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9 septembre 2023

L’immobilier de pire en pire

H16

La République d’Enmarchistan ne lambine pas : les choses vont vite, et lorsqu’un projet est lancé, rien ne l’arrête, aussi stupide soit-il. Et apparemment, le grand projet actuel de la micromajorité présidentielle consiste à piller les propriétaires immobiliers du pays.

Un précédent billet dressait un constat alarmant de la situation française en matière d’immobilier : dégringolade des ventes de biens neufs et de leur construction, même chose pour les biens anciens, accroissement de l’offre à mesure que la population vieillit et baisse de la demande à mesure que les taux d’emprunt explorent de nouvelles cimes, les paramètres semblent se concentrer vers une situation délicate du marché immobilier en France pour les prochaines années.

L’erreur est humaine mais, pour une vraie catastrophe, il faut faire intervenir l’État.


C’est ce qu’ont choisi de faire avec application nos dirigeants depuis plusieurs années en utilisant consciencieusement tous les slogans écolo-niais pour introduire de nouvelles normes et contraintes sur les bâtis, qui pour vérifier l’absence de parasites, qui pour s’assurer que le bien n’est pas une passoire thermique et autres qualificatifs infâmants.

Grâce à ces fines mesures politiques, la situation déjà fort délicate se transforme donc en tempête parfaite où tous les éléments se liguent pour transformer un nécessaire ajustement des prix en véritable krach. On peut déjà remercier les dernières législatures et les saucisses véganes actuellement au pouvoir pour un résultat dont les remugles méphitiques commencent déjà à remonter dans les journaux : la chute actuelle de 16% sur les permis de construire donne une bonne indication de la tendance générale et de la panique qui commence à poindre chez les professionnels du milieu.

Cependant, nous sommes en France et tout s’y termine bien sûr par des chansons désastres publics.


Jugeant probablement que le marché n’était pas assez grippé, un nouveau décret “Décence énergétique” vient de paraître.

Le motif – éculé – est bien évidemment de lutter contre les logements indécents. On se doute déjà que les résultats seront aussi bons que la lutte contre les squats et les marchands de sommeil (qui aboutit à favoriser les squats et les marchands de sommeil) : ne comprenant rien ni au marché de l’immobilier en particulier, ni aux principes généraux de l’économie, les députés – et la classe politique en général – sombrent ici dans la pure démagogie.

Mieux encore et comme le détaille un récent article de Contrepoints, le décret permet discrètement d’exproprier les propriétaires légitimes de biens unilatéralement jugés indécents par les institutions, et, par un tour de passe-passe juridique décontracté de la Constitution et des Drouadlhom, de le transformer (au mieux) en simple locataire de son propre bien.

Inutile de dire que certains margoulins se frottent déjà les mains des culbutes financières mémorables que ce décret permettra sans le moindre doute.

Mais ce n’est pas tout.


Pendant que le parlement et le gouvernement poussent des décrets scélérats en s’autobarbouillant bruyamment de moraline, l’Inspection des finances, voyant les caisses vides, les déficits se creuser, la situation empirer et des ministricules qui gesticulent, propose donc de relever quelque peu la TVA sur les travaux de rénovation : on passerait alors de 10% actuellement à 15 voire 20% afin de mettre un peu d’huile dans les rouages de Bercy et de beurre dans les épinards de nos saucisses véganes au pouvoir.

Voilà qui va, sans nul doute, donner un coup de boost… à tous les artisans qui rêvent de quitter le pays, tous ceux qui se demandaient s’il ne fallait pas déposer le bilan une fois pour toutes, ainsi qu’à faire renoncer tous les propriétaires qui hésitaient franchement à rénover leurs biens vu les prix. Malin.

Mais ce n’est pas tout.


Le ministre du logement n’existait pas jusqu’à présent. Qui avait entendu parler de lui, qui, même, se rappelait de son nom ? Pierre pardon Patrick pardon Patrice Vergriete, en poste depuis le 20 juillet dernier en avait probablement assez de se faire oublier dans les pince-fesses à petits-fours républicains et entend donc faire parler de lui. Quoi de mieux que l’idée (pas très lumineuse, pas très originale, mais tout à fait républicaine) d’une nouvelle taxe pour financer le logement ?

Non, vous ne rêvez pas : alors que l’immobilier est actuellement en crise, que les institutions se passent le relai pour tabasser les contribuables, les propriétaires et les artisans, que le marché se grippe complètement et que les perspectives à court, moyen et long termes sont affolantes, notre aimable Gontrand pardon Eudes pardon Patrice déboule avec sa prodigieuse trouvaille de nouvelle taxe qui viendrait confortablement s’ajouter à la moelleuse famille de taxe d’aménagement, de taxe foncière, de taxe sur les résidences secondaires et de taxe sur les plus-values, ainsi que ses cousins les frais de notaire à 7%, la TVA à 20% sur le neuf (et bientôt à 20% sur les rénovations, miam !) et bien évidemment les impôts sur les successions, et alors même que – cocorico – la France est déjà le pays qui taxe le plus au monde la propriété immobilière.


À ce point de l’analyse, on doit réfuter qu’il ne s’agit que d’incompétence.

Pour sûr, vu le calibre moyen de nos petites saucisses véganes au pouvoir, des clowns à roulettes qui les enfilent et de la caste jacassante qui les babysitte tendrement, l’incompétence est évidemment la première des raisons qui vient à l’esprit.

Mais il y a plus : vu l’accumulation systématique et maintenant frénétique (c’est un vrai tapis de bombes en quelques mois) de ces politiques idiotes, de ces taxations mortifères et de ces pénibleries administratives paperassières, on peut clairement parler de sabotage. Il faut se résoudre à l’évidence : une partie de ces clampins dangereux n’est pas là pour autre chose. La disparition du petit propriétaire est clairement un de leurs buts.

Ah, quel bonheur d’avoir voté pour ça ! Comme prévu, vous ne posséderiez rien, ce sera l’État qui possédera, et si vous n’en êtes pas heureux, vous aurez au moins intérêt à bien fermer votre gueule.


https://h16free.com/2023/09/08/75230-limmobilier-de-pire-en-pire

7 septembre 2023

Contre l’uniforme à l’école

Maxime Tandonnet

Pourquoi suis-je carrément contre l’uniforme à l’école, et suis-je ainsi à contre-courant de l’époque ? Et à contre-emploi de ma présumée tradition politique ? Parce que, de mon point de vue, cette idée est assez malsaine, dans la catégorie des fausses bonnes idées. On imagine que l’habit fait la discipline. Pas plus qu’il ne fait le moine. Ce n’est pas parce que tous les enfants, collégiens, lycéens, porteraient une tenue identique qu’il seraient plus sages et plus attentifs. L’habit ne fait pas le moine. Là on est dans l’illusion. Tous pareils dans la forme, donc tous pareils sur le fond : absurde. La mode est à l’autorité, aux oukases, aux petits chefs, à l’ordre soi-disant… Illusion, cette mode ne sert qu’à recouvrir l’impuissance, le chaos la violence. Faute de réussir à combattre l’absentéisme, l’échec scolaire, la violence, la drogue, le communautarisme, l’effondrement vertigineux du niveau en mathématiques et en orthographe ou en histoire, on se donne l’illusion du contrôle en imposant aux élèves l’uniformité vestimentaire. L’abaya touche quelques centaines de scolaires sur 12 millions. Faut-il imposer de lourdes contraintes à 12 millions d’élèves et leurs parents pour quelques centaines de trublions? Au fond, vouloir parader sur le thème de l’uniforme en classe, c’est une manière de reconnaître qu’on est incapable d’imposer une tenue correcte – libre mais correcte – à 12 millions de scolaires. Ce n’est pas un signe de force des institutions. C’est un aveu de faiblesse. Moi je suis de ceux qui pensent que l’école est là pour enseigner la pensée, la réflexion, l’esprit critique, fournir des bases à la curiosité intellectuelle. Elle n’est pas là pour uniformiser, cloner, encaserner. Mieux valent des dépenses en livres, en crayons et en cahiers qu’en tenue réglementaire. Mais n’ayons aucune crainte : encore un coup de menton qui s’achèvera comme tout le reste. Il est simplement dommage que la ruée soudaine des politiciens de tout bord vers cette idée d’uniforme à l’école ne soit rien d’autre que le signe patent d’une incapacité à imposer une tenue correcte, propre, convenable. Donc, aveu de faiblesse. Et ne parlons même pas de la discipline. Vous n’êtes pas d’accord ? Tant mieux, la liberté commence par le débat, l’échange et la discussion, la tolérance aux idées d’autrui. 6/9/2023

Jusqu’ici, tout à l’air d’aller bien…

Pierre Duriot


Dans un contexte de ralentissement économique mondial, la France semble peu affectée en termes de consommation, selon plusieurs formules habituelles, celle d’un matelas connu de plus de 6 millions de fonctionnaires, qui en cas de crise, constituent un fonds de consommation minimal, une classe aisée, moins touchée que les autres par le phénomène d’inflation et qui continue à consommer, tout en battant des records en matière d’épargne et une classe moins aisée qui pratique le crédit à la consommation.

Et les mauvais indicateurs, taux d’intérêts élevés, inflation et pouvoir d’achat en baisse, n’ont pas l’air d’affoler les Français, du moins pas pour l’instant. Chez nos partenaires, pourtant, les stigmates sont déjà là, avec une Allemagne en récession et une Chine en déflation. La bourse se porte tout de même bien, avec des cours en hausse, des bénéfices en progression de 11%, sur les entreprises du CAC40. Le paysage est donc inhabituel, alors que le pouvoir d’achat par habitant devrait reculer de 0,4 % en 2023 et que le PIB par habitant recule. Cela permet à l’inénarrable Le Maire de se féliciter de la bonne santé de l’économie française, sans rire, tout en craignant, selon son mot, une « smicardisation » du salariat.

La prudence est plutôt de mise chez Martin, le patron des patrons qui voit dans cette situation pour le moins contrastée, des raisons de ne pas trop avoir confiance en l’avenir. Sur le mode du type qui tombe et qui se dit que tout va bien, tant qu’il n’a pas heurté le sol. La bonne santé insolente du CAC ne cadre pas avec la difficulté des PME et TPE à investir, augmenter les salaires et payer des charges de plus en plus importantes. Elles sont coincées, rognent sur leurs marges, hésitent à licencier, alors que leur activité diminue, de peur de ne pas s'y retrouver en cas de remontée de leur activité : une situation qui ne peut durer éternellement.

En réalité, certains secteurs de l’économie vont vers le ralentissement, notamment l’industrie qui suit un large mouvement mondial, avec des carnets de commande de crise. L’immobilier ralentit également, du fait de la remontée des taux d’intérêt et du manque de confiance en l’avenir des banques, qui prêtent moins facilement à de jeunes ménages. Enfin, ce marché de l’emploi, soi-disant en plein essor, ne cadre définitivement pas avec la situation économique en quasi récession. Comment expliquer qu’un pays où tout le monde travaillerait soit en crise ? Au RPF, nous y voyons un trucage éhonté des chiffres du chômage qui restent le seul argument économique sur lequel le gouvernement puisse mentir, puisqu’il compte lui-même ses chômeurs. D’où un marché de l’emploi non corrélé à la situation économique et un chômage qui se situerait plus, selon d’autres formes de comptage, autour de 18 %. Ce gouvernement nous a habitué à tricher, un peu comme quand il faisait croire, pendant la crise Covid, à un engorgement des hôpitaux.

Il ne faut donc pas se fier, ni au bon chiffre de l’emploi, ni à celui de la consommation, portée de manière artificielle, également, par des aides de l’État. Le nombre en explosion des bénéficiaires des aides caritatives, les Restos-du-Coeur, ou le Secours Populaire, l’augmentation des crédits à la consommation, sont autrement alarmants et témoignent d’une partie de la société qui a commencé à vivre au-dessus de ses moyens, dans un paysage inflationniste. Cela ne pourra pas durer bien longtemps.

Il faudrait se résoudre à baisser les taxes, celles sur les carburants en premier lieu : la France est le seul pays d’Europe où ces fluides n’ont pas retrouvé leur niveau d’avant Covid. Cesser de donner à l’Ukraine qui a perdu la guerre. Cesser les dépenses sociales inconsidérées en direction de l’accueil des étrangers. Alléger les taxes sur le travail. Privilégier les emplois non délocalisables et la réindustrialisation. Remettre dans le giron public les grandes infrastructures autoroutières, aéroportuaires, énergétiques, propriétés de la nation et qui servent de rentes à quelques actionnaires amis.

Incontestablement, Macron, en restant arc-bouté sur le tarif européen de l’électricité, sur la position atlantiste en faveur de la guerre, sur l’accueil inconsidéré d’hommes arabo-africains et l’augmentation perpétuelle des taxes, joue contre la France et asphyxie en toute connaissance de cause, les forces encore valides de son propre pays. Martin, le patron des patrons, le dit en termes politiquement corrects, mais il n’est pas très optimiste.

6 septembre 2023

Allemagne : la transition écologique vers le charbon ne se passe pas tip top

H16

Tiens, voilà que RWE, le deuxième producteur d’électricité en Allemagne, est actuellement en train de mettre plusieurs éoliennes à la casse, afin de faire de la place… à sa mine de charbon à ciel ouvert.


L’information n’a pas fait beaucoup de bruit dans la presse française et, reconnaissons-le, c’est bien dommage et parfaitement logique.

C’est bien dommage car cela fait encore une information à côté de laquelle passeront beaucoup trop de Français alors qu’elle donne de précieuses indications, notamment sur les décisions prises par les gouvernements européens en matière d’énergie et d’écologie…

Mais cette discrétion reste fort logique puisque la quantité d’ironie interne d’une telle nouvelle passe largement la dose acceptable dans les médias de grand chemin français qui calancheraient immédiatement face à une dose si massive. Quant aux écologistes, l’étouffement – voire une myocardite soudaine et coïncidente – n’est pas à écarter.

Contraints malgré tout de transmettre cette information, les officines françaises de propag d’information insistent lourdement sur le fait que la mine de charbon sera fermée d’ici 2030 au lieu de 2038 (petite victoire des écolos malgré tout), et rappellent que c’est pour surmonter l’actuelle crise énergétique européenne et ♩ sans transition ♪ passons bien ♫ vite ma chère Sandrine ♬ à la météo pardon au climat avec des températures tOTaLeMeNt anOormAales pour cette fin de saison ahem broum broum etc.


La réalité refuse cependant de se gommer derrière les pudibonderies des médias français : oui, la production d’énergie allemande patauge dans un marasme assez profond (ce qui entraîne des effets de bords déjà visibles en termes économiques sur l’Allemagne et donc sur toute l’Europe), et oui, les discours écologiques sur la transition ou l’importance des énergies renouvelables s’écrasent lamentablement devant les lois de la physique, à savoir que les rendements éoliens sont catastrophiques, intermittents et surtout largement insuffisants pour un pays développé comme l’Allemagne.

Bref, à choisir entre des moulins à vents dispendieux et capricieux et des centrales fiables au charbon, les pragmatiques Teutons ont choisi : l’éolien passe à la trappe et le charbon fait un nouveau bond en avant.

Mais tout ceci n’est en pratique qu’une petite partie des raisons qui poussent ainsi la Verte Allemagne à choisir ainsi ses exploitations de lignites sur ses petits moulins à vent décoratifs. Ce serait un peu cavalier de s’arrêter à ces raisons, si l’on oubliait de mentionner pourquoi les besoins électriques allemands doivent à présent être remplis par leurs grosses centrales à charbon cracra : après tout, ne trouvait-on pas, il y a quelques années, des centrales électriques au gaz, bien plus propres ? N’existait-il pas des réacteurs nucléaires parfaitement fonctionnels, eux aussi encore plus propres puisqu’ils ne dégagent pas du tout de dioxyde de carbone, celui-là même qui sert actuellement d’étalon de mesure à ces Verts allemands très remontés contre les énergies fossiles ?

Ah mais sapristi, ce serait ballot d’oublier que ce sont ces mêmes Allemands qui ont fait des pieds et des mains non seulement pour se débarrasser du nucléaire chez eux mais aussi pour l’en sortir de la taxonomie verte européenne et inciter les autres à s’en débarrasser aussi !

Pour rappel, cette taxonomie est celle qui permet de définir les sources énergétiques qui sont définies comme “durables”, et qui permettront d’atteindre le graal grotesque des émissions “zéro carbone” (et seront donc aptes à sinon recevoir des subventions au moins à ne pas se retrouver tabassées de malus lors de leur utilisation).

Discutée depuis 2018, cette taxonomie avait d’abord rejeté toute idée d’inclure le nucléaire dans ces énergies permettant d’atteindre ce chimérique “zéro carbone”. Les Allemands avaient ensuite très largement contribué, par leur entêtement délicieusement loin de toute réalité économique et écologique, à ce que cette source énergétique soit bannie de cette taxonomie. Cependant, les récentes difficultés énergétiques, apparues dès 2021 et aggravées avec le conflit russo-ukrainien en 2022, avaient amoindri la position allemande et, de façon assez surprenante, le nucléaire a finalement pu retrouver une place dans les énergies “de transition” autorisées.

Entre temps cependant, le pouvoir allemand, décidément pas plus fin que le français, avait fait fermer les réacteurs nucléaires encore en activité, le dernier fermant en avril de cette année, alors même que l’état critique de la production électrique du pays était connu, laissant le pays sans la moindre alternative qu’accroître sa propre dépendance au charbon cracra et grotesquement pas écologique.


Autrement dit, l’écologie au pouvoir a non seulement mis l’intégralité de l’industrie allemande dans une merde noire très carbonée en la privant d’une énergie bon marché, fiable et très peu polluante, mais en plus a-t-elle forcé le pays à accroître sa pollution atmosphérique, à détruire des centaines d’hectares de pâturages et de sols arables, à démanteler des éoliennes le tout sans parvenir à diminuer sa dépendance aux énergies fossiles (tant américaines que russes, du reste).

Ce fiasco magnifique est l’illustration parfaite de ce que l’idéologie dogmatique, l’écologie politique, peut provoquer lorsqu’elle est accouplée avec l’incompétence et l’inculture technique et économique de base de dirigeants en roue libre.

Mais ce fiasco, aussi douloureux soit-il, allume aussi une petite lueur d’espoir.

Petit-à-petit, les citoyens allemands commencent à prendre la mesure du fourvoiement dans lequel les partis écolonigauds et les belles (mais stupides) paroles de leurs dirigeants les ont fourrés. De même, à mesure que les nouveaux tarifs électriques, stratosphériques, revitalisent les factures des consommateurs, les citoyens français s’aperçoivent du foutage de gueule que constituent cette transition écologique et l’abandon d’un nucléaire qui garantissait, il n’y a pas si longtemps, des tarifs jadis très abordables.


Petit-à-petit, même certains activistes se rendent compte du chapelets d’imbécilités qu’on les force à gober et commencent à s’élever contre les diktats de plus en plus idiots d’associations lucratives à buts destructifs comme Greenpeace au point d’appeler l’organisation à abandonner sa campagne “démodée et non scientifique” contre l’atome.

Petit-à-petit, des citoyens commencent à comprendre que derrière les objectifs ripolinés à la grosse brosse verte d’un “zéro carbone” inatteignable se cachent en réalité des mesures strictement liberticides qui ne visent qu’à asservir toujours plus les populations : prison ville de 15 minutes, zones “ultra basses émissions” à Londres et ailleurs, … On observe une véritable bousculade d’engagements unilatéraux des dirigeants actuels pour des mesures parfaitement attentatoires aux libertés essentielles et, pire, au simple bon sens, alors même que les citoyens montrent de façon de plus en plus claire qu’ils n’en veulent pas.

Oh bien sûr, il y a encore loin avant un retour à la raison, celle qui devrait rendre évident que la décroissance énergétique et ces projets de décarbonation pour imbéciles en plastique semi-rigide ne sont que des projets malthusiens, profondément anti-humanistes, des tentatives d’infliger misère et désolation au plus grand nombre.

Mais sachons nous réjouir de ces nouvelles ridicules qui éclairent enfin quelques esprits.


https://h16free.com/2023/09/06/75141-allemagne-la-transition-ecologique-vers-le-charbon-ne-se-passe-pas-tip-top
Radu Portocala

Éric Branca, L’ami américain, Ed. Perrin, coll. Tempus, 2022

En ce temps où l’Europe est en passe de s’inféoder inconditionnellement aux États-Unis et où la politique désastreuse de ceux-ci conduit tout le continent à la ruine, le livre d’Éric Branca est une lecture indispensable.
Spécialiste de de Gaulle et des États-Unis, Éric Branca a étudié les archives déclassifiées de Washington, retraçant toutes les étapes de l’hostilité contre le Général qu’ont manifestée les diverses administrations américaines durant ses mandats à la tête de la France. Toutes leurs tentatives, aussi, de déstabiliser le pays pour mieux le soumettre.
Il est surprenant de découvrir dans ces pages que ce que les Américains ont tenté de faire en France, à partir de 1945, est similaire à ce que les Soviétiques ont fait, à la même époque, dans l’Europe de centre et de l’Est qu’ils venaient de placer sous leur obédience.
De Gaulle s’y est opposé avec une fermeté qui lui a valu beaucoup d’animosités dans le monde occidental et même en France. Ses successeurs, eux, se sont laissés dominer, avec une docilité qui, d’un mandat à l’autre, est allée en s’accroissant.

5 septembre 2023

L’homme du mensonge et des échecs

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire


Voilà que l’on voudrait nous refaire le coup de l’homme providentiel, en la personne d’Édouard Philippe. Macron l’imagine comme son légitime successeur, se croyant en Chine, où les présidents sont cooptés par le parti. Voilà le modèle politique du prince, rien de républicain et encore moins de démocratique. Édouard Philippe c’est en réalité la fausse bonne solution pour sortir la France du marasme dans lequel elle est… et dont le poulain est largement responsable. Son bilan comme premier ministre est calamiteux et il doit compter, sans doute, sur une mémoire à court terme des électeurs. Comme toujours, ceux qui ont échoué quand ils étaient aux commandes, se présentent, après une période de purgatoire forcé ou voulu, comme habités de la vertu et des talents qu’ils ont été incapables de mettre en œuvre quand ils le pouvaient.

En quoi l’homme qui a failli une première fois à rassembler les Français autour de son projet de l’époque, pourrait miraculeusement détenir les clés de la réussite à présent ? C’est pourtant ce que les médias de grands chemins s’ingénient peu à peu à fabriquer. La méthode est connue, imposer l’homme du système, choisi par les oligarques comme l’unique solution, et faire en sorte que le peuple, après un matraquage soigneux, ne voit effectivement plus que lui, les autres passant au second plan, ou mieux, se trouvant impliqués à la dernière minute dans de sordides affaires, comme ce fut le cas pour Fillon. Il y a bien un genre de système supérieur qui décide de qui peut se présenter, de qui a des chances d’être élu, de qui sera le challenger idéal du second tour, mais il faut que le vainqueur soit celui qui a été prévu. Des fois, ça rate, comme quand on nous a présenté Balladur, ou Strauss-Khan, qui étaient déjà élus par la presse et vendus aux Français comme futurs présidents.

Ne nous leurrons pas, il n’est pas le sphinx que l’on tente de nous dépeindre, ni l’homme de la situation, d’ailleurs Macron ne s’y trompe pas lui-même, qui le considère surtout comme la continuité de son « œuvre », son homme de paille… En gros, le parfait porte-flingue pour en finir avec ce qui reste de la France. On ne veut justement pas et très majoritairement, d’une continuité macroniste, on veut un changement radical. Nous avons besoin d’une personne capable de s’affranchir des injonctions des cabinets-conseils, qui aime la France et fasse passer l’intérêt des Français avant ceux d’amis étrangers, tous rencontrés et fréquentés dans le groupe international de Bilderberg, dont Philippe est répertorié en 2016, comme l’un des membres. Cela fait 40 ans que les mêmes arguments sont mis en avant pour installer au pouvoir des valets serviles, soumis soit à l’Europe, soit aux US, quand ce n’est pas aux deux en même temps. Nous avons besoin de justice, d’honnêteté et d’une prise de conscience que c’est au peuple qu’il faut demander de trancher sur des questions essentielles. Philippe n’est rien de tout cela, puisqu’il a été incapable, par faiblesse ou complicité, de s’opposer aux injonctions de Macron. Certains pourraient comparer la situation avec ce qui exista en Russie, entre Poutine et Medvedev. La comparaison s’arrête là. Macron se prenant pour un génie, est rejeté partout dans le monde, considéré comme un inconséquent prétentieux, incontrôlable, et obséquieux. Philippe sans charisme, atone, a menti à la tribune de l’Assemblée sur les masques. Il est l’homme du 80km/h, dont tout le monde revient. L’homme d’un Notre-Dame-des-Landes, où les gendarmes ont baissé la culotte devant des activistes professionnels. L’homme de la supercherie sur le volume des malades Covid dans le système hospitalier : 2 à 5 %. Il faut se souvenir qu’il avait été choisi, comme presque inconnu, sans doute pour sa seule capacité à ne pas faire d’ombre au président et à lui obéir en toutes circonstances.

Il serait donc temps que les oppositions s’occupent de rappeler quel a été son rôle dans la déchéance et le déclassement de notre pays, tout en veillant à ce que le prince ne parvienne pas à réaliser son nouveau crime constitutionnel. Mais là encore, la lenteur et la mollesse de leurs interventions ne nous rassurent pas sur leurs capacités à défendre leurs idées et les intérêts de notre pays. A les voir s’effacer aussi facilement devant ce qui arrive, nous ne pouvons qu’être inquiets sur leurs réelles envies de prendre le pouvoir et de changer les choses. Nous feront-ils mentir, c’est le vœu que nous formulons puisque nous sommes les seuls ou presque, à nous dresser contre cette fausse bonne solution.

https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com
Yann Bizien

Extrait de la "Lettre aux instituteurs et aux institutrices" de Jean Jaurès (1888)

Vous tenez en vos mains l’intelligence et l’âme des enfants ; vous êtes responsables de la patrie. Les enfants qui vous sont confiés sont Français et doivent connaître la France, sa géographie et son histoire : son corps et son âme. Ils seront citoyens et ils doivent savoir ce qu’est une démocratie libre, quels droits leur confèrent, quels devoirs leur impose la souveraineté de la nation.
Enfin ils seront hommes, et il faut qu’ils sachent quel est le principe de notre grandeur : la fierté unie à la tendresse. Il faut qu’ils puissent se représenter à grands traits l’espèce humaine et qu’ils démêlent les éléments principaux de cette œuvre extraordinaire qui s’appelle la civilisation. Il faut leur montrer la grandeur de la pensée ; il faut leur enseigner le respect et le culte de l’âme en éveillant en eux le sentiment de l’infini qui est notre joie, et aussi notre force.
Il faut que le maître lui-même soit tout pénétré de ce qu’il enseigne. Il faut qu’il se soit émerveillé tout bas de l’esprit humain. Alors, et alors seulement, lorsque par la lecture solitaire et la méditation, il sera tout plein d’une grande idée et tout éclairé intérieurement, il communiquera sans peine aux enfants la lumière et l’émotion de son esprit. Ah ! Vous serez plus que payés de votre peine, car vous sentirez la vie de l’intelligence s’éveiller autour de vous.
Les enfants ont une curiosité illimitée, et vous pouvez tout doucement les mener au bout du monde. Lorsque vous leur aurez parlé des grandes choses qui intéressent la pensée et la conscience humaine, vous aurez fait sans peine en quelques années œuvre complète d’éducateurs. Dans chaque intelligence il y aura un sommet, et, ce jour-là, bien des choses changeront.
Jean Jaurès (3 septembre 1859 - 31 juillet 1914)
Jonathan Sturel

MERCREDI 13 SEPTEMBRE 2023 DE 18:00 À 19:15

Rencontre et dédicace avec Jonathan Sturel
La Nouvelle Librairie


Rendez-vous avec Jonathan Sturel pour son livre, "L'arrière-petit-fils et autres nouvelles" aux Éditions du Verbe haut.
Que reste-t-il à ceux qui ont besoin de s’échapper un instant des torpeurs qui nous entourent ? À cette question, Jonathan Sturel répond : la littérature.
Comme lecteur, il cherche dans les livres des passerelles vers des époques révolues où les âmes nostalgiques se plongent avec mélancolie et vers des lieux qu’on ne visite plus. Comme auteur, avec L’arrière-petit-fils, il invite à des voyages de cet ordre. Au fil des cinq histoires qui composent le recueil, il emmène le lecteur en pleine Troisième République dans les salons enfumés d’Hippolyte du Boidechêne pour y voir se dérouler une étonnante affaire politique et familiale ; ailleurs, c’est à l’ombre des murs d’une ancienne abbaye lorraine qu’il propose à son lecteur d’accompagner un personnage tourmenté par le deuil ; ici, c’est au fond de la boutique d’un antiquaire lyonnais que nous suivons un jeune homme à la recherche de son aïeul…
Dans les décors d’une France qui se dissipe, au milieu de couleurs familières et attachantes, l’auteur aborde entre autres la question de la mort et du deuil, de la transmission et de l’héritage, de la gloire invisible de Dieu et de la paix de l’esprit, de l’ambition littéraire et des mirages de la notoriété…
Jonathan Sturel est auteur et éditeur. Avec La délégation des siècles, il réédite des incontournables de la littérature et de la pensée enracinées, notamment les œuvres de Maurice Barrès, de Charles Péguy, de Léon de Montesquiou ou d’Hippolyte Taine.

4 septembre 2023

Véronique Faucheux

Immigration choisie...

Bien sûr, mais derrière ces belles paroles se cache énormément d'hypocrisie et de cynisme.
Drainer les diplômés africains chez nous, c'est à la fois se donner l'opportunité de les exploiter (on sait qu'ils seront beaucoup moins regardants sur les conditions de travail) et vider leur pays d'origine des forces vives et des compétences susceptibles de contribuer au développement de leur économie locale et donc d'accéder à leur indépendance.
La politique mondialiste, c'est la continuité de l'esclavage derrière des apparences d'humanité.
Le seul intérêt de l'Occident est d'exploiter les ressources de l'Afrique, matérielles et humaines. Il n'a aucun intérêt à ce que l'Afrique devienne indépendante.

Bruno Le Mammouth écrase les prix

H16

Snif, snif, mais quelle est cette étrange odeur ?

Pas de doute : voilà qu’une délicieuse fragrance vient d’envahir la France ! Alors que tout le monde avait les yeux rivés sur les thermomètres et les cartes cramoisies caricaturales d’officines météos propagandistes, de fortes volutes chargées d’une essence de collectivisme subtil avec une pointe de dictature zimbabwéenne se sont répandues dans le pays qui en respire maintenant de grosses bouffées odorantes.

C’est ainsi qu’on apprend, quelque peu surpris non par l’annonce mais plutôt par le culot déployé, qu’Emmanuel Macron regrette presque amèrement que les quinquennats soient actuellement limités à deux : déclarant que cette limitation est une connerie funeste, notre adulé président espère sans doute qu’en vocalisant ainsi de façon claire ses regrets, la liesse populaire qui l’entoure saura propulser un élan nouveau dans les deux chambres parlementaires qui, d’ici 2027, pourraient alors s’ouvrir à cette si délicieuse possibilité et travailler à une révision constitutionnelle permettant à notre politicien prodige d’enfiler un troisième mandat sous les bravos de la foule subjuguée.


Outre l’envie manifestement dévorante de vouloir comptabiliser finalement plus d’années au pouvoir qu’un Mitterrand actuellement détenteur du record de la Cinquième République, notre freluquet tente donc de conserver le pouvoir indépendamment de toute réalité constitutionnelle et, plus important encore, de toute réalité citoyenne, son assise réelle pouvant objectivement être remise en question. Qu’à cela ne tienne : des ballons d’essais ont déjà été lancés et peu importe leur côté grotesque, on prépare l’opinion à avaler cette nouvelle couleuvre qui ne dépareillerait pas un régime africain, sud-américain ou soviétique d’antan.

Et puisqu’il est question de ces réussites collectivistes menées par des Hommes Providentiels à Poigne auxquels Macron semble vouloir s’identifier de plus en plus, difficile de passer à côté des dernières déclarations de l’ineffable Bruno Le Maire dont les dilatations intellectuelles ne finissent plus d’emplir l’actualité française.

Il faut dire qu’avec cette rentrée, particulièrement chargée en misères et pénibleries, le terrain était propice et la sciure déjà étalée sous le chapiteau pour que les pitreries de nos clowns à roulettes du gouvernement s’enchaînent avec frénésie : avec une inflation officiellement autour de 4.5% (et 13% en ressenti) et qui ne permet plus de placer la France parmi les pays épargnés par le phénomène dans la zone euro, il était temps pour eux de montrer de quel bois éco-conscient recyclé ils se chauffent sans particules fines.


C’est donc tout logiquement que le Bruneau de Bercy a décidé d’écraser des milliers de prix : après avoir, comme tout petit caporal d’une dictature digne de ce nom, convoqué sommairement des industriels et des dirigeants de la grande distribution pour leur rappeler qui est le patron en France, il a décrété un solide blocage des prix sur 5 000 produits “qui ne bougeront pas ou baisseront”, selon les mots du ministricule.

Selon le gouvernement, l’objectif est d’obtenir une baisse des tarifs dès le mois de janvier 2024.

Ce relatif éloignement temporel est fort commode : d’ici là, il est possible que l’inflation – qui porte pour le moment essentiellement sur l’alimentaire – sera plus fortement ressentie sur l’énergie, ce qui permettra de désigner d’autres responsables (les méchants pétroliers et le vilain Poutine, très certainement). Et comme en quatre mois, il se passera forcément beaucoup de choses, plus personne ne se souviendra alors des gesticulations de Bruno à la fin du mois d’août.

En outre, on peut raisonnablement se demander quel instrument pratique notre ministricule va bien pouvoir utiliser pour contraindre effectivement les vendeurs et bloquer les prix : on sent un effet d’annonce, de la pure communication, du verbal au petits bras, mais on peine à voir comment, concrètement, Bruno pourrait s’y prendre sans se retrouver dans un imbroglio juridique ou, plus simplement, sans montrer sa totale impuissance.

Bref, c’est un pari risqué et ce d’autant plus qu’un blocage des prix n’a jamais abouti qu’à une chose : l’apparition spontanée, systématique et prévisible de pénuries sur les denrées concernées.

Ceci n’est pas une figure de style et de nombreux exemples, passés et récents, illustrent fort bien ce qui, inévitablement, va se passer dans les prochains mois en France.

Ainsi, on pourra exhiber l’exemple du Zimbabwe qui a cru malin de juguler une hyperinflation particulièrement musclée en plafonnant les prix et qui s’est retrouvé très vite avec des rayons vides dans ses supermarchés. Cette situation est tout à fait similaire avec ce qui se passe régulièrement dans les pays d’Amérique du Sud, Venezuela ou Argentine en tête, dont les dirigeants ont les mêmes pulsions démocratiques que Macron et la même finesse d’analyse économique que le Bruneau et aboutissent tous à la même litanie de pénuries, d’abaissement drastique de qualité des biens et services rendus, publics ou non, dès lors que ces blocages sont mis en place.


Les récents événements au Sri-Lanka ont en partie été provoqués par un blocage des prix du riz, suite à des décisions aussi écologiques que débiles sur les pesticides, du reste (et non, la concomitance des idées idiotes en écologie et en économie ne doit rien au hasard).

Est-il utile de s’étendre sur un autre blocage de prix, celui des loyers typiquement, qui aboutit – là encore de façon systématique – à un accroissement du nombre des sans-logis et une baisse de l’entretien et de la qualité des logements mis sur le marché ? L’actuelle situation parisienne, dont certains loyers sont bloqués administrativement, illustre parfaitement le problème.


Enfin, un exemple récent de blocage des prix sur… le gel hydroalcoolique, qui avait presqu’instantanément provoqué sa disparition de toutes les pharmacies de France, aurait dû laisser des traces malgré les mémoires de piaf de nos dirigeants. Eh non, Bruno, le gel hydro-alcoolique de 2020, il fallait t’en servir comme une leçon économique et non l’avaler goulûment !

Bref, il n’y a pas beaucoup à parier que cette lumineuse expérimentation supplémentaire d’un blocage des prix se terminera de façon rocailleuse pour le Français : ou bien les rayons vont étrangement s’éclaircir et un marché noir se développer et le consommateur va devoir s’adapter à ces pénuries ou ces nouveaux modes de consommation sous le manteau, ou bien, à l’autre bout du spectre, de nombreux fabricants ou producteurs vont subitement fermer leurs portes.

Plus de blocages, plus de pénuries, plus de chômage ? Décidément, les mois qui viennent s’annoncent pétillants ! Décidément, la France était au bord du gouffre et Macron l’a mise En Marche.


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