésité, cancers, personnes transplantées, personnes atteintes de trisomie 21 ou de troubles psychiatriques ou de démence) et pour les personnes immunodéprimées.

S'y ajoutent les femmes enceintes et les personnes résidentes en Ehpad et en unités de soins de longue durée, le personnel soignant, ainsi que toutes les personnes en contact régulier avec des individus à risques. Il est conseillé aux plus de 80 ans, aux personnes immunodéprimées et aux personnes à très haut risque de faire un autre rappel au printemps 2024.

Si l'on est en bonne santé, on peut se faire vacciner "si on a des proches fragiles" indique le médecin Antoine Flahault. "Certaines personnes ne peuvent pas se permettre des formes persistantes de Covid", ajoute-t-il, faisant référence aux Covid longs qui peuvent être handicapants dans la vie personnelle et professionnelle.

Pour se faire vacciner, ne pas oublier qu'il est indispensable de respecter un délai minimum de 6 mois après la dernière injection ou après la dernière infection au Covid.

"Éviter une surcharge des hôpitaux"

Pourquoi cette nouvelle campagne? "Il n'y a pas d'indication aujourd'hui que la population voit une baisse de son immunité", reconnaît Antoine Flahault.
"La recommandation (vaccinale) n'est pas liée au taux d'incidence, puisqu'elle date de février, elle est liée au fait qu'on s'attend à ce que le virus revienne par vagues successives", explique-t-il.

Une situation d'autant plus probable avec la rentrée, une "période propice à la propagation du virus dans les écoles notamment", indique l'épidémiologiste.
"Il faut à tout prix éviter une surcharge pour les hôpitaux qui sont déjà malades eux-mêmes", abonde auprès de BFMTV.com l'épidémiologiste au CHU de Lille Philippe Amouyel.

"Les hôpitaux ne pourront pas tenir s'il y a une conjonction entre la grippe et le Covid. Il faut vraiment faire de la prévention", soutient-il. En ligne de mire notamment la triple épidémie de Covid-bronchiolite-grippe qui a saturé les hôpitaux l'hiver dernier. La campagne de vaccination contre la grippe sera d'ailleurs cette année couplée à celle contre le Covid, alors que les deux vaccins sont recommandés pour les 65 ans et plus.

De nouveaux vaccins qui ciblent les nouveaux variants

Pour cette campagne à venir, de nouveaux vaccins seront mis à disposition des patients. Parmi eux, deux vaccins à ARN Messager, recommandés en première intention, l'un produit par le laboratoire Pfizer, l'autre par Moderna. Un troisième vaccin, du laboratoire Novavax, devrait aussi être proposé. Enfin, des vaccins Comirnaty de Pfizer-BioNTech seront recommandés pour les moins de 30 ans.

Les deux premiers vaccins sont des vaccins "bivalents" qui "contiennent des antigènes pour le virus XBB.1.5, père d'Éris", explique Philippe Amouyel. Avec ces nouveaux vaccins, la campagne vaccinale entend cibler notamment ce sous-variant d'Omicron qui "est en train de devenir majoritaire en Europe", comme le souligne le médecin.

Si le début de la campagne de vaccination est pour l'instant fixé au 17 octobre en métropole notamment, cela pourrait changer, selon l'épidémiologiste Philippe Amouyel. "Ça ne sert à rien de vacciner plus tôt compte tenu de la tendance, mais si jamais il y a un pic à la rentrée, elle débutera début octobre à mon avis", avance-t-il. 25/8/2023

LES MINISTRES PASSENT, L'ÉDUCATION TRÉPASSE (rediffusion)

Jacques COTTA

À quelques jours de la rentrée scolaire, ce n° 2 de mon magazine "Dans la gueule du Loup". Vous retrouverez dans ce magazine vu déjà des dizaines de milliers de fois :
- Michèle Victory, alors députée socialiste de l'Ardèche,
- Vincent Jeanbrun, conseiller régional LR, délégué spécial à l'Emploi, la formation professionnelle et l'apprentissage en IDF,
- Natacha Polony, journaliste et essayiste,
- Denis Collin, professeur de philosophie et écrivain,
- Jean-François Dupeyron, maître de conférence en philosophie.


Le tour de vis de l’été

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire


La rentrée est proche et l’on pourrait s’imaginer que l’été aura permis d’envisager le retour du bon sens et de l’honnêteté, on peut rêver non ? L’essence a déjà pris 20 centimes pendant la bronzette. L’espoir n’est pas encore censuré par Breton, seulement la liberté d’expression, mais pour notre sécurité, pour éviter que nous nous mettions à douter de la propagande européenne. Sur les fronts, social, sécuritaire, éducatif, économique, c’est déjà sûr, ce sera pire. Partout en Europe les faillites mettent en péril toutes les économies, mais madame von der Leyen n’a pour objectif que l’aide à l’Ukraine, avec une rallonge de plusieurs milliards décidée, par elle-même. Alors même que l’Ukraine a perdu : comment l’annoncer ? Elle est également très fière de la censure des réseaux sociaux, par son ami Thierry Breton et affirme vouloir plus de transparence sur les réseaux sociaux. Celle qui refuse de publier ses SMS avec Bourla, le PDG de Pfizer, et qui a supprimé ceux échangés avec McKinsey quand elle était ministre en Allemagne, demande de la transparence. On ne sait si les français comprennent encore bien ce qui les attend : quelques uns ont même déjà ressorti les masques, alors que le variant n’est encore qu’à la télé.

Notre dette abyssale et la gabegie budgétaire vont se poursuivre, voire s’intensifier et Macron annonce déjà de nouveaux impôts, dans un contexte de désindustrialisation, donc de paupérisation : l’avenir s’annonce noir. La loi à venir sur l’immigration sera le nouveau cheval de Troie pour défigurer notre pays. Plus de 120 attaques journalières au couteau, quasiment toutes le fait de cette immigration dont il ne faut pas parler, les échanges de coups de feu et les morts, dans les quartiers où habitent ces braves gens, achèvent de détruire ce qui fut, avant 1970, un pays de cocagne. Macron usera-t-il du 49.3 pour faire passer sa loi immigration ? Habitué des coups de forces, il rêve sans doute d’un consensus autour de ce projet, pour faire voter cette loi, assortie d’une obligation européenne d’accueil des migrants, qui submergera un peu plus notre civilisation, rendant toute cohésion sociale impossible. De ces immigrés, qualifiés de chances, on n’en veut plus dans la capitale pour ne pas faire tache lors des futurs JO. Encore une fois, la bourgeoisie au pouvoir dispense des bons conseils pour les autres mais s’affranchit de les suivre. En face, il y a bien nos représentants, députés et sénateurs. Que font-ils ? Rien, ou plus exactement ils font tout pour que rien ne change.

Ils laissent sciemment aux commandes un pouvoir qu’ils savent corrompu, les audiences sénatoriales l’ont démontré avec McKinsey et l’affaire Schiappa, mais ils n’ont pas dans l’idée de destituer celui qui ruine notre économie et détruit notre société. Bien entendu, ils se servent au passage, et on comprend qu’ils trouvent toujours un bon argument pour figer une situation qui ne pourra tenir sur le long terme. Qu’ils ne s’opposent pas à la future loi d’immigration, on s’en doute, parce qu’ils espèrent secrètement pouvoir encore maintenir leurs privilèges de caste. Si les Français n’ont plus les capacités de se révolter et de reprendre le pouvoir qui leur a été volé, il faut qu’ils gardent à l’esprit que ceux qu’ils vont faire entrer et qui remplaceront le peuple dissout n’auront pas la même docilité. Ils seront alors les maîtres d’un pays ensauvagé, dont les règles ne s’appliquent plus nulle part et leur puissance s’effondrera faute d’avoir en face des citoyens respectueux de ces institutions qu’ils se sont ingéniés à violer et à travestir pour leurs intérêts, depuis 40 ans.

Qu’ils ne se réjouissent pas trop vite, aucun régime n’est immuable. Les pires dictatures finissent par tomber. Les BRICS, qui s’élargissent seront peut-être à l’origine de notre effondrement et d’une nécessaire remise à plat de nos fonctionnements national et européen. Au RPF nous ne pouvons que les inciter à plus de cran et d’honnêteté vis-à-vis d’un peuple qui souffre, qui peine, dont le génie est entravé par des normes tatillonnes, dont l’énergie est vidée par d’accablantes réglementations et dont l’avenir sécuritaire et financier est anxiogène. La liberté d’entreprendre, de penser, devrait être leur seule motivation, en lieu et place d’un contrôle toujours plus important de nos faits et gestes. Les dirigeants sont tombés dans le piège sécuritaire, comme des vieillards apeurés qui cherchent par tous les moyens à contenir l’agitation de la vie. Historiquement, cela n’a jamais marché et le tout est désormais de savoir combien de temps le tour de vis de l’été pourra contenir la pression. 26/8/2023

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